Langelot

  • Ce sujet contient 109 réponses, 11 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par R.Graymarch, le il y a 8 mois et 1 semaine.
30 sujets de 1 à 30 (sur un total de 110)
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  • #150303
    R.Graymarch
    • Barral
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    Vu l’engouement général, j’enchaîne

    Langelot est une série jeunesse en 40 volumes (1965-1986) de la bibliothèque verte écrite par le mystérieux Lieutenant X (en fait Vladimir Volkoff 1932-2005), on en parlait sur le topic des livres de notre jeunesse

    On y croise donc Langelot un jeune agent secret français qui travaille pour le Service national d’information fonctionnelle (SNIF). Il est mêlé à plein d’enquêtes, conspirations… dans un décor qui était assez actuel à l’époque mais qui doit être un peu désuet (ou obsolète aujourd’hui.. j’ai souvenir d’un épisode dans le Sahara encore français qui doit être bien daté aujourd’hui).

    Loyal et efficace, Langelot est aussi joli coeur et un peu naïf. Bref, ce n’est pas James Bond qui va dézinguer tout le monde (d’ailleurs, il est au service du renseignement). C’est grâce à cette série de livres que j’ai appris le mot « solidaires » d’ailleurs. J’en ai lu beaucoup, mais pas tous. Et j’ai beaucoup relu aussi (notamment le premier de la saga)

    Langelot a ses fans ici, je cite sans vergogne @lestival @papadoc @dndm @lapin-rouge et autres

    Quand on est pré-ado, on s’y croit un peu. Surtout qu’il y a sa carte d’identité du SNIF au sein de chaque livre

    Voici la liste des ouvrages

    1. Langelot agent secret (1965)
    2. Langelot et les Espions (1966)
    3. Langelot et le Satellite (1966)
    4. Langelot et les Saboteurs (1966)
    5. Langelot et le Gratte-Ciel (1967)
    6. Langelot contre Monsieur T (1967)
    7. Langelot pickpocket (1967)
    8. Langelot et l’Inconnue (1968)
    9. Langelot contre 6 (1968)
    10. Une offensive signée Langelot (1968)
    11. Langelot et les Crocodiles (1969)
    12. Langelot chez les Pa-pous (1969)
    13. Langelot suspect (1970)
    14. Langelot et les Cosmonautes (1970)
    15. Langelot et le Sous-Marin jaune (1971)
    16. Langelot mène la vie de château (1971)
    17. Langelot et l’Avion détourné (1972)
    18. Langelot et la Danseuse (1972)
    19. Langelot fait le malin (1972)
    20. Langelot et les Exterminateurs (1973)
    21. Langelot et le Fils du roi (1974)
    22. Langelot fait le singe (1974)
    23. Langelot kidnappé (1975)
    24. Langelot et la Voyante (1975)
    25. Langelot sur la Côte d’Azur (1976)
    26. Langelot à la Maison-Blanche (1976)
    27. Langelot sur l’Île déserte (1977)
    28. Langelot et le Plan Rubis (1977)
    29. Langelot passe à l’ennemi (1978)
    30. Langelot chez le Présidentissime (1978)
    31. Langelot en permission (1979)
    32. Langelot garde du corps (1979)
    33. Langelot gagne la dernière manche (1980)
    34. Langelot mauvais esprit (1980)
    35. Langelot contre la marée noire (1981)
    36. Langelot et la Clef de la guerre (1982)
    37. Langelot et le Général kidnappé (1983)
    38. Langelot aux arrêts de rigueur (1984)
    39. Langelot et le Commando perdu (1985)
    40. Langelot donne l’assaut (1985)

    Si vous en (re)lisez, faites nous part de vos impressions de lecture. Ou avant ça, de vos souvenirs. Snif, snif

    Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
    MJ de Chanson d'Encre et de Sang (2013-2020) et de parties en ligne de jeu de rôle
    MJ par intérim de Les Prétendants d'Harrenhal (2024-), rejoignez-nous
    DOH : #TeamLoyalistsForeverUntilNow. L’élu des 7, le Conseiller-Pyat Pree qui ne le Fut Jamais

    #150304
    Grendel
    • Fléau des Autres
    • Posts : 2082

    Le fameux Langelot du Lag… et ses problèmes de connexion…

    Spoiler:
    #150307
    Lapin rouge
    • Fléau des Autres
    • Posts : 4367

    Excellent souvenir de cette série (j’ai dû en lire une quinzaine). C’est quand même une série assez « dure » pour une série jeunesse (il y a des morts, et d’ailleurs Langelot descend son premier bonhomme dès le premier tome, qui lance très bien la série). Les intrigues sont bien menées, il y a de l’action, des bagarres, de l’humour, et des enquêtes (mais Langelot n’est ni Sherlock Holmes, ni James Bond). Dans mon souvenir, le rôle des femmes est assez secondaire, mais pas trop caricatural (il doit bien y avoir quelques demoiselles en détresse, mais j’ai en tête des personnages de femmes courageuses, comme la scientifique enlevée dans Langelot et le satellite).

    j’ai souvenir d’un épisode dans le Sahara encore français qui doit être bien daté aujourd’hui).

    Ca doit être Langelot et le satellite.

    Bref, ce n’est pas James Bond qui va dézinguer tout le monde (d’ailleurs, il est au service du renseignement).

    Dans mon souvenir, il faut partie du département « Protection ». L’auteur précise que les services secrets comptent en général trois départements : « Renseignement », « Action » et « Protection ». Il donne l’impression de bien connaître son sujet, c’est un des aspects plaisants de la série, surtout pour un lectorat ado.

    Surtout qu’il y a sa carte d’identité du SNIF au sein de chaque livre

    Que celui qui n’a jamais découpé la carte pour y coller sa photo à la place de la trombine de Langelot (« aux traits menus, mais durs » !) lève le doigt !

