ADWD 54 – Jon XI

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    Elephant
    • Frère Juré
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    ADWD 54 – Jon XI
    Au fil des pages – liste des sujets

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    Le chapitre antérieur de Jon célébrait un mariage (Alys Karstark) et se terminait sur un espoir certain: le retour de Val. Quand aura-t-elle le privilège d’une cérémonie nordienne pour son mariage ?

    Le  retour  de  Tormund

     

    D’abord le résumé en trois parties:  le Lord Commandant négocie avec Tormund;  Jon rend compte à la reine Selyse Florent;  Jon avec son conseil d’administration majoré.

    1- Peuples libres
    Accompagné par Fantôme, Cuirs et Harse, Jon se rend au-delà du Mur pour rencontrer le représentant des ±80 mammouths, < 200 géants, 4000 humains: Tormund Fléau-d’Ogres. D’ardues négociations se déroulent par une belle journée. Jon reste de glace et cède sur ce qu’il avait prévu.  À l’opposé, Tormund insulte, vocifère et gesticule avec violence.  Résultat convenu: cession des biens précieux, centaine d’otages, passage ordonné des humains dans le calme dans trois jours.  Contre un peu de nourriture, des tâches, une place aux forts désignés -sinon le Don / Neufdon- tous sous l’autorité de la Garde de Nuit.  Mammouths et géants se rendront à Fort-Levant, le tunnel de Châteaunoir leur étant inadéquat. On apprend que le Chassieux planifie une attaque contre Tour Ombreuse.

    2- Selyse Florent
    Val, Jon et ses trois comparses retournent au tunnel pour se rapporter à la reine Selyse. Val badine, apprend qu’elle change de demeure et offre son aide à Jon, qui accepte. Selyse, quoique désagréable et hautaine, approuve certains résultats, tout en réprouvant deux omissions majeures: serment obligatoire au roi son époux et adoption de la religion de R’hllor.  Alors que Jon a le sang-froid, la sincère Val bouillonne: le peuple libre vénère déjà les anciens dieux des Nordiens.

    3- Officiers
    Après l’entretien, Val fait une scène: elle considère Shôren condamnée, sa maladie en dormance temporaire et donc une menace (à la sécurité) de premier ordre. Voulant éviter la propagation, elle exige de Jon l’éloignement / déménagement du bébé, des nourrices. En espérant qu’il prenne des dispositions supplémentaires (assassinat).  Mais le Lord Commandant est accaparé par une autre tâche: il n’a pas terminé ses réunions.  Il lui reste à affronter son conseil: le septon, Clydas, Othell, Bowen.  Les représentants des clans Flynt et Norroit étant encore présents au fort, la réunion au sommet du Mur comptera 2 têtes de plus.  Rafales, vent qui transperce.  Jon, face au crépuscule avec ses frères, subit une levée de boucliers de tous concernant le Chassieux.  Puis chacun s’oppose à un moment ou l’autre concernant le clan de Tormund.   (J)on discute d’intendance (passage, perception, transport, logement, nourriture), de survie, de formation martiale, de tâches des otages. Jon explique son plan détaillé et pense avoir réponse à tout.  Il ne reste qu’à asséner le coup de grâce en prononçant le serment de la Garde: « bouclier protecteur des Royaumes humains».  Les sauvageons sont malencontreusement des humains… détestables, mais humains !  Bizarrement aucune opposition concernant les mammouths et géants !  Souffle coupé…

    4- Notes & analyse

    Comme d’habitude, le chapitre commence in media res.

    Est-ce que la météo est un copier/coller de la proximité avec Val ou l’humeur de Jon ?
    1- le soleil (Val) réapparait après 15 jours: le Mur** (Jon) est grand, droit et brillant.  Jon réussit à obtenir l’accord qu’il souhaitait avec les peuples libres.
    3- météo en se rendant au sommet du Mur: vent, rafales
    Val ne l’accompagne plus;  parmi ses frères, tout est ardu.

    Quand Jon va négocier, Cuirs l’accompagne : un argument pour montrer aux libres qu’ils peuvent obtenir le respect, des responsabilités, une position sociale au sud du Mur.  Concernant Bariol, le sujet a été traité avec sérieux sur le blog ici par Pandémie et par là pour de la bouffonnerie, inscrite encore ici en archives wiki, où, malencontreusement, personne n’a daigné l’effacer.

