[DOH8] Tour 1 – Election

Le Corbeau Rouge était soucieux. Certes la justice populaire était allée dans le bon sens, condamnant deux traîtres à l’exécution, mais la faible participation avait conduit à un scrutin particulièrement serré, et jusqu’au bout les Conseillers avaient craint que l’issue leur soit défavorable. Il réfléchissait aux raisons ayant pu conduire à cette situation. Peut-être la stratégie mise en place n’avait pas été la bonne, peut-être l’attitude trop directive des Conseillers avait conduit certains à s’abstenir, découragés par l’impression de n’être que des pions à la solde du Conseil. « Il faudra corriger le tir lors de ma prise de parole publique. » se dit-il en descendant les escaliers de la Grand-Tour afin de se rendre à la Citadelle.

En montant à la tribune, le Corbeau Rouge sentit une certaine défiance parmi la foule. « Qu’est-ce que ce Tyroshi parvenu va encore nous commander de faire ? » croyait-il lire sur certains visages.

En balayant du regard ce public d’archimestres, de mestres et d’acolytes, il posa un instant son regard sur Worgen Stone et y vit ce qu’il pensait être de la rancœur. Comment le blâmer ? Il espérait néanmoins que cet état d’esprit ne durerait pas, et que le petit mestre ne se montrerait pas trop hostile au Conseil dans les jours à venir. Il posa finalement son regard sur le voisin de Worgen Stone, l’archimestre Sylvain, et commença son discours :

« Habitant de la Citadelle, grâce à vous la justice s’est abattue sur ces deux traîtres qu’étaient l’archimestre Quentyn Tully et le mestre Darkdoudou. Vous pouvez être fiers de cet accomplissement. Cela ne signifie pas que la sécurité reviendra immédiatement sur Villevieille, mais votre décision nous rapproche de ce moment que nous attendons tous. En attendant, la vie au sein de la Citadelle doit suivre son cours et les mestres victimes du Kraken doivent être remplacés, tout comme les traîtres ayant été exécutés. Concernant le remplacement des mestres, nous invitons tous les acolytes souhaitant accéder à la dignité de mestre à monter à la tribune afin de déclarer publiquement leur candidature. Nous invitons également les acolytes secrétaires loyaux qui ne sauraient pas sur qui porter leur choix à venir se signaler auprès du Conseil, afin qu’une discussion puisse se tenir pour éviter aux Fer-nés d’accéder à plus de responsabilités et d’influence. Concernant le poste d’archimestre vacant, à l’heure actuelle, aucun mestre n’a suffisamment démontré sa fiabilité, nous ne soutiendrons donc aucun candidat et ne donnerons donc aucune consigne de vote. Nous nous remettons à votre sagesse et demandons à chacun d’entre vous de voter en son âme et conscience pour le mestre qu’il estime le plus digne d’accéder à ce poste prestigieux. Faites le bon choix et restez prudent lors de la nuit à venir. »

Dès qu’il fût descendu de l’estrade, le Corbeau Rouge regarda dans la direction des acolytes. Certains d’entre eux se dirigeaient déjà vers la tribune pour déclarer leur volonté d’accéder au poste de mestre. Il leur souhaitait bien du courage, car après tout ce poste avait démontré qu’il n’était pas sans danger, loin de là.

• Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 4 mois par CorbeauRouge.

Worgen avait été jusqu’à la veille incapable de voir au-delà de la menace qui visait sa propre personne. A présent, il était temps de se pencher sur ces crimes.
Un des points du discours du Corbeau Rouge était particulièrement intrigant.

Que voulait-t-il dire ? Qu’il y aurait d’autres assassinats ? Comment pouvait-t-il le savoir ?
Et dans ce cas, l’exécution du Mestre nain et de l’Archimestre Truite ne contribueraient en rien à la sécurité de la Ville. Evidemment, puisque ces meurtres ne leur étaient pas imputables. Il n’y avait pas d’autre explication.

