Stéphane Fert (Blanc Autour, Peau de Mille Bêtes, Morgane…)

Tout comme Mathieu Bablet, Stéphane Fert est un jeune auteur de bandes dessinées dont l’univers graphique très fort m’a pas mal captivé. C’est lui qui signe la splendide affiche des Imaginales 2021, dont voici le visuel débarrassé des informations sur le festival:

Je l’ai découvert en janvier avec Blanc Autour, BD racontant l’histoire (réelle) de Prudence Crandall, institutrice du Connecticut qui, en 1832, fait entrer pour la première fois une jeune fille noire dans sa classe – avant de transformer toute son institution en école pour jeunes filles noires, au grand dam de la population locale.

Blanc Autour est une superbe BD sur le racisme et la volonté de s’instruire, avec au scénario Lupano (le scénariste de L’assassin qu’elle mérite, dont je disais déjà beaucoup de bien aussi dans le topic général).

J’ai lu dans la foulée Peau de Mille Bêtes (2019), dont Stéphane Fert a fait non seulement le dessin, mais aussi le scénario.

Un très joli conte sombre et onirique. Côté dessin, bah les images parlent d’elle-même. Un peu déçu côté scénario, par contre (lu y’a 15 jours, je sais déjà plus comment ça se finit, mais les images sont splendides). Côté graphisme, c’est clairement un nouvel (première parution Morgane, en 2016, pas lu) auteur à suivre, et s’il continue de s’associer avec des scénariste du calibre de Lupano, ça va donner de grands albums.

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A ces lignes, j’ajoute Morgane, réécriture de la légende arthurien vue par Morgane, avec Simon Kansara au scénario.

Résumé: Morgane est fumasse, à cause des manigances de Merlin, son demi-frère Arthur vient de lui piquer le trône.

Première pages en ligne sur le site de l’éditeur

En fait, pour parler de cet album, je peux copier-coller ce que j’ai déjà dit de Peau de Mille bêtes: c’est splendide graphiquement, mais j’ai déjà plus ou moins oublié comment ça se termine, en fait. Soit je suis pas méga concentré (c’est possible, c’est ce qui arrive quand on lit des BD entre 2 et 4h du matin en chantonnant Un éléphant qui se balançait…), soit en fait j’aime tellement les dessins que je fais pas gaffe au scénario. Ca méritera une relecture, probablement, ça se trouve c’est comme les Blacksad, faut faire des lectures séparées, une pour le graphisme, l’autre pour le scénar.