[DOH10] Tour 4 – Justice

• Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 7 mois par DonCelmar.
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Les cafards s’étaient bien développés. En taille comme en nombre d’ailleurs.
« La prochaine fois que l’on m’arrête je prendrai de quoi les nourrir un peu mieux » songea Quintus en les regardant grouiller, comme hypnotisé par les mouvements en apparence incohérents.
Après tout il y aura une prochaine fois.
« Ils ne peuvent pas m’exécuter, cela casserai le comique de répétition. »
Car après tout la situation avait quelque chose de comique. Il retrouvait toujours le même cachot, les mêmes geôliers et les mêmes cafards. Il avait commencé cet espèce d’élevage lors de sa première incarcération, pour tromper l’ennui et était content de voir qu’il survivait sans lui.
A peine de retour il avait commencé par reprendre la rédaction de son testament. Toujours aussi peu de choses à léguer, et de moi en moi de gens à qui les léguer. Il relit une dernière fois le résultat.

« Moi Ser Quintus, de la maison Cularo, chevalier au service de la maison Manderly, sain de corps et d’esprit, présente ici mes dernières volontés.
Je souhaite que ma dépouille soit renvoyée dans le Val, pour reposer auprès de mes ancêtres.
Concernant mes biens matériels je désire qu’ils soient remis à mes camarades de la maison Manderly.
Je désire toutefois que ma cape en peau de loup, ainsi que ma broche en forme d’ornithorynque, soient remit aux Grands Vassaux, afin que jamais ils n’oublient qu’ils ont fait exécuter un innocent.
Je lègue également ma dague à celui ou celle qui se fait appeler le Fantôme de Winterfell, à condition qu’elle lui soit remise enfoncée jusqu’à la garde dans la carotide.
Fait ce jour sous le regard de sept, ceci étaient les dernières volontés de Quintus de la maison Cularo. »
Le contenu semblait convenir, si toutefois quelqu’un prenait le temps de le lire.
« Absurde. Il n’ont aucune raison de me tuer. »
Pourquoi Quintus cherchait-il à se convaincre ainsi ? Il faut dire qu’il y avait de l’absurdité dans cette situation. Il en venait surtout à se demander pourquoi il restait aussi fidèle aux Grands Vassaux. Ceux-ci semblaient avoir toujours récompensés la loyauté et l’obéissance par la suspicion et la mort.
Fatigué, las et démoralisé Quintus se laissa tomber sur sa modeste paillasse.
« Qu’ils me tuent après tout puisqu’ils semblent décidé à le faire. Mais qui s’occupera des cafards alors ? »

Quintus Cularo wrote:

…à celui ou celle qui se fait appeler le Fantôme de Winterfell

DoAzza adorait les lapsus et tout ce qui pouvait s’en approcher ! Il en existait tant qu’on pouvait s’y perdre sans une extrême attention. Lapsus linguae, calami, scriptae, clavis, lectionis, memoriae, auditionis, gestuel, manus, …! Et quel que soit sa vrai nature, il savait par expérience qu’un lapsus révélait toujours une pensée dissimulée. Mais fallait-il y voir là autre chose que la manifestation d’une peur bien naturelle ?

Attenant à la salle d’audience, se déroulait le délibéré.

Les accusés Drozo, Arya-sous-mes-pieds et Quintus Cularo de la Maison Manderly et les accusés Niels, Fitz et Buveurdelatreille de la maison Omble avaient été entendus pour leur défense. Aucun n’avait reconnu sa culpabilité dans l’assassinat du chevalier Valten de la Maison Manderly.

Lady FeyGirl avait proposé de payer des témoins au cas où aucun accusé ne sortirait du lot. Les plus pauvres de La Môle seront ravis toujours de recevoir une bourse remplie de sols, non ?

