AFFC 42 – Alayne II

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    SansaQueenBread
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    AFFC 42 – Alayne II
    Au fil des pages – liste des sujets

    AFFC 41, La princesse en la Tour AFFC 43, Brienne VIII

    Ce chapitre est le troisième chapitre de Sansa dans AFFC et le 2e intitulé Alayne. La jeune fille et Robert Arryn quittent les Eyrié, à cause de l’hiver qui approchent, pour descendre aux Portes de la Lune, où Alayne est aussitôt propulsée de nouveau dans le jeu des trônes par Littlefinger.

    Robin ne veut pas sortir du lit

    Robyn Arryn, le seigneur des Eyrié, Défenseur du Val, ne veut pas sortir du lit pour aller à l’école…euh, je voulais dire pour descendre aux Portes de la Lune. Du coup, il a balancé son pot de chambre à la tête de mestre Colemon et celui-ci est allé se plaindre au surveillant, Lothor Brune. Celui-ci, plutôt fûté, se dit qu’il vaut mieux laisser faire Alayne plutôt que d’employer la manière forte, vu que le gamin risque de piquer une crise et d’être vraiment incapable de descendre si on le malmène.

    Alayne entre donc dans la chambre de Robert pour le convaincre de se lever, de s’habiller, et de prendre son bain. À première vue, c’est une séquence peu importante, mais, une fois qu’on lit entre les lignes, elle montre là l’évolution de Sansa et la profondeur de sa relation avec Robyn. D’ailleurs, elle dure pendant plusieurs pages, ce qui souligne son importance.

    La jeune fille commence par envoyer les bavards ailleurs et ferme la porte derrière elle pour faire bonne mesure. Ainsi, personne n’entendra rien et aucun ragot ne pourra affaiblir davantage Robyn. Lorsque le petit seigneur lui demande si elle est envoyée par quelqu’un d’autre, elle ment, en lui disant qu’elle est là parce qu’elle a entendu qu’il n’allait pas bien. Elle lui fait croire qu’est venue parce qu’elle tient à lui – ce qui n’est pas un mensonge, je pense – pas parce qu’elle est chargée de le pousser à faire ce qu’il ne veut pas.

    Ensuite, elle le pousse à se lever, par petites touches : ouvrir les rideaux par exemple. Puisqu’il prétend qu’il ne se sent pas bien, elle évoque les avantages qu’il y a à sortir du lit, impliquant que c’est parce qu’il est au lit, non lavé, privé de lumière et d’air frais qu’il se sent si mal – ce qui est sûrement vrai. Ensuite, elle étudie ses objections incessantes jusqu’à comprendre ce qui le retient : il a peur de quitter la seule maison qu’il a jamais connue, par un moyen de transport qu’il ne maîtrise pas, et via un chemin terrifiant, surtout pour lui, puisque sa mère est tombée dans le vide. À son âge et avec l’attitude consternante que Lysa a adoptée avec lui, ce n’est pas étonnant. La plupart des gens se comporteraient de cette façon. Ensuite, elle le rassure et le persuade graduellement, en lui agitant toutes sortes de carottes sous le nez et en évoquant le fait qu’elle va descendre elle-même, alors qu’elle est une fille, donc, par définition, moins brave et capable que lui (dans l’imaginaire westerosi). Et finalement, il se lève.

    Le baiser (non voulu) de Robert, la pousse à se souvenir du baiser qu’elle pense que le Limier lui a donné lors de la Bataille de la Néra. Cela montre 3 choses :

    • Sansa est bien présente sous la surface d’Alayne ;
    • Les désirs de l’adolescente commencent à s’éveiller ;
    • La relation bizarre (et malsaine) qu’elle entretient avec le Limier est toujours bien vivante. Elle tient suffisamment à lui pour pousser son subconscient à réécrire les évènements de la Néra, pour que le traumatisme que Sandor lui a fait subir soit plus facile à accepter.

    Toute cette séquence montre que Sansa a endossé le rôle de mère, de grande sœur et même, dans une certaine mesure, de « petite amie » de Robert. Et elle s’en tire bien mieux que Lysa. Malgré sa douceur et la facilité avec laquelle elle réprime son agacement, elle fait preuve d’une opiniâtreté et d’une fermeté sereine dont la mère du petite garçon était incapable. On a aussi amplement le temps de voir les horribles dégâts, physiques et mentaux, que la surprotection maladive de Lysa a causé à son fils chéri. Alayne, au contraire, a remplacé les contes animaliers par les récits mythiques du fondateur de la lignée Arryn. Elle s’efforce de le pousser devenir un homme, tel qu’il doit être (selon le modèle de son père et de ses frères). Je suis convaincu que cette relation permettra à Sansa d’acquérir le statut dont elle a besoin pour rallier le Val à sa cause, venger sa famille et reprendre Winterfell. Tant que Robyn vit, elle peut s’acquérir une place incontournable au pouvoir. En plus, manipuler des lords adultes doit être plus facile que d’éduquer un enfant roi comme Robert. Et cela la pousse également à acquérir plus de maturité.

    Robyn ou lord Robert ? Là est la question !

    Comme Alayne a réussi son coup, on peut préparer Robert à partir. Après s’être débarrassé des écuyers qu’elle avait dans les pattes, elle discute de la santé du jeune lord avec Mestre Colemon et du médicament qu’il vaut mieux donner à Robyn pour l’aider à descendre sans qu’il pète un câble. Mestre Colemon veut lui faire prendre du lait de pavot : problème, si on fait ça, tout le monde va savoir dans quel état est le petit. Alayne a des ordres très précis de Baelish : personne ne peut apprendre à quel point le gamin est frêle et apeuré. Donc elle lui dit de lui redonner du bonsomme. Problème, il s’agit d’un poison. S’il en prend trop souvent, il va mourir. Quand mestre Colemon le lui dit, elle botte en touche, disant qu’il doit en discuter avec Baelish.

    J’ai vu certaines spéculations déclarant qu’Alayne sait que Baelish empoisonne lentement son cousin et qu’elle s’en fiche. Je trouve que ces allégations sont dénuées de toutes bases. Alayne ne connaît rien à la médecine et elle ne sait pas encore que Littlefinger projette de la marier à Harrold Hardyng (soit-disant). De plus, Robyn est la source de pouvoir de Petyr, et, s’il meurt, ce pouvoir disparaît aussitôt. Il est donc illogique, à ses yeux, que LF fasse ce genre de choses. Ensuite, elle comprend la nécessité de faire croire que le garçon va bien, pour que Baelish conserve sa garde. Sansa est une ennemie de la couronne et terriblement consciente de sa vulnérabilité, au point qu’elle envisage de ne pas danser au festin des Portes de la Lune, de peur de révéler sa véritable identité.

    De plus, on ne peut pas dire que la stratégie de mestre Colemon est beaucoup plus sûre. Saucissonner un gamin inconscient à un mulet avant de lui faire descendre une montagne est franchement dangereux. Je n’ose pas imaginer pas le nombre de choses qui pourraient mal tourner. On sent que le pauvre mestre est dépassé par la situation :

    -C’était trop tôt. Vous ne comprenez pas, ma dame. Comme je l’ai expliqué au lord Protecteur, une pincée de bonsomme empêchera les tremblements, mais le corps ne l’élimine pas et, au bout d’un certain temps…

    -Le temps nous fera une belle jambe si Sa Seigneurie a une crise de tremblements et dégringole dans l’abîme. Mon père serait là, je sais qu’il vous dirait de faire le nécessaire pour que lord Robert reste calme, coûte que coûte.

