[DOH6] Tour 6 : Justice

Cela faisait longtemps que l’Hadmyn Bab’har n’était pas descendue en ville. On l’avait appelée en urgence. Elle n’avait pas compris au départ de quoi il en retournait. Ce n’était peut-être pas une si bonne idée que ça de faire interpréter tous les matins les nouvelles du monde et de la ville par la chorale des petits humains musicaux. Elle avait pourtant été fière de son idée, maintenant qu’au Panth’éon, ils avaient récupéré plein de nouveaux membres. Il faudrait que l’Had’myn Ro-Heta-Rivai les fasse fouetter plus consciencieusement s’ils voulaient progresser.

Elle venait admirer l’oeuvre finale

« Euh. Vous êtes sûr que c’est un chat rayé ça ? C’est pas ce que j’avais en tête. Hé ! Mais qui s’est déjà servi dans la fontaine ? »

Depuis que l’honorable Grâce Verte Thistle l’avait choisie, la Grâce Lez’ Tivalh ne quittait plus le Bunk’her. Son rôle consistait principalement à se faire grattouiller sous le menton, à s’assurer que le verre de sa supérieure soit toujours plein et à débarrasser les bouteilles vides (dans le Vi’DOH’Rdur).

Pour passer le temps, la grâce observait aussi le monde extérieur avec la Vi’de’o-survei’hiance qu’avait installée l’Arki’Tekt. Lorsqu’elle vit la fontaine, elle secoua la Grâce Verte perdue dans ses songes éthyliques. « Cheffe, cheffe ! Viens voir le nouveau cadeau de l’Hadmyn Bab’har. Ça va te plaire. » 

Orson le Couturier [OLC] et d'autres avant lui dans le jeu Chanson d'Encre et de Sang.
Chaton officiel du temple des Grâces dans DOH 6, envoyé spécial du Daily Stark dans DOH 8
Brynden Tully au Casting 2019

Spoiler for NOARLAAAK !!!

Sandrenal wrote:

Hohenry wrote:

Owen Ry pesta contre ses collègues conseillers. Il leur avait bien dit : pourquoi fallait-il accuser immédiatement Sandrenal? On ne pouvait pas attendre qu’il exécute les criminels de la Harpie avant de le livre au dragon? Maintenant, Owen Ry était obligé de trouver une autre justice de la reine pour s’occuper des exécutions. Mais où trouver un être aussi sadique que Sandrenal et qui avait son sens de la mise en scène?

C’est une accusation officielle ?

Le nom n’est pas en gras mais oui je confirme

Le Grand-Maître Sandrenal discutait avec son chambellan et ses architectes à propos de l’agrandissement de sa pyramide lorsque son intendant entra dans la pièce. Le Grand-Maître remarqua immédiatement que ce dernier avait l’air préoccupé, à la limite de la panique.

« Maître, puis-je avoir un mot en privé ?

-Bien sûr mon bon cousin. Tout le monde dehors. »

Lorsque la pièce fut vide, le Grand-Maître se tourna vers son intendant.

« Que se passe-t-il ?

-Le Conseil a décidé de vous mettre en accusation Maître. C’est le conseiller Owen Ry.

-… Si c’est une plaisanterie elle est de très mauvais goût.

-L’accusation est officielle et m’a été confirmée par le conseiller Roumi. Toute la cité est au courant.

-On m’accuse d’être un fils de la harpie, moi qui en ai tant tué ? C’est absurde.

-Maître, vous devez fuir. J’ai soudoyé un garde à la porte nord. Partez pour Volantis, une flotte y est levée pour expulser la Reine-dragon de Meereen.

-Pas question ! Je n’ai pas fui devant la Harpie, je ne fuirais pas devant les valets de l’Occupante. Des mesures doivent être prises cependant. Convoque le chef des enquêteurs. Je me place moi-même en état d’arrestation et fixe les modalités de mon arrestation à résidence surveillée. Qu’il place des enquêteurs autour de la pyramide pour m’empêcher de fuir. Mets les scribes au travail pour les exécutions de ce tour-ci, je suis toujours Justice de la Reine après tout. Je vais préparer ma défense selon la bonne vieille formule :  »la meilleure défense c’est l’attaque ». Mon procès sera le procès du Conseil.

-Pensez-vous que cela suffira Maître ?

