La conquête

Hello,

Je me demande si c’est l’endroit approprié pour partager !
Depuis quelque temps, je me suis plongé dans l’écriture d’une histoire sur la conquête d’Aegon. Sachant que nous disposons de peu d’informations à ce sujet, principalement celles fournies par l’Archimestre Gyldayn, j’ai entrepris de rassembler toutes les données disponibles pour créer des dialogues et des détails afin d’enrichir cette histoire. J’aimerais beaucoup avoir des retours et des conseils sur mon travail. Merci d’avance !

Premiere partie

Chapitre : Au Seuil de la Conquête

Dans les chambres austères de Peyredragon, où les échos de la mer se mêlaient aux murmures des ancêtres, Aegon Targaryen et ses sœurs-épouses, Visenya et Rhaenys, déployaient le tissu de leur ambition sur la trame de Westeros. Ils n’étaient pas seuls dans leur entreprise ; avec eux, les maisons Velaryon et Celtigar, des sangs aussi anciens et purs que celui des dragons, prêtaient leur force à la cause.

Les Velaryons, maîtres des vagues, avaient depuis longtemps lié leur destin à celui des Targaryen. Lord Daemon Velaryon, seigneur de la maison et amiral de la flotte, était un homme dont la loyauté envers Aegon était aussi profonde que les abysses marines.

Un jour, alors que les vents de l’est soufflaient avec vigueur, Aegon convoqua Lord Daemon et ses autres vassaux dans Tour Tambour. La pièce était vaste, les murs ornés de tapisseries dépeignant la gloire de Valyria. Au centre trônait la grande table de bois, sur laquelle était dessinée la carte des Sept Couronnes.

« Mes amis, » commença Aegon, son regard balayant l’assemblée, « notre vision d’un royaume uni sous une seule couronne est à portée de main. Mais pour cela, nous devons être prêts à affronter les tempêtes à venir. »

Lord Daemon, debout, approuva d’un hochement de tête. « Les Velaryons sont prêts à naviguer à vos côtés, Aegon. Nos navires braveront les tempêtes pour vous. »

L’arrivée du messager portant l’offre d’Argilac Durrandon fut le premier souffle du vent qui allait attiser les flammes de la guerre. Le conseil écouta attentivement le rapport, pesant chaque mot comme on pèserait l’or.

Visenya prit la parole, son ton tranchant comme l’acier de sa lame. « Cet Argilac cherche à nous utiliser comme des pions contre Harren le Noir. Nous ne sommes pas des marionnettes à manipuler. »

Rhaenys, d’une voix douce mais impérieuse, ajouta : « Nous devons répondre avec prudence. Chaque action entraîne une réaction. Notre réponse à Argilac déterminera le cours de notre conquête. »

Aegon réfléchit un moment, puis s’adressa à Orys Baratheon. « Orys, ton lien avec notre maison pourrait bien être la clé. Accepterais-tu de jouer ce rôle dans notre stratégie ? »

Orys, fidèle parmi les fidèles, répondit sans hésiter. « Pour ta gloire et celle de Westeros, je ferai tout ce qui est nécessaire, mon frère. »

La contre-proposition fut envoyée, mais le temps, cet ennemi insaisissable, jouait contre eux. Les jours s’écoulaient lentement, chaque lever de soleil apportant son lot d’incertitudes.

Finalement, la réponse d’Argilac arriva, non pas par des mots, mais par un geste barbare qui ne laissait place à aucune négociation. La salle du conseil fut enveloppée d’un silence de mort lorsque les mains tranchées furent présentées.

« C’est un acte de guerre, » déclara Visenya, la colère teintant ses mots.

Aegon se leva, sa stature imposante captant l’attention de tous. « Alors la guerre, nous aurons. Préparez les dragons. Nous montrerons aux sept couronnes la puissance d’un véritable roi. »

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