ACOK 35 – Jon IV

  • Ce sujet contient 16 réponses, 8 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par PierreKirool, le il y a 3 années et 4 mois.
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    Liloo75
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    ACOK 35 – Jon IV
    Au fil des pages – liste des sujets

    ACOK 34, Catelyn IV ACOK 36, Bran V

    Le Poing des Premiers Hommes

    Funestes pressentiments et découverte d’un trésor

    Après une halte chez Craster, « l’ami » de la Garde de Nuit, Jeor Mormont a appris que les sauvageons, menés par Mance Rayder, se regroupent dans les Crocgivre. Samwell Tarly a pu profiter des informations détenues par Craster afin de réaliser une carte des lieux à prospecter.

    Et c’est ainsi que le nouvel objectif des frères jurés consiste à rejoindre le Poing des Premiers Hommes, au cœur de la forêt hantée, afin d’y guetter les sauvageons.

    Le lieu a été dénommé ainsi car il ressemble à un poing sortant de terre et brandi vers le ciel.

    Il est situé au sommet d’une colline des Crocgivre, près du fleuve La Laiteuse. L’accès en est malaisé. Mais sa position dominante en fait un point d’observation stratégique. A son sommet se dresse une ancienne forteresse, bâtie par les Premiers Hommes, il y a plusieurs milliers d’années.

    Le chemin pour arriver au sommet est ardu et risqué. Mais là-haut, les ruines de l’ancienne bâtisse forment un rempart circulaire de deux mètres de haut. Thoren Petibois, commandant de l’avant-garde de l’expédition, et Jeor Mormont s’accordent à dire que c’est un emplacement des plus appropriés, qui leur permettra de se défendre efficacement en cas d’attaque des sauvageons. Même si les murailles sont anciennes.

    Le corbeau de Mormont paraît d’accord, il n’arrête pas de répéter « Vieux ». Mais est-ce pour désigner l’ancienneté du lieu ou pour parler de son maître ? Jon remarque que cette longue chevauchée a épuisé le Vieil Ours, même si ce dernier refuse de l’admettre.

    Mormont répète qu’ils ont trouvé un bon terrain :

    Nous ne saurions trouver de position plus forte.

    A force de le seriner comme un mantra, Mormont ne tente-t-il pas de se convaincre lui-même que cette expédition et le lieu qu’ils ont choisi pour guetter les sauvageons est un choix judicieux ?

    Venus affronter du peuple libre, les frères jurés de la Garde ne se doutent pas qu’ils finiront par rencontrer un adversaire beaucoup plus dangereux et coriace.

    Le présent chapitre sera l’occasion d’assister à l’installation d’un campement de la Garde de Nuit, de découvrir les officiers qui accompagnent Mormont, et enfin de trouver un trésor. Le tout nimbé des sombres pressentiments de Jon qui dominent tout le chapitre.

     

     

     

     

    L’installation du camp

    Dès leur arrivée, le Lord Commandant donne l’ordre de dresser le camp. Il va falloir aller puiser de l’eau en contre-bas, au pied du Poing, au grand désespoir de Jon, qui ne semble pas apprécier les pentes ardues.

    La Garde démontre son efficacité toute militaire. Les tentes sont montées, les paquetages défaits, les animaux nourris et entravés. Les feux sont allumés. Et pour la sécurité des hommes, des fossés sont creusés, des pieux hérissés tout autour.

    En qualité d’aide de camp personnel du Lord Commandant, Jon dresse lui-même la tente de Jeor Mormont. Puis il part en quête de Fantôme, qui s’était échappé dès l’approche du Poing. Le loup géant réapparaît soudainement « pâle comme une brume matinale ». Ce loup porte bien son nom, il est aussi évanescent qu’un spectre.

    Toutefois, Fantôme refuse de franchir le mur d’enceinte par une des brèches de la forteresse. Il hume le mur et décide de faire demi-tour. Jon tente de le faire passer en force, en l’attrapant à bras-le-corps. Mais le loup géant pèse aussi lourd que son maître.  Nous savons que Jon est un jeune homme mince, et même si son entraînement au sein de la Garde a dû développer ses muscles, il n’a pas la carrure de Robb. Il doit peser tout au plus 70 kg. En revanche, pour un loup adolescent, Fantôme est déjà hors norme. A titre de comparaison, chez nous, un loup mâle adulte fait autour de 55 kg. Une fois adulte, Fantôme pèsera probablement près de 100 kg.

    Jon finit par le laisser partir. Le lieu paraît effrayer Fantôme :

    Jamais il ne l’avait vu manifester pareille anxiété.

    Jon, à l’instar du Commandant Mormont, tente lui aussi de se persuader qu’ils sont protégés par l’ancienne citadelle :

    On serait en sécurité, là-dedans.

    Le sommet domine des pentes abruptes, qui le rendent très difficilement prenable. Néanmoins, comme son loup, Jon se surprend à se laisser gagner par l’inquiétude, avec la tombée de la nuit, et ses ombres qui s’étirent.