    They can keep their heaven. When I die, I’d sooner go to Middle Earth.
    #150309
    Altair
    • Patrouilleur du Dimanche
    • Posts : 125

    Que de souvenirs! Mon préféré: Langelot et les Cosmonautes. Il faut dire que je travaille dans le secteur spatial, et que c’était déjà ma passion quand j’étais enfant 🙂

    #150312
    Aerolys
    • Fléau des Autres
    • Posts : 3084

    Je ne sais plus quels livres j’ai lu de la série (mais le tout premier, c’est sûr en tout cas). Le peu que j’en ai lu à marqué mon adolescence.

    Je lisais ceux de mon père que mes grands-parents ont gardés chez eux.

    Anecdote : l’auteur a été à l’école et au collège dans la ville où j’ai grandi (et passé 20 ans de ma vie).

    Toutes les plus belles histoires commencent par une brique sur le pied.

    Si Theon ouvre un bar, c'est le Baratheon.

    Spoiler:
    #150320
    R.Graymarch
    • Barral
    • Posts : 10340

    Ah d’autres fans ^^

    Cela dit, je sais que j’en ai lu mais je me souviens beaucoup moins bien des détails (par rapport aux Conquérants de l’impossible). Hormis peut-être des trucs chelous avec les titres zarbis (les pa-pous, le singe…)

    Ca doit être Langelot et le satellite.

    Gasp

    Dans mon souvenir, il faut partie du département « Protection ». L’auteur précise que les services secrets comptent en général trois départements : « Renseignement », « Action » et « Protection ».

    J’ai fait ça de mémoire (je me souviens qu’il n’était pas en « action »). Désolé si je me suis trompé

    Que celui qui n’a jamais découpé la carte pour y coller sa photo à la place de la trombine de Langelot (« aux traits menus, mais durs » !) lève le doigt !

    Je pense que tu étais plus atteint que moi !! Ou sinon j’ai refoulé ce souvenir 🙂

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    #150328
    DNDM
    • Fléau des Autres
    • Posts : 3093

    Haaaa mon héros de jeunesse…

    un décor qui était assez actuel à l’époque mais qui doit être un peu désuet (ou obsolète) aujourd’hui..

    Alors si je me souviens bien c’était déjà désuet quand je les lisais dans les années 90. ^^

    Ca doit se passer dans les années 60 ou 70, ça se voit sur plein de détails (voitures, téléphones, lois, on paye en Francs, situations géopolitiques)… Mais il y a aussi le vocabulaire qui peut très vite faire daté, certaines expressions me choquaient à la première lecture (courantes ou à la mode à l’époque, hyper veillottes aujourd’hui).

    Dans mon souvenir, le rôle des femmes est assez secondaire, mais pas trop caricatural (il doit bien y avoir quelques demoiselles en détresse, mais j’ai en tête des personnages de femmes courageuses, comme la scientifique enlevée dans Langelot et le satellite).

    Dans mon souvenir à moi, y’a très souvent des femmes, elles sortent souvent des mêmes moules (ou en tout cas ont souvent des réactions « sensibles », mais sont plutôt positives. Doit y avoir les gentilles sensibles fleur bleu à protéger, et quelque fois des persos un peu plus autonomes et débrouillards (la fille du savant, je crois, une autre, fille d’expat qui sauve les fesses de Langelot lors d’un épisode coup d’état en Afrique…).

    Quelques souvenirs ci-dessous. Je mets des balises spoiler? Dans le doute…

    Spoiler:
    Langelot agent secret (1965): L’école d’agent secret sur un porte-avion… Excellent souvenir.

    Langelot et le Gratte-Ciel (1967): en genre de Die Hard sympa avec une bonne tension si je me souviens bien.

    Langelot contre Monsieur T (1967): haaaa le grand méchant hyper caricatural (un obèse cul-de-jatte qui coupe la langue des sbires qui ont fauté, si je ne confonds pas)

    Je me souviens d’un épisode avec un mircofilm caché dans une pièce de monnaie (Langelot pickpocket probablement).

    Un épisode avec un groupe d’agents secrets de nationalités différentes (Langelot contre 6?)

    L’épisode « Langelot fait le singe », avec le costume de singe.

    Langelot contre la marée noire, avec un perso féminin sympa, tiens.

    Langelot et la voyante, autre perso féminin.

    Quelques souvenirs aussi de Langelot donne l’assaut, d’un épisode à Londres, d’un autre en Allemagne de l’Ouest (je crois…), d’un dans une station de radio sur une plate-forme en mer (ou un truc du genre), d’un autre qui lui fait plus ou moins suite dans lequel l’un des chanteurs de la station de radio pourrie est devenu une star internationale…

    C’était cool pour ça, aussi, Langelot: il y avait déjà une belle continuité d’un épisode à l’autre.

    Auteur de "Les mystères du Trône de Fer", tome I, co-auteur du tome 2: https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-les-mots-sont-du-vent/ & https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-2/
    Présentation & autres pub(lications) : www.lagardedenuit.com/forums/sujets/presentation-dndm/

    #150339
    Aspics des sables
    • Pisteur de Géants
    • Posts : 1054

    Je les ai tous lus (et relus), il faut dire que Langelot a été le James Bond (en beaucoup moins macho, ce qui était fort appréciable) de ma jeunesse… mon premier amoureux quoi ^^ J’aimais le fait qu’il ne soit pas trop lisse, qu’il ait son p’tit caractère tout en ayant de belles valeurs. Sans compter son humour qui lui donnait beaucoup de charme.

