AFFC 32 – Brienne VI

Forums Le Trône de Fer – la saga littéraire Au fil des pages AFFC 32 – Brienne VI

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    AFFC 32 – Brienne VI
    Au fil des pages – liste des sujets

    AFFC 31 – Jaime IV AFFC 33, Cersei VII

    Ce chapitre s’ouvre hélas sur une confusion de traduction : « L’île sur laquelle était implanté le septuaire jaillissait des flots »

    septry en v.o. = « septistère » en vf, soit un monastère. (pour le différencier des sept = « septuaire », qui sont des temples, des églises).

    Le retour de Sandor Clegane

    Crevons tout de suite l’abcès : ce chapitre est bel et bien celui où l’on découvre la survie de Sandor Clegane, c’est même l’un de ses principaux intérêts.

    […] le chemin longea un cimetière dans lequel un frère encore plus dégingandé que Brienne s’affairait à creuser une tombe. Chacun de ses mouvements trahissait sans conteste qu’il était boiteux. […] Le fossoyeur baissa la tête. Chien s’approchant pour le flairer, il laissa choir sa pelle pour lui grattouiller l’oreille.

    Le rôle de fossoyeur lui va si bien … La théorie est connue et publiée de longue date. Il existe déjà un sujet pour l’apprécier et la commenter :

    Blogforum

    Dans ce chapitre, il y a toute une construction autour de l’attitude du doyen qui renforce la théorie. Pour commencer, il s’assombrit lorsque Meribald leur explique pourquoi ils sont venus là :

    […] son sourire s’estompa et s’évanouit lorsque le septon l’informa du motif qui les avait amenés là, elle et ser Hyle. « Je vois », fit-il […]

    Ensuite, le doyen confronte Brienne. Il devine immédiatement l’identité de la « jeune fille » qu’elle recherche :

    Une jeune fille, lui dit-elle. Une jouvencelle de haute naissance âgée de treize ans, belle de visage et le cheveu auburn.
    – Sansa Stark. » Le nom fut prononcé tout bas. « Vous croyez que la pauvre enfant demeure avec le Limier ?

    Et il comprend tout aussi rapidement que Brienne a mal compris les informations données par Timeon :

    Le Dornien a prétendu qu’elle était en route pour Vivesaigues. Timeon. […] Il a affirmé que le Limier s’était emparé d’elle et l’avait emmenée.
    – Je vois. »
    […]
    « Votre Dornien n’a pas menti, débuta le frère Doyen, mais je crains que vous ne l’ayez pas compris. Vous courez derrière le mauvais loup, ma dame. Eddard Stark avait deux filles. C’est avec la seconde, la cadette, que Sandor Clegane s’est enfui.
    – Arya Stark ? » Brienne s’écarquilla, bouche ouverte, médusée. « Vous en êtes sûr ? La soeur de lady Sansa est toujours vivante ?
    – Elle l’était encore à ce moment-là, lui dit-il. Si elle l’est toujours… je l’ignore. Elle risque de s’être trouvée du nombre des gosses assassinés à Salins. »

    Le Doyen justifie par la suite qu’il a bien connu Sandor grâce aux bruits rapportés et parce qu’il l’a accompagné dans ces derniers instants. C’est tout de même un peu gros, mais ça passe manifestement. Il va ensuite détourner Brienne de sa quête. Il commence par prétendre que le Limier est mort :

    Il m’a conjuré de lui accorder le coup de grâce, mais j’ai juré de ne plus tuer. A la place, j’ai bassiné son front fiévreux avec de l’eau de la rivière, lui ai donné du vin pour apaiser sa soif et j’ai confectionné un emplâtre afin de panser sa blessure, mais mes efforts dérisoires arrivaient trop tard.

    Il est vrai que le frère Doyen a perdu des patients, mais on nous disait en début de chapitre :

    Les Sept ont gratifié notre frère Doyen de mains guérisseuses. Il a rendu la santé à nombre d’hommes que les mestres eux-mêmes ne parvenaient pas à soigner, ainsi qu’à maintes femmes.

    Il est évidemment en train de mentir, il n’est pas arrivé trop tard. Par ailleurs, il y a un autre indice du fait que Sandor Clegane a vécu plus longtemps que ce que le doyen suggère :

    C’était la haine qui l’animait. Il a eu beau commettre bien des péchés, jamais il n’a recherché le pardon. Alors que d’autres hommes rêvent d’amour ou de richesse ou bien de gloire, cet homme-là, Sandor Clegane, rêvait de tuer son propre frère, un péché si terrible que je tremble rien que d’en parler. Mais c’était là le pain qui le nourrissait, le combustible qui entretenait l’ardeur de ses feux. Tout ignoble que ce fût, l’espoir de voir le sang de son frère souiller sa lame fut tout ce que cette triste et furieuse créature eut pour raison de vivre… Et même cela lui fut ôté, le jour où le prince Oberyn de Dorne frappa ser Gregor avec une pique empoisonnée.

    Dans le dernier chapitre d’Arya où apparaissait Sandor … la « mort » de Gregor Clegane n’était pas encore connue de Sandor. (Au passage, comment réagira-t-il quand il apprendra la survie l’existence de ser Robert Fort ?).

    Pour le reste, le Doyen va jouer sur les mots, pour éviter de mentir :

    Le Limier est mort là, dans mes bras.
    The Hound died there, in my arms.

    Ce n’est pas Sandor qui est mort ce jour-là, mais le Limier, sa face sombre … (encore qu’on verra que son ombre maléfique va revenir nous hanter ! ^^) Et quand Brienne insiste pour savoir si Sandor Clegane est mort, il trouve une autre formulation :

    “He is at rest.”
    trad perso : « il est en paix. »

    Une manière d’évoquer le fait qu’il soit désormais sur l’île de Repose (Quiet Isle) ou qu’il est simplement apaisé ? C’est en tout cas assez amusant, quand on se souvient que peu de temps avant, il déclarait au contraire :

    Our gravedigger knows no rest.
    Notre fossoyeur ne connaît pas de répit.

    Saint homme ou vil chevalier

    Seriez-vous étonnée d’apprendre que je fus autrefois chevalier ?

    Le Doyen n’apparaît qu’un chapitre (officiellement), mais il fait forte impression. Son aspect tranche avec celui des autres moines. Il aurait des dons de guérisseur quasi divin. Il n’appartient, semble-t-il, à aucune famille connue : il n’est que le troisième fils, descendant d’une lignée obscure de chevaliers. A quarante-quatre ans, il a évidemment participé à la rébellion de Robert, côté loyaliste, par le fait du hasard. Son récit n’a rien à voir avec celui des chansons, puisqu’il nous raconte la rébellion vu de l’intérieur. Et en passant, il mentionne :

    Les chanteurs voudraient nous faire accroire qu’elle se réduisit à l’affrontement qui opposa Rhaegar et Robert dans le courant pour une femme qu’ils prétendaient aimer tous deux, […]

    Mais le plus important arrive ensuite : il dit avoir « trouvé la mort » lors de la bataille du Trident. Le chevalier qu’il était s’est retrouvé dépouiller de son cheval et de son armure, ce qui faisait de lui un chevalier. Il s’est réveillé nu sur l’île de Repose, où il a décidé de se dédier à la Foi. Au passage :

    Comme nous naissons tous nus comme des vers, je suppose que rien n’était plus séant que d’entamer ma seconde vie dans le même appareil.

    La notion de Seconde Vie nous est bien connue, chez les change-peaux / vervoyants … On peut aussi considérer les ressuscités de R’hllor ou les ranimés du dieu Noyé (le doyen entrerait plus dans cette catégorie, d’ailleurs) : la mort est un passage initiatique, qui permet de passer d’une vie à une autre … En nous parlant de son histoire, le doyen évoque en fait toujours celle de Sandor, il avoue qu’il se sert de la mort pour camoufler un changement d’identité.

