[CES] GTR défie RKE en duel

@Gray : ça me va très bien comme ça.

Brigadier Kenning,
Puis-je vous faire remarquer que nous n’avons pas coucher ensemble. Que vous pourfendiez de votre chibre le ventre de Mara ne vous autorise pas à oublier mon rang.

Vous vous étonnez de ma réaction ? Par les sept voilà qui prouve votre incompétence plus que toute autre chose. Pensez-vous que guerroyez consiste à agiter notre sabre à la main comme vous maniez votre chibre ? Pensez-vous que la guerre consiste à se donner une tape sur l’épaule et à partir sur un coup de tête ?
Alors vous devez avoir été formés dans le même lieu que mon Commandant de Brigade.
Comme lui qui confond vitesse et précipitation, vous semblez confondre départ précipité et préparation pour la guerre.
Et sachez que la raison d’être des régiments est de défendre notre Royaume bien aimé. Certainement pas partir sur un coup de tête, sans avertissement pour augmenter les chances du régiment de se faire surprendre. Auriez donc oblitérer le mot de tactique et stratégie de votre cerveau ? Non je ne le crois pas. Je pense que tactique et stratégie y siège en haute valeur. Seulement, contrairement à vos paroles, votre objectif n’est nullement l’honneur ou la défense du Royaume. 

Preuve en est qui plus est dans vos propos. Vous parlez grandiloquence et honneur de combattre l’ennemi. Mais comme vous le rappelez si bien, quel est donc la teneur des ordres que j’ai trouvé sur la cadavre encore chaud de mon Capitaine ? Une demande de chercher des drapeaux ? Ah ça, je ne doute pas que mon attitude vous révolte. Moi j’ai à cœur de défendre un Royaume et sauver la vie de mes compagnons d’armes. Nullement de risquer des vies pour des bouts de tissus sans valeur autre que celle que vous et le Sénéchal de cavalerie semblez leur accorder.
Si je peux me permettre une suggestion : si vous pensez tant que ces morceaux de tissus poussent sur un champs de bataille, accompagnez-donc moi sur le terrain. Prenez donc des mercenaires avec vous et venez donc voir la vérité vraie : hormi sang et os, cadavres et mouches, actes de bravoures et boucherie, vous ne trouverez points de morceaux de tissus autres que ceux portés par ceux-là même que vous avez contribuez à faire mourir. Ah qu’il est beau votre honneur. Gardez donc le et laissez-moi au mien qui a défaut d’autre chose, ne semble pas avoir la souplesse du votre si je puis dire.

Vous me prenez pour le Capitaine Caron ? Mais qu’est-ce que cette blague. Je ne le suis pas. J’y ai été nommé par un infâme, un de votre trempe. J’y ai été nommé que parce que vos manigances ont fait tuer celui qui l’était. Vous pouvez arguer que j’y tiens le poste, mais sachez que jamais je ne me jugerai digne de prendre la place de Capitaine de ce beau Régiment sans avoir lavé mon honneur par votre sang et obtenu l’assentiment de mes prédécesseurs.
Aujourd’hui je n’ai ni l’un ni l’autre. Obtenir l’assentiment de Ser Finn sera long et difficile. Je commencerai donc par la partie facile de ma rédemption.

Vous chantez, vous riez. Cela est bel et fort bien. Je vous attendrai vous savez quand et où, et nous verrons si vous saurez surpasser le chant du Rossignol.

Quant à Mara… Laissez-moi rire, je vous la laisse. Elle m’a déçu. Elle m’a trompé. Elle n’est désormais que cendres à mes yeux tout comme mon cœur qui y était attaché. Mais rassurez-vous, je ne lui en veut pas… Comment en vouloir à une morte ?

De toutes ces futilités, je suis bien aise que vous acceptiez de rencontrer ma lance. Je n’aurai pas l’opportunité de m’y exercé, mais les Sept savent votre outrage et mon innocence. Les Sept sauront guider mon bras pour qu’il perfore votre cœur infâme.

Profitez-bien de vos dernières lunaisons. Et n’osez croire ce que je songerai à suivre les volontés de celui qui m’a tué.