AFFC 07 – Arya I

  • Ce sujet contient 18 réponses, 10 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Céleste, le il y a 1 année et 7 mois.
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    Tybalt Ouestrelin
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    AFFC 07 – Arya I
    Au fil des pages – liste des sujets

    AFFC 06, Samwell I AFFC 08, Cersei II

    Nous avions quitté Arya alors qu’elle montait à bord de La fille du Titan à la fin de l’intégrale précédente. Dans ce chapitre, nous fréquenterons trois lieux : le fameux trois mâts déjà cité, la découverte de la ville par ses canaux et enfin la Demeure du Noir et du Blanc. Nous retrouvons donc notre héroïne à bord, en voile vers Braavos ; et justement c’est par le Titan que s’ouvre ce chapitre.

    On dirait une étoile.

    En effet, le phare les guide comme une étoile polaire vers la bonne direction,

    la maison

    Arya se prend à rêver, et si, finalement ça n’était pas sa maison vers laquelle elle se rendait. Idée qu’elle balaie comme un enfantillage, et en même temps cela va bien devenir, pour un temps du moins, sa maison. Et, pourrait-on dire, le lieu de son apprentissage adolescent, c’est-à-dire là où l’on devient adulte. Arya a onze ans, a priori n’est pas encore pubère, et va donc bientôt grandir, tant physiquement, que moralement.
    C’est l’occasion pour elle, de repenser au chemin parcouru, et aux amis sur sa route. Ce sera un fil conducteur pour elle : vers où le plaisantin destin la mènera-t-il encore ? Yoren devait l’amener à Winterfell, elle s’est retrouvée à Harrenhal. Elle réussit à s’enfuir avec ses compagnons pour aller vers Vivesaigues, elle est capturée et emmenée à la colline creuse, le Limier la conduit aux Jumeaux… Elle va à Salins embarquer pour Fort-Levant, elle vogue vers Braavos. A croire que c’est à elle que s’adresse l’énigme de Quaithe.

    Pour vous rendre au nord, partez vers le sud.
    Pour gagner l’ouest cheminez vers l’est.
    Pour aller de l’avant, retournez en arrière.
    Pour atteindre la lumière, passez sous l’ombre

    Et finalement, Braavos n’est peut-être pas une si mauvaise direction ; après tout, Syrio et Jaqen en viennent. Elle se berne alors qu’Aiguille serait sa seule amie, alors que dès qu’elle a été seule, elle a fait en sorte de ne pas le rester. Elle convoque même des disparus, Mestre Luwin, les histoires de Vieille Nan.

    ça te fait une belle jambe, de penser à eux. Tous les hommes doivent mourir.

    C’est cette rengaine qui la renvoie à Braavos et son actualité. On apprend alors qu’elle a un nouveau sobriquet : Saline, que lui ont donné les membres de l’équipage qui lui prêtent une attention toute particulière. Ils insistent pour qu’elle se souvienne de leur nom et lui font des cadeaux, mais aucun ne se soucie de connaitre le sien. Elle ne le sait pas encore mais une petite fille n’a pas de nom.
    Elle discute alors avec Denyo Terys, le fils du capitaine, qui a à peu près son âge. On en apprend plus alors sur l’histoire de Braavos et les cultes présents.

    Braavos honore tous les dieux.

    Et il finit par lui parler du seul qui doit vraiment intéresser la passagère

    le dieu Multiface

    Elle ne le connait pas mais pense immédiatement à sa litanie, qui ne compte plus que 6 noms, celui du Limier a disparu, oh après tout, même si elle ne lui a pas donné le coup de grâce, il doit être mort maintenant, rien à voir avec un quelconque attachement à sa figure.
    On passe alors enfin sous le Titan de Braavos, gigantesque statue taillée à même le roc dont le passage houleux révèle une lagune calme et une ville plate et grise. Il est temps de débarquer. Mais ce sera le grand frère de Denyo, Yorko qui la conduira en barque.
    C’est l’occasion de découvrir au plus près la Cité secrète et son dédale de canaux et de ponts rappelant Venise ou Bruges. Si vous avez la carte sous les yeux, vous pouvez suivre le trajet du doigt. L’arsenal, dont les galères servent de remparts à la ville, on voit la Ville noyée puis on s’engouffre dans le canal des Héros. On aperçoit au loin la rivière d’eau douce, aqueduc qui fait venir l’eau depuis les terres. Puis en s’avançant on approche du quartier des temples, l’Île des Dieux, avec le temple des Chantelunes, celui de R’hllor qui nous rappelle Thoros de Myr mais aussi Mélisandre, le Saint-Refuge pour les dieux oubliés et enfin le lieu de notre dernière étape.
    Yorko Terys laisse Arya seule. Elle se raccroche alors à nouveau au souvenir de ses amis, Gendry et le Limier. Elle grimpe quatre à quatre les escaliers et se retrouve face à une gigantesque porte du Yin-Yang mi-barral, mi-ébène. Elle tente d’entrer mais si pour entrer dans la grotte-palais de la Moria il faut parler en ami, ici aussi c’est un mot de passe qui ouvre les portes de la grotte-temple.