    Pour une anecdote sur le nom du personnage Patrek du Mont-Réal, lien ici.
    Léprose / Shôren : Val prône l’assassinat de  l’enfant, la sécurité de tous reposant sur les épaules du Lord Commandant.  Jon doit se questionner sur l’avantage que procure sa vie, vs le risque.  Héritière au toucher ±proscrit, sans possibilité de procréer, dans un univers où les mâles ont préséance…  Le risque:  ce n’est qu’après sa mort, une propagation (ou aggravation),  que l’on saura.  Jon n’avait jamais fait le raisonnement suivant:  la lignée des Baratheon est condamnée (terminée).

    La reine Selyse exerce la politique simplement (avec sincérité):
    – exprimer clairement ses désirs et attentes (et leur fondement);
    – lorsque satisfaite, accorder en partie raison à la personne en autorité (Jon);
    – sinon, rabrouer;
    – pour les êtres inférieurs (dans ce cas ci, sa cour et Val), donner des ordres ou menacer.
    Ses rencontres sont donc désagréables et prévisibles.

    5- Thématiques

    J’ai trouvé 3 thèmes dans ce chapitre: le mariage de Val;  la mort de Jon;  sauvageons: ennemis, concurrents ou maintenant alliés ?

    a) mariage
    Le sujet est traité ici, par Evrach.   Jon Snow est encore marié, mais personne ne lui a écrit pour l’en informer.  C’est lui qui aurait besoin d’une cérémonie de mariage nordienne pour comprendre !   Les allusions du chapitre :

    Ils semblent faits l’un pour l’autre. [loup? / Val]

    Val était tout de blanc vêtue

    Vole-la vite [de Tormund]

    « Madame. Suivez-moi, si vous voulez bien.

    Le corbac ordonne, la captive se doit d’obéir. » Elle parlait sur un ton espiègle. [Jon / Val]

    … bien faite pour pondre des enfants. Fort juste, tout cela, mais la sauvageonne dépassait tellement cette description. [d’Axell Florent / Jon]

    Une relation soutenue et positive:  politesse ou galanterie ? , badineries, sincérité, confiance, entraide et estime mutuelle.  Que demander de plus ?  Val a ramené 4000 humains … vêtue de blanc, telle une mariée  -dans les coutumes de nombreux lecteurs.  Val a gagné la confiance de Fantôme.  Val se déclare elle-même captive du Lord avec le sourire, preuve de mariage dans ses us.  Cor-Souffleur le taquine en lui demandant d’officialiser l’union.  Quant à Selyse Florent, elle n’a aucune légitimité pour imposer un mariage à Val dans la zone d’autorité de la Garde de Nuit.  De plus, Val n’a aucune personne de son entourage en autorité sur elle (tuteur, père, époux, roi).  Seulement le Lord Commandant…

    b) mort
    Contrairement à Daenerys qui s’était engagée dans un piège qui se referme (toujours plus d’ennemis à l’extérieur, moins de pouvoir à l’intérieur  -par promesse de mariage),  Jon conserve et utilise dans ADWD les plein pouvoirs sans fléchir.  Sa cote de popularité chute parmi ses frères, mais, est-ce vraiment important ?

    Les allusions:  commençons par la dernière, un rappel de Mélisandre :

    « De la glace, a-t-elle dit, et des dagues dans le noir. Du sang gelé, rouge et dur, et l’acier nu. »

    D’où les métaphores avec le Mur** (Jon), les ombres, le gris, le noir, le rouge, la neige [Snow] qui tombe.  Jon reconnait le danger :

    « Le Mur m’appartient, … pour deux jours encore, au moins. »

    « Dans la forêt hantée au nord, les ombres de l’après-midi se faufilaient entre les arbres. Le ciel à l’occident était un embrasement rouge, mais à l’est pointaient les premières étoiles.»

    Avec une pensée agréable de son passé, encore une allusion à sa mort:
    ombres = menace; soleil couchant = fin proche; couleur sang;  étoiles = lointains flocons du ciel, avant leur chute;   s’il y a un lien à établir avec la vision du bâtiment en feu de Mélisandre, je ne le comprend pas…

    Bowen Marsh en peau d’ours.  Avec Yarwick, vers le soleil couchant :
    Jon face à son crépuscule, Bowen en prochain lord Commandant, (ours = Jeor Mormont;  peau d’ours = lord Commandant)

    « crevasses … virer du rouge au gris, puis au noir »  

    « glace qui scintillaient au soleil dans leur chute »

    « [froid] il transperçait Jon »

    i- entailles, sang, acier, cadavre.  ii- Jon tombe.  iii- Jon attaqué par une lame.   Et puis, dans son isolement, Jon pense à Arya et Sam.  Au minimum, 7 occurrences claires retracées concernant sa mort éventuelle.  Jon réfléchit, agit sans fléchir et … chut ! (era).

    c) sauvageons: ennemis, concurrents ou maintenant alliés ?

