ADWD 14 – Bran II

[Tybalt Ouestrelin Pas TrouillardPosts : 625]

ADWD 14 – Bran II
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L’ascension 
Le chapitre s’ouvre avec le cri d’un corbeau. Ils sont là, surveillent et veillent. Et on se rend compte de l’hostilité du lieu car

même Été avait peur

L’environnement est recouvert de neige et de glace, si bien que même les arbres ne sont plus reconnaissables.
L’effroi augmente encore un peu car

ils sont ici, le patrouilleur tira sa longue épée.

Les marcheurs blancs, et les loups aussi même si ceux-là sont le cadet de leurs angoisses. On comprend alors que les marcheurs blancs sont attirés par la chaleur, le souffle de vie. Logique : ils sont morts et apportent le froid, de parfaits antagonistes. Pourtant pour le moment, ils sont invisibles, d’ailleurs leurs pas ne marquent pas dans la neige. Peut-être se cachent-ils dans la caverne que le groupe cherche à atteindre. Non, celle-ci est protégée, ils ne peuvent y accéder. Ah ? Protéger par qui?par quoi ? Probablement des sortilèges, une chanson.
Nos compagnons doivent atteindre un passage en haut d’une colline. Un corbeau les invite à venir. Mais Jojen est mourant et à bout de force, il faudra le porter. L’orignac qui leur a servi de dernier garde manger est mort il y a douze jours, et ils n’ont plus mangé de viande depuis cinq jours, ils sont tous épuisés.
Pourtant il faut faire vite, bientôt il fera nuit. L’ascension commence. Meera qui supporte son frère est vite dépassée. Les corbeaux les accompagnent et malgré tout ils avancent bien. Plus que 80 pas. Mais Été se fige et gronde. Il y a quelque chose de mauvais tout proche. Hodor est empêtré dans la neige jusqu’à la taille et la pente est raide. 60 pas. Bran peut apercevoir la caverne et le feu qui les attend. Mais Hodor bascule dans un hurlement, écrasant le petit Bran. Une main spectrale a agrippé la cheville du géant et tout le monstre s’extrait de la neige. Le combat commence et Bran est éjecté de sa hotte. Il est vite encerclé de spectres qui émergent de la neige. Certains sont habillés de noir, d’autres de peaux, certains de rien du tout. Trois se jettent sur le patrouilleur (qui pourtant ne dégagent pas de chaleur, ils doivent être mus par un minimum de volonté), deux sur Hodor et un sur l’estropié. Heureusement Été bondit et sauve son petit maître. Celui-ci reprend alors son ascension en rampant. Mais Hodor souffre et Bran est projeté en lui. Il tire son épée et frappe le mort, lui emporte la tête, mais le mort le saisit à la gorge. Meera lui plante sa foëne dans le dos et le sauve. Hodor/Bran court récupérer Jojen, tandis que Meera leur ouvre la voie. Les zombies sont invulnérables mais lents et balourds. Pendant ce temps, d’autres ont mis le feu aux spectres. Et l’un d’eux s’approche tellement de Bran qu’Été fait tout pour l’en empêcher.
Tout à coup une nuée de corbeaux sort de la caverne et avec eux une petite fille avec une torche. Bran est ramené dans son corps, le spectre incandescent au-dessus de lui. Le sort s’acharne à le sauver, une gerbe de neige le recouvre et une ellipse nous le ramène à l’intérieur de la caverne, près du feu.

 

La rencontre avec l’Enfant
Bran se réveille près du feu et avec ses amis, à l’exception du patrouilleur. Meera explique, la neige l’a dissimulé et elle l’en a extirpé, mais ils doivent leur salut à la créature qui ressemble à Arya qui a tué les spectres avec du feu. Celle-ci intervient alors et corrige.

Le feu les brûle. Le feu a toujours faim.

