[DOH10] Tour 1 – Nominations

Je sais que les chevaliers Aspics et Lazzara auraient aimé qu’on utilise des bulletins de vote Roose pour les remplacer.

Alors j’ai invité DoAzza à donner l’exemple.

Chers membres de la maison Manderly, une fois que vous aurez voter pour moi et Corbeau Rouge, votez malin, votez bien, votez DROZO !

DroZo wrote:

-Mais bien sûr que je suis Inspecteur. Mais je suis Inspecteur… du travail ! Aussi, j’invite toutes les personnes travaillant dans des mauvaises conditions, sans postes de travail adaptés, plus de 35 heures par semaines ou dans des conditions non convenables de voter pour moi ! Et je les aiderais ! »

Tu promeus également l’égalité femme homme ?

Parce que j’ai noté que depuis peu les CORBOIS GLOVER TALLHART sont devenus féministes 😁😄

Me voilà donc mort, tout cela sur les accusation d’un schlingue, un moins que rien, même un garde vaut mieux que qu’un schlingue. Le sud préfère donc les accusation d’un sous homme à la réputation d’un capitaine, et cela les mènera à leur perte !

Le nord se souvient, défendez vos terres, et leur suzerain légitime les Stark ! La forfaiture des grand vassaux ont fait que mon fantôme change de camps, j’ai ainsi pu obtenir assez de confiance de la rébellion Stark pour être leur porte parole ! Si vous voulez la contacter poser vos message derrière la seconde statue de la crypte, nous trouverons un moyen de vous répondre !

[HRP La boite au lettre morte de la statue se trouve içi : fantome.doh10@gmail.com]

« Une potion de contravention vous dites ? Non, on fait pas de ça nous ! » répondit le vendeur confus.

Macbeth regardait le jeune homme d’un air à la fois dépité et blasé. Beaucoup de choses s’étaient passées ces derniers jours. 3 nouveaux morts déchiquetés par les loups, Macbeth ne les connaissait pas vraiment, mais il était venu à la minute de silence qui avait été organisée en leur mémoire, par respect mais aussi pour ce fabuleux concept de « silence », très tentant. Il avait vu les filles de Ser Serena pleurer à chaude larmes devant le corps de leur mère, et avait pensé que ses propres gosses n’auraient même pas arrêté de jouer à la balle en apprenant sa mort.

Et puis il y avait eu les exécutions de deux capitaines, dont l’un de sa maison qui avait toujours été enthousiaste envers chaque membre des Manderly. Et avait découlé les nominations pour remplacer les « absents ». C’était le terme qu’utilisait sa femme devant les enfants, ce qui avait le don de l’irriter, fallait bien qu’ils comprennent ces marmots que tous ces gens étaient purement et simplement morts… mais bon… il allait pas discuter de ça avec elle…

Les nominations, quelles blagues ! Après 35 ans de bons et loyaux services, même pas capable d’être adoubé chevalier ! Il était définitivement pitoyable. Et quand il repensa que, de surcroit, il avait, par désespoir, voté pour lui-même, il se sentait vraiment comme un minable.

Même après toutes ces péripéties, les mots du garde Worgen n’avaient pas quitté son esprit. Une potion pour arrêter d’avoir des enfants, il n’osait y croire ! Il avait bien essayé d’en parler à sa femme, mais la conversation étant entrecoupée de « Sigfrid, pose ça ! » ou encore de « Asa, arrête d’embêter ton frère ! », il avait rapidement abandonné.

Il avait donc pris l’initiative d’aller de lui-même à la boutique la plus proche. Mais il regrettait maintenant qu’il se retrouvait devant l’air de mollusque du commerçant.

« Oui, une potion qui permet aux femmes d’arrêter de tomber enceinte ! Vous ne connaissez donc pas ? » insista Macbeth avec irritation.

Un éclair de compréhension passa sur le visage du jeune homme en face et il parut se retenir de rire.

« Ah oui, j’ai cette potion, je vais vous la chercher de suite monsieur ! »

Macbeth ne comprit pas pourquoi le gars avait l’air si hilare, mais ce qui comptait, c’était cette fiole qu’il serrait à présent entre ses mains. Il n’était toujours pas sûr que ça puisse vraiment fonctionner, mais ça valait le coup d’essayer.  

• Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 7 mois par LadyMacbeth.
• Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 7 mois par LadyMacbeth.

Ser Denys se réveilla en sursaut au beau milieu de la nuit. C’était loin d’être la première fois que cela arrivait depuis son arrivée à Winterfell, et sa nomination en tant que capitaine n’avait pas arrangé les choses. Depuis combien de temps n’avait-il pas pu profiter d’une nuit complète ? Lui-même aurait été bien incapable de le dire. Il ne pouvait que déplorer cette maudite routine qui s’était installée, celle du réveil dans les draps trempés de sueur, des quelques instants durant lesquels il se demandait inévitablement en quel lieu glacé il se trouvait, de la désagréable sensation d’être étranger à son propre corps. Comme toujours, Denys se dirigea vers la fenêtre. Seul le souffle de l’air glacial de la nuit de Winterfell pouvait l’aider à reprendre ses esprits. Il contempla ensuite, pensif, la beauté du ciel étoilé. Cela l’aidait à réfléchir à sa situation. Sa nouvelle position de capitaine l’inquiétait quelque peu. Serait-il à la hauteur de la tâche ? Il n’en était pas tout à fait sûr, sa position de chevalier louant son épée lui ayant plus appris à obéir aux ordres qu’à exercer une quelconque autorité. Mais s’il n’était pas à la hauteur, qu’adviendrait-il de lui ? Chaque jour, la vue des corps écorchés de ses prédécesseurs Homaël et Tham dans la cour de la forteresse lui rappelait que sa vie ne tenait qu’à un fil, qu’à la volonté intraitable des grands vassaux. Désormais, en comparaison à cette fin indigne, le sort de son autre prédécesseur Yunyuns lui apparaissait presque plus enviable. Le chevalier du Val comptait néanmoins faire de son mieux pour survivre à ces deux menaces, les soi-disant loups et les grands vassaux. Mais pour cela il aurait besoin d’utiliser toutes ses capacités, physiques comme intellectuelles, ce que son état actuel ne permettait pas. Il lui fallait donc avant toute chose se débarrasser de ses insomnies. Il en était arrivé à cette conclusion quand le soleil se leva, réveillant les autres défenseurs de la forteresse qui désormais fourmillait d’activité. Il quitta donc sa chambre pour se diriger vers la cour afin de remplir ses nouvelles obligations.

