ADWD 59 – Jon XII

  • Ce sujet contient 7 réponses, 6 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par SansaQueenBread, le il y a 3 mois et 2 semaines.
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    SansaQueenBread
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    ADWD 59 – Jon XII
    Au fil des pages – liste des sujets

    ADWD 58, Tyrion XI ADWD 60, Le chevalier écarté

    Dans ce chapitre, Jon invite le peuple libre à traverser en paix le Mur qu’ils ont tenté d’assaillir quelques mois auparavant. Un geste rationnel et responsable, mais impopulaire. Bonne lecture !

    Pour Jon, ça va comme un lundi

    Le chapitre s’ouvre sur un rêve de Jon. Pendant qu’il dort, il fait un cauchemar sur un nouvel assaut du mur par les sauvageons. Il tente de coordonner la défense, mais il se retrouve bien seul :

    « Tenez bon, criait Jon Snow. Repoussez-les. ». Il se dressait au sommet du Mur, seul. « Des flammes, criait-il, abreuvez-les de flammes ». Mais il n’y avait personne pour l’écouter.

    Ils sont tous partis. Ils m’ont abandonné.

    Cet extrait est une bonne illustration de la solitude de Jon, qui est bien isolé dans sa volonté de faire alliance avec les sauvageons pour lutter contre le péril des Autres. Dans le même temps, ses propres doutes se matérialisent, car les vieilles habitudes sont dures à perdre et il semble craindre une trahison du peuple libre.

    Le rêve se tourne ensuite vers les craintes les plus immédiates de Jon puisque l’assaut de sauvageons se transforme en attaque des Autres :

    « Snow », criailla un aigle tandis que l’ennemi grimpait sur la glace comme autant d’araignées. Jon était carapaçonné de glace noire, mais sa lame flambait rouge à son poing. Au fur et à mesure que les morts gagnaient le sommet du Mur, il les rejetait en bas pour qu’ils mourussent à nouveau.

    Ces lignes sont riches en foreshadowing. On dirait que les araignées de glace vont être réelles dans les livres. On peut aussi prévoir des armures de verredragon et il semble que Jon fasse l’acquisition d’une lame flamboyante. Un signe qu’il est Azor Ahaï ? Quoiqu’il en soit, les assaillants sont des proches décédés de Jon. Dans le livre 1, le mort qu’il affrontait en rêve était son père Ned Stark. Cette fois-ci, il s’agit de toutes les personnes qu’il appréciait et qui sont mortes dans ACOK et ASOS (Mimain, Sourd-Dick, Robb, Ygrid, etc.).

    Le corbeau de Mormont réveille Jon, qui passe sa mauvaise humeur sur lui. Revenu à la réalité, le jeune homme est toujours rongé de doutes sur le bien-fondé de ses actions et sur sa légitimité à gouverner et à prendre des décisions. Malheureusement il est un peu tard pour changer d’avis. Juste avant qu’il ne quitte sa chambre, le corbeau prononce son nom complet pour la première fois. Étrange. Bran aurait-il réussi à prendre le contrôle du volatile, pendant un court instant ?

    Briefing gourmand avec les officiers

    Une fois n’est pas coutume, Jon recommence à manger avec d’autres personnes. Sauf que ce n’est pas un repas d’agrément, c’est juste le moment de vérifier l’état des préparatifs pour s’assurer que le passage des sauvageons de l’autre côté du Mur se passera dans les meilleures conditions. Jon en profite pour mettre un coup de pression à tout le monde, avant de les congédier. Les esprits doivent demeurer calmes. Si ça dégénère, il fera une Janos Slynt au responsable.

    Avant de suivre ses officiers, il passe un petit moment à bavarder avec Edd-la-Douleur, pour se remonter le moral. Pas étonnant, vu à quel point il est isolé. Ça fait toujours plaisir de retrouver un copain après une longue période de solitude. En bon copain, celui-ci se prête au jeu en rapportant les dernières nouvelles et ragots de Longtertre, en faisant quelques blagues et de l’autodérision. Ça c’est un vrai poto. Tu aurais dû le garder auprès de toi, Jon.