Si la créature ressemble à une enfant, sa voix n’est pas celle d’une enfant. Au contraire

c’était une voix de femme, haut perchée et douce, pleine d’une musique inconnue sans rien de commun avec tout ce qu’il avait pu entendre, et d’une tristesse qu’il crut près de lui briser le cœur.

On a alors la description d’une enfant de la forêt, ou de l’une de ceux qui chantent le chant de la terre, comme ils se nomment eux-mêmes.

sa peau tachetée comme celle d’un faon sous un couvert de feuilles. Ses yeux étranges – grands et liquides, d’or et de vert, fendus comme les pupilles d’un chat. (…) Ses cheveux étaient une tignasse brun, rouge et or, des couleurs d’automne, tissés de vrilles, de brindilles et de fleurs fanées.

Elle explique que son peuple existait déjà 10 000ans avant que les Hommes n’arrivent. Pourtant celle-ci parle la Langue Commune, comme le remarque Meera. L’Enfant est née au

temps du dragon

Je suppose donc après la Conquête, on peut supposer même que c’était au moment de la Conquête. Pendant 200ans elle a parcouru les royaumes humains pour observer, écouter et apprendre. Et il semblerait que le but de ce long apprentissage fut entrepris pour Bran. On savait donc, avant même Freuxsanglant, que Bran allait apparaître. On peut imaginer que c’est Bran lui-même, à travers le « Bran universel » qui a annoncé sa résurrection/naissance/je-ne-sais-quoi. Une preuve du voyage dans le temps ?
En tout cas, pour le moment, l’Enfant entraine le petit groupe dans les profondeurs pour aller trouver le vervoyant. Mais qu’en est-il de Mains-Froides ?

– Il ne peut venir.
– Ils vont le tuer.
– Non. Ils l’ont tué il y a longtemps.

Au passage, Jojen qui s’était assoupi est réveillé alors qu’il faisait

le plus étrange des rêves

et j’ai peur qu’on n’en sache jamais plus.
Le chemin est tortueux, difficile d’accès pour un homme de la stature d’Hodor. Bran voit des racines de barral, qu’il prend un temps pour des vers des tombes, comme dans les contes de la Vieille Nan. Hodor aussi est inquiet, mais Bran le rassure, nous sommes au milieu de très nombreuses racines de barral… Ils arrivent ensuite dans une caverne immense

aussi vaste que la grande salle de Winterfell

Il y a d’autres salles à suivre. On se prend à rêver, les salles sont peuplées de stalactites et de stalagmites, mais peut-être qu’autrefois elles étaient des lieux de vie pour les Enfants ? D’ailleurs, dans l’obscurité, Bran aperçoit des yeux aux pupilles fendues qui les observent. Bran repense alors à l’histoire des enfants de Gendel que lui avait raconté Vieille Nan. Pour rappel, l’histoire est celle de rois du Mur Gendel et Gorne qui sont invités pour trancher un désaccord entre Enfants et Géants au sujet de la possession d’une grotte. Les rois découvrent alors que la grotte est reliée à un réseau souterrain qui passe sous le Mur. Ils tentent de faire passer leur peuple de l’autre côté, sont vaincus par les armées Stark, et les survivants partant en retraite se perdront dans les galeries qu’ils hanteront sans fin.
Les salles sont faites de racines blanches de barral et de terre noire. On pense alors à la demeure du Noir et du Blanc, ou en tout cas à des lieux où la magie est puissante. Ils empruntent alors un dernier couloir, jonché d’os. Des ossements d’animaux mais aussi visiblement de géants et d’Enfants. Les crânes quant à eux sont exposés dans des niches dans les murs. Il y a là des animaux puissants, des ours, des loups, des humains, des géants et des enfants de la forêt. Simple ossuaire ou exposition de personnages puissants ? Personnellement, l’association avec des animaux, m’évoque plus des individus sacrés, des vervoyants peut-être. Si l’âme se fond dans le barral, l’os, peut-être, pourrait être exposé. En tout cas, sur certains crânes, on retrouve des corbeaux, bien vivants ceux-là.
La dernière partie du voyage est une descente, qu’Hodor fait sur les fesses. L’Enfant attend au bord d’un gouffre immense qui laisse entendre couler une rivière souterraine. Le gouffre est effrayant mais pas besoin de traverser, simplement de se retourner. Nos compagnons sont alors face à une vision horrifique :

un lord pâle en vêtements noir d’ébène siégeait en rêvant dans un nid de racines entrelacées, un trône de barral tissé qui étreignait ses membres flétris comme une mère serre son enfant.

