[DOH6] Tour 7 : Justice

conseil.doh6[at]gmail.com bien sur !

Il se passe tellement rien que moajdi pourquoi pas. 

Sandrenal wrote:

(« donnez à Couthon au conseiller Gra’ymarz son verre de sang, il a soif »).

Hold my beer

A suivre

Au conseil des grands maitres décédés de Meereen, 3eme crypte à gauche du portail du cimetière.

L’ex senechal Rafford évoquait avec le grand maitre Sandrenal la meilleure façon de punir le dénommé Neige, Jean. L’ex-senechale Arya Montana boudait la detresse de ses poneys, devenus orphelins et pleurant leur maîtresse.

« Ahem. Je me permet de prendre la parole ce soir pour discuter du châtiment réservé a ce Jean Neige pour avoir oser lorgner les écuries au nom de la harpie. Je propose de le noyer dans une fosse à purin. »

<i>Décidément</i>, les fils de la Harpie étaient tombés bien bas. Tuez la sénéchale Arya  Montana, ça pouvait se comprendre : c’était un personnage important et relativement compétent si on la comparait aux autres chefs d’étage (Thitstle était trop saoûle pour bien dirriger les grâces. Quant à No One, il n’avait pratiquement plus personne à diriger). Mais s’en prendre à de pauvres poneys innocents en brûlant leur écurie? Le fantôme d’Aiglon avait beau dire que ce n’était qu’un accident, le conseiller Owen Ry n’en croyait rien : ce n’était qu’une autre preuve de la bestialité de la Harpie. Même feu le grand maître Sandrenal n’était pas sadique au point de s’en prendre aux animaux.

Encore une fois, il fallait faire le ménage à Meereen. Et autant commencer par l’endroit empestant le plus : la Plaza. C’est pour cela qu’Owen Ry accusait la grâce Ezor de crime contre Meereen.

Sandrenal wrote:

 (« donnez à Couthon au conseiller Gra’ymarz son verre de sang, il a soif »). .

Si on commence à citer Vergniaud, on atteint les cimes ^^

La légende disait qu’étant trimbalée dans la fosse depuis sa charrette, la Grâce Aiglon s’était exclamée devant le palais de la Reine: « Heir Graymarch tu me suis! »

Edric Dayne, aka « le vrai prince qui fut promis » au casting 2019
Troll de père en fils depuis 1960

Spoiler:

Jeanne zo Ige avait prit, il y a quelques jours, sa place au sein du Temple des Grâces, après avoir été bénie et choisie par les Dieux de Ghis eux-mêmes. Ne plus patrouiller et chanter dans les rues de Meereen lui manquait, mais son nouveau foyer était chaleureux, et la Grâce Verte prenait grand soin de ses disciples.

Le conseiller Roumi déclama son accusation, ignorant le discours insensé de la Grâce qui ne résista aucunement à son arrestation. Elle se contenta d’une brève remarque, perplexe, bien qu’acceptant son sort. « Vous êtes venus, comme après un brigand, avec des épées et des bâtons, pour vous emparer de moi. J’étais tous les jours assise parmi vous, enseignant dans le Temple, et vous ne m’avez pas saisie. Mais tout cela est arrivé afin que les écrits des joueurs fussent accomplis ».

HRP: En RP, c’est Jeanne, choisi pertinemment depuis le début pour éviter pour faire un homme-Grâce. 😀

JN wrote:

lenin1 wrote: Preuves ?? Euh. DOH?? :davidgoodenough:

« Il y a les mauvais conseillers et les bons conseillers. Les mauvais conseillers, ils voient une grâce, ils la tuent. Alors que les bons conseillers, ils voient une grâce, ils la tuent… Mais ce sont de bons conseillers. »

Toutes les plus belles histoires commencent par une brique sur le pied.

Si Theon ouvre un bar, c'est le Baratheon.

Spoiler:

Après avoir prié rapidement et mis du chocolat dans son sac, He’rr Gra’ymarz quitta son logis pour retrouver des amis (ou des justiciables) en ville.

L’esprit du Grand-Maître Sandrenal flottait autour des bureaux de vote. Les premières exécutions depuis la sienne allaient avoir lieu sous peu. D’ailleurs, si tout se passait selon ses plans, elles auraient lieu le lendemain dans la matinée comme au bon vieux temps.

Jeanne zo Ige était déterminée, en cette journée particulière pour elle, à se diriger vers la place où se déroulerait son exécution. Elle avait conservé son habit immaculé pour l’occasion, et s’était munie d’une immense croix en bois qu’elle s’efforçait à traîner derrière elle, sans que personne ne comprenne réellement ce qui lui prenait.