    L’ouverture des portes

    Jon s’est préparé soigneusement pour les circonstances. Après tout, il doit faire une démonstration de force, pour que les sauvageons ne se fassent pas trop d’idées. Il a choisi un cheval tape-à-l’œil et huit braves gaillards, dont un ancien sauvageon, pour impressionner les foules. La porte s’ouvre et  c’est l’heure de se jeter à l’eau. Jon traverse le tunnel pour aller retrouver Tormund de l’autre côté. Le leader sauvageon est venu avec 60 hommes et ses 2 derniers fils. En dépit des blagues et de leur cordialité, la méfiance reste de mise. Jon décide même de bolosser Tormund en appelant son loup-garou qui effraie la monture du Fléau-d’Ogres. Enfin, le passage commence.

    Le passage des otages

    Au signal de Tormund, les otages demandés par Jon s’avancent. Cent  garçons, de 8 à 16 ans, venus de tous horizons, avec tous types de physiques et vêtus de manière très différente. Ils viennent sans se lamenter, dans un silence complet et paient stoïquement le péage. Tormund commente la parenté de certains d’entre eux, ce qui est quand même assez étrange pour un peuple qui affirme n’accorder aucune importance au sang. Il semble que la légitimité de certains chefs s’étende tout de même à leur descendance. On réentend à l’occasion certains noms célèbre comme Varamyr Sixpeaux et Alfyn Freux-Buteur. Tout se passe bien, jusqu’à ce que Jon remarque que deux otages sont des filles. L’une est timide, l’autre a la même attitude qu’Ygrid. Le problème c’est que la garde de nuit comporte beaucoup de violeurs en son sein et que même ceux qui sont moins horribles sont toujours des hommes avec peu d’options pour tirer un coup. Jon Snow se souvient de la chanson de Danny Flint et ne veut pas courir le risque. Lorsque Tormund comprend ce que veut dire Jon, à demi-mot, il intervient immédiatement et remplace les 2 filles par des garçons, dont le plus jeune de ses fils. Réglo le gars. Il menace quand même un peu Jon au passage mais c’est de bonne guerre et Jon a évidemment de bien traiter le petit gars de son nouvel allié.

    Les gros bras suivent pour que toute la caravane passe

    Une fois que tous les otages sont passés, les guerriers, hommes et femmes, s’avancent à leur tour, avec leur armement disparate. Tormund se méfie un peu des intentions de Jon et donc il s’assure que la porte restera ouverte jusqu’aux bout en utilisant l’argument frappant. C’est compréhensible et Jon ne proteste pas. C’est l’attitude des guerriers qui le bouleverse : certains sont froids, d’autres sourient, certains prêtent serment et  d’autres lui font des cadeaux. Gerrick Sangderoi vient même fanfaronner et caser ses filles. Et, bien sûr, toutes les piqueuses lui rappellent Ygrid. Apparemment les gens de la Grève Glacée sont plus dangereux que les autres, selon Tormund, du moins. Le gars a peut-être quelques préjugés douteux, mais au moins il est généreux et paie un coup à boire à Jon.

    Le cor de Joramun

    Le cortège des sauvageons va mettre toute la journée à passer. Vers midi, il y a un embouteillage qui ralentit les choses. Une fois l’histoire réglée, Tormund se plaint de la taille de la porte et du tunnel (en même temps c’est une installation militaire à la frontière d’une zone de guerre, pas le Grand Septuaire) et il parle d’utiliser le Cor de Joramun pour accélérer les choses. Sauf que Jon a vu brûler le cor de Joramun. Mais quand il l’explique à Tormund, celui-ci rigole et explique que c’était un cor de géant, employé par Mance pour faire un coup de bluff. Le jeune homme ne sait plus quoi penser. Quand j’ai lu ça, moi aussi je me suis demandé sur quoi cette affaire allait déboucher. Est-il possible que le cor se trouve avec Benjen Stark ? ou ailleurs. Et quelle est sa véritable propriété ?