    La plupart des personnages qu’il rencontrait étaient attachants. D’ailleurs, dans mes souvenirs, les femmes étaient pertinentes, courageuses, débrouillardes mais il est possible que je n’ai retenu que celles qui l’étaient, ayant envie de me retrouver en elles ; )

    Enfin, les histoires étaient plutôt bien ficelées et ne tombaient jamais vraiment dans les clichés. Sans compter que, tout en étant le héros, Langelot réussissait rarement seul, les autres personnages jouant aussi un rôle dans la réussite de ses missions.

    J’étais tellement fan que je m’étais faite ma carte du SNIF, il faudra que je fouille dans mes vieux cartons pour la retrouver ^^

    Il y avait aussi le mystère concernant l’auteur, Lieutenant X (Vladimir Volkoff), et le fait qu’il puisse être un vrai espion. Je ne sais plus ce qu’il en est vraiment, j’vais aller voir sur le net.

    Edit :

    Que celui qui n’a jamais découpé la carte pour y coller sa photo à la place de la trombine de Langelot (« aux traits menus, mais durs » !)

    Du coup, ça me rassure, je n’ai pas été la seule ^^ Mais j’étais tellement amoureuse de mes livres que je n’ai jamais osé la découper, je l’ai faite moi-même, d’où mon envie de la retrouver  ; )

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 3 années et 9 mois par Aspics des sables.
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    #150355
    R.Graymarch
    • Barral
    • Posts : 10340

    J’ai plutôt un bon souvenir des personnages féminins mais je peux totalement me tromper cela dit. A propos, pour les accros, il y a eu 2 romans « spin-off » sur Corinne

    • Corinne, première mission (1981)
    • Corinne et l’as de trèfle (1983)

    EDIT je suis allé chercher les cartes du SNIF. Apparemment y a deux écoles 😀

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 3 années et 9 mois par R.Graymarch.

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    #150376
    Hanaver
    • Pisteur de Géants
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    Je vais détonner dans le paysage mais je n’ai jamais entendu parler de cette série de livres. On en apprend tous les jours. ^^

    Non, un smiley n'équivaut pas un point final de phrase !

    Torchères : https://zupimages.net/up/19/12/0tom.png

    #150398
    DNDM
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    Purée la seconde est tellement moche, j’avais oublié. XD

    Auteur de "Les mystères du Trône de Fer", tome I, co-auteur du tome 2: https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-les-mots-sont-du-vent/ & https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-2/
    Présentation & autres pub(lications) : www.lagardedenuit.com/forums/sujets/presentation-dndm/

    #150409
    Aerolys
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    J’ai plutôt un bon souvenir des personnages féminins mais je peux totalement me tromper cela dit. A propos, pour les accros, il y a eu 2 romans « spin-off » sur Corinne

    • Corinne, première mission (1981)
    • Corinne et l’as de trèfle (1983)

    EDIT je suis allé chercher les cartes du SNIF. Apparemment y a deux écoles 😀

    Je me souviens de la première mais pas de la seconde mais je suis entièrement d’accord avec DNDN. XD Cette horreur. X) Langelot a pris 35 ans dans la tronche. ^^

    Toutes les plus belles histoires commencent par une brique sur le pied.

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    Spoiler:
    #150410
    R.Graymarch
    • Barral
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    La première fait « classique » mais alors d’un autre temps (le noir et blanc, le dessin à mâchoire carrée). La seconde est plus moderne (couleurs bleu blanc rouge) mais la tronche de la photo, ça pique les yeux 😀 On note que le chef a gardé la même signature mais pas Langelot ! (idem pour les empreintes)

    Peut-être que ça fonctionne mieux avec les visages d’Aspics des sables ou Lapin Rouge ^^

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    #150413
    Aerolys
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    Mais pour les deux romans Corinne, ils valent le coup ?

    Toutes les plus belles histoires commencent par une brique sur le pied.

    Si Theon ouvre un bar, c'est le Baratheon.

    Spoiler:
    #150422
    Aspics des sables
    • Pisteur de Géants
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    Purée la seconde est tellement moche, j’avais oublié. XD

    Nan mais la seconde, ce n’est pas Langelot, c’est un inconnu, quand on connait les illustrations des livres, on sait que c’est la première la bonne ; )

    Peut-être que ça fonctionne mieux avec les visages d’Aspics des sables ou Lapin Rouge ^^

    Je cherche, je cherche mais je ne la trouve pas ! Je sais qu’elle était dans un portefeuille marron mais je crains que ce dernier soit dans les cartons restés chez mes parents. Si je la retrouve, je vous la mets, j’avais même fait mes empreintes, elles étaient grossières mais j’étais contente de moi ^^

    Mais pour les deux romans Corinne, ils valent le coup ?

    Je savais qu’ils existaient mais je ne les ai jamais lus. J’étais moins attachée à Corinne, peut-être parce qu’elle est la fille du général Ixe – directeur du SNIF – et que j’avais l’impression qu’elle avait eu son spin-off par piston ^^

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 3 années et 9 mois par Aspics des sables.
    #150425
    R.Graymarch
    • Barral
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    Oh le méchant tacle d’Aspics qui a ses chouchous (enfin son chouchou) 😀

    J’ai pas lu Corinne mais j’ai investigué un peu et il se peut que je puisse en causer

    En attendant, Corinne sends her regards, Aspics

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    #150427
    Aspics des sables
    • Pisteur de Géants
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    J’avoue, j’avoue, je ne l’aimais pas 😁

    Non seulement parce qu’elle était  la fille de  mais aussi parce que j’avais mes chouchoutes comme Mistigri et Choupette ❤

    Cela ne veut pas dire que les livres ne sont pas bons, c’est juste que je ne les ai pas lus 😜

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 3 années et 9 mois par Aspics des sables.
    • Cette réponse a été modifiée le il y a 3 années et 9 mois par Aspics des sables.
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    #150535
    Lapin rouge
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    Peut-être que ça fonctionne mieux avec les visages d’Aspics des sables ou Lapin Rouge ^^

    Avec ma tronche de quand j’avais 12 ans ? J’en doute.