-J’en doute fort mais c’est ma seule chance et j’entends bien donner le maximum. »

JN wrote:

J’ai l’impression de mater une série politique. C’est ouf. #popcorn

J’ai l’impression d’être dans House of Card :

Meereeniens, Meereeniennes

Je me dois de commencer en vous adressant mes plus sincères excuses. Non pas pour avoir organisé des exécutions car ce faisant j’entérinais vos volontés. Je dois m’excuser de la loyauté aveugle que j’ai montré au Conseil ces dernières semaines. Malgré mes instincts et préférences, j’ai été le bon soldat. J’ai voté pour la mise à mort et l’élection des citoyens que le Conseil me désignait. C’est ce choix que je regrette aujourd’hui.

Qu’est-ce que le Conseil ?

Il faut que tous comprennent la véritable fonction du Conseil. La priorité du Conseil n’est pas de trouver la Harpie, encore moins d’assurer votre sécurité. Si la Harpie est trouvée et exécutée, il n’y a plus besoin de Conseil, plus besoin de mesures liberticides, plus besoin d’eunuques et de mercenaires patrouillant nos rues, plus besoin de couvre-feu. Le Conseil comme tous les organes de pouvoir n’a en tête que la préservation de son propre pouvoir, surtout en prévision du départ de l’Occupante pour Westeros. Et pour préserver son pouvoir, il entend éliminer tous les possibles concurrents pour les remplacer par des marionnettes. La Harpie (si tant est qu’elle existe et n’est pas une pure invention) ne sera trouvée que lorsque Meereen aura été purgée de tous les éléments susceptibles de s’opposer au Conseil.

La Harpie a été fort utile au Conseil. Par ses actions, elle a justifié la mise en place d’un régime de terreur. Toute personne qui osait émettre un avis divergent ou voter contre sa consigne étant aussitôt tenue pour complice de la Harpie, nous avons tous obéis. Je suis le premier coupable de cet aveuglement. Mais la force du Conseil réside dans notre isolement. Nous n’osons pas défier le Conseil car nous avons peur de passer pour des sympathisants de la Harpie. Mais su nous venions tous à défier le Conseil en même temps, celui-ci ne pourrait pas tous nous mettre en accusation, ni tous nous suspecter.

Bien sûr, vous pouvez penser que mon réquisitoire n’est motivé que par l’instinct de préservation. C’est en grande partie le cas. Mais posez-vous la question suivante : « pensez-vous réellement être en sécurité ? ». Le Conseil m’a nommé Justice de la Reine parce qu’aucun de ses membres n’avait le courage d’assumer les conséquences de leurs accusations. Pendant des semaines, j’ai accompli le sale travail, suivi toutes les consignes et pourtant même moi ne suis pas à l’abri des soupçons. Ergo, personne n’est à l’abri. Dans quelques jours ce sera vous, votre voisin, votre ami, un membre de votre famille. L’obéissance aveugle n’offre aucune sécurité, alors résistez ! Pour ma part, si par miracle je suis épargné je ne suivrais plus aucune directive, aucun ordre, aucune consigne du Conseil.

Pourquoi ce procès est une farce juridique

Le Conseil m’accuse d’être un fils de la Harpie, voire la Harpie elle-même. Cette accusation est tellement grotesque qu’elle ne requiert aucune réponse autre que le mépris.

Sur la procédure en revanche, il y a beaucoup à dire. Tout d’abord sur la nature des juges. Les coutumes meereeniennes sont très claires sur la procédure à suivre en cas de mise en accusation d’un Grand-Maître. Celui-ci ne peut être jugé que par ses pairs, par un conseil réunissant tous les Grands-Maîtres, en activité ou non. Ne sont autorisés à siéger dans ce conseil que les Grands-Maîtres pouvant prouver au moins 18 quartiers de noblesse (ce qui exclut un certain nombre de Grands-Maîtres actuels, vous en conviendrez). Je demande donc à être jugé par mes pairs selon la loi de Meereen.

