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Lord Blimme, le il y a 8 heures et 43 minutes.
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Lord Blimme
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ADWD 70 – Jon XIII
Au fil des pages – liste des sujets◄ ADWD 69, Le dompteur de dragons ADWD 71, La Main de la reine ► Dernier chapitre de Jon Snow avant qu’il dort dans le froid, en quatre parties :
La reine froide et le chaud bâtard
« Qu’ils meurent »
Une fois est coutume, le chapitre s’ouvre sur une phrase in media res. La reine Selyse, entourée de ses chevaliers dont ser Axell et ser Patrek, n’en a cure de la mission de Jon. Elle consiste à envoyer une patrouille à Durlieu pour accompagner les sauvageons à l’abri derrière le Mur. Nombreuses sont les femmes et les enfants. La maman fait un bisou sur la joue, celle non atteinte par la grisécaille, de Shôren. C’est clair comme l’eau de roche : la reine ne veut pas de la maladie et la mort, citant cette phrase glaçante :
« Mieux vaut qu’ils renaissent dans la lumière »
Ses menaces avec le retour du roi Stannis ne font pas flancher à notre cher Lord Commandant, têtu comme une mule. Il est le chef suprême du Mur, alors il décide ce qui lui paraît préférable, persistant par sa propre folie et sourd au bon sens. Dans le chapitre précédent, Quentyn passe au trépas et ça va être au tour de Jon. Pourquoi ? Parce qu’ils visent à leur insu, la grandeur de leurs actes. Bien que la citation…
« La folie et la grandeur sont les deux faces d’une même pièce. Chaque fois qu’un nouveau Targaryen naît, les dieux lancent la pièce en l’air et le monde retient son souffle pour voir comment elle va atterrir. »
A Storm of Swords
est fabulée, nos deux protagonistes en sont dignes, descendants directs des Targaryen. « Qu’ils meurent », tout est dit. La reine Selyse et sa fille ne sont pas seules. Bariol est là avec ses phrases prémonitoires comme celle-ci…
« Nous marcherons dans la mer et en ressortions. Sous les vagues, nous chevaucherons les hippocampes, et des sirènes souffleront dans des coques pour annoncer notre arrivée, oh, oh, oh. »
Qui présage l’arrivée des Velaryon ou des Manderly au Mur, aidant dans l’affaire du Durlieu ? Donc le retour de Davos ? Bref, tout le monde rigole sauf Jon Snow. Ensuite, la reine fait venir le Roi des Sauvageaons. Gerrick Roideroi. Lavé et bien vêtu, il présente les apparences d’un roi sudier, remarque Jon. On dit que Gerrick est le roi des sauvageons, un vrai et légitime car il est issu de la lignée mâle de l’ancien Roi d’au-delà du Mur, Raymund Barberouge. Faux ! Jon se garde de dire que Gerrick vient en réalité d’un frère cadet de Raymund. Peu importe. Le peuple libre s’en fout. Gerrick accorde la main de ses filles aux gardes de la reine. Cette dernière décide d’épouser la princesse Val à ser Patrek. Jon les met en garde des coutumes de sauvageons. Ledit chevalier et la reine les prennent à la légère. Jon veut continuer mais se voit rabrouer.
Beaucoup de gardes et chevaliers gardent la tour où réside la reine car il y a trop de sauvageons « fous et sanguinaires » et peu de Frères noirs comme on constatera bientôt. Lady Mélisandre était présente pendant l’entretien de Jon avec la reine. Elle le suit à son départ. Elle désire lui parler mais Jon refuse. Ses devoirs l’appellent mais justement, la sorcière rouge voulait aborder à ce sujet. Elle demande où est le loup géant ? Réponse : Fantôme est retenu dans les appartements de Jon, à cause du sanglier de Borroq qui rôde dans les parages. Le pourceau avec les défenses, c’est pas un problème selon Mélisandre. Durlieu, c’est plus grave. Jon devrait laisser tomber sa patrouille pour aller là-bas. C’est du suicide. Jon en a marre de ses avertissements et ses feux erronées :
– Alys n’est pas Arya. Où est-elle ?
– Des poignards dans le noir ? Du pipeau. Au moins, Jon n’est pas Aerys II.