    Seulement, si on essaie de voir plus loin … s’agit-il vraiment d’une seconde vie ? Ou d’un simple changement d’identité temporaire ? Une théorie propose que le doyen a pu, sur la fin d’AFFC, reprendre son armure, et son identité de chevalier …

    Ser Morgarth

    On l’a vu dans cette saga, certaines identités ne sont qu’une affaire de vêtements et d’accessoires (le fantôme de Renly, Varys – Rugen, le Prince en Guenilles). L’habit fait le moine. ^^ Si c’est possible pour le doyen de redevenir chevalier, ne serait-ce pas possible aussi pour d’autres personnages de retrouver ceux qu’ils étaient ? Sandor Clegane pourrait redevenir le Limier, une fille pourrait redevenir Arya Stark …

    Foutue guerre

    Les chapitres d’errance dans le Conflans, que ce soit ceux d’Arya ou ceux de Brienne, servent beaucoup à montrer l’horreur et la vanité des guerres. Les horreurs sont maintes fois évoquées, avec retenue, par les personnages. La vanité apparaît cette fois à travers le destin des morts : tous finissent au cimetière, sans distinction ni honneur :

    Riverains, gens de l’ouest, gens du nord, tous abordent chez nous. Chevaliers autant que canailles. Nous les ensevelissons côte à côte, qu’ils soient Stark ou Lannister, Nerbosc ou Bracken, Frey ou Darry.

    Meribald nous avait déjà montré dans le chapitre précédent qu’il était tolérant envers les trouillards. Une fois de plus, il prend la défense de celui qui ne s’est pas battu :

    Ser Quincy est un vieillard, protesta doucement Septon Meribald. Ses fils et ses gendres se trouvent au diable ou sont morts, ses petits-fils sont encore des gamins, et il a deux filles. Qu’aurait-il pu faire, lui, seul homme, contre un aussi grand nombre d’agresseurs ?

    Brienne ne parlera pas cette fois, mais pour elle, il aurait du essayé et mourir en essayant, car telle est le destin de tout vrai chevalier (Elle même réaffirme à la fin de ce chapitre son choix de mener à bien sa quête … ou de périr en essayant). Le doyen semble l’approuver, puisqu’il se réjouit de n’avoir pas à accorder le pardon à ser Quincy. Sa propre évocation de la bataille du Trident est loin de celle des chansons, et son motif pour se battre est particulièrement risible :

    Je combattais pour le prince Rhaegar, encore qu’il n’eût jamais seulement eu vent de mon nom. Je ne saurais vous dire pour quelle raison je le faisais, si ce n’est que le lord que je servais servait un lord qui servait un lord qui avait décidé de soutenir le dragon plutôt que le cerf. Aurait-il pris le parti contraire que je me serais tenu sur la berge opposée de la rivière.

    L’île de Repose

    Au milieu des guerres, de la violence, l’île de Repose offre un sanctuaire à tous ceux qui en ont besoin :

    « Ceux qui l’habitent s’y consacrent à la pénitence, dans le but d’expier leurs péchés par la contemplation, la prière et le silence. »
    […]
    « Nombre de nos frères se sont réfugiés ici pour se soustraire aux horreurs du monde, pas pour s’appesantir sur elles. »

    Mais l’île propose également plusieurs curiosités fort appréciables. Déjà, grâce au sentier de la foi, son accès n’est possible que pour les initiés. Meribald tente d’ailleurs dans un premier temps d’entretenir la croyance religieuse autour de ce chemin

    Il n’y a que les fidèles qui puissent passer en sécurité. Les impies s’y font engloutir par les sables mouvants ou périssent noyés lorsque la marée remonte au galop. Aucun d’entre vous n’est un impie, j’espère ?

    En réalité, il s’agit d’un système de défense naturelle : le terrain est dangereux et il faut le connaître (ou suivre quelqu’un qui le connaît) pour en éviter les pièges. Rien de bien magique ici, d’autant que Meribald lui-même fait remarquer à Narbert que ce sont moins les Sept que les marées qui les protègent.

    Bien plus intéressant est le Trou de l’Ermite (Hermit’s Hole), car comme le résume si bien ser Hyle :

    « Une grotte équipée d’une porte ? »

    Ça existe donc, les grottes munis de portes … C’est Hodor qui va être ravi de l’apprendre ! ^^

    La communauté se serait construite autour de ce trou, il y a environ deux mille ans. On nous parle d’un saint homme qui accomplissait des miracles lui-aussi … On ne saura pas quel genre de miracle : des guérisons fabuleuses ? des résurrections ? Des tours d’alchimistes ou au contraire de change-peaux ?

    A l’intérieur, le mobilier n’est pas non-plus sans intérêt :

    Malgré leur étrangeté, les meubles étaient simples : une longue table, une banquette, un coffre, plusieurs grands casiers bourrés de livres, des sièges. Tous étaient façonnés en bois flotté dont les éléments aux formes bizarroïdes s’ajustaient astucieusement, polis au point de refléter la lumière avec de sombres miroitements d’or.
    […]
    Les coupes étant elles aussi sculptées dans du bois flotté, il n’y en avait pas deux d’identiques.

    Le doyen nous explique que le bois flotté est charrié par les courants et les marées sur les rivages de l’île. Les moines se contentent de collecter le bois, de le découper et de le polir pour en faire quelque chose de nouveau … C’est une métaphore discrète de ce qu’ils ont fait pour Sandor Clegane et pour son cheval : ils les ont recueilli, les ont transformé et en ont fait des êtres nouveaux, dédiés à de nouvelles tâches. Pas étonnant dès lors que le nouveau nom d’Étranger soit Bois-Flotté. A ce sujet, je m’attarde deux minutes sur les noms de cet animal : le premier était une évocation d’un des Sept, celui qui représente la mort (ça allait bien au Limier, grand dispensateur de mort) ; le second est en lien avec une matière qui abonde sur l’île … mais le bois-flotté est aussi souvent associé au Fer-nés et au dieu Noyé … Est-ce un signe supplémentaire, en lien avec l’histoire du doyen ? J’en doute, mais je me permet de l’évoquer. 😉

    La rivière apporte des bienfaits (les rubis de Rhaegar ! Déjà six, bientôt un septième « messager rouge »), mais elle charrie aussi la mort. Ça ne pouvait pas être que positif … D’ailleurs, la formulation m’a surpris :

    Mieux vaut des rubis que des ossements.
    « Better rubies than bones. »

    L’association ici m’a surpris : dans l’intégrale suivante, on la retrouvera avec Mélisandre qui construit un sortilège d’illusion (glamor) en employant un rubis et des os.

    Le rubis au poignet du sauvageon s’assombrit, et les fumerolles de lumière et d’ombre qui l’entouraient se tordirent et s’effacèrent.
    […]
    Les os apportent une assistance, expliqua Mélisandre. Les os se souviennent. Les plus solides charmes s’architecturent sur de tels éléments. Les bottes d’un mort, une poignée de cheveux, un sac de phalanges.

    ADWD, Mélisandre.

    Mais ce n’est sans doute qu’une coïncidence.

    Des monstres

    Ça fait un moment qu’on tourne autour du sac de Salins … Des détails de plus en plus répugnants nous sont dispensés dans ce chapitre. La troupe comportait au moins un cannibale et un vagabond voleur de heaume :

    Une malheureuse femme s’était fait violer à plus de dix reprises, et ses seins… Ma dame, vous portez de la maille d’homme, aussi ne vous épargnerai-je pas ces abominations… Ses seins avaient été lacérés, mastiqués et mangés, comme par quelque… fauve impitoyable.
    […] j’ai déposé son heaume au sommet du cairn afin de marquer l’emplacement de sa toute dernière demeure. En quoi j’ai commis une grave erreur. Quelque autre vagabond s’est avisé de mon repère et se l’est adjugé. L’individu qui s’est repu de viol et de meurtre à Salins n’était pas Sandor Clegane, mais il peut se montrer tout aussi dangereux. Les bêtes immondes de cet acabit pullulent dans le Conflans.

    Cette dernière remarque du Doyen est l’une de celle qui me font penser que l’identité du « Limier » va continuer à se transmettre avec le heaume

    L’avenir du « Limier »

    "Si l'enfer est éternel, le paradis est un leurre !"

    #193634
    R.Graymarch
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    Retour dans le Conflans avec Brienne. Aujourd’hui on va dans l’île de Repose.

    “Why do they call it the Quiet Isle?” asked Podrick.

    “Those who dwell here are penitents, who seek to atone for their sins through contemplation, prayer, and silence. Only the Elder Brother and his proctors are permitted to speak, and the proctors only for one day of every seven.”

    “The silent sisters never speak,” said Podrick. “I heard they don’t have any tongues.”