Exécuter… des innocents ? Et nommer des Acolytes qui n’ont pas fini de forger leur chaîne à la place des disparus, sans examen de leurs compétences ?

A quoi joue donc ce Conseil ?

A moins que le Corbeau Rouge fasse cavalier seul ?

L’acolyte Yoda Bor se drapait dans sa toge orange moche. Cette couleur n’était décidément pas du tout à son gout et elle visait le joli violet des mestres qui lui allait beaucoup mieux à son teint. Elle espérait bien que ses acolytes tirés au sort allait la choisir pour qu’elle puisse bruler cette toge et revêtir la nouvelle.

Lady Macbeth se tenait à l’arrière de la foule. Elle était venue voir Corbeau Rouge faire l’annonce au nom des Conseillers. Elle était plutôt soulagée que l’un d’entre eux suffisait cette fois, surtout au vu du nombre important de personnes s’étant présentées.

Une fois son discours terminé, son collègue quitta son perchoir et certains acolytes prirent vite le relais pour s’exprimer. Et bien, certains ne manquaient pas d’imagination pour plaider leur cause. C’était même assez divertissant, et la Conseillère se surprit à rester plus longtemps que prévu. Quand l’acolyte Aube se mit à chanter à l’assemblée, elle esquissa presque un sourire. Presque. Si les derniers jours n’avaient pas mis autant de poids sur leurs épaules, elle aurait peut-être encore la capacité de s’amuser.

Comprenant qu’elle était repartie dans son sombre train de pensées, elle quitta les lieux. Elle se rendit alors dans cette pièce oppressante où le Conseil se réunissait, ils avaient encore du travail à faire pour que la paix revienne à la Citadelle.

Yfos avait enfin franchi le pas et s’était rapprochée de la citadelle, comme elle en rêvait depuis quelques temps après avoir appris que les femmes y était dorénavant admises.

Il lui avait été confirmé qu’elle pourrait rapidement passer ses examens pour obtenir les maillons d’or et de bronze. Elle avait donc commencé ses révisions. Un peu plus de travail serait nécessaire pour l’argent et le bronze. Quant au fer noir … finalement les corbeaux présentaient quelques différences avec les poules.

Des élections avaient lieu pour remplacer les 7 mestres morts. 7 … le chiffres des Dieux … Était-ce un signe? Mais pour qui? Yfos hésitait. À ce niveau, elle aurait plus de pouvoir au service de sa ville mais peut peut-être était-il un peu tôt pour se présenter à ce poste et était-il préférable d’attendre un peu pour mieux connaître la Citadelle et ses habitants. 

Elle allait y réfléchir mais les révisions avant tout pour être digne d’une éventuelle promotion.

Poussée par son amie, Liloo s’était retrouvée sur la tribune, à l’endroit même où les acolytes qui souhaitaient poser leur candidature, en vue de devenir mestre, pouvaient prendre la parole et s’adresser à leurs pairs.

Les mots se bousculaient dans sa tête. Elle aurait pu leur dire qu’elle était une dame de haute naissance, la fille légitime d’un petit seigneur des Terres de l’Orage, qu’elle avait reçu une bonne éducation, et que, grâce à son héritage maternel, le sang de la famille Dayne des Météores coulait dans ses veines.

Elle aurait pu leur parler des connaissances qu’elle avait acquises depuis son arrivée à la Citadelle, et de ce troisième maillon qui serait bientôt sien. Un mestre qui est versé dans l’art de guérir est quelqu’un de précieux.

Mais ces mots moururent sur ses lèvres. Qui était-elle pour mettre ainsi en avant ses illustres origines familiales, et quelques talents ?

Aemon, lui-même, le mestre qui aurait pu être roi, avait choisi Châteaunoir, et il avait servi les hommes de la Garde de Nuit pendant des décennies, sans jamais se prévaloir de son ascendance targaryenne.

