[DOH8] Tour 1 – Assassinats

Bon jeu à tout le monde 🙂

Pendant ce temps-là, à Winterfell, Ser Perry White n’était pas content mais pas content, du tout.

« Regardez. Le Conflans-Libéré : Ça tue ! Ouest-Westeros : Regarde, maman, un poignard. Hautjardin-Matin : Les Choucas font le buzz à Villevieille. Le Port-Réalais : Le poulpe masquée étourdit toute la ville. C’est l’histoire du siècle que nous avons ici.

Je veux le nom de ce machin-truc assassin soit associé avec le Daily Stark comme le bacon et les œufs, la graisse et le brun, l’Étranger et les impôts, la politique et les Lannister !

Je veux la vraie histoire. Je veux connaître ce qui motive vraiment ce type. Est-ce qu’il a une famille ? Où habite-t-il ? Etre louche, qu’est que ça veut dire ? Comment fait-il pour tuer ? Qui est-il ? Quel est son pseudo sur le forum ? Qu’est-ce qu’il y a derrière ce masque ? Pourquoi les Hommes du Choucas apparaissent ?

Maintenant, écoutez-moi bien ! Je vous le dis, les gars, celui d’entre vous qui tirera quelque chose de lui se retrouvera avec l’interview la plus importante depuis … depuis que les anciens dieux ont parlé aux enfants de la forêt. »

Ser White regarda autour de lui.

« Et bien, vous attendez quoi !? Dégagez, aller me chercher cette histoire. »

Et c’est ainsi que l’envoyé spécial du Daily Stark, Less T. Val, s’est retrouvé à Villevieille pour obtenir une interview exclusive du Kraken. Un chaton, c’est mignon et un chaton-journaliste, c’est malin. Il allait percer le mystère et informer ses fidèles lecteurs.

Orson le Couturier [OLC] et d'autres avant lui dans le jeu Chanson d'Encre et de Sang.
Chaton officiel du temple des Grâces dans DOH 6, envoyé spécial du Daily Stark dans DOH 8
Brynden Tully au Casting 2019

Spoiler for NOARLAAAK !!!

Bon jeu à tous !

Question peut-être naïve d’un newbie : on est d’accord que pour enquêter il n’y a pas d’autres moyens que ce que chacun va raconter ici ?

Tybalt était plongé dans sa lecture quand on tambourina à sa porte. La peste soit des novices.

« Qu’y a-t-il ?

-Regarde par la fenêtre, tu ne les as pas vu ? » Ce ton qu’il prenait lui agaçait les oreilles, il allait le corriger pour lui en faire perdre l’habitude mais jeta d’abord un regard par la fenêtre. Et là il réalisa qu’il les avait vu depuis un bon moment mais ne s’en était aucunement soucié. Comment ces dizaines, ces centaines peut-être, de voiles fer-nés ne l’avaient-elles pas interpellé plus tôt ? « Que se passe-t-il ? » Il avait posé la question mais savait très bien que la ville subissait un blocus et que la guerre était à leurs quais. « Nos guerriers les repousseront. Et puis ils ne pourront jamais pénétrer l’enceinte de la ville.

-Ouais, n’empêche ça fait frissonner, non ?

-On verra bien, pour le moment on ne peut rien faire. Je retourne à mes lectures et tu devrais faire pareil. » Son ami fila, Tybalt resta pensif un instant, ferma son volume et en saisit un autre parmi les piles qui ameublaient sa cellule.

Bon jeu à tous !

LadyMacbeth se réveilla en sursaut. Elle avait encore fait un terrible cauchemar, comme souvent ces derniers temps. Toutes ces histoires avec Euron avaient fait fuir toute la paix qui englobait autrefois son sommeil. Et ses importantes responsabilités en tant que Conseillère avaient apportées Lady Angoisse pour lui tenir compagnie.

Reprenant conscience d’elle-même, elle vit qu’elle reposait sur un tas de feuilles. Elle s’était encore endormie pendant ses recherches. Se redressant difficilement, elle grimaça. Le bois de son bureau était bien moins confortable que son oreiller, et sa position assise n’avait pas permis à son corps de se détendre comme il le faudrait. Encore fatiguée, LadyMacbeth jeta un coup d’œil à ses dernières notes. Malheureusement, celles-ci n’étaient, encore une fois, composées que de ratures.