    Septon Meribald smiled. “Mothers have been cowing their daughters with that tale since I was your age. There was no truth to it then and there is none now. A vow of silence is an act of contrition, a sacrifice by which we prove our devotion to the Seven Above. For a mute to take a vow of silence would be akin to a legless man giving up the dance.”

    J’avais oublié que l’accès était si difficile et caché

    “If you would sleep beneath a roof tonight, you must climb off your horses and cross the mud with me. The path of faith, we call it. Only the faithful may cross safely. The wicked are swallowed by the quicksands, or drowned when the tide comes rushing in. None of you are wicked, I hope? Even so, I would be careful where I set my feet. Walk only where I walk, and you shall reach the other side.”

    The path of faith was a crooked one, Brienne could not help but note. Though the island seemed to rise to the northeast of where they left the shore, Septon Meribald did not make directly for it. Instead, he started due east, toward the deeper waters of the bay, which shimmered blue and silver in the distance. The soft brown mud squished up between his toes. As he walked he paused from time to time, to probe ahead with his quarterstaff.

    Le chemin de la foi est long… 2,5 km quand même

    By the time the ground grew firmer and began to rise beneath the feet, they had walked at least a mile and a half.

    Narbert les accueille chaleureusement (même s’il tique sur Brienne). On passe à l’écurie et j’imagine que personne n’a remarqué en primolecture que c’était le cheval de Sandor.

    “The Seven send us blessings, and the Seven send us trials. Handsome he may be, but Driftwood was surely whelped in hell. When we sought to harness him to a plow he kicked Brother Rawney and broke his shinbone in two places. We had hoped gelding might improve the beast’s ill temper, but . . . Brother Gillam, will you show them?”

    Brother Gillam lowered his cowl. Underneath he had a mop of blond hair, a tonsured scalp, and a bloodstained bandage where he should have had an ear.

    Podrick gasped. “The horse bit off your ear?

    Gillam nodded, and covered his head again.

    Ils se déplacent dans le village et l’auteur passe rapidement (mais pas trop) sur le fossoyeur. Un peu moins vite sur Clement qui est enterré (et on reparle de Salins)

    “The Hound?” said Brienne.

    “Another, just as brutal. He cut poor Clement’s tongue out when he would not speak. Since he had taken a vow of silence, the raider said he had no need of it. The Elder Brother will know more. He keeps the worst of the tidings from outside to himself, so as not to disturb the tranquillity of the septry. Many of our brothers came here to escape the horrors of the world, not to dwell upon them. Brother Clement was not the only wounded man amongst us. Some wounds do not show.”

    Et là, caverne d’Ali Baba que j’avais complètement oubliée (merci la fortune de mer)

    Narbert led the visitors around a chestnut tree to a wooden door set in the side of the hill.

    “A cave with a door?” Ser Hyle said, surprised.

    Septon Meribald smiled. “It is called the Hermit’s Hole. The first holy man to find his way here lived therein, and worked such wonders that others came to join him. That was two thousand years ago, they say. The door came somewhat later.”

    Perhaps two thousand years ago the Hermit’s Hole had been a damp, dark place, floored with dirt and echoing to the sounds of dripping water, but no longer. The cave that Brienne and her companions entered had been turned into a warm, snug sanctum. Woolen carpets covered the ground, tapestries the walls. Tall beeswax candles gave more than ample light. The furnishings were strange but simple; a long table, a settle, a chest, several tall cases full of books, and chairs. All were made from driftwood, oddly shaped pieces cunningly joined together and polished till they shone a deep gold in the candlelight.

    Le Doyen ne ressemble pas à un doyen, bien au contraire

    The Elder Brother was not what Brienne had expected. He could hardly be called elder, for a start; whereas the brothers weeding in the garden had had the stooped shoulders and bent backs of old men, he stood straight and tall, and moved with the vigor of a man in the prime of his years.

    On a des explications sur le loot

    The cups were carved from driftwood too, no two the same. When Brienne complimented them, he said, “My lady is too kind. All we do is cut and polish the wood. We are blessed here. Where the river meets the bay, the currents and the tides wrestle one against the other, and many strange and wondrous things are pushed toward us, to wash up on our shores. Driftwood is the least of it. We have found silver cups and iron pots, sacks of wool and bolts of silk, rusted helms and shining swords . . . aye, and rubies.”

    That interested Ser Hyle. “Rhaegar’s rubies?”

    “It may be. Who can say? The battle was long leagues from here, but the river is tireless and patient. Six have been found. We are all waiting for the seventh.”

    “Better rubies than bones.” Septon Meribald was rubbing his foot, the mud flaking off beneath his finger. “Not all the river’s gifts are pleasant. The good brothers collect the dead as well. Drowned cows, drowned deer, dead pigs swollen up to half the size of horses. Aye, and corpses.”

    L’île est épargnée par la guerre (par cette guerre) mais pas totalement. C’est propice pour la confession (qui lève le voeu de silence)

    “I hope that you have time to absolve us of our sins. Since the raiders slew old Septon Bennet, we have had no one to hear confession.”

    “I shall make time,” said Meribald, “though I hope you have some better sins than the last time I came through.” Dog barked. “You see? Even Dog was bored.”

    Podrick Payne was puzzled. “I thought no one could talk. Well, not no one. The brothers. The other brothers, not you.”

    “We are allowed to break silence when confessing,” said the Elder Brother. “It is hard to speak of sin with signs and nods.”

    Le chapitre de Brienne est encore lié au concept d’honneur et à la menace de viol

    “ One poor woman had been raped a dozen times, and her breasts . . . my lady, you wear man’s mail, so I shall not spare you these horrors . . . her breasts had been torn and chewed and eaten, as if by some . . . cruel beast. I did what I could for her, though that was little enough. As she lay dying, her worst curses were not for the men who had raped her, nor the monster who devoured her living flesh, but for Ser Quincy Cox, who barred his gates when the outlaws entered the town and sat safe behind stone walls as his people screamed and died.”

    “Ser Quincy is an old man,” said Septon Meribald gently. “His sons and good-sons are far away or dead, his grandsons are still boys, and he has two daughters. What could he have done, one man against so many?”

    He could have tried, Brienne thought. He could have died. Old or young, a true knight is sworn to protect those who are weaker than himself, or die in the attempt.

    “True words, and wise,” the Elder Brother said to Septon Meribald. “When you cross to Saltpans, no doubt Ser Quincy will ask you for forgiveness. I am glad that you are here to give it. I could not.”

    Après le repas, Pod est forcé de ne pas partager le logement de Brienne. Cela permet au Doyen de parler en privé avec elle. Il n’est pas dupe de « a highborn maid of three-and-ten, with a fair face and auburn hair ». On dévie sur Arya puis Sandor. Et là, personne ne l’avait capté en primolecture mais oui ça parait clair que Sandor est bien là

    “I am certain that the child was with Sandor Clegane at the inn beside the crossroads, the one old Masha Heddle used to keep, before the lions hanged her. I am certain they were on their way to Saltpans. Beyond that . . . no. I do not know where she is, or even if she lives. There is one thing I do know, however. The man you hunt is dead.”

    That was another shock. “How did he die?”

    “By the sword, as he had lived.”

    “You know this for a certainty?”

    “I buried him myself. I can tell you where his grave lies, if you wish. I covered him with stones to keep the carrion eaters from digging up his flesh, and set his helm atop the cairn to mark his final resting place.”

    Tout le reste du paragraphe sur Sandor et sa mort est vraiment bluffant

    Et après on a l’origin story du Doyen qui résonne beaucoup avec ce qu’a dit Meribald auparavant : le destin des soldats de base, ou des chevaliers lambda

    “Why would you give up knighthood?”

    “I never chose it. My father was a knight, and his before him. So were my brothers, every one. I was trained for battle since the day they deemed me old enough to hold a wooden sword. I saw my share of them, and did not disgrace myself. I had women too, and there I did disgrace myself, for some I took by force. There was a girl I wished to marry, the younger daughter of a petty lord, but I was my father’s thirdborn son and had neither land nor wealth to offer her . . . only a sword, a horse, a shield. All in all, I was a sad man. When I was not fighting, I was drunk. My life was writ in red, in blood and wine.”

    “When did it change?” asked Brienne.