    Valar morghulis !

    Arya se retrouve alors dans l’obscurité, on y entend des chuchotis et de l’eau. Le temple se révèle immense et parsemé de dieux (les avez-vous tous reconnus ?). On découvre également des alcôves, parfois éclairées d’une bougie. La fumée des cierges semble d’ailleurs procurer des effets particuliers, j’ai personnellement pensé à la pâte de barral, sans que mon intuition puisse aller plus loin. En tout cas, de bonnes odeurs qui redonnent à notre héroïne un peu de bravoure. Elle découvre alors un jeune homme triste au bord d’un grand bassin noir, pensant qu’il a soif, elle lui apporte une coupelle d’eau. Il la dévisage et prononce le mot de passe. Elle connait la suite et la lui offre,

    Valar dohaerys

    Nous assistons alors quelque peu ébahi à un suicide assisté. Ce jeune homme sera-t-il à ajouter à la liste des victimes d’Arya de la maison Stark ? L’homme va alors se coucher dans une alcôve et l’on comprend alors que ceux qui s’y reposent le font pour l’éternité.
    On est alors surpris par une main qui touche Arya. Une fillette maigre habillée de noir et de blanc, mais qu’on ne comprend pas. Heureusement un homme imposant parle la Langue Commune. Il nous apprend que nous sommes dans la Demeure du Noir et du Blanc, qui honore le dieu Multiface, dont la faveur est la mort, celle qui attend tout un chacun. Arya explique qu’elle cherche Jaqen H’ghar. Et là, je me souviens qu’en primolecture, j’avais beau m’en douter cela m’avait mis un coup.

    Ce nom n’est pas connu de moi.

    Elle montre alors sa pièce et l’homme au visage invisible lui demande son nom. Qui es-tu ? La question qui finalement traverse Arya depuis deux tomes. Elle répond sa dernière identité en date. Saline. Le prêtre demande à nouveau. Pigeonneau. Nan. Belette. Arry.

    Tu brûles. Et, maintenant, la vérité ? (…) Je suis Arya, de la maison Stark.

    La réponse lui convient enfin, mais the House of Black and White n’est pas pour Arya House Stark. Il lui faudra pour cela changer de maison. En attendant Arya n’a nulle part où aller alors il la met à l’épreuve, a-t-elle peur de la mort ? Et elle prouvera, en tout cas, qu’elle ne craint pas ses images.

    Tu dois être affamée petite. »
    Oui, songea-t-elle, mais pas de nourriture.

    On peut dire que si elle cherchait pour du trouble, elle est venue à la bonne place !

    • Ce sujet a été modifié le il y a 1 année et 7 mois par Tybalt Ouestrelin.

    DOH 8&10 : Tybalt Ouestrelin, acolyte loyaliste devenu Mestre ; Or, Argent et Bronze.
    DOH 9 : Lazzara zo Ghazîn, Grâce Bleue devenue Sénéchale. Miraculée devenue Conseillère. Pas Miraculée deux fois.

    #189967
    R.Graymarch
    • Barral
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    On retrouve Arya sur un bateau.
    Le chapitre sert surtout à nous présenter Braavos et ça se voit. Du coup, je trouve que c’est de la transition et on avance relativement peu
    Home sweet home mais pas pour Arya

    “It looks like a star,” said Arya.

    “The star of home,” said Denyo.

    (…)

    The star of home. Arya stood at the prow, one hand resting on the gilded figurehead, a maiden with a bowl of fruit. For half a heartbeat she let herself pretend that it was her home ahead.

    But that was stupid. Her home was gone, her parents dead, and all her brothers slain but Jon Snow on the Wall. That was where she had wanted to go. She told the captain as much, but even the iron coin did not sway him. Arya never seemed to find the places she set out to reach. Yoren had sworn to deliver her to Winterfell, only she had ended up in Harrenhal and Yoren in his grave. When she escaped Harrenhal for Riverrun, Lem and Anguy and Tom o’ Sevens took her captive and dragged her to the hollow hill instead. Then the Hound had stolen her and dragged her to the Twins. Arya had left him dying by the river and gone ahead to Saltpans, hoping to take passage for Eastwatch-by-the-Sea, only . . .

    Braavos might not be so bad. Syrio was from Braavos, and Jaqen might be there as well. It was Jaqen who had given her the iron coin. He hadn’t truly been her friend, the way that Syrio had, but what good had friends ever done her? I don’t need any friends, so long as I have Needle. She brushed the ball of her thumb across the sword’s smooth pommel, wishing, wishing . . .

