[DOH9] Tour 1 : Élections des Sénéchaux

Votez Jean-Rémy, vous en serez ravis ! 😁

J’essaie de faire un RP demain, mais mes vacances me prennent du temps 😇

• Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 3 mois par Jean-Rémy.

La nuit tombait sur Meereen. Les petits êtres continuaient leurs agitations. D’un côté, les Chiroptères, qui affutaient leurs couteaux et concoctaient mille stratégies pour l’emporter. De l’autre, les Ecailleux, serpents et dragons, qui tentaient de débusquer les premiers. Au milieu de tout ça, les chats déambulaient, insouciants. Sous tout ce beau monde, les vers grouillaient, attendant patiemment l’heure où ils les dévoreraient tous.

Balerion Dévore-rêves continuait de s’en divertir. Elle aurait pu évidemment provoquer la mort instantanée de l’Enfant de Ghis et de ses sbires. Elle aurait aussi pu tuer la Mère des Dragons et tous ses enfants. Elle aurait tout aussi bien pu abattre la pyramide, et ne laisser que la piscine et les chats ! C’eut été amusant, sans doute … Mais tellement moins que de les voir tous lutter pour leur survie ou leurs idéaux !

Elle se glissa tout en haut de la pyramide, voir la petite fille qui se prenait pour une mhysa, l’humaine qui se croyait déesse. Sa famille avait échappé au Fléau. Balerion ne cessait de s’en offenser ! Certes, ce fruit de Valyria n’était pas aussi corrompu que son arbre … Mais ça n’empêcherait pas Balerion, la Mère des Douleurs, de la tourmenter pour prix de son existence impie.

Elle la trouva dans un bassin, sur la terrasse de sa pyramide. Plongeant dans son esprit, elle vit la forme idéale à revêtir pour la hanter.

« Quaithe, s’étonna la petite fille. Est-ce que je rêve ? Je vous ai vue en rêve, à bord du Balerion, lorsque nous sommes arrivés à Astapor.
— Tu n’as pas rêvé. Ni alors ni maintenant.
— Que faites-vous ici ? Comment avez-vous évité mes gardes ?
— Je suis arrivée par un autre chemin. Tes gardes ne m’ont jamais vue.
— Si j’appelle, ils vous tueront.
— Ils te jureront que je ne suis pas ici.
— Mais êtes-vous ici ?
— Non. Écoute-moi, Daenerys Targaryen. Les chandelles de verre se consument. Bientôt viendra la jument pâle et, après elle, les autres. Le kraken et la flamme noire, le lion et le griffon, le fils du soleil et le dragon du comédien. Ne te fie à aucun d’eux. Souviens-toi des Nonmourants. Défie-toi du sénéchal parfumé. »

Demi-vérités et mensonges … De quoi alimenter les braises qui couvaient déjà dans son cœur. Maintenant, petite, laisse le feu qui a consumé ton père et ton frère te bruler à ton tour.

Que de casse-têtes… A peine m’étais-je remis de mes émotions – oui, avoir pensé le fier Winnie un supot de la Harpie et l’avoir vu se faire éxecuter dans la nuit qui a suivit m’avait marqué. Ensuite, les consignes de vote transmises aux bêtes d’Airain que nous sommes, sommées de voter pour une Lazzaréenne tout ce qu’il y a de plus suspecte au poste de conseiller, m’avait inquiété au plus haut point… – qu’il fallait à nouveau voter. Mais pour qui ? L’expérience nous a prouvé que nos conseillers voyaient juste dans le jeu de nos ennemis, et que les suivre était la meilleure voie à emprunter. Nous en saurons donc bientôt plus. Mais dans tout cela, je pourrais peut être être élu grâce… Grâce de quoi ? 

Le seul bénéfice que j’y voyais était de voir multiplié par deux mon niveau d’influence, ce qui valait autant qu’une promotion de la 34ème à la 33ème brigade, et la possibilité de fréquenter la piscine de l’étage sans avoir à arborer cette coloration bleue stupide de mes magnifiques cheveux. Je me disais tout de même que si cela pouvait faire le bonheur de Nepomuk, alors je serais heureux à mon tour. Ce serait dommage, le bleu lui va si bien…

Je profitais donc d’une de mes dernières soirées avant le tour d’élection avec mes compagnons préférées, ceux qui avaient le bonheur de m’entourer dans la pyramide se Mhysa, les bienheureux AmySilk, CloudEater, Darkdoudou et Aiglon. J’adorais ces camarades qui, probablement de par leurs rôles précieux dans l’organigramme, ne pipait jamais mot. Taciturnes à souhait, nous profitions ensemble de l’unique boisson proposée à prix décent à la caserne, la Harpiconbière, en ressassant nos souvenirs des derniers jours. À la vue de cette tablée, me revenaient à la mémoire des fragments de souvenirs étranges, dans lesquels se mélaient amour, haine profonde et angoisses. L’idéal pour ne pas penser au quotidien de soldat, me direz-vous…

<i>HRP </i>: Et cette fois Tamacti John, qu’as tu à proposer au peuple meerheenien ?