    -Je m’y emploie de mon mieux, ma dame, mais ses accès deviennent de plus en plus violents, et le flux de son sang s’est tellement atténué que je n’ose même plus lui apposer des sangsues.

    Je ne suis pas médecin, mais j’ai la nette impression que Colemon est désespéré et qu’il se replie sur la stratégie de Lysa : garder le petit à l’écart de tout et de tout le monde, pour qu’il vive aussi longtemps que possible. En dépit des intentions altruistes que Sansa lui prête, j’ai la nette impression que Colemon pense Robyn condamné et qu’il souhaite juste éviter que sa mort lui retombe dessus. La stratégie de Sansa, visant à donner confiance au petit garçon (histoires, gardes du corps, etc.), me semble risquée mais plus prometteuse, à mon humble avis. Je pense qu’à terme, ils travailleront ensemble pour que Robert parvienne à surmonter sa maladie.

    Au passage, on apprend que Baelish est à Goëville et qu’il prépare un mariage entre lord Corbray et une fille de marchand. Il restera absent la plus grande partie du chapitre.

    Les préparatifs du départ

    Alayne est déchirée entre l’envie de quitter les Eyrié, un endroit qu’elle déteste, et sa peur d’être démasquée, une fois en bas. Au passage, elle repense à un conseil que Baelish lui a donné :

     Son « père » prétendait qu’il n’y avait pas de honte à avoir peur, mais seulement à le montrer. « Tout le monde vit avec la peur au ventre » affirmait-il.

    Ce conseil ressemble à ce que disait Eddard à Bran dans AGOT, tout en étant radicalement différent. Eddard disait que le vrai courage était d’agir en dépit de la peur. Baelish affirme seulement qu’il ne faut pas la laisser voir aux autres. Sans doute l’expérience différente de ces 2 hommes a influencé leur vision des choses. Eddard était un guerrier, habitué aux champs de bataille, où il fallait maîtriser sa peur pour agir et survivre. Baelish est un courtisan habitué aux couloirs du Donjon Rouge et aux salles du Conseil restreint, où le paraître est plus important que tout. J’ai la sensation qu’Alayne est en train de se transformer en Eddard, mais en plus rusée.

    Son échange avec Lothor Brune qui prépare les bagages nous permet d’en apprendre un peu plus sur son personnage et son histoire. C’est aussi une bonne occasion de voir qu’Alayne devient de plus en plus observatrice, puisqu’elle est capable de voir que le chevalier a des sentiments pour Mya. Lorsqu’elle songe à leur différence d’âge, elle repense à une autre affirmation de LF :

    Petyr avait déclaré que les jeunes filles les plus heureuses étaient toujours celles qui épousaient des hommes mûrs. « Il n’y a rien de tel que l’alliance de l’innocence et de l’expérience pour garantir une parfaite union », il avait dit.

    Un conseil dénué de toute arrière-pensée, j’en suis sûr.

    Alayne apprend que lady Myranda Royce les attend à Ciel pour faire la descente avec eux et la jeune fille se rappelle qu’elle doit faire attention à ses paroles en sa présence. Puis, elle va finir ses bagages et s’habiller pour la descente. On remarque qu’elle devient plus pratique sur le sujet des vêtements, un autre signe de maturité :

    En bas, Alayne aurait à se vêtir avec la dernière simplicité, ainsi qu’il convenait à une fille de naissance modeste. Peu importe, se dit-elle. Même ici, je n’osais pas arborer les robes les plus luxueuses.

    La descente vers le Ciel

    De retour dans la salle du treuil, Alayne découvre que Mya est montée voir pourquoi ils n’étaient pas descendus. Leur entrevue est très intéressante, notamment le moment où Sansa examine la jeune femme pour trouver les preuves de son sang Baratheon. Comme Edric Storm, Mya est une preuve vivante de l’innocence de lord Stark et je pense qu’elle jouera un grand rôle par la suite.

    Robyn arrive, se montre aussi imbuvable que d’habitude, surtout avec Mya, qui est plus directe et qui n’a pas de temps à perdre avec les circonvolutions qu’utilise Sansa pour se faire obéir du petit. Puis, Alayne et Robin montent dans le cuveau. Bien que terrifiée et tourmentée par le sort de Lysa, la jeune fille se concentre sur son cousin, faisant l’éloge de son courage alors qu’il est beaucoup plus paniqué qu’elle.

    Une fois arrivée en bas, Myranda Royce ne perd pas de temps et commence immédiatement son numéro de charme sur Alayne, qui se défend comme elle peut, face à une dame plus âgée et bien plus audacieuse qu’elle.

    Le début de la descente et lady « Randa »

    Sitôt descendue, Mya prend le commandement et le groupe d’Alayne et Robyn part en premier. Les conditions climatiques sont mauvaises, l’hiver approchant et cela refroidit Robert, mais il est trop tard pour rebrousser chemin. Le chemin est aussi terrifiant et dangereux que lors de la montée de Catelyn, mais la jeune fille refuse de se laisser intimider. Cette descente lui fait songer combien les choses ont changé depuis qu’elle est arrivée aux Eyrié :

    C’est Sansa Stark qui a gravi cette montagne et c’est Alayne Stone qui en redescend.

    Dès qu’elle en a l’occasion Myranda Royce noie Alayne sous les nouvelles du Val et du reste du royaume. Lord Baelish a réussi à rallier lady Vanbois, diminuant ainsi de moitié les rangs des Lords Déclarants. Loin de tout et assoiffée de nouvelles, la jeune fille demande à en savoir plus. Elle apprend sans frémir que Vivesaigues est tombée, mais gaffe lorsqu’elle apprend qui est le nouveau lord commandant de la Garde de Nuit. Nous verrons si cette erreur est importante pour la suite. Quoi qu’il en soit, Alayne a mûri et considère Jon comme étant vraiment de sa famille maintenant (un bon point pour elle).

    Ensuite, Myranda mentionne un certain Harry l’héritier, qui vient de recevoir sa chevalerie, grâce à un gros coup de pouce de lord Royce le Bronzé. Alayne, plus maligne qu’avant, évite de demander la raison de son surnom, afin de masquer son ignorance. Ensuite, on a droit à un résumé complet de la vie sexuelle de la fille de lord Nestor, depuis la mort malaisante de son mari jusqu’à ses coucheries avec Marillion. Myranda en profite pour interroger Alayne sur lord Baelish et ses attributs (pour la taquiner ou pour une autre raison ?). Sansa apprécie l’échange entre femmes et parvient à récolter une information intéressante : le nom du premier amoureux de Mya, Mychel Rougefort. Ça pourrait se révéler intéressant pour la suite.