N’ayant aucun doute que cette demande sera rejetée, je tiens à soumettre au peuple mes remarques sur la procédure élective en place depuis le début des activités de la Harpie. Celle-ci est non seulement illégale dans son principe mais aussi dans son application. La loi meereenienne est limpide : un vote sous la menace est invalide. Le vote doit être libre et éclairé. Or, je peux témoigner personnellement avoir été l’objet de pressions concernant mon vote de la part du Conseil. J’ai lu des dizaines de témoignages allant dans le même sens. Le Conseil en donnant des consignes et en menaçant ceux qui refuseraient de les suivre (explicitement ou implicitement) invalide la procédure et se rend coupable de bien des délits. C’est pourquoi je demande officiellement l’invalidation de toutes les procédures de justice et la réhabilitation posthume de tous les condamnés. Je demande également la mise en accusation des conseillers pour fraude électorale, menaces, et tyrannie.

Pourquoi mon accusation est une erreur stratégique considérable

Si les conseillers parviennent à obtenir ma condamnation, ce sont 2 postes de Grand-Maître qui seront vacants. 2 postes qui devront être remplis par des Grâces. Or, il n’y a plus de Grâce réincarnée, donc plus aucune certitude sur les allégeances de chacun. Ce qui signifie que le Conseil offre à la Harpie une chance de plus de faire élire un de ses séides Grand-Maître. Et au vu du pauvre jugement des conseillers ces derniers temps, elle pourrait même réussir à en faire élire 2…

Conclusion

Je conçois que mon mea culpa et ma dénonciation des méthodes du Conseil puissent paraître tardives. C’est pourquoi si vous refusez d’appliquer mes recommandations dans vos votes me concernant, je vous implore de les appliquer aux prochaines élections et aux prochaines condamnations. Pour sauver ce qu’il reste de Meereen. J’ai toujours été et serait toujours un fidèle serviteur de cette cité. Ainsi, je continuerais à assumer mes fonctions de Justice de Meereen jusqu’à ma mort (et au-delà si mes notes sont transmises à mon successeur). Je prierais pour que Meereen puisse survivre à la Harpie et ses fils, à l’Occupante et ses valets.

R.Graymarch wrote:

(il n’y a plus de Grâces réincarnées ? Ah…)

J’avoue avoir du mal à considérer Brunwolf comme loyaliste^^.

Jolie défense, il faut l’admettre ! Elle ressemble un peu à ce que Robespierre aurait pu déclamer juste avant de perdre la tête (s’il avait encore eu une mâchoire pour le faire…)

Alric, Sandrenal, Ezor… Des noms prestigieux, mais qui resteraient dans les contes et légendes comme des synonymes de complot, fratricide, parricide, aubicide, et presque matricide.

Bien sûr, il était connu depuis le célèbre Mestre Freüdh’ que le rôle de la mère était crucial dans la construction de la personnalité, mais avoir eu une harpie pour mère ne pouvait en aucun cas justifier qu’on s’en prenne à Daenerys. 

Le Grand-Maître Sandrenal était occupé à préparer sa propre exécution lorsque son chambellan demanda une audience. Le Grand-Maître soupira. Son chambellan était un vieil homme fidèle qui servait sa famille depuis son grand-père mais il n’était pas particulièrement brillant et beaucoup trop émotif. Le vieillard entra dans la salle et s’inclina les larmes aux yeux.

« Maître, au nom du personnel je vous supplie de ne pas marcher à votre mort. Fuyez, entrez en clandestinité, suppliez le Conseil ou même la Reine. J’ai déjà vu mourir votre grand-père, votre père et votre frère. Je ne veux pas avoir à vous enterrer également.

-Nous sommes ici dans la salle de travail de mon grand-père et tu me demandes de cracher sur sa mémoire Bogdan ? Je suis un Grand-Maître de Meereen. Un Grand-Maître ne fuit pas. Un Grand-Maître ne se cache pas. Un Grand-Maître ne supplie pas. Trop de grandes familles ont oubliés leurs devoirs et leur dignité. Ce ne sera pas mon cas. Il n’y a plus rien que toi ou moi puissions faire. Seul le peuple de Meereen peut me sauver dorénavant. »

Alors que le chambellan sortait, l’intendant fit son entrée.

« C’est fait Maître. Tout est en sécurité.

-Très bien. Il ne reste plus qu’à attendre la fin des votes . »

Le Grand-Maître se remit au travail satisfait. Si il était condamné, il savait que sa pyramide serait fouillée et pillée. Mais les séides du Conseil ne trouveraient rien. Ni or, ni bijoux, ni objet précieux, ni information. Le trésor du défunt Sénéchal n’avait jamais été retrouvé, la fortune familiale ne le serait pas non plus.