    Il se demande si les esprits des Premiers Hommes ne contribuent pas à hanter ce lieu. Mais ce ne sont pas des hommes morts il y a 10 000 ans qu’il devrait craindre, mais plutôt des spectres d’hommes tombés plus récemment, et qui menacent ces lieux. Mais cela, tous les frères l’ignorent encore.

    Jon se morigène : « arrête de faire le gosse ! ». Tiens, pour une fois c’est lui-même qui se traite de gamin. Ce ne sont pas les autres qui lui reprochent son attitude immature. Pourtant, cette fois-ci, son instinct dit vrai.

    Puis nous découvrons le paysage qui entoure le Poing, entre émerveillement, et nature sauvage et menaçante.

    La Laiteuse, le fameux fleuve des Crocgivre brille dans la nuit. Au loin des montagnes vertigineuses et dentelées, dont certaines sont recouvertes de neiges éternelles, bordent le nord.

    Ces montagnes apparaissent à Jon comme « hostiles et glacées ». Le froid bien présent dans ce panorama, fait inconsciemment penser aux Autres, surtout pour Jon qui a eu l’occasion d’affronter un mort vivant. Cela doit le rendre plus sensible à ce type de pressentiment.

    Au pied de la butte, un fouillis d’arbres recouvre le sol. Il y a même un barral en son centre. Quelque chose me dit qu’il n’est pas là par hasard. Toute cette végétation ne manque pas de le rendre nerveux. Car n’importe qui ou plutôt « n’importe quoi » pourrait s’y cacher.

    A ce moment du récit je m’interroge. Je me demande si quelque part, la peur de Jon ne lui est pas communiquée par son loup. Jon est un zoman, il ne le sait pas encore, mais le lien a déjà dû s’établir entre Fantôme et lui. N’est-ce pas Fantôme, mentalement, qui le met en garde ?

    Samwell Tarly rejoint Jon un peu plus tard. Il est de bonne humeur et semble avoir laissé derrière lui la peur ressentie au début de leur expédition. Jon ne veut pas lui gâcher le moral avec ses funestes présages. Il lui explique que Mormont attend l’arrivée des renforts : Qhorin Mimain doit les rejoindre, ainsi que des frères de Tour Ombreuse. Au final, ils devraient être 300 hommes réunis au Poing des Premiers Hommes.

    Samwell évoque l’histoire du site, mais Jon le ramène à des réalités plus tangibles. Il lui demande de préparer des corbeaux car Mormont voudra envoyer un message à Châteaunoir.

    Les corbeaux sont excités eux aussi, ils piaillent bruyamment. Jon associe immédiatement leur excitation à sa propre crainte :

    Eux aussi le sentent.

     

    Discussions autour du feu chez Mormont 

    Le Lord Commandant a réuni autour de lui ses principaux officiers. Il demande à Jon de lui préparer un vin chaud. La confection du breuvage nous est décrite avec minutie. Comme toujours chez Martin, les repas ou les boissons sont des moments importants. Mormont a l’air aussi pointilleux sur la recette de son vin qu’Hercule Poirot (1) et ses œufs à la coque du petit-déjeuner. Trois minutes à ébullition, pas une de plus (les œufs de Poirot, pas le vin de Mormont :), qui pour sa part ne doit jamais bouillir).

    Cette préparation lui permet de suivre les conversations des officiers, et de mettre en lumière les caractères de chacun.

    Jarman Buckwell, le chef des éclaireurs, est partisan de suivre le cours de la Laiteuse pour retrouver les sauvageons.

    Mallador Locke propose une voie plus audacieuse : passer par la Chaussée des Géants ou le col Museux.

    Mais ser Ottyn Wythers, qui commande l’arrière garde, trouve la proposition trop risquée. Il prône la prudence, ce qui s’accorde bien avec son caractère. S’il ne tenait qu’à lui, ils rentreraient tous à Châteaunoir. Sur la défensive, il refuse de boire le vin chaud.

    Mormont le rassure, il n’a pas l’intention d’aller au-devant des sauvageons. Il compte les attendre au Poing. Et c’est alors que revient la ritournelle sur leur positionnement stratégique :

    Si l’on en vient à se battre, aucun terrain ne nous serait plus favorable.

     

    A force de se l’entendre dire, c’est désormais c’est le lecteur qui commence à s’inquiéter pour les frères de la Garde.

    Mormont aussi doit être soucieux. Il veut renforcer les défenses autour de leur campement, et jusqu’à la rivière. Les éclaireurs de Jarman sont affectés à la surveillance du site. Et des réserves d’eau doivent être constituées au cas où les hommes seraient bloqués au sommet. C’est aussi une façon d’occuper les hommes, car chacun sait que des « soldats » ne doivent pas s’ennuyer, sinon, ils se démobilisent.

    Petibois se préoccupe de « ses » patrouilleurs. Que va devenir leur mission ? Eh bien, ils ne patrouilleront pas. Ainsi en a décidé le Vieil Ours.

    On notera que Thoren Petibois s’est attribué le corps des patrouilleurs, alors qu’officiellement il n’en est pas le chef. Mormont lui a refusé le titre, parce que la disparition de Benjen ne signifie pas sa mort. C’est peut-être une des causes de l’animosité de Petibois. Il tente de contredire de Lord Commandant dès que l’occasion se présente, comme ici sur l’utilisation des patrouilleurs.