– Un prince promis, né de la fumée et du sel, c’est Stannis mais où est-il ?
– Le faux Clinquefrac et ses piqueuses éternisent.La patience a ses limites. Jon s’en va mais Mélisandre le prévient :
« Toutes vos questions recevront des réponses. Tournez votre regard vers les cieux, lord Snow. Et quand vous aurez vos réponses, faites-moi venir. L’hiver est presque sur nous, à présent. Je suis votre seul espoir. »
Un espoir de sot, répondit Jon qui est aussi sot à certain point.
On commence par des mauvaises nouvelles
Il remue dans ses pensées. Il réfléchit au nombre que devrait constituer une patrouille pour aller à Durlieu. Des hommes de Tormund et les siens peuvent suffire. Le voyage de retour l’inquiète davantage. Il peut être fatalement ralenti par trop du monde parmi les sauvageons avec les malades et affamés.
« Des créatures mortes dans les bois. Des créatures mortes dans les eaux »
qui peuvent nous faire penser à une des prophéties de Bariol, prononcée récemment :
« Sous la mer, les hommes épousent les poissons. »
Jon Snow veut voir les chefs dans la salle aux Écus pour en parler, ce soir. Il demande où est Toregg et Cuirs répond : il est avec le fils de Vère. Il craque pour une des nourrices. Val. Le fils de Tormund rêve de devenir Roi d’au-delà du Mur, comme son père avait rêvé avant lui. Pourquoi pas lui, plutôt que Gerrick ?
Arrivant devant l’armurerie, Mully et la Puce sont postés dehors. Ils ont peur de Fantôme. Jon est surpris car son loup géant a failli les dévorer. Peut-être parce qu’ils sont des conjurés qui tremperont dans un assassinat. Et encore, la bête est agressif envers son maître ! C’est le même comportement de Vent Gris quand Robb et son ost sont arrivés devant les Jumeaux. Il avait flairé que ça puait chez des Frey. Même chose, ici. Fantôme est stressé à cause de la comédie des Frères noirs. Et les voilà convoqués au bureau de Jon, avec du vin chaud pour les chauffer, y compris les gardes. Bowen Marsh et Othell Yarwyck. Le Lord Commandant avait traité avec eux à propos de la répartition des chefs des sauvageons pour diriger les châteaux en ruine au long du Mur. Chaque proposition est contrée par chaque plainte. Marsh veut les pendre tous. Yarwyck propose lequel égorger et les trouve peu talentueux à reconstruire des ruines.
Même chanson pour Durlieu, au grand dam de Jon. Idée sympa de Marsh : envoyer des femmes, des géants et des marmots au sein. Au pire, envoyer tous les sauvageons. Comme ça, moins de bouches à nourriture si un échec leur vient. D’après Yarwyck, Tormund peut leur venir en aide car il connaît la route de Durlieu et il en est capable avec son gros engin. Décidément, ADWD est plus gourmand que ses prédécesseurs en manière du zizi. Jon regrette l’absence du mestre Aemon, Sam, Qhorin Mimain, du vieux Mormont et Donal Noye. Il va les rejoindre bientôt… Pour le moment, il peut se consoler que Marsh et Yarwyck acceptent son ordre de transférer les prisonniers Karstark dans un autre endroit, sauf les deux cadavres car la neige bouche les cellules.
