ADWD 57 – Le prétendant de fer

Forums Le Trône de Fer – la saga littéraire Au fil des pages ADWD 57 – Le prétendant de fer

  • Ce sujet contient 6 réponses, 4 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Pandémie, le il y a 3 mois.
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    Worgen Stone
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    ADWD 57 – Le prétendant de fer
    Au fil des pages – liste des sujets

    ADWD 56, Le garde de la reine ADWD 58, Tyrion XI

    Résumé

    Pendant deux tiers du chapitre (ou peu s’en faut), Victarion Greyjoy attend les navires de la Flotte de Fer au lieu de rendez-vous fixé en quittant les Degrés de Pierre. Ceux-ci se présentent au compte-goutte.
    Le chapitre accélère quand un de ses capitaine lui amène Moqorro, le prêtre rouge qui naviguait avec Tyrion. Il détient, par un heureux hasard, la clef de la guérison de la main du capitaine qui reprend son chemin vers Meereen avec 53 navires.

    The Iron Suitor

    « a man who wants to marry a particular woman »

    Toutes les occurrences de suitor dans la saga font référence à un seul des quatre sens de ce terme : celui qui souhaite épouser une femme. C’est l’objectif de Victarion mais aussi celui de son frère et désormais roi Euron qui l’« envoie comme un domestique la lui ramener ». Une mission qu’il a déjà menée à bien pour Balon, son ainé :

    « J’ai été un frère loyal, poursuivit Victarion. Lorsque Balon s’est marié, c’est moi qu’il a chargé d’aller chercher sa future et de la ramener d’Harloi ».

    Victarion n’a cure d’être considéré comme un frère loyal par Euron, dans la continuité du « Ravisseur » où il s’interroge sur les conséquences qu’aurait son assassinat.

    Victarion apparaît donc comme prétendant à la main de Daenerys, mais suitor pourrait également s’appliquer à Euron dans son souhait de conquérir les Sept Couronnes avec la Reine de Meereen ou encore revêtir d’autres sens. Il me plaira de lire vos interprétations.

    Les navires perdus

    Il n’est pas inhabituel de perdre des bateaux en chemin : cela s’est déjà produit quand Victarion regagne les Iles de Fer à l’occasion des Etats Généraux de la Royauté (il se félicitait de n’avoir perdu qu’un boutre).
    Cependant, la proportion de navires disparus semble quand même particulièrement élevée pour les Fer-Nés, ces navigateurs chevronnés qui passent la totalité de leur existence en mer.

    A Houëttlord, Rodrik Harloi avait établi l’état des difficultés de l’expédition :

    « Des galères gardent la passe Redwyne. Les côtes de Dorne sont sèches et désolées, quatre cents lieues de tourbillons, de falaises et de hauts-fonds sournois, et pour ainsi dire pas de point d’accostage sûr nulle part. Au-delà, les Degrés de Pierre pour perspective, avec leurs tempêtes et leurs nids de pirates lysiens et myriens. Qu’un millier de navires mettent à la voile, et il se peut que trois centaines atteignent la rive opposée du détroit… (…) La première tornade venue nous éparpillera aux quatre coins de l’univers. »

    Le Capitaine de la Flotte de Fer s’en sort plutôt bien. Là où le Bouquineur envisageait des pertes jusque 70% avant même de parvenir aux Degrés de Pierre, Victarion obtient un solde positif puisqu’il quitte les Boucliers avec 93 bâtiments et en capture six.
    Ensuite, il scinde la flotte en trois escadres de 33, et se réserve le chemin où il anticipe le moins de difficultés :

    « C’était la route de l’est la plus usitée, ainsi que la plus fortement fréquentée, riche en prises à capturer et en petites îles où l’on pouvait s’abriter des tempêtes, procéder à des réparations, et renouveler les provisions, au besoin. »

    Les deux autres sont confiées à Ralf le Boiteux et Ralf Maisonpierre le Rouge. Ces deux hommes faisaient partie des trois champions de Victarion aux Etats généraux de la Royauté avec Nutt le Barbier, que « l’Œil de Choucas lui avait volé ». En effet, le roi le fait sire de Bouclier de Chêne.

    Lors des retrouvailles, Victarion a conservé 22 vaisseaux, le Boiteux 14 et le Rouge a disparu avec 24 bâtiments (seuls 9/33 parviennent au rendez-vous).

