ASOS 16 – Jon II

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    Liloo75
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    ASOS 16 – Jon II
    Au fil des pages – liste des sujets

    ASOS 15, Catelyn II ASOS 17, Sansa II

    En immersion

    Jon est désormais chez les sauvageons. Après avoir été reçu par Mance Rayder, il a réussi à le convaincre de la sincérité de son ralliement. Il lui a menti sur les motifs de sa « désertion », en invoquant sa condition peu valorisante de bâtard, et sur le nombre de frères jurés qui sont partis en expédition au-delà du Mur.

    Jusqu’à présent sa ruse a fonctionné. Soutenu par Ygrid, Jon passe pour un tourne-casaque qui est venu chercher sa liberté parmi le peuple sauvageon.

    Néanmoins, celui qui détient la vérité, c’est Clinquefrac. Même s’il nous est dépeint de manière fort antipathique, il a vu clair dans le jeu de Jon. Il sait qu’il est et demeure un corbeau.

    Jon obéit en réalité aux ordres de Mimain. Il doit se faire accepter par le peuple libre, vivre avec eux, les observer et rapporter le plus d’informations possibles au lord Commandant.

    Ce chapitre va être l’occasion pour Jon de découvrir comment vivent les sauvageons, quels sont leurs us et coutumes.

    Mais ses mensonges vont-ils résister à l’épreuve du temps, et aux événements à venir ? Car la colonne de sauvageons se dirige tout droit vers le Mur, et sa route va croiser le Poing des Premiers Hommes. Là où sont censés se trouver 300 frères jurés de la Garde de Nuit.

    Ce chapitre va nous amener à faire plus ample connaissance avec Tormund le sauvageon haut en couleur, Ygrid la piqueuse, et Mance, le roi d’au-delà du Mur.

    Tormund, les géants, les ogres et les ourses…

    Après avoir été accepté chez les sauvageons, Jon est confié aux bons soins de Tormund. Cela lui évite d’avoir à fréquenter Clinquefrac, qui a une dent (ou plutôt un os) contre lui.

    Tormund permet à Jon de parcourir la colonne de sauvageons, et à l’arrière, de pouvoir admirer les géants. Car ceux-ci ne sont pas une légende. Ils existent bel et bien, et sont montés sur les mammouths.

    Jon est stupéfait, il tente de les dénombrer, mais il n’y parvient pas vraiment. En revanche, il peut constater que les géants n’ont rien à voir avec ceux des contes de Vieille Nan. Ce ne sont pas des hommes de taille exceptionnelle brandissant des épées. Mais des créatures bien singulières.

    Leur morphologie diffère par bien des aspects de l’humain. Leurs corps n’ont pas les mêmes proportions, ils sont couverts de poils. Par conséquent, ils ne portent pas de vêtements, pas plus que de bottes. Ils marchent pieds nus. Ces créatures sont cependant des hominidés. Ils parlent la vieille langue. Ils peuvent se rapprocher des descriptions du « Bigfoot » faites par les chercheurs d’or américains au début du XXème siècle.

    L’un d’eux, le plus âgé, se nomme Mag Mar Tun Doh Weg (Mag pour les intimes). Il échange des amabilités avec Tormund. Apparemment, il aurait pris Jon Snow pour la fille de Tormund. Il est difficile de savoir si Tormund dit vrai, tant il raconte d’histoires abracadabrantesques. Jon se souvient de la légende qui veut que « Joramun, sonnant le Cor de l’Hiver, éveilla les géants des profondeurs de la terre ».

    En vérité, Jon voudrait savoir si les sauvageons ont trouvé le Cor de l’Hiver, et s’ils comptent s’en servir. Car ce cor aurait également le pouvoir d’abattre le Mur. Mais Jon ne peut pas poser la question directement à Tormund, alors il biaise en l’interrogeant sur l’origine de ses surnoms. Car il reste persuadé que si les sauvageons ont trouvé le Cor de Joramun, Mance l’aura confié à Tormund, également nommé « Cor-Souffleur ».

