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6 novembre 2021 à 9 h 07 min #162896Hizieł
- Patrouilleur du Dimanche
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ACOK 60 – Tyrion XIII
Au fil des pages – liste des sujets◄ ACOK 59, Davos III ACOK 61, Sansa VI ► Après un premier chapitre haletant au cœur de la Bataille de la Néra à travers les yeux de Davos entouré des forces de Stannis, retour sur la terre ferme en haut des remparts de Port Réal, avec ce chapitre assez court de Tyrion.
Il s’ouvre sans doute peu de temps après la fin de celui de Davos, mais là où ce dernier barbote dangereusement dans des eaux troubles baignées de feu grégeois, Tyrion est quant à lui juché bien au chaud (c’est le cas de le dire) sur un merlon, admirant son œuvre (œuvre dont il revendique la co-paternité avec Stannis). A perte de vue s’étendent des navires en flamme, alliés comme ennemis, ravagés par le feu grégeois, ou en passe de l’être.
Tyrion balaie cette scène du regard, s’arrêtant sur tel ou tel détail dans la baie : enregistrant aussi bien les images magnifiques (« ombres mouvantes belles à transir » ; « épouvantable splendeur« ) et terrifiantes de l’irrésistible destruction provoquée par le feu grégeois que les sons d’agonie, de douleur ou de clameurs : comme s’il voulait les imprimer dans son esprit pour ne jamais les oublier. Je vois dans cette attitude de Tyrion la reconnaissance de sa responsabilité (qu’il minore certes en pensant la partager avec Stannis) dans ce carnage et la mort atroce de tous ces hommes, responsabilité dont il ne veut pas se détourner mais qu’il assume pleinement au contraire – considérant que c’était l’unique solution pouvant permettre sa survie et celle des siens.
Il imagine (sans doute assez justement) que Stannis doit être dans la même posture de spectateur de l’autre côté du fleuve, Tyrion ayant compris (comme nous l’a confirmé Davos lors du chapitre précédent) qu’il ne participait pas à la bataille navale pour plutôt en assurer le commandement depuis la berge.
Ce début de chapitre très visuel et aux descriptions puissantes dans les pensées de Tyrion est interrompu par Joffrey et sa voix « fissurée d’un fausset« , qui pleure ses bateaux perdus. Dans ce chapitre, j’ai l’impression de retrouver un Joffrey encore plus « gamin » que d’habitude, aussi bien avec cette tirade sur les bateaux, que celle à la mode « mais Mère avait dit qu’on ferait des knackis » (avec les Epoix jouant le rôle des knackis en devenir) et enfin sa réaction quand Tyrion accède à sa demande : « Fou de joie, Joffrey se précipita« . J’imagine que c’est (en partie) dû à sa peur, plutôt légitime, malgré le fait qu’il soit bien à l’abri derrière les les remparts et entourés de garde.
Cet intermède permet toutefois à Tyrion de nous dévoiler/confirmer quelles étaient les ficelles du plan que l’on a vu se mettre en place lors du chapitre précédent : l’engagement des navires Lannister était obligatoire pour ne pas attiser la suspicion de l’ennemi et la mise en place de la chaîne n’était pas chose aisée tant elle était lourde (provoquant ainsi une mise en place lente et bruyante) mais pour autant rien ne la trahirait avant qu’il ne soit trop tard. Sur ces deux points toutefois, nous lecteurs savons que du point de vue de Davos étaient en fait présentes aussi bien la suspicion quant à l’engagement Lannister que la vision des nouvelles tourelles et de la chaîne qui les reliait en travers du fleuve. Comme nous l’avons relevé lors de nos discussions sur le chapitre précédent, sur ce deuxième point cela tient principalement de la très bonne connaissance de Port-Réal de Davos et de sa prise en compte attentive des renseignements glanés sur la défense de Port-Réal et plus spécifiquement sur la chaîne ; mais force est de constater que ses doutes et appréhensions ne l’ont pas pour autant conduit à modifier ses actions.
Nous glanons ensuite plus de détails sur la demi-victoire que constitue cette première phase de la bataille, menée sur l’eau : les « malignités imprévisibles du courant »– qualificatifs qui s’appliqueraient également au feu grégeois – n’ont en effet pas permis de détruire l’ensemble de la flotte Baratheon, rendant ainsi possible le débarquement (au sud, mais également au nord du fleuve, soit au pied des murs) de plusieurs bateaux. D’autres navires enfin, qui constituaient la gauche des deux premières lignes, s’en sont sortis relativement indemnes et pourront donc suivre le plan initial de Stannis en permettant à son armée de traverser la Néra pour aller attaquer la ville là où elle est la plus fragile. Dans son analyse de la situation, Tyrion donne une pleine place à la psychologie de l’armée ennemie et l’effet que l’horreur et la létalité du feu grégeois, ont sans doute sur les rescapés des navires qui ont atteint la berge, comme sur le reste des soldats. Tyrion n’est pour autant pas dupe sur la fragilité de ses propres forces (qui n’est pas nouvelle), et l’on va voir très vite que celles-ci aussi sont tétanisées par le brasier qui les attend à l’extérieur des murailles.