    On connaît la position de Jon. Il y a longtemps déjà, lui aussi a compris la menace et a fait les comptes:  au-delà du Mur, les morts deviennent automatiquement ennemis.  On doit trouver des accords pour qu’une partie traverse le Mur en vie.  Et puis, les royaumes des humains… les sauvageons inclus.

    Mais les autres personnages ?
    Val, Tormund, les peuples libres, presque tous cherchent un moyen de passer. Tormund a dû retuer son propre fils Toregg (yeux bleus).  Tant pis, si on doit conclure un accord.  Urgence !
    Les chefs de clans Norroit et Flint sont « raisonnables », mais doivent affronter l’hiver. Ceux qui transgresseront leurs frontières seront donc automatiquement considérés des ennemis.  Hormis cela, arrangez-vous / bonne chance avec ton plan.  Otages ? Bonne idée !  Encore faut-il être capable d’occire des enfants…
    Mais les frères noirs, eux ?
    Pour une fois, Jon décrit son plan détaillé et enfin assomme avec l’argument-massue du serment.  Cependant, les arguments rationnels seront toujours insuffisants, face aux émotions fortement négatives de ses frères: peur & haine viscérales.  Parce qu’après Tormund … ce sera le Chassieux ??  [Jamais !? ]
    Alors, pour l’instant, ils s’expriment en partie par des mots… et obéissent, en accumulant méfiance et ressentiment envers leur chef légitime qui ressemble encore à un traître. Manigancent-ils en coulisse ?

    Des ennemis tout autour de lui, des poignards dans le noir.  [ADWD #32:  Mélisandre I ]

    Les arguments manquants:

    • vs les clans des montagnes du Nord: vous avez choisi de céder vos combattants à Stannis plutôt qu’à la Garde. C’est moi qui en a le plus besoin.
    • vs Othell, qui adore les chiffres: un sauvageon mort au-delà du Mur est à 100% un ennemi. Un sauvageon traversé est donc un ennemi en moins. Observe Cuirs !  Il nous aide. Et demande à tous les intendants s’ils adorent leur tâches (pot de chambre, écuries…)

    faites votre liste !

    6-  Incompréhensible
    Mestre manquant: Jon estime que la Citadelle de Villevieille ne lui enverra jamais de remplaçant.   Est-ce pour laisser la porte ouverte à quelqu’un d’autre ?   Mélisandre, guérisseuse libre, Samwell Tarly dans plusieurs années (prétexte), un autre ?
    Petites questions:  des nouvelles de Dywen ou Alliser Thorne ?  Ne seraient-ils pas retournés dans un fort, au loin,  sans que personne (Denys Mallister, Cotter Pyke) n’ait souhaité nous informer ?

    Où sont Alys Karstark, Sigorn et ses leurs Thenns ?   À Châteaunoir ou parti à la maison (Karhold) ?   Ils n’ont pas dit au revoir ni même discuté stratégie -tel que déclarer détenir Cregan Karstark ?

    7- Conclusion
    Donc, le Lord Commandant continue l’intégration des peuples libres dans les territoires de la Garde de Nuit, grâce à un plan méthodique bien précis, malgré l’opposition de ses officiers, ainsi que de nombreuses réticences de Selyse.  La Garde de Nuit se prépare à regarnir ses forts.  Jon a le soutien de son épouse, Val.

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    #205825
    R.Graymarch
    • Barral
    • Posts : 10243

    Si j’ai bien suivi (1, 2, 3), c’était à Yfos d’ouvrir le topic puis on pouvait (comme d’habitude) ajouter nos éléments…. On se coordonne svp et on reste concentrés, surtout si près du but 😀

    —-
    Retour à Jon, juste après le chapitre précédent : Tormund est revenu, Jon est content mais il doit supporter sa sale humeur

    Twice he flung his drinking horn at Jon’s head, though only after he had emptied it. Tormund was not the sort of man to waste good mead. Jon let it all wash over him. He never raised his own voice nor answered threat with threat, but neither did he give more ground than he had come prepared to give.

    Tormund a prêté serment et ils ont même ajouté un passage pour lui (c’est à la carte, le serment ?)

    And for him a new refrain: I am the guard who opened the gates and let the foe march through. He would have given much and more to know that he was doing the right thing. But he had gone too far to turn back.

    Mais Tormund n’a pas vraiment changé, pour Jon, c’est différent

    “Mance should have killed you when he had the chance,” he said as he did his best to turn Jon’s hand to pulp and bone. “Gold for gruel, and boys … a cruel price. Whatever happened to that sweet lad I knew?”