    Où sont passés ces vaisseaux et est-ce que cela sera important pour la suite ?

    Ce qui est mort ne saurait mourir

    La décroissance de la flotte va de pair avec le déclin de son Lord Capitaine.

    Il devient anxieux, violent, hypersensible aux sons, à la lumière, aux couleurs… en proie aux céphalées, et finalement aux vertiges, éventuellement même à une hémorragie interne. Le pus épais et malodorant indique une infection purulente, probablement accompagnée de bactéries, qui se propage le long des nerfs ou des tissus et a sans doute atteint le cerveau, affectant l’état mental de Victarion dont les capacités cognitives, notamment les souvenirs, se brouillent.

    La couleur de la chair (verte et noire) et du sang sont caractéristiques de la gangrène, avec complication de septicémie comme l’évoquent les symptômes neurologiques (violence, anxiété, confusion) et autres signes systémiques (migraine, hypersensibilité, cauchemars) disséminés dans le chapitre.  Bref, ça pue.

    Même en acceptant l’amputation proposée par Mestre Kerwin, Victarion pourrait ne pas survivre.

    D’autant que le traitement enseigné à la Citadelle pour contrer les infections (aux mains, par un heureux hasard) n’est pas optimal, comme Urrigon Greyjoy pourra le confirmer.

    Et ce n’est pas tout.

    La Noiraude

    C’est elle qui s’occupe des premiers soins après la blessure de Victarion, et qui le panse quand il sont en mer. On se souvient qu’elle a été offerte à Victarion par Euron.

    Un cadeau empoisonné ? Quel cadeau empoisonné ?

    On sait que le bras de Victarion ne guérit pas, et celui-ci soupçonne le Mestre – un autre cadeau d’Euron – d’aggraver l’infection à seule fin de pouvoir lui couper la main. La motivation que prête Victarion au Mestre apparaît complètement irrationnelle. Ajoutée aux faux souvenirs et autres indices, cette réflexion alerte sur la dégradation de l’état cognitif de Victarion.
    Cependant, son amante est également en mesure d’empêcher la blessure de guérir : c’est elle qui s’occupe des premiers soins et du pansage.
    Des éléments pèsent en ce sens, notamment :

    « Le poison était bon pour les pleutres, les femmes et les Dorniens. »
    « Euron lui avait coupé la langue avant de donner la fille à Victarion (…) Euron offre des présents empoisonnés, s’était rappelé le capitaine, le jour où la noiraude était montée à bord. »

    Certains pensent qu’Euron userait des pouvoirs de change-peau qu’ils lui prêtent pour utiliser le corps de cette femme, ce qui soulève (beaucoup) d’autres questions.

    Cependant, la noiraude devient la confidente idéale de Victarion, principalement pour sa discrétion :

    « Une servante dénuée de langue ne pourrait jamais laisser échapper de secrets. »

    Avoir gagné sa confiance la sauve de la mort, Victarion renonçant à la sacrifier comme il envisageait de le faire au moment où elle lui a été donnée. Dans les faits, elle reste l’esclave de Victarion, qui la gifle violemment quand elle rencontre Moqorro.

    Moqorro, le prêtre multicolore

    On connait déjà le prêtre rouge qui voguait avec Tyrion à bord du Selaesori Qhoran. Après le naufrage, « Le Mulot » le récupère juste à temps pour lui permettre de sauver le Lord Capitaine via une cérémonie magique qui rappelle par certains points le rituel de résurrection de Khal Drogo par Mirri Maz Duur.

    Victarion a perdu son bras droit quand Euron lui a pris Nutt mais il récupère son bras gauche grâce à Moqorro.

    En paiement (des vents favorables, de la guérison, des deux ?), Moqorro demande que le Mestre soit égorgé avant d’être jeté à l’eau.

    Cependant, il laisse entendre que le danger vient de la la noiraude :

    « — Votre mort est avec nous en cette heure, messire. »

    ce qui ressemble au discours de Maggy la Grenouille à Melara Cuillêtre (AFFC, Cersei VIII)

    « Ta mort est présente ici, cette nuit, petiote. »

    Alors pourquoi sacrifier Kerwin plutôt que la jeune femme ? Et pourquoi l’égorger plutôt que le brûler ? Ce mode opératoire à la sauce Pykante évoluera par la suite pour se rapprocher de celui des adeptes de R’hllor avec le bûcher réservé aux sept esclaves destinées à Lys.