    “When I died in the Battle of the Trident. I fought for Prince Rhaegar, though he never knew my name. I could not tell you why, save that the lord I served served a lord who served a lord who had decided to support the dragon rather than the stag. Had he decided elsewise, I might have been on the other side of the river. The battle was a bloody thing. The singers would have us believe it was all Rhaegar and Robert struggling in the stream for a woman both of them claimed to love, but I assure you, other men were fighting too, and I was one. I took an arrow through the thigh and another through the foot, and my horse was killed from under me, yet I fought on. I can still remember how desperate I was to find another horse, for I had no coin to buy one, and without a horse I would no longer be a knight. That was all that I was thinking of, if truth be told. I never saw the blow that felled me. I heard hooves behind my back and thought, a horse! but before I could turn something slammed into my head and knocked me back into the river, where by rights I should have drowned.

    “Instead I woke here, upon the Quiet Isle. The Elder Brother told me I had washed up on the tide, naked as my name day. I can only think that someone found me in the shallows, stripped me of my armor, boots, and breeches, and pushed me back out into the deeper water. The river did the rest. We are all born naked, so I suppose it was only fitting that I come into my second life the same way. I spent the next ten years in silence.”

    “I see.” Brienne did not know why he was telling her all of this, or what else she ought to say.

    “Do you?”

    Le doyen tente en vain de convaincre Brienne mais elle reste un peu bornée et focalisée sur l’honneur

    “I have to find her,” she finished. “There are others looking, all wanting to capture her and sell her to the queen. I have to find her first. I promised Jaime. Oathkeeper, he named the sword. I have to try to save her . . . or die in the attempt.”

    Pas comme ser Quincy Cox, en somme

    Un chapitre marquant, même s’il ne s’y passe pas grand chose. On y apprend (en x-ième lecture) le destin de Sandor, et le doyen est un personnage qu’on n’oublie pas, qui rappelle, peu après Meribald, ce qu’est la guerre quand on n’est pas dans les hautes sphères du pouvoir mais ici à un niveau intermédiaire (et pourtant dans un camp, complètement par hasard)

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    #193643
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    … grâce au <i>sentier de la foi</i>, son accès n’est possible que pour les initiés. Meribald tente d’ailleurs dans un premier temps d’entretenir la croyance religieuse autour de ce chemin

    Il n’y a que les fidèles qui puissent passer en sécurité. Les impies s’y font engloutir par les sables mouvants ou périssent noyés lorsque la marée remonte au galop. Aucun d’entre vous n’est un impie, j’espère ?

    En réalité, il s’agit d’un système de défense naturelle : le terrain est dangereux et il faut le connaître (ou suivre quelqu’un qui le connaît) pour en éviter les pièges.

    Juste un petit grain de sel (nous sommes à proximité de Salins ^^) pour l’anecdote : ce « chemin de la foi » m’a rappelé le labyrinthe visibles au sol de certaines églises dont la cathédrale de Chartres .

    La rivière apporte des bienfaits (les rubis de Rhaegar ! Déjà six, bientôt un septième « messager rouge »), mais elle charrie aussi la mort. Ça ne pouvait pas être que positif … D’ailleurs, la formulation m’a surpris :

    Mieux vaut des rubis que des ossements.
    « Better rubies than bones. »

    L’association ici m’a surpris : dans l’intégrale suivante, on la retrouvera avec Mélisandre qui construit un sortilège d’illusion (glamor) en employant un rubis et des os.

    Le rubis au poignet du sauvageon s’assombrit, et les fumerolles de lumière et d’ombre qui l’entouraient se tordirent et s’effacèrent.
    […]
    Les os apportent une assistance, expliqua Mélisandre. Les os se souviennent. Les plus solides charmes s’architecturent sur de tels éléments. Les bottes d’un mort, une poignée de cheveux, un sac de phalanges.

    ADWD, Mélisandre.

    Mais ce n’est sans doute qu’une coïncidence.

    Concernant les rubis de Rhaegar,  je me demande pourquoi le doyen dit « attendre le septième rubis »  .
    Jusqu’à présent, on sait que le prince avait « des rubis » sur son plastron, en nombre indéfini.
    De plus, on sait que des soldats en ont déjà récupéré..
    Alors ?
    En posséder 7  – nombre lié à sa religion – permettrait-il au doyen, lui aussi, quelque magie ?

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 4 mois par Obsidienne.
    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 4 mois par R.Graymarch.

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    #193646
    R.Graymarch
    • Barral
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    Il vénère la Foi des Sept donc ça parait normal qu’ayant retrouvé 6 rubis dans le fleuve, il espère en trouver un 7e (et je doute que, si un 8e arrive, il le balancera dans la rivière pour garder le bon compte^^). C’est un homme pieux qui cherche les signes divins (ou fait mine de, pour s’amuser).

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    #193647
    Aurore
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    Je vois que je ne suis pas la seule à m’être interrogée sur la signification des 6 rubis, le 7e en attente. Le rubis étant rouge et venant d’un dragon (celui du plastron de Rhaegar), j’avais cherché si on ne pouvait pas y voir un lien avec la dynastie Targaryen. Ou si le lien est à faire entre rubis et Mélisandre/résurrection, peut-être le nombre de résurrections avant… je sais pas quoi. (je ne suis pas douée pour les théories et le décryptage).

    #193651
    Eridan
    • Vervoyant
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    Il vénère la Foi des Sept donc ça parait normal qu’ayant retrouvé 6 rubis dans le fleuve, il espère en trouver un 7e (et je doute que, si un 8e arrive, il le balancera dans la rivière pour garder le bon compte^^). C’est un homme pieux qui cherche les signes divins (ou fait mine de, pour s’amuser).

    +1

    Un adepte de la religion des 7 s’attend (espère) en obtenir 7, juste pour la symbolique du nombre. Non pas qu’ils s’attendent particulièrement à pouvoir en faire grand chose, à mon sens (les revendre ?) … mais effectivement, c’est assez logique qu’une communauté de moine attende des signes, et cherche à les interpréter …

    … sauf que justement, la religion des sept a ceci de spécifique que le nombre 7 n’est en définitive pas toujours un signe positif : le septième est généralement associé à l’Étranger, qui représente la mort. C’est pour ça que la règle des six impose de ne punir une femme adultère que de six coups ou que La chanson des Sept n’évoque que six des sept figures. Le septième rubis sera sûrement un signe … mais de quoi ? C’est pour ça que je parlais d’un « messager rouge » dans ma présentation : tout comme la comète rouge, le septième rubis risque d’être interprété de différentes façons par les membres de la communauté, chacun ayant sa propre vision et interprétation du « signe » … certains y verront peut-être l’annonce de la poursuite de la guerre, de la mort … d’autres le retour des Targaryen et des dragons … Sandor Clegane l’associera peut-être au rouge Lannister, au sang, à sa vengeance contre son frère (s’il apprend sa survie). Le doyen pourrait y voir le signe du retour de son passé, d’un appel des Sept à reprendre les armes pour défendre la Foi, par exemple. Mais ils pourraient tout aussi bien l’interpréter encore différemment ! Le « messager rouge » prouve qu’on ne sait jamais ce que les gens vont imaginer en terme d’interprétation. 😉

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    #193686
    Liloo75
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    Merci Eridan pour le commentaire éclairant du chapitre de Brienne.

    En primo lecture, je n’avais pas reconnu Etranger, le cheval du Limier, jusqu’à ce que le Doyen en parle à Brienne. Et je n’aurais jamais fait le lien entre le fossoyeur et Sandor Clegane sans les analyses de la Garde de Nuit 😉

    Les chapitres de Brienne m’apparaissent plus intéressants lors de la relecture. On y apprend toujours des choses sur le passé des personnages et leurs motivations.

    Brienne se laisse aller à des confidences sur ses frère et soeurs décédés. Il me semble que c’est la première fois qu’elle nous parle d’eux ? Brienne n’est donc pas fille unique, mais elle est la seule de sa fratrie à avoir survécu.

    Le Doyen lui fait également des révélations : le Limier est mort (c’est malin, en le désignant ainsi, il ment par omission, car si le Limier n’est plus, Sandor est toujours en vie…) et celui qui a sévi à Salins est un autre qui s’est emparé de son heaume à tête de chien. Brienne va avoir l’occasion de le retrouver un peu plus tard dans la saga.