    They made him lord commander. “A fair bargain leaves both sides unhappy, I’ve heard it said.

    Le personnage est un peu développé : on apprend qu’il a donné de ses biens pour la Garde, on apprend aussi le destin de sa progéniture

    Aperçu pour le futur, Jon et sa protection

    Ghost was the only protection Jon needed; the direwolf could sniff out foes, even those who hid their enmity behind smiles.

    Ghost was gone, though. Jon peeled off one black glove, put two fingers in his mouth, and whistled. “Ghost! To me.”

    From above came the sudden sound of wings. Mormont’s raven flapped from a limb of an old oak to perch upon Jon’s saddle. “Corn,” it cried. Corn, corn, corn.”

    Et Fantôme arrive. Avec Val

    The raven cocked its eye at him. “Snow,” it muttered, bobbing its head knowingly. Then Ghost emerged from between two trees, with Val beside him.

    Donc Val arrive. Et alors, elle fait du rentre-dedans à Jon Snow en mode pas subtil du tout. Je vous renvoie à cet article comme la fois dernière. Je ne vais pas tout lister car ce serait trèèèès long mais voici la première occurrence du chapitre

    “Have you been trying to steal my wolf?” he asked her. “Why not? If every woman had a direwolf, men would be much sweeter. Even crows.”

    Jon est tenté, on ne va pas se mentir

    What had that oaf Axell Florent said of Val? A nubile girl, not hard to look upon. Good hips, good breasts, well made for whelping children.” All true enough, but the wildling woman was so much more. She had proved that by finding Tormund where seasoned rangers of the Watch had failed. She may not be a princess, but she would make a worthy wife for any lord.

    But that bridge had been burned a long time ago, and Jon himself had thrown the torch. “Toregg is welcome to her,” he announced. “I took a vow.”

    “She won’t mind. Will you, girl?”

    Val patted the long bone knife on her hip. “Lord Crow is welcome to steal into my bed any night he dares. Once he’s been gelded, keeping those vows will come much easier for him.”

    On nous rappelle le cheval borgne (wink wink). Val va devoir changer de tour

    “I would choose freedom over comfort every time.”

    Cette classe (bien tenté, le coup de la liberté) ! Elle gagne un géant comme garde, c’est pas mal

    Reste que Jon a des soucis sur la nourriture

     If Tormund’s band were starved and sick, what of the thousands who had followed Mother Mole to Hardhome?

    Jon va devoir voir Selyse et Val propose son aide

    Val’s playful smile died. “You have my word, Lord Snow. I will be a proper wildling princess for your queen.”

    /

    “The crow commands, the captive must obey.” Her tone was playful.

    La rencontre a lieu et Val ne se laisse pas démonter par ser Patrek

    “You are even lovelier than I was told, princess,” he declared. “The queen has told me much and more of your beauty.”

    “How odd, when she has never seen me.” Val patted Ser Patrek on the head. “Up with you now, ser kneeler. Up, up.” She sounded as if she were talking to a dog.

    BAM !

    Jon et Val s’agenouillent devant la reine

    “Are you the wildling princess?” Shireen asked Val. “Some call me that,” said Val. “My sister was wife to Mance Rayder, the King-Beyond-the-Wall. She died giving him a son.”

    Selyse n’est pas une grande stratège (agrandir la porte, sérieusement)

    “Free folk do not kneel,” Val told her. “Then they must be knelt,” the queen declared. “Do that, Your Grace, and we will rise again at the first chance,” Val promised. “Rise with blades in hand.”

    Oh tiens, un mayhaps

     “I do not approve, Lord Commander. Nor will my lord husband. I cannot prevent you from opening your gate, as we both know full well, but I promise you that you shall answer for it when the king returns from battle. Mayhaps you might want to reconsider.”

    Val reste debout ensuite

    “Your Grace.” Jon knelt again. This time Val did not join him.

    Ils partent, et reBAM

    “You lied about her beard. That one has more hair on her chin than I have between my legs.”

    Parler de Shôren amène un autre aspect de Val

    “North of the Wall it is. Hemlock is a sure cure, but a pillow or a blade will work as well. If I had given birth to that poor child, I would have given her the gift of mercy long ago.”

    This was a Val that Jon had never seen before. “Princess Shireen is the queen’s only child.”

    “I pity both of them. The child is not clean.”

    Jon résiste, elle aussi

    Jon shook her hand away. She is not dead.” “She is. Her mother cannot see it. Nor you, it seems. Yet death is there.” She walked away from him, stopped, turned back. “I brought you Tormund Giantsbane. Bring me my monster.”