    L’ambiance se refroidit, comme diraient les Autres

    À mesure que la journée avance, le temps se gâte et ça plombe l’humeur de tout le monde. Certains excités commencent à mettre le bazar à cause de la peur et doivent repartir au bout de la file. Jon, lui, se concentre sur les batailles à venir et demande des informations sur les Autres. Tormund est réticent à en parler de ce côté-ci du Mur, mais il mentionne les dégâts qu’ils ont subis, la tragédie personnelle qu’il a vécu avec l’un de ses fils morts de froid inclus. Quand Jon essaie de lui témoigner son empathie, Tormund répond qu’il n’y connaît rien, même s’il a tué un mort, parce que c’est les Autres qui comptent vraiment et qu’on ne peut pas les combattre avec les armes. Jon songe quand même à sa discussion avec Sam et entend bien vérifier si l’acier valyrien peut blesser les Autres. À suivre, donc. Mais il préfère ne pas essayer, si c’est possible.

    Tormund ne croit pas trop à cette possibilité et alors qu’il commence à neiger, il envoie son fils secouer les trainards. Le passage continue, de plus en plus vite parce que tout le monde a peur. Dans le camp, Toregg brûle les morts.

    On ferme les portes à double tour et on se prépare à la bagarre

    Alors que le flot de sauvageons se tarit, le fils de Tormund revient avec son arrière-garde, des vrais durs, qui ont tous tué des hommes de la Garde de Nuit. Parmi eux, Borroq, un change-peau avec un énorme sanglier qui devient immédiatement l’ennemi juré de Fantôme. Jon sait immédiatement qui est le nouvel arrivant et celui-ci le salue comme un égal. Un indice que les dons de Jon se développent de manière exponentielle ?

    Quoi qu’il en soit, c’est l’heure de passer de l’autre côté, comme diraient les Autres. Une fois retourné au sud, Jon fait le point avec Bowen Marsh, toujours aussi gai, constructif et loyal et s’attarde sur les changements causés par un si grand nombre de personnes à Châteaunoir, une ruine largement inhabitée depuis longtemps. Il remarque avec surprise que certains font des batailles de boules de neige. Mais, en tant que Lord Commandant, il n’a pas de temps à perdre avec ce genre de choses, même s’il est encore un adolescent. C’est beaucoup plus réjouissant de lire les mauvaises nouvelles en provenance de Durlieu. Entre mauvais temps, sauvageons rétifs, pertes importantes, morts partout et la nécessité d’envoyer des secours terrestres, la situation est mal engagée. La guerre est commencée, et Jon n’a pas l’air d’avoir les meilleures cartes.

     

    J’espère que vous avez apprécié. N’hésitez pas à me faire part de vos commentaires.

    • Ce sujet a été modifié le il y a 3 mois et 3 semaines par SansaQueenBread.
    #206801
    R.Graymarch
    • Barral
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    Jon, bientôt la fin

    Cela commence par un rêve fort étrange

    They are all gone. They have abandoned me

    /

    like spiders. Jon was armored in black ice, but his blade burned red in his fist

    Il se réveille et le corbeau est bien disert (pourquoi il oublie « king » ?)

    He rose and dressed in darkness, as Mormont’s raven muttered across the room. “Corn,” the bird said, and, “King,” and, Snow, Jon Snow, Jon Snow.” That was queer. The bird had never said his full name before, as best Jon could recall.

    Au petit-dej, Bowen lui dit que tout va bien. Est-ce que cela veut dire qu’il a déjà décidé de son action future et n’espère plus que son opposition verbale suffira ?

    Heureusement, il y a Edd

    “How goes the restoration work?” he asked his old steward.

    “Ten more years should do it,” Tollett replied in his usual gloomy tone. “Place was overrun with rats when we moved in. The spearwives killed the nasty buggers. Now the place is overrun with spearwives. There’s days I want the rats back.”

    Ce snow qui se balade dans le texte…

    “The Wall will weep. And winter almost on us. It’s unnatural, m’lord. A bad sign, you ask me.”

    Jon smiled. “And if it were to snow?”

    “A worse sign.”

    Jon va accueillir les sauvageons en faisant bien attention à son image.

    Tormund called. “Guards, is it? Now where’s the trust in that, crow?”

    “You brought more men than I did.”

    “So I did. Come here by me, lad. I want my folk to see you. I got thousands ne’er saw a lord commander, grown men who were told as boys that your rangers would eat them if they didn’t behave. They need to see you plain, a long-faced lad in an old black cloak. They need to learn that the Night’s Watch is naught t’be feared.”