Les racines poussent à travers lui, ses cheveux blancs frôlent le sol, sa peau blanche est marqué de rouge du cou jusqu’à la joue, des feuilles rouges le couronnent, et par endroit la peau laisse voir l’os. Voici une corneille à trois yeux qui n’en a qu’un, et rouge qui plus est.
Bran demande à la … chose, si elle est la corneille. Elle ne semble pas comprendre, et on comprend par la réponse qu’il s’agit d’un ancien de la Garde. On se demande alors si le vervoyant sait sous quelle forme il s’est manifesté dans les rêves de Bran. Mais il commence à raconter,

Je t’observe depuis longtemps et à travers mille et un yeux. J’ai assisté à ta naissance et à celle du seigneur ton père avant toi. J’ai suivi ton premier pas, entendu ton premier mot, appartenu à ton premier rêve. Je regardais lorsque tu es tombé. Et maintenant, tu es enfin venu à moi, Brandon Stark, bien qu’il soit fort tard.

Bran demande s’il pourra remarcher grâce à lui. Mais non, jamais plus il ne marchera. En revanche, voilà qu’on lui fait une promesse : il volera.

 

Conclusion
Le chemin pour retrouver le vervoyant s’achève enfin, il aura durer un peu plus d’une intégrale. Maintenant commence l’initiation au stade ultime du zoman : celui de vervoyant que l’on découvrira dans le prochain et déjà dernier chapitre de Bran. On reconnaît aisément au vu du nombre d’indices, Brynden (Brandon) Rivers, alias Freuxsanglant, même s’il n’est pas nommé. On en apprend un tout petit peu sur les enfants de la forêt et personnellement j’ai hâte d’en savoir plus, si ce jour vient.. !

DOH 8&10 : Tybalt Ouestrelin, acolyte loyaliste devenu Mestre ; Or, Argent et Bronze.
DOH 9 : Lazzara zo Ghazîn, Grâce Bleue devenue Sénéchale. Miraculée devenue Conseillère. Pas Miraculée deux fois.

[R.Graymarch BarralPosts : 10373]

Retour à Bran et son équipe, que sont-ils devenus après avoir trouvé cette « truie » providentielle ? Beaucoup de frissons dès le début

Something about the way the raven screamed sent a shiver running up Bran’s spine.

La nuit est sombre et pleine de terreur ? Non, juste une variante

But the air was sharp and cold and full of fear.

Tout est très inquiétant

Shadows stretched against the hillside, black and hungry. All the trees were bowed and twisted by the weight of ice they carried. Some hardly looked like trees at all. Buried from root to crown in frozen snow, they huddled on the hill like giants, monstrous and misshapen creatures hunched against the icy wind.

Le soleil va se coucher, le froid se fait plus intense, ça pue. Comme dans un film de guerre ou d’épouvante, il y a un espoir au loin, un refuge. Encore faut-il l’atteindre

The hill was steep and thickly wooded. The snow had stopped three days ago, but none of it had melted. Beneath the trees, the ground was blanketed in white, still pristine and unbroken. “No one’s here,” said Bran, bravely. “Look at the snow. There are no footprints.”

“The white walkers go lightly on the snow,” the ranger said. “You’ll find no prints to mark their passage.”

