ASOS 72 – Daenerys VI

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    Hizieł
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    ASOS 72 – Daenerys VI
    Au fil des pages – liste des sujets

    ASOS 71, Tyrion X ASOS 73, Jaime IX

    A la fin de son dernier chapitre, nous avions laissé Daenerys devant les murailles impénétrables de Meereen, qui venait d’avoir une double révélation sur deux de ses plus proches compagnons : Arstan n’était en fait nul autre que ser Barristan Selmy, Lord Commandant de la Garde Royale d’Aerys II puis de Robert, ensuite révoqué par Joffrey ; et son cher ours ser Jorah Mormont qu’un espion à la solde de Varys.

    Conjuguant ses deux problèmes (les murailles impénétrables de Meereen et la présence de deux traîtres qu’elle ne songeait qu’à éloigner), elle avait eu alors l’idée de les envoyer mener l’expédition à travers les égouts de la ville assiégée.

    Ce contexte rétabli, on remarque que le chapitre qui nous intéresse aujourd’hui se place dans la droite lignée du précédent : on apprend comment grâce (notamment) à l’expédition de Jorah et Barristan la ville de Meereen est prise, on observe les conséquences de cette victoire, et la question de l’avenir des deux chevaliers auprès d’elle se pose à nouveau, et est cette fois-ci durablement résolue. Le chapitre ne se résume cependant pas à ces points, mais traite surtout des doutes puis de la décision de Daenerys quant à son propre avenir, décision amenée à évoluer au fil des observations et déconvenues qu’elle connaîtra durant la journée parcourue dans ce chapitre.

    Le chapitre, et les 24h de la vie de Daenerys qu’il couvre, s’ouvre et se referme (presque) au même endroit, avec Dany qui contemple sa nouvelle ville de Meereen, à l’ombre du plaqueminier et en compagnie de Missandei.

    « Elle déjeuna sous le plaqueminier qui ombrageait le jardin suspendu, tout en regardant ses dragons se pourchasser dans le ciel de la Grande Pyramide. »
    « Un oiseau se mit à pépier dans le plaqueminier, puis un autre, deux. Daenerys tendit l’oreille vers leur chant, mais les bruits de la ville qui se réveillait ne tardèrent guère à le submerger ».

    Ces moments sont le prétexte à une description de la ville de Meereen, avec ses nombreuses pyramides, son réseau de venelles étroites, ses briques et ses remparts ne semblent pas pour l’instant pas, d’en haut, avoir souffert du sac récent. Le seul symbole clair du changement de gouvernance est le démantèlement de la monumentale harpie de bronze qui couronnait la Grande Pyramide. Ce regard très en hauteur sur Meereen, Daenerys essaiera d’en diminuer la distance en fin de chapitre en cherchant dans la nuit à trouver la porte rouge dans ce qui est désormais « sa » ville.

     

    La fillette aux grands yeux d’or était d’une sagesse au-dessus de son âge
    Dans ces deux moments, mais plus généralement dans tout ce chapitre, celle qui montre, discrètement, toute son utilité et sa valeur c’est bien Missandei, qui comprend parfaitement Daenerys et qui, en permanence à ses côtés, lui souffle des informations et conseils remarquablement avisés : bouillir les dépouilles des nobles pour remettre leurs os à leur famille en bon état, un peu de contexte sur qui était Cleon à Astapor, un rappel sur la taxe que prélevait Astapor sur la vente d’esclaves pour que Dany s’en inspire, etc.

    Après son déjeuner en compagnie de Missandei, Daenerys se prépare pour gouverner, et on notera le choix de la couronne de dragon tricéphale offerte par la Fraternité Tourmaline de Qarth, qui a l’avantage de concilier son identité Targaryen avec l’héritage de Ghis dont elle pourrait se prévaloir, maintenant qu’elle a désormais battu les trois Arènes (😉) de la Baie des Serfs (Astapor, Yunkaï et Meereen).

    La prise (et le sac) de Meereen

    Alors qu’elle est en train de se préparer, Daenerys repense à sa conquête de Meereen et notamment la prise extérieure, la plus voyante, pour laquelle elle a eu l’idée d’utiliser les navires comme armes de siège, les mats servant comme béliers et les coques pour le reste (notamment des tortues, qui rappellent l’assaut des sauvageons il y a quelques chapitres, qui lui avait été moins fructueux).

    Plus tard dans le chapitre, on aura le récit du 2e volet de ce plan d’assaut, articulé autour de l’incendie des bateaux mouillant dans la rade comme diversion et l’entrée plus discrète d’un groupe d’intervention dans les égouts, mené par Barristan et ser Jorah. Une fois entrés, le plan s’est déroulé sans accroc avec la libération des gladiateurs des arènes qui entrent en insurrection (une pensée émue pour le MJ du jeu Gloire de Ghis – Meereen qui a du voir son algo totalement foutu en l’air).