    That is a lesson I would sooner they never learned.

    Les cent otages passent en premier. L’auteur insiste bien sur la diversité des apparences

    Elsewise they came in every shape and size and color. He saw tall boys and short boys, brown-haired boys and black-haired boys, honey blonds and strawberry blonds and redheads kissed by fire, like Ygritte. He saw boys with scars, boys with limps, boys with pockmarked faces. Many of the older boys had downy cheeks or wispy little mustachios, but there was one fellow with a beard as thick as Tormund’s. Some dressed in fine soft furs, some in boiled leather and oddments of armor, more in wool and seal-skins, a few in rags. One was naked. Many had weapons: sharpened spears, stone-headed mauls, knives made of bone or stone or dragonglass, spiked clubs, tanglenets, even here and there a rust-eaten old sword. The Hornfoot boys walked blithe and barefoot through the snowdrifts. Other lads had bear-paws on their boots and walked on top of the same drifts, never sinking through the crust. Six boys arrived on horses, two on mules. A pair of brothers turned up with a goat. The biggest hostage was six-and-a-half feet tall but had a baby’s face; the smallest was a runty boy who claimed nine years but looked no more than six.

    Oh tiens, une tête connue

     “That one’s a whelp of Varamyr Sixskins. You remember Varamyr, Lord Crow?”

    He did. “The skinchanger.”

    “Aye, he was that. A vicious little runt besides. Dead now, like as not. No one’s seen him since the battle.”

    On a aussi deux filles qui tentent de s’infiltrer. Jon raconte très brièvement l’histoire de Danny Flint puis les envoie chez Edd

    Ensuite passent 500 guerriers

    “You might have sent the women first,” he said to Tormund. “The mothers and the maids.”

    The wildling gave him a shrewd look. “Aye, I might have. And you crows might decide to close that gate. A few fighters on t’other side, well, that way the gate stays open, don’t it?” He grinned. “I bought your bloody horse, Jon Snow. Don’t mean that we can’t count his teeth. Now don’t you go thinking me and mine don’t trust you. We trust you just as much as you trust us.”

    Et cette phrase lourde de sens (cf article sur les sauvageons)

     None knelt, but many gave him their oaths.

    Ce serment est aussi bien particulier

    The warrior witch Morna removed her weirwood mask just long enough to kiss his gloved hand and swear to be his man or his woman, whichever he preferred.

    Les trésors récoltés sont parfois standards, parfois particuliers

    One man surrendered a shirt of silver scales that had surely been made for some great lord. Another produced a broken sword with three sapphires in the hilt.

    And there were queerer things: a toy mammoth made of actual mammoth hair, an ivory phallus, a helm made from a unicorn’s head, complete with horn.

    Un peu de vérité pour Tormund ?

    “You’re a good man, Tormund Giantsbabe. For a wildling.”

    “Better than most, might be. Not so good as some.”

    Les moments de confidence approchent, déjà pour le Cor

    “That must have been why Mance got the notion to tell you it were Joramun’s. He wanted you crows to think he had it in his power to blow your bloody Wall down about your knees. But we never found the true horn, not for all our digging. If we had, every kneeler in your Seven Kingdoms would have chunks o’ ice to cool his wine all summer.”

    Jon turned in his saddle, frowning. And Joramun blew the Horn of Winter and woke giants from the earth. That huge horn with its bands of old gold, incised with ancient runes … had Mance Rayder lied to him, or was Tormund lying now? If Mance’s horn was just a feint, where is the true horn?

    Puis, les Autres

    “Not here,” he mumbled, “not this side o’ your Wall.” The old man glanced uneasily toward the trees in their white mantles. “They’re never far, you know. They won’t come out by day, not when that old sun’s shining, but don’t think that means they went away. Shadows never go away. Might be you don’t see them, but they’re always clinging to your heels.”

    En chemin, ils ont été harcelés par les Autres et se sentent impuissants

     A man can fight the dead, but when their masters come, when the white mists rise up … how do you fight a mist, crow? Shadows with teeth … air so cold it hurts to breathe, like a knife inside your chest … you do not know, you cannot know … can your sword cut cold?