Poussant un soupir las, elle passa ses mains sur son visage qui remontèrent jusqu’à ses cheveux et les agrippa fermement. Son regard se plongea dans le vide. La paranoïa avait laissé place à la mélancolie, son poste de Conseillère allait la détruire. À ses yeux, tout le monde était suspect, s’en était désespérant. Sa chambre allait bientôt être remplie de papiers chiffonnés, de notes griffonnées, de collations à peines entamées… Si bien qu’elle était certaine qu’elle finirait par s’y noyer.

Dans un dernier soupir, elle se remit en mouvement, rassemblant les papiers qui débordaient de la table en une jolie pile. Puis elle reprit de quoi écrire et se remit au travail. Elle n’avait pas autant de détermination que son collègue Fitz, mais elle ne pouvait pas se laisser sombrer. La dépression attendra la fin de cette affaire.

Mon RP de présentation arrivera dans une bonne heure le temps que je puisse rentrer chez moi, mais en attendant :

Bon jeu à tous et bonne chance à nos adversaires choucas !

Ce matin là, celui que l’on surnommait le Corbeau Rouge avait été surpris de voir débarquer dans son comptoir commercial des hommes de la garde de la maison Hightower pour l’emmener à la Grand-Tour. Que pouvait-il avoir fait de mal ? Les quelques fraudes auxquelles son commerce s’adonnait afin de réduire le montant des taxes à payer avaient toujours été tolérées depuis que son père, marchand tyroshi qui lui avait légué le comptoir à sa mort, avait été conseiller de Leyton Hightower concernant les affaires commerciales, en particulier le commerce avec les Cités Libres. Mais si ce n’était cela qui justifiait son interpellation, quoi d’autre ?

Mais en sortant de la Grand-Tour après une entrevue avec Lord Leyton en personne, il se surprit à éprouver, en plus d’un soulagement largement justifié, une certaine fierté. En effet, alors que pendant toute sa vie il avait été traité comme un étranger par une ville qu’il considérait pourtant comme la sienne pour y être né et y avoir vécu durant toute son existence, voilà que le seigneur de Villevieille le chargeait d’organiser la défense de la cité face à la menace fer-née, avec à ses côtés deux fidèles de la maison Hightower : Fitz et Lady Macbeth.

Son statut de Conseiller ne laissait cependant que peu de place à l’orgueil et moins encore à la rancune envers ceux qui avaient autrefois raillé son accent tyroshi, sa barbe et ses cheveux teints en rouge ou sa manie de se vêtir de noir, ce qui lui avait valu son surnom. Comme si les boutres de la flotte Greyjoy ne constituaient pas une menace suffisante, Lord Leyton l’avait informé d’une infiltration de la Citadelle par des pillards fer-nés se faisant appeler les Hommes du Choucas et ayant pour objectif d’ouvrir les portes de la cité aux armées du nouveau Roi de Roc et de Sel, Euron Greyjoy. Ce qu’il adviendrait si un tel événement venait à se produire, le Corbeau Rouge l’ignorait et le redoutait, mais il comptait tout mettre en œuvre pour ne pas avoir à le découvrir.

Sur le chemin du retour, le nouveau conseiller commençait à réfléchir aux actions qu’il faudrait mener pour organiser la défense de la ville lorsqu’il vit un choucas se poser à quelques pas de lui, probablement afin d’y picorer quelques graines. Préférant ne pas voir un mauvais présage dans cette rencontre avec l’animal qui avait été choisi comme emblème par son nouvel ennemi, il s’arrêta un instant pour observer l’oiseau, puis poursuivit son chemin en savourant intérieurement l’ironie de la situation : « Durant les prochains jours, ces deux oiseaux si similaires que sont le corbeau et le choucas s’affronteront, moi défendant Villevieille, lui tentant de la mettre à sac. Il faudra que je me montre vigilant, le choucas sait faire preuve d’intelligence. » Mais, si intelligent que puisse être le choucas, les discussions que le Corbeau Rouge avait pu avoir avec des mestres passant une partie non négligeable de leur temps au sein des roukeries l’avaient convaincu d’une chose : de tous les volatiles peuplant Westeros, le corbeau est de loin le plus malin…

Le soleil de Villevieille descendait doucement, libérant du même fait les angoisses de la nuit, et la promesse de son retour au matin. Dans les rues de la cité, toujours la même agitation. Ils étaient chaque jour plus nombreux à se présenter aux portes de la Citadelle pour devenir mestre.