Voilà Tormund de retour avec ses 50 guerriers au lieu de 90 promis. Peu après, arrive des noires ailes. Noires nouvelles. En atterrissant au bureau de Jon, Clydas ne se sent pas bien avec la lettre marquée « Bâtard ». Jon l’ouvre et lit. Les réponses à ses questions sont si vite arrivées ! Ce qu’il apprend le rend pâle. Stannis est mort, son ost défait en 7 jours et son Illumination confisqué. Les têtes de vaincus sont exposés aux remparts. C’est signé de la main de Ramsay Bolton, sire de Winterfell. Le Bâtard de Bolton a mal digéré des mensonges : le barde est en réalité Mance Rayder et ses lavandières, des piqueuses. Ils sont là pour enlever son épouse. Dans sa fureur, il a écorché les femmes pour en confectionner un manteau de peaux gardant chaud à Mance dans sa cage exposée au froid. En guise de réparation, il exige tous les Baratheon présents au Mur, même Mélisandre, Val et le bébé, Monstre. Il exige qu’on lui rend la fausse Arya et son cher Schlingue, évasés à l’aide des piqueuses. Sinon, il mangerait le cœur de Jon. Il y a du vrai dedans sauf le roi et son armée mais Jon ne le sait pas… Ou alors, c’est sous-entendu que les Bolton ont bien battu Mors Omble et ses guerriers qui ont fait un vacarme autour de Winterfell. Vacarme similaire au mariage d’Edmund Tully et Roslin pour abasourdir les invités. Lord Snow redoute l’apparition de l’autre Snow. Alors il en discute avec Tormund, surpris pour son ancien roi, toujours en vie. Pour réviser le plan. Bourde fatale.
J’ai relevé une erreur de traduction. L’épée de Stannis s’appelle Illumination et là, Jon dit qu’il détient Lumière.
« Il détient Lumière. II parle de têtes sur les remparts de Winterfell. Il sait pour les piqueuses et leur nombre. »
Le déclencheur d’une double meurtres
Plus tard, dans la soirée, Jon va à la salle aux Écus. Fantôme le suit mais son maître le confine dans l’armurerie. Quelle poigne ! Comme Robb qui a enfermé son Vent Gris avant les Noces Pourpres. Ainsi, deux
frèrescousins ont signé leur arrêt de mort en enfermant leur protecteur au moment où ils en ont besoin le plus.Instant histoire : pourquoi ce dénomination « aux Écus » ? Quand un chevalier prend le noir, il accroche son écu contenant ses armoiries pour le remplacer par celui noir de la Garde. Quand il meurt, son ancien écu l’accompagne au bûcher. La salle est vieille comme le château. Du coup, la salle a vu des centaines d’écus. J’ai pu deviner certaines Maisons à qui ont appartenu les blasons :
- Arryn (faucon et aigle)
- Targaryen (dragon)
- Karstark (soleil)
- Baratheon (cerf)
- Stark (loup)
- Lorch (manticore)
- Nerbosc (arbre)
- Tyrell (fleur)
- Slynt (pique)
- Crabb (crabe)
- Greyjoy (seiche)
- Reyne (lion rouge)
- Lannister (lion d’or)
- Osgris (lion échiqueté)
- Piper (pucelle)
- Manderly (triton)
- Ryswell ou Bracken (étalon)
- Neufétoiles (étoiles)
- Bolton (écorché)
- Cerwyn (hache)
- Mormont (ours)
- Tissier (araignée)
Ça en fait très beaucoup de couleurs, plus qu’un arc en ciel mais après, on a abandonné la salle car ce n’était plus raisonnable pour les chevaliers de manger à part. Mais aujourd’hui, il y a du monde : trop de sauvageons, peu de Frères noirs et deux chevaliers de la reine. Jon siège à côte de Tormund. Le vieil bonhomme calme le tohu-bohu en soufflant dans son cor. Le Lord Commandant peut dévoiler son plan modifié. Il ne peut plus aller à Durlieu, se charger de secourir les rescapés. Mélisandre arrive au fond de la salle. Jon révèle la lettre qu’il a reçu et la salle est sitôt sens dessus dessous ! Le cor sonne et le calme relatif revient. Le chef des Frères noirs a conscience que la Garde ne prend aucune part aux affaires du royaume. Donc pas touche à la guerre de Stannis. Sauf que Jon Snow veut en découdre avec un autre Snow, en guise de défense légitime.
Son manigance ressemble à une abdication. C’est une trahison de trop envers la Garde de Nuit. Les Frères noirs ont mal digéré mais toléré son ordre d’héberger les sauvageons, leurs ennemis de toujours, au Mur à cause de la venue des Autres, si on ne veut pas augmenter de morts à leur armée de cadavres. Je pense que c’est à ce moment que Marsh et les conjurés ont pris une terrible décision.