    Sur Corinne, j’ai mis du temps à comprendre qu’elle était la fille du général Ixe (je n’avais pas compris la subtile allusion de la dernière phrase de « Langelot agent secret »). Mais moi aussi, je préférais Choupette (qui résidait à Châtillon-sous-Bagneux, si ma mémoire est bonne, localité proche de ma résidence actuelle, comme quoi…).

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    #150824
    R.Graymarch
    • Barral
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    Langelot agent secret (1965)

    Langelot – 1

    Point de départ : Après un début rugueux, Langelot est vu comme un potentiel candidat pour le très discret service du SNIF. Avec 29 autres aspirants potentiels, il va entamer sa formation d’agent secret et être très vite mis dans le bain.

     

    Ce dont je me souvenais

    Spoiler:
    La formation sur le bateau, carrément. Je me souvenais qu’il y avait aussi un complot, mais c’était « vague » (huhu). Et je pensais bien qu’il y avait une partie « dans la flotte » à la fin avec une fuite. C’est quand j’ai revu l’illustration du jeu radiophonique que je me suis rappelé comment il communiquait avec son pote resté sur place. Au fur et à mesure de la lecture, je me suis dit « ah mais c’était cette personne le traître, il me semble ». J’avais raison^^

    Bilan de lecture

    Ca fonctionne toujours très bien, l’entrée en matière est super efficace et on « capte » direct Langelot, petit gars habile qui sait se battre contre plus costaud que lui et est un peu crâneur quand il en subit les conséquences. Y a de jolis dialogues où sa répartie est mise en valeur, c’est super fun. La première partie nous montre à quel point, il « joue » et se rit des codes et des conventions. Là où c’est malin, c’est que cela sera utilisé à la fin du récit pour dénouer l’intrigue.

    J’ai franchement beaucoup aimé, même si la fin m’a paru un ton en dessous mais c’est peut-être car plus j’avançais plus je me rappelais l’issue donc c’était moins surprenant. Mais les deux premiers tiers sont vraiment bien foutus dans le genre. Une Origin story qui vaut le coup.

    Cela dit, j’avais complètement zappé qu’ils passaient autant de temps sur leur lieu de formation (t’as intérêt à être orphelin^^). Du coup en effet, Monsieur-de-Tourville = Poudlard, Langelot = Harry, Corinne = Hermione et Bernard = Ron. Fight me^^ Là où Aspics a raison, c’est le fait que même si Langelot est le héros et qu’on le suit tout le temps, il n’y arrive pas tout seul, il a besoin d’appuis ponctuels mais essentiels. Les rôles féminins existent, ce qui est déjà pas mal. Corinne, franchement, elle est chouette (voire bath) même si elle a un coup de blues par moment (sa fête, sérieux, tss tss… ou comment elle tente de savoir (ou pas) le nom de Langelot), ce qui arrive aussi à notre héros. Ruggiero fait plus cliché cela dit. Pour une production si ancienne, je m’attendais à pire.

    Comme dit plus haut, les dialogues sont souvent savoureux grâce à l’impertinence de Langelot cf « les embouteillages étaient réussis ». Et il y a des phrases (du narrateur), je me demande à quel degré les lire : « sans la bonhommie à laquelle on aurait pu s’attendre de la part de militaires français ». Je crois que c’est du premier degré là car on est quand même dans l’exaltation de la France face à … on ne sait pas quel ennemi (l’Antifrance de Superdupond, je parie)

    La technologie a pris un coup de vieux, bien entendu. Le système de carte perforée qui donne LE bon candidat fait assez rire aujourd’hui. Déjà car la moindre console Game Boy a sans doute plus de puissance que ce système, et puis parce que l’algorithme « magique » qui fait le choix parfait, je pense qu’on en est revenu. On recause aussi des cours hypnotiques ? 🙂 J’ai aussi été un peu perplexe en lisant cette phrase « s’orienter ne présentait pas de difficultés, puisqu’il avait sa montre » (non ce n’est pas une montre GPS) car certes elle a des aiguilles phosphorescentes (la classe !!) et je me demande si c’est pas lié au fait qu’on peut utiliser une montre à aiguilles pour se repérer. C’est tellement un truc qui va de soi en 1965 que l’auteur ne le rappelle même pas. Je me demande combien de gens nés après 1990 sont au courant de ça… En bonus, on a aussi la mention d’un satellite « soviétique » mais je pense que ça doit encore se voir à l’école, l’URSS^^

    J’imagine aussi que si vous êtes né.e en 2000 ou 2005, ce n’est pas évident de savoir ce qu’est un électrophone, ou le lien entre une photographie et un « éclair de magnésium ». Corinne parle de « danse moderne » sans vraiment les mentionner (ouf), sauf le hully-gully (que je découvre en écrivant ces lignes^^)

    Erreurs potentielles ?

    Spoiler:
    Comment Montferrand n’a-t-il pas reconnu Moriol alors que je suppose que s’ils étaient en compétition pour un concours il y a 10 ans, ils se sont sans doute vus ?

    — Mais personne ne le connaît. Il n’est pas du S. N. I. F.

    — Je le connais, moi, et il en sera. Il a fait une carrière magnifique dans les sections « action » des services de renseignement. Et pourtant tout le monde s’accorde à lui trouver du tact, de l’humanité, de la finesse, un sens profond de la qualité ! Que vous faut-il de plus ?

    Puis

    « Vous avez fait des progrès depuis dix ans, mon colonel, remarqua un jour Montferrand.