    Tormund lui explique que « Fléau d’Ogre » lui vient de son enfance. Alors qu’il s’était perdu, pris au milieu d’une tempête de neige, il tomba sur une géante (une ogresse plutôt ?) qui dormait. Il aurait trouvé refuge dans son ventre et, au printemps, celle-ci l’ayant pris pour son petit, l’aurait allaité pendant plusieurs mois.

    L’histoire ne tient pas vraiment la route, et Tormund explique qu’il n’a pas tué la géante, mais qu’il entretient la légende parce que « Fléau d’Ogre » ça sonne bien. Et cela conforte sans doute ses qualités physiques et sa virilité.

    La deuxième histoire n’est pas mal non plus dans le style folklorique. Tormund trouve Jon bien curieux, mais il ne résiste pas au plaisir de lui conter l’origine de ses autres surnoms, notamment de « sire Hydromel de Cramoisi » et « d’Epoux-d’Ours ».

    C’est encore l’hiver, et une terrible tempête de neige se déchaine (je pense que la neige, c’est pour l’ambiance).

    Tormund se trouve chez lui à Cramoisi, avec pour seule compagne une barrique d’hydromel. Il sait qu’une femme vit près de chez lui. N’y tenant lui, il sort malgré la météo et l’enlève, toute emmitouflée. Après s’être battu avec elle, il la convainc de se dévêtir et de faire l’amour. Ils partagent une nuit torride tous les deux.

    Au petit matin, la femme a disparu, mais lui a laissé des traces de griffures sur le corps, ainsi qu’un morceau de pelage d’ours au sol. La légende ne serait pas complète sans les deux oursons que lui aurait donné son amante d’une nuit. Et voilà notre Tormund qualifié « Epoux-d’Ours ».

    Accessoirement l’ourse lui aurait coupé l’engin avec les dents. Mais rassurez-vous, Tormund est si bien pourvu qu’il lui reste suffisamment de virilité pour s’accoupler avec une femme (ou une ourse !)

    A mon avis, il n’y a rien de vrai dans cette histoire, excepté l’enlèvement de la femme. Car il est coutumier chez les sauvageons d’enlever la femme que l’on désire, même si celle-ci est consentante.

    En parlant de femme, nous apprenons qu’Ygrid s’est jointe au groupe de Tormund. Ainsi qu’Echalas Ryk. Ils ont abandonné Cliquefrac et ses os. Prouvant une fois de plus leur liberté de mouvement.

    Ygrid, une femme sauvageonne

    La présence d’Ygrid n’est pas liée au hasard. Elle est là pour Jon, dont elle est visiblement tombée amoureuse. Et son attirance pour Jon n’est un secret pour personne. Elle passe ses journées et ses nuits avec lui. La présence d’Ygrid ne le laisse pas indifférent. Il ressent des émotions qu’il n’avait jamais éprouvées jusque-là. Et son corps d’homme réagit favorablement à la présence féminine d’Ygrid. Toutefois, Jon se refuse (pour le moment) à rompre ses vœux. Au plus profond de lui, il est toujours un frère juré de la Garde de Nuit. Il va même jusqu’à utiliser son loup comme garde du corps la nuit, afin d’empêcher la sauvageonne de se coller à lui, et ainsi protéger sa vertu. On se demande qui est la demoiselle dans l’histoire 🙂

    Ygrid lui propose de prendre un bain dans la rivière, avec l’idée de le réchauffer par la suite. Jon trouve son idée idiote, car ils vont devoir porter des vêtements trempés le reste de la journée. Mais Ygrid pensait plutôt à un bain tous nus…

    Elle lui assène alors son fameux :

     -T’y connais rien, Jon Snow.

    Est-ce que cela revient à dire que Jon ne comprend rien aux femmes, qu’il ne comprend pas le peuple sauvageon, ou qu’il n’y connait rien à la vie tout court ? Il y a certainement un peu de tout cela dans la formule d’Ygrid.