    Le reste des gens passe, ça prend toute la journée. Il y a même un gigantesque sanglier

    Bowen Marsh was waiting for him south of the Wall, with a tablet full of numbers. “Three thousand one hundred and nineteen wildlings passed through the gate today,” the Lord Steward told him. “Sixty of your hostages were sent off to Eastwatch and the Shadow Tower after they’d been fed. Edd Tollett took six wagons of women back to Long Barrow. The rest remain with us.”

    “Not for long,” Jon promised him. “Tormund means to lead his own folk to Oakenshield within a day or two. The rest will follow, as soon as we sort where to put them.”

    “As you say, Lord Snow.” The words were stiff. The tone suggested that Bowen Marsh knew where he would put them.

    Châteaunoir est rempli de vie, avec tous ces gens, ça change

    Mais le chapitre se termine sur la fameuse lettre de Cotter Pyke

    At Hardhome, with six ships. Wild seas. Blackbird lost with all hands, two Lyseni ships driven aground on Skane, Talon taking water. Very bad here. Wildlings eating their own dead. Dead things in the woods. Braavosi captains will only take women, children on their ships. Witch women call us slavers. Attempt to take Storm Crow defeated, six crew dead, many wildlings. Eight ravens left. Dead things in the water. Send help by land, seas wracked by storms. From Talon, by hand of Maester Harmune.

    Cotter Pyke had made his angry mark below. “Is it grievous, my lord?” asked Clydas. “Grievous enough.” Dead things in the wood. Dead things in the water. Six ships left, of the eleven that set sail. Jon Snow rolled up the parchment, frowning. Night falls, he thought, and now my war begins.

    Un chapitre qui se focalise quasi exclusivement sur le passage des sauvageons (et beaucoup d’infos dispersées), pour finir sur un suspense et des perspectives bien sombres.

    Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
    MJ de Chanson d'Encre et de Sang (2013-2020) et de parties en ligne de jeu de rôle
    MJ par intérim de Les Prétendants d'Harrenhal (2024-), rejoignez-nous
    DOH : #TeamLoyalistsForeverUntilNow. L’élu des 7, le Conseiller-Pyat Pree qui ne le Fut Jamais

    #206804
    Tybalt Ouestrelin
    • Pas Trouillard
    • Posts : 626

    Est-il possible que le cor se trouve avec Benjen Stark ? ou ailleurs. Et quelle est sa véritable propriété ?

    Au sujet du Cor, je renvoie sur cet article qui propose une hypothèse… https://www.lagardedenuit.com/cor-de-joramun/

    Merci pour cette relecture. Moi aussi j’ai été intéressé par le rouge et le noir de Jon dans son rêve et ce « Roi » qu’il ne relève pas. On est content de retrouver Tormund qui est plus qu’un chef de guerre, c’est un vrai roi qui, comme ses troupes, fait allégeance à un autre. On se prend presque à rêver : fort de ces nouveaux nombreux soutiens, il ne peut plus rien arriver à Jon…

    Et puis l’horreur glaçante de Durlieu…

    Un chapitre qui me laisse… Suspendu.

    DOH 8&10 : Tybalt Ouestrelin, acolyte loyaliste devenu Mestre ; Or, Argent et Bronze.
    DOH 9 : Lazzara zo Ghazîn, Grâce Bleue devenue Sénéchale. Miraculée devenue Conseillère. Pas Miraculée deux fois.

    #206824
    Elephant
    • Frère Juré
    • Posts : 86

    C’est un délice de vous lire.

    Je n’ai pas compris pourquoi le Grand Lideuil est encore au Mur !?   Est-ce pour la succession de Robb ?   Aucune info sur Alys Karstark et ses amis.

    Avec la lettre de Cotter Pyke et ma relecture du chapitre dédié dans :  Les Mystères du Trône de Fer #1 de Thierry SOULARD, dans le chapitre intitulé « Les lettres codées de Cotter Pyke »   j’imagine des infos cachées partout… Heureusement, je ne lis pas la version anglophone !   La phrase suivante sonne étrange (mon niveau d’anglais est passable/modeste).

    And if it were to snow ?