    — Comment savez-vous cela ?

    — Il y a dix ans, vous concouriez pour le championnat de France.

    — Exact.

    — Et c’est moi qui ai emporté le titre. »

    Langelot ne mentionne jamais qu’il enlève ses palmes il me semble, et l’illustration le montre aller dans le trou avec ses palmes… Euh.

    Sinon, plus d’infos sur l’intrigue en spoiler

    Spoiler:
    J’avais oublié la chasse à l’espion, puis le fait qu’il n’y avait pas de faux espion parmi les recrues (enfin au mieux c’était décidé après 6 mois de cours^^). Moriol a l’archétype du « méchant charismatique qui va apprendre des trucs utiles au héros qui va pouvoir s’en débarrasser grâce à ça tout en créant un lien entre eux », c’est pas nouveau mais honnêtement c’est pas mal fait du tout. Comme je disais en partie non spoiler c’est assez bien foutu que Langelot utilise l’adresse de Montferrand pour terminer l’intrigue ou par le fait qu’on nous dise que Bertrand écoute un jeu radio (en direct…) pour que Langelot lui passe un message. Mine de rien, ça ne tombe pas de nulle part. Petit tacle sur le jeu radio qui est truqué au fait. Et Johnny Gluck qui se roule par terre, c’est Johnny Halliday ?

    En revanche, Lapin Rouge, je ne suis pas sûr qu’en première lecture j’avais compris que Langelot tuait son mentor-traître.

    Alors Langelot riposta, au jugé, sans viser, sans s’inquiéter du risque qu’il courait de toucher Corinne…

    Moriol s’affala de tout son poids sur le plancher.

    Langelot courut à lui, le pistolet levé.

    Moriol, prostré sur le dos, le regarda avec plus d’admiration que de haine.

    « Je vous le disais bien : le désir conduit la balle… », marmonna-t-il.

    En résumé, je recommande la lecture. Le rythme de l’intrigue est vraiment bien fait, on ne s’ennuie pas, c’est nerveux. Et si on veut commencer la saga de Langelot, autant aller au début, c’est là que tout se noue. Et la fin en dit en effet un peu plus sur Corinne, avec ce côté très français (?) de plier un peu les règles pour obtenir ce qu’on veut (ici, un titre).

     

    Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
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    #150845
    DNDM
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    Haha je m’en souviens très bien celui-là, c’était le seul que j’avais, probablement demandé en cadeau à un anniversaire (tous les autres étaient des emprunts bibliothèque).

    Monsieur-de-Tourville = Poudlard, Langelot = Harry, Corinne = Hermione et Bernard = Ron.

    Hahaha ^^

    L’école secrète d’agents secrets m’avait bien marqué et fait rêver, à l’époque.

    Y a de jolis dialogues où sa répartie est mise en valeur, c’est super fun.

    Ha faudrait que je relise rien que pour analyser un peu ça, à l’époque j’aimais beaucoup le perso mais sans analyser pourquoi / comment l’auteur s’y prenait pour nous le faire aimer.

    Et il y a des phrases (du narrateur), je me demande à quel degré les lire : « sans la bonhommie à laquelle on aurait pu s’attendre de la part de militaires français ». Je crois que c’est du premier degré là car on est quand même dans l’exaltation de la France face à … on ne sait pas quel ennemi (l’Antifrance de Superdupond, je parie)

    Ha toujours difficile à dire aujourd’hui ça. ^^

    La technologie a pris un coup de vieux

    Probablement l’un des rares points qui peut poser problème pour un jeune lecteur d’aujourd’hui, avec le vocabulaire, je pense.

    Merci pour la dose de nostalgie !

    Auteur de "Les mystères du Trône de Fer", tome I, co-auteur du tome 2: https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-les-mots-sont-du-vent/ & https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-2/
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    #150995
    Papadoc
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    Le sujet m’a permis de refaire le point dans la bibliothèque de mes enfants.

    Il s’avère que nous avons déjà les 3 premiers. Je me suis donc remis à la lecture (la récupération de fichiers envoyés par des soins amicaux s’avérant problématique, grrr!).

    Nous avons une édition assez récente. Comme quoi les cartes du SNIF se sont multipliées!

    Après la version (2? 3?) retrouvée sur internet :

    Nous avons une version plus récente, et je trouve plus proche de l’originale :

     

    Bon, je me suis auto-spoilé ici, mais j’avoue que je ne me souvenais pas du tout des détails de l’intrigue.

    Pas grand-chose à rajouter à ce que Gray a déjà dit. En effet, la fin est un peu rushée (et un peu moins vraisemblable) mais la dernière confrontation est savoureuse.

    On sent que notre héros a la langue bien pendue. A se demander comment il fait pour ne pas s’attirer plus d’ennuis!

    J’ai bien aimé la famille qui rentre de vacances et prend Langelot en auto-stop et va même l’inviter à dîner…autres temps?

    En tout cas j’ai passé un bon, voire très bon moment. Comme dit Gray : une origin story qui vaut carrément le coup! Je vais refaire le point avec mes grands pour savoir ce qu’ils en ont retenu (et si les formulations archaïques leur ont posé problème!).

    Et j’ai commencé « Les espions » (technologiquement, un « tourne-disque » dès le début, ouïe!)

     

    "C'est d'une simplicité absurde, comme la plupart des énigmes quand on en voit la réponse."

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    #150999
    Papadoc
    • Pisteur de Géants
    • Posts : 1178

    J’espérais pouvoir éditer le message mais il est un peu tard.

    Un effort sympathique de recensement :

    http://serge-passions.fr/Langelot.htm

    "C'est d'une simplicité absurde, comme la plupart des énigmes quand on en voit la réponse."