    Cette prise de la ville et sa mise à sac sont particulièrement meurtrières, avec des monceaux de cadavre dans les rues, des caniveaux engorgés de corps, et une vengeance spécifique (et particulièrement sanguinaire) de Daenerys qui décide de clouer 163 nobles Meereeniens sur la place centrale, en les laissant mourir puis pourrir sur place, en représailles des 163 enfants qui balisaient la route de la Baie des Serfs entre Yunkaï et Meereen.

    Elle ne souhaite cependant pas que ce « sac épouvantable » perdure, d’où les mesures fermes prises assez rapidement afin de punir les actes barbares qui subsisteraient.

    Premières audiences et désillusions en cascade

    En amont des premières audiences qu’elle doit assurer, Daenerys a fait détruire le trône en forme de harpie qui se dressait pour le remplacer par un simple banc d’ébène.

    Avec le premier interlocuteur, un émissaire d’Astapor envoyé par le nouveau roi Cleon, Daenerys est forcée de constater que la situation là-bas n’a pas évolué comme elle l’aurait pensé, avec, en lieu et place d’un Conseil des Trois, la prise de pouvoir d’un roi boucher, qui lui propose désormais un mariage pour sceller une alliance contre les Yunkaïïs (qui n’ont pas attendu longtemps pour constituer autour d’eux un front anti-Dany).

    Le deuxième interlocuteur est un capitaine d’une galère négrière en provenance de Qarth, l’Etoile indigo, qui lui décrit l’horreur que vit Astapor depuis qu’elle est partie et souhaiterait échanger des esclaves contre les marchandises qu’il apporte. Ne pouvant initialement se résoudre à l’idée que des hommes et femmes tout juste affranchis puisse préférer redevenir esclaves, Daenerys est finalement convaincue par le plaidoyer de Daario, tout en précisant ses conditions (pour éviter les abus dans la vente des esclaves et dans le suivi des recettes).

    Ces deux premières audiences passées, et ayant apporté leur lot de nouvelles consternantes, voilà désormais le temps pour Daenerys de décider du sort de ser Barristan et ser Jorah, ses deux compagnons de voyage dont elle se défie.

    Ils pénètrent dans la salle, dans une attitude initialement très différente : ser Barristan la tête haute, fier et paraissant plus jeune quand ser Jorah a lui les yeux fixés vers le sol, l’air honteux et vieilli. Leurs paroles ensuite ne confirment cependant pas cette première impression extérieure.
    Pour Barristan Selmy, ses mots sont à la fois sincères (comme demandé) tout en étant minutieusement pesés, même s’il n’hésite pas à dire les choses qui fâchent :

    A quoi bon exiger la vérité, dit doucement ser Barristan, si vous les fermez vos oreilles

    Il reconnaît avoir attendu avant de se dévoiler pour étudier le caractère de Dany à la lumière de la théorie que Jaehaerys II lui a professée, à savoir que démence et grandeur étaient chez les Targaryen les deux faces d’une même pièce.

    Pour autant, vu ce qu’il a observé pour l’instant de Daenerys (notamment ce qu’elle a exposé de sa vision – plutôt sanguinaire sur le moment – de la justice à Astapor et Meereen) et comme il n’avait peut-être pas prévu de se dévoiler à Daenerys si l’altercation avec Mero puis la réaction de Jorah ne l’avaient amené à le faire, je me demande s’il a véritablement déja conclut que Daenerys est du bon côté de la pièce ? Toujours est-il qu’il ne sourcille pas pour l’affirmer et propose de rester à son service : ce qu’elle accepte en officialisant la chose.

    Pour Jorah en revanche, c’est la mauvaise foi presque insolente qui prédomine dans ses mots, et encore davantage en comparaison avec la prestation tout en retenue de Barristan juste avant. Daenerys n’est donc pas du tout convaincue (alors qu’une partie d’elle souhaiterait l’être). En plus, quand il essaie de se défiler, voilà que c’est ser Barristan (désormais rétabli comme personne de confiance) qui intervient pour enfoncer le clou, lui qui siégeait encore au Conseil restreint lorsque Jorah espionnait Dany pour le compte de Varys. Et quand Jorah ose un « vous devez me pardonnez » c’en est trop pour Daenerys, qui comprend qu’elle ne peut le garder à proximité et prend la décision de l’exiler.

    Should I stay or should I go ?

    Si redoutable que lui parût l’avenir, elle savait en avoir déjà trop longuement repoussé l’échéance

    Ce chapitre, au-delà de ces 4 audiences successives, c’est aussi et avant tout le chapitre dans lequel Daenerys doit choisir ce qu’elle compte faire pour la suite. Jusqu’à présent, elle n’a fait que retarder le départ en direction de l’ouest et de Westeros, d’abord pour récupérer une armée à Astapor (ce qui fut chose faite), puis ensuite pour finir ce qu’elle avait commencé, à savoir libérer la baie des Serfs du joug des esclavagistes, ce qu’elle a fait à Yunkaï et Meereen.