    Il lui parle également de Arya Stark. C’est elle qui accompagnait le Limier, et non pas Sansa. La découverte que Arya est en vie est une révélation pour Brienne, elle prend conscience que leurs chemins auraient pu se croiser et qu’elle a manqué de peu de tenir la promesse faite à lady Catelyn.

    En réalité, peu de personnes savent que Arya Stark est en vie. Tous les puissants de Westeros la pensent morte. Seuls les gens du commun que Arya a croisés sur son chemin connaissent la vérité, et encore, pour beaucoup elle est belette, Nan ou Saline.

    Ils vont avoir un choc les Lannister en apprenant que la cadette des Stark est en vie !

    Et après on a l’origin story du Doyen qui résonne beaucoup avec ce qu’a dit Meribald auparavant : le destin des soldats de base, ou des chevaliers lambda

    +1

    Le Doyen me fait également penser par certains aspects au septon Meribald. Lui aussi a fait la guerre sans connaître l’homme pour lequel il se battait. Il a été entraîné dans la rébellion de Robert et il a suivi les ordres. Et lui aussi s’est détourné des armes pour se trouver un refuge (au sens propre avec l’île de Repose, comme au sens figuré) dans la foi et la compassion envers ses semblables.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 4 mois par Liloo75.
    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 4 mois par Liloo75.

    - De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
    - Grâce aux êtres de votre espèce.
    - Il n’y a pas d’êtres de mon espèce. Je suis unique.

    #193690
    SansaQueenBread
    • Patrouilleur Expérimenté
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    Merci beaucoup, Eridan, pour le commentaire de ce chapitre ! Le Frère Doyen a l’air de se laisser pousser les cheveux. Est-ce le bon moment pour évoquer la théorie Frère Doyen = Ser Morgarth ? D’autre part, si Sandor s’est confessé à lui, lui a-t-il révélé tous les secrets des Lannister, notamment l’inceste ? Qu’en pensez-vous ?

    #193691
    R.Graymarch
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    Est-ce le bon moment pour évoquer la théorie Frère Doyen = Ser Morgarth ?

    Eridan l’a déjà fait en mettant le lien qui est le bon endroit pour en parler

    D’autre part, si Sandor s’est confessé à lui, lui a-t-il révélé tous les secrets des Lannister, notamment l’inceste ? Qu’en pensez-vous ?

    Je ne vois pas trop Sandor confesser des forfaits qui ne sont pas les siens. Et même s’il le fait, je pense que cela sera sans conséquence dans le futur, déjà car j’imagine mal le Doyen répéter ça ou « faire justice », et puis les gens sont déjà au courant s’ils le veulent donc un aveu de plus ne renforcera que ceux qui veulent y croire (et qu’on décriera comme étant des pro-Stannis partisans de R’hllor et donc contre les Sept, bref pas une position enviable)

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    #193693
    Obsidienne
    • Pisteur de Géants
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    … Le septième rubis sera sûrement un signe … mais de quoi ? C’est pour ça que je parlais d’un « messager rouge » dans ma présentation : tout comme la comète rouge, le septième rubis risque d’être interprété de différentes façons par les membres de la communauté, chacun ayant sa propre vision et interprétation du « signe » … certains y verront peut-être l’annonce de la poursuit ]…[Le doyen pourrait y voir le signe du retour de son passé, d’un appel des Sept à reprendre les armes pour défendre la Foi, par exemple. Mais ils pourraient tout aussi bien l’interpréter encore différemment ! Le « messager rouge » prouve qu’on ne sait jamais ce que les gens vont imaginer en terme d’interprétation. 😉

    Petit calcul, pour imaginer une interprétation 😉  !
    Bataille du Trident et arrivée du futur doyen à l’île : 283
    Durée de sa période de silence : 10 ans. Il a donc été nommé doyen en 293.
    Naissance de Sansa : 286
    Elle est aux Eyrié à l’âge de 14 ans environ soit en 300.
    Si Frère Doyen = Ser Morgarth l’y rejoint peu de temps après ce chapitre de Brienne il serait resté Doyen 7 ans .
    Si, effectivement, un septième rubis arrive sept ans après son accession à sa fonction, le doyen pourrait, effectivement, interpréter ceci comme le signe qu’il est temps de reprendre sa vie de chevalier (influence de sa conversation avec Brienne ?) .

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 4 mois par R.Graymarch.

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    #193697
    Eridan
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    D’autre part, si Sandor s’est confessé à lui, lui a-t-il révélé tous les secrets des Lannister, notamment l’inceste ?

    Les secrets des Lannister, je pense que non. Comme dit Graymarch, l’inceste est bien connu désormais, c’est un secret de polichinelle : seuls ceux qui n’ont pas d’intérêt à le voir ne le voient pas … Une révélation de plus ou de moins ne changera pas grand chose. Il n’y a toujours pas de preuve, pour convaincre les sceptiques, et Sandor ne peut pas se prévaloir d’une réputation exemplaire, qui lui permettrait qu’on le croit simplement sur sa bonne foi. Au mieux, il est considéré comme un monstre de foire et un mercenaire pleutre, au pire il est le responsable du sac de Salins … Dans tous les cas, personne ne lui prêtera attention. Je pense d’ailleurs que même s’il a été assez proche des Lannister pendant longtemps, il n’a lui-même jamais vraiment rien vu ou entendu de compromettant. Je ne crois pas qu’il l’évoque en tout cas durant ses chapitres avec Sansa ou Arya …

    Par contre, il y a éventuellement un événement important auquel il a assisté, et sur lequel il pourrait témoigné ou dont il a peut-être déjà parlé au doyen : il a assisté à la chute d’Eddard. Il sait ce que Cersei et Littlefinger ont faits, notamment … Le testament déchiré, mais surtout, la trahison de Littlefinger. Sandor comme le doyen, s’ils se rendent compte que Sansa est aux mains de Littelfinger, pourraient ne pas être ravis-ravis pour elle et vouloir lui rendre justice ? Ca fait partie des possibilités … Encore que dans ce chapitre, il est moins question de Sandor-Sansa que de Sandor-Gregor. 😉

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    #193701
    Obsidienne
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    … Par contre, il y a éventuellement un événement important auquel il a assisté, et sur lequel il pourrait témoigné ou dont il a peut-être déjà parlé au doyen : il a assisté à la chute d’Eddard. Il sait ce que Cersei et Littlefinger ont faits, notamment … Le testament déchiré, mais surtout, la trahison de Littlefinger. Sandor comme le doyen, s’ils se rendent compte que Sansa est aux mains de Littelfinger, pourraient ne pas être ravis-ravis pour elle et vouloir lui rendre justice ? Ca fait partie des possibilités … Encore que dans ce chapitre, il est moins question de Sandor-Sansa que de Sandor-Gregor. 😉

    Effectivement.

    Dans ce chapitre, on peut imaginer beaucoup de non-dits  ou sous-entendus :
    –  pour avoir trouvé Sandor, notre Doyen ne quitte pas son île que pour des échanges avec Salins … Il est très informé de ce qui se passe dans Westeros : ce que font Randyll Tarly, Walder Frey la piété du lord de Darry …
    –  qui sont ces deux frères qui accueillent les visiteurs avec le co-adjuteur ?

    Ce sont les seuls à dissimuler  soigneusement leur visage … S’ils avaient simplement voulu être discrets, pourquoi venir accueillir les visiteurs ?

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    #193705
    Pandémie
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    Ce sont les seuls à dissimuler  soigneusement leur visage … S’ils avaient simplement voulu être discrets, pourquoi venir accueillir les visiteurs ?

    Pour l’un d’eux, frère Gillam, il est défiguré par une blessure causée par Étranger et sert de palefrenier pour s’occuper des montures. L’autre est probablement là pour aider aussi vu qu’en général ce ne sont pas des valides qui se pointent: un frere pour les cheveaux, un pour les visiteurs et un co-adjuteur pour cause, ca paesit logique. La pièce de tissu peut être là pour indiquer qui peut parler ou non aux nouveaux arrivants en attendant les explications de frère  Narbert,et aussi les protéger des miasmes s’ils doivent s’occuper de malades. Ou l’autre frère est aussi défiguré. Mais il ne semble pas y avoir de mystère vu l’accueil à l’écurie par la suite.