    Hodor! [Casting 2019]

    #151010
    Lapin rouge
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    Ce premier Langelot, j’ai dû le lire dix ou quinze fois quand j’étais ado. J’aimais beaucoup qu’il nous présente les origines du personnages en partant de circonstances relativement banales : les « trois jours » (qui duraient en fait une journée et demi), période de tests et d’orientation obligatoire pour tous les jeunes garçons français jusqu’à la suppression du service militaire. De ce fait, le personnage de Langelot n’est pas présenté d’emblée comme un agent secret, mais comme un jeune garçon ordinaire qui va le devenir. Et savoir comment ancre ce personnage dans le réel et le vraisemblable.

    J’aimais aussi beaucoup que le livre nous montre que le principal ennemi à vaincre pour un agent secret, c’est la solitude. La formation à l’école du SNIF est bien pensée de ce point de vue : plus que les apprentissages divers ou les épreuves, c’est le fait d’être sans cesse sous surveillance, sans personne à qui se confier, qui est le plus dur à surmonter.

    Enfin, j’avais trouvé très émouvante la révélation de la plaque d’identité dans la citerne où Langelot est enfermé. Ce truc du message envoyé par-delà la mort, ça m’avait marqué.

    Je me rappelais bien de l’intrigue en général, du culot de Langelot, de Corinne et du méchant. En revanche, j’avais complètement oublié les profs (à part Montferrand, bien sûr) et les autres stagiaires. Et le coup du jeu radiophonique, comment ai-je pu l’oublier ! J’ai relu le bouquin avec un grand plaisir. Ça fait bizarre de retrouver des phrases lues et relues, et pour la plupart oubliées, mais qui « sautent au visage » à peine relues…

    Bien sûr, quelques invraisemblances sont plus visibles à la relecture d’un adulte : Langelot qui se fait passer pour un extra à un repas censé être confidentiel à bord d’un navire militaire, bof. Mais ça passe sans problème dans l’action. En revanche, les anachronismes ajoutent du charme au récit. Il a été écrit au milieu des années soixante, et ça se ressent, mais c’est comme regarder « Les Tontons flingueurs » ou « Baisers volés ».

    Et il y a des phrases (du narrateur), je me demande à quel degré les lire : « sans la bonhommie à laquelle on aurait pu s’attendre de la part de militaires français ». Je crois que c’est du premier degré là car on est quand même dans l’exaltation de la France face à … on ne sait pas quel ennemi (l’Antifrance de Superdupond, je parie)

    Faut remettre dans son contexte : largué en pleine mer, Langelot est récupéré par un hélico portant des cocardes françaises, mais dont les occupants sont des agents étrangers. Donc la « bonhomie » en question est supposée caractériser des militaires français récupérant un camarade à la baille, pas les militaires français en toutes circonstances.

    La technologie a pris un coup de vieux, bien entendu. Le système de carte perforée qui donne LE bon candidat fait assez rire aujourd’hui.

    C’est sûr, ça fait sourire. Mais ça participe de la nostalgie.

    J’ai aussi été un peu perplexe en lisant cette phrase « s’orienter ne présentait pas de difficultés, puisqu’il avait sa montre » (non ce n’est pas une montre GPS) car certes elle a des aiguilles phosphorescentes (la classe !!) et je me demande si c’est pas lié au fait qu’on peut utiliser une montre à aiguilles pour se repérer. C’est tellement un truc qui va de soi en 1965 que l’auteur ne le rappelle même pas.

    Je ne suis pas sûr que ça allait tant que ça de soi même en 1965. Mais moi, j’avais le Manuel des Castors Juniors, donc j’étais au courant !

    Spoiler:

    En revanche, Lapin Rouge, je ne suis pas sûr qu’en première lecture j’avais compris que Langelot tuait son mentor-traître.

    J’adorais le passage que tu as cité. Tout est dit en six lignes : la fougue de Langelot, le coup au but, et le méchant qui confesse son admiration avant d’y rester…

    Ha faudrait que je relise rien que pour analyser un peu ça, à l’époque j’aimais beaucoup le perso mais sans analyser pourquoi / comment l’auteur s’y prenait pour nous le faire aimer.

    Je pense que ça vient d’abord du fait qu’il démarre comme un gars « ordinaire » (cf. ci-dessus). Et, comme Astérix (dixit De Gaulle), c’est « un petit qui ne se laisse pas marcher sur les pieds par les gros ». Il ne se prend pas (trop) au sérieux, mais faut pas le chercher. Il est débrouillard, culotté, il a de la répartie, bref, il est tout ce qu’on aimerait être quand on est ado (et même après).

    Un effort sympathique de recensement :

    http://serge-passions.fr/Langelot.htm

    Merci pour le lien !

    They can keep their heaven. When I die, I’d sooner go to Middle Earth.
    #151037
    Aspics des sables
    • Pisteur de Géants
    • Posts : 1054

    Roooo, vous me donnez trop envie de les relire !

    Je pense démarrer après le premier parce que, tout comme Lapin rouge, j’ai dû lire celui-ci une bonne dizaine de fois ^^ Je l’ai donc bien en tête d’autant que la dernière fois où je l’ai eu entre les mains n’est pas si loin puisque je l’avais relu avant de le conseiller à mini-Aspics, ne voulant pas être trop has been en le faisant si ce dernier s’avérait trop vieillot pour une ado des années 2000 ; ) J’avais vraiment pris plaisir à me replonger dedans et mini-Aspics a dévoré la collection entière en quelques mois.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 3 années et 9 mois par Aspics des sables.
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    #151041
    R.Graymarch
    • Barral
    • Posts : 10340

    Merci pour vos retours. Si vous avez des velléités de (re)lire, contactez moi, je dois sans doute pouvoir vous dépanner. J’enchaîne sur un Ébly avant de continuer Langelot

    Un effort sympathique de recensement : http://serge-passions.fr/Langelot.htm

    Oh, le site perso qui fleure bon les années 2000 🙂 Merci. Je me rends compte que je ne connais pas grand chose quand je parcours les Langelot girls (huhu) ou les méchants…

    Faut remettre dans son contexte : largué en pleine mer, Langelot est récupéré par un hélico portant des cocardes françaises, mais dont les occupants sont des agents étrangers. Donc la « bonhomie » en question est supposée caractériser des militaires français récupérant un camarade à la baille, pas les militaires français en toutes circonstances.