    L’Aiguille rocheuse et la fin du voyage

    Le groupe arrive au passage le plus dangereux du voyage, l’aiguille rocheuse qui avait rendu Catelyn Stark malade de peur dans AGOT. Alayne s’en sort beaucoup mieux, malgré sa propre terreur. Elle doit s’occuper de Robert, qui, lui, est totalement paralysé et au bord de la crise de panique. Elle montre ici tout son courage. Le vent qu’elle compare à un fantôme de loup peut être un clin d’œil à Jon Snow ou une référence à sa nature cachée de Stark de Winterfell, qui se révèle ici.

    Une fois de l’autre côté, ils se rendent à Neige. Pendant le repas qu’ils y prennent, Alayne et Mya discutent et la fille de Robert s’exprime sur les déceptions que lui ont infligés les hommes, notamment son père et Mychel. Ensuite, ils terminent la descente et Myranda invite Alayne à dormir avec elle.

    Les trois chevaliers errants et le nouveau mariage d’Alayne

    Lorsqu’ils arrivent aux Portes de la Lune, la nuit est bien avancée et Alayne est morte de fatigue. Mais elle ne peut pas aller se coucher car Littlefinger est rentré et il veut la voir immédiatement. Lorsqu’elle arrive, il boit un coup avec 3 chevaliers errants qu’il a embauchés. Nous connaissons déjà ser Ombrich et je pense pouvoir dire que son arrivée n’est pas une bonne nouvelle pour la jeune fille. Cependant, c’est ser Morgarth qui m’intéresse :

    Un gaillard à carrure imposante, à barbe touffue poivre et sel, au nez bulbeux sillonné de veines éclatée, et qui avaient des mains noueuses larges comme des jambons.

    Comme certaines théories l’avancent, je pense qu’il s’agit en fait du Frère Doyen de l’île Repose. Je ne sais pas qui est ser Byron, mais il peut être qui il est. Rien ne dit qu’ils soient arrivés ensemble chez Baelish. Celui-ci a pu tous les recruter, un par un, à Goëville. Je doute donc qu’il y ait une association entre les 3.

    Une fois les présentations expédiées, Baelish congédie les chevaliers, donne des informations sibyllines à Alayne sur l’état du royaume et de Cersei, admettant même qu’il n’avait pas attendu un désagrègement si rapide de son pouvoir, mais reste plutôt cryptique. Clairement, Alayne reste sa pièce, voire un trophée, mais pas un autre joueur. Il se montre d’ailleurs vraiment pervers avec elle, la soumettant à toutes sortes d’attouchements et de baisers non désirés (elle n’a que 13 ans, pour l’amour du ciel !)

    Ensuite, il lui révèle qu’il compte la marier à Harrold Hardyng et qu’il compte sur elle pour le séduire, ignorant les objections d’Alayne, qui n’a pas vraiment envie de se marier à nouveau, vu ses expériences passées. Elle lui demande pourquoi on le nomme l’Héritier et il lui fait un cours de généalogie Arryn, pour lui révéler qu’Harry est l’héritier de Robert et, qu’en la mariant à lui, elle pourra reconquérir Winterfell, garder les Eyrié et avoir un beau gosse rien que pour elle en prime.

    À mon avis, tout cela n’est qu’un mensonge, destiné à attirer Harrold vers sa mort, ce qui porterait un sérieux coup au plus grand rival de Baelish dans le Val, lord Yohn Royce, en le dépossédant de son candidat au Eyrié. Le pouvoir de LF est lié à Robyn et il ne pourrait jamais le maintenir avec Harry. D’ailleurs, il veut garder Alayne pour lui-même. Mais la jeune fille ne serait sans doute pas d’accord avec ce plan, c’est pourquoi je pense qu’il lui sert ce mensonge.

    Conclusion

    Ce chapitre est le dernier de Sansa, en ce qui concerne les livres publiés. La jeune fille est sortie de sa retraite des Eyrié et fait son retour dans le monde. Prions les barrals pour qu’elle puisse venger sa famille, laver l’honneur de son père et retrouver le chemin de Winterfell ! Et puisse Littlefinger connaître une mort atroce !

     

    • Ce sujet a été modifié le il y a 1 année et 1 mois par R.Graymarch.
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    R.Graymarch
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    Retour à Alayne en deux parties : au château puis sur la route. En primolecture, le chapitre est assez standard et j’ai sans doute été perdu par tous les noms dans la deuxième partie. A la relecture, cela pose tout le mic-mac d’intrigues du Val et c’est assez passionnant.

    Alayne a été envoyée pour lever Sweetrobin car il est assez récalcitrant. Elle doit aussi mentir pour y arriver, mais c’est pour éviter le pire.

    Alayne shut the door firmly behind her. It was solid oak, four inches thick; Maddy and Gretchel might listen all they wished, but they would hear nothing. That was just as well. Gretchel could hold her tongue, but Maddy gossiped shamelessly.

    “Did Maester Colemon send you?” the boy asked.

    “No,” she lied. “I heard my Sweetrobin was ailing.” After his encounter with the chamber pot the maester had come running to Ser Lothor, and Brune had come to her. “If m’lady can talk him out of bed nice,” the knight said, “I won’t have to drag him out.”

    We can’t have that, she told herself.

    Maladresse, Alayne propose de la nourriture chaude alors que le four est éteint, ouf Robin n’en veut pas, mais il veut qu’on lui lise des histoires qu’il connaît par coeur (et hop, petite info sur les légendes du Val).

    “Sweetling, we have to go,” she told the boy, “but I promise, I’ll read you two tales of the Winged Knight when we reach the Gates of the Moon.”

    “Three,” he said at once. No matter what you offered him, Robert always wanted more.

    Alayne ouvre les rideaux et le panorama est en contraste avec le lord

    The small diamond-shaped panes of the window were obscured by frost. Alayne rubbed at one with the heel of her hand, enough to glimpse a brilliant blue sky and a blaze of white from the mountainside. The Eyrie was wrapped in an icy mantle, the Giant’s Lance above buried in waist-deep snows.

    When she turned back, Robert Arryn was propped up against the pillows looking at her. The Lord of the Eyrie and Defender of the Vale. A woolen blanket covered him below the waist. Above it he was naked, a pasty boy with hair as long as any girl’s. Robert had spindly arms and legs, a soft concave chest and little belly, and eyes that were always red and runny. He cannot help the way he is. He was born small and sickly. “You look very strong this morning, my lord.” He loved to be told how strong he was.

    Alayne donne le planning à Robert qui reste récalcitrant

    “Shall I bring you a warm cloth for your brow? Or a cup of dreamwine? Only a little one, though. Mya Stone is waiting down at Sky, and she’ll be hurt if you go to sleep on her. You know how much she loves you.”

    “I don’t love her. She’s just the mule girl.” Robert sniffled. “Maester Colemon put something vile in my milk last night, I could taste it. I told him I wanted sweetmilk, but he wouldn’t bring me any. Not even when I commanded him. I am the lord, he should do what I say. No one does what I say.”

    “I’ll speak to him,” Alayne promised, “but only if you get up out of bed. It’s beautiful outside, Sweetrobin. The sun is shining bright, a perfect day for going down the mountain. The mules are waiting down at Sky with Mya . . .”

    His mouth quivered. “I hate those smelly mules. One tried to bite me once! You tell that Mya that I’m staying here.” He sounded as if he were about to cry. “No one can hurt me so long as I stay here. The Eyrie is impregnable.”