    Victarion et l’esclavage

    La question de l’esclavage est un des fils rouges de tous les chapitres en Baie des Serfs, dont ceux de Victarion sur la route qui y mène.

    Dans celui-ci, on a un rappel assez complet de la perception qu’en a Victarion :

    « Rendre serf un homme, ou femme-sel une captive, cela était bel et bon, mais les hommes n’étaient point des chèvres ou de la poulaille qu’on achetait et vendait pour de l’or. Il était content de laisser cette vente à Ralf le Boiteux ».

    L’esclavage est contraire à l’Antique Voie, Moqqoro porte :

    « Des tatouages d’esclave, identifia le capitaine. Des marques mauvaises. »

    A Volantis, Victarion est contrarié de constater qu’

    « On ne causait que de l’or, des pierreries et des esclaves qui afflueraient à Volantis une fois que la reine dragon serait morte. Une journée de comptes rendus de ce genre et Victarion ne put en supporter davantage ; »

    Dans le chapitre précédent, « Le garde de la reine« , Skahaz le crâne-ras confirme l’arrivée des galères de Volantis. Victarion, qui évalue leur nombre à « Trois cents navires, voire cinq cents » s’inquiète du combat à venir s’il n’a qu’une cinquantaine de ses dromons à leur opposer.

    Dans le prochain chapitre, le lecteur sera de retour à Meereen avec Tyrion dans l’attente de l’arrivée des armées de Volantis.

    • Ce sujet a été modifié le il y a 3 mois par Worgen Stone. Raison: correction des liens
    • Ce sujet a été modifié le il y a 1 mois et 3 semaines par Eridan.
    #206621
    R.Graymarch
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    Ouh là, Victarion, ça faisait un bail quand même

    Et on commence par « grief » (Griff), nan, j’exagère « Grief appeared alone at daybreak »

    Après tout ce temps, il nous faut un résumé, surtout que Victarion a fait du chemin, a gagné des vaisseaux et en a perdu aussi pas mal. Sans compter qu’il pense toujours à Euron

    “Three big storms, and foul winds between. Red winds out of Valyria that smelled of ash and brimstone, and black winds that drove us toward that blighted shore. This voyage was cursed from the first. The Crow’s Eye fears you, my lord, why else send you so far away? He does not mean for us to return.”

    Victarion had thought the same when he met the first storm a day out of Old Volantis

    On nous rappelle aussi qu’il est blessé à la main, même s’il fait semblant de rien

    So he had slapped the Limper twice across the face and said, “The first is for the ships you lost, the second for your talk of curses. Speak of that again and I will nail your tongue to the mast. If the Crow’s Eye can make mutes, so can I.” The throb of pain in his left hand made the words harsher than they might have been elsewise, but he meant what he said.

    Victarion aimerait bien avoir un prêtre à bord, ça tombe bien le destin (?) va lui en apporter un bientôt. Il se forge son plan petit à petit et pour ça il lui faut aller vite

    Our victory will be that much the sweeter if we win it with a smaller fleet.” And I must needs reach the dragon queen before the Volantenes.

    Il a bien observé Volantis lors de ses escales (où il a acheté des trucs avec de l’or, beurk beurk^^)

    The storms would have scattered and delayed the Volantenes, even as they had his own ships. If fortune smiled, many of their warships might have sunk or run aground. But not all. No god was that good, and those green galleys that survived by now could well have sailed around Valyria. They will be sweeping north toward Meereen and Yunkai, great dromonds of war teeming with slave soldiers. If the Storm God spared them, by now they could be in the Gulf of Grief. Three hundred ships, perhaps as many as five hundred. Their allies were already off Meereen: Yunkishmen and Astapors, men from New Ghis and Qarth and Tolos and the Storm God knew where else, even Meereen’s own warships, the ones that fled the city before its fall.

    Et encore une fois, Victarion se compare à Euron (enfin à ce qu’il dit avoir fait, ne croyons jamais Euron sur parole)

    Euron had even braved the Smoking Sea and lived to tell of it. And that with only one ship. If he can mock the gods, so can I.