Peu avant le repas de mi-journée, alors qu’il supervisait l’entraînement des troupes, Denys Stone décida d’y mettre un terme avant l’horaire prévu. Cela lui permit de se diriger vers la roukerie. Il supposait en effet que le vieux mestre des Omble, un certain mestre Worgen, pourrait sans doute l’aider à se débarrasser de ses tourments. Une fois dans la roukerie, il fût pris d’un étrange sentiment. Lui qui n’avait jamais mis les pieds en ces lieux, avait pourtant l’impression de les reconnaître. Troublé, il continua néanmoins son chemin et monta les escaliers de la tour du mestre pour y retrouver ce mestre Worgen. Il éprouvait une certaine compassion pour ce vieil homme, qui en plus de se retrouver sur un théâtre de guerre à son âge avancé avait perdu son compagnon de quelques jours, le jeune mestre Tybalt qu’il avait pris sous son aile à son arrivée à Winterfell avant que celui-ci ne se fasse lâchement assassiner. Malgré tout, le mestre semblait conserver son sens du devoir tout entier, et il demanda au chevalier du Val ce qu’il amenait en ce lieu reculé du château. Ser Denys lui expliqua alors sa situation, et lui demanda ce qui pouvait être fait. Le mestre n’eût aucune hésitation et lui recommanda de boire chaque soir avant de se coucher une certaine quantité de lait de pavot, lait de pavot qu’il alla ensuite chercher dans ses réserves. Une fois revenu, il donna la bouteille au nouveau capitaine qui en retour le remercia chaleureusement avant de s’éclipser. Il descendit les escaliers pour se retrouver une nouvelle fois dans la roukerie. Là, il vit un corbeau posé au sol. Interloqué, il n’en poursuivit pas moins son chemin jusqu’à la porte, mais alors qu’il s’apprêtait à la franchir, il entendit le corbeau crier « Stone ! Stone ! Stone ! »

Une fine couche de neige recouvrait la cour de Winterfell lorsque Sandrenal s’y agenouilla en compagnie des autres chevaliers nouvellement promus. Un vent glacial se leva lorsque Ser Denys nouveau capitaine de la maison Manderly s’avança pour procéder à l’adoubement. Le nouveau chevalier laissa son esprit vagabonder pendant la cérémonie, sur les maisons à couteaux tirés, sur l’armée de Stannis qui allait sans doute mourir de froid avant d’atteindre les remparts, sur Roose Bolton qui paraissait être le seul dans son élément dans ce Winterfell désolé.

L’adoubement terminé, Sandrenal se releva chevalier, toujours prêt à mettre sa lame au service du triton.

Dame FeyGirl traversa la cour centrale et pénétra dans le hall d’honneur.

Un doute l’assaillit, et elle retourna dans la cour.

« Il n’y a que des Manderly, par ici. »

[HRP : les résultats des votes ont été publiés pour toutes les maisons sur le Slack ouvert par DroZo, mais il semble que les canaux de communication entre les maisons ne soient pas très performants .

Hé, les Omble, vous pouvez aussi y aller et commenter ]

• Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 7 mois par FeyGirl.

Liloo avait à peine eu le temps de se réjouir de l’élection de nouveaux capitaines et chevaliers au sein de la maison Omble, que déjà elle sentait planer une nouvelle menace.

La maison Omble pouvait s’enorgueillir d’avoir désormais 3 capitaines et 2 chevaliers. 

Son frère CloudEater était venu lui annoncer qu’ils étaient passés tout près d’une promotion au grade de chevalier. Les règles de nominations lui paraissaient bien complexes ici.

Là d’où elle venait, les votes se réalisaient à main levée. Chaque homme ou femme comptait pour une voix. 

A Winterfell, les choses étaient bien différentes. En réalité, elle n’était guère chagrinée par son sort. Elle avait pris conscience qu’un grade plus élevé risquait de l’exposer davantage. 

Car les traîtres allaient frapper de nouveau, la menace flottait dans l’air comme une petite musique. 

D’autant plus que les deux maisons : Omble et Manderly ne semblaient pas désirer s’allier pour lutter contre l’ennemi commun. Un non-sens à ses yeux. 

Mais que pouvait-elle y faire ?

Elle n’était qu’un garde, une femme qui n’avait pas voix au chapitre. Il lui fallait s’en remettre aux anciens dieux et accepter son destin. 

Oui, le destin elle l’attendait de pied ferme, ses amis en acier également…

• Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 7 mois par Liloo75.