Chose étonnante, toutes les corneilles sont en voie de disparition autour du petit groupe. Le groupe d’ailleurs va mal : Jojen est épuisé et affamé, plus que les autres. Flash-back, on apprend que l’orignac a été tué pour sa viande

It had been twelve days since the elk had collapsed for the third and final time, since Coldhands had knelt beside it in the snowbank and murmured a blessing in some strange tongue as he slit its throat. Bran wept like a little girl when the bright blood came rushing out. He had never felt more like a cripple than he did then, watching helplessly as Meera Reed and Coldhands butchered the brave beast who had carried them so far. He told himself he would not eat, that it was better to go hungry than to feast upon a friend, but in the end he’d eaten twice, once in his own skin and once in Summer’s. As gaunt and starved as the elk had been, the steaks the ranger carved from him had sustained them for seven days, until they finished the last of them huddled over a fire in the ruins of an old hillfort.

Ils progressent difficilement et voient un feu à l’horizon. Et comme dans un film d’horreur, les monstres sortent de là où on ne les attend pas (enfin un peu quand même car ça aurait été décevant sinon). Ce qui est étonnant c’est qu’on dirait que Bran prend le contrôle d’Hodor involontairement

And suddenly he was not Bran, the broken boy crawling through the snow, suddenly he was Hodor halfway down the hill, with the wight raking at his eyes. Roaring, he came lurching to his feet, throwing the thing violently aside. It went to one knee, began to rise again. Bran ripped Hodor’s longsword from his belt. Deep inside he could hear poor Hodor whimpering still, but outside he was seven feet of fury with old iron in his hand.

Point choupi au milieu du combat

The things could not be hurt, but they were slow and clumsy. “Hodor,” Hodor said with every step. “Hodor, hodor.” He wondered what Meera would think if he should suddenly tell her that he loved her.

Plus haut, quelqu’un/quelque chose met le feu aux spectres (moi qui pensais que Feuille qui lance des boules de feu, c’était que dans la série télé^^, bon en fait c’est « the torch »)

Ils arrivent dans la caverne, ouf sauvés. Mais par qui ? Étonnamment, Meera, donc en théorie proche des Enfants de la forêt demande qui est Feuille

“Who are you?” Meera Reed was asking.

Bran knew. “She’s a child. A child of the forest.”

L’auteur balance pas mal d’infos sur les Enfants de la forêt. Et on apprend aussi des choses sur Mains-froides qui sont surtout des confirmations

Bran shivered again. “The ranger …”

“He cannot come.”

“They’ll kill him.”

“No. They killed him long ago. Come now. It is warmer down deep, and no one will hurt you there. He is waiting for you”

Puis le groupe s’enfonce dans les cavernes labyrinthiques, quasi dans le repaire du Ver

Bran saw great white snakes slithering in and out of the earth around him, and his heart thumped in fear. He wondered if they had blundered into a nest of milk snakes or giant grave worms, soft and pale and squishy. Grave worms have teeth.

Vers la fin, on voit beaucoup d’os (pas humains, a priori mais bon, on sait que dans le passé, on a eu une truie providentielle alors…)

Puis Freuxsanglant (qu’on ne nomme pas comme ça, mais bon  » I have watched you for a long time, watched you with a thousand eyes and one.« ) qui est effrayant

Before them a pale lord in ebon finery sat dreaming in a tangled nest of roots, a woven weirwood throne that embraced his withered limbs as a mother does a child.

His body was so skeletal and his clothes so rotted that at first Bran took him for another corpse, a dead man propped up so long that the roots had grown over him, under him, and through him. What skin the corpse lord showed was white, save for a bloody blotch that crept up his neck onto his cheek. His white hair was fine and thin as root hair and long enough to brush against the earthen floor. Roots coiled around his legs like wooden serpents. One burrowed through his breeches into the desiccated flesh of his thigh, to emerge again from his shoulder. A spray of dark red leaves sprouted from his skull, and grey mushrooms spotted his brow. A little skin remained, stretched across his face, tight and hard as white leather, but even that was fraying, and here and there the brown and yellow bone beneath was poking through.