« On va pas en rester là ! Jeanne zo Ige reviendra ici ! Et, grâce au pouvoir du lyrisme poétique, elle vous démontera tous. Un. Par. Un. »

Et un bon anniversaire à toi Jean Neige. Les dieux n’ont pas voulu assombrir ce beau jour.

L’esprit du Grand-Maître Sandrenal se dirigea vers la Place Deg’rev plein d’appréhensions. Le Conseil avait nommé une nouvelle Justice de la Reine comme prévu. Comme prévu, il n’était personne puisque tous ceux qui sont encore quelqu’un sont trop occupés à survivre pour exécuter des gens. Et comme prévu, il avait reçu les instructions détaillées laissées par le Grand-Maître avant sa mort. Son ancien intendant avait passé de longues heures avec la nouvelle Justice la veille pour être sûr qu’il ne gâche pas tout par simple incompétence. Mais tant de choses pouvaient encore aller de travers.

Arrivé à destination, il constata que des préparations avaient été faites. Le gibet avait disparu et un mur à taille humaine avait été hâtivement érigé. 2 poteaux avaient été plantés devant le mur. Ce qui restait de la population de Meereen était présente, élaborant les hypothèses les plus farfelues sur la signification du décor. Mais ni accusé, ni immaculé, ni officiel n’était encore présent. « Ils sont en retard ! Ignorent-ils que comme l’écrivit Alex’andr Dumât, la ponctualité est la politesse des rois ».

Enfin, le cortège des accusés escortés par des immaculés apparut sur la Place. La nouvelle Justice était clairement nerveuse. De petite taille, habillé d’un tokar quelconque, il était la caricature du bureaucrate meereenien estima avec mépris le Grand-Maître. Les immaculés attachèrent les condamnés aux poteaux et le bureaucrate prit la parole d’un ton mal assuré en lisant le discours écrit par le Grand-Maître.

« Le Grand-Maître Sandrenal parle aux meereeniens depuis l’au-delà comme il vous l’avait promis.

Peuple de Meereen,

Voici la première exécution depuis ma mort héroïque. Je vous avais promis de continuer à vous guider et je tiens ma parole. Je me permets tout d’abord de relever que les exécutions d’aujourd’hui sont les 12ème et 13ème exécutions depuis la mise en place de l’organe dictatorial appelé Conseil. 13 exécutions dont vous êtes tous responsables car elles n’auraient jamais été possibles sans votre coopération enthousiaste. Il est grand temps que vous assumiez la responsabilité de vos votes… »

Cela ne convenait pas du tout paniqua le Grand-Maître. Pas du tout. Le discours lu était au mot près celui prévu mais la voix tremblante et mal assurée de la nouvelle Justice gâchait tout l’effet. Certaines personnes dans l’assistance semblaient avoir du mal à contenir un fou rire. Furieux, l’esprit du Grand-Maître se mit à tournoyer sauvagement autour de la Justice et des condamnés pour emplir la Place de sa présence. Au bout d’un moment il put observer avec satisfaction une expression de malaise remplacer les mines amusées.

« Le mode d’exécution d’aujourd’hui a été choisi afin de rendre un hommage ironique à l’ordre des bêtes d’airain et de célébrer sa disparition. Cette milice armée fondée par Shakaz mo Kandaq, un traître à son rang a été trop longtemps financée par des extorsions sur les grandes familles de Meereen. Sa disparition prochaine est donc un motif de joie et de célébration. Ezor et Lenin1 seront donc exécutés suivant la procédure militaire, par un peloton d’exécution. »

Un premier peloton composé de 12 archers pris parmi les mercenaires de la reine (les immaculés ne savent pas utiliser un arc) prit place en face du poteau d’Ezor. Un bandeau fut proposé à ce dernier qui refusa courageusement. La Justice donna le signal et Ezor trépassa. La même procédure fut reproduite avec Lenin1 qui clamait toujours son innocence et exigeait que le Conseil fournisse des preuves. 

Le Grand-Maître Sandrenal accueillit les esprits de Lenin1 et d’Ezor dans l’au-delà et leur recommanda d’éviter de rendre visite à Nymph’hadora qui avait très mal pris la mort accidentelle ou non d’un cheval de l’ancienne Sénéchal. « Rejoignez plutôt la chorale du Ro-Heta-Rivai. Vos oreilles vont souffrir mais si Nymph’hadora met la main sur vous ce sera bien pire. Dites lui que je vous envoie en échange de son acceptation de ma démission de sa chorale. » Toutes choses considérées, ces exécutions n’étaient pas trop ratées. Heureusement qu’il avait pris ses précautions avant de s’auto-exécuter.