    Est-ce qu’il y a une phrase mélangée ici ?
    if  snow  were (wear/where)  (h)and   (h)it  to(o)
    if  (h)and(s)  were  to  (h)it  Snow ?

    Est-ce que les mains (de la Garde de Nuit) projetteraient de frapper Jon Snow ?

    2e exemple (corbeau de Mormont):

    Corn King Snow

    corn(ed) king Snow:  comme « corned beef » =  boeuf salé  / roi salé / roi mort / Jon Snow mort).  Ou tout simplement avec le Grand Lideuil, King Snow, roi du Nord (succession de Robb).

    #206832
    Liloo75
    • Fléau des Autres
    • Posts : 3745

    Merci SQB pour ce commentaire du chapitre de Jon, merci à tous pour vos analyses.

    A la relecture, je dois admettre que j’ai perçu le rêve de Jon sous un angle nouveau. Sachant ce qui va suivre, sachant qui est Jon (l’ascendance que nous lui attribuons), ce rêve revêt un aspect très réaliste, rélévant ou confirmant bien des mystères.

    Jon tient le Mur, seul. Ce qui peut à la fois évoquer sa solitude actuelle face aux autres officiers de Châteaunoir ou bien son rôle à venir dans la guerre contre les Autres. Une guerre aucours de laquelle il aura un rôle central et par conséquent « isolé » des autres combattants.

    Les Autres attaquent le Mur avec tout un cortège d’animaux, des géants les accompagnent. Cela ressemble à l’assaut du Mur par les sauvageons, sauf qu’ici ce sont des créatures mortes qui forment l’armée des Autres.

    Jon les combat avec le feu, le premier instrument qu’il a utilisé pour affronter les spectres chez Mormont, le soir où celui-ci avait été agressé.

    Enfin, il donne des ordres, mais personne ne lui répond…

    Jon voit les épouvantails s’embraser et tomber, ces mêmes épouvantails qu’il avait utilisés pour faire croire à l’armée de Mance que les frères noirs étaient plus nombreux qu’en réalité.

    C’est à ce moment qu’il entend un aigle qui crie « Snow ». Nous savons que c’est le corbeau de Mormont qui l’appelle et qu’il perçoit dans son sommeil. Mais le volatile évoque peut-être aussi l’aigle d’Orell, celui-là même qui l’a tourmenté lorqu’il marchait en compagnie des sauvageons.

    Dans son rêve, Jon porte une armure de glace noire et il brandit une épée de feu rouge.

    Cette description renvoie à de multiples significations :

    – le noir et le rouge rappelle les couleurs des Targaryen. Jon est le fils de Rhaegar, il arbore les couleurs de sa maison cachée (cachée sous la neige ^^),

    – l’épée flamboyante fait référence à Illumination, l’épée d’Azor Ahaï,

    – la glace dont est composée l’armure peut renvoyer au Mur et aux frères de la Garde qui protègent les royaumes humains. Caparaçonné de glace, Jon est également immunisé contre les Autres, il peut ainsi les combattre avec un atout de taille.

    Ainsi vêtu, Jon rappelle le guerrier qui se dresse contre les Autres, il est Azor Ahaï que Mélisandre voit dans les flammes, il est le Dernier Héros des contes de Vieille Nan.

    Dans son rêve/cauchemar, Jon se voit occire des hommes, qui sont probablement ceux dont il est responsable de leur mort.

    Il y a une barbe grise (le vieil homme que Ygrid a tué à sa place à Reine-Couronne ?), un jouvenceau imberbe (un des sauvageons que Jon a dû tué pour s’enfuir), un géant (celui qui est mort en voulant enfoncer le porte du Mur), un échalas aux dents limées et une femme rousse. La femme c’est Ygrid, Jon finit par la reconnaître, trop tard. Ygrid, son tourment et son amour qui vient le hanter régulièrement, qu’il soit éveillé ou endormi.