Il ne se reconnait pas comme étant la corneille à trois yeux (ce qui est fort étonnant au début). Bran est enfin arrivé au bout de sa quête mais il apprend qu’il ne marchera plus, et qu’en fait, sa quête ne fait que commencer

“I’m here,” Bran said, “only I’m broken. Will you … will you fix me … my legs, I mean?”

“No,” said the pale lord. “That is beyond my powers.”

Bran’s eyes filled with tears. We came such a long way. The chamber echoed to the sound of the black river.

“You will never walk again, Bran,” the pale lips promised, “but you will fly.”

Un peu d’ambiance horreur dans ce chapitre et pas mal d’infos. Dire qu’il ne reste qu’un chapitre à Bran dans ce tome…

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MJ de Chanson d'Encre et de Sang (2013-2020) et de parties en ligne de jeu de rôle
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[DJC Pas TrouillardPosts : 576]

Yes l’ambiance action / horreur super intéressante (Martin touche vraiment à des styles très variés..) + l’aspect informatif, et l’espoir final. Et enfin Bran qui arrive au bout de sa quête ? ou au début..

[Oiseleur Patrouilleur ExpérimentéPosts : 309]

Pour ce qui est du passage de Bran dans Hodor, il se pourrait que cette fois ci ce soit Hodor qui appelle Bran à lui.

J’ai un peu de mal à comprendre pourquoi Bran s’est fondu dans Été pour manger une deuxième fois.

Avec les trois types de mort-vivants humains : corneilles ; sauvageons ; dépouillés, un constat s’impose tous les cadavres sont potentiellement des recrues pour les Autres.

La compagnie de Bran a atteint sa quête, pour moi le groupe est durablement bloqué sous la colline.

Nous avons une rivière souterraine, elle doit bien déboucher sur l’une des mers.

Dans notre monde y a t-il des profondeurs où il ne gèle pas (par exemple une grotte en Sibérie) ou est-ce une facilité scénaristique ?

• Cette réponse a été modifiée le il y a 11 mois et 1 semaine par R.Graymarch.

[R.Graymarch BarralPosts : 10373]

Oiseleur wrote:

Dans notre monde y a t-il des profondeurs où il ne gèle pas (par exemple une grotte en Sibérie) ou est-ce une facilité scénaristique ?

Aucune idée pour les régions froides et les grandes profondeurs mais sous des latitudes tempérées, la température est quasi constante, c’est le principe de la cave (et pour ça qu’on y stocke des choses qui n’aiment pas les variations thermiques, par exemple du vin). Pour m’être souvent et longtemps baladé dans les cavernes à Auvers-sur-Oise, je peux témoigner que la température était constante (ou variait très faiblement) qu’il fasse 0° ou 30° dehors. Du genre 13°C et beaucoup d’humidité

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[Lapin rouge Fléau des AutresPosts : 4409]

Et plus on va profond, plus la température augmente (entre +3°C et +10°C tous les 100 m).

They can keep their heaven. When I die, I’d sooner go to Middle Earth.

[Yfos Terreur des SpectresPosts : 1995]

Merci pour la relecture de ce chapitre angoissant.

En ce qui me concerne, il m’a fait penser à la traversée de la Moria dans le seigneur des Anneaux, la partie du film dans laquelle on voit les gobelins surgir d’un coup. J’ai donc été soulagée lorsque j’ai lu qu’ils n’avaient pas à franchir le pont.

Tybalt Ouestrelin wrote:

L’ascension commence. Meera qui supporte son frère est vite dépassée.

J’ai même eu l’impression que Hodor, Bran et le patrouilleur partent avant même que Meera ait démarré. Mais pourquoi se séparer dans une zone dangereuse?

« Au cours de la montée, Bran se re retourna … pour regarder Meera glisser un bras sous son frère et le soulever pour le remettre debout »

Je le comprenais comme « le remettre debout après la pause »

Tybalt Ouestrelin wrote:

Mais Hodor souffre et Bran est projeté en lui.