    Les officiers se retirent et Jon reste seul avec Jeor Mormont. Il lui demande s’il compte poursuivre ses recherches pour retrouver son oncle, Benjen. Jon craint que Mormont ait renoncé. Celui-ci lui répond de façon sibylline :

    Mestre Aemon te trouve intelligent.

    Le Vieil Ours doit déjà préparer sa succession. Et il n’a pas tort. L’avenir nous apprendra qu’il fait bien de s’en préoccuper. Il jauge Jon, et cherche à savoir s’il sera capable d’être son « héritier ».

    Il s’explique enfin sur ses projets concernant Benjen. Il sera plus facile pour lui de retrouver le campement des 200 hommes de la Garde, que pour 200 hommes de partir en quête d’un seul homme.

    Mormont espère que leur grand rassemblement leur permettra d’être visibles et que Benjen pourra ainsi les rallier.

    Jon a peur pour la vie de son oncle, et Mormont a bien compris qu’il envisage de le voir revenir sous la forme d’un spectre, comme les deux patrouilleurs qui étaient partis avec lui.

    L’idée de la mort plane sur leur conversation. D’autant plus que le corbeau du Lord Commandant s’évertue à répéter « Mort ! ».

    Mais, il est possible que le corbeau les mette en garde contre l’arrivée imminente d’autres morts…

    Mormont est éreinté. Il va se coucher sans diner. C’est à ce type de remarque que l’on se rend compte que le Lord Commandant est un vieil homme. Et qu’une telle expédition est une épreuve pour lui.

     

    Jon rejoint les hommes pour le repas du soir. A priori, il n’a pas l’intention de sauter son diner.

    Jon n’est pas le seul à être soucieux, Dywen, le vétéran édenté le « sent » également :

    Ça sent comme qui dirait…ben…froid.

    Encore ce froid qui revient, et renvoie immanquablement aux Autres.

    Hake ne le croit pas :

    Ça ne sent rien, le froid.

    Pourtant il faisait partie des patrouilleurs qui étaient allés examiner les corps de Flowers et Othor. Jon en revanche sait d’expérience que le froid a une odeur :

    Ça sent la mort.

    Jon en a perdu l’appétit. Il laisse sa platée à Grenn, qui ne refuse jamais la nourriture. Il préfère se réchauffer l’estomac avec un verre de vin chaud. Il s’exerce à ployer et déployer sa main blessée, comme le lui a enseigné Mestre Aemon. Un souvenir de sa lutte contre le mort vivant.

    Alors que les sentinelles montent la garde, ainsi que Mormont l’a ordonné, les étoiles illuminent le ciel. Elles aussi semblent veiller sur les frères jurés, leur offrant un flamboiement dans les ténèbres.

    Les loups se mettent à hurler au loin. Leur chant glace le dos de Jon. Puis Fantôme, le loup muet fait son apparition. Il fixe son maître de ses yeux rouges. Jon s’imagine que le loup géant est rentré bredouille de la chasse. Pas tout à fait. Le loup a fait une découverte qu’il souhaite partager. Il essaie de se faire comprendre à sa manière, avec des mouvements et des postures inhabituels. Jon ne s’y trompe pas, son loup veut lui montrer quelque chose. Il lui fait confiance, après tout, n’était-il pas le premier à s’être aperçu qu’il y avait un mort vivant chez le Lord Commandant cette terrible nuit ?

     

     

     

    Départ en patrouille

    Jon quitte la forteresse. Il n’a aucun mal à s’esquiver. Il lui suffit de prétexter qu’il part chercher de l’eau à la rivière pour le Lord Commandant. Qu’il ne porte pas de seau ne semble pas interpeller l’homme en faction. Pas très observateur la sentinelle. Mais quelle raison aurait-il de se méfier de l’intendant du Vieil Ours (à condition qu’il l’ait reconnu avec sa capuche rabattue sur sa tête) ?

    Au passage, Jon ramasse une torche qui sert à éclairer un fossé. Une ligne de défense creusée par les hommes probablement.

    La torche s’illumine de « flammèches orange pâle » qui lui font « comme une banderole ».

    Au moment d’enfiler la brèche, il la rafla, la brandit devant lui pour éclairer la pente.

    Une torche pour repousser les ténèbres.

    Il y a quelque chose de fantastique dans ce geste, et l’effet produit par la flamme. Sa description renvoie à Illumination, la fausse épée brandie par Stannis Baratheon lors de la mise en scène de Mélisandre à Peyredragon (ACOK 11, Davos I) :

    D’une seule traction, (Stannis) l’arracha brutalement du bois avant de battre en retraite, l’acier brandi, rouge cerise parcouru de flammeroles de jade. Des gardes se précipitèrent pour éteindre les braises attachées à ses vêtements.

    Sauf qu’ici, le feu ne menace pas Jon et il n’y a nul artifice. Peut-être parce que c’est Azor Ahai qui vient de prélever cette torche ?