    A ces occasions, et notamment dernièrement pour Meereen, elle insiste pour se placer dans le camp de la Justice, même pour ses actions les plus violentes :

    « C’était juste. Oui, juste. Je le devais. Pour ces enfants. »
    « J’ai commis quelque chose d’aussi horrible, mais ils le méritaient cent fois. Justice implacable est encore justice. »

    Pour autant, ce chapitre, et en particulier les deux premières audiences, ont montré les limites de cette action entreprise : « Toutes mes victoires tournent à l’ordure dès que je les tiens. Quoi que je fasse, je ne suscite que morts et qu’abominations ».

    On sent également que de manière générale, elle est fatiguée de répéter la même boucle (marcher dans le désert ; prendre la ville ; punir les maîtres ; libérer tout le monde ; puis recommencer le processus), et encore davantage lorsqu’elle voit ce que deviennent ses efforts dès qu’elle n’est plus là.

    Pour Meereen, c’est encore plus problématique, déjà parce que les déconvenues arrivent tout de suite (les affranchis qui dès le début souhaitent redevenir esclaves) mais aussi parce qu’elle a désormais une idée de ce qu’il se passera si/quand elle s’en ira, amenant avec elle sur les routes vers l’ouest tous les nouveaux affranchis qui ne souhaitent pas subir les mêmes tourments qu’Astapor après le départ de Daenerys (et qui vont s’ajouter à tous ceux qui la suivent déjà depuis Astapor et Yunkaï, qui étaient déjà un problème lors du voyage Yunkaï – Meereen).

    Cette décision, de finalement stopper momentanément son périple sans fin pour « s’occuper des mouches » à Meereen, qui se forme tout au long du chapitre, est également liée à la façon dont elle se voit : alors qu’elle se rapproche d’un « dieu vivant » au tout début du chapitre lorsqu’elle surplombe Meereen, elle n’arrive en fait pas à se fixer sur une image et développe à la place une identité protéiforme : tantôt elle se voit comme une petite fille (« pour autant qu’elle en fût juge, elle se trouvait toujours l’air d’une petite fille »), tantôt elle tente de se voir comme un dragon ; que ce soit un dragon Targaryen « est-ce là le visage d’un Conquérant ? » ou un dragon bestial « une rage qui lui donnait l’impression d’être un dragon vengeur ».

    Dragon, harpie, dieu vivant, Conquérante, jouant à la reine en ayant le sentiment de n’être rien qu’une fillette épouvantée, khal : il n’y a pas à dire, elle envisage tous les cas de figure durant ce chapitre, pour finalement s’affirmer comme un mélange de tous à la fin du chapitre : une « Khaleesi » dragon, qui choisit de « se comporter en reine », et qui du haut de la Grande Pyramide, remplace un peu la harpie déboulonnée lors de la prise de ce qui est désormais « sa » ville.

    • Ce sujet a été modifié le il y a 1 année et 10 mois par R.Graymarch.

    De mestre passionné d'archi à archimestre déprimé dans DOH 8 - "Dans l'ombre de la Chat-rpie"
    L'incompris Winni Naz Puur dans DOH 9 - "Tous ceux qui veulent changer Meereen"

    #186798
    R.Graymarch
    • Barral
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    Retour à Meereen. Un chapitre crucial où Daenerys est à la croisée des chemins… Enfin, figurativement

    Daenerys s’est installée dans la plus haute pyramide, et de loin

    Meereen had a score of lesser pyramids, but none stood even half as tall.

    Du coup, elle a un peu des images de grandeur (et on rappellera que le paradis, c’est un jardin^^)

    Up here in her garden Dany sometimes felt like a god, living atop the highest mountain in the world

    Cela nous permet d’aller vers des réflexions sur la solitude des gens de pouvoir, et sur la religion en général, et leurs visions du monde.

    Do all gods feel so lonely? Some must, surely. Missandei had told her of the Lord of Harmony, worshiped by the Peaceful People of Naath; he was the only true god, her little scribe said, the god who always was and always would be, who made the moon and stars and earth, and all the creatures that dwelt upon them. Poor Lord of Harmony. Dany pitied him. It must be terrible to be alone for all time, attended by hordes of butterfly women you could make or unmake at a word. Westeros had seven gods at least, though Viserys had told her that some septons said the seven were only aspects of a single god, seven facets of a single crystal. That was just confusing. The red priests believed in two gods, she had heard, but two who were eternally at war. Dany liked that even less. She would not want to be eternally at war.

    Mais les mouches troublent Daenerys, même si elles sont moins nombreuses qu’en bas. Missandei arrive (existe-t-il gamine plus choupie dans les livres ? Myrcella, peut-être) et nous en dit plus sur Naath, sa religion et les papillons (mais elle ne dit pas que c’est aussi ce qui les protège)

    The butterfly spirits sacred to their Lord of Harmony protected their isle against those who would do them harm. Many conquerors had sailed on Naath to blood their swords, only to sicken and die. The butterflies do not help them when the slave ships come raiding, though.