Pris dans ses réflexions et les travaux du Temple, Quenten s’était finalement présenté au bureau quelques minutes après la fermeture de celui-ci. Au moins le résultat avait été si unanime que ce ratage importait peu.

Il avait bien l’intention de ne pas répéter la bourde lors de ce nouveau scrutin, et se présenta à l’urne sans attendre. En ce début d’élection, il n’y avait encore personne, en-dehors des deux Bêtes d’Airain qui gardaient le bureau de vote n°17, celui du quartier où se trouvait le Temple et la Pyramide. Il se murmurait que c’était le bureau le plus important de la cité, celui où se jouait véritablement les choses.

N’étant pas Grâce, il eu la surprise de voir son nom parmi les candidatures proposées. Le Ouestrien aimait son travail auprès des prêtresses, et n’avait pas particulièrement envie de prendre plus de responsabilités dans cette cité qui n’était pas vraiment la sienne. Il décida cependant de voter pour lui-même. Au moins serait-il cette fois sûr d’éviter d’approuver un assassin.

Sylvia venait de finir ses corvées dragonnesques. Encore une fois plus tard que de raison. Elle récupéra une autre écaille de dragon avant de quitter la grande pyramide. Elle passa devant la caserne et vit La main de Thys, Aiglon, CloudEater, Darkdoudou et Amysilk qui festoyaient gaiement.

Comme elle aurait aimé avoir le temps et les amis pour passer de si jolis moments. Heureusement que Thyshand l’attendait à la maison et qu’il l’accueilerait avec son grand sourire garni de trois minuscules dents.

Sylvia rêvassa une dernière fois devant ces joyeuses bêtes d’Airain avant de se souvenir qu’il fallait voter pour les prochains sénéchaux. Comme toujours elle attendra les consignes du conseil avant de remplir son devoir.

• Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 3 mois par niels.

Je remercie le Conseil de m’accorder sa confiance que j’utiliserai au mieux contre la Harpie. Et bien sûr, je ne vous oublierai pas quand Daenerys m’aura enfin pris pour époux 😇

niels wrote:

Le conseil apporte son soutien aux candidatures de JeanRémy, Worgen Stone et Shro-Dinger

  C’est sérieux ? Comment dire…  Je serai plus utile en priant les Dieux de l’Ancienne Ghis, n’en êtes vous pas d’accord ?

niels wrote:

Non. Allez hop, maintenant on prend cette cible, on la met sur son dos […]

Mais c’est un cœur voyons, vous avez l’esprit mal placé ! Je ne sais pas ce qui vous pousse toutes et tous à croire que quelqu’un dans cette cité vous veut du mal, ça en devient maladif !

[tiens, qu’est-ce qui fait que j’écris en bleu moi désormais ? 🤔] 

• Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 3 mois par Hizieł.

Le soleil était à son zénith quand MasshDeKhlou atteignait le bout de la muraille. Il tourna sur ses talons, faisant dos à la tour de guet de la pointe percée, se préparant mentalement au trajet de retour sur les remparts que prévoyait son tour de garde. Deux soldats en poste, occupés à affuter leurs lames, le saluèrent nonchalamment d’un hochement de tête. Lui ne pensait déjà plus qu’à la promise boisson à la pistache crue qui le sauverait des dégâts causés la veille par la Harpiconbière, quand il vu débouler à fond de balle les grelots sa salamandre préférée, un objet étrange à la bouche ! Elle déboula du haut des remparts et manqua de lui rentrer dedans, usant de justesse de ses coussinets d’urgence.

Les deux soldats en postes crièrent d’une voix rieuse : « C’est pas une salamandre ton bestiau c’est un dragonnet ! ». Mais MasshDeKhlou restait catégorique, il avait décidé que ce serait une salamandre, point barre ! Il n’allait pas se laisser influencer par les deux ailes récemment poussées et la pointe de fumée qui sortait de son museau, dans… la plupart des situations du quotidien… On ne l’y prendrait pas si facilement, se disait-il alors.