     

    Jon descend la pente derrière son loup. Il est moins rapide que l’animal. Nous verrons dans les chapitres suivants que les pentes escarpées ne sont pas le point fort de Jon. Il a toujours peur de se blesser. Même les héros ont leurs faiblesses.

    Arrivé près de la rivière, Jon se retrouve dans de la forêt hantée :

    En bas, les arbres qui, tels d’innombrables guerriers en armures de feuilles et d’écorce, n’attendaient, muets, qu’un signal pour submerger la butte.

    Foreshadowing de l’attaque du Poing par les Autres et leurs spectres ?

     

    Des branches agrippaient son manteau, les troncs pressés dont s’enlaçaient les membrures abolissaient les astres du firmament.

    On se croirait dans le conte de Blanche Neige, lorsqu’elle s’enfuit dans la forêt en apprenant que sa marâtre veut la faire tuer. Jon Snow peut être perçu comme Blanche Neige fuyant un danger. Il porte déjà une partie de son nom : Snow. Sauf qu’ici ce n’est pas sa belle-mère, lady Catelyn, qu’il doit esquiver, mais les monstres qu’il s’imagine tapis dans l’ombre.

    Dans cette ambiance fantasmagorique, Fantôme est redevenu un loup sauvage, il n’obéit pas à son maître lorsque celui-ci lui demande de s’arrêter.

    Jon n’a plus d’autres choix que de le suivre, même s’il pense en son for intérieur que c’est folie que tout cela.

    La nuit est sombre et pleine de terreur, comme dirait lady Mélisandre. Et Jon n’a plus que sa torche pour éclairer ses pas. Cette flamme qui repousse l’obscurité :

    Au-delà du halo de la torche, à trois pas, nuit noire.

    Fantôme s’est enfin arrêté. Ils sont arrivés à destination. Le loup gratte la terre fraichement retournée. Jon s’attend à y trouver un homme enterré. A la place, il découvre un paquet dont le contenu émet « une espèce de tintement ».

    « Un trésor » pense-t-il. Un trésor, oui, mais pas celui que les hommes ordinaires s’attendent à trouver. Il n’y a nul or, nul saphir, ici. Mais un matériau bien plus précieux : du verredragon. Tout un tas d’armes fabriquées avec de l’obsidienne. Il y trouve également un vieux cor de chasse cerclé de bronze et garni de pointes de flèches.

    Le tout est enveloppé dans un tissu épais, de bonne qualité. Le manteau noir d’un frère juré de la Garde de Nuit !

    L’obsidienne est une pierre de couleur sombre, et elle peut être taillée afin d’être rendue tranchante comme une lame. Les enfants de la forêt l’utilisaient pour fabriquer des pointes de flèches ou des poignards.

    Après la Longue Nuit, les enfants offraient chaque année des poignards en obsidienne aux membres de la Garde de Nuit.  Mais cette coutume s’est perdue au fil du temps, et les vertus du verredragon ont été oubliées.

    Il faudra que Samwell Tarly utilise le poignard d’obsidienne que Jon lui avait offert, pour que Mormont prenne conscience qu’ils ont mis la main un des moyens de vaincre les Autre. Mais nous n’en sommes encore pas là…

    La question est désormais de savoir qui a déposé ce « trésor » au pied du Poing des Premiers Hommes. Il s’agit bien d’un trésor, car si le verredragon permet d’anéantir des Autres, il constitue une arme indispensable pour les frères de la Garde. Le feu n’est pas le seul moyen de les combattre.

    La terre étant fraichement retournée, l’on peut en déduire que c’est un frère de la Garde qui a déposé ces armes dans son manteau. Et les a enterrés à un endroit stratégique, connu de tous. Un patrouilleur peut-être ? Benjen me vient immédiatement à l’esprit. Il est parti depuis un moment déjà, mais il a pu trouver de l’obsidienne, fabriquer des armes pour combattre les Autres, et les enfouir à un endroit accessible.

    Ce qui soulève d’autres questions :

    • Comment a-t-il su que le verredragon élimine les spectres ? Aurait-il croisé les enfants sur son chemin ? L’auraient-ils instruit ?
    • Et où a-t-il pu trouver de l’obsidienne en quantité suffisante pour produire ses armes ?

    Nous sommes loin d’Asshaï-lès-l’Ombre ou même de Peyredragon, qui sont des lieux de gisements connus.

    Il reste l’option des enfants de la forêt.

    • Et enfin, comment Fantôme a-t-il découvert ce trésor ? Par hasard ? Je n’y crois pas vraiment. Fantôme, fourrure blanche et yeux rouges…

    Il ne vous fait penser à personne ?  N’oublions pas qu’il y a un barral juste au pied du Poing…

    Je vous laisse la main pour les commentaires et les interprétations.

     

     

    (1) Personnage de fiction créé par Agatha CHRISTIE.

    • Ce sujet a été modifié le il y a 3 années et 5 mois par Liloo75.
    • Ce sujet a été modifié le il y a 3 années et 5 mois par R.Graymarch.

    - De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
    - Grâce aux êtres de votre espèce.
    - Il n’y a pas d’êtres de mon espèce. Je suis unique.