Depuis son balcon, l’archimestre Quintus regardait la foule s’amasser en bas. Combien cherchait à élever leurs connaissances et s’emplir de savoir, à devenir de véritables « chevalier de l’esprit », et combien ne cherchait que de hauts murs pour les protéger et des repas chauds quotidien ? Quintus l’avait souvent dit, et le redirait encore : il fallait être plus regardant au moment du recrutement. Mais contrairement à l’avis de certains de ses collègues, la naissance, les recommandations, et même l’érudition ne devait pas être des critères. C’était la curiosité, l’ouverture d’esprit et la sagesse qui devait dominer. Sans cela l’ordre des mestres continuerait à être sclérosé par les luttes de pouvoir et les ambitions.

Quintus s’ébroua et s’éloigna de la fenêtre en triturant sa chaîne. Lorsque tout serait terminé, il faudra reformer le fonctionnement de la Citadelle. En attendant un nouveau défi attendait l’ordre des mestres. Ces rumeurs d’infiltration de l’ordre par des hommes aux ordres d’Euron Greyjoy avait fait naître la paranoïa et suspicions là où il devait y avoir que confiance et collaboration entre les mestres. Encore un clou dans le cercueil de ce noble ordre. Aux Conseillers de débusquer les encornets, aux archimestres de maintenir la cohésion de la Citadelle, et aucuns des deux rôles ne semblait plus facile que l’autre.

Dans les moments Quintus aimait se rappeler de son Val natal et sa vie s’il y était resté. La maison Cularo était plus riche d’histoire douteuse que d’autre chose (à quoi bon se revendiquer d’une origine valyrienne absurde lorsque la demeure familial est une grosse ferme et que l’on y hérite de cheveux noirs comme le charbon). Mais le destin avait joué son tour le plus redoutable en faisant qu’après quatre frères vigoureux et solidement bâtis, Quintus avait récupéré à lui tout seul le souffle court, le cœur qui s’emballe au moindre effort, les jambes faibles et les mains maladroites. Seul son esprit, son intelligence et sa curiosité l’avaient sauvés, et lui avait permit d’atteindre le rang d’archimestre.

Maintenant il lui fallait espérer que cela l’aiderait à protéger la Citadelle.

de-mil wrote:

Je participe à l’assassinat contre Lady MacBeth. EDIT : Attendez, c’est pas là qu’on donne ses instructions d’assassinat ? Pourtant le topic s’appelle « assassinats », c’est vachement confusant ! Bon ben oubliez tous ce que j’ai dit, hein.

Jamais je ne pourrai oublier un tel affront !

• Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 5 mois par CloudEater.
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Fitz détestait les annonces en public, il préférait largement discuter en privé avec les gens, car il considérait que c’est comme ça que le pouvoir s’exerçait le plus efficacement, via de petits arrangements entre puissants . Néanmoins, parfois, prendre la parole devant les foules s’avérait malheureusement parfois nécessaire . Il pris donc son courage à 2 mains et déclama : Braves gens de Villevieille, que vous soyez mestres, archimestres, où simples mendi… acolytes pardon, vous avez tous  entendu parler, du Kraken et des méfaits qu’il promet de commettre ! Il voudrait livrer notre ville, notre Citadelle à Euron ! Heureusement, les Conseillers sont là pour les arrêter , mais par manque de bras, il peut arriver qu’ils s’éparpillent un peu !  C’est pourquoi nous avons priés les sept en leur demandant une solution, ou tu du moins un signe qui nous montrerait la voie ! Heureusement, une illumination divine a parcouru un septon : en rêve, une tombe lui est apparu, la tombe du Kraken ! Son épitaphe, que nous n’avons pas comprise au premier abord, disait : abatlechoucasavecleconseil@gmail.com . Confus,  après quelques instants de réflexion, nous avons décidé que c’était un signe qui nous demandait de créer un office spécialement dédié au Kraken et à ses sous-fifres, un bureau par lequel transiteraient toutes les communications liées à ce cancrelat, cette vermine qui empoisonne notre ville ! Alors venez nombreux nous rejoindre à abatlechoucasavecleconseil@gmail.com !

Fitz wrote:

C’est pourquoi nous avons priés les sept en leur demandant une solution, ou tu du moins un signe qui nous montrerait la voie !

Mon corbeau agonisant n’est pas assez bien pour avoir l’air d’un présage, c’est ça ?

darkdoudou arriva en avance à la réunion dans la Grand-Salle où de très nombreux mestres et archimestres étaient déjà présents. Malgré les crises en cours, le Comité pour le Maintien des Traditions à la Citadelle avait maintenu sa rencontre mensuelle, et darkdoudou se disait que c’était à raison. C’est bien l’impiété ambiante qui provoque tous les malheurs, les guerres, et maintenant la présence des fer-nés dans la baie !