    “If I can, I will.”

    “Do. You owe me a debt, Jon Snow.”

    Jon watched her stride away. She is wrong. She must be wrong. Greyscale is not so deadly as she claims, not in children.

    Le futur est incertain, et déjà écrit

    Ghost was gone again. (…) He had foes to face. Foes of the worst sort: brothers.

    Revenu seul (en attendant les autres), Jon pense à Mance et à Arya

    It had been so long since he had last seen Arya. What would she look like now? Would he even know her? Arya Underfoot. Her face was always dirty. Would she still have that little sword he’d had Mikken forge for her? Stick them with the pointy end, he’d told her. Wisdom for her wedding night if half of what he heard of Ramsay Snow was true. Bring her home, Mance. I saved your son from Melisandre, and now I am about to save four thousand of your free folk. You owe me this one little girl.

    En haut du Mur, Jon fait un point avec plein de gens

    Three days hence at dawn the gate will open, to allow Tormund and his people through the Wall. There is much we need to do in preparation.

    Jon dit ce qu’il a décidé, on va dire que c’est peu partagé. Il veut faire passer les sauvageons

    We cannot pick and choose amongst the free folk, saying this one may pass, this one may not. Peace means peace for all.

    Jon envisage de faire confiance par défaut même au Chassieux. On a accès aux pensées de Jon qui prend sur lui pour rester poli.

    “The Weeper will not say the words,” insisted Yarwyck. “He will not wear the cloak. Even other raiders do not trust him.”

    “You need not trust a man to use him.” Else how could I make use of all of you?

    Reste le souci de la nourriture. Les Flint les veulent dans le Don

     “You want them in the Gift, that’s your folly, but see they don’t wander off or I’ll send you back their heads. Winter is nigh, I want no more mouths to feed.”

    /

    “And this food will be paid for … how, if I may ask?”

    With gold, from the Iron Bank of Braavos, Jon might have replied. Instead he said, “I have agreed that the free folk may keep their furs and pelts. They will need those for warmth when winter comes. All other wealth they must surrender. Gold and silver, amber, gemstones, carvings, anything of value. We will ship it all across the narrow sea to be sold in the Free Cities.”

    On évoque même de les désarmer, ce qui est assez aberrant s’ils doivent défendre le Mur. Il reste toujours un problème de confiance :  “They will betray us.”

    Jon concède des otages, pour la sécurité

    “The free folk have neither laws nor lords,” Jon said, “but they love their children. Will you admit that much?”

    “It is not their children who concern us. We fear the fathers, not the sons.”

    “As do I. So I insisted upon hostages.” I am not the trusting fool you take me for … nor am I half wildling, no matter what you believe. “One hundred boys between the ages of eight and sixteen. A son from each of their chiefs and captains, the rest chosen by lot. The boys will serve as pages and squires, freeing our own men for other duties. Some may choose to take the black one day. Queerer things have happened. The rest will stand hostage for the loyalty of their sires.”

    The northmen glanced at one another. “Hostages,” mused The Norrey. “Tormund has agreed to this?”

    It was that, or watch his people die. “My blood price, he called it,” said Jon Snow, “but he will pay.”

    Au moins, on n’est pas dupes sur les « pupilles » de Winterfell

    “Aye, and why not?” Old Flint stomped his cane against the ice. “Wards, we always called them, when Winterfell demanded boys of us, but they were hostages, and none the worse for it.”

    Quand on demande à Jon s’il oserait punir au cas où ça se passerait mal, j’ai beaucoup aimé sa pensée Ask Janos Slynt. Il reste plus civil en vrai.

    Marsh parle enfin et il dit les choses de manière directe

    What you propose is nothing less than treason

    Jon a un argument : les sauvageons sont des humains

    I am the shield that guards the realms of men. Those are the words. So tell me, my lord— what are these wildlings, if not men?”

    Bowen Marsh opened his mouth. No words came out. A flush crept up his neck.

    Jon en a assez, c’est sa décision, il a écouté ce qu’on lui a dit mais voilà, c’est fait donc point final.

    The Wall was made to stop them … but the Wall must be manned. This discussion is at an end. We have much to do before the gate is opened. Tormund and his people will need to be fed and clothed and housed. Some are sick and will need nursing. Those will fall to you, Clydas. Save as many as you can.”

    Clydas blinked his dim pink eyes. “I will do my best, Jon. My lord, I mean.”

    “We will need every cart and wagon made ready to transport the free folk to their new homes. Othell, you shall see to that.”