    En attendant, celui qui n’y connait rien a tout de même su percevoir que sous ses apparences négligées, la sauvageonne n’est pas dépourvue de charme. Outre ses cheveux de feu, elle a des yeux vifs, qui tirent vers le bleu. Sa voix est envoutante lorsqu’elle chante, et son regard posé sur lui ne le laisse pas indifférent. Je crois bien que c’est ce que l’on appelle l’amour.

    Pourtant Jon s’obstine à refuser Ygrid, provoquant l’incompréhension de Tormund. Jon explique tout d’abord qu’il est trop jeune pour se marier. Puis qu’il ne veut pas déshonorer Ygrid. Mais chez le peuple libre, il n’est nul besoin de se marier pour avoir des relations intimes (si seulement Robb avait pris une concubine sauvageonne…). Et les enfants nés de ces unions ne sont pas dévalorisés aux yeux de la société. Mais pour Jon, il est inconcevable d’avoir un bâtard. Il a trop souffert de sa condition. Cette idée lui est insupportable :

     – Jamais je n’engendrerai de bâtard.

    C’est une des raisons pour lesquelles il a toujours refusé de se rendre à la Mole pour y fréquenter des prostituées.

    Tormund le traite d’agenouillé, ce qui n’est pas un compliment dans sa bouche. Il lui demande alors pourquoi il a enlevé Ygrid. Jon ne comprend pas. Il ignore tout des coutumes sauvageonnes. Quand un homme veut épouser une femme, il doit d’abord l’enlever afin de prouver qu’il est digne d’elle. Et cela, même si la femme est d’accord.

    Or, dans les Crocgivres, quand Jon a tué un sauvageon et a laissé la vie sauve à Ygrid, pour en faire sa prisonnière, c’est un peu comme s’il l’avait enlevée.

    Mais dans l’esprit de Jon ce n’est pas cela, du tout. Il est choqué par les propos de Tormund, et observe les sauvageons avec ses yeux d’homme du sud. Il est comme un européen du temps de la découverte des Amériques qui regarderait les peuples indigènes avec son œil d’occidental. Il les juge d’après ses propres critères, ethnocentrés. Et avec une grande sévérité. A ses yeux, le peuple libre n’a ni lois, ni honneur, et l’enlèvement traditionnel qui a court chez les sauvageons est assimilé à un viol.

    Il aura le temps de changer d’avis. Lorsque Stannis lui proposera de le faire sire de Winterfell, s’il épouse Val, la belle-sœur de Mance, c’est lui qui expliquera au roi qu’un homme qui souhaiterait devenir l’époux de Val devrait d’abord l’enlever.

    D’ailleurs, malgré toutes ces critiques du peuple sauvageon, Jon s’est attaché à certains d’entre eux : Tormund, Echalas Ryk, Ygrid à laquelle il préfère ne pas penser. Parce que songer à elle lui donnerait des envies. Mais éviter d’y penser, n’est-ce pas en faire une obsession ?

    Nous découvrons quelques figures du peuple libre. Harma la Truffe, une femme chef de clan, qui déteste les chiens, au point de les tuer pour s’en faire des étendards. Styr, le magnar de Thenn essorillé. « Magnar » signifie seigneur dans la vieille langue, mais Styr est plus qu’un seigneur aux yeux de son peuple. Varamyr Sixpeaux, le zoman, qui tient sous sa coupe un ours blanc, un lynx des fumées et trois loups. Rien que cela !

    Mance Rayder a réussi à fédérer au fil des années tout un ensemble de peuples hétéroclites. Et tous le considèrent comme leur roi.  Il est le ciment du peuple sauvageon.

    Jon parvient très vite à la conclusion que si Mance venait à disparaître, l’unité des sauvageons éclaterait et ils ne seraient plus en mesure d’attaquer le Mur. S’il veut protéger les territoires du nord (situés au sud du Mur), il n’a pas d’autre solution que de tuer Mance Rayder. Les Stark ont toujours protégé leurs vassaux contre les pillards et les envahisseurs. Jon se voit ici comme un Stark devant veiller à la sécurité de Winterfell et des maisons du nord.