    Alayne manoeuvre intelligemment même si ça prend du temps : elle évite de le braquer et au contraire le rassure

    He is afraid, she thought, and with good reason. Since his lady mother had fallen, the boy would not even stand upon a balcony, and the way from the Eyrie to the Gates of the Moon was perilous enough to daunt anyone.

    Robert est attendu « en bas » mais il n’a pas l’étoffe, clairement pas

    Robert had never learned to ride properly, she knew. Mules, horses, donkeys, it made no matter; to him they were all fearsome beasts, as terrifying as dragons or griffins. He had been brought to the Vale at six, riding with his head cradled between his mother’s milky breasts, and had never left the Eyrie since.

    Still, they had to go, before the ice closed about the castle for good. There was no telling how long the weather would hold. “Mya will keep the mules from biting,” Alayne said, “and I’ll be riding just behind you. I’m only a girl, not as brave or strong as you. If I can do it, I know you can, Sweetrobin.”

    “I could do it,” Lord Robert said, “but I don’t choose to.”

    Robert s’entête et négocie des gâteaux au citron et des histoires !

    “Now, will you get out of bed and let us dress you?”

    “I want a hundred lemon cakes and five tales!”

    I’d like to give you a hundred spankings and five slaps. You would not dare behave like this if Petyr were here. The little lord had a good healthy fear of his stepfather. Alayne forced a smile. “As my lord desires. But nothing till you’re washed and dressed and on your way. Come, before the morning’s gone.” She took him firmly by the hand, and drew him out of bed.

    Petit écart (plein de malaise) qui mène au unkiss

    Before she could summon the servants, however, Sweetrobin threw his skinny arms around her and kissed her. It was a little boy’s kiss, and clumsy. Everything Robert Arryn did was clumsy. If I close my eyes I can pretend he is the Knight of Flowers. Ser Loras had given Sansa Stark a red rose once, but he had never kissed her . . . and no Tyrell would ever kiss Alayne Stone. Pretty as she was, she had been born on the wrong side of the blanket.

    As the boy’s lips touched her own she found herself thinking of another kiss. She could still remember how it felt, when his cruel mouth pressed down on her own. He had come to Sansa in the darkness as green fire filled the sky. He took a song and a kiss, and left me nothing but a bloody cloak.

    It made no matter. That day was done, and so was Sansa.

    Alayne pushed her little lord away. “That’s enough. You can kiss me again when we reach the Gates, if you keep your word.”

    Mission accomplie pour Alayne qui briefe les serviteurs, et le mestre. Ce dernier parait très inquiet pour Robert au point d’oublier la dimension symbolique du lord

    “Did you observe any shaking while you were with him?”

    “His fingers trembled a little bit when I held his hand, that’s all. He says you put something vile in his milk.”

    “Vile?” Colemon blinked at her, and the apple in his throat moved up and down. “I merely . . . is he bleeding from the nose?”

    “No.”

    “Good. That is good.” His chain clinked softly as he bobbed his head, atop a ridiculously long and skinny neck. “This descent . . . my lady, it might be safest if I mixed his lordship some milk of the poppy. Mya Stone could lash him over the back of her most surefooted mule whilst he slumbered.”

    “The Lord of the Eyrie cannot descend from his mountain tied up like a sack of barleycorn.” Of that Alayne was certain. They dare not let the full extent of Robert’s frailty and cowardice become too widely known, her father had warned her. I wish he were here. He would know what to do.

    On comprend ensuite pourquoi Petyr a dû partir en avance (un mariage à arranger, et se mettre les gens dans la poche au passage)

    “Give his lordship a cup of sweetmilk,” she told the maester. “That will stop him from shaking on the journey down.”

    “He had a cup not three days past,” Colemon objected.

    “And wanted another last night, which you refused him.”

    “It was too soon. My lady, you do not understand. As I’ve told the Lord Protector, a pinch of sweetsleep will prevent the shaking, but it does not leave the flesh, and in time . . .”

    “Time will not matter if his lordship has a shaking fit and falls off the mountain. If my father were here, I know he would tell you to keep Lord Robert calm at all costs.”

    “I try, my lady, yet his fits grow ever more violent, and his blood is so thin I dare not leech him any more. Sweetsleep . . . you are certain he was not bleeding from the nose?”

    /

    “Lord Robert mislikes strangers, you know that, and there will be drinking, noise . . . music. Music frightens him.”

    “Music soothes him,” she corrected, “the high harp especially. It’s singing he can’t abide, since Marillion killed his mother.” Alayne had told the lie so many times that she remembered it that way more oft than not; the other seemed no more than a bad dream that sometimes troubled her sleep. “Lord Nestor will have no singers at the feast, only flutes and fiddles for the dancing.” What would she do when the music began to play? It was a vexing question, to which her heart and head gave different answers. Sansa loved to dance, but Alayne . . . “Just give him a cup of the sweetmilk before we go, and another at the feast, and there should be no trouble.”

    “Very well.” They paused at the foot of the stairs. “But this must be the last. For half a year, or longer.”

    “You had best take that up with the Lord Protector.”

    Et là on a quand même un joli morceau de cynisme totalement littlefingerien

    Colemon only wanted the best for his charge, Alayne knew, but what was best for Robert the boy and what was best for Lord Arryn were not always the same. Petyr had said as much, and it was true. Maester Colemon cares only for the boy, though. Father and I have larger concerns.

    En pensées, Alayne n’en mène pas si large que ça

    The Eyrie was built of fine white stone, and winter’s mantle made it whiter still. So beautiful, Alayne thought, so impregnable. She could not love this place, no matter how she tried. Even before the guards and serving men had made their descent, the castle had seemed as empty as a tomb, and more so when Petyr Baelish was away. No one sang up there, not since Marillion. No one ever laughed too loud. Even the gods were silent. The Eyrie boasted a sept, but no septon; a godswood, but no heart tree. No prayers are answered here, she often thought, though some days she felt so lonely she had to try. Only the wind answered her, sighing endlessly around the seven slim white towers and rattling the Moon Door every time it gusted. It will be even worse in winter, she knew. In winter this will be a cold white prison.

    And yet the thought of leaving frightened her almost as much as it frightened Robert. She only hid it better. Her father said there was no shame in being afraid, only in showing your fear. “All men live with fear,” he said. Alayne was not certain she believed that. Nothing frightened Petyr Baelish. He only said that to make me brave. She would need to be brave down below, where the chance of being unmasked was so much greater. Petyr’s friends at court had sent him word that the queen had men out looking for the Imp and Sansa Stark. It will mean my head if I am found, she reminded herself as she descended a flight of icy stone steps. I must be Alayne all the time, inside and out.

    Alayne croise Lothor qui en pince (instant ragot) pour Mya. Et encore une sale remarque de la part de Petyr..

    “Don’t be so certain, m’lady. She’s half mule herself, that one. I think she’d leave us all to starve before she’d put those animals at risk.” He smiled when he said it. He always smiles when he speaks of Mya Stone. Mya was much younger than Ser Lothor, but when her father had been brokering the marriage between Lord Corbray and his merchant’s daughter, he’d told her that young girls were always happiest with older men. “Innocence and experience make for a perfect marriage,” he had said.