R.Graymarch wrote:

Ce qui est étonnant c’est qu’on dirait que Bran prend le contrôle d’Hodor involontairement

Oiseleur wrote:

Pour ce qui est du passage de Bran dans Hodor, il se pourrait que cette fois ci ce soit Hodor qui appelle Bran à lui

Ce ne pourrait pas être un réflexe de Bran dans une situation tendue, à la manière d’une parade réflexe dans un combat ?

Tybalt Ouestrelin wrote:

Ils empruntent alors un dernier couloir, jonché d’os. Des ossements d’animaux mais aussi visiblement de géants et d’Enfants. Les crânes quant à eux sont exposés dans des niches dans les murs. Il y a là des animaux puissants, des ours, des loups, des humains, des géants et des enfants de la forêt. Simple ossuaire ou exposition de personnages puissants ?

Je reste étonnée par la présence de tous ces os par terre dont

«  des gros qui ne pouvaient provenir que de géants, et des petits qui auraient pu être ceux d’enfants. »

Exposer les crânes correspond à un rite funéraire mais laisser les autres os par terre où les passants les piétinent? D’accord, il n’y a pas grand monde, mais c’est inhabituel.

[Oiseleur Patrouilleur ExpérimentéPosts : 309]

Merci pour vos réponses, ce refuge doit être suffisamment profond pour que servir durant la mauvaise saison.

Quant à la disposition des ossements, je serai tenté de dire que les cadavres doivent être débités et laissés au sol pour « nourrir » le barral des souvenirs du cadavre.

Ça devient tentant de voir des similitudes avec le culte de la Mort à Braavos.

 

Je note l’absence de cadavres en décomposition. Est-ce parce que les effectifs du refuge sont dangereusement vides qu’il n’y a plus de cadavres en décomposition.

Ou est-ce le retour des Autres qui fait que la pratique soit suspendue ? (Si des cadavres étaient laissés à l’air libre, nul doute que lors de la Longue Nuit ça a dû être une promenade de santé pour lever une armée).

• Cette réponse a été modifiée le il y a 11 mois et 1 semaine par R.Graymarch.

[Tybalt Ouestrelin Pas TrouillardPosts : 625]

Oui, moi aussi je suis resté perplexe devant ce piétinement d’ossements. Surtout si on fait l’hypothèse que ce sont ceux des crânes exposés. Surtout que s’ils sont là depuis longtemps, et que de temps à autres on marche deesus, ils devraient être un peu poussières… Bref, ça ajoute à l’ambiance horrifique mais j’ai du mal à bien le comprendre.

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[Liloo75 Fléau des AutresPosts : 3745]

Merci Tybalt pour cette analyse du chapitre de Bran.

J’ai bien aimé la relecture de ce chapitre, tout en tension, avec les spectres qui sortent de la neige, le peu de distance qui sépare Bran et ses amis de la caverne et le danger, les embûches qui semblent vouloir les éloigner de leur but.

J’avais relevé que lorsque Bran se retrouve dans le corps de Hodor et qu’il se voit lui-même menacé par les créatures, il se demande ce qui se passera s’il est tué à ce moment précis. Va-t-il rester coincé dans la peau de Hodor ? Va-t-il rejoindre Été ? Ou bien mourir définitivement ?

Je n’ai pas pu m’empêcher de faire le parallèle avec Varamyr qui choisit son hôte pour sa deuxième vie, ou encore à Jon qui va devoir opter pour une des solutions qui s’offrent aux zomans.

Yfos wrote:

R.Graymarch wrote: Ce qui est étonnant c’est qu’on dirait que Bran prend le contrôle d’Hodor involontairement Oiseleur wrote: Pour ce qui est du passage de Bran dans Hodor, il se pourrait que cette fois ci ce soit Hodor qui appelle Bran à lui Ce ne pourrait pas être un réflexe de Bran dans une situation tendue, à la manière d’une parade réflexe dans un combat ?

J’ai pensé à la même chose, Bran prend le contrôle de Hodor lorsque la situation est désespérée. Il le fait de manière instinctive.

