[Feu et Sang] Alysanne Nerbosc, Aly la Noire

Allez, petit hypothèse rapide sur Alysanne Nerbosc, dite Aly la Noire. Ca se trouve, vous l’aviez déjà remarqué. Ne perdez pas de vu que tout ce qui suit vient de Champignon, donc, ça vaut ce que ça vaut … 😉

Champignon raconte qu’à ces mots, lord Cregan fit la moue. « Et si je vous demandais votre pucelage, madame ?
— Je ne puis vous donner ce que je ne détiens pas, messire. J’ai perdu mon pucelage sur la selle quand j’avais treize ans.
— D’aucuns estimeraient que vous avez gaspillé sur un cheval le don qui, de droit, aurait dû appartenir à votre futur époux.
— D’aucuns sont des sots, répliqua Aly la Noire, et c’était une bonne jument, meilleure que la plupart des époux que j’ai vus. »
La réponse plut à lord Cregan, qui éclata de rire et dit : « J’essaierai de garder cela en mémoire, madame.

Feu et Sang, partie 2 – L’Après-guerre (L’Heure du Loup)

Comme dit sur un autre sujet, Alysanne Nerbosc prétend officiellement avoir vécu une défloraison mécanique sur un cheval … sauf qu’elle précise qu’il s’agissait d’une jument, ce qui peut soit être vrai, soit être un indice.

Le texte laisse envisager une autre histoire, car tout au long de ce chapitre, GRRM a sous-entendu une relation entre Alysanne et un personnage féminin : Sabitha Frey.

Beaucoup pensait [Alysanne Nerbosc] de même race que Sabitha Frey, car elles se tenaient souvent compagnie l’une et l’autre et avaient à l’occasion partagé une tente sur la route.

[…]

Sabitha Frey, dame des Jumeaux, veuve de lord Forrest Frey et mère de son héritier, une « harpie de la maison Vyprin, aux traits anguleux et à la langue acérée, qui préférait monter que danser, porter de la maille plutôt que de la soie et aimait à occire les hommes et embrasser les femmes », selon Champignon.

Feu et Sang, partie 2 – L’Après-guerre (L’Heure du Loup)

Champignon suggère une passion pour les femmes et on retrouve la thématique de l’équitation. D’ailleurs, petit clin d’œil en vo qu’on perd totalement en vf : Sabitha n’est pas traitée de « harpy » comme le laisse penser la traduction, mais de « harridan » , un terme que GRRM affectionne particulièrement et qui désigne une vieille femme acariâtre … et qui a cette petite particularité d’être dérivé d’un terme français rare, « haridelle » qui désigne aussi de manière péjorative une vieille femme acariâtre, mais aussi, un vieux cheval décrépi. Quelle coïncidence ! ^^

Bref, ça fait beaucoup de sous-entendu, quand même. 😉