Après avoir envoyé Joffrey aux Putes (tout en reclarifiant avec Meryn Trant et Osmund Potaunoir l’absolue nécessité de garder le roitelet en vie et bien protégé), et transmis ses ordres, c’est donc assez logiquement que Tyrion se dirige vers la Porte du Roi lorsqu’il apprend que des ennemis s’y massent, équipés d’un bélier. A peine arrivé, il ordonne aux manteaux d’or et reîtres valides de se mettre en formation pour opérer une nouvelle sortie, derrière leur commandant. Surgit alors de l’ombre l’homme qui fait le lien entre le chapitre précédent de Davos et celui-ci : Sandor Clegane.
Mais là où dans le chapitre précédent il était vu par Davos « les épaules auréolées d’un manteau blanc » et massacrant à tour de bras quiconque était assez intrépide pour s’en approcher ; dans notre chapitre Le Limier a perdu de sa superbe. Les sorties successives qu’il a menées l’ont bien amoché physiquement mais c’est surtout la présence du feu (et le caractère incontrôlable du brasier) qui l’atteint psychologiquement : pour la première fois, Tyrion voit la peur dans les yeux de Clegane et comprend que rien ne pourra le convaincre d’y retourner. Il est alors vital de le remplacer (pour éviter la débandade crainte par ser Jacelyn) mais les candidats potentiels ne sont pas nombreux. L’hypothèse ser Mandon Moore, dans son immaculée plate d’émail neigeux, est rapidement écartée ; Tyrion ne voyant pas en lui un meneur d’homme (mais se rappelant au passage que Jaime le trouve dangereux – car pour rappel son inexpressivité ne donne aucun indice sur ses réactions – hmm, je me demande si cette information sera utile ….).
Face à l’urgence de la situation, et parce qu’on est jamais mieux servi que par soi-même, Tyrion se décide courageusement pour conduire la sortie. Sa justification en gradation ascendante « Plutôt la folie que la défaite. La défaite c’est la mort, la mort et l’opprobre » montre bien la filiation Tywin-Tyrion (en plus d’une bonne dose d’orgueil) dans cette conviction que l’opprobre serait pire que la mort.
De prime abord, son annonce ne déchaîne pas les foules : le Limier ricane et les autres rivalisent d’incrédulité. Mais l’assurance d’un Tyrion qui, à la manière d’un chef de guerre « passe en revue sa troupe en faisant lentement tourner son cheval » et jauge avec mépris ceux des manteaux d’or et des reîtres qui ne l’ont pas rejoint, mais surtout en jouant sur leur orgueil et leur réputation ; finit par les rassembler derrière lui. Et après une petite tirade, sans leur laisser le temps de se (re)débiner, Tyrion se lance vers la sortie, en direction de l’ennemi.
C’est une constante de l’arc de Tyrion dans ASOIAF mais encore accentuée dans ce chapitre : malgré son nanisme, Tyrion déploie une taille et une aura bien plus conséquentes. Ce paradoxe est d’autant plus fort dans ce chapitre que sa petite taille est rappelée dans toutes ses actions et ses descriptions : on le trouve demi-accroupi au début du chapitre et semblable à une gargouille sur le sommet du merlon « sur lequel il avait dû se faire hisser, car sa taille ne lui permettait même pas de jeter un œil par-dessus le rempart » et pour en descendre il en « dégringole« . Plus tard, en allant en direction de la porte du Roi, il dévale les marches en canard. Et puis bien sûr, il est alors confronté à l’un des gabarits les plus imposants de la cour en la personne de Sandor Clegane, dans sa « grande armure gris sombre« , qui plus tard « s’incline sur Tyrion« . Et encore une fois, il a besoin de l’aide de ser Mandon pour se remettre en selle (cette fois-ci devant les hommes qu’il essaie d’enrôler). Sauf qu’à présent sa petite taille devient sa force car, alliée au courage qu’il déploie : sa force de persuasion en est décuplée, d’autant qu’il conserve son habileté rhétorique et sait toucher là où ça fait mal pour les piéger. Avec la terreur du grand gaillard qu’est le Limier et la prise en main de Tyrion, on assiste donc encore une fois à une inversion des clichés habituels du héros.