    Sur cette scène, je te l’accord. Mais au global, le livre est très « cocardier » tout de même (pour un service de l’armée, ça peut se concevoir, cela dit)

    Pour la partie en spoiler

    Spoiler:
    Je maintiens qu’on reste dans le doute quant au sort du méchant. A chacun d’imaginer ce qu’il préfère. Mais je t’accorde que ces lignes sont très efficaces

    Roooo, vous me donnez trop envie de les relire !

    On t’accepte volontiers, même sans carte du SNIF^^

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    #151234
    R.Graymarch
    • Barral
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    En fouinant un peu sur internet alors que je suis en train de terminer ma lecture du tome 2, je suis tombé sur un immense article de blog de 2017 consacré à Langelot. C’est titanesque, je vous préviens. Et on retrouve certains penchants « décortiqueurs » qu’on peut lire sur notre site pour une autre saga 😀

    Je n’ai pas tout lu notamment pour ce qui spoile certains tomes (les trois premiers). Il y a aussi une autre page (pas encore lue parcourue, c’est assez éprouvant il faut dire. Si vous vous intéressez à la saga Langelot, ça n’en parle quasiment pas) consacrée à l’auteur : Un « idéologue » d’extrême-droite : Vladimir Volkoff.

    Dans cet article (sur Langelot, donc), l’auteur décortique énormément de choses. Il suppose aussi que les derniers tomes (à partir du 33) sont apocryphes, idem pour les Corinne (avec moult détails pour expliquer en quoi, ça « jure » par rapport aux autres tomes). Il imagine que cette grosse baisse de qualité des derniers tomes est ce qui a amené Hachette à mettre fin à la production de nouveaux livres. Il y a aussi des extraits d’interviews où l’auteur peut concevoir que certaines choses fonctionnent moins bien mais dit que ce serait involontaire et demande qu’on pointe les problèmes (et il n’évoque jamais le fait que quelqu’un d’autre ait pu écrire ces livres)

    Bonne lecture à vous 🙂

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 3 années et 9 mois par R.Graymarch.

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    #151240
    DNDM
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    Pour l’auteur, sans connaitre plus que ce que j’en ai lu très vite fait, il me semble qu’il a évolué en prenant de l’âge, se faisant peu à peu de plus en plus réactionnaire.

    La succinct page « auteur » du site signalé par Papadoc pointe aussi le fait que les derniers Langelot ne sont pas au niveau du reste de la série (mais sauve un peu les Corinne, imaginant qu’ils ont été écrits plus tôt).

    Volkoff est donc un personnage complexe, qui correspond assez peu à ce qu’on aurait pu imaginer de l’auteur des Langelot. Les thèmes qui semblent avoir marqué sa vie (la religion, ses convictions monarchistes, sa passion pour la chasse, son conservatisme politique) apparaissent peu voire pas du tout dans la série des Langelot. Faut-il y voir l’effet du cadre strict imposé en France aux publications destinées à la jeunesse, ou la capacité qu’avait Volkoff à être plusieurs personnes à la fois ? Un talent qui tendra à s’effacer à la fin de sa vie : le ton des derniers Langelot devient plus caricatural, plus militariste aussi, et pour tout dire, il manque aux titres postérieurs à Langelot Mauvais Esprit (1980) beaucoup de ce qui avait fait le charme de précédents épisodes de la série.
    Incidemment, ce charme se retrouve un peu dans les aventures de Corinne (et surtout la première) : Corinne Première Mission (1981), et Corinne Et L’As De Trèfle (1983) – mais ces deux romans n’avaient-ils pas été écrits quelques années plus tôt ?

    Auteur de "Les mystères du Trône de Fer", tome I, co-auteur du tome 2: https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-les-mots-sont-du-vent/ & https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-2/
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    #151254
    Aspics des sables
    • Pisteur de Géants
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    On t’accepte volontiers, même sans carte du SNIF^^

    Ouf ! Je ne l’ai toujours pas retrouvée et ça m’aurait bien ennuyée si je n’avais pas été acceptée sans cette dernière ^^

    (je continue quand même les recherches car je suis curieuse de voir la photo que j’avais mise ; ) )

    Je termine L’été de A. Camus et je me lance dans Langelot et les espions.

    Merci pour tous les articles, je ne connaissais pas l’auteur, il faut dire que nous n’avions, à l’époque, que son pseudo et pas internet pour réussir à trouver des infos sur lui. On était donc dans l’idée que c’était normal qu’on ne sache rien puisqu’il était un espion comme Langelot ^^

    Je n’ai pas tout lu car, comme dit Graymarch, c’est titanesque mais je vais le faire car c’est intéressant, étant hyper poussé au niveau de l’analyse.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 3 années et 9 mois par Aspics des sables.
    #151300
    R.Graymarch
    • Barral
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    Langelot et les espions (1966)

    Langelot – 2

    Point de départ : Première mission pour Langelot qui doit veiller sur le professeur Roche-Verger, savant excentrique qui oeuvre pour la France et qui est convoité par des puissances étrangères alors qu’une fusée utilisant son carburant (le propergol) va bientôt être lancée.