    Daenerys se sent obligée de faire une promesse à la petite fille, même si cette dernière ne dit pas le vouloir. Ce qui est moche, c’est qu’elle le fait en pensant à Jorah, pour « retenir » Missandei

    I am going to take you home one day, Missandei,” Dany promised. If I had made the same promise to Jorah, would he still have sold me? “I swear it.”

    “This one is content to stay with you, Your Grace. Naath will be there, always. You are good to this—to me.”

    Daenerys s’habille en reine même si elle n’y croit pas vraiment

    Today she wore a robe of purple samite and a silver sash, and on her head the three-headed dragon crown the Tourmaline Brotherhood had given her in Qarth. Her slippers were silver as well, with heels so high that she was always half afraid she was about to topple over. When she was dressed, Missandei brought her a polished silver glass so she could see how she looked. Dany stared at herself in silence. Is this the face of a conqueror? So far as she could tell, she still looked like a little girl.

    Flash back sur la conquête de Meereen : le passage dans les égouts et le bateau utilisé comme bélier. Le tout avec des noms grivois (cock, prank) et un visage de bouffon rigolard qui attaque la ville

    Tout le monde est d’accord pour laisser Daenerys loin des combats (ce qui est plutôt prudent en effet)

    Dany had wanted to lead the attack herself, but to a man her captains said that would be madness, and her captains never agreed on anything. Instead she remained in the rear, sitting atop her silver in a long shirt of mail. She heard the city fall from half a league away, though, when the defenders’ shouts of defiance changed to cries of fear. Her dragons had roared as one in that moment, filling the night with flame

    Elle entre quand tout est fini (oh le voile pudique sur le sac de la ville)

    When the last resistance had been crushed by the Unsullied and the sack had run its course, Dany entered her city. The dead were heaped so high before the broken gate that it took her freedmen near an hour to make a path for her silver. Joso’s Cock and the great wooden turtle that had protected it, covered with horsehides, lay abandoned within. She rode past burned buildings and broken windows, through brick streets where the gutters were choked with the stiff and swollen dead. Cheering slaves lifted bloodstained hands to her as she went by, and called her “Mother.”

    Les esclavagistes, hommes et femmes, sont ridicules une fois vaincus et nus. Quant au châtiment… il n’est pas si loin de la justice que donnerait Stannis (sauf que lui ne mentirait pas à lui-même en disant que c’est pour les enfants)

    Stripped of their jewels and their fringed tokars, they were contemptible; a herd of old men with shriveled balls and spotted skin and young men with ridiculous hair. Their women were either soft and fleshy or as dry as old sticks, their face paint streaked by tears. “I want your leaders,” Dany told them. “Give them up, and the rest of you shall be spared.”

    “How many?” one old woman had asked, sobbing. “How many must you have to spare us?”

    “One hundred and sixty-three,” she answered.

    She had them nailed to wooden posts around the plaza, each man pointing at the next. The anger was fierce and hot inside her when she gave the command; it made her feel like an avenging dragon. But later, when she passed the men dying on the posts, when she heard their moans and smelled their bowels and blood . . .

    Dany put the glass aside, frowning. It was just. It was. I did it for the children.

    Daenerys se prépare à recevoir audience et refuse l’ameublement d’origine

    There had been a throne there, a fantastic thing of carved and gilded wood in the shape of a savage harpy. She had taken one long look and commanded it be broken up for firewood. “I will not sit in the harpy’s lap,” she told them. Instead she sat upon a simple ebony bench. It served, though she had heard the Meereenese muttering that it did not befit a queen.

    Elle est obsédée par la prophétie des Nonmourants et se demande qui va la trahir ensuite

    Daario and Ben Plumm, Grey Worm, Irri, Jhiqui, Missandei . . . as she looked at them Dany found herself wondering which of them would betray her next.

    The dragon has three heads. There are two men in the world who I can trust, if I can find them. I will not be alone then. We will be three against the world, like Aegon and his sisters.

    La nuit fut calme car la politique de Daenerys est implacable

    Meereen had been sacked savagely, as new-fallen cities always were, but Dany was determined that should end now that the city was hers. She had decreed that murderers were to be hanged, that looters were to lose a hand, and rapists their manhood.

    Elle est consciente que ce n’est pas parfait mais trouve une justification

    I made a horror just as great, but surely they deserved it. Harsh justice is still justice.

    Missandei suggère de rendre les os (quelle présence d’esprit pour son âge)

    L’audience commence avec Ghael qui apporte des nouvelles d’Astapor et de son roi Cleon, le boucher.

    Dany stiffened. “I left a council to rule Astapor. A healer, a scholar, and a priest.”