Le fier Nepomuk lui avait ramené les restes d’un journal… Sur ce qu’il restait de la première page, on lisait en lettre capitales « D » « I »L »Y »  »  » « A »R »K. Le reste était en revanche bien préservé, et il vu quelque chose en deuxième page qui le marqua à vie (c’est à dire aussi longtemps que les FdH et les conseillers le voudront). Il n’eut pas le temps de comprendre ce qu’il lisait que le journal lui était arraché des mains. Une voix sèche le somma de lâcher ce torchon et de retourner à son poste. Comme abruti par la nouvelle, il obéit sans même s’en rendre compte et laissa la Grâce à ses affaires et continua son tour des remparts, perdu dans ses pensées.

• Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 3 mois par La main de Thys. Raison: image
• Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 3 mois par La main de Thys.

Jean-Rémy était très satisfait : son envie, son besoin de se rapprocher de la Reine allait probablement bientôt être assouvi. Il était l’un des candidats mis en avant par les conseillers pour les postes de Sénéchales qui s’étaient libérés. Au vu des autres profils disponibles, cela semblait évident. Mais encore fallait-il que les votants suivent les consignes. Certains étaient tellement idiots, Jean-Rémy n’était pas certain qu’ils comprennent même le principe d’un vote. 

Quand il vit une Bête d’airain bayer aux corneilles, un document à la main, son sang ne fit qu’un tour. Nous étions en pleine guerre intestine, n’avait-il rien d’autre à faire ? Il lui arracha l’objet des mains, en lui hurlant de retourner à son poste, sans oublier d’aller voter.

L’objet était un journal, apparemment venu de loin. Comment avait-il atterri entre ses mains ? Savait-il même lire ? Ce n’était assurément pas la lance la plus aiguisée de l’armurerie…

En se dirigeant vers la piscine des Grâces, Jean-Rémy parcourut le torchon. Il y était question de créatures mythologiques, et une drôle d’illustration agrémentait l’article principal. Vraiment, le retour des dragons semblait monter à la tête de pas mal de gens. Contes et légendes que tout cela.

Alors qu’il allait s’installer tranquillement au bord de la piscine parce qu’il n’avait rien à faire, il changea d’avis. Un tour de plus autour des appartements de sa future épouse ne pouvait pas lui faire de mal. Et si un conseiller le voyait effectuer un nouveau tour de garde, cela les rassurerait sur la qualité de leur choix pour les élections. L’excès de zèle était toujours payant. Se hâtant vers l’élue de son cœur, il en oublia le journal derrière lui. 

Tamacti avait décidé, une fois n’est pas coutume, de passé la soirée a son échoppe. Les dernières semaines avaient été rudes pour la cité, et pour ses affaires et il ressentait l’envi d’etaler quelques pâtons et de garnir quelques galettes de succulents d’ingrédients. 

Emballant quelques polepettes, pour le compte de notre reine, celui-ci remarqua que le journal utilisé comportait une iconographie d’un groupe de personnes plus ou moins connue d’une contrée lointaine. 

Des Héros pensa-t-il, sans comprendre les raisons qu’il l’avait amené à une telle déduction.

Il secoua la tête, murmura un juron très imagé, et repris son office avec plus d’ardeur que d’aventures.

• Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 3 mois par Tamacti_Jon.

Alors qu’il était de garde au bureau de vote de Meereen, Fitz zo Rakkaz remarqua une coupure de journal déposée sur une fenêtre. Il ne savait pas la lire, mais il avait l’impression que c’était de l’ouestrien. En première page, si l’on se fiait à la scène qui était représentée, une sorte de monstre possédant de multiples bras était en train de lutter contre un groupe de gens qui lui semblaient mystérieusement familiers. Il n’osa en parler à son supérieur, de peur de passez pour un fou, et reposa la coupure sur la fenêtre, histoire de ne pas provoquer l’ire de son propriétaire non plus. Ayant récemment été alité pendant plusieurs jours, ce qui lui avait causé des ennuis avec Sakhaline mo Kandaq, il ne tenait pas à perdre définitivement son poste de bête d’airain en se disputant avec un de ceux qu’il avait juré de protéger. Il retourna donc à son poste et attendit patiemment  la fin de son tour de garde.

Le pas lent de Lazzara zo Gahzîn l’emmenait jusqu’à son nouvel étage. Conseillère. Jamais elle n’avait envisagé ce statut pour elle un jour. Évidemment des membres de la famille zo Ghazîn s’élevait régulièrement jusqu’aux cimes de la cité, mais une femme, une Grâce Bleue, c’était pour le moins inhabituel.