     

     

    Ce dont je me souvenais

    Spoiler:
    On entre déjà dans le flou. Je sais que j’ai lu d’autres Langelot que le premier mais lesquels ? Et combien de fois ? Bref, ça ne m’a rien dit du tout. 

    Bilan de lecture

    C’est sympathique à lire. Moins prenant que le premier qui vraiment mettait la barre très haut. Ca commence par une jeune fille qui s’ennuie dans sa tour et Langelot qui débarque en mode effronté décontracté. On est assez loin de l’ambiance assez dure du premier tome, même si derrière, tout n’est pas si simple. Par exemple, l’auteur mentionne subtilement les guerres entre les services, et aussi les puissances alliées qui ont leur propre intérêt en France. Sous des dehors relax (l’extravagance du professeur Roche-Verger qui est une sorte de Tournesol à calembours qui a blagué avec Wernher von Braun, la 2 CV tunée…) c’est donc assez inquiétant. Pourtant Langelot est bien entouré : par ses collègues d’abord, puis par son otage. Alors certes, il y a beaucoup de passages où elle ne sert à rien (la petite nature prise dans un truc trop grand pour elle et qu’il faut protéger) mais elle a quand même un bon sens de l’observation et joue également un rôle décisif dans l’intrigue.

    Qu’est ce que j’ai repéré comme vieilleries. Déjà Châtillon-sous-Bagneux n’est pas une ville fictive mais l’ancien nom de Châtillon (ça a changé en 1896 cela dit…), ah bon. Les voitures ont un « starter » et roulent en « code » (soyons fair, on mentionne « feux de croisement » peu après). Choupette ne connait pas les avocats, son père veut des « bêlons » (des huîtres Belon ?) et le SNIF fournit saumon et caviar (euhhh), et promet des ortolans (c’était pas illégal à l’époque ?). On souligne que le blues, c’est de la musique (sur un tourne-disque, bien entendu) et les Roche-Verger ont une employée à domicile, Asuncion. L’expression « être un bonnet de nuit » me parait aussi assez datée^^

    Il y a quand même de grosses caricatures sur les Anglais (tweed et grandes dents) et les Italiens. « Ce n’est pas mentir que de mentir à un Anglais ». Au passage, « jolie » remarque de Choupette : « elle a beau marcher comme un grenadier de la garde, c’est tout de même une bonne femme ». Notons aussi le « 77° Kelvin » fera sans doute frémir des scientifiques (pourtant Choupette est abonnée à Sciences et vie mais ce n’est qu’une littéraire^^)

    Plus d’infos en spoiler

    Spoiler:
    Que ceux qui n’avaient pas capté que le balayeur était chelou lèvent la main !! Non parce que vraiment, ça se sentait un peu qu’il n’était pas que balayeur.

    L’entrée est donc très légère avec notre héros qui débarque chez la belle, par la fenêtre, arrive à la convaincre de ne pas le vendre à la police et réussit même à l’enlever (elle est très partante, il faut dire). On dirait presque un James Bond Junior, il a tout prévu.

    Le plan « enlevons nous-même le savant qui refuse d’être protégé » est super foireux mais ça reste dans l’ambiance. Le professeur est quand même une caricature d’hurluberlu qui fait des blagues. Cela dit, j’ai bien aimé que le fait qu’il vide le pistolet serve à quelque chose, c’était inattendu.

    Ensuite, Langelot met HS les puissances alliées mais néanmoins rivales et il part avec 2 acolytes (un peu ternes, non ?) Charles et Alex. J’avais cru qu’ils partaient vers Lyon mais leur point d’arrivée (après les barrages de police) se trouve plutôt dans les Pyrénées Orientales. Enfin il faut le dire vite car « Figuéras » (avec accent) ressemble beaucoup au nom d’une ville en Catalogne espagnole (mais sans accent). On mentionne plus tard Perpignan, « la route de Sète » et surtout Port-Vendres, ce qui semble plus logique (on reste en France). Notons que la Mercedes fait ses 1000 km sans plein apparemment.

    En route, on a perdu Alex et sur place, rien ne va se passer comme prévu. De fait, l’ambiance est beaucoup plus inquiétante : l’odeur de tabac, Charles qui est gravement blessé par balle et donc Langelot qui se retrouve en chef de mission (sans contact avec ses chefs) pour sa première mission. Heureusement comme c’est un « Lion de courage et un serpent de ruse réunis », il a de la ressource pour neutraliser Anglais et Italiens. Pas assez pour voir le vrai ennemi mais là ce seront Choupette (très courageuse et assez futée) et son père (on le voyait venir aussi à demander du matériel de chimie) qui aideront beaucoup Langelot à l’emporter. Encore une fois, il ne règle rien tout seul.

    En résumé, cette première mission est d’apparence très décontractée mais le fond est plus sombre. Outre la défense du pays, on voit aussi une sorte de « d’honneur » entre puissances alliées (une sorte d’aristocrates du même monde). Langelot le petit jeunot au milieu de vieux de 30 ans doit sortir son épingle du jeu quand il est en difficultés. Et comme dit en spoiler, il ne réussit pas tout tout seul et est bien aidé par ces compagnons. A la fin, il révèle comment il avait trouvé l’énigme, cela redore son blason. Ouf, tout s’est bien passé.

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    #151301
    DNDM
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    Ha je pense l’avoir lu celui-là – je pense même que c’est le tout premier que j’ai lu. Bon, souvenirs très flous, ceci dit, je devais avoir autour de 10-12 ans, 14 au pire…

    Auteur de "Les mystères du Trône de Fer", tome I, co-auteur du tome 2: https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-les-mots-sont-du-vent/ & https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-2/
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