    Ses pensées pour ses frères Bran et Rickon, ainsi que pour les serviteurs de Winterfell (Mestre Luwin, ser Rodrick, Farlen le maître piqueux, Mikken le forgeron, etc.) sont touchantes. Jon veut protéger ses frères alors qu’ils se sont déjà enfuis de Winterfell, ou bien des hommes et des femmes qui y sont morts, frappés par Theon Greyjoy puis les Bolton. Jon ignore qu’il veut se battre pour des fantômes.

    De plus, l’idée d’assassiner Mance ne l’enchante guère, il a fini par s’attacher d’une certaine manière au roi au roi d’au-delà du Mur. Et il espère au fond de lui que d’autres pourront se « charger » de Mance.

    Jon sait que la route empruntée par les sauvageons les rapproche du Poing des Premiers Hommes. Il pense que les 300 frères de la Garde de Nuit sont toujours présents à cet endroit. Et que même s’ils sont en minorité, ils sont capables de mettre en déroute « l’armée » de Mance. L’ordre, la discipline, la cavalerie devraient leur permettre de l’emporter face à des sauvageons désorganisés, allant pour la plupart à pied et dispersés sur une colonne de plusieurs lieues. Là encore l’ignorance des événements récents l’induit en erreur. Il n’y a plus aucun frère juré au Poing, comme nous allons le découvrir à la fin du chapitre.

    Jon retrouve Tormund, Echalas Ryk et…Ygrid évidement. Impossible de lui échapper. Elle semble le suivre à la trace comme un animal bien dressé.

    On apprend qu’Ygrid est considérée comme une piqueuse au sein du peuple libre, c’est-à-dire une combattante. Mais à la pique, elle préfère manier l’arc. Jon lui trouve une certaine ressemblance avec Arya. Ce qui paraît logique, Jon n’a guère fréquenté de filles dans sa vie, et la seule dont il soit proche, c’est sa demi-sœur Arya. En percevant une similarité entre elles, Jon identifie Ygrid à une fille qu’il aime, ce qui doit venir renforcer ses sentiments.

    Et Ygrid occupe désormais le centre de ses pensées. Lorsqu’elle entonne la chanson du dernier géant, elle est accompagnée au fur et à mesure par le groupe de Tormund. Cette chanson a un sens profond, et Ygrid en a les larmes aux yeux. Jon ne comprend pas pourquoi. La réponse fuse :

    -T’y connais rien, Jon Snow.

    Les géants qui accompagnent Mance paraissent nombreux, mais on devine qu’ils le sont beaucoup moins qu’autrefois. C’est probablement une espère en voie d’extinction, qui a souffert de l’arrivée de l’homme sur le continent.

    Mance, le roi incontesté d’au-delà du Mur

    Cet intermède musical et nostalgique est interrompu par l’aigle d’Orell, qui est devenu celui de Clinquefrac. Il attaque Jon au visage avec ses serres, et le lacère.

    Fantôme est parti chassé. Il n’est pas là pour défendre son maître. Heureusement qu’Ygrid s’interpose, le protégeant de son mieux. Tormund intervient également pour demander à Clinquefrac de récupérer son oiseau et le menacer s’il persiste à harceler Jon.

    – Le v’là ton corbeau d’enfer !

    lui répond Clinquefrac en désignant Jon. Dans sa bouche, « corbeau » signifie que Jon est toujours resté un homme de la Garde de Nuit. Il n’a pas tort le seigneur des os. Car même s’il porte la pelisse en laine retournée des sauvageons, Jon a conservé, sous sa selle, le manteau noir de la Garde.