    Arya nous apprend qu’elle n’est pas vraiment bien intégrée au bateau, pas assez pour y rester en tout cas. On a aussi une grosse partie sur le Titan de Braavos pour comparer entre la réalité et ce qu’a dit Vieille Nan. Les contes sont un peu loin. Cela nous amène à parler de religion et de Braavos

    They are not my Seven. They were my mother’s gods, and they let the Freys murder her at the Twins. She wondered whether she would find a godswood in Braavos, with a weirwood at its heart. Denyo might know, but she could not ask him. Salty was from Saltpans, and what would a girl from Saltpans know about the old gods of the north? The old gods are dead, she told herself, with Mother and Father and Robb and Bran and Rickon, all dead. A long time ago, she remembered her father saying that when the cold winds blow the lone wolf dies and the pack survives. He had it all backwards. Arya, the lone wolf, still lived, but the wolves of the pack had been taken and slain and skinned.

    “The Moonsingers led us to this place of refuge, where the dragons of Valyria could not find us,” Denyo said. “Theirs is the greatest temple. We esteem the Father of Waters as well, but his house is built anew whenever he takes his bride. The rest of the gods dwell together on an isle in the center of the city. That is where you will find the . . . the Many-Faced God.”

    Puis Sandor et la liste
    The Titan’s eyes seemed brighter now, and farther apart. Arya did not know any Many-Faced God, but if he answered prayers, he might be the god she sought. Ser Gregor, she thought, Dunsen, Raff the Sweetling, Ser Ilyn, Ser Meryn, Queen Cersei. Only six now. Joffrey was dead, the Hound had slain Polliver, and she’d stabbed the Tickler herself, and that stupid squire with the pimple. I wouldn’t have killed him if he hadn’t grabbed me. The Hound had been dying when she left him on the banks of the Trident, burning up with fever from his wound. I should have given him the gift of mercy and put a knife into his heart.
    Le bateau passe sous le Titan et ce dernier sonne (on est d’accord que c’est complètement irréaliste car au vu de l’activité, il doit sonner tout le temps ou presque et donc ça sert à rien)
    Le bateau approche et là c’est grande description de Braavos, ville sans muraille, sans bois (et ce sera encore plus développé plus tard dans le chapitre). Puis le bateau accoste et Arya s’en va (et n’est pas ultra à l’aise)

    “Our voyage is at an end,” he told Arya. “We make for the Chequy Port, where the Sealord’s customs officers will come aboard to inspect our holds. They will be half a day at it, they always are, but there is no need for you to wait upon their pleasure. Gather your belongings. I shall lower a boat, and Yorko will put you ashore.”

    Ashore. Arya bit her lip. She had crossed the narrow sea to get here, but if the captain had asked she would have told him she wanted to stay aboard the Titan’s Daughter. Salty was too small to man an oar, she knew that now, but she could learn to splice ropes and reef the sails and steer a course across the great salt seas. Denyo had taken her up to the crow’s nest once, and she hadn’t been afraid at all, though the deck had seemed a tiny thing below her. I can do sums too, and keep a cabin neat.

    But the galleas had no need of a second boy. Besides, she had only to look at the captain’s face to know how anxious he was to be rid of her. So Arya only nodded. “Ashore,” she said, though ashore meant only strangers.

    “Valar dohaeris.” He touched two fingers to his brow. “I beg you remember Ternesio Terys and the service he has done you.”

    “I will,” Arya said in a small voice. The wind tugged at her cloak, insistent as a ghost. It was time she was away.

    Elle en oublie même son seul pote
    The boat was ready before she was, and Yorko was at the oars. He was the captain’s son as well, but older than Denyo and less friendly. I never said farewell to Denyo, she thought as she clambered down to join him. She wondered if she would ever see the boy again. I should have said farewell.
    Yorko la balade sur le canot et la laisse devant un temple

    The temple’s black tile roof came to a sharp peak, like the houses along the canals. Arya chewed her lip. Syrio came from Braavos. He might have visited this temple. He might have climbed those steps. She grabbed a ring and pulled herself up onto the dock.

    “You know my name,” said Yorko from the boat.

    “Yorko Terys.”

    “Valar dohaeris.” He pushed off with his oar and drifted back off into the deeper water. Arya watched him row back the way they’d come, until he vanished in the shadows of the bridge.

    La porte est quand même super énigmatique

    The left-hand door was made of weirwood pale as bone, the right of gleaming ebony. In their center was a carved moon face; ebony on the weirwood side, weirwood on the ebony. The look of it reminded her somehow of the heart tree in the godswood at Winterfell. The doors are watching me, she thought. She pushed upon both doors at once with the flat of her gloved hands, but neither one would budge. Locked and barred. “Let me in, you stupid,” she said. “I crossed the narrow sea.” She made a fist and pounded. “Jaqen told me to come. I have the iron coin.” She pulled it from her pouch and held it up. “See? Valar morghulis.

    The doors made no reply, except to open.

    Elle entre et on voit plein de statues de divinités inconnues (mais on en reconnait). Puis elle croise des gens bien mystérieux, tente de jouer la carte Jaqen mais on ne connait pas son nom.
    Et à propos de nom

    “What place is this?” she asked him.