Une patrouille partira sans Jon pour Durlieu et ce dernier, seul, pour Winterfell. À moins que dans l’assistance, il y en aurait qui se portent volontiers à le suivre. Qui est ok pour ça ? Des sauvageons, pardi ! Dans Jon XII, ils lui ont fait le serment de le servir. Ils l’honorent maintenant. Ouf… Mais les intendants et les constructeurs ont disparu avec Marsh et Yarwyck. Tant pis. Au moins, Jon ne les a pas forcé à rompre leurs vœux… Jon, Jon, tu viens de ternir l’image de la Garde. Il remarque que Mélisandre et les chevaliers se sont envolés, aussi. Il veut aller les voir. Il aurait dû prévenir la reine Selyse pour la lettre (et par la même occasion, éviter les épées de Damoclès lui tomber). Il laisse Tormund festoyer avec les autres.
Des poignards dans le noir
Une fois sorti de la salle, il pense résoudre avec Mélisandre, pour trouver Ramsay. Trop tard. Des cris surgissent en provenance de la tour d’Hardin. Wun Wun, le géant à qui ser Patrek cherche des noises depuis quelques chapitres pour avoir la grosse tête, le bute. Le chevalier n’a plus sa tête, à force d’être balancé par le géant, fou de rage par ses blessures. Tout le monde sort de bâtiments. Jon dit à Cuirs de calmer le géant dans l’Ancienne Langue. C’est un coup monté de la part des Frères noirs pour détourner l’attention à une tragédie plus grave, à son insu. Ils ont poussé ser Patrek à se mesurer au géant et à crever. Jon reste aux aguets de l’acier qui pourrait sortir du fourreau pour éviter que la situation s’envenime.
Il en voit un se rapprocher de lui. Le premier meurtrier, Wick Taillebois, intendant sous la direction de Bowen Marsh, manque de le poignarder quand Jon a voulu l’ordonner de le ranger. Le Lord Commandant reçoit un égratignure au cou. Il est tellement confus qu’il demande pourquoi. « Pour la Garde ». Wick, son action raté, dit que ce n’est pas lui. Ben voyons ! Mais il n’est pas le commanditaire. Quand Jon, pris de court, se trouve incapable de retirer son épée, le lord Intendant apparaît. La Vieille Pomme Granate a éclaté de sa pourriture. Il pleure en le poignardant. « Pour la Garde ». Encore. Les dernières pensées de la victime vont à Fantôme puis à Arya avec « Frappe-les avec le bout pointu ». Espoir qu’Arya le venge ? Le cou taillé, le ventre troué, et maintenant, les omoplates percés, Jon tombe dans la neige. Une éventuelle quatrième poignard arrive. Dans le coma ou la mort directe ?
Conclusion
Dans AFFC, la reine régente prévoit de supprimer Jon Snow car il a aidé Stannis dans sa conquête des Sept Couronnes. Qyburn suggère un plan :
« – […] Sa Majesté devrait fournir au Mur, une centaine d’hommes. Lesquels seraient destinés à prendre le noir, apparemment, mais, en réalité, à…
– … démettre Jon Snow du commandement suprême. »Et voilà comment on se délivrait d’un ennemi : en brandissant un poignard et non pas une déclaration.
AFFC, Cersei IV
On n’a pas vu Alys Karstark. Probablement un ellipse ? Je suppose que c’est pareil pour les cent nouveaux Frères noirs, bien qu’on n’a pas une info de leur arrivée au Mur. Ce sont eux qui ont favorisé le meurtre ? Cersei en est bien la commanditaire ou bien c’est Bowen Marsh, vu ses larmes ? Larmes de regret car il aimait bien Jon Snow malgré ses décisions ou de honte de son parjure ? Garde-les pour ton sanction à venir, désolé, Marsh.
J’ai pas tout lu les théories et les crackpots mais il y en a une qui dit que Rhaegar a conçu avec Lyanna, Jon pour le sacrifier au nom d’une future bataille durant la seconde Longue Nuit. Alors, son vœu et celui de Cersei sont exaucés.
Les Noces Pourpres ont vu les lois de l’hospitalité enfreintes et la mort de Robb. Ici, l’histoire se répète. Ser Patrek avait l’intention de se mesurer à Wun Wun, dans ADWD, Jon IX mais le Lord Commandant l’a stoppé car le géant est un hôte. Ajoutant à cela, la Garde voit sa déchéance avec deux Lords Commandants, morts en si peu de temps : Jeor Mormont tué par des mutins et Jon Snow par des conjurés. Pourtant, le Mur est à un moment crucial où il revient à ses origines : un bouclier contre les Autres, pas les sauvageons.