    /

    Was it too much to hope that for once Euron had told it true? Perhaps. Like as not, the girl would prove to be some pock-faced slattern with teats slapping against her knees, her “dragons” no more than tattooed lizards from the swamps of Sothoryos. If she is all that Euron claims, though …

    L’île des cèdres est pleine de singes et de cochons sauvages qui voient peu d’humains on dirait. (J’ai pensé au Régime du singe). On apprend aussi que Victarion n’a pas d’arbalète sous la main

    The Isle of Monkeys, that’s what they should call it. There were pigs as well: the biggest, blackest boars that any of the ironborn had ever seen and plenty of squealing piglets in the brush, bold creatures that had no fear of man. They were learning, though. The larders of the Iron Fleet were filling up with smoked hams, salted pork, and bacon.

    The monkeys, though … the monkeys were a plague.

    L’île (où des choses étranges se sont passées autrefois) est quand même très bizarre

    The last time Victarion had spent a night ashore, his dreams had been dark and disturbing and when he woke his mouth was full of blood.

    A bord, la Noiraude s’occupe de lui. Il voudrait la tuer mais en même temps pas….

    He had decided then that he would slit her throat and toss her in the sea, a blood sacrifice to the Drowned God. Somehow, though, he had never quite gotten around to it.

    Je découvre que Victarion n’a pas de problème avec les serfs, mais alors les esclaves c’est pas possible. Au point qu’il ne va pas les vendre lui même

    Victarion had only contempt for such weaklings. Even so, the selling left a foul taste in his mouth. Taking a man as thrall or a woman as a salt wife, that was right and proper, but men were not goats or fowl to be bought and sold for gold. He was glad to leave the selling to Ralf the Limper, who would use the coin to load his big ships with provisions for the long slow middle passage east.

    La Noiraude s’occupe de sa blessure et c’est pas beau (cette couleur….)

    He grunted as she peeled the bandage off, tearing a crust of scab as well. The flesh beneath was green and black where the sword had sliced him

    Victarion n’est pas idiot

    Victarion was no craven, but no more was he a fool; he could not defeat three hundred ships with fifty-four

    Enfin, des fois quand même…

    “She’ll be my wife, and you will be her maid.” A maid without a tongue could never let slip any secrets.

    Le mestre entre et son histoire est pénible (ouch les fer-nés…). Il va soigner Victarion et ce dernier a mal alors que c’est pas une chochotte !!!!

    The pus that burst forth was thick and yellow as sour milk. The dusky woman wrinkled her nose at the smell, the maester gagged, and even Victarion himself felt his stomach churn. “Cut deeper. Get it all. Show me the blood.”

    Maester Kerwin pressed the dagger deep. This time it hurt, but blood welled up as well as pus, blood so dark that it looked black in the lantern light.

    Le mestre suggère d’aérer la blessure (coucou Drogo^^), mais Victarion ne veut pas, il a trop à perdre

    This was not something that his crew could see. They were half a world away from home, too far to let them see that their iron captain had begun to rust.

    Cela amène à reparler de la blessure, comment elle est arrivée et comment elle n’a pas été traitée

    Instead the wound had festered, until Victarion began to wonder whether Serry’s blade had been poisoned. Why else would the cut refuse to heal? The thought made him rage. No true man killed with poison. At Moat Cailin the bog devils had loosed poisoned arrows at his men, but that was to be expected from such degraded creatures. Serry had been a knight, highborn. Poison was for cravens, women, and Dornishmen.

    Victarion suspecte le mestre et raconte qu’il n’a pas voulu prendre les corbeaux. Et ça, c’est peut être malin

    His brother had given him three cages of ravens too, so Kerwin could send back word of their voyaging, but Victarion had forbidden him to loose themLet the Crow’s Eye stew and wonder.

    Et soudain, miracle, Moqorro arrive

     “A pink priest,” Victarion announced.

    “A demon priest,” said Wulfe One-Ear. He spat.

    Sans grande surprise, Victarion a peu le sens de l’humour car il suppose qu’on se moque de lui. Moqorro sait beaucoup de choses et ça lui donne du crédit, et… il le sauve

    “I thought the same, lord Captain … but he knows things. He knew that we made for Slaver’s Bay before any man could tell him, and he knew you would be here, off this island.” The small man hesitated. “Lord Captain, he told me … he told me you would surely die unless we brought him to you.”

    “That I would die?” Victarion snorted. Cut his throat and throw him in the sea, he was about to say, until a throb of pain in his bad hand went stabbing up his arm almost to the elbow, the agony so intense that his words turned to bile in his throat. He stumbled and seized the rail to keep from falling.