« Au-dessus du rempart s’obscurcissait le ciel, drapé de flamboiements orange et verts »
Enfin, un dernier point sur lequel je ne pouvais pas ne pas revenir, c’est le jeu des couleurs dans ce chapitre, dans le prolongement logique du chapitre précédent de Davos. Alors qu’un ciel jaune citron surplombait la baie avant le début des hostilités, les couleurs ont totalement changé au-dessus de la Néra et se résument désormais à un entrelacement et même un affrontement entre l’orangé et le vert. Je pense ne pas avoir besoin de relever tous les mots du chapitre se rapportant au champ lexical des flammes et du feu mais en parlant de Champ (et) de Feu, je trouve intéressant le parallèle que fait Tyrion entre Aegon le Conquérant et lui, et j’aime l’image que faute de grives-dragons, Tyrion se venge et fait manger du merle-wildfire à Stannis.
Mais revenons à notre affrontement orangé-vert qui transparaît dans tout le chapitre. Ce qui est particulièrement intéressant (et visible) dans cette bataille de la Néra c’est la supériorité « unique » et presque contre-nature du vert, en face duquel le rouge-orangé d’ordinaire si inégalable semble bien en peine pour rivaliser : perdant au contraire petit à petit du terrain sans que rien ne puisse être fait pour endiguer le phénomène : « les flammes vertes lapaient la coque dorée de l’Anémone […] le capitaine avait eu beau la faire tourner vers l’amont, le grégeois s’était montré plus rapide qu’elle« .
Tyrion prend justement l’exemple de la poix, qui même balancée en grande quantité résultant en une « dizaine de foyers qui faisaient rage, au bas des remparts » ne représente finalement que « des fanions écarlates, oranges, paraissant aussi dérisoires que des bougeoirs dans une demeure embrasée » par rapport à la « virulence et les folies jade du grégeois« .
Bien sûr, cela résulte de la supériorité du feu grégeois sur les simples flammes « ordinaires », mais j’aime à croire que cet affrontement des couleurs et cette soudaine supériorité du vert fait écho à l’affrontement qui se joue justement en cette fin de tome entre Stannis et les Lannister et serait le résultat d’une nouvelle stratégie dépassant cette bataille : l’approche du grégeois.
Du fait des nouvelles couleurs de Stannis autour du cœur ardent , le rouge-orangé lui est facilement associable (il est notamment décrit ici par Tyrion comme portant une « couronne d’or rouge, avec des fleurons en forme de flammes« ), là où le vert fait penser aux yeux caractéristiques des Lannister, Cersei en tête, qui porte également du vert pendant presque tout ACoK.
Ainsi Stannis, avec les flammes orangées de son cœur ardent (symbolisé notamment par Mélisandre et Illumination) ne peuvent rien face aux folies verdoyantes du grégeois déployé par les Lannister. D’ailleurs, de quelle couleur est l’armure qui va retourner la fin de la Bataille de la Néra ?
Mais pour finir, l’élément important qu’apporte tout de même ce chapitre sur cette supériorité du vert-grégeois c’est Tyrion qui le précise : « une fois lâché, il échappe au contrôle de ceux-là mêmes qui le débridaient« .
Je vois donc ici dans l’utilisation du grégeois par les Lannister l’arme de la dernière chance, la seule mesure de renverser la hiérarchie naturelle qui aurait donné Stannis vainqueur (disposant d’une puissance plus « traditionnelle », par sa supériorité numérique et son expérience), stratégie jusqu’au-boutiste et ayant de grands risques de retour de flamme que je définirais plus globalement comme une « approche du grégeois« . Dans notre cas ici, c’est finalement une réussite, mais alliée à une bonne dose de chance (ayant manqué de peu de se retourner contre eux).
Mais si l’on regarde plus largement dans la saga, on peut retrouver cette « approche du grégeois » par la suite, mais sans utilisation à proprement dit de la substance feu grégeois comme arme. L’utilisation de la Foi par Cersei me semble ainsi rentrer par exemple dans cette « approche du grégeois », mais avec cette fois un retour de flamme bien plus important. Mais c’est une autre histoire…
- Ce sujet a été modifié le il y a 3 années et 1 mois par R.Graymarch.