    Yarwyck grimaced. “Aye, Lord Commander.”

    “Lord Bowen, you shall collect the tolls. The gold and silver, the amber, the torques and armbands and necklaces. Sort it all, count it, see that it reaches Eastwatch safely.”

    “Yes, Lord Snow,” said Bowen Marsh.

    And Jon thought, Ice,” she said, “and daggers in the dark. Blood frozen red and hard, and naked steel.” His sword hand flexed. The wind was rising.

    On voit vers quoi on se dirige, ah là là, pauvre Jon, tu es généreux et as sans doute raison mais tu expliques mal. Cela dit, en primolecture, je n’aurais imaginé que cela partirait en vrille. Bon chapitre, surtout pour Val, bien entendu.

    Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
    MJ de Chanson d'Encre et de Sang (2013-2020) et de parties en ligne de jeu de rôle
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    #205827
    SansaQueenBread
    • Patrouilleur Expérimenté
    • Posts : 260

    Merci pour cette analyse. L’attitude de Val au sujet de Shôren m’inquiète beaucoup. Je trouve que c’est de très mauvais augure pour la suite.

     

    Une relation soutenue et positive:  politesse ou galanterie ? , badineries, sincérité, confiance, entraide et estime mutuelle.  Que demander de plus ?  Val a ramené 4000 humains … vêtue de blanc, telle une mariée  -dans les coutumes de nombreux lecteurs.  Val a gagné la confiance de Fantôme.  Val se déclare elle-même captive du Lord avec le sourire, preuve de mariage dans ses us.  Cor-Souffleur le taquine en lui demandant d’officialiser l’union.  Quant à Selyse Florent, elle n’a aucune légitimité pour imposer un mariage à Val dans la zone d’autorité de la Garde de Nuit.  De plus, Val n’a aucune personne de son entourage en autorité sur elle (tuteur, père, époux, roi).  Seulement le Lord Commandant…

    J’ai remarqué aussi que Val et Jon semblaient se rapprocher. Mais, vu ce que nous avons vu dans la série, j’en doute un peu. Sauf peut-être à la toute fin.

    #205848
    Worgen Stone
    • Terreur des Spectres
    • Posts : 1564

    Merci pour cette analyse fort intéressante avec de nombreux liens que je ne connaissais pas tous, notamment vers l’historique du wiki que je n’aurais pas pensé à consulter.

    #205849
    Yfos
    • Terreur des Spectres
    • Posts : 1973

    ma relecture

    Les négociations

    Les négociations entre Jon et Tormund sont âpres. Son interlocuteur râle énormément. Avec un peu de comédie

     En deux occasions il jeta sa corne à boire à la tête de Jon mais seulement après l’avoir vidée 

    Ce ne sont pas les premières auxquelles se livre Jon qui a déjà traité avec Stannis et avec l’envoyé de la Banque de Fer. Certains éléments de celle-ci découlent de la précédente : Jon demande à ce que les sauvageons lui livrent leurs bijoux pour être remis à la Banque de Fer afin d’être fondus et contribuer à l’achat de nourriture. Des otages seront également livrés.

    Entre un haut-disert (un des surnoms de Tormund) et le fils d’une poissonnière qui marchande comme une vieillarde avec un cabillaud (selon Stannis dans Jon IV), les négociations durent longtemps : toute la journée. En tous cas, les deux sont mécontents : c’est bon signe, non ?

    Tormund est respectueux de ses hommes et refuse un passe-droit : il donnera ses bracelets, dans sa famille depuis plusieurs générations. Dommage quand même de les fondre : comme ils sont gravés de runes, peut-être auraient-ils rapporté plus entiers ? Ont-ils des pouvoirs ?

    Tous les deux pensent que les leurs vont leur reprocher l’accord.

    Tormund dit

    « Certains des miens vont m’cracher à la gueule en entendant ces termes »

    Tout en reconnaissant

    « Tes corbacs vont râler aussi »

    Jon, lui se récite une version modifiée de son serment

    « Je suis le garde qui a ouvert la porte et laissé entrer les cohortes de l’ennemi »

    On apprend que deux des fils de Tormund sont morts: Dormund et Torwyn. Dormund, un des deux plus jeunes, qui s’était battu pour empêcher Echalas d’enlever Munda et Torwyn « toutou » qui n’avait rien fait. J’ai l’impression d’un certain fatalisme de Tormund, un peu semblable à celui des nordiens voyant leurs anciens partir « chasser » pour laisser plus de vivres à ceux qui restent.