    “Your Worship, those sly rogues betrayed your trust. It was revealed that they were scheming to restore the Good Masters to power and the people to chains. Great Cleon exposed their plots and hacked their heads off with a cleaver, and the grateful folk of Astapor have crowned him for his valor.”

    “Noble Ghael,” said Missandei, in the dialect of Astapor, “is this the same Cleon once owned by Grazdan mo Ullhor?”

    Her voice was guileless, yet the question plainly made the envoy anxious. “The same,” he admitted. “A great man.”

    Missandei leaned close to Dany. “He was a butcher in Grazdan’s kitchen,” the girl whispered in her ear. “It was said he could slaughter a pig faster than any man in Astapor.”

    I have given Astapor a butcher king. Dany felt ill, but she knew she must not let the envoy see it.

    Ouch, les choses ont changé. Et Cleon apporte la guerre préventive contre Yunkai et au passage un mariage. Daenerys se rend compte que tout n’est pas si facile. L’auteur montre avec beaucoup d’habileté comment l’exercice du pouvoir est dur, et que la nature a horreur du vide (et les habitudes ont la vie longue). Pour Daenerys c’est un peu de l’effroi

    “Did his first wife give him sons?”

    The envoy looked at her unhappily. “Great Cleon has three daughters by his first wife. Two of his newer wives are with child. But he means to put all of them aside if the Mother of Dragons will consent to wed him.”

    “How noble of him,” said Dany. “I will consider all you’ve said, my lord.” She gave orders that Ghael be given chambers for the night, somewhere lower in the pyramid.

    All my victories turn to dross in my hands, she thought. Whatever I do, all I make is death and horror. When word of what had befallen Astapor reached the streets, as it surely would, tens of thousands of newly freed Meereenese slaves would doubtless decide to follow her when she went west, for fear of what awaited them if they stayed . . . yet it might well be that worse would await them on the march. Even if she emptied every granary in the city and left Meereen to starve, how could she feed so many? The way before her was fraught with hardship, bloodshed, and danger. Ser Jorah had warned her of that. He’d warned her of so many things . . . he’d . . . No, I will not think of Jorah Mormont. Let him keep a little longer.

    La seconde personne veut des esclaves à vendre pour redresser l’économie. Daenerys est contre mais apprend avec effarement que des gens veulent être vendus. Là, encore, Missandei l’aide et Daario… se sert

    Dany was shocked. “They want to be slaves?”

    “The ones who come are well spoken and gently born, sweet queen. Such slaves are prized. In the Free Cities they will be tutors, scribes, bed slaves, even healers and priests. They will sleep in soft beds, eat rich foods, and dwell in manses. Here they have lost all, and live in fear and squalor.”

    “I see.” Perhaps it was not so shocking, if these tales of Astapor were true. Dany thought a moment. “Any man who wishes to sell himself into slavery may do so. Or woman.” She raised a hand. “But they may not sell their children, nor a man his wife.”

    “In Astapor the city took a tenth part of the price, each time a slave changed hands,” Missandei told her.

    “We’ll do the same,” Dany decided. Wars were won with gold as much as swords. “A tenth part. In gold or silver coin, or ivory. Meereen has no need of saffron, cloves, or zorse hides.”

    “It shall be done as you command, glorious queen,” said Daario. “My Stormcrows will collect your tenth.”

    If the Stormcrows saw to the collections at least half the gold would somehow go astray, Dany knew. But the Second Sons were just as bad, and the Unsullied were as unlettered as they were incorruptible. “Records must be kept,” she said. “Seek among the freedmen for men who can read, write, and do sums.”

    Daenerys est chamboulée mais ne veut pas que cela se voit et demande à entendre Jorah et Barristan

    Ser Barristan walked with his head held high, but Ser Jorah stared at the marble floor as he approached. The one is proud, the other guilty. The old man had shaved off his white beard. He looked ten years younger without it. But her balding bear looked older than he had.

    Jorah est en effet assez peu enclin au repentir

    Ser Jorah cleared his throat. “Khaleesi . . .”

    She had missed his voice so much, but she had to be stern. “Be quiet. I will tell you when to speak.” She stood. “When I sent you down into the sewers, part of me hoped I’d seen the last of you. It seemed a fitting end for liars, to drown in slavers’ filth. I thought the gods would deal with you, but instead you returned to me. My gallant knights of Westeros, an informer and a turncloak. My brother would have hanged you both.” Viserys would have, anyway. She did not know what Rhaegar would have done. “I will admit you helped win me this city . . .”

    Ser Jorah’s mouth tightened. “We won you this city. We sewer rats.”

    “Be quiet,” she said again . . . though there was truth to what he said.

    Flash back sur les égouts, au niveau assez bas (hauteur de cuisse quand même, et des lézards mortels). Belwas connait les lieux et cela a aussi beaucoup aidé, pour rameuter les gladiateurs.