    “A place of peace.” His voice was gentle. “You are safe here. This is the House of Black and White, my child. Though you are young to seek the favor of the Many-Faced God.”

    “Is he like the southron god, the one with seven faces?”

    “Seven? No. He has faces beyond count, little one, as many faces as there are stars in the sky. In Braavos, men worship as they will . . . but at the end of every road stands Him of Many Faces, waiting. He will be there for you one day, do not fear. You need not rush to his embrace.”

    “I only came to find Jaqen H’ghar.”

    “I do not know this name.”

    Her heart sank. “He was from Lorath. His hair was white on one side and red on the other. He said he’d teach me secrets, and gave me this.” The iron coin was clutched in her fist. When she opened her fingers, it clung to her sweaty palm.

    The priest studied the coin, though he made no move to touch it. The waif with the big eyes was looking at it too. Finally, the cowled man said, “Tell me your name, child.”

    “Salty. I come from Saltpans, by the Trident.”

    Though she could not see his face, somehow she could feel him smiling. “No,” he said. “Tell me your name.”

    “Squab,” she answered this time.

    “Your true name, child.”

    “My mother named me Nan, but they call me Weasel—”

    “Your name.”

    She swallowed. “Arry. I’m Arry.

    “Closer. And now the truth?”

    Fear cuts deeper than swords, she told herself. “Arya.” She whispered the word the first time. The second time she threw it at him. “I am Arya, of House Stark.”

    “You are,” he said, “but the House of Black and White is no place for Arya, of House Stark.”

    “Please,” she said. “I have no place to go.”

    “Do you fear death?”

    She bit her lip. “No.”

    “Let us see.” The priest lowered his cowl. Beneath he had no face; only a yellowed skull with a few scraps of skin still clinging to the cheeks, and a white worm wriggling from one empty eye socket. “Kiss me, child,” he croaked, in a voice as dry and husky as a death rattle.

    Does he think to scare me? Arya kissed him where his nose should be and plucked the grave worm from his eye to eat it, but it melted like a shadow in her hand.

    The yellow skull was melting too, and the kindliest old man that she had ever seen was smiling down at her. “No one has ever tried to eat my worm before,” he said. “Are you hungry, child?”

    Yes, she thought, but not for food.

    Donc pour de la vengeance ? Longue mise en place tout de même, et tellement déconnectée du reste
    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 7 mois par R.Graymarch.
    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 7 mois par R.Graymarch.

    Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
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    #189981
    Ysilla
    • Terreur des Spectres
    • Posts : 1872

    Merci Tybalt pour ta présentation.

    Dans ce chapitre, nous fréquenterons trois lieux : le fameux trois mâts déjà cité, la découverte de la ville par ses canaux et enfin la Demeure du Noir et du Blanc.

    Je n’avais pas conservé un souvenir très net des premiers pages de ce chapitre pour n’en retenir que la rencontre d’Arya et de celui qu’elle nommera bientôt « l’homme plein de gentillesse ».

    J’ai pris beaucoup de plaisir à relire le chapitre et j’ai apprécié sa lenteur descriptive qui nous permet, après Villevieille, de nous lancer dans une première exploration de Braavos, qui fait le lien avec le précédent chapitre de Samwell, en partance pour Braaavos, lui aussi. c’est une description des plus réussies dans tout ASOIAF.

    Ils n’ont pas d’arbres, au fait, saisit-elle subitement. Braavos est tout en pierre, une grise cité posée sur une mer verte.

    On a tous noté le hiatus avec le citronnier dont Daenerys conserve le souvenir, mais ce n’est pas forcément contradictoire : un citronnier peut grandir en pot.

    Ce qui m’a frappée à la relecture, ce sont les curieuses concordances entre  le Multiface et les anciens dieux. Et ça m’apparaît d’autant plus insolite que, à moins de me tromper, je n’ai pas repéré dans la salle du temple, de quoi faire reconnaître le culte des anciens dieux, alors qu’on repère le dieu cheval des Dothrakis, la chèvre de Qohor (je n’ai pas identifié les autres).

    Et pourtant les allusions aux anciens dieux sont bel et bien présentes :

    • La porte blanche et noire du temple du Multiface rappelle la Porte Noire située sous Fort-Nox. Outre l’opposition chromatique blanc/noir, la porte du temple comporte des faces comme la Porte Noire en est une à elle seule et comme les barrals portent des faces sculptées, sans oublier que le dieu du temple est dit multifaces.

      La porte Noire, Sam l’avait appelée, bien qu’elle ne fût pas noire, pas du tout.
      Elle était de barral bien blanc, et elle portait une face.
      ASOS 57, Bran IV

    • le bassin du temple a une eau aussi noire que celle de l’étang qui baigne le pied du barral de Winterfell.
    • la description de l’homme plein de gentillesse offre une similitude frappante avec celle de la Corneille à trois yeux.