    #157479
    Pandémie
    • Fléau des Autres
    • Posts : 2889

    Merci pour l’analyse.

    Juste, 100kg le direwolf adulte, ce n’est sans doute pas beaucoup. Ils ont la taille d’un poney ou de deux fois les plus gros chiens de la saga. Ayant eu un Terre-Neuve de près de 65kg tout sec, sans doute 100kg tout mouillé vu la masse de poils… Je pense que ton estimation est un peu juste.

    Pour le trésor, il y a en effet une seule team plausible qui puisse à la fois avoir les connaissances et les moyens pour déposer l’obsidienne et le cor. On en parle déjà dans d’autres topics, comme celui sur le cor de Joramun.

    Sinon, destin funeste glauque en perspective, mais à la relecture, j’ai plus l’impression d’une ambiance générale que de la réelle manifestation de pouvoirs (à part chez le corbeau et le loup) ni de parallèles à analyser. Par exemple, pour moi la torche qui éclaire la pente, c’est juste une torche et un camp militaire dans la neige, c’est pas le carnaval de Rio niveau joie de vivre. Mais bon, j’ai tendance à passer à côté.

    #157482
    Liloo75
    • Fléau des Autres
    • Posts : 3745

    Merci pour l’analyse. Juste, 100kg le direwolf adulte, ce n’est sans doute pas beaucoup. Ils ont la taille d’un poney ou de deux fois les plus gros chiens de la saga. Ayant eu un Terre-Neuve de près de 65kg tout sec, sans doute 100kg tout mouillé vu la masse de poils… Je pense que ton estimation est un peu juste.

    J’ai pris pour référence la courbe de croissance des adolescents, qui se trouve dans le carnet de santé ma fille. C’est ainsi que j’ai trouvé 110 kg pour un adulte 😉

    Je sais que le loup n’est pas un homme, mais il me fallait un ordre de comparaison.

    Pour la torche, c’est l’histoire des flammeroles qui m’a rappelé la fausse Illumination. Je me suis amusée sur ce coup-là, je l’admets 😄

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 3 années et 5 mois par Liloo75.

    - De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
    - Grâce aux êtres de votre espèce.
    - Il n’y a pas d’êtres de mon espèce. Je suis unique.

    #157499
    R.Graymarch
    • Barral
    • Posts : 10373

    Un chapitre un peu mou, qui sert surtout de mise en place pour la suite. Certes, il reste le final bien mystérieux.

    La partie la plus savoureuse et crackpotesque est sans doute autour de Fantôme, surtout autour de ce lieu si particulier qu’est le Poing des premiers hommes. Première étape, il ne monte pas

    The direwolf had run off three times as they climbed, twice returning reluctantly to Jon’s whistle. The third time, the Lord Commander lost patience and snapped, “Let him go, boy. I want to reach the crest before dusk. Find the wolf later.”

    J’ai noté aussi que la montée était éprouvante pour Jeor

    The Old Bear was too proud to admit to weakness, but Jon was not deceived. The strain of keeping up with younger men was taking its toll.

    Allez une petite allitération

    Black tents sprouted like mushrooms after a rain, and blankets and bedrolls covered the bare ground

    Deuxième étape, Fantôme arrive tout seul quand Jon redescend
    But when they reached the ringfort, Ghost balked again. He padded forward warily to sniff at the gap in the stones, and then retreated, as if he did not like what he’d smelled. Jon tried to grab him by the scruff of his neck and haul him bodily inside the ring, no easy task; the wolf weighed as much as he did, and was stronger by far. “Ghost, what’s wrong with you?” It was not like him to be so unsettled. In the end Jon had to give it up. “As you will,” he told the wolf. “Go, hunt.” The red eyes watched him as he made his way back through the mossy stones.
    Jon commence à se laisser gagner par ce lieu qui ne lui paraît pas ordinaire
    This is the haunted forest, he told himself. Maybe there are ghosts here, the spirits of the First Men. This was their place, once.
    C’est d’ailleurs rigolo qu’il voie la forêt comme une mer
    Et comme on va parler un peu de torche, c’est un bon moment pour replacer la comète
    Overhead, the stars were coming out. The long red tail of Mormont’s Torch burned as bright as the moon.
    J’ai aussi noté le protocole très précis du vin de Mormont (faut dire à Agatha Christie que tous les oeufs (de poule) ne font pas la même taille)
    The Old Bear was particular about his hot spiced wine. So much cinnamon and so much nutmeg and so much honey, not a drop more. Raisins and nuts and dried berries, but no lemon, that was the rankest sort of southron heresy—which was queer, since he always took lemon in his morning beer. The drink must be hot to warm a man properly, the Lord Commander insisted, but the wine must never be allowed to come to a boil.
    On parle tactique avec Thoren Petibois. établissement du camp, ranger ou pas etc En effet, Thoren n’est pas content.
    Une fois esseulés, Jeor parle ensuite avec Jon de Fantôme, de viande, puis
    “You think I’m wrong to keep the rangers close?”
    Le processus est intéressant : on pourrait croire que Jeor n’a pas confiance en son avis alors qu’il demande celui de son assistant, qui au début ne veut pas le donner jusqu’à ce qu’on le presse de le faire. C’est en effet de l’apprentissage. Quant à Benjen, Jeor est pragmatique (ou défaitiste)

    “This many men and horses leave a trail even Aemon could follow. On this hill, our fires ought to be visible as far off as the foothills of the Frostfangs. If Ben Stark is alive and free, he will come to us, I have no doubt.”