    #193708
    Obsidienne
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    Ce sont les seuls à dissimuler soigneusement leur visage … S’ils avaient simplement voulu être discrets, pourquoi venir accueillir les visiteurs ?

    Pour l’un d’eux, frère Gillam, il est défiguré par une blessure causée par Étranger et sert de palefrenier pour s’occuper des montures. L’autre est probablement là pour aider aussi vu qu’en général ce ne sont pas des valides qui se pointent: un frere pour les cheveaux, un pour les visiteurs et un co-adjuteur pour cause, ca paesit logique. La pièce de tissu peut être là pour indiquer qui peut parler ou non aux nouveaux arrivants en attendant les explications de frère Narbert,et aussi les protéger des miasmes s’ils doivent s’occuper de malades. Ou l’autre frère est aussi défiguré. Mais il ne semble pas y avoir de mystère vu l’accueil à l’écurie par la suite.

      Frère Gillam ne fait pas partie, justement, du comité d’accueil : les visiteurs le rencontrent dans l’écurie et frère Narbert, le co-adjuteur, lui demande de repousser son capuchon, ce qu’il fait volontiers.

    Aucun parmi la douzaine de religieux croisés, n’est mentionné comme dissimilant son visage alors qu’aucun d’eux n’est autorisé à parler.

    Par contre, les deux compagnons de frère Narbert ne sont plus mentionnés : seul celui-ci accompagne les visiteurs jusqu’au doyen.

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    #193711
    Pandémie
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    Oui, tu as entièrement raison et je me suis rendu que j’écrivais une ânerie et que la solution était encore plus simple et logique mais je partais manger. Ce sont très probablement et simplement les deux coadjuteurs du lendemain, sinon impossible de d’assurer de la continuité des conversations et de l’organisation du septistère. D’où un truc sur la bouche.

    #193714
    Sandor is alive
    • Patrouilleur du Dimanche
    • Posts : 214

    Merci Eridan pour cette belle analyse.

    Sandor est vivant ! Inutile de dire que je n’avais vu aucun des indices en première lecture…

    Je me demande pourquoi GRRM l’a fait survivre. Il a peut-être un rôle bien précis pour lui à l’avenir (en espérant que ça ne se résume pas au Cleganbowl). Ou alors il aimait trop le personnage pour le laisser crever au bord d’un chemin.

    Il a tout de même de la chance Sandor que le doyen soit justement passé par là. Et comme par hasard Brienne et co passent par l’île… Enfin il faut bien qu’il y ait une histoire. 🙂

    Concernant le rôle futur du doyen je suis partagé. D’un côté c’est un personnage intéressant, qui mériterait d’être revu en mode chevalier. D’un autre côté, ça ferait encore une coïncidence de plus, s’il venait à croiser la route de Sansa.

    On réfléchit tellement aux possibilités de TWOW et ADOS, qu’on va forcément être déçu (mais ça voudrait dire que l’auteur aurait fini la saga et ça c’est bien).

    #193716
    Obsidienne
    • Pisteur de Géants
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    Merci Eridan pour cette belle analyse. Sandor est vivant ! Inutile de dire que je n’avais vu aucun des indices en première lecture…

    ^^ ! Nous sommes nombreux dans le club 😀 !

      Je me demande pourquoi GRRM l’a fait survivre. Il a peut-être un rôle bien précis pour lui à l’avenir

    Probablement … ou alors, il l’a laissé vivant « au cas où » il lui viendrait une idée imprévue à son sujet..!

      Il a tout de même de la chance Sandor que le doyen soit justement passé par là. Et comme par hasard Brienne et co passent par l’île… Enfin il faut bien qu’il y ait une histoire. 🙂 Concernant le rôle futur du doyen je suis partagé. ]…[ D’un côté c’est un personnage intéressant, qui mériterait d’être revu en mode chevalier. D’un autre côté, ça ferait encore une coïncidence de plus, s’il venait à croiser la route de Sansa.

    Depuis que je me suis fait la réflexion « Il en sait beaucoup, ce Doyen d’une communauté d’une petite île, sur ce qui se passe dans le vaste monde de Westeros », j’ai constaté que nous n’avons que très peu d’indications sur la façon de vivre des moines ; rien ne dit qu’il leur est interdit de voyager au-delà de Salins.
    Apparemment, rien ne s’oppose à ce que le Doyen, ex-chevalier errant, ait gardé le goût de la route et s’offre des escapades pour « patrouiller » à terre, d’où sa découverte de Sandor.

     Enfin il faut bien qu’il y ait une histoire. 🙂

    Farpaitement ! Si je pense qu’il y a peu de hasard dans la découverte de Sandor, pour moi il n’y en aurait aucun s’il s’avérait que nous retrouvions notre Doyen auprès de Sansa.
    D’ailleurs… hasard aussi si Septon Meribald a croisé la route de Brienne et son orchestre pour les conduire à l’île ?

    On réfléchit tellement aux possibilités de TWOW et ADOS, qu’on va forcément être déçu (mais ça voudrait dire que l’auteur aurait fini la saga et ça c’est bien).

    … mais, en attendant, c’est que du bonheur !

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 4 mois par R.Graymarch.

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    #193761
    Eridan
    • Vervoyant
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    Depuis que je me suis fait la réflexion « Il en sait beaucoup, ce Doyen d’une communauté d’une petite île, sur ce qui se passe dans le vaste monde de Westeros »

    Pour ma part, je ne trouve pas qu’il en sache tellement par rapport à la situation de l’île. Il est au courant pour les Noces Pourpres et la chute de Robb, normal, tout le monde l’est à ce stade, et rien qu’à discuter avec Sandor, il est forcément informé, pas de tout, mais au moins du principal. Logiquement, on peut en tirer la conclusion que la guerre va « bientôt » se terminer (du côté du Conflans, en tout cas). Là encore, tous les personnages s’y attendent. Il n’en sait pas tant que ça sur les autres régions, en revanche : les Fer-nés, Stannis, le Nord …

    Et ce qu’il sait, au final, c’est la situation de la zone qui entoure l’île :

    Les guerres touchent à leur terme, et ces hors-la-loi ne peuvent survivre à la paix. Randyll Tarly les traque à partir de Viergétang et Walder Frey à partir des Jumeaux, et Darry possède un nouveau lord, un homme jeune et pieux qui rétablira sûrement l’état de droit dans ses domaines.

    Depuis les Noces, les Frey sont la force dominante du Conflans. Lancel et Randyll sont arrivés depuis un moment (ASOS pour Randyll, chapitre 19 pour Lancel) ; normal que la communauté religieuse soit au courant. D’autant que ce sont les places fortes les plus proches de l’île. En revanche, le doyen ne parle pas d’Harrenhal ; Bonifer est arrivé trop récemment certainement (chapitre 28). 😉

    L’île de Repose est isolée, mais les moines ont quand même des relations avec l’extérieur : ils se rendaient notamment à Salins avant le sac pour commercer, et qui dit circulation de marchandise dit aussi circulation d’informations. Le sac a eu lieu avant le chapitre 13, mais je pense que depuis, les moines n’ont pas vécu en vase clôt. Ils ont juste dû aller plus loin (Viergétang ? Lord-Herpivoie Ville ?) pour continuer à commercer ?

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    #193808
    Lau
    • Éplucheur avec un Économe
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    Les chapitres de Brienne sont décidément plus intéressants en deuxième lecture qu’à la première pour laquelle on n’a pas forcément toutes les connaissances pour décrypter les indices…

    Pour ma part, j’avais directement pensé à Sandor en lisant la description du fossoyeur, plus grand que Brienne, en plus de la présence de son cheval (sans doute parce que je ne voulais pas croire en la disparition de ce personnage).

    Par contre, j’étais complètement passée à côté de cette histoire de rubis. Maintenant que je relis le chapitre et que je connais mieux la géographie de la région je me dis que cela fait quand-même une bonne distance entre le lieu de la bataille du Trident et l’île , même si ça s’explique par les courants et les marées… Le hasard est tout de même bien fait que tant de choses arrivent sur cette île occupée par certains  hommes qui aspirent à une deuxième vie…

    Une Autre chose m’a fait tiqué : avez-vous remarqué qu’un frère joue de la harpe, pendant le repas :

    Meribald prononça une prière avant que ne débute le service, et, tandis que les frères mangeaient à quatre longues tables montées sur des tréteaux, l’un d’entre eux joua pour eux sur la grande harpe des mélodies dont la sonorités suaves emplirent le réfectoire.