    On constate aussi que beaucoup d’hommes ont disparu

    Pour tout homme en âge de combattre, Jon vit trois femmes et autant d’enfants 

    certains malades

    et que les troupeaux ont disparu

    les seuls animaux visibles désormais étaient les mamouths 

    A priori, les hommes sont morts au combat et les troupeaux ont été mangés. En tous cas, c’est ce que pense Jon.

    Val

    Dans ce chapitre se développe l’intérêt que ne veut pas éprouver le lord commandant pour Val,

    «Voilà bien longtemps que Jon n’avait pas vu si charmant spectacle 

    Il admire sa beauté mais pas seulement vu que

    elle dépassait tellement cette description 

    Il la respecte également

    lorsque Val lui demande

    « Laissez-moi vous aider »

    il répond

    « Vous l’avez fait. Vous m’avez ramené Tormund »

    Avant de lui demander de l’accompagner auprès de la reine Selyse.

    Rien à voir avec Tyrion qui donne une autre réponse à Shae lorsque celle-ci lui fait la même demande.

    Val, de son côté, est espiègle. Et se présente ainsi

    « Le corbac ordonne, la captive se doit d’obéir »

    C’est dit sur le ton de la plaisanterie mais vu les traditions matrimoniales des sauvageons, je trouve la déclaration ambiguë. Jon a-t-il oublié ce qui lui a été dit au sujet d’Ygritte? Il lui fournit également un foyer et un garde.

    De plus elle développe une relation amicale avec Fantôme, à tel point que

    Ils semblent faits l’un pour l’autre 

    Sachant le lien entre Jon est son loup, on peut se demander qui sont les « ils ».

    Même Tormund essaie de les marier.

    Avant de rencontrer Selyse, Val a deux déclarations contradictoires. Elle parle de rire en s’agenouillant puis se moque de ser Patrek du Mont-Réal en l’appelant « ser agenouillé »

    J’ai l’impression qu’elle distingue le geste, qui n’a pour elle aucune valeur, de la signification qu’il porte. Ou pas en ce qui la concerne.

    Contrairement aux mestres, elle pense que la léprose, même infantile, n’est jamais totalement guérie et que Shôren représente un danger pour son entourage, notamment le petit monstre. Visiblement, elle y croit vraiment et ce n’est pas un prétexte pour récupérer la garde de l’enfant. La maladie évolue-t-elle différemment dans le Nord? 

    La reine

    Après avoir entendu Val se moquer d’elle, plaisantant sur la nécessité de s’agenouiller et sur la moustache, difficile de prendre Selyse au sérieux.

    Elle démarre pourtant bien, indiquant au sujet des sauvageons

    « Tant qu’ils respectent la paix du roi, ils sont bienvenus en notre royaume »

    Et, même si elle n’apprécie pas les mammouths, se rend compte de leur valeur

    « Quoique de tels animaux puissent être utiles au seigneur mon époux »

    puis ça se gâte

    « Bien entendu, les sauvageons doivent commencer par reconnaître Stannis comme leur roi et R’Hllor comme leur dieu »

    Ils sont quelques milliers, il y a également des chefs de clans nordiens présents et elle refuse de respecter les anciens Dieux.

    Mais elle est réaliste

    « Je ne puis vous retenir d’ouvrir votre porte, nous le savons bien tous les deux »

    Mais elle n’est pas toujours cohérente. Elle a expliqué précédemment son impatience à s’installer à Fort Nox et maintenant elle dit à propos de la réinstallation de garnisons dans les forts abandonnés

    « on nous a parlé de rats et d’araignées »

    Même si elle ne croit pas dans les légendes qui circulent à son sujet, elle ne se rend pas compte du tout de l’état dans lequel se trouve ce château ?

    Elle refuse la présence de Fantôme et Jon cède. Cela rappelle la décision de Robb d’écarter Vent Gris à la demande des Oustrelin.

    Nouvelle intervention de Barriol à l’occasion de cette rencontre

    « Le corbeau, le corbeau, s’exclama Bariol en voyant paraître Jon. Sous la mer, blancs comme neige sont les corbeaux, je sais, je sais, ohé, ohé. »

    Jon est un frère noir, un corbeau, mais il y a-t-il plus dans cette exclamation ? Allusion à l’hiver qui vient, annoncé par des corbeaux blancs envoyés par la Citadelle ? À Freuxsanglant, corneille albinos ?

    Le conseil

    Jon monte ensuite avec Cuirs, le maître d’armes sauvageon, au sommet du Mur, où il a convoqué ses officiers, Clydas, septon Cellador, ainsi que deux chefs de clans nordiens : lord Brandon Norroit et lord Torghen Flint.