    “Yes,” said Jon, “but . . . what if . . .”

    “. . . he’s dead?” Mormont asked, not unkindly.

    Jon nodded, reluctantly.

    “Dead,” the raven said. “Dead. Dead.”

    “He may come to us anyway,” the Old Bear said. “As Othor did, and Jafer Flowers. I dread that as much as you, Jon, but we must admit the possibility.”

    “Dead,” his raven cawed, ruffling its wings. Its voice grew louder and more shrill. “Dead.”

    On retourne aux soldats et notamment à cet amour qu’est Edd ! On y parle de l’odeur du froid et tout le monde ne comprend pas cette notion

    “Seems to me like it smells . . . well . . . cold.

    “Your head’s as wooden as your teeth,” Hake told him. “There’s no smell to cold.”

    There is, thought Jon, remembering the night in the Lord Commander’s chambers. It smells like death. Suddenly he was not hungry anymore. He gave his stew to Grenn, who looked in need of an extra supper to warm him against the night.

    Un peu de « f » ou c’est moi qui en fais trop ?
    Jon fed fresh wood to the fire and put the kettle over the flames to reheat. He flexed his fingers as he waited, squeezing and spreading until the hand tingled.
    On entend le hurlement des loups et Fantôme revient. Jon le suit et se demande ce qu’il est en train de faire
    The trees stood beneath him, warriors armored in bark and leaf, deployed in their silent ranks awaiting the command to storm the hill. Black, they seemed . . . it was only when his torchlight brushed against them that Jon glimpsed a flash of green.
    This is madness, he thought as he plunged deeper into the trees. He was about to turn back when he glimpsed a flash of white off ahead and to the right, back toward the hill. He jogged after it, cursing under his breath.
    Et en effet, Jon grâce à Fantôme trouve un trésor
    The soil was loose, sandy. Jon pulled it out by the fistful. There were no stones, no roots. Whatever was here had been put here recently. Two feet down, his fingers touched cloth.
    /
    When he pulled it free, whatever was inside shifted and clinked. Treasure, he thought, but the shapes were wrong to be coins, and the sound was wrong for metal.
    Had Ghost uncovered some ancient cache of the children of the forest, buried here for thousands of years? The Fist of the First Men was an old place, only . . .
    . Good wool, thick, a double weave, damp but not rotted. It could not have been long in the ground. And it was dark. He seized a handful and pulled it close to the torch. Not dark. Black.
    Un trésor très vieux mais enterré récemment. Hum. Et tout est fait pour nous faire penser à Benjen (surtout qu’on en avait causé juste avant, quel hasard !!)
    Even before Jon stood and shook it out, he knew what he had: the black cloak of a Sworn Brother of the Night’s Watch.

    Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
    MJ de Chanson d'Encre et de Sang (2013-2020) et de parties en ligne de jeu de rôle
    MJ par intérim de Les Prétendants d'Harrenhal (2024-), rejoignez-nous
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    #157611
    Obsidienne
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    …[ Et c’est ainsi que le nouvel objectif des frères jurés consiste à rejoindre le Poing des Premiers Hommes, au cœur de la forêt hantée, afin d’y guetter les sauvageons. ]…[ Thoren Petibois, commandant de l’avant-garde de l’expédition, et Jeor Mormont s’accordent à dire que c’est un emplacement des plus appropriés, qui leur permettra de se défendre efficacement en cas d’attaque des sauvageons. ] .. [ Il s’explique enfin sur ses projets concernant Benjen. Il sera plus facile pour lui de retrouver le campement des 200 hommes de la Garde, que pour 200 hommes de partir en quête d’un seul homme.

    Pourquoi les sauvageons attaqueraient-ils le détachement de La Garde, surtout retranché dans une place forte  ?

    Comme le dit Mormont, La Garde va se faire repérer, mais autant par les Sauvageons  que par Benjen ! Quel serait l’intérêt de Mance à attaquer ?
    L’intention du regroupement des Sauvageons, en cours avant même la sortie du détachement de La Garde, ne peut être que de descendre vers Le Mur et ils ont tout intérêt, après avoir repéré le détachement, à passer soigneusement au large du Poing !

    "Vé ! " (Frédéric Mistral, 1830-1914)
    " Ouinshinshoin, ouinshinshishoin " ( Donald Duck, 1934)

    #157613
    Liloo75
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    Je ne pense pas que l’intérêt de Mance Rayder soit d’attaquer les hommes de la Garde de Nuit au Poing des premiers hommes. Ils se regroupent pour échapper aux Autres. Pas pour lancer un assaut sur les contre les frères jurés.

    Mais cela, les frères de la Garde l’ignorent. Mormont reste persuadé (pour l’instant) que si les sauvageons se rassemblent c’est forcément pour attaquer Châteaunoir. C’est une des raisons pour lesquelles il a préféré prendre les devants et aller à la rencontre de Mance.