De mestre passionné d'archi à archimestre déprimé dans DOH 8 - "Dans l'ombre de la Chat-rpie"
L'incompris Winni Naz Puur dans DOH 9 - "Tous ceux qui veulent changer Meereen"6 novembre 2021 à 16 h 08 min #162908R.Graymarch- Barral
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J’avais souligné que l’auteur était assez sadique à nous présenter les deux camps avant la bataille, du coup on avait peur quelle que soit l’issue. Et là bam, après Davos, Tyrion. Gnnnn
En effet, on reprend quasiment au même moment mais d’un autre côté. La rivière est en feu !
Je note que Davos comparait les hommes à des fourmis énervées, mais pour Tyrion ce sont des mille-pattes rendus fous
The long white oars of the Myrish galleys flashed like the legs of maddened centipedes as they fought to come about, but it was no good. The centipedes had no place to run.
J’ai aussi le noté le lien avec les couleurs et les dragonsA dozen great fires raged under the city walls, where casks of burning pitch had exploded, but the wildfire reduced them to no more than candles in a burning house, their orange and scarlet pennons fluttering insignificantly against the jade holocaust. The low clouds caught the color of the burning river and roofed the sky in shades of shifting green, eerily beautiful. A terrible beauty. Like dragonfire. Tyrion wondered if Aegon the Conqueror had felt like this as he flew above his Field of Fire.Je note que Tyrion fait la fine bouche devant la victoire, un peu comme Catelyn à Vivesaigues.It was a half victory. It will not be enough.Tyrion pense à Stannis qui est comparé à Tywin et loin de Robert. Apparemment Varys connait le détail de la couronne de Stannis. Y a que moi qui trouve ça louche ? 😀Le paragraphe suivant répond un peu à la manoeuvre vue par Davos au chapitre précédentThere was no other way. If we had not come forth to meet them, Stannis would have sensed the trap. An arrow could be aimed, and a spear, even the stone from a catapult, but wildfire had a will of its own. Once loosed, it was beyond the control of mere men. “It could not be helped,” he told his nephew. “Our fleet was doomed in any case.”De plus, tout n’est pas gagné.Even so, some were getting away. A river’s current was a tricky thing, and the wildfire was not spreading as evenly as he had hoped. The main channel was all aflame, but a good many of the Myrmen had made for the south bank and looked to escape unscathed, and at least eight ships had landed under the city walls. Landed or wrecked, but it comes to the same thing, they’ve put men ashore. Worse, a good part of the south wing of the enemy’s first two battle lines had been well upstream of the inferno when the hulks went up. Stannis would be left with thirty or forty galleys, at a guess; more than enough to bring his whole host across, once they had regained their courage.Bref, c’est bien engagé mais pas gagné.. Et Tyrion a des soucis à se faire pour la suite (c’est là qu’on voit qu’il raisonne en chef de guerre) car il sait que ses troupes ne sont pas très solidesTyrion had no illusions where his own men were concerned. If the battle looks to be going sour they’ll break, and they’ll break bad, Jacelyn Bywater had warned him, so the only way to win was to make certain the battle stayed sweet, start to finish.
He could see dark shapes moving through the charred ruins of the riverfront wharfs. Time for another sortie, he thought. Men were never so vulnerable as when they first staggered ashore. He must not give the foe time to form up on the north bank.
Joffrey fait le kéké, Tyrion veille au grain (il a beaucoup de patience… ou sait qu’il a beaucoup à perdre si Joffrey est blessé ou tué). Puis c’est l’attaque au bélier des portes de la ville. Les mercenaires sont déjà sortis trois fois, la moitié est mort (pas trop couards, pour le coup^^). J’ai noté que le heaume du Limier est abimé. Et son porteur un peu aussi.He looked at the men and knew it would not do. Clegane’s fear had shaken them. Without a leader, they would refuse as well, and Ser Mandon . . . a dangerous man, Jaime said, yes, but not a man other men would follow.
Vu qu’il n’y a personne, Tyrion décide d’y aller (on peut lui reconnaître de la cohérence et du panache). Sauf que… les gens se moquent de lui et Sandor en premier). On insiste beaucoup sur la couleur blanche (laiteuse) du Limier
Tyrion enfonce le clou d’un discours mémorable
“They say I’m half a man,” he said. “What does that make the lot of you?”
That shamed them well enough. A knight mounted, helmetless, and rode to join the others. A pair of sellswords followed. Then more. The King’s Gate shuddered again. In a few moments the size of Tyrion’s command had doubled. He had them trapped. If I fight, they must do the same, or they are less than dwarfs.
“You won’t hear me shout out Joffrey’s name,” he told them. “You won’t hear me yell for Casterly Rock either. This is your city Stannis means to sack, and that’s your gate he’s bringing down. So come with me and kill the son of a bitch!” Tyrion unsheathed his axe, wheeled the stallion around, and trotted toward the sally port. He thought they were following, but never dared to look.