Quand Liloo se décida à parler, ce furent ces paroles qui sortirent de sa bouche :

« Mes chers amis, mes sœurs, mes frères, l’heure est grave. Sept des nôtres ont été assassinés et deux traites ont été déclarés coupables et condamnés.

Néanmoins, même la justice a été rendue, nous ne sommes pas à l’abri d’une nouvelle attaque des hommes d’Euron Greyjoy. Ils ont investi notre belle Citadelle, ils y ont semé la mort, la suspicion et la peur.

Nous devons réagir. Nous devons être en mesure de nous défendre, de riposter. Et dans ce but, il est de notre devoir de remplacer les mestres qui ont disparu. Laisser sept postes vacants, cela signifie laisser notre belle maison en état de faiblesse, face à un ennemi invisible, sournois, prêt à tout pour s’emparer du pouvoir.  

Nous devons agir !

Mes sœurs, mes frères, vous connaissez bien les membres de notre institution. Choisissez en vos âmes et consciences, ceux en qui vous avez le plus confiance, ceux en qui vous avez toujours eu foi. Écoutez votre cœur, écoutez votre instinct, il ne vous tromperont pas.

Désignez ceux dont la loyauté ne peut pas être sujette à caution.

L’avenir de la Citadelle repose entre vos mains, l’avenir du royaume est en jeu. Faites le bon choix. Pour la connaissance, pour la paix, pour la survie de notre société. »

Liloo descendit de l’estrade, surprise d’avoir eu le courage d’aller jusqu’au bout de son discours. Il le fallait, elle le savait. Et si son éducation lui avait permis de s’exprimer sans trembler devant ses condisciples, c’est qu’elle n’avait pas fait tout ce chemin en vain.

L’heure n’était plus aux doutes ni aux hésitations. Il fallait agir !

Devenue soudain timide après le discours des conseillers, Aedianys se tut, mais continua d’espérer que les postes de responsabilité laissés vacants accélèrent son parcours à la Citadelle. Peut-être que ses compétences seront enfin reconnues par les autres savants ? Après tout, elle n’était pas loin d’avoir toutes les compétences nécessaires aux mestres…

Doran plays to win, whether at cyvasse or the game of thrones.
« We princes make our careful plans and the gods smash them all awry. »
[DOH9] La Harpie étourdie

Spoiler for NOARLAAAK !!!

FeyGirl retourna avec appréhension sur la Grande Place, où les corps des deux suppliciés pourrissaient sur le gibet. Au milieu de la foule disparate, elle écouta la déclaration des Conseillers. La brise de la mer souleva ses mèches et apporta un parfum iodé qui l’entraîna vers des rêveries sur son enfance, le soleil généreux qui caressait les moissons, et la mer nourricière qui pourvoyait en poissons frétillants. Elle se remémora les tablées avec son oncle et sa tante, le parfum des fioles de sa grand-mère et l’odeur de cuir des livres de la bibliothèque familiale. C’était dans une autre vie.

Stupéfaite, elle entendit un Conseiller en rouge déclarer que l’ensemble des mestres et des acolytes devait voter pour l’élection d’un nouvel Archimestre ! Elle regarda les visages autour d’elle : aucun ne montrait de surprise. Est-ce ainsi que se déroulaient habituellement les promotions à Villevieille ?

Elle se faufila en silence au milieu des autres nouveaux venus qui rentraient dans leur cellule. La veille, poussée par l’espoir d’intégrer la Citadelle afin d’être protégée des Fer-Nés, elle s’était présentée devant des mestres âgés et impressionnants, espérant user de ses charmes pour les convaincre de l’accepter. Les hommes, elle connaissait !