    L’autre motif, ce sont les morts qui se relèvent. Mormont a été attaqué dans sa propre chambre par un mort vivant. Il sent qu’il se passe des choses anormales au nord du Mur. Et il estime que c’est de son devoir d’aller voir de quoi il en retourne.

    Pour en revenir aux sauvageons de Mance, je  crois que leur intérêt, en effet, serait d’éviter le Poing et de franchir le Mur à son extrémité est par la côte. Même si la suite de l’histoire nous apprendra que Mance avait bien l’intention de franchir le Mur et de prendre Châteaunoir.

    - De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
    - Grâce aux êtres de votre espèce.
    - Il n’y a pas d’êtres de mon espèce. Je suis unique.

    #157614
    Obsidienne
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    … C’est une des raisons pour lesquelles il a préféré prendre les devants et aller à la rencontre de Mance..

    Au début du périple, oui, c’est ce qui est annoncé ..  et puis , non !

    Là, il s’arrête au Poing  et n’envoie même pas de patrouilleurs pour repérer Mance !
    Espère-t-il si fort que Benjen les repère avant les Sauvageons afin de faire son rapport  ?

    Ou alors, espère-t-il une attaque « d’autre chose » histoire d’en avoir le cœur net ? Ce en quoi il ne sera pas déçu !

     

     

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 3 années et 5 mois par R.Graymarch.

    "Vé ! " (Frédéric Mistral, 1830-1914)
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    #157616
    Liloo75
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    Pour le moment, non, il n’envoie pas de patrouilleurs. En réalité, il attend Qhorin Mimain, et les hommes de Tour ombreuse.

    Dès que le Mimain arrive, plusieurs expéditions sont envoyées (dont celle de Qhorin Mimain à laquelle Jon est associé) pour aller voir de plus près ce qui se trame chez les sauvageons.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 3 années et 5 mois par Liloo75.
    • Cette réponse a été modifiée le il y a 3 années et 5 mois par Liloo75. Raison: Accord

    - De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
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    #157623
    Worgen Stone
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    Et où a-t-il pu trouver de l’obsidienne en quantité suffisante pour produire ses armes ?

    Dans AGOT 67 – Bran VII,  Mestre Luwin détient un certain nombre de ces têtes de flèches en verredragon et Osha semble bien savoir ce dont il s’agit.  Ces armes ne sont peut-être pas si rares au-delà du Mur ?

    #157655
    Liloo75
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    Merci pour la référence @Worgen. Si les enfants de la forêt fabriquent des armes avec du verredragon, il est logique de trouver des gisements au nord du Mur. Puisque c’est là qu’ils ont trouvé refuge.

    - De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
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    #157659
    Ysilla
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    Merci Liloo pour la présentation de ce chapitre.

    Un chapitre un peu mou, qui sert surtout de mise en place pour la suite. Certes, il reste le final bien mystérieux.

    Cela tient sans doute aux préférences personnelles que l’on a pour les PoV : je ne m’ennuie jamais à la lecture de ce qui se passe au-delà du Mur en général et aux chapitres de Jon en particulier, alors que le chapitre de Catelyn m’avait paru particulièrement longuet.

    Ils ont pourtant bien des points communs : présentation de forteresses qui se ressemblent, signaux d’alarme sur un événement mortel prochain, une bonne dose de mystère à la fin.

    Là, il s’arrête au Poing  et n’envoie même pas de patrouilleurs pour repérer Mance !

    Le Poing offre le seul site où stationner les troupes de la Garde mais on peut se demander si ce choix est judicieux : l’accès à l’eau me paraît bien compliqué ; c’est même l’objet de la première remarque de Jon sur le site à laquelle Thoren Petitbois répond plutôt bêtement.

    « Et l’eau, messire ? demanda Jon.
    – Nous avons traversé un ruisseau, en bas.
    – Une longue trotte, et rude, objecta Jon, pour boire un coup. Et hors les murs.
    – Trop flemmard pour grimper, mon gars ? » grimaça Thoren.

    L’expédition comporte 200 hommes et 300 chevaux : cela représente une quantité d’eau journalière considérable. 1,5 d’eau par frère juré, on va dire 30 litres pour chaque cheval et je passe par perte et profit l’eau pour les repas : on en est à 9300 l par jour…. à charrier par un seul accès plutôt scabreux et sur une longue distance.

    « Nous ne saurions trouver de position plus forte. On charriera suffisamment d’eau pour être sûr de n’en pas manquer », Jon comprit qu’il serait vain de discuter.

    On voit bien que pour Jon cette question du ravitaillement en eau est problématique. Mormont en prend conscience lors de la réunion d’état major :

    Autant, par ailleurs, constituer dès à présent des réserves d’eau supérieures à nos besoins. On creusera des citernes. A toutes fins utiles pour la suite et pour maintenir, d’ici là, les hommes occupés.

