[CES] Arrivée MLB + Candidature au régiment Tully

Un scandale. C’était tout simplement un scandale. Un odieux gratte-papier, un pète-sec – peut-être même un Lannister dans l’âme ! –  avait osé refuser la candidature du timide géant à l’ambassade Tully, et fait tout un esclandre quand il avait malencontreusement renversé le pot d’encre du méchant sur un tas de paperasse. Ce n’était tout de même pas de sa faute si ce bureau était aussi étroit et mal branlé – comme le sous-officier qui l’occupait, tiens ! Medgar, tout chamboulé, n’avait su faire valoir son droit et fui à travers les ruelles sombres et inconnues de la capitale, se perdant, emmitouflé dans son cafard, jusqu’à quelque beau quartier où il avait cru voir la chance lui sourire de nouveau sur le noble visage d’une riche dame. Mais c’était une nouvelle désillusion, un tout autre sourire, sanguinaire, qui l’attendait, lorsqu’il avait pris son courage à deux mains et s’était porté au-devant de son porche, pour n’y trouver que deux godelureaux qui profitèrent éhontément de la panique surprise lui déliant follement la langue et lui emmêlant les guiboles, pour le larder sans merci.

Le taiseux du Conflans s’était ainsi retrouvé à devoir se consoler en maison de plaisir, la face rouge et la langue pâteuse, et y avait trouvé plus que désiré… Il buvait encore, de chagrin, la semaine suivante, malgré l’honneur que lui faisait l’un des plus illustres gentilshommes du royaume en le recevant en son hôtel. Heureusement, l’exemple de « L’Émeraudine » avait été un rappel à l’ordre pour le jeune homme. Medgar avait quitté la mansarde où il logeait depuis son arrivée, quelques semaines auparavant, pour une résidence digne de ce nom. Et à présent, après cette entrée en demi-teinte dans le jeu de dupes de Port-Réal, il entendait reprendre la route du succès, en commençant là où il l’avait laissée. On n’avait pas voulu de lui comme soldat Tully ? Soit, il serait directement Caporal. Quant à ce Sergent… il verrait.

[HJ : MLB tente de nouveau de s’enrôler dans le régiment Tully et saura gré de toute faveur appuyant cette demande ou celle conjointe.]