    Ensuite, il combat des hommes qu’il a tués ou dont il se sent responsable de leur disparition :

    – Qhorin Mimain, qui s’est sacrifié pour sauver Jon et lui permettre d’infiltrer les sauvageons,

    – Donal Noye, mort en tenant le Mur lors l’attaque des sauvageons,

    – Dick Follard, tombé au combat en affrontant les sauvageons aux côtés de Jon,

    – Et Robb Stark, qui meurt décapité par Jon dans son rêve. Robb était le frère (cousin) de Jon, il est mort loin de lui dans le Conflans. Mais Jon doit se sentir coupable de ne pas l’avoir rejoint dans la guerre contre les Lannister.

    Tout cela mêlé avec le fait que Stannis lui avait proposé de le faire de sire de Winterfell, succédant ainsi à Robb.

    Jon se voit décapitant Robb et juste avant il crie :

    « C’est moi, le seigneur de Winterfell ».

    Jon éprouve peut-être des regrets d’avoir refusé l’offre de Stannis.

    La main noueuse qui lui attrappe l’épaule et le réveille, à qui appartient-elle ? A la Corneille ? Est-ce Freuxsanglant qui lui a envoyé ce rêve de loup et qui maintenant le réveille, lui signifiant qu’il en a vu assez, que désormais il sait ?

    Le rêve semble se poursuivre à son réveil. Le corbeau de Mormont lui dit :

    « Roi (…) Snow, Jon Snow ».

    Jon relève que le corbeau l’appelle par son nom complet pour la première fois. Mais il semble ignorer le terme de Roi. Pourtant c’est bien une nouveauté. Associé à son nom, cela pourrait signifier : Jon Snow est un Roi.

    Le Roi du Nord, le Roi de Westeros, le Roi qui conduira les armées des hommes contre les marcheurs blancs lors de la bataille de l’Aube ?

    Plus tard, lorsque les chefs de clans sauvageons viendront prêter serment de fidélité à Jon Snow, leurs paroles, leurs gestes évoqueront plus l’hommage qu’un vassal prête à son suzerain qu’un engagement à servir la Garde.

    Soren qui met sa hache au service de Jon Snow, celui qui prête serment sur son épée, Morna la guerrière au masque de barral qui promet d’être son homme (ou sa femme) lige.

    Même si aucun d’entre eux n’a ployé le genou, tous ont fait serment d’allégeance.

     

     

     

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 3 mois et 3 semaines par Liloo75.
    • Cette réponse a été modifiée le il y a 3 mois et 3 semaines par Liloo75.

    - De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
    - Grâce aux êtres de votre espèce.
    - Il n’y a pas d’êtres de mon espèce. Je suis unique.

    #206891
    Yfos
    • Terreur des Spectres
    • Posts : 1995

    Merci pour ces commentaires

    Le chapitre s’ouvre sur un rêve de Jon. Pendant qu’il dort, il fait un cauchemar sur un nouvel assaut du mur par les sauvageon

    J’ai eu l’impression que c’était les Autres dès le début, en tous cas pas des vivants classiques  au vu des chiens géants et des géants vraiment immenses. Un signe que certains confondent les deux périls ? Cela reste pas clair : c’est un rêve.

    Le corbeau de Mormont réveille Jon, qui passe sa mauvaise humeur sur lui

    Je n’aimerais pas non plus être réveillée comme cela.

    Mais il semble ignorer le terme de Roi. Pourtant c’est bien une nouveauté.

    Moi aussi j’ai été intéressé par le rouge et le noir de Jon dans son rêve et ce « Roi » qu’il ne relève pas.

    Le corbeau a déjà prononcé le moi « roi » devant Jon, dans ACOK, Jon I. Mais Jon avait alors considéré que c’était Mormont qu’il verrait bien dans le rôle.

    Une fois n’est pas coutume, Jon recommence à manger avec d’autres personnes.

    On constate que les restrictions ont commencé : le repas pris avec les officiers est largement moins copieux que celui que mangent les seigneurs dans Winterfell assiégé.

    Tu aurais dû le [Edd la Douleur] garder auprès de toi, Jon.

    C’est clair, il est un des rares à être fidèle, informé et à lui dire la vérité, même sous forme de blague

    « laissez point les sauvageons nous bouffer tous nos poulets »

    D’autant que les piqueuses sont capables de se défendre. Je pense que quiconque s’en prendrait à elles comprendrait le message en réponse et la situation reviendrait vite à la normale.