      Le prêtre releva sa coule. Il n’avait pas de visage dessous ; rien d’autre qu’un crâne jauni aux pommettes duquel demeuraient vaille que vaille accrochées quelques lambeaux de peau ; dans l’une des orbites vides se tortillait en outre un gros ver blanc.

      Voici une première description de la Corneille, tirée de ADWD 14, Bran II :

      Bran le prit pour un cadavre de plus, un mort dressé tout droit […] Il restait un peu de peau, tendue sur son visage, aussi lisse et dure qu’un maroquin blanc, mais cela aussi commençait à céder et, çà et là, le brun et jaune de l’os sous-jacent passait à travers.[…] Une corneille à trois yeux devrait avoir trois yeux. Il n’en a qu’un, et celui-là est rouge. Bran sentait l’œil le dévisager, brillant comme une flaque de sang à la clarté de la torche. À l’emplacement qu’aurait dû occuper son autre œil, une fine racine blanche émergeait d’une orbite cave, pour descendre le long de sa joue et s’enficher dans son cou.

      Et surtout la deuxième qui assimile la racine blanche qui sort d’un œil de la Corneille à un vers :

      Le spectacle qu’il présentait continuait à effrayer Bran – ce serpentement de racines de barral perçant et quittant sa chair flétrie, le bourgeonnement de champignons sur ses joues, le ver de bois blanc qui émergeait de l’orbite où un œil avait logé. ADWD 35 Bran III

    Je ne sais quelles conclusions en tirer au-delà d’une simple ressemblance entre deux êtres décrits avec les codes de la littérature d’horreur.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 7 mois par Ysilla.
    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 7 mois par Ysilla.

    "L'imaginaire se loge entre les livres et la lampe...Pour rêver, il ne faut pas fermer les yeux, il faut lire."

    #189997
    Tybalt Ouestrelin
    • Pas Trouillard
    • Posts : 622

    mais the House of Black and White n’est pas pour Arya House Stark.

    J’écris ça sans même réaliser que le blanc mélangé au noir donne du gris, comme les Stark. Bon désolé je l’ai écrit un peu trop dans la précipitation.

    Je te rejoins Ysilla, on a l’impression d’un lien, d’une connexion mais il est difficile à établir, il reste au stade du bruissement, de l’aperception.

    Et pour le citronnier, je suis aussi d’accord : ils ont des pots, d’ailleurs pour tous les aromates et ce genre de fruits c’est bien plus pratique que de tout importer, même si c’est un port majeur.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 7 mois par Tybalt Ouestrelin.

    DOH 8&10 : Tybalt Ouestrelin, acolyte loyaliste devenu Mestre ; Or, Argent et Bronze.
    DOH 9 : Lazzara zo Ghazîn, Grâce Bleue devenue Sénéchale. Miraculée devenue Conseillère. Pas Miraculée deux fois.

    #189999
    Worgen Stone
    • Terreur des Spectres
    • Posts : 1599

    Merci à Tybalt pour son analyse et à vous tous pour vos intéressants commentaires.

    #190000
    Céleste
    • Pas Trouillard
    • Posts : 748

    Merci Tybalt pour ton analyse ^^

    Sur la Fille du Titan, tout le monde a compris avant Arya ce qui l’attendait. Il y a ceux qui la craignent et la fuient et ceux qui lui font des cadeaux et lui disent leur nom.

    « Tu connais mon nom, dit Yorko du fond de la chaloupe.
    — Yorko Terys.
    — Valar dohaerys. »

    On le comprendra plus tard, ils le font afin de se prémunir d’un assassinat de sa part car dans le codes des SV, on le devine dans ADWD, on ne peut prendre le contrat d’assassinat sur quelqu’un qu’on a connu dans sa vie soit-disant oubliée, effacée.

    On apprend que le temple le plus important de Braavos est celui des Chantelunes. Et on retrouve ici comme aux Eyriés et chez les Autres notamment, le « langage de la lune », la blancheur laiteuse. Mais contrairement aux Eyriés, il manque la couleur bleu et plus spécifiquement des images évoquant le sang bleu (marbre blanc veiné de bleu par exemple) ou les yeux bleus saphirs pour évoquer pleinement les Autres. Donc laissons les Autres de côté pour le moment et parlons seulement de la lune :

    Une prodigieuse masse de marbre d’un blanc de neige, surmontée d’un gigantesque dôme argenté dont les baies à vitraux laiteux représentaient toutes les phases de l’astre des nuits. Deux vierges de marbre, aussi colossales que les Seigneurs de la Mer, en flanquaient les portes, dont elles soutenaient le linteau taillé en forme de croissant.

    La lune est double à Braavos, incarnée par les deux vierges de marbre. Elles peuvent représenter réciproquement les faces cachées et visibles de la lune. La face cachée c’est celle de la Mort, on le devine assez bien dans la thématique du Dieu Multiface.