    “The sorcerer’s cursed the captain,” a voice said.

    Other men took up the cry. Cut his throat! Kill him before he calls his demons down on us! Longwater Pyke was the first to draw his dirk. “NO!” Victarion bellowed.

    Dans la cabine du capitaine, la Noiraude réagit mal

    As he opened the door to the captain’s cabin, the dusky woman turned toward him, silent and smiling … but when she saw the red priest at his side her lips drew back from her teeth, and she hisssssed in sudden fury, like a snake

    On cause visions (vraies visions ?)

    “I have seen you in the nightfires, Victarion Greyjoy. You come striding through the flames stern and fierce, your great axe dripping blood, blind to the tentacles that grasp you at wrist and neck and ankle, the black strings that make you dance.”

    La blessure est encore pleine de pus, Moqorro va la soigner mais ça va faire mal (encore)

     “I am ironborn, priest. I laugh at pain. You will have what you require … but if you fail, and my hand is not healed, I will cut your throat myself and give you to the sea.”

    Moqorro bowed, his dark eyes shining. “So be it.”

    Fondu au noir, on sait juste que ça a chanté en haut-valyrien (au point de faire fuir les singes). Dixit le mestre qui va bientôt mourir

    Come sunset, as the sea turned black as ink and the swollen sun tinted the sky a deep and bloody red, Victarion came back on deck. He was naked from the waist up, his left arm blood to the elbow. As his crew gathered, whispering and trading glances, he raised a charred and blackened hand. Wisps of dark smoke rose from his fingers as he pointed at the maester. “That one. Cut his throat and throw him in the sea, and the winds will favor us all the way to Meereen.”

    Et c’est un Victarion requinqué (pour combien de temps ?) et avec un nouveau membre et un nouvel ami (pour combien de temps) qui va retrouver Daenerys.

    Ca va en faire du monde dans les environs, dites donc !

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    #206622
    Worgen Stone
    • Terreur des Spectres
    • Posts : 1599

    Merci pour tes commentaires.

    Je tiens à m’excuser pour avoir confondu les intégrales en créant le sujet, ce qui a impacté le bon fonctionnement des liens. Je n’ai pas réussi à le corriger.

    Comme vous pouvez le constatez, l’adresse  n’a pas été mise à jour quand j’ai changé AFFC en ADWD.  Toutes mes excuses pour le désagrément.

    #206623
    R.Graymarch
    • Barral
    • Posts : 10332

    Je ne crois pas qu’on puisse, ou sinon c’est lourd (fouiller dans le code) et risque d’avoir d’autres conséquences. Donc, sauf si je me trompe, faut faire avec (et relinker dans les autres sujets qui avaient anticipé l’URL correcte)

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    #206627
    Yfos
    • Terreur des Spectres
    • Posts : 1994

    Et créer un nouveau sujet avec la bonne adresse mais contenant uniquement un lien vers celui-ci?

    Vu la manière dont les fer-nés traitent leurs ennemis vaincus, je ne sais pas si il faut te remercier d’accompagner Victarion à Meereen. Avec tout ce que ses habitants subissent déjà, ils ne méritent pas ça.

    Le chapitre commence par l’arrivée d’un nouveau navire : le Chagrin. Ce nom est-il un mauvais signe ? Et pour qui ?

    C’est l’objectif de Victarion mais aussi celui de son frère et désormais roi Euron qui l’« envoie comme un domestique la lui ramener ». Une mission qu’il a déjà menée à bien pour Balon, son ainé :

    Depuis l’île à côté, c’était quand même plus simple. C’était plutôt une mission honorifique.

    Toutes les occurrences de suitor dans la saga font référence à un seul des quatre sens de ce terme : celui qui souhaite épouser une femme.

    Il me plaira de lire vos interprétations.

    Victarion a été prétendant au trône de grès et ça n’a pas fonctionné. Il lui sera également possible de soutenir Theon contre Euron en plaidant l’absence comme dans le cas de Torgon le Tardif. Mais selon moi, c’est surtout le premier sens, prétendant de fer (iron suitor) en opposition avec Quentyn le prétendant éconduit (spurned Suitor).

    Où sont passés ces vaisseaux et est-ce que cela sera important pour la suite ?