C’est une période trouble se disait-elle. Depuis que la Targaryenne était au pouvoir, il y en avait eu des choses inhabituelles. Mais jusque-là cela ne touchait pas vraiment son quotidien : les naissances, les maladies et la mort faisaient partis d’un cycle qui n’aurait pas de fin. Sauf si les dieux en décidaient autrement. Et bien qu’on put voir intervention divine dans l’arrivée de la jeune fille aux dragons, elle ne pouvait penser que les dieux intervenaient depuis. Non, les dieux sont taquins, ils font virevolter le monde d’une pichenette et regarde ensuite comment celui-ci retrouve son équilibre. Daenerys peut être atteinte ; les dieux s’en fichent. Et elle aussi songea-t-elle. Après tout, elle n’avait trouvé son salut que par une chance incroyable : les dieux n’en avaient pas encore fini de cette vieille sorcière. Mais l’élever Conseillère..? Encore une fois, les dieux étaient bien taquins.

Alors qu’elle songeait à sa nouvelle charge, aux dieux et à la pluie qui tombait enfin après des semaines d’aridité, elle fut tirer de ses rêveries par le Conseiller Niels. Un homme râblé, énergique, qui donnait l’impression de marcher avec le vent dans chacun de ces déplacements. Sa peau s’était tendue en peu de temps. Le meurtre de sa collègue, semblait-il, l’avait vieilli. Il l’interpellait toujours le sourcil froncé, un reproche, qu’il ne prononçait pourtant jamais, au bord des lèvres. Voilà un homme qui a connu bien des vicissitudes, se dit-elle. Il fallait élire de nouveaux Sénéchaux, à qui pensait-elle. Au dépourvu elle ne savait que dire ni que penser, le seul nom, le seul visage qui lui vint fut celui de sa fidèle acolyte, Worgen Vitur Og Tryggur Heilari, alors elle bafouilla son nom et il repartit de son pas décidé.

Sylvia finissait de nettoyer les geôles des dragons, encore à pas d’heure, quand la sénéchal Aspic des sables passa en coup de vent lui annoncer la nouvelle : « Sylvia, pendant que vous y êtes, vous serez bien gentille de débarrasser et nettoyer le bureau de vote. Le dépouillement vient de se terminer et la salle doit être prête à minuit pour la nuit de célébrations des nouvelles grâces. D’ailleurs, vous feriez mieux ensuite de filer vous laver et vous changer, quelqu’un a eu la folie de voter pour vous. Félicitations vous venez de réduire votre espérance de vie face aux fils de la Harpie… »

Sylvia se sentait bête et en colère. Qu’avait-elle fait ou dit pour mériter cela ? Elle ne connaissait même pas cette sénéchale. Dans le doute, et comme elle avait tendance à la paranoïa depuis son séjour à Villevieille, elle ramassa une épine de Viserion et l’attacha à son avant-bras. Elle la cacha avec sa manche et se rendit au bureau de vote pour accomplir sa mission qui, avouons-le, n’était pas vraiment digne d’une Grâce.

Elle commença par ramasser les sacs des isoloirs et les entassa dans un coin de la pièce. Mais au dernier sac, la pointe de l’épine qui dépassait de son avant-bras éventra un des sacs qui se déversa par terre. Elle bouillonna encore un peu plus en elle et se mit à tout ramasser… quand son regard tomba sur un papier froissé qui lui semblait familier.

Mais oui, c’était un vieux numéro du Daily Stark, quotidien d’information de Westeros qu’elle avait souvent lu à Villevieille. Et surtout, ce n’était pas n’importe quel numéro ! Elle lut le chapeau de l’article en une :

« VILLEVIEILLE MIRACULEUSEMENT SAUVEE DES GREYJOY »

« Après avoir suivi la stratégie de sacrifice des trois conseillers Fitz, CorbeauRouge et Lady MacBetch, La Main de Thys était prêt à tirer sa révérence devant les hommes du Choucas qu’il avait trahis. Alors qu’un monstre sorti de l’eau s’apprêtait à le dévorer, en partie carbonisé par son bûcher,  il utilisa son dernier atout pour viser le cœur de sa victime, qui s’avéra être le Kraken, le cerveau des hommes du Choucas ! Par ce meurtre, ce fut tout le château de cartes de Greyjoy qui s’effondra et leur flotte quitta l’embouchure de l’Hydromel à l’aube. Villevieille et sa Citadelle furent donc sauvés par l’audace, la stratégie, la confiance, la témérité, et un peu la chance, dont ont fait preuve les huit membres du Conseil : Fitz, CorbeauRouge, Lady MacBeth, La Main de Thys, Jean-Rémy, CloudEAter, Tamacti Jon et Sylvia. Ci-dessous une libre représentation artistique du combat qui opposa les hommes du Choucas aux honnêtes Villevois. »