    Comme pour les Eyriés on est face à une porte de la lune en barral dans un lieu où le barral ne pousse pas. On aura aussi des trônes de barral en quelque sorte mais c’est pour le prochain livre.

    Cette porte évoque aussi la porte noire comme l’a dit Ysilla et on y retrouve le langage de la lune ^^ :

    Du bois émanait comme une lueur, une lueur laiteuse ou lunaire, si faible qu’elle ne semblait pas même effleurer quoi que ce soit d’autre que le panneau lui-même, pas même effleurer Sam qui se tenait juste devant, pourtant. La face était vieille et blême, toute fripée, toute rabougrie. Elle a l’air morte.

    La porte de la demeure du noir et du blanc peut faire penser au Yin et au Yang, à des forces contraires qui se complètent en équilibre. On pourrait parler d’une autre porte, celle de la salle de réception des Nonmourrants :

    Elle finit tout de même par aboutir sur un palier. A sa droite béait à deux battants une large porte de bois marquetée d’ébène et de barral dont les grains noir et blanc s’enlaçaient et s’enchevêtraient en rinceaux qui formaient des motifs d’une étrange complexité que leur magnificence n’empêchait pas d’être un peu angoissants.

    Par analogie, on peut en déduire que le bois d’ébène présent sur la porte de Braavos est sûrement tiré de l’autre arbre magique connu dans la saga, celui qui donne le vin des conjurateurs dont l’écorce est d’ébène et le feuillage bleu encre. On peut sans trop se mouiller également affirmer que la porte du temple des SV est magique.

    Je ne sais quelles conclusions en tirer au-delà d’une simple ressemblance entre deux êtres décrits avec les codes de la littérature d’horreur.

    Le point commun pour moi c’est la lune et la mort.

    Et pourtant les allusions aux anciens dieux sont bel et bien présentes :

    Bien vu, il y a aussi la mer verte, les canaux verts et l’ile des dieux qui évoquent les anciens dieux, le Conflans et son Île-aux-Faces au milieu de L’Œildieu.

    Je préfère le souffle du dragon à la bave de crapeau et la langue de vipère.

    #190004
    Eridan
    • Vervoyant
    • Posts : 6327

    Et ça m’apparaît d’autant plus insolite que, à moins de me tromper, je n’ai pas repéré dans la salle du temple, de quoi faire reconnaître le culte des anciens dieux, alors qu’on repère le dieu cheval des Dothrakis, la chèvre de Qohor (je n’ai pas identifié les autres).

    Ma foi, le wiki est là pour ça ! ^^

    La plus proche était celle d’une femme, en marbre et haute de douze pieds. De véritables larmes ruisselaient de ses prunelles et dégouttaient dans la vasque qu’elle berçait entre ses bras. (la Femme Éplorée ) Son plus proche voisin était un homme à tête de lion qui occupait un trône d’ébène. (le Lion de la Nuit de Yi Ti) De l’autre côté des portes se cabrait sur des jambes démesurées un immense cheval de bronze et de fer. (le dieu cheval des Dotrakis) Plus loin se discernaient un gigantesque visage en pierre, un bambin blême armé d’une épée, (Bakkalon de l’épé, dit « l’Enfant Blême ») la toison broussailleuse d’une chèvre noire grosse comme un aurochs, (la Chèvre Noire de Qohor) un bonhomme encapuchonné qui s’appuyait sur un grand bâton. (le Voyageur Encapuchonné , qui me rappelle fort fort l’Étranger)

    "Si l'enfer est éternel, le paradis est un leurre !"

    #190005
    Ysilla
    • Terreur des Spectres
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    Ma foi, le wiki est là pour ça ! ^^

    Et tes mots sont précieux, Eridan ! 😅😋

    "L'imaginaire se loge entre les livres et la lampe...Pour rêver, il ne faut pas fermer les yeux, il faut lire."

    #190009
    Liloo75
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    • Posts : 3724

    Bakkalon de l’épé, dit « l’Enfant Blême »

    Ce dieu est présent dans une nouvelle de GRR Martin !

    - De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
    - Grâce aux êtres de votre espèce.
    - Il n’y a pas d’êtres de mon espèce. Je suis unique.

    #190010
    R.Graymarch
    • Barral
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    Dans trois autres en fait.

    Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
    MJ de Chanson d'Encre et de Sang (2013-2020) et de parties en ligne de jeu de rôle
    MJ par intérim de Les Prétendants d'Harrenhal (2024-), rejoignez-nous
    DOH : #TeamLoyalistsForeverUntilNow. L’élu des 7, le Conseiller-Pyat Pree qui ne le Fut Jamais

    #190015
    DJC
    • Pas Trouillard
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    Wow même à la relecture, je n’avais pas perçu les similitudes avec barral, avec Freuxsanglant, ni avec la porte noire. Peut-être parce qu’on est sur un autre continent..