Rien ne s’était passé comme prévu. Elle se tenait devant des êtres d’un autre monde — croyait-elle — dont le savoir s’était incrusté dans leurs rides ; des centaines de livres avaient marqué leurs doigts desséchés, et de longues heures de débats avaient teinté leur voix d’une connaissance de l’univers qu’elle enviait, elle, la courtisane habituée aux luxueuses chambres de ses amants. Elle avait oublié le plan qu’elle avait établi, les délices qu’elle envisageait de leur promettre, ou les sourires enjôleurs dont habituellement elle était peu avare. Hier, elle avait entrevu un univers dédié à la recherche de la Vérité, même si elle soupçonnait que les mestres n’étaient pas exempts de luttes de pouvoir.

Ils l’avaient longuement interrogée. Ils l’avaient fait lire et écrire, ils l’avaient questionné sur l’Histoire, les plantes, les étoiles, et même sur les Sept. Plus le temps passait, plus elle désespérait. Son savoir, qu’elle avait toujours pensé supérieur à l’ensemble de ses contemporains, lui apparut soudainement limité face à ces sages en robes grises et tristes. Alors qu’elle regretta d’avoir oublié de les séduire — c’était elle qui était sous leur charme, et non l’inverse comme elle l’avait anticipé — ils lui avaient annoncé qu’elle était intégrée au grade d’acolyte.

Et aujourd’hui, elle devait voter pour l’un d’entre eux au poste d’Archimestre. Mais elle ne les connaissait pas ! Elle ne savait pas qui choisir !

L’acolyte Sandrenal n’avait pas quitté ses 3 lieux favoris depuis des jours : de sa cellule à la bibliothèque à la roukerie à sa cellule. Agacé par un bruit de fond dans la bibliothèque, il leva les yeux de son ouvrage pour foudroyer du regard ses camarades acolytes. La vacance de nombreux postes de mestres créait une agitation fort peu propice à l’étude. L’acolyte Sandrenal n’avait aucune intention de se mêler de l’élection au poste vacant d’archimestre, ne connaissant aucun des candidats. Les nominations au poste de mestre étaient une autre histoire.

Sandrenal se leva, traversa quelques couloirs d’un pas rapide et se rendit dans la salle où seraient proclamés les résultats. C’est là que les acolytes souhaitant monter en grade le faisaient savoir. Il laissa un message sur la grande table et quitta la salle pour se rendre à la roukerie. Le message indiquait : « L’acolyte Sandrenal ne souhaite pas de promotion ce tour-ci ».

• Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 4 mois par Sandrenal.

C’est en tentant d’ouvrir la bouche qu’il réalisa qu’il était en train de se noyer.

Battant des bras pour remonter à la surface, Mestre Hizieł ne parvenait qu’à s’enfoncer encore plus dans les noirceurs bleutées de la mer. C’est que, si ses mains délicates étaient libres de gesticuler, ses pieds, quant à eux étaient solidement empoignés, mais par quoi ?

En baissant les yeux, il aperçu deux têtes goguenardes et son sang ne fit qu’un tour. Ses ravisseurs n’étaient autre que Mestre Darkdoudou et l’Archimestre Quentyn. Leur tête, bien que tuméfiée et boursouflée, avec une protubérance tout autour du cou, était totalement reconnaissable.

Mille questions se pressaient dans sa tête, mais la compression de cette dernière était telle qu’il n’arrivait pas à les traiter individuellement.

Alors que les deux continuaient de rire à gorge déployée, créant par là des colonnes ininterrompues de bulles, Hizieł se surprit à regarder les dernières irisations de lumière, et, à présent résigné à son destin, il trouva que c’était là une belle image à emporter dans sa tombe marine.

C‘est alors qu’il sentit un changement de rythme dans sa course, et observa sous ses pieds une ombre terrifiante grossir, grossir, grossir.

Darkdoudou et Quentyn riaient de plus belle puis furent rejoints par un rire tonitruant émergeant de cette forme grandissante, qui se précisait désormais, avec un corps rond ondulant et d’innombrables bras qui venaient à sa rencontre.