    Jon s’est préparé soigneusement pour les circonstances. Après tout, il doit faire une démonstration de force, pour que les sauvageons ne se fassent pas trop d’idées.

    Escorte d’hommes dans la fleur de l’âge, ardent coursier : on constate que Jon, qui auparavant refusait tout escorte, commence à faire attention aux apparences. Quelqu’un a fini par lui expliquer leur importance ?

    Je n’ai pas compris pourquoi le Grand Lideuil est encore au Mur !?

    Grand Lideuil est le fils aîné de Lord Lideuil et il appartient à la Garde de Nuit. Pourquoi l’héritier d’un clan a pris le noir n’est par contre pas expliqué.

    Tormund commente la parenté de certains d’entre eux, ce qui est quand même assez étrange pour un peuple qui affirme n’accorder aucune importance au sang.

    Concernant l’importance ou non du sang pour les sauvageons, il me semble qu’il en a été discuté par ailleurs mais ici, c’est autre chose. En effet, à propos des deux filles, il y aura cette échange entre Jon et Tormund :

    « Ces deux-là, leurs pères sont-ils renommés ?

    Har ! Ces deux maigrichons ? M’étonnerait. Choisis par tirage au sort.

    Ce qui montre qu’il y a deux catégories d’otages : ceux qui répondent de la conduite de leur père (ou mère) et ceux choisis au hasard. Plus tard dans le chapitre, on verra passer les dits pères qui promettront à Jon de lui être fidèles.

    Plus tard, lorsque les chefs de clans sauvageons viendront prêter serment de fidélité à Jon Snow, leurs paroles, leurs gestes évoqueront plus l’hommage qu’un vassal prête à son suzerain qu’un engagement à servir la Garde.

    Une chance alors que Jon soit le Commandant de la Garde et qu’il le restera a priori longtemps.

    Je n’ai pas compris ce qu’il en est des deux garçons qui se ressemblent. S’ils ont la même mère, ils sont demi-frères. Ils ne sont cousins en prime que si leurs pères sont frères. C’est le cas de Harle le Veneur et Harle Beauminois ?

    À quatorze ou quinze ans, un garçon était presque un homme 

    Depuis le temps que des Stark, plus jeunes, nous le répètent, on avait compris.

    Je constate que Torumnd s’implique vraiment : deux de ses 4 fils sont morts, il envoie un des survivants comme otage et le dernier repart s’assurer que tout le monde a quitté le camp. L’arrière-garde est un poste dangereux.

    #206901
    Liloo75
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    Le corbeau a déjà prononcé le moi « roi » devant Jon, dans ACOK, Jon I. Mais Jon avait alors considéré que c’était Mormont qu’il verrait bien dans le rôle.

    J’avais oublié ce passage. En effet, c’est le moment où Mormont retrace la généalogie des derniers Targaryen, pour expliquer à Jon que mestre Aemon aurait pu devenir roi.

    Le parallèle avec Jon peut paraître évident a posteriori. Jon est possiblement un puiné Targaryen qui pourrait être appelé à régner.

    Et comme le précise Mormont, Jon a lui aussi un frère qui est roi. Robb Stark.

    Le corbeau du lord Commandant s’adresse-t-il à Jon en prononçant ce mot de Roi ?

    Veut-il dire à Mormont que la lignée d’Aerys II ne s’est pas éteinte sous le coup d’épée de Jaime Lannister ?

    Et qu’un roi se tient devant lui…

    - De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
    - Grâce aux êtres de votre espèce.
    - Il n’y a pas d’êtres de mon espèce. Je suis unique.

    #206904
    SansaQueenBread
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    Le corbeau du lord Commandant s’adresse-t-il à Jon en prononçant ce mot de Roi ?

    Veut-il dire à Mormont que la lignée d’Aerys II ne s’est pas éteinte sous le coup d’épée de Jaime Lannister ?

    Et qu’un roi se tient devant lui…

    C’est possible, au moins pour essayer de dire que Jon est de sang royal. Après, je ne sais pas si George va le faire fils légitime dans les livres. Games of Thrones est allé au plus simple, mais je pense que ce sera plus compliqué dans les livres. Après, il sera peut-être légitimé.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 3 mois et 2 semaines par R.Graymarch.
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