D’après le Secrétaire qui faisait son discours, encore cette année trois femmes se sont présentées pour être novices ce qui est évidemment ridicule. Comment imaginer qu’une femme puisse exercer de telles responsabilités ? Et pourquoi pas commander la Garde de Nuit tant qu’on y est ?

Mais plus inquiétant, il évoquait maintenant les rumeurs que des femmes ont déjà infiltré la Citadelle. Certaines cachaient leurs formes féminines sous des robes grises, mais d’autres se camouflaient à peine et utilisaient leurs charmes pour obtenir des avantages. Il était temps de réagir ! Les fléaux entourant Villevieille étaient un avertissement divin, une purification était inévitable pour sauver ce qui pouvait l’être encore.

Un tonnerre d’aplaudissements salua l’orateur enflammé.

HRP : bien sûr ce n’est que du RP, les pensées de ce personnage n’engagent que ce petit mestre.

Aera feuilletait encore un livre sur les contes et légendes de Westeros. Elle les adorait. Elle en avait dévoré des tonnes sans se lasser. Une vraie érudite en la matière même si elle n’avait pas encore le maillon correspondant. Mais cela n’allait pas tarder.

Pour l’instant, elle n’avait pu avoir que celui en cuivre. Elle était déterminée à prouver ses compétences.

En attendant, il y avait une histoire de dragon de glace qui requérait son attention.

Toutes les plus belles histoires commencent par une brique sur le pied.

Si Theon ouvre un bar, c'est le Baratheon.

Spoiler:

Yfos était dubitative. Avait-elle eu raison de venir ici ?

Lorsqu’elle s’était retrouvée seule, elle avait décidé de gagner Villevieille. On disait que la ville était agréable, riche, les Hightower suffisamment puissants pour protéger leur population.

Elle avait espéré trouver une place à la Citadelle, au service d’un Mestre, peu exigeant et uniquement préoccupé par ses études. Elle aurait même pu essayer d’y apprendre certains savoirs puisque certaines femmes y étaient maintenant autorisées.

Elle s’était retrouvée à servir dans une auberge. Le travail était rude mais elle gagnait sa vie.

Puis le blocus des fer-nés était arrivé et des rumeurs avaient commencé à courir parmi les clients. Il y aurait des traîtres, des hommes du Choucas parmi la population. Sans compter des hommes dont elle ne comprenait pas vraiment les objectifs. Yfos ne pouvait pas y croire. Comment des habitants de Villevieille pouvaient-ils trahir les leurs ?

Malheureusement, la confirmation était venue: le conseiller Fitz avait fait une annonce : ces traîtres existaient réellement et les conseillers demandaient le soutien des personnes de bonne volonté.

Quelles que soient ses inquiétudes, et même si Yfos vivait à Villevieille depuis peu de temps, elle s’était attachée à sa nouvelle ville. Elle serait donc attentive à toutes les conversations pour essayer de recueillir des indices. En espérant au moins comprendre quelque chose à ce qui se passait.

C’était le soir. 

Depuis qu’il était devenu acolyte, Aube ne sortait dans les auberges de Villevielle qu’en de très, très rares occasions : anniversaires, promotions, retraites, décès, baisse de moral, envie soudaine de vin dornien, victoire militaire, défaite militaire, commémoration, rangement de manuscrit sans erreur deux jours de suite. Bref, rarement. 

Il n’y avait qu’un sujet de conversation à la Marée Basse, ce soir-là : l’angoisse de voir débarquer une horde de Fer-nés qui, disait-on, n’avaient qu’un respect limité pour la vie d’autrui, et encore moins pour la science, de sorte que la Citadelle elle-même était en danger.

Aube était sceptique. La ville était si bien défendue qu’une invasion paraissait bien peu probable. 

« Et les infiltrés, alors ? », lui rétorqua un autre acolyte, anxieux et totalement aviné. 

« Aucune crainte, ces gens-là n’ont jamais vu un mestre, ils se feraient démasquer en moins de temps qu’il ne faut pour le dire ! », répondit Aube en quittant l’auberge d’un air rieur et sûr de lui. 

Mais en longeant les ruelles sombres pour rejoindre la Citadelle, Aube ne put s’empêcher de se retourner et de presser le pas. Seul dans la nuit désormais tombée, et même sans se l’avouer, il ressentit ce sentiment latent partagé par toute la ville : la peur.