Pour se mettre dans l’ambiance déjà ^^:

L’Had’myn G’eofff’ray descendit à nouveau à Meereen. Cette fois, cela suffisait ! Les morts, la justice violente, les disputes entre humains ! Ça l’agaçait prodigieusement.

Il prit ses tonneaux, ses verres et ses cocktails et hop, en vadrouille pour calmer les esprits !

Il fit son premier arrêt au Temple. Comme d’habitude, il vit que les humains avaient mis en place leur système de tubes et de pierres de couleurs. Tout ça pour condamner l’un des leurs !

S’approchant, il regarda le premier tube :

“Alric”.

Dans le tube se trouvait 1 pierre, déposée par la Grâce Lestival.

Le tube d’à côté, au nom de Sandrenal, contenait lui 3 pierres: Thistle, Kendalch, lenin1.

Et le troisième tube, au nom de Ezor, était vide.

Vidant les tubes pour les remplacer par des tonneaux de bière (toujours fraîche), il remarqua une petite pierre esseulée, sur laquelle était inscrit Alric Strombringer.

“Sûrement quelqu’un qui a refusé de se prêter au jeu…”

Il repartit dans Meereen et atteignit la caserne. Une fois encore, le même dispositif s’y trouvait.

2 pierres dans le tube d’Alric : Jean Neige; Odeon.

3 pierres dans celui de Sandrenal : Corondar, Lynnesis, no_one.

Comme au temple, le tube au nom d’Ezor était vide.

Pour finir, il se rendit à la Grande Pyramide. Le même petit jeu était installé.

Dans le tube d’Alric, il y avait 1 grosse pierre et deux petites pierres : Roumi, O’Cahan, Arya Montana.

Dans le tube de Sandrenal, il y avait 1 petite pierre et deux grosses pierres : R.Graymarch, Honhenry et Merlefou.

Et enfin le tube de d’Ezor restait vide.

 

En vidant les tubes, une pierre mauve attira son attention. Elle ne ressemblait à rien de ce qu’il avait vu précédemment. G’eofff’ray était persuadé que là aussi, c’était quelqu’un qui n’avait pas voulu jouer. Retournant la pierre, il vit inscrit le nom de Sandrenal.

“Ah ! Tu m’étonnes qu’il ne veuille pas jouer !”

Se rappelant les règles, il sut que Alric et Sandrenal étaient condamnés tous les deux. En effet, ils avaient récolté respectivement 22 et 33 points.  Le Hem’Jy lui avait dit que le seuil pour cette fois-ci était de 21 points !

Fatigué par avance, il claqua des doigts. Les eaux de la ville seraient changées en alcool pendant 24 heures. Bab’har lui permettrait bien cette petite entorse aux règles pendant quelques instants.

Après tout, les petits humains allaient avoir besoin de réconfort…

Ah! Ah! V’la qu’on me file l’adresse pour rendre le panier!

Place Deg’rev, donc! Pas de problème, il y sera!

Merci aux votants

Sandrenal wrote:

L’efficacité de mon plaidoyer me laisse sans voix…

Il était très bien écrit, je doute qu’il ait joué un grand rôle donc ne t’en veux pas/ne lui en veut pas ;).

Le Grand-Maître Sandrenal mit le point final à sa dernière lettre. Il avait passé sa nuit entière à écrire des dizaines de lettres à tous ses contacts des cités libres pour les informer en détails de la situation à Meereen. C’est sur Volantis qu’il plaçait ses plus grands espoirs. Les tigres parlaient ouvertement de guerre contre l’Occupante. Le Grand-Maître venait de leur fournir une liste exhaustive de noms de collaborateurs meereeniens. « Il n’y a rien de plus que je puisse faire, inutile de retarder le moment » se dit le Grand-Maître.

« Bogdan ! » appela-t-il « Mon tokar de cérémonie aux couleurs familiales ».

Le vieux chambellan semblait avoir vieilli de 10 ans lorsqu’il lui apporta le tokar et l’aida à l’enfiler. Descendu dans le hall de sa pyramide, le Grand-Maître observa l’ensemble de ses serviteurs réunis pour l’occasion. Il remarqua que les plus âgés, ceux qui étaient au service de sa famille avant l’Occupation semblaient bien plus affectés que les autres.