    D’où ma question : des citernes, c’est bien mais le Poing est rocailleux. En pratique, à quoi ressemble une citerne, dans l’esprit de Mormont ? On creuse dans le rocher ? Comment assurer l’étanchéité de ce dispositif sur un site où devront s’abreuver pendant plusieurs jours 200 hommes et 300 chevaux ?

    Bref, cette histoire de citerne m’a laissée dubitative. Si vous avez une idée ?

    "L'imaginaire se loge entre les livres et la lampe...Pour rêver, il ne faut pas fermer les yeux, il faut lire."

    #157661
    Obsidienne
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    Bref, cette histoire de citerne m’a laissée dubitative. Si vous avez une idée ?

    J’aurais plutôt pensé que la forteresse originelle avait forcément des citernes à rechercher et remettre en état !

     

    "Vé ! " (Frédéric Mistral, 1830-1914)
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    #157663
    Pandémie
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    Mormont ne sait pas exactement où se situe Mance, mais il sait qu’il est encore suffisamment loin pour ne rien risquer. Les petits groupes de pillards sauvageons ne s’attaqueront jamais à l’expédition. Par contre, il perd sans cesse des patrouilleurs. Il n’a aucun intérêt à perdre de précieux hommes. Il se contente du minimum une fois Qhorin là.

    Mance, n’aurait pas eu le choix, il devait attaquer une fois la présence de la troupe connue. En effet, il ne pouvait pas se permettre d’avoir des centaines de cavaliers mieux armés et entraînés et plus mobile se balader librement sur son flanc ou dans son dos avec de l’assaut du Mur devant lui. De plus, les Sauvageons suivent le plus fort et ne tolèreraient sans doute pas qu’on laisse leurs ennemis jurés tranquilles. Mais même s’ils contournaient la Garde, alors celle-ci avait le champ libre pour attaquer le Peuple libre. Et je ne pense pas que les citernes millénaires du Poing soient encore là, s’il y en avait. Mais celles creusées n’ont pas besoin d’être colossales non plus, avec mille litres par mètre cube. Car Mance aurait eu davantage de problèmes logistiques pour nourrir tout son peuple au Poing que la Garde s’il voulait tenter un siège. Et même s’il essayait, la Garde pourrait toujours tenter une charge de cavalerie pour percer l’encerclement.  Bref, la stratégie de Lord Mormont est dangereuse, après tout c’est un all-in, pour tenter de faire tomber le Roi d’Au-delà du Mur de sorte que les Sauvageons se querellent et se dispersent à nouveau, mais elle n’est pas dénuée de sens non plus.

     

    #157666
    R.Graymarch
    • Barral
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    Je me dis aussi qu’à court terme (donc pas en boisson régulière sur une longue durée), entre l’eau de pluie et la neige fondue, il y a de quoi faire pour s’hydrater

    Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
    MJ de Chanson d'Encre et de Sang (2013-2020) et de parties en ligne de jeu de rôle
    MJ par intérim de Les Prétendants d'Harrenhal (2024-), rejoignez-nous
    DOH : #TeamLoyalistsForeverUntilNow. L’élu des 7, le Conseiller-Pyat Pree qui ne le Fut Jamais

    #158487
    PierreKirool
    • Patrouilleur du Dimanche
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    Je suis un peu en retard.

     

    Quand on sait la préciosité (à ce moment là du récit et même si les personnages ne le savent pas encore) de la ressource du verredragon et son utilité, j’ai bondi quand Jon a tout renversé et ne les a pas ramassées !

    Le ballot s’ouvrit à l’envers, et son contenu s’éparpilla sur le sol, avec des miroitements sombres. Une douzaine de couteaux, quelques têtes de lance foliées, tout un tas de pointes de flèches. Jon préleva une lame de dague, noire comme jais, d’une légèreté de plume.

    […]

    Sous le verredragon se trouvait un vieux cor de chasse fait d’une corne d’aurochs et cerclé de bronze. Jon le secoua pour en faire tomber la terre, et une flopée de pointes de flèches s’en échappa. Sans se soucier de les ramasser, il saisit un coin du tissu qui avait servi à envelopper les armes et le fit rouler entre ses doigts.

    On sait qu’il récupère le Cor et au moins un poignard (celui que Sam utilisera pour sauver sa peau) mais j’ai l’impression qu’il a laissé le reste en plan, non ?

    #158495
    Eridan
    • Vervoyant
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    On sait qu’il récupère le Cor et au moins un poignard (celui que Sam utilisera pour sauver sa peau) mais j’ai l’impression qu’il a laissé le reste en plan, non ?

    Ca arrive dans le chapitre suivant 😉

    Il dégaina son nouveau poignard et se perdit dans la contemplation des flammes qui miroitaient sur la noire lame d’obsidienne. […] Il avait réalisé deux autres poignards analogues, un pour Grenn et un pour le lord Commandant. Quant au cor de guerre, […] Sam en hérita […] Il lui avait offert en outre une pointe de lance et une douzaine de têtes de flèches, et distribué le reste comme porte-bonheur à divers amis.
    ACOK 44, Jon V.

    "Si l'enfer est éternel, le paradis est un leurre !"

    #158497
    PierreKirool
    • Patrouilleur du Dimanche
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    Merci.

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