Spéculation : Jon après sa Seconde Vie à travers Fantôme, va être ressusciter par le baiser de Mélisandre qui comprendrait trop tard que c’est lui, le prince né, du sel et de fumée.
Désolé si ma relecture peut vous paraître bourrue. C’est ma première fois. Au plaisir de lire vos avis et commentaires !
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Ce sujet a été modifié le il y a 5 jours et 2 heures par Lord Blimme.
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"Même si les Ténèbres se sont insinuées en toi, n'oublie jamais tu es. Tu dois combattre les Ténèbres en toi ! Ce ne sera pas facile, je le sais. Mais surtout, n'oublie pas... que même au cœur des Ténèbres, subsiste toujours une petite lumière."
R.Graymarch
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Lord Blimme
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Je ne pense pas qu’il y ait besoin que Mélisandre se sacrifie pour racheter la vie de Jon. 😉 Thoros ressuscite Béric sept fois, et apparemment, ça ne lui a pas coûté aussi cher. Si Béric meurt en ramenant Catelyn, c’est parce que « sa flamme » s’était déjà beaucoup affaiblie (sa volonté de vivre ou son essence vitale, probablement) … et sans doute parce que le cadavre de Catelyn était déjà énormément détérioré, la ramener nécessitait un effort d’autant plus grand. A l’inverse, le corps de Jon ne devrait (théoriquement) pas subir de mutilations trop sévères et le froid devrait le préserver. Mélisandre a sûrement plus d’entrainement que Béric, elle est surtout moins abimée comme le montre son PoV.
Si sacrifice il y a, ce sera plus probablement Shôren (sang de roi, toussa) ou Fantôme (libérer Jon de sa Seconde Vie pour le ramener à la première). L’un ou l’autre, ou les deux, ou aucun, ou d’autres. On verra bien ! (enfin, peut-être
)
edit : j’aime bien aussi l’hypothèse Catelyn, mais ça paraît peu probable …On parlait de la blessure de et l’avenir (guérison ? résurrection ?) de Jon dans ce sujet, si jamais :
Slynt (pique)
La maison Slynt n’a été créée qu’à partir d’AGOT, la salle est désaffectée depuis trop longtemps pour que ce soit leur blason. 😉 Je pense plus à la maison Gerblance, perso. J’ai d’autres doutes concernant d’autres blasons (le crabe m’évoque plus les Celtigar ou les Borrell), mais le plus important n’est pas de les identifier précisément, à mon avis : l’intérêt est plus de dire qu’il y a une multitude de blasons, impliquant une multitude de maisons à une époque où tous les royaumes étaient représentés dans la Garde de Nuit … et surtout, d’affirmer que cette époque est révolue, puisque la plupart des frères qui avaient amenés ses écus avec eux sont partis sans qu’on prenne la peine de les détacher.
"Si l'enfer est éternel, le paradis est un leurre !"
Liloo75
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Merci lord Blimme pour ce commentaire fouillé du dernier chapitre de Jon. Merci à tous pour vos annotations.
J’avais oublié que le chapitre commençait chez Selyse, entourée de ses preux chevaliers. La reine n’en a cure des sauvageons de Durlieu, ils peuvent tous mourir. Ils ne peuvent servir Stannis, par conséquent, ils sont sacrifiables. Ce n’est pas l’avis du lord Commandant, qui s’est mis en tête d’aller les chercher et de les ramener.
Il le fera même si cela ne plait pas au couple royal. « Le Mur m’apartient » dit-il. Mais peut-être que le Mur ne lui appartient pas autant qu’il le croit.
Lorsque Selyse prédit sa mort et son remplacement par un lord Commandant plus malléable, elle n’a pas tout à fait tort. Mais ce n’est pas l’expédition à Durlieu qui va le tuer. Quoi que, le complot pour assassiner Jon était peut-peut-être déjà en germe au moment où Jon a pris ses dispositions pour partir à Durlieu.