Les jurés avaient rendu leur délibéré, l’enveloppe dont le sceau était intact trônait sur un coin de table où siégeaient les magistrats. Nul ne comptait l’ouvrir, la parole du peuple (même de la maisonnée Bolton) ne valait rien face à celle des Grands Vassaux.

Dès lors, il appartenait à la Présidente du Tribunal Lady FeyGirl et à ses assesseurs les juges ser Hiziel, ser Alric Stormbringer et ser Ulysse Mervault de rendre leur verdict.

– Un seul assassinat cette fois, décidément ces loups prennent peur ! commença lady FeyGirl, Présidente par son droit d’aînesse.

– Choisissons au moins deux noms, histoire d’en finir au plus vite avec ces maudits loups, continua ser Hiziel

– Je n’en peux plus de rédiger des jugements toutes les semaines, souffla ser Ulysse Mervault, qui prennait son rôle de juge et greffier très à cœur et craignait toujours de faire une erreur de procédure. Il pouvait passer des heures à travailler la forme jusqu’à avoir une présentation parfaite.

(Pour l’erreur de jugement, il dormait très bien la nuit par contre).

– Arya-sous-mes-pieds et Quintus Cularo, dit ser Hiziel, sont coupables à tous les points de vue, il n’y a pas de discussion possible.

Tous opinerent du chef, même la Présidente FeyGirl. La capacité de jugement de ser Hiziel égalait de peu celle de la Presidente. Seul son jeune âge l’empêchait encore de monter en grade.

– Et qu’en est-il de Buveurdelatreille et de Fitz ? Eux aussi sont suspects, objecta la Présidente.

Là encore, hochement de tête général. Ser Ulysse, peaufinant son beau jugement, n’écoutait que d’une oreille les arguments de chacun. Cette rivalité entre maisons nordiennes lui passait un peu au-dessus de la tête, il avait d’autres priorités comme trouver une décision de justice permettant d’écarter d’office le droit au duel judiciaire pour les condamnés. Les deux maisons ont des dieux différents, est-ce qu’il n’y aurait pas un risque de guerres de religions ? Il faudrait creuser du côté de la jurisprudence, pensa-t-il.

– Et DroZo ? Et Niels ?

– Pas le genre de Drozo, marmonna ser Hiziel.

– Niels je l’aime bien, dit lady FeyGirl. On peut lui faire confiance, malgré sa tendance à raconter n’importe quoi.
Fitz, je le sens pas par contre. Son côté loyal ne trompe personne.

– Je suis d’accord avec la Présidente, opina ser Aric. Plutôt voir mort Fitz que Buveurdelatreille.

Ser Ulysse suivit. Seul ser Hiziel, comme à chaque jugement, soutint la motion minoritaire. Bon joueur et espérant une promotion, il accepta de suivre les autres.

La plume de ser Ulysse défilait à toute allure sur la parchemin. Il pris un grand plaisir à inscrire la condamnation des trois chevaliers et leur exécution. Rien n’est pire pour un juge et greffier de rédiger un acquittement, c’est de la justice sans saveur.

Tous signèrent et puis ils se lèvent. Comme de coutume, la Présidente du Tribunal pris la tête de la salle d’audience pour annoncer le verdict.

D’un air grave, lady FeyGirl termina ainsi : de toute façon, c’est le plus sûr moyen d’éliminer tous les opposants. Vous savez ce qu’on dit : « tuez-les tous, les anciens et les nouveaux dieux reconnaîtront les leurs… »

/HRP : Arya-sous-mes-pieds, Quintus Cularo et Fitz sont condamnés à mort/

• Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 7 mois par Ulysse Mervault.

Aouuuuuuuuu!  Awaouhhhhh,  wawaouhouuuuu

Oh comme il est mignon……. Ou pas……

Ce petit animal vit chez toi ?(enfin petit… On n’a pas l’échelle)

Je préfère les loups bien de chez moi ! Leur chorale est plus silencieuse et en plus, mes rhumatismes n’aiment pas la brume 😽 !