    “You helped win this city,” she repeated stubbornly. “And you have served me well in the past. Ser Barristan saved me from the Titan’s Bastard, and from the Sorrowful Man in Qarth. Ser Jorah saved me from the poisoner in Vaes Dothrak, and again from Drogo’s bloodriders after my sun-and-stars had died.” So many people wanted her dead, sometimes she lost count. “And yet you lied, deceived me, betrayed me.”

    Elle tente ensuite de mettre Barristan face à ses contradictions mais ce n’est pas si aisé car il a de bons arguments : il s’est battu jusqu’au bout pour son père, il a utilisé un faux nom pour ne pas être reconnu par les espions des Lannister et pour jauger Daenerys. C’est là qu’elle se rend compte qu’il a connu personnellement son grand-père

    Jaehaerys. This old man knew my grandfather. The thought gave her pause. Most of what she knew of Westeros had come from her brother, and the rest from Ser Jorah. Ser Barristan would have forgotten more than the two of them had ever known. This man can tell me what I came from.

    Elle le provoque mais il garde son sang froid (y a un truc avec Canardière, les crackpoteurs fous ??)

    “What if I decide you’re only worthy to be my fool?” Dany asked scornfully. “Or perhaps my cook?”

    “I would be honored, Your Grace,” Selmy said with quiet dignity. “I can bake apples and boil beef as well as any man, and I’ve roasted many a duck over a campfire. I hope you like them greasy, with charred skin and bloody bones.”

    That made her smile. “I’d have to be mad to eat such fare. Ben Plumm, come give Ser Barristan your longsword.”

    Barristan refuse l’épée si elle ne vient pas de Daenerys. Il a du panache, le vieux. Elle accepte

    Maintenant, au tour de Jorah, ce qui sera moins facile de l’aveu même de Daenerys

    C’est super bien écrit

    he big man’s neck was red; whether from anger or shame she did not know. “I have tried to tell you true, half a hundred times. I told you Arstan was more than he seemed. I warned you that Xaro and Pyat Pree were not to be trusted. I warned you—”

    “You warned me against everyone except yourself.” His insolence angered her. He should be humbler. He should beg for my forgiveness. “Trust no one but Jorah Mormont, you said . . . and all the time you were the Spider’s creature!”

    “I am no man’s creature. I took the eunuch’s gold, yes. I learned some ciphers and wrote some letters, but that was all—”

    All? You spied on me and sold me to my enemies!”

    “For a time.” He said it grudgingly. “I stopped.”

    “When? When did you stop?”

    “I made one report from Qarth, but—”

    “From Qarth?” Dany had been hoping it had ended much earlier. “What did you write from Quarth? That you were my man now, that you wanted no more of their schemes?” Ser Jorah could not meet her eyes. “When Khal Drogo died, you asked me to go with you to Yi Ti and the Jade Sea. Was that your wish or Robert’s?”

    “That was to protect you,” he insisted. “To keep you away from them. I knew what snakes they were . . .”

    Snakes? And what are you, ser?” Something unspeakable occurred to her. “You told them I was carrying Drogo’s child . . .”

    Khaleesi . . .”

    “Do not think to deny it, ser,” Ser Barristan said sharply. “I was there when the eunuch told the council, and Robert decreed that Her Grace and her child must die. You were the source, ser. There was even talk that you might do the deed, for a pardon.”

    “A lie.” Ser Jorah’s face darkened. “I would never . . . Daenerys, it was me who stopped you from drinking the wine.”

    “Yes. And how was it you knew the wine was poisoned?”

    “I . . . I but suspected . . . the caravan brought a letter from Varys, he warned me there would be attempts. He wanted you watched, yes, but not harmed.” He went to his knees. “If I had not told them someone else would have. You knowthat.”

    “I know you betrayed me.” She touched her belly, where her son Rhaego had perished. “I know a poisoner tried to kill my son, because of you. That’s what I know.”

    “No . . . no.” He shook his head. “I never meant . . . forgive me. You have to forgive me.”

    Have to?” It was too late. He should have begun by begging forgiveness. She could not pardon him as she’d intended. She had dragged the wineseller behind her horse until there was nothing left of him. Didn’t the man who brought him deserve the same? This is Jorah, my fierce bear, the right arm that never failed me. I would be dead without him, but . . . “I can’t forgive you,” she said. “I can’t.”

    “You forgave the old man . . .”

    “He lied to me about his name. You sold my secrets to the men who killed my father and stole my brother’s throne.”

    “I protected you. I fought for you. Killed for you.”

    Kissed me, she thought, betrayed me.

    “I went down into the sewers like a rat. For you.”

    It might have been kinder if you’d died there. Dany said nothing. There was nothing to say.

    Mais on retrouve Creepy Jorah qui tente sa chance

    “Daenerys,” he said, “I have loved you.”

    And there it was. Three treasons will you know. Once for blood and once for gold and once for love. “The gods do nothing without a purpose, they say. You did not die in battle, so it must be they still have some use for you. But I don’t. I will not have you near me. You are banished, ser. Go back to your masters in King’s Landing and collect your pardon, if you can. Or to Astapor. No doubt the butcher king needs knights.”