« Vous avez été dans l’ensemble de bons esclaves. En des temps moins troublés, j’aurais affranchi les meilleurs d’entre vous avant de mourir. Malheureusement, mon successeur aura besoin de vous tous et particulièrement des meilleurs. En parlant de successeur, je souhaite que mon cousin intendant me succède et mon dernier ordre pour vous est de le servir comme vous m’avez servi. »

Sans plus de cérémonie, le Grand-Maître quitta sa pyramide escorté par des enquêteurs de Meereen. Il avait au moins pu obtenir d’être escorté par des meereeniens et non par des eunuques. En chemin vers la Place Deg’rev, un violent accès de nostalgie le saisit. Depuis son retour, il avait été tellement pris dans le tourbillon des évènements qu’il n’avait même pas eu le temps d’apprécier la beauté de sa ville. Pris dans ses pensées, le Grand-Maître ne remarqua son arrivée Place Deg’rev que lorsqu’il fut en face de l’estrade.

Tout Meereen ou presque était rassemblé. Nul besoin de convocation, de menace ou d’eunuques cette fois. La curiosité et le sadisme de ses concitoyens avait largement suffi. Ce n’est pas tous les jours qu’une Justice de Meereen s’exécute elle-même. Certaines expressions exprimaient presque du plaisir. Le Grand-Maître Sandrenal était debout sur l’estrade à côté de la Grâce Alric.Un baril à taille humaine était également sur l’estrade. Le Grand-Maître prit la parole. 

« Peuple de Meereen,

Je n’ai que peu de choses à ajouter à ce qui a déjà été dit lors de mon procès et à ce qui sera dit plus tard. Je n’ai cessé de vous répéter que ces exécutions étaient les vôtres, que les condamnés étaient exécutés par votre volonté, non par la mienne. Peut-être le message passera-t-il mieux cette fois-ci. J’ai exceptionnellement laissé aux condamnés le choix de leur mort. La Grâce Alric a décidée de rendre hommage à l’Had’myn G’eofff’ray et à la Grâce Verte en étant noyée dans cette barrique de Sthanys levrayroy. »

La Grâce Alric entra dans la barrique à l’aide d’un escabeau et s’y immergea. 2 immaculés refermèrent le couvercle. Au bout de 2 minutes, il fut possible d’entendre des coups donnés contre la paroi. Au bout de 3, les coups cessèrent, les immaculés rouvrirent et constatèrent la mort de la Grâce.

« Veuillez à présent me suivre aux thermes pour assister à mon exécution. »

Il y eut un murmure d’étonnement. Les thermes ? Pourquoi les thermes ?

« Ce bâtiment a été construit au temps où Meereen rayonnait. Il est le symbole de la grandeur de notre civilisation. Au temps de l’antique Valyria, certains dirigeants vaincus choisissaient de se suicider dans leur bain. C’est cette mort valyrienne dans un bâtiment meereenien que j’ai choisi. Seul le conseiller Owen Ry en tant que conseiller accusateur y assistera. Bien que mon enveloppe physique vous quitte, mon esprit continuera à vous guider à travers ces temps périlleux. Et pour commencer vous recevrez tous un exemplaire de mon testament politique dans les jours à venir. »

Le Grand-Maître Sandrenal entra d’un pas lent dans les thermes, accompagné du conseiller Owen Ry et de 2 immaculés. Une fois à l’intérieur, il entra dans l’eau toujours vêtu de son tokar. Il saisit sa dague, s’entailla les poignets et attendit…

Ah ! Quelle étrange sensation ! Je vois sans être vu désormais. L’esprit du Grand-Maître observa son ancienne enveloppe charnelle. Il fallut plusieurs secondes au conseiller pour se rendre compte de la mort du Grand-Maître. Une fois que la mort fut confirmée, il fit ouvrir les portes pour que tout Meereen puisse constater la mort de l’un des ses derniers véritables Grand-Maître. L’esprit du Grand-Maître observa les vivants. Certains semblaient soulagés, d’autres ravis. Certains étaient pensifs, méditant sans doute la leçon du Capitole et de la Roche Tarpéienne. D’autres étaient plus mal à l’aise. Le Grand-Maître décida de partager son temps entre le Phan’té’hon et Meereen tant que ce conflit entre le Conseil et la Harpie durerait. Et puis il faudrait bien veiller à ce que ces derniers ordres soient correctement exécutés.

HRP : Pour ceux qui n’ont pas le courage de tout lire, voici une allégorie du courage du Grand-Maître Sandrenal devant sa mort.