    Cela nous donne un focus sur Lothor, son niveau de naissance (bas) et le lien avec ce qu’on a vu à Claquepince

    Though he had risen to knighthood, Ser Lothor’s birth had been very low. One night he had told her that he was kin to the Brunes of Brownhollow, an old knightly family from Crackclaw Point. “I went to them when my father died,” he confessed, “but they shat on me, and said I was no blood of theirs.” He would not speak of what happened after that, except to say that he had learned all he knew of arms the hard way. Sober, he was a quiet man, but a strong one. And Petyr says he’s loyal. He trusts him as much as he trusts anyone. Brune would be a good match for a bastard girl like Mya Stone, she thought. It might be different if her father had acknowledged her, but he never did. And Maddy says that she’s no maid either.

    Et là, on apprend que Myranda Royce sera là, et même vient exprès à leur rencontre. Petyr s’en méfie (à raison), à tel point qu’il briefe Alayne à ce sujet

    “Soon or late you must meet Myranda Royce,” Petyr had warned her. “When you do, be careful. She likes to play the merry fool, but underneath she’s shrewder than her father. Guard your tongue around her.”

    Alayne s’habille et se prépare à partir. D’un coup d’oeil, elle juge Mya (trop masculine pour elle dans ses vêtements). Elle porte de la maille ? Euhn c’est un peu trop, non pour juste une « balade » ?

    Slim and sinewy, Mya looked as tough as the old riding leathers she wore beneath her silvery ringmail shirt. Her hair was black as a raven’s wing, so short and shaggy that Alayne suspected that she cut it with a dagger. Mya’s eyes were her best feature, big and blue. She could be pretty, if she would dress up like a girl.

    /

    Mya liked to say that her father had been a goat and her mother an owl, but Alayne had gotten the true story from Maddy. Yes, she thought, looking at her now, those are his eyes, and she has his hair too, the thick black hair he shared with Renly.

    Mya les presse un peu car le temps ne va pas vers le beau, bien au contraire. Du coup, sa remarque est sans doute un peu trop brusque pour Robert qui ne l’aime pas beaucoup. Ce dernier se braque et fait des commentaires négatifs, mais Mya ne montre pas qu’elle est touchée.

    Ils descendent pour arriver aux mules et à Myranda. Cette dernière est l’opposée de Mya sur tous les plans et elle arrive à bien se faire voir de Robert. Myranda se la joue pas de copine, « allons pas de ça entre nous » avec Alayne qui reste sur ses gardes. Cela pousse Myranda à encore davantage forcer le trait : Are you still innocent, Alayne? / “Saving yourself for Lord Robert?” Lady Myranda teased. “Or is there some ardent squire dreaming of your favors?” /

    La route est bien rude mais m’a semblé moins dure qu’à la montée, bizarrement. Myranda se rapproche d’Alayne pour donner des informations (et tirer les vers du nez ?)

    “There’s a new High Septon, did you know? Oh, and the Night’s Watch has a boy commander, some bastard son of Eddard Stark’s.”

    “Jon Snow?” she blurted out, surprised.

    “Snow? Yes, it would be Snow, I suppose.”

    She had not thought of Jon in ages. He was only her half brother, but still . . . with Robb and Bran and Rickon dead, Jon Snow was the only brother that remained to her. I am a bastard too now, just like him. Oh, it would be so sweet, to see him once again. But of course that could never be. Alayne Stone had no brothers, baseborn or otherwise.

    Et là on nous introduit Harry l’héritier (à suivre avec beaucoup de détails plus tard). Myranda ne l’aime pas beaucoup

     “I pray he proves a worthy knight.”

    Lady Myranda snorted. “I pray he gets the pox. He has a bastard daughter by some common girl, you know. My lord father had hoped to marry me to Harry, but Lady Waynwood would not hear of it. I do not know whether it was me she found unsuitable, or just my dowry.” She gave a sigh. “I do need another husband. I had one once, but I killed him.”

    “You did?” Alayne said, shocked.

    “Oh, yes. He died on top of me. In me, if truth be told. You do know what goes on in a marriage bed, I hope?”

    She thought of Tyrion, and of the Hound and how he’d kissed her, and gave a nod. “That must have been dreadful, my lady. Him dying. There, I mean, whilst . . . whilst he was . . .”

    “. . . fucking me?” She shrugged. “It was disconcerting, certainly. Not to mention discourteous. He did not even have the common decency to plant a child in me. Old men have weak seed. So here I am, a widow, but scarce used. Harry could have done much worse. I daresay that he will. Lady Waynwood will most like marry him to one of her granddaughters, or one of Bronze Yohn’s.”

    “As you say, my lady.” Alayne remembered Petyr’s warning

    Haute en couleur, Myranda Royce (et parfaitement détestable mais c’est juste mon opinion^^). Et en plus elle balance des ragots sur Mya ^^ Ce qui nous amène au tome précédent où elle espérait vivre avec Mychel Rougemont

    “Mychel Redfort was the one. He used to be Lyn Corbray’s squire. A real squire, not like that loutish lad Ser Lyn’s got squiring for him now. He only took that one on for coin, they say. Mychel was the best young swordsman in the Vale, and gallant . . . or so poor Mya thought, till he wed one of Bronze Yohn’s daughters. Lord Horton gave him no choice in the matter, I am sure, but it was still a cruel thing to do to Mya.”

    “Ser Lothor is fond of her.” Alayne glanced down at the mule girl, twenty steps below. “More than fond.”

    “Lothor Brune?” Myranda raised an eyebrow. “Does she know?” She did not wait for an answer. “He has no hope, poor man. My father’s tried to make a match for Mya, but she’ll have none of them. She is half mule, that one.”

    Despite herself, Alayne found herself warming to the older girl. She had not had a friend to gossip with since poor Jeyne Poole.

    (Jeyne Poole, on parle bien de la personne que Petyr a mis dans son bordel avant de la vendre aux Bolton ? Ah oui)

    Myranda tente encore de déstabiliser Alayne pour récupérer des informations (si Petyr va se remarier)

    Ils traversent ensuite un passage difficile alors que Robert a une crise de tremblements. Mya est un peu dans le déni de sa propre performance cela dit. (rock, c’est un sous entendu pour « Stone » ?)

    She turned to Mya Stone. “You almost fell.”

    “You’re mistaken. I never fall.” Mya’s hair had tumbled across her cheek, hiding one eye.

    “Almost, I said. I saw you. Weren’t you afraid?”

    Mya shook her head. “I remember a man throwing me in the air when I was very little. He stands as tall as the sky, and he throws me up so high it feels as though I’m flying. We’re both laughing, laughing so much that I can hardly catch a breath, and finally I laugh so hard I wet myself, but that only makes him laugh the louder. I was never afraid when he was throwing me. I knew that he would always be there to catch me.” She pushed her hair back. “Then one day he wasn’t. Men come and go. They lie, or die, or leave you. A mountain is not a man, though, and a stone is a mountain’s daughter. I trust my father, and I trust my mules. I won’t fall.” She put her hand on a jagged spur of rock, and got to her feet.

    Ils arrivent à destination et Myranda propose de partager un lit

    “We have apartments prepared for all of you,” she told Alayne, “but if you like you may share my bed tonight. It’s large enough for four.”

    “I should be honored, my lady.”