    J’apprécie pas mal l’arrivée dans cette nouvelle ville pleine de promesses, je suis + hypé que par la découverte de Dorne ou des Îles de Fer (via des POV nouveaux, certes). Mais c’est ensuite que ça se gâte huhu

     

    #190046
    Céleste
    • Pas Trouillard
    • Posts : 748

    Bakkalon de l’épé, dit « l’Enfant Blême » Ce dieu est présent dans une nouvelle de GRR Martin !

    Dans trois autres en fait.

    Oh c’est intéressant, lesquelles s’il vous plait ? ^^

    Et tes mots sont précieux, Eridan ! 😅😋

    Clairement, qu’est-ce qu’on ferait sans le wiki de la garde ? ^^ Moi, pas grand chose 😀

    Je préfère le souffle du dragon à la bave de crapeau et la langue de vipère.

    #190047
    R.Graymarch
    • Barral
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    En cliquant sur le lien mis par Eridan concernant cette divinité, on a la réponse

    https://www.lagardedenuit.com/wiki/index.php?title=Bakkalon_de_l%27%C3%89p%C3%A9e

     

    Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
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    #190049
    Eridan
    • Vervoyant
    • Posts : 6327

    En relisant le message de Céleste, je me rends compte qu’on pourrait même ouvrir un sujet sur « la lune » dans ASOIAF (j’avais dans l’idée d’en faire un article de wiki, il y a quelques temps, d’ailleurs ! ^^) Mes réflexions à ce sujet vont rejoindre celles que j’ai évoqué récemment dans le sujet sur le « Grand Autre » : le feu c’est la vie, le feu c’est la mort. Le froid est l’ennemi, mais le froid préserve … La lune, c’est pareil ! ^^ Par bien des aspects, la lune, c’est la mort … Mais la lune, c’est aussi la vie.
    Parmi les divinités lunaires, on en a qui sont associées au Multiface (la Jouvencelle au teint lunaire, par exemple) mais on en a aussi qui sont liées à la maternité, notamment la Lune Mère (peut-être/sûrement la divinité des chantelunes de Braavos, justement). Les chantelunes originelles des Jogos Nhai sont réputées pour leurs chants d’accouchement, justement. Et après tout, la Lune est un œuf, d’où sont jaillis les dragons comme dirait Doreah … Daenerys, la « lune de ma vie » de Drogo et Mère des Dragons, ne pourra pas dire le contraire. ^^ (Dans un registre plus trivial, on a le septon Lune à l’époque de la guerre de la Foi … qui est un archétype de fertilité masculiniste toxique.) Donc la Lune … Eros et Thanatos ?

    J’imagine que si on l’interrogeait, Jojen dirait un truc du genre « Vie et mort sont indissociables, ils sont un » … comme les deux faces de la lune ? comme les deux statues à l’entrée du temple des chantelunes ? 😉

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 7 mois par R.Graymarch.

    "Si l'enfer est éternel, le paradis est un leurre !"

    #190062
    Liloo75
    • Fléau des Autres
    • Posts : 3724

    Merci Tybalt pour cette ouverture du chapitre d’Arya à Braavos.

    En primo lecture, je n’avais pas porté attention à cette légende braavienne selon laquelle les habitants de la cité offriraient la chair rose de jeune filles nobles au Titan.

    Arya va-t-elle être dévorée par la cité ? Arya Stark de Winterfell va-t-elle laisser sa chair de jeune demoiselle au Titan,  pour devenir une autre ?

    C’est plutôt la demeure du noir et du blanc, le siège des Sans-Visage, qui va transformer Arya en quelqu’un d’autre, en… une fille qui est personne.

    J’ai noté qu’à plusieurs reprises, lorsqu’elle se sent en danger, Arya porté la main à son épée. Aiguille est son talisman, sa protection contre les malheurs. Dire qu’elle ne l’a récupérée que depuis le chapitre précédent !

    Lorsqu’elle arrive devant les portes du temple des Sans-Visage, il lui faut utiliser une formule magique pour les faire s’ouvrir. Un peu comme Ali Baba devant la caverne. Mais à l’intérieur, il n’y a pas d’ors; des trésors, sans doute, mais d’une toute autre espèce.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 7 mois par Liloo75.

    - De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
    - Grâce aux êtres de votre espèce.
    - Il n’y a pas d’êtres de mon espèce. Je suis unique.