Puis Jon est poursuivi par Mélisandre, qui désire lui parler :
Elle demande où est le loup géant ? Réponse : Fantôme est retenu dans les appartements de Jon, à cause du sanglier de Borroq qui rôde dans les parages. Le pourceau avec les défenses, c’est pas un problème selon Mélisandre. Durlieu, c’est plus grave. Jon devrait laisser tomber sa patrouille pour aller là-bas. C’est du suicide. Jon en a marre de ses avertissements et ses feux erronées : – Alys n’est pas Arya. Où est-elle ? – Des poignards dans le noir ? Du pipeau. Au moins, Jon n’est pas Aerys II. – Un prince promis, né de la fumée et du sel, c’est Stannis mais où est-il ? – Le faux Clinquefrac et ses piqueuses éternisent.
Jon ne croit plus dans les prédictions de Mélisandre, nous l’avions déjà constaté dans un précédent chapitre. L’histoire de la fille en gris, qui était en réalité Alys Karstark, et non pas Arya Stark a achevé de le convaincre que la femme rouge ne voit que de la fumée et des cendres dans ses feux. Et pourtant, s’il y a bien un moment où il aurait dû l’écouter, c’était ce jour.
C’est le même comportement de Vent Gris quand Robb et son ost sont arrivés devant les Jumeaux. Il avait flairé que ça puait chez des Frey. Même chose, ici. Fantôme est stressé à cause de la comédie des Frères noirs. Et les voilà convoqués au bureau de Jon, avec du vin chaud pour les chauffer, y compris les gardes. Bowen Marsh et Othell Yarwyck.
C’est un beau parallèle, la même logique, qui va conduire Jon à se séparer de son loup. Mélisandre lui a pourtant demandé où était Fantôme et lui a dit que Borroq devrait être le cadet de ses soucis.
Même Catelyn aurait pu lui dire que lorsque ton loup ne sent pas quelqu’un, il faut s’en méfier. Les loups géants ont un instinct infaillible.
Jon a invité ses officiers à partager un vin chaud pour leur expliquer ses plans et avoir leur avis. Ce sont probalement eux qui ont planifié l’assassinat de leur lord Commandant, et Fantôme le sent, il est enragé.
Tout se passe mal, mais poliment (tiens, Bowen ne prend pas d’alcool).
This was pointless, Jon thought. Pointless, fruitless, hopeless. “Thank you for your counsel, my lords.”
Peu après, Jon demande à vider les cellules de glace et bizarrement Bowen s’exécute sans maugréer même si le laconique “As you command.” peut poser question. (il a déjà son plan, je suppose^^).
Moi aussi j’ai tiqué. Tiens, Marsh obéit sans faire d’histoires ? Oui, je crois aussi que le plan est déjà en place. Il y a déjà beaucoup de sauvageons qui ont passé le Mur, Bowen Marsh et Othell Yarwyck n’ont pas envie d’en voir d’autres.
Et puis arrive la fameuse lettre avec son cachet rose, signature des Bolton, de Ramsay Snow en l’occurrence.
Jon l’ouvre et lit. Les réponses à ses questions sont si vite arrivées ! Ce qu’il apprend le rend pâle. Stannis est mort, son ost défait en 7 jours et son Illumination confisqué. Les têtes de vaincus sont exposés aux remparts. C’est signé de la main de Ramsay Bolton, sire de Winterfell. Le Bâtard de Bolton a mal digéré des mensonges : le barde est en réalité Mance Rayder et ses lavandières, des piqueuses. Ils sont là pour enlever son épouse. Dans sa fureur, il a écorché les femmes pour en confectionner un manteau de peaux gardant chaud à Mance dans sa cage exposée au froid. En guise de réparation, il exige tous les Baratheon présents au Mur, même Mélisandre, Val et le bébé, Monstre. Il exige qu’on lui rend la fausse Arya et son cher Schlingue, évasés à l’aide des piqueuses. Sinon, il mangerait le cœur de Jon.
Il y a beaucoup de choses vraies dans cette lettre. Le lecteur est au courant pour Mance et ses piqueuses. Mais qui d’autre ? Ramsay qui aurait découvert la vérité ? Stannis qui connaissait le plan de Mélisandre pour échanger Mance contre Clinquefrac dans le bucher ?