    Il y a quand même de fortes tempêtes : le navire de Tyrion a été touché et Sladhor Saan, pourtant un navigateur expérimenté, a lui aussi perdu une partie de sa flotte avant d’abandonner Davos. De plus, ce sont les navires qui avaient la plus grande route à faire qui ont majoritairement disparu. Ceux qui n’avaient nul part où s’abriter des tempêtes. Et l’ennui, en suivant la route des corsaires, c’est qu’un navire séparé des autres par une tempête peut croiser des corsaires. Sans compter Sladhor Saan et Aurane Waters.

    Lui s’était réservé

    « la route de l’est … riche en petites îles où l’on pouvait s’abriter des tempêtes »

    Je découvre que Victarion n’a pas de problème avec les serfs, mais alors les esclaves c’est pas possible. Au point qu’il ne va pas les vendre lui même

    Il me semble qu’un argument qui a été donné précédemment est que (très) théoriquement un serf peut s’élever dans la société. Enfin, surtout ses enfants ou plutôt ses petits-enfants si une de ses filles devient femme-sel.

    Il s’est quand même réservé le pire de sont point de vue. Les esclaves, ils se sont battus pour les avoir. Les vendre

    « lui laissait un mauvais goût en bouche »

    Alors que lui

    « il paya les vivres et l’eau à prix d’or malgré la honte qu’il en éprouvait »

    Cependant, il laisse entendre que le danger vient de la la noiraude :

    Et pourquoi pas ? À la façon de Mirri Maz Duur qui a (peut-être) empoisonné Drogo par vengeance. Elle proteste peut-être contre l’arrivée de Moqorro car elle se doute qu’il peut soigner Victarion. Même si ce sont les techniques de celui-ci qui rappellent le plus la maegi. Elle et Qyburn.

    D’autant que le traitement enseigné à la Citadelle pour contrer les infections (aux mains, par un heureux hasard) n’est pas optimal, comme Urrigon Greyjoy pourra le confirmer.

    Victarion n’a pas essayé le traitement fer-né, par le feu et par l’eau de mer ?

    Victarion a perdu son bras droit quand Euron lui a pris Nutt

    Tyrion a perdu Bronn de la même manière et ça ne lui a pas réussi.

    On apprend aussi que Victarion n’a pas d’arbalète sous la main

    Contrairement à Jon Connington, il n’a pas appris la valeur des archers.

    J’ai noté aussi une description de la fin des villes de l’île. L’éruption simultanée de tous les volcans de Valyria a provoqué un raz-de-marée gigantesque. Par contre, aucune référence à des conséquences sur les villes du pourtour de la baie des serfs. Est-ce cela qui explique que « l’île des Cent Batailles » soit devenu déserte au point que les cochons sauvages ne craignent pas l’homme ? Et que personne ne soit là pour signaler l’arrivée de la flotte de fer aux yunkaïïs ?

    #206629
    R.Graymarch
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    « il paya les vivres et l’eau à prix d’or malgré la honte qu’il en éprouvait »

    Je suppose que c’est la traduction en français et je trouve que c’est mal utiliser la notion de fer-prix/or-prix

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    #206630
    Pandémie
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    J’ai noté aussi une description de la fin des villes de l’île. L’éruption simultanée de tous les volcans de Valyria a provoqué un raz-de-marée gigantesque. Par contre, aucune référence à des conséquences sur les villes du pourtour de la baie des serfs. Est-ce cela qui explique que « l’île des Cent Batailles » soit devenu déserte au point que les cochons sauvages ne craignent pas l’homme ? Et que personne ne soit là pour signaler l’arrivée de la flotte de fer aux yunkaïïs ?

    Si tu regardes la carte, les villes de la baie des Serfs sont protégées de l’onde par l’île et par la péninsule de Ghiscar. L’île elle-même a pris cher si on en croit l’anecdote, tout le monde est mort sauf des gardes sur une colline et des pêcheurs au large. C’est peut-être vrai, peut-être exagéré mais entre l’île dévastée, les liaisons commerciales avec la métropole valyrienne disparues et les voisins ghiscaris, pas très étonnant qu’elle soit déserte. Les esclavagistes n’ont pas vraiment intérêt non plus à y maintenir du monde, ils n’ont plus de rivaux dans le coin.

    C’est encore une fois un élément de qorldbuulsing intéressant mais dont on pourrait bien se passer dans un PoV pas nécessaire dans une saga qui patine.

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