[DOH7] Tour 3 : Election – Caserne des Gardes

« Honorables citoyens de Winterfell !
Une fois encore, nous sollicitons vos suffrages
Que vous exprimerez avec force courage,
Afin d’élire une Capitainerie nouvelle.

Nos recommandations, que nous vous soumettons,
Vont concerner trois chevaliers connus de tous.
Nous avons bon espoir qu’ils viennent à la rescousse
D’une Capitainerie à l’air fort moribond.

Le premier candidat, au nom du point du jour,
Est le chevalier Aube, dont la précieuse étoile
Fournit en ces temps sombres une aurore boréale,
Un propice éclat et une dose de bravoure.

Le second candidat, un chevalier promu,
Se nomme Yohrot, et son célèbre courage
Remportera, je le sais, vos nombreux suffrages,
Malgré cette rime qui est la même qu’au début.

Le troisième candidat de notre sélection,
Est le fameux Yannik, intrépide jouteur
Qui à maintes reprises a prouvé sa grandeur,
Faisant par là même l’objet de notre attention.

Alors, aux urnes, citoyens ! Allez voter
En temps et en heure, ce serait fort merveilleux…
Grâce à vous, les loups quitteront enfin ces lieux,
Et nous retrouverons la paix bien méritée ! »

TL;DR : Les Grandes Vassales vous invitent fort cordialement à voter en faveur de Aube, Yohrot et Yannik pour élire vos nouveaux capitaines !

FeyGirl se félicitait des gants dénichés récemment, et admirait ses nouvelles bottes qui lui gardaient les pieds au sec et au chaud. Tant pis pour les suspicions, les malveillants ne souffraient pas autant qu’elle du froid ! Il lui restait quand même une bonne cape à trouver, peut-être aussi des chausses chaudes, ainsi que l’accessoire dont elle venait de rêver. Mais elle avait d’autres tâches à accomplir avant de compléter sa tenue.

Encore une fois, FeyGirl ne savait pas pour qui voter. Elle ne connaissait pas vraiment les trois candidats, d’ailleurs elle ne connaissait que de vue l’ensemble des chevaliers. Alors, pourquoi l’un plutôt que l’autre ?

Elle flâna dans la cour, et observa le maître d’armes entraîner les plus jeunes gardes. Le vieux maître était débordé ces temps-ci, car il devait en même temps redoubler d’attention auprès des chevaliers fraîchement adoubés, et qui pour certains tenaient une épée pour la première fois.

Elle se demandait sur quel critère choisir le chevalier qui aurait sa voix. L’expérience au combat ? La réputation ? Le beau-parler ?

Elle examina plus attentivement les recrues. Les lames émoussées pour l’entraînement s’entrechoquaient et crissaient. Les hommes beuglaient, criaient, vociféraient.

« hach !» « rrho !» « ouh !» « gnaf !»

Les sueurs perlaient sur les fronts, les buées s’échappaient pendant l’effort.

« rrho !» « rrha ! » « hiii !»

Des hommes tombaient à terre, et se relevaient parfois difficilement. Certains s’éloignaient en boitant. Le claquement du métal contre le métal continuait.

« rrho ! » « hach ! » « rrho ! » « hiii ! » « argh ! »

Les servantes lorgnaient d’un œil intéressé, jaugeant la force des combattants, et pas que pour le champ de bataille. Les plus jeunes s’échangeaient des commentaires, et pouffaient.

« hiii ! » « oh ! » « rrho ! » « hiii ! » « oh ! » « rrho !»

Le dieu du combat venait de lui indiquer pour qui voter. Elle avait clairement entendu hi puis oh et enfin rho. Va pour ser Yohrot.