Final en point d’orgue et on tremble un peu pour Tyrion il faut dire… Argh, c’est déjà fini
Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
MJ de Chanson d'Encre et de Sang (2013-2020) et de parties en ligne de jeu de rôle
MJ par intérim de Les Prétendants d'Harrenhal (2024-), rejoignez-nous
DOH : #TeamLoyalistsForeverUntilNow. L’élu des 7, le Conseiller-Pyat Pree qui ne le Fut Jamais7 novembre 2021 à 21 h 37 min #162937DJC- Pas Trouillard
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Rien á rajouter, parfaite transition depuis le chapitre précédent de Davos, procédé et description très cinématographiques, on tourne les pages, on veut savoir comment ça va se finir !!
8 novembre 2021 à 14 h 35 min #162945Armin- Éplucheur avec un Économe
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Merci Hiziel pour cette analyse. J’ai été particulièrement sensible à cette confrontation des couleurs et des symboliques derrière.
Pas grand chose à ajouter à ce que vous avez déjà dit, si ce n’est que la fin du chapitre est particulièrement frustrante. On a tellement envie de suivre Tyrion dans la bataille après un tel discours.
On a aussi un aperçu du Limier sur la défensive et qui a peur, ce qui est assez inédit à ce stade du récit. Le lecteur (comme Tyrion), peut en être stupéfait. On ne le sait pas encore, mais c’est l’amorce pour lui d’un nouveau cycle loin de Joffrey et du Donjon Rouge.
8 novembre 2021 à 22 h 26 min #162966darkdoudou- Pas Trouillard
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Merci Hiziel pour cette analyse approfondie. J’aime beaucoup Tyrion dans ce chapitre, très lucide et qui n’hésite pas à passer à l’action. Si je suis de tout coeur avec Davos, je tremble aussi pour le lutin. Je n’ai pas grand chose à rajouter à part quelques points de détail.
Elle [la flotte] était condamnée par avance, et Tyrion l’avait toujours su. C’était le seul moyen. Si nous n’avions eu l’air de chercher la bataille, Stannis aurait flairé l’embuscade.
j’avais pensé au chapitre précédent que l’absence des meilleurs navires était un superplan de Tyrion dans le but d’éviter à Lady Lyanna, à Le Lion et au Roi Robert de brûler. Mais non, en fait c’était une idée de Cersei, et uniquement pour servir d’escorte à Myrcella :
Amoindrir si grièvement la flotte, quand tant de bâtiments déjà s’étaient empressés de rallier lord Stannis à Peyredragon, ne satisfaisait guère Tyrion, mais Cersei s’était montrée intransigeante à cet égard. ACOK Tyrion IX
Dans le même chapitre, suite aux émeutes de Port-Réal, Tyrion avait déjà compris que Sandor a très peur du feu (et pourquoi). Ici pourtant Tyrion semble avoir complètement oublié cette phobie du Limier et j’en suis un peu surpris.
Enfin, et vous allez peut-être dire que je chipote, je suis abasourdi de l’ordre donné par le benjamin Lannister. Je peux admettre que Tyrion a étudié la géométrie ou l’équivalent avec un mestre, mais Ser Arneld ?
« Transmets à ser Arneld mes félicitations et demande-lui de faire pivoter ses Putes de trente degrés vers l’ouest. » Elles bénéficieraient sous cet angle d’une portée plus longue, sauf en direction de l’eau.
9 novembre 2021 à 11 h 15 min #162968Pandémie- Fléau des Autres
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nfin, et vous allez peut-être dire que je chipote, je suis abasourdi de l’ordre donné par le benjamin Lannister. Je peux admettre que Tyrion a étudié la géométrie ou l’équivalent avec un mestre, mais Ser Arneld ?
Les trébuchets sont des chefs-d’œuvre d’ingénierie, on ne peut juste pas demande à un menuisier de clouer trois poutres et espérer balancer des charges. Il y a donc quelqu’un de compétent dans les parages pour effectuer les réglages, si ce n’est pas ser Arneld lui-même. Ce n’est pas impossible que ce dernier ait étudié des rudiments de géométrie , ça fait partie de l’enseignement de base, il y a même des nobles qui passent quelques temps à la Citadelle, ça pourrait être son cas. Et même, on parle juste de faire pivoter de 30°, pas de calculer une trajectoire balistique, donc s’il n’est pas complètement teubé, Tyrion a pu lui expliquer le concept en peu de temps.
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