    “Randa. Count yourself fortunate that I’m so tired. All I want to do is curl up and go to sleep. Usually when ladies share my bed they have to pay a pillow tax and tell me all about the wicked things they’ve done.”

    “What if they haven’t done any wicked things?”

    “Why, then they must confess all the wicked things they want to do. Not you, of course. I can see how virtuous you are just by looking at those rosy cheeks and big blue eyes of yours.”

    Sauf que Petyr est là et veut la voir immédiatement. Il est avec « Ser Byron, Ser Morgarth, and Ser Shadrich » qu’il présente puis fait partir. Il insiste sur un baiser (hum) puis donne des infos sur la marche du monde, tout en restant un peu énigmatique

    “You would not believe half of what is happening in King’s Landing, sweetling. Cersei stumbles from one idiocy to the next, helped along by her council of the deaf, the dim, and the blind. I always anticipated that she would beggar the realm and destroy herself, but I never expected she would do it quite so fast. It is quite vexing. I had hoped to have four or five quiet years to plant some seeds and allow some fruits to ripen, but now . . . it is a good thing that I thrive on chaos. What little peace and order the five kings left us will not long survive the three queens, I fear.”

    “Three queens?” She did not understand.

    Nor did Petyr choose to explain.

    Le cadeau de Petyr pour Alayne est un mariage. Là on a toute la généalogie de la branche de Harry, c’est un peu fastidieux. Mais je suis sûr que si on dépiaute ça, c’est passionnant 😀

    “He is not Lady Waynwood’s heir. He’s Robert’s heir. If Robert were to die . . .”

    Petyr arched an eyebrow. “When Robert dies. Our poor brave Sweetrobin is such a sickly boy, it is only a matter of time. When Robert dies, Harry the Heir becomes Lord Harrold, Defender of the Vale and Lord of the Eyrie. Jon Arryn’s bannermen will never love me, nor our silly, shaking Robert, but they will love their Young Falcon . . . and when they come together for his wedding, and you come out with your long auburn hair, clad in a maiden’s cloak of white and grey with a direwolf emblazoned on the back . . . why, every knight in the Vale will pledge his sword to win you back your birthright. So those are your gifts from me, my sweet Sansa . . . Harry, the Eyrie, and Winterfell. That’s worth another kiss now, don’t you think?”

    Beurk, beurk, beurk

    La physionomie du Val s’éclaircit et s’épaissit à la fois

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    #195092
    Yfos
    • Terreur des Spectres
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    Ensuite, elle le pousse à se lever, par petites touches : ouvrir les rideaux par exemple. Puisqu’il prétend qu’il ne se sent pas bien, elle évoque les avantages qu’il y a à sortir du lit, impliquant que c’est parce qu’il est au lit, non lavé, privé de lumière et d’air frais qu’il se sent si mal – ce qui est sûrement vrai.

    Sansa se débrouille en effet remarquablement bien avec son cousin.

    En dépit des intentions altruistes que Sansa lui prête, j’ai la nette impression que Colemon pense Robyn condamné et qu’il souhaite juste éviter que sa mort lui retombe dessus. La stratégie de Sansa, visant à donner confiance au petit garçon (histoires, gardes du corps, etc.), me semble risquée mais plus prometteuse, à mon humble avis.

    La stratégie de Sansa visant à rassurer Robyn est plus efficace à long terme que les différentes drogues mais le mestre n’a pas tort quant aux poisons qui fonctionnent par accumulation. Sur ce point, Sansa est très sûre d’elle alors qu’elle se fait en réalité manipuler par Littlefinger

    « Les motifs d’inquiétude que nous avons, Père et moi, sont d’une toute autre portée »

    Au passage, même en son for intérieur, elle appelle Littlefinger « père ».

    Quoi qu’il en soit, Alayne a mûri et considère Jon comme étant vraiment de sa famille maintenant (un bon point pour elle).

    Elle pense toujours à lui comme demi-frère, ce qui était déjà le cas à Winterfell mais en bien maintenant, pas avec mépris.

    Le groupe arrive au passage le plus dangereux du voyage, l’aiguille rocheuse qui avait rendu Catelyn Stark malade de peur dans AGOT. Alayne s’en sort beaucoup mieux, malgré sa propre terreur.

    j’ai trouvé le passage de l’arête de pierre nue très beau. On y voit que que Robert peut, convenablement encouragé, se montrer courageux. Surtout lorsque l’on sait que

    de grands seigneurs et de hardis chevaliers étaient devenus blêmes et avaient trempé leurs culottes devant les à-pic.

    Mais je suis sûr que si on dépiaute ça, c’est passionnant

    Quelle partie? La 4e fille enlevée par les Hommes Brûlés et qui a peut-être des enfants?

    #195094
    R.Graymarch
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    Quelle partie? La 4e fille enlevée par les Hommes Brûlés et qui a peut-être des enfants?

    Tout le cheminement sur 10 pages qui amène à « Harry hérite du Val si Robert meurt sans héritier ». Perso, j’ai lu un peu vite… Déjà qu’à Crusader Kings, j’ai du mal à comprendre comment Machin s’est retrouvé sur le trône, alors ici…

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    #195105
    Tybalt Ouestrelin
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    Est-ce que l’évocation des 5 années de battement n’ est pas un clin d’œil de GRRM ? Littlefinger pensait avoir 5 ans, Georges voulait faire un tome 5 ans après. Mais Cersei fait n’importe quoi et tout se précipite et pour Littlefinger et pour Georges.

    DOH 8&10 : Tybalt Ouestrelin, acolyte loyaliste devenu Mestre ; Or, Argent et Bronze.
    DOH 9 : Lazzara zo Ghazîn, Grâce Bleue devenue Sénéchale. Miraculée devenue Conseillère. Pas Miraculée deux fois.

    #195146
    Céleste
    • Pas Trouillard
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    Merci SQB pour ton analyse et tes commentaires.

    Robinou rechigne à se lever, à se préparer et à quitter les lieux. Toutefois, je pense qu’il ne ment pas quand il parle de ses maux de tête.

    Il y a une confusion en français je trouve autour du sirop de lait et du bonsomme, en anglais c’est respectivement « sweetmilk » et « sweetsleep ». Le bonsomme c’est le poison/drogue décrit dans des chapitres précédents dont celui d’Arya. C’est une drogue qui donne un goût sucré.

    La veille, Robinou a réclamé son lait sucré (sirop de lait), il faut comprendre du lait avec du bonsomme dedans, mais à la place il a eu quelque chose de « vile », Robinou a reconnu au goût que ce n’était pas ce qu’il a réclamé. Le mestre a refusé de lui donner son lait sucré avec du bonsomme, il est donc logique de penser que le mestre lui a donné simplement un lait sucré au miel, c’est ce que Robinou appellera « quelque chose de vile ».

    Il y a plusieurs interprétations à cela, mais si on croit que le mestre est bienveillant alors il est logique de penser que Robinou avait l’habitude de boire du lait sucré avec du bonsomme et qu’il reconnaît au goût lorsqu’on le sucre avec autre chose.

    Lors de sa discussion avec Alayne, on comprend que le mestre est réticent à utiliser du bonsomme, il préfère largement utiliser du lait de pavot pour la descente car le bonsomme provoque un surdosage à force, l’organisme ne peut l’évacuer. Il lui en a donné il y a trois jours et il considère que c’est déjà beaucoup trop et s’attend à ce que Robinou montre des signes de ce surdosage dont le saignement de nez. Sauf que Robinou ne montre pas de signe de surdosage contre toute attente.