Surprenamment, ces tentacules s’arrêtèrent à la hauteur des deux condamnés, et les rires cessèrent. Il put alors observer les traits féminins du monstre, et leurs couleurs vives, presque surnaturelles à cette profondeur ; et il s’aperçut qu’elle aussi l’inspectait, avec ses yeux globuleux.

Après un instant de silence, elle se mit à siffloter avant de fredonner en tournant autour de lui et de ses deux cerbères, sur un air qui lui semblait vaguement familier : 

[sur l’air du refrain de « Pauvres âmes infortunées », de la Petite Sirène] 

Pathétique ! 

Pauvres âmes en perdition

En mal de tout 

Cette âme-là s’rêvait Conseiller

L’autre prônait l’exclusivité

Et moi qu’est-ce que je dis ? 

Je dis oui ! 

Toutes ces âmes en perdition 

Font l’mal partout

Toi tu voudrais t’y opposer

Mais je vais t’en empêcher 

Tu es prévenu, histrion ! 

Sa chanson à peine terminée, elle ouvrit grand sa gueule, englobant Hizieł comme ses deux ravisseurs et la referma d’un claquement sourd. 

Mestre Hizieł se réveilla d’un coup, et chercha de l’air pendant une bonne dizaine de secondes. Il était complètement trempé, si bien qu’il se demanda s’il ne sortait pas véritablement de l’eau. Mais non, c’était bien dans son lit de mestre de la Citadelle qu’il se trouvait, et rêve ce qu’il venait de vivre.

Cela faisait une éternité qu’il n’avait pas rêvé, mais les récents événements qui avaient chamboulé la vie à la Citadelle semblaient l’avoir également transformé.

Il se rappela la culpabilité immense qu’il avait ressenti la veille en votant contre son pair puis en assistant à sa mise à mort et se demanda s’il allait continuer de le voir en rêve toutes les nuits à présent. Cette idée le fit frissonner, puis il réalisa qu’il n’aurait peut-être plus beaucoup de nuits pour rêver de toute façon.

Il n’avait jamais cru aux rêves prémonitoires, mais pour autant, celui-ci semblait beaucoup trop résonner avec la situation actuelle pour que cette hypothèse soit écartée…

Il repensa alors au vote qui se déroulait actuellement et se demanda s’il avait l’étoffe d’un archimestre. Lors de l’annonce du plébiscite pour le poste d’archimestre récemment libéré, il avait vu plusieurs têtes connues se tourner vers lui en hochant la tête d’approbation, mais lui-même ne savait qu’en penser.

Désormais, une seule question le taraudait : valait-il mieux mourir mestre ou archimestre ?

Le destin lui dirait. 

L Acolyte Coco hésitait beaucoup. D un côté, il n était pas fou, il savait que les Mestres étaient des cibles et qu il ne ferait pas exception si il obtenait une promotion. Rester Acolyte serait peut-être plus sur. Mais il se disait que si tous les gens de Bien pensaient ainsi, alors les fils de la Seiche n avaient-ils pas déjà gagné ? 

C’est donc plus par devoir que par envie que l Acolyte Coco se présenta à la candidature au poste de Mestre.

Worgen Stone wrote:

L’oiseau – le probosciger aterrimus – malencontreusement confondu avec un corbeau, lui répondit : « C’est DonCelmar qui m’envoie ! »Après s’être échappé de la cage, il ajouta : « A l’auberge à la plume d’oie. Il t’attendrrrrra » ! Pourquoi attirer l’attention, voire le discrédit, sur Mestre DonCelmar au moment où celui-ci se présentait au poste d’Archimestre ? Si la référence vous est inconnue : https://www.youtube.com/watch?v=uzD-Dn2TJks&t=106s

DonCésar, DonCelmar, même combat ! Et sans hésitation en plus, meine Liebeskönigin 🥰 !