    “No.” He reached for her. “Daenerys, please, hear me . . .”

    She slapped his hand away. “Do not ever presume to touch me again, or to speak my name. You have until dawn to collect your things and leave this city. If you’re found in Meereen past break of day, I will have Strong Belwas twist your head off. I will. Believe that.” She turned her back on him, her skirts swirling. I cannot bear to see his face. “Remove this liar from my sight,” she commanded. I must not weep. I must not. If I weep I will forgive him. Strong Belwas seized Ser Jorah by the arm and dragged him out. When Dany glanced back, the knight was walking as if drunk, stumbling and slow. She looked away until she heard the doors open and close. Then she sank back onto the ebony bench. He’s gone, then. My father and my mother, my brothers, Ser Willem Darry, Drogo who was my sun-and-stars, his son who died inside me, and now Ser Jorah . . .

    Et comme ça, il s’en va. Daario, « sympa », propose de le tuer. Daenerys refuse et a une image de Jorah revenant chez lui (?)

    Dany pictured Jorah moving amongst old gnarled oaks and tall pines, past flowering thornbushes, grey stones bearded with moss, and little creeks running icy down steep hillsides. She saw him entering a hall built of huge logs, where dogs slept by the hearth and the smell of meat and mead hung thick in the smoky air.

    Daenerys tremble (elle dit qu’elle a froid), se change et va lire… le livre offert par Jorah (quelle idée)

    She found herself reading the same passage half a dozen times. Ser Jorah gave me this book as a bride’s gift, the day I wed Khal Drogo. But Daario is right, I shouldn’t have banished him. I should have kept him, or I should have killed him. She played at being a queen, yet sometimes she still felt like a scared little girl. Viserys always said what a dolt I was. Was he truly mad? She closed the book. She could still recall Ser Jorah, if she wished. Or send Daario to kill him.

    Daenerys rêvasse en regardant ses dragons quand Barristan revient pour lui parler de ce qu’elle n’a pas connu, de qui elle n’a pas connu. C’est futé car Daenerys n’attend que ça, et en même temps le craint un peu… car il se pourrait que Viserys n’ait pas su la vérité vraie (si peu, si peu)

    Daenerys va se coucher mais a du mal à trouver le sommeil (et rêve de Drogo, Jorah ah non Daario en fait… oups :/). J’aime bien la formule de la dernière phrase

    Dany’s dreams were dark that night, and she woke three times from half-remembered nightmares. After the third time she was too restless to return to sleep. Moonlight streamed through the slanting windows, silvering the marble floors. A cool breeze was blowing through the open terrace doors. Irri slept soundly beside her, her lips slightly parted, one dark brown nipple peeping out above the sleeping silks. For a moment Dany was tempted, but it was Drogo she wanted, or perhaps Daario. Not Irri. The maid was sweet and skillful, but all her kisses tasted of duty.

    Daenerys regarde la ville et imagine Jorah s’en aller

    Perhaps one was Ser Jorah, leading his horse slowly toward the gate. Farewell, old bear. Farewell, betrayer.

    She was Daenerys Stormborn, the Unburnt, khaleesi and queen, Mother of Dragons, slayer of warlocks, breaker of chains, and there was no one in the world that she could trust.

    Missandei se réveille et demande ce que fait Daenerys

    “I was looking for a house with a red door, but by night all the doors are black.”

    “A red door?” Missandei was puzzled. “What house is this?”

    “No house. It does not matter.” Dany took the younger girl by the hand. “Never lie to me, Missandei. Never betray me.”

    “I never would,” Missandei promised. “Look, dawn comes.”

    L’aube ou l’Aube ? ^^

    Daenerys réunit tout le monde et prend tout le monde par surprise. Elle va régner ici

     “Aegon the Conqueror brought fire and blood to Westeros, but afterward he gave them peace, prosperity, and justice. But all I have brought to Slaver’s Bay is death and ruin. I have been more khal than queen, smashing and plundering, then moving on.”

    “There is nothing to stay for,” said Brown Ben Plumm.

    “Your Grace, the slavers brought their doom on themselves,” said Daario Naharis.

    “You have brought freedom as well,” Missandei pointed out.

    “Freedom to starve?” asked Dany sharply. “Freedom to die? Am I a dragon, or a harpy?” Am I mad? Do I have the taint?

    “A dragon,” Ser Barristan said with certainty. “Meereen is not Westeros, Your Grace.”

    “But how can I rule seven kingdoms if I cannot rule a single city?” He had no answer to that. Dany turned away from them, to gaze out over the city once again. “My children need time to heal and learn. My dragons need time to grow and test their wings. And I need the same. I will not let this city go the way of Astapor. I will not let the harpy of Yunkai chain up those I’ve freed all over again.” She turned back to look at their faces. “I will not march.”