    Cela renforce l’hypothèse que Robinou est accoutumé au bonsomme, c’est pourquoi il ne montre pas de symptômes de surdosage. Le mestre l’ignore, Petyr doit le savoir et Lysa également.

    A la première lecture, je trouvais que Sansa mettait en péril la vie de Robinou en ne suivant pas les instructions du mestre, au final je pense qu’elle lui sauve la vie en lui donnant régulièrement une dose nécessaire à sa survie tout en diminuant son apport par rapport à ce qu’il avait l’habitude de prendre avant la mort de Lysa, ou dit autrement : un sevrage, non volontaire.

    On apprend que Mandy est une commère, elle répète tout, c’est confirmé par Myranda qui a dû obtenir des infos sur ce qu’il se passe aux Eyriés.

    L’échange entre Alayne et Myranda est rigolo à lire si on prend le point de vue de Myranda et qu’on essaye de comprendre quelles infos elle tente d’obtenir. Ce que je comprends :

    – Myranda tente de savoir si Alayne est vierge

    – Myranda tente de savoir si Petyr veut marier Alayne à Robert

    – Myranda tente de savoir si Alayne est la maitresse de Petyr

    – Myranda dégrade l’image d’Harry

    – Myranda aimerait bien épouser Petyr

    – Myranda admet qu’Alayne est plus jolie et que sa poitrine est acceptable mais comme elle est une batarde, elle n’a aucune chance face à elle.

    Je pense que la sincérité de Sansa se lit sur son visage et que Myranda a compris l’essentiel, mais que ça ne l’avance pas plus qu’avant sur les plans de Petyr, ce qui lui échappe c’est la vérité : Alayne n’est pas une batarde et est quelqu’un de très important.

    On pourrait parler des Eyriés qui évoquent la mort, une tombe dans ce chapitre. « La descente vers ciel » cette phrase à elle seule pose question : depuis où on part quand on descend vers le ciel ? Ou encore, qu’est-ce qu’il y a au-delà du ciel ?

    Il y a des rapprochements avec le Mur et l’Au-dela du Mur : les mulets, la porte de la lune/porte de la mort, les forts. Il ne manquerait plus que des chiens infernaux, un cerbère à trois têtes à la Porte de la lune.

    Il y a aussi un rapprochement fait avec Arya : Sansa est montée jusqu’aux Eyriés en tant que Sansa, puis Sansa est morte et elle redescend en tant qu’Alayne.

    Je préfère le souffle du dragon à la bave de crapeau et la langue de vipère.

    #195200
    SansaQueenBread
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    On pourrait parler des Eyriés qui évoquent la mort, une tombe dans ce chapitre. « La descente vers ciel » cette phrase à elle seule pose question : depuis où on part quand on descend vers le ciel ? Ou encore, qu’est-ce qu’il y a au-delà du ciel ?

    J’essayais juste de faire preuve d’un peu d’humour avec ce titre, mais, c’est vrai, c’est intéressant.

    #195203
    Pandémie
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    Robert Arryn prend  prend plusieurs traitements, un depuis longtemps sur une base régulière, à base de vinsonge et du lait de pavot, et boit régulièrement du lait (de vache ou de chèvre) pour l’aider à se calmer et dormir. Robin a l’habitude d’en prendre et donc ne devrait pas y trouver de goût particulier. Il a cependant commencé à prendre, sur suggestion de Baelish et avec moult précautions de mestre Colemon, du bonsomme pour calmer ses crises de plus en plus fortes après le décès de sa mère. C’est un produit très efficace mais toxique qui ne quitte pas l’organisme rapidement et dont de petites doses provoquent à la longue une surdose commencant par des saignements de nez et finissant par un coma. Il n’est donc par définition pas possible de s’y accoutumer (contrairement au pavot) et c’est pourquoi Robin n’en reçoit que certains jours et que le mestre dit ensuite d’arrêter pour six mois après les deux prochaines doses. C’est justement l’altération du goût du lait normal qui est inquiétante. Car c’est un signe avant-coureur d’une atteinte aux parois du nez et du nerf olfactif ou une modification de la sensibilité de celui-ci, le bonsomme provoquant des dégâts au même endroit et étant très sucrant.

    Il me semble qu’il y avait déjà eu une crackpot sur le lait de Lysa empoisonné dans un sujet précédent mais je ne retrouve pas.

    Édit. Ah si, dans Alayne I.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 1 mois par R.Graymarch.
    #195210
    Obsidienne
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    … Il me semble qu’il y avait déjà eu une crackpot sur le lait de Lysa empoisonné dans un sujet précédent mais je ne retrouve pas. …

    J’avais suggéré un passage de l’alcool bu en excès par Lysa dans son lait et, donc, un alcoolisme de Robin depuis sa naissance. Certains de ses symptômes après le décès de sa mère, évoquent, en effet, le delirium tremens dû au sevrage alcoolique brutal.

    "Vé ! " (Frédéric Mistral, 1830-1914)
    " Ouinshinshoin, ouinshinshishoin " ( Donald Duck, 1934)

    #195213
    Pandémie
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    Oui, ce qui n’est pas davantage possible qu’une consommation régulière de bonsomme, vu que le sevrage alcoolique ne dure qu’une semaine alors que Robin est souffrant des mois (mais  l’alcoolisme de sa mère est peut-être la source de sa maladie quand il était fœtus/nourrison même s’il y a d’autres possibilités).

    #195367
    Liloo75
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    Merci SQB pour cette présentation du chapitre de Sansa/Alayne.

    Sansa réussit l’exploit de convaincre Robert de descendre des Eyrié, ce qui n’est pas une mince affaire. Nous constatons ainsi que Sansa a mûri et qu’elle sait mettre en œuvre des stratégies efficaces pour faire avancer Robin chéri. On peut y voir également sa capacité de persuasion (de manipulation ?) qu’elle a peut-être hérité de son « père ».

    Le chapitre est également l’occasion de découvrir Myranda Royce, une jeune fille de 20 ans, haute en couleur (dans mon souvenir elle était plus âgée).

    Son franc parler est rafraîchissant pour le lecteur, même s’il peut paraître déconcertant à Alayne. Myranda appelle un chat un chat, surtout lorsqu’il s’agit de sexe ou de relations amoureuses.

    J’ai ri lorsqu’elle affirme à Sansa : « c’est un homme. Il rêve d’elle à poil ». A propos de ser Lothor Brune qui s’est amouraché de Mya Stone.

    Bon, après les questions de Myranda sont parfois franchement déplacées quand elle évoque la virilité de Petyr Baelish ou les expériences de Sansa. Cette dernière est néanmoins heureuse d’avoir une jeune femme, proche d’elle en âge, avec qui parler.

    Sansa se souvient alors de Jeyne Poole qui fut sa confidente dans une autre vie…

    Le personnage de Mya Stone est également intéressant. Elle paraît si mature, tellement à l’aise avec ses mulets et la montagne. C’est à croire qu’elle a dompté les deux.