Cette fois-ci la lettre est signée Ramsay Bolton, sire de Winterfell. Une injure pour Jon, une provocation. Dans quel but ? le faire accourir jusqu’à Winterfell sans doute.
Jon est en pleine introspection, il repense à ses frères et sœurs. Il doit prendre une décision. La phrase de Ramsay, demandant la restitution de sa femme tourne en boucle dans la tête de Jon. Ramsay veut Arya (ou plutôt celle qu’il croit être Arya). La décison de Jon est prise. Il doit revoir ses objectifs.
Jon réunit tous les hommes, frères jurés et sauvageons dans la salle aux écus.
Jon révèle la lettre qu’il a reçu et la salle est sitôt sens dessus dessous ! Le cor sonne et le calme relatif revient. Le chef des Frères noirs a conscience que la Garde ne prend aucune part aux affaires du royaume. Donc pas touche à la guerre de Stannis. Sauf que Jon Snow veut en découdre avec un autre Snow, en guise de défense légitime. Son manigance ressemble à une abdication. C’est une trahison de trop envers la Garde de Nuit. Les Frères noirs ont mal digéré mais toléré son ordre d’héberger les sauvageons, leurs ennemis de toujours, au Mur à cause de la venue des Autres, si on ne veut pas augmenter de morts à leur armée de cadavres. Je pense que c’est à ce moment que Marsh et les conjurés ont pris une terrible décision.
Je crois que le projet des conjurés était déjà prêt. Mais la décision de Jon de marcher sur Winterfell pour demander des comptes à Ramsay a dû achever de les convaincre, s’ils avaient encore des doutes.
Une fois sorti de la salle, il pense résoudre avec Mélisandre, pour trouver Ramsay.
Tiens, Jon a changé d’avis, la femme rouge a peut-être de vrais pouvoirs et elle va l’aider à localiser Ransay. Mais il est trop tard…
C’est un coup monté de la part des Frères noirs pour détourner l’attention à une tragédie plus grave, à son insu. Ils ont poussé ser Patrek à se mesurer au géant et à crever. Jon reste aux aguets de l’acier qui pourrait sortir du fourreau pour éviter que la situation s’envenime.
Une diversion des conjurés ? c’est fort possible, je ne l’avais pas vu sous cet angle ; après, il en faut peu pour motiver ser Patrek à tenter une bêtise.
Puis vient LE moment, l’assassinat de
Jules CésarJon Snow par ses frères jurés. On sent qu’il leur en coûte, mais ils l’exécutent malgré tout.Le Lord Commandant reçoit un égratignure au cou. Il est tellement confus qu’il demande pourquoi. « Pour la Garde ». Wick, son action raté, dit que ce n’est pas lui. Ben voyons ! Mais il n’est pas le commanditaire. Quand Jon, pris de court, se trouve incapable de retirer son épée, le lord Intendant apparaît. La Vieille Pomme Granate a éclaté de sa pourriture. Il pleure en le poignardant. « Pour la Garde ». Encore. Les dernières pensées de la victime vont à Fantôme puis à Arya avec « Frappe-les avec le bout pointu ». Espoir qu’Arya le venge ?
Je ne pense pas que Jon espère être vengé. Il ne sait pas ce qu’est devenue Arya. Il pense à elle parce que c’est sa sœur préférée.
Qui aurait pu prévoir cette mort ? Sans doute personne en primolecture.
Pas moi.
Et Jon est agonisant depuis cette date.
Et j’attends sa résurrection depuis…8 ans.
Edit. Moi aussi j’aime bien l’hypothèse du baiser de Catelyn pour ramener Jon. Ce serait un sacré revirement pour la marâtre.
Et chapeau lord blimme pour la liste des écus avec leurs maisons d’origine.
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Cette réponse a été modifiée le il y a 4 jours et 4 heures par
Liloo75.
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Cette réponse a été modifiée le il y a 3 jours et 16 heures par
R.Graymarch.
- De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
- Grâce aux êtres de votre espèce.
- Il n’y a pas d’êtres de mon espèce. Je suis unique.
DJC
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