     

    Je sais que plein de gens jouent de la harpe mais ce n’est tout de même pas courant comme instrument dans une communauté religieuse. Je n’ai pas tendance à voir des revenants partout mais à force de voir réapparaître des personnages déclarés morts… Je vais donc poser la question idiote à 5 francs : sait-on exactement ce qu’il est advenu du corps de Rhaegar ? J’ai parcouru le wiki et n’ai trouvé que  de suppositions… :

    le corps de Rhaegar est probablement incinéré, selon la coutume des Targaryen<sup id= »cite_ref-ssm27072008_35-0″ class= »reference »>[31]</sup>. Toutefois, Jaime Lannister pense que son corps a été dévoré par les corbeaux

    Le frère Doyen semble effectivement doué pour remettre les mourants sur pieds et était au service du Prince au Trident…

    Il ne serait sans doute pas rester 17 ans sans réagir à lire les bouquins du Trou de l’Ermite et jouer de la harpe après le massacre de sa famille… mais bon, peut-être attendait-il un signe…

    #193809
    Obsidienne
    • Pisteur de Géants
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    ….L’île de Repose est isolée, mais les moines ont quand même des relations avec l’extérieur : ils se rendaient notamment à Salins avant le sac pour commercer, et qui dit circulation de marchandise dit aussi circulation d’informations. Le sac a eu lieu avant le chapitre 13, mais je pense que depuis, les moines n’ont pas vécu en vase clôt. Ils ont juste dû aller plus loin (Viergétang ? Lord-Herpivoie Ville ?) pour continuer à commercer ?

    Objection valable pour les info. mais pas pour la découverte de Sandor.

    Le Doyen trouve Sandor avant qu’il ne soit mort : ça implique qu’il soit déjà sur la route au-delà de Salins avant qu’Arya n’y arrive (il aura probablement croisé Arya mais on n’a aucun détail sur le trajet de celle-ci une fois seule montrant qu’elle aurait vu un homme ressemblant au Doyen).

    Rappel : Arya met 6 jours à cheval pour parvenir à Salins après avoir quitté Sandor.
    Le Doyen a donc coutume de s’absenter longtemps pour aller dans l’arrière-pays ; il a certainement coutume de suivre le Trident vers son amont au moins jusqu’à la fameuse auberge (qui, telle la Gare de Perpignan, est le centre du Monde ^^ !).

    … Le hasard est tout de même bien fait que tant de choses arrivent sur cette île occupée par certains hommes qui aspirent à une deuxième vie… Une Autre chose m’a fait tiqué : avez-vous remarqué qu’un frère joue de la harpe, pendant le repas :

    Meribald prononça une prière avant que ne débute le service, et, tandis que les frères mangeaient à quatre longues tables montées sur des tréteaux, l’un d’entre eux joua pour eux sur la grande harpe des mélodies dont la sonorités suaves emplirent le réfectoire.

    Je sais que plein de gens jouent de la harpe mais ce n’est tout de même pas courant comme instrument dans une communauté religieuse. Je n’ai pas tendance à voir des revenants partout mais à force de voir réapparaître des personnages déclarés morts… Je vais donc poser la question idiote à 5 francs : sait-on exactement ce qu’il est advenu du corps de Rhaegar ? J’ai parcouru le wiki et n’ai trouvé que de suppositions… ]…[   Le frère Doyen semble effectivement doué pour remettre les mourants sur pieds et était au service du Prince au Trident… Il ne serait sans doute pas rester 17 ans sans réagir à lire les bouquins du Trou de l’Ermite et jouer de la harpe après le massacre de sa famille… mais bon, peut-être attendait-il un signe…

    Je n’avais pas pensé à Rhaegar mais je me suis demandé si cette communauté ne s’était pas fait une spécialité de ne garder sur son île que des gens en rédemption, des « cassés de la vie » comme des « cassés de l’âme » : la porte ouverte à ton genre de supposition, Frère Lau ! Les autres y seraient, certes accueillis et soignés mais pas admis ensuite à rester dans la communauté.
    Plus haut, je me suis interrogée sur les deux acolytes qui cachent leur visage… déjà rencontrés par Brienne et ses compagnons ?

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    "Vé ! " (Frédéric Mistral, 1830-1914)
    " Ouinshinshoin, ouinshinshishoin " ( Donald Duck, 1934)

    #193810
    Tybalt Ouestrelin
    • Pas Trouillard
    • Posts : 626

    Carrément ! Rhaegar aux alentours d’une harpe. Outre que c’est très gros, il n’y a quand même guère d’indice pour étayer cette théorie si ce n’est 6 rubis. 6 rubis et une harpe. Et aucun autre indice textuel ou autre. Alors même si ça pourrait être plaisant ça me semble fichtrement invraisemblable. D’autant que le doyen à l’époque n’avait peut-être pas de don de guérisseur, le doyen actuel serait donc arrivé en même temps que Rhaegar le harpiste. A moins d’être arrivé avec un bout de son armure et une vilaine amnésie qui ne lui aurait laissé que le don de la musique, je crois bien que Rhaegar s’est noyé après avoir été tué… C’est dire.

    DOH 8&10 : Tybalt Ouestrelin, acolyte loyaliste devenu Mestre ; Or, Argent et Bronze.
    DOH 9 : Lazzara zo Ghazîn, Grâce Bleue devenue Sénéchale. Miraculée devenue Conseillère. Pas Miraculée deux fois.

    #193814
    Eridan
    • Vervoyant
    • Posts : 6366

    Objection valable pour les info. mais pas pour la découverte de Sandor.

    Objection retenue ! ^^

    Plus haut, je me suis interrogée sur les deux acolytes qui cachent leur visage… déjà rencontrés par Brienne et ses compagnons ?

    Vu l’absence d’info sur eux, je pense juste qu’ils suivent les rites de l’ordre, et que les autres sont à la même enseigne même si ce n’est pas précisé (co-adjuteurs et doyen faisant exception). Je l’avais supposé du fait que personne ne remarque le visage brulé de ce « grand fossoyeur » ; elle est facilement identifiable et même une naïve comme Brienne ne se laisserait pas longtemps abusé par les discours du doyen. Quant à Podrick, il a déjà croisé le Limier à Port-Réal. Je sais bien que l’habit fait le moine, mais est-ce qu’il aurait été inattentif à ce point ?

    Le frère Doyen semble effectivement doué pour remettre les mourants sur pieds et était au service du Prince au Trident…

    Les mourants, oui … Les morts, ça semble plus compliqué. ^^

    La coïncidence est intéressante, mais ça me semble trop faible pour théoriser ou dresser des hypothèses. Ce chapitre est le chapitre des « survivants » et c’est tentant de s’imaginer qu’il pourrait y en avoir d’autres … On a le même réflexe avec les passagers de La Farouche Pucelle : on a déjà un prétendant au Trône (douteux), un lord en exil et un héritier frappé d’indignité … Il est tentant d’imaginer des identités secrètes pour tous les autres passagers, mais par moments, certains personnages sont juste là pour habiller l’univers, pour faire décors … pas pour avoir un destin éblouissant ou être le prince qui fut promis déguisé en mestre. ^^

    Puisqu’on en parle, j’en profite juste pour signaler qu’on a une page du wiki dédiée à la musique, et qu’il y a une section sur la harpe. ^^

    "Si l'enfer est éternel, le paradis est un leurre !"

    #193827
    Yfos
    • Terreur des Spectres
    • Posts : 1995

    Merci pour cette présentation du septistère et de ses habitants

    Déjà, grâce au sentier de la foi, son accès n’est possible que pour les initiés.

    Cela m’a rappelé la chaussée cachée menant à Reine Couronne à travers un lac et dont Bran connaissait le secret.

    Il lui parle également de Arya Stark. C’est elle qui accompagnait le Limier, et non pas Sansa. La découverte que Arya est en vie est une révélation pour Brienne, elle prend conscience que leurs chemins auraient pu se croiser et qu’elle a manqué de peu de tenir la promesse faite à lady Catelyn

    Ce qui m’étonne c’est que Brienne ne se propose pas de suivre la piste d’Arya. Le doyen lui explique qu’il peut lui dire où se trouve la tombe du Limier, dernier endroit où elle a été vue, lui indique qu’elle allait peut-être à Salins et risque de s’y être trouvée lors du sac mais n’en est pas certain. À ce stade, Brienne n’a aucune idée de l’endroit où se trouve Sansa mais ne se dit pas qu’elle pourrait quand même vérifier si elle trouve une piste pour Arya.