    Je l’ai trouvée touchante lorsqu’elle explique à Alayne pourquoi elle n’a pas peur de tomber. Mya se souvient de son père (Robert Baratheon) lorsqu’il venait la voir enfant et jouait avec elle. Elle a été marquée par son absence. Du jour au lendemain, il a cessé ses visites. Mya en a conçu une méfiance envers les hommes. Elle se considère désormais comme une fille de la montagne (et comme la fille de sa mère).

    A la fin du chapitre, je me suis accrochée aux explications de Baelish pour comprendre la généalogie de Harry l’Héritier…je crois que j’ai saisi pourquoi il héritera du Val si Robert meurt sans descendance. Ce dont Petyr Baelish est convaincu. La question n’est pas de savoir si Robert Arryn va mourir, mais quand.

    Petyr ne doute de rien. Il demande un baiser à Alayne, un vrai baiser. Mais depuis quand les filles embrassent-elles leur père sur la bouche ?

    Il y a aussi un rapprochement fait avec Arya : Sansa est montée jusqu’aux Eyriés en tant que Sansa, puis Sansa est morte et elle redescend en tant qu’Alayne.

    J’ai pensé également au parallèle entre Sansa et Arya. Toutes deux ont été dépouillées de leur identité, pour survivre. Mais au fond d’elles, elles demeurent des Stark.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 1 mois par Liloo75.
    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 1 mois par Liloo75.

    - De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
    - Grâce aux êtres de votre espèce.
    - Il n’y a pas d’êtres de mon espèce. Je suis unique.

    #195371
    R.Graymarch
    • Barral
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    Mais depuis quand les filles embrassent-elles leur père sur la bouche ?

    Depuis longtemps en Russie par exemple, et même entre hommes pas de la même famille (cf Brejnev). Mais apparemment cela a moins cours aujourd’hui

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    #195411
    SansaQueenBread
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    Merci SQB pour cette présentation du chapitre de Sansa/Alayne.

    Sansa réussit l’exploit de convaincre Robert de descendre des Eyrié, ce qui n’est pas une mince affaire. Nous constatons ainsi que Sansa a mûri et qu’elle sait mettre en œuvre des stratégies efficaces pour faire avancer Robin chéri. On peut y voir également sa capacité de persuasion (de manipulation ?) qu’elle a peut-être hérité de son « père ».

    Je vous en prie, ça m’a fait plaisir. Et, franchement, si elle peut manipuler un enfant-roi, manipuler des seigneurs devrait être dans ses cordes maintenant.

    #195510
    Tizun Thane
    • Pisteur de Géants
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    Depuis longtemps en Russie par exemple, et même entre hommes pas de la même famille (cf Brejnev)

    Ca ne correspond pas non plus aux moeurs de Westeros et nous le savons tous. Ce baiser est supposé être malsain, et c’est pour cette raison que chaque lecteur le trouve malsain, et que Alayne cherche à esquiver en l’embrassant sur la joue. Tout cela est évident.

    Sinon, j’aime beaucoup ce chapitre, et je l’ai souvent relu.  3 observations:

    1) Myranda Royce est probablement une garce intrigante mais je l’aime bien quand même. J’ai toujours trouvé bizarre sa façon de comparer sa poitrine à celle d’Alayne. Je ne suis pas une fille, mais ça se fait souvent entre filles? Genre vraiment?

    2) Sweet Robin écoute Alayne à sa manière, et semble inspiré par le chevalier Ailé. C’est Alayne qui lui a fait découvrir ces histoires pour l’inspirer. Si l’on relit le chapitre où Lysa arrange le mariage de son fils avec Sansa, elle liste les histoires préférés de Sweet Robin, qui sont des histoires très enfantines.

    Maintenant Sweetrobin aime les histoires de chevaliers héroïques, ce qui est plus de son âge. Clairement, Sansa cherche à modeler ce qui a marché avec elle. Elle est devenue une sorte de « demoiselle modèle » précisément parce qu’elle voulait être comme les dames de chanson, belles et courtoises. Elle cherche à reproduire ce modèle sur son cousin, et ça a l’air de marcher.

    3)  Merci d’avoir parlé de Ser Morgarth et les théories qui l’entourent. On a un post sympa sur ce gaillard. L’idée qu’il soit le Doyen déguisé me fait toujours aussi rire.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 1 mois par R.Graymarch.
    #195527
    Céleste
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    1) Myranda Royce est probablement une garce intrigante mais je l’aime bien quand même. J’ai toujours trouvé bizarre sa façon de comparer sa poitrine à celle d’Alayne. Je ne suis pas une fille, mais ça se fait souvent entre filles? Genre vraiment?

    Pareil, on en parlait avec DroZo l’autre jour, et je crois bien que c’est parce qu’elle est une intriguante que je l’aime bien. Il y a comme une compétition ou un miroir entre ces deux duos de « père-fille » et Myranda et son père ne semblent pas autant soumis à LF qu’on pourrait le croire ^^

    Pour la comparaison des poitrines, de mon expérience c’est plutôt les mecs qui le font, sur la forme surtout et peut-être la taille, je ne sais pas. Quand j’étais jeune et qu’on devait se coller dans une voiture je cherchais plutôt les grosses poitrines car c’était plus confortable et moelleux, autrement je n’ai eu que des discussions positives entre filles à ce sujet, pas « bitchy » comme Myranda 😀

    Je préfère le souffle du dragon à la bave de crapeau et la langue de vipère.

    #195538
    Obsidienne
    • Pisteur de Géants
    • Posts : 1093

    … J’ai toujours trouvé bizarre sa façon de comparer sa poitrine à celle d’Alayne. Je ne suis pas une fille, mais ça se fait souvent entre filles? Genre vraiment? …

    Ca ne m’est jamais arrivé (fille citadine de la seconde moitié du XX° siècle 😉 ) et ça m’aurait choquée qu’on me le propose !
    Par contre , j’ai lu ce genre de comportement dans une des Claudine de Colette… fille campagnarde  de la fin du XIX° siècle…
    Evidemment, c’est une fiction mais probablement proche des souvenirs de la romancière ; ça ne m’en a pas moins   choquée pour autant !
    Edit.
    Dans le même ordre d’idées, tout le monde se baigne nu dans les sources chaudes de Winterfell …

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    "Vé ! " (Frédéric Mistral, 1830-1914)
    " Ouinshinshoin, ouinshinshishoin " ( Donald Duck, 1934)

    #195580
    SansaQueenBread
    • Patrouilleur Expérimenté
    • Posts : 267

    Myranda pourrait se révéler un problème pour Sansa, dans TWOW, si elle décide qu’elle veut Harry pour elle-même. Le truc, c’est que, pour la ramener de son côté, Alayne n’aura qu’à lui raconter sa première danse avec lui et les horreurs qu’il a dites sur la mère de son premier enfant. Myranda dit, dans ce chapitre, qu’elle ne sait pas si lady Anya a refusé les fiançailles entre Harry et elle à cause d’elle ou de sa dot. Vu sa description physique et le mépris d’Harry pour Cissy, sa première petite amie, qui a pris du poids après sa grossesse (ce qui est normal), je pense que je sais. J’espère vraiment que ce type va se prendre un sabot dans la tête vite fait, bien fait (il n’est pas réel, donc ça ne me dérange pas).

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