    Tous sont opposés à l’idée d’accueillir des sauvageons.

    Ils sont particulièrement hostiles au Chassieux pour toutes ses actions au fil du temps. Jon, lui, considère que

    « Nous ne pouvons faire un choix au sein du peuple libre en décidant que celui-ci passera et point celui-là »

    Cela se discute : si le Chassieux est au pont des Crânes, Tormund a-t-il eu le temps d’obtenir son serment de respecter les conditions négociées ? Et, de toutes façons, aucun otage à lui n’a pu avoir le temps d’être amené. De plus, Jon était plus en sécurité à Winterfell que les membres des clans du nord. Il ne se rend pas forcément compte de ce qu’il leur a faire subir.

    Jon argumente : des otages seront livrés, l’or versé servira à acheter des vivres. Les sauvageons ont prêté serment sur les anciens dieux. Plus efficace que s’ils l’avaient prêté devant R’hllor auquel ils ne croient pas.

    La question des otages divise.

    Bowen Marsh, lui, n’est toujours pas d’accord et est outré à l’idée qu’on puisse apprendre le maniement des armes à ces garçons.

    Par contre, Jon convainc les chefs de clans qui connaissent mieux le concept.

    « Des pupilles on a toujours appelé ça quand Winterfell exigeait de nous des garçons mais c’était des otages et ils ne s’en portaient pas plus mal. »

    « Sauf ceux dont les pères déplaisaient aux rois d’Hiver »

    Comme le dit Jon

    « Le peuple libre n’a ni lois ni lords mais ils aiment leurs enfants »

    « If the Russians love their children too … »

    Ça peut donc fonctionner si Jon est prêt à exécuter ses otages au lieu, comme Daenerys, de trop s’attacher à eux.

    Lorsqu’on lui demande s’il serait prêt à les tuer, il se dit

    « Demande à Janos Slynt »

    Avant de préférer une réponse plus policée. Dire à haute voix la première aurait peut-être été plus efficace.

    Par contre, il ne parvient pas à convaincre ses officiers et notamment Bowen Marsh. Il a beau leur rappeler l’arrivée des marcheurs blancs et la nécessité d’avoir des gardes à leur opposer, le fait que les sauvageons les ont combattus, que les hommes de la garde ont juré de défendre les royaumes humains dont font partie les sauvageons Il leur avait déjà expliqué que tout sauvageon mort allait se relever comme créature au service des Autres. Rien n’y fait. Peut-être n’insiste-t-il pas assez sur le dernier argument.

    Ses officiers vont obéir aux ordres de faire entrer les sauvageons, les habiller, les loger, les soigner mais à contre-coeur.

    En fin de chapitre, Jon se méfie cependant de leur réaction en se rappelant la prophétie de Melisandre

    « des dagues dans le noir. Du sang gelé, rouge et dur, et l’acier nu »

    j’ai noté également un moment de poésie dans ce chapitre avec la description des humeurs du mur, entre noir charbon et éclat d’un cristal de septon.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 mois et 2 semaines par Yfos.
    #205854
    Yfos
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    Léprose / Shôren : Val prône l’assassinat de  l’enfant, la sécurité de tous reposant sur les épaules du Lord Commandant.  Jon doit se questionner sur l’avantage que procure sa vie, vs le risque.

     

    Étant donné que les mestres disent tous que les enfant guérissent définitivement et sont protégés contre la forme plus grave, je ne sais pas si Jon croit Val.

    vs les clans des montagnes du Nord: vous avez choisi de céder vos combattants à Stannis plutôt qu’à la Garde. C’est moi qui en a le plus besoin.

    C’est lui qui a conseillé à Stannis de recruter les chefs de clans. Certains sont quand même venus d’eux-même sur le Mur. C’est plutôt bien. À moins que ce soit uniquement pour protester (ou s’informer?) au sujet des sauvageons.

    Les chefs de clans Norroit et Flint sont « raisonnables », mais doivent affronter l’hiver. Ceux qui transgresseront leurs frontières seront donc automatiquement considérés des ennemis.

    Même si c’est dur, on peut les comprendre. Dans une région où lorsque la nourriture manque les anciens se sacrifient pour les leurs, il est encore plus difficile d’accepter que d’autres viennent prendre une part de celle-ci.

     

    #205862
    SansaQueenBread
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    Étant donné que les mestres disent tous que les enfant guérissent définitivement et sont protégés contre la forme plus grave, je ne sais pas si Jon croit Val.

    Sauf que Val n’a pas l’air de vouloir ouvrir son esprit, et je pense que c’est de là de vient le principal danger.

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