    #190067
    Céleste
    • Pas Trouillard
    • Posts : 748

    En relisant le message de Céleste, je me rends compte qu’on pourrait même ouvrir un sujet sur « la lune » dans ASOIAF (j’avais dans l’idée d’en faire un article de wiki, il y a quelques temps, d’ailleurs ! ^^) Mes réflexions à ce sujet vont rejoindre celles que j’ai évoqué récemment dans le sujet sur le « Grand Autre » : le feu c’est la vie, le feu c’est la mort. Le froid est l’ennemi, mais le froid préserve … La lune, c’est pareil ! ^^ Par bien des aspects, la lune, c’est la mort … Mais la lune, c’est aussi la vie. Parmi les divinités lunaires, on en a qui sont associées au Multiface (la Jouvencelle au teint lunaire, par exemple) mais on en a aussi qui sont liées à la maternité, notamment la Lune Mère (peut-être/sûrement la divinité des chantelunes de Braavos, justement). Les chantelunes originelles des Jogos Nhai sont réputées pour leurs chants d’accouchement, justement. Et après tout, la Lune est un œuf, d’où sont jaillis les dragons comme dirait Doreah … Daenerys, la « lune de ma vie » de Drogo et Mère des Dragons, ne pourra pas dire le contraire. ^^ (Dans un registre plus trivial, on a le septon Lune à l’époque de la guerre de la Foi … qui est un archétype de fertilité masculiniste toxique.) Donc la Lune … Eros et Thanatos ? J’imagine que si on l’interrogeait, Jojen dirait un truc du genre « Vie et mort sont indissociables, ils sont un » … comme les deux faces de la lune ? comme les deux statues à l’entrée du temple des chantelunes ? 😉

    Je serais ravie de participer, j’ai pas mal de citations en lien de côté. Hâte que tu lances le sujet ^^

    Les avatars que tu as choisis sont assez révélateurs mais il ne faut pas oublier l’Aïeule ^^. Ou du moins garder dans un coin de la tête que la lune est double ici mais est surement triple ailleurs à l’instar des anciennes traditions gauloises et celtes : la jeune fille, la mère, la vieille femme.

    Pour parler du DieuMultiface, je me le représente comme la face cachée de la lune et par extension de toutes les planètes, de tous les dieux. J’aime m’imaginer que le premier était un chantelune et que le don représente la miséricorde de la Mère, the Mother’s mercy. Une manière de concilier ce qu’il fait et ses croyances. D’ailleurs on le voit bien ici, Arya fait preuve de compassion envers celui à qui elle donne la coupe d’eau.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 7 mois par R.Graymarch.

    Je préfère le souffle du dragon à la bave de crapeau et la langue de vipère.

    #190223
    Sandor is alive
    • Patrouilleur du Dimanche
    • Posts : 213

    Merci à tous pour ces éclaircissements. Dans mes souvenirs Arya errait un peu plus longtemps avant d’arriver au temple. J’avais oublié que Yorko l’y déposait directement. Je n’avais pas compris non plus pourquoi ils insistaient tellement pour donner leur nom.

    C’est effectivement un chapitre de présentation (Braavos) et de transition, même si à la fin le rythme s’accélère et on souhaiterait en savoir plus…

    #190282
    Yfos
    • Terreur des Spectres
    • Posts : 1994

    Merci pour cette visite de Braavos.

    A croire que c’est à elle que s’adresse l’énigme de Quaithe.

    En effet mais, vu que Arya n’est pas au courant, elle ne suit pas les consignes et arrive où elle ne voulait pas aller.

    Elle répond sa dernière identité en date. Saline. Le prêtre demande à nouveau. Pigeonneau. Nan. Belette. Arry.

    Elle remonte le temps avec ces identités.

    Elle en oublie même son seul pote

    Il n’est pas non plus resté pour lui dire au revoir. Sur demande de son père?

    En primo lecture, je n’avais pas porté attention à cette légende braavienne selon laquelle les habitants de la cité offriraient la chair rose de jeune filles nobles au Titan.

    Pour cette fois, mestre Luwin avait raison: il ne s’agit que d’une statue mais Nan avait-elle vraiment tort:

    Arya va-t-elle être dévorée par la cité ? Arya Stark de Winterfell va-t-elle laisser sa chair de jeune demoiselle au Titan,  pour devenir une autre ?

    Une nouvelle référence à sa meute perdue dans ce chapitre en se rappelant de son père l’avisant que

     » lorsque soufflent les bises glacées, le loup solitaire périt, tandis que la meute survit »

    considérant que

    « les faits ne lui en ont pas mâché le démenti »

    oubliant que la meute était dispersée lorsque ses membres en sont morts et que elle même en a constitué plusieurs qui l’ont aidé à survivre.

     

     

    #190310
    Céleste
    • Pas Trouillard
    • Posts : 748

    Comme Ysilla et Eridan en ont parlé, je me suis demandée ce que venait faire le cheval dothraki en tant qu’avatar du Dieu Multiface. Après réflexion, je pense que c’est pour son aspect psychopompe, il conduit les âmes des morts vers l’autre monde :

    Lorsque disparaît un seigneur du cheval, il est censé aller, monté sur son coursier, prendre sa place au sein des constellations. Plus ardente aura été sa vie, plus étincelant sera son astre dans les ténèbres.

    Elle discerna un cheval, un grand étalon gris ciselé de brume et que sa crinière auréolait de flammeroles bleues. Oui, mon amour, soleil étoile de ma vie, oui, va, maintenant, chevauche, maintenant, va. – AGOT, Daenerys.

    Je préfère le souffle du dragon à la bave de crapeau et la langue de vipère.

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