R.Graymarch wrote:

Plus haut, quelqu’un/quelque chose met le feu aux spectres (moi qui pensais que Feuille qui lance des boules de feu, c’était que dans la série télé^^, bon en fait c’est « the torch »)

Oui, l’adaptation est plutôt réussie ^^

Les enfants savent que le feu brûle les spectres.

Et ils attendent Bran depuis longtemps.

Tybalt Ouestrelin wrote:

On savait donc, avant même Freuxsanglant, que Bran allait apparaître. On peut imaginer que c’est Bran lui-même, à travers le « Bran universel » qui a annoncé sa résurrection/naissance/je-ne-sais-quoi. Une preuve du voyage dans le temps ?

Oui, je me suis demandée également comment les enfants pouvaient savoir que Bran allait arriver et qu’il leur faudrait maîtriser la Langue Commune.

Le Bran du futur va utiliser le réseau de Barrals pour remonter le temps et annoncer sa venue aux enfants de la forêt, 200 ans avant sa naissance ?

Tybalt Ouestrelin wrote:

Les racines poussent à travers lui, ses cheveux blancs frôlent le sol, sa peau blanche est marqué de rouge du cou jusqu’à la joue, des feuilles rouges le couronnent, et par endroit la peau laisse voir l’os. Voici une corneille à trois yeux qui n’en a qu’un, et rouge qui plus est.

Il fait peur le vervoyant. Je crois qu’en primolecture je ne m’attendais pas à trouver Brynden Rivers dans cet état. Son nom n’est jamais cité dans le chapitre, mais le lecteur sait immédiatement de qui il s’agit.

J’ai hâte de lire la suite, et pas seulement le prochain chapitre (je ne devrais pas…oui je sais ^^).

- De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
- Grâce aux êtres de votre espèce.
- Il n’y a pas d’êtres de mon espèce. Je suis unique.

[R.Graymarch BarralPosts : 10373]

Liloo75 wrote:

Je crois qu’en primolecture je ne m’attendais pas à trouver Brynden Rivers dans cet état. Son nom n’est jamais cité dans le chapitre, mais le lecteur sait immédiatement de qui il s’agit.

Ah ben t’es balaise, car en ayant juste lu ASOIAF depuis le début et sans autre spoil que ça, ça ne me parait pas du tout évident de savoir que le mec là c’est Brynden Rivers. Si j’en crois le wiki, mentionné dans AFFC chapitre 16, Samwell. Faut avoir l’œil^^, et la mémoire

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[Liloo75 Fléau des AutresPosts : 3745]

R.Graymarch wrote:

Ah ben t’es balaise, car en ayant juste lu ASOIAF depuis le début et sans autre spoil que ça, ça ne me parait pas du tout évident de savoir que le mec là c’est Brynden Rivers.

J’ai lu la saga entre 2015 et 2017. Je me suis peut-être spoilée toute seule en lisant le wiki. Sincèrement, je ne me souviens pas. Je sais juste que j’attendais Brynden Rivers.

- De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
- Grâce aux êtres de votre espèce.
- Il n’y a pas d’êtres de mon espèce. Je suis unique.

[Tybalt Ouestrelin Pas TrouillardPosts : 625]

Les appendices annoncent que la corneille se prénomme Brynden et qu’autrefois c’était un membre de la Garde. Pour moi ça ne laissait qu’une option, mais avant de lire ADWD j’avais lu les origines de la saga et les nouvelles de Dunk et l’œuf ; et le wiki depuis un moment aussi…

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[R.Graymarch BarralPosts : 10373]

Je me souviens que le topic du forum en section personnages s’appelait « La corneille à trois yeux (Brynden Rivers) » en 2012-13 ^^

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[Tybalt Ouestrelin Pas TrouillardPosts : 625]

Ahah donc ça aide en effet ! Je me souviens que je savais son identité avant la lecture. Un décryptage sans doute.

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