    Brienne ne parlera pas cette fois, mais pour elle, il aurait dû essayer et mourir en essayant, car telle est le destin de tout vrai chevalier (Elle même réaffirme à la fin de ce chapitre son choix de mener à bien sa quête … ou de périr en essayant).

    Ce faisant, elle n’écoute pas tout ce que lui a dit Septon Meribald. En essayant, il mettait en danger ses filles et ses petits-fils, sans doute en vain.

    hasard aussi si Septon Meribald a croisé la route de Brienne et son orchestre pour les conduire à l’île ?

    C’est Hyle Hunt qui a suggéré de voyager avec lui.

    L’île est épargnée par la guerre (par cette guerre) mais pas totalement. C’est propice pour la confession (qui lève le voeu de silence)

    “I hope that you have time to absolve us of our sins. Since the raiders slew old Septon Bennet, we have had no one to hear confession.” “I shall make time,” said Meribald, “though I hope you have some better sins than the last time I came through.” Dog barked. “You see? Even Dog was bored.”

    Comment Chien est-il au courant? Et le secret de la confession?

    Brienne se laisse aller à des confidences sur ses frère et soeurs décédés. Il me semble que c’est la première fois qu’elle nous parle d’eux ? Brienne n’est donc pas fille unique, mais elle est la seule de sa fratrie à avoir survécu.

    On voit aussi qu’elle a intériorisé le discours que lui a tenu Lord Tarly (et sans doute d’autres) sur le fait que son père mériterait d’avoir la bénédiction d’une fille et d’un fils tandis que elle n’est que

    « La grotesque, aussi inapte à lui tenir lieu de fils que de fille »

    #193828
    Obsidienne
    • Pisteur de Géants
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    Obsidienne wrote:

    hasard aussi si Septon Meribald a croisé la route de Brienne et son orchestre pour les conduire à l’île ?

    C’est Hyle Hunt qui a suggéré de voyager avec lui. ..

    Certes mais c’est sur le fait que la route de Septon Meribald ait croisé celle de Brienne que je m’interroge.

    "Vé ! " (Frédéric Mistral, 1830-1914)
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    #193830
    Liloo75
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    Il lui parle également de Arya Stark. C’est elle qui accompagnait le Limier, et non pas Sansa. La découverte que Arya est en vie est une révélation pour Brienne, elle prend conscience que leurs chemins auraient pu se croiser et qu’elle a manqué de peu de tenir la promesse faite à lady Catelyn.

    Ce qui m’étonne c’est que Brienne ne se propose pas de suivre la piste d’Arya. Le doyen lui explique qu’il peut lui dire où se trouve la tombe du Limier, dernier endroit où elle a été vue, lui indique qu’elle allait peut-être à Salins et risque de s’y être trouvée lors du sac mais n’en est pas certain. À ce stade, Brienne n’a aucune idée de l’endroit où se trouve Sansa mais ne se dit pas qu’elle pourrait quand même vérifier si elle trouve une piste pour Arya.

    Je crois que Brienne a tellement été persuadée que Arya était morte depuis le début de sa quête, qu’elle a du mal aujourd’hui à accepter l’idée qu’elle soit en vie.

    Ta remarque est pertinente, Brienne aurait pu se renseigner à Salins au sujet d’Arya. Cela ne l’aurait pas beaucoup détournée de son chemin.

    - De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
    - Grâce aux êtres de votre espèce.
    - Il n’y a pas d’êtres de mon espèce. Je suis unique.

    #193832
    Oiseleur
    • Patrouilleur Expérimenté
    • Posts : 309

    Il lui parle également de Arya Stark. C’est elle qui accompagnait le Limier, et non pas Sansa. La découverte que Arya est en vie est une révélation pour Brienne, elle prend conscience que leurs chemins auraient pu se croiser et qu’elle a manqué de peu de tenir la promesse faite à lady Catelyn.

    Ce qui m’étonne c’est que Brienne ne se propose pas de suivre la piste d’Arya. Le doyen lui explique qu’il peut lui dire où se trouve la tombe du Limier, dernier endroit où elle a été vue, lui indique qu’elle allait peut-être à Salins et risque de s’y être trouvée lors du sac mais n’en est pas certain. À ce stade, Brienne n’a aucune idée de l’endroit où se trouve Sansa mais ne se dit pas qu’elle pourrait quand même vérifier si elle trouve une piste pour Arya.

    Je crois que Brienne a tellement été persuadée que Arya était morte depuis le début de sa quête, qu’elle a du mal aujourd’hui à accepter l’idée qu’elle soit en vie. Ta remarque est pertinente, Brienne aurait pu se renseigner à Salins au sujet d’Arya. Cela ne l’aurait pas beaucoup détournée de son chemin.

    De mémoire, elle associe le sac de Salins à la mort d’Arya. Après les ravages qui ont été commis,les traces d’Arya se sont évaporées, si elle n’avait pas réussi à embarquer pour Braavos  ou le Nord (Brienne pense qu’Arya a dû chercher à prendre la mer pour le Nord) si Arya a réussi : elle sort du rayon d’action de Brienne.

    Ensuite les probabilités

    Risquer la piste de Sansa bien qu’infructueuse pour celle d’une miraculée qui a de nouveau disparu ça n’est pas évident.

    #193833
    Eridan
    • Vervoyant
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    De mémoire, elle associe le sac de Salins à la mort d’Arya.

    Oui. Dans le présent chapitre, les paroles du doyen avait fait naître le doute chez Brienne et dans le chapitre suivant, elle se demande si Saule ne serait pas Arya, qu’elle croyait visiblement morte à Salins :

    Brienne se demanda si Saule pouvait être plus qu’elle n’en avait l’air. Elle était trop jeune et trop quelconque de figure pour être Sansa Stark, mais elle avait l’âge requis pour être Arya, la cadette, dont lady Catelyn elle-même était convenue que la beauté de sa sœur aînée lui faisait défaut. […] Se pourrait-il qu’elle ne soit pas morte à Salins, tout compte fait ?

    AFFC, Brienne VII.

    "Si l'enfer est éternel, le paradis est un leurre !"

    #194457
    Tizun Thane
    • Pisteur de Géants
    • Posts : 1289

    Merci Eridan pour ce retour très complet.

    Cela permet au Doyen de parler en privé avec elle. Il n’est pas dupe de « a highborn maid of three-and-ten, with a fair face and auburn hair ». On dévie sur Arya puis Sandor. Et là, personne ne l’avait capté en primolecture mais oui ça parait clair que Sandor est bien là

    Petite fierté personnelle, mais j’avais tiqué en 1e lecture. Comment le Doyen reconnaît-il immédiatement Sansa après la brève description de Brienne ? Il ne l’a jamais rencontré après tout, et n’aurait dû avoir aucune raison de la reconnaître.

    A partir de là, j’étais aux aguets. Et j’ai compris que le Doyen reconnaissait San…sa par San…dor. Les hommes entre eux, toujours à parler de femmes.

    Tout fiérot, avant de poster ma découverte sur le forum, j’ai fait une petite recherche internet. et j’ai découvert qu’on en parlait depuis des années

    … sauf que justement, la religion des sept a ceci de spécifique que le nombre 7 n’est en définitive pas toujours un signe positif : le septième est généralement associé à l’Étranger, qui représente la mort.

    Bien vu! Je n’y avais pensé, mais le 7e rubis peut indiquer l’arrivée de l’Etranger, et donc la mort à l’ïle de de Repose. Wait and see.

    Sinon, relisant le chapitre, je relève que le Doyen n’a pas de pitié pour Ser Quincy. Tout en reconnaissant que septon Méribald a raison d’un point de vue théologique, il se sent incapable de lui pardonner sa lâcheté.

    Probablement un reste de son honneur de chevalier de son ancienne vie.

    Micro-détail qui tendrait à confirmer la théorie ser Morgarth= le Doyen, que tu as rappelée plus haut. (Me relisant, je me trouve vachement inspiré ce genre là ^^).

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