    “What will you do then, Khaleesi?” asked Rakharo.

    “Stay,” she said. “Rule. And be a queen.”

    Quelque chose me dit qu’on va rester là un moment…. 😀

    Une fois entrés, le plan s’est déroulé sans accroc avec la libération des gladiateurs des arènes qui entrent en insurrection (une pensée émue pour le MJ du jeu Gloire de Ghis – Meereen qui a du voir son algo totalement foutu en l’air).

    ^^ Fallait placer le jeu 5000 ans auparavant, enfin ! 😀

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 10 mois par R.Graymarch.

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    #186814
    Tybalt Ouestrelin
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    Merci Hiziel pour cette fine analyse et Graymarch pour l’apport de l’anglais. Le chapitre où Daenerys veut prendre son destin en main ; décide du sort des Ouestriens et de Meereen.

    J’ai noté aussi au début du chapitre qu’elle se pose des questions sur qui elle est, une petite fille, un conquérant, un dieu ? On pourrait penser que c’est une divagation dû à sa position mais non, ensuite elle se compare, égrène quelques dieux et se demande presque lequel aurait le meilleur sort.

    Une réflexion ensuite en passant. Trois têtes a le dragon, on le sait, on pense souvent à trois dragonniers également. On sait que Daenerys chevauche Drogon, le petit Balerion ; on peut supposer que Rhaegal sera pour Jon en tant que fiston de Rhaegar. Il reste donc Viserion. Le seul à n’avoir pas un nom très glorieux… S’il doit y avoir un rapport entre le nom donné et le dragonnier qui pourrait chevaucher celui de Viserys ? Bon je vais arrêter là le HS, mais je me suis même demandé si pour une fois le dragon n’aurait que deux têtes.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 10 mois par Tybalt Ouestrelin.

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    #186919
    DJC
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    “What will you do then, Khaleesi?” asked Rakharo.

    “Stay,” she said. “Rule. And be a queen.”

    Quelque chose me dit qu’on va rester là un moment….

    HA HA HA comme j’ai ri 🙂

    J’avais adoré les 4 entretiens de ce chapitre, et le final.. oui petite fille, conquérant, dieu… ? wow quelle évolution 🙂

    Pfffff c’en est fini des chapitres de Dany qui m’intéressent, mais je suis sûr que je vais trouver des choses qui vont me séduire dans vos analyses à venir…..

    #186994
    Yfos
    • Terreur des Spectres
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    Merci pour cette présentation

    je me demande s’il a véritablement déja conclu que Daenerys est du bon côté de la pièce

    Bien vu, même s’il déclare

    « je ne discerne aucune tare en vous »

    il pense peut être « jusqu’à présent »

    Ces moments sont le prétexte à une description de la ville de Meereen,

    Ce qui me semble le plus inquiétant dans cette description, c’est celle des alentours avec

    « la sécheresse des collines brunes, les vergers calcinés »

    l’approvisionnement ne va pas être simple mais on avait déjà vu que les habitants avaient pratiqué la technique de la terre brûlée.

    égrène quelques dieux

    mais semble ignorer que Westeros n’a pas que sept dieux mais également les anciens Dieux, le Dieu Noyé, voire d’autres.

    et va lire… le livre offert par Jorah

    Daenerys doit vraiment mal connaître l’histoire de Westeros: alors qu’elle a

    « palpité pour les trois princesses de la tour rouge, condamnées par le roi à cette affreuse réclusion pour crime de beauté »

    elle se dit que ces contes étaient

    « beaucoup trop simples pour posséder la moindre véracité »

    Rien à voir avec Baelor et ses soeurs?

    Pour Jorah en revanche, c’est la mauvaise foi presque insolente qui prédomine dans ses mots

    C’est clair, surtout le passage dans lequel il explique s’être contenté de

    « chiffrer les quelques lettres »

    Il y a par contre un moment où il est franc, c’est lorsqu’il explique qu’il a envoyé un dernier rapport de Qarth. Il a donc arrêté à Astapor. Qu’est ce qui l’a convaincu d’arrêter? Le fait que Daenery engage 8 600 Immaculés?

    #193641
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    En même temps s’il n’avait pas envoyé de courrier à l’attention de Varys/Illyrio. Le départ de Qarth aurait été bien plus laborieux pour Daenerys (Jorah Mormont aurait pu renouveler un sauvetage de justesse face au navré). Mais ensuite Jorah ne semble pas avoir fait le lien entre Illyrio et Varys.

    L’idée était à la base pour Jorah Mormont d’avoir une troupe de soldats aux ordres de Daenerys pour peser plus lors de la rencontre avec Illyrio. Après le coup d’Astapor, Daenerys a réussi à s’affirmer comme un nouveau protagoniste. Avant ça, Daenerys est surtout une pièce qui doit se gagner des protecteurs.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 3 mois par R.Graymarch.
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