    Clinquefrac est porteur d’un message de Mance, qui veut voit Jon tout de suite. Celui-ci n’a même pas le temps de nettoyer sa blessure au visage. Ygrid l’aide à se mettre debout et Jon observe l’aigle du coin de l’œil. Il y lit de la haine, celle que son ancien maître a conservé envers lui et qui habite toujours l’animal.

    Jon part avec Clinquefrac et Ygrid. Elle a décidé de les accompagner et rien ne saurait la faire changer d’avis, même pas la remarque de Clinquefrac. Ce dernier ne cherche pas à la contrarier, il semble la craindre plus que Tormund. Ygrid n’est pas qualifiée de piqueuse pour des prunes. Elle a dû faire ses preuves au sein du peuple libre.

    Leur route les mène tout droit vers le Poing des Premiers Hommes. La première image qui frappe Jon se sont les chevaux, morts, massacrés. Et leur posture lui permet de comprendre qu’ils tentaient de fuir. Cela ne présage rien de bon, pas plus que la neige rose au sommet du Poing. Une neige imbibée de sang, celui de ses frères. Des corbeaux planent au-dessus de ce qui fut le campement de la Garde. Jon a une pensée pour Sam, il se demande ce qu’a pu devenir son ami ; Quoi qu’il imagine, la réalité dépasse tout ce qu’il peut envisager à cet instant.

    Pendant que les sauvageons sont en train de récupérer ce qui peut leur être utile sur les cadavres des chevaux, Mance attend Jon de pied ferme. Il est équipé comme un guerrier (ironiquement, il porte un casque avec des ailes de corbeau) et est entouré de quelques-uns de ses meilleurs combattants : Jarl, Harma la Truffe, Styr le magnar de Thenn, Varamyr le change-peau et ses animaux. Un séduisant comité d’accueil.

    Le ton a changé. Mance n’est plus le ménestrel que Jon avait rencontré sous la tente. Il devient menaçant. Car il veut la vérité. Il comprend que Jon lui a menti sur le nombre d’hommes de la Garde de Nuit partis en expédition. Ils n’étaient pas cinq, mais visiblement beaucoup plus.

    Jon est contraint d’avouer qu’il y avait 300 hommes de la Garde au Poing. Il les désigne ainsi :

     Il y avait trois cent des nôtres.

    Trahissant ainsi sa fidélité à son corps.

    Il tente de se reprendre, avec le soutien d’Ygrid. Mais il lui faut en dire plus, Mance exige de savoir qui commandait le camp et l’expédition des frères de la Garde. Jon a du mal à lâcher le nom du lord Commandant Mormont.

    Il tente d’attraper grand-Griffe, mais à peine a-t-il le temps d’esquisser un geste vers son épée qu’il est repéré par Mance. Celui-ci est un guerrier expérimenté, il ne doit pas être facile de le duper. Jon n’a aucune chance de l’atteindre. Il ne lui reste plus qu’à avouer. Qhorin Mimain, en lui confiant cette mission d’infiltration, ne l’avait prévenu que ce serait bien complexe de jouer les tourne-casaque. Et que son sens de l’honneur allait être mis à rude épreuve.

    Il va devoir se résoudre à reconnaître que Jeor Mormont commandait l’expédition et que c’est Bowen Marsh qui a la garde de Châteaunoir en l’absence du Vieil Ours. Cette dernière information réjouit les sauvageons. Ils prennent Marsh pour un faible, ce que je trouve assez injuste. Ce n’est pas parce que Marsh est le chef des intendants qu’il ne sait pas se battre. Les sauvageons en auront la preuve un peu plus tard.

    Mance est au courant pour les morts-vivants, il sait que les Autres sont de retour. Il n’a pas de doute sur l’ennemi qui a décimé les hommes de la Garde :

    Mais lorsque les morts marchent, il n’est épées ni mur ni pieux qui vaillent. On ne peut combattre les morts, Jon Snow. Je le sais mieux que quiconque dans ce monde.

    Nous pouvons en déduire que Mance Rayder a déjà eu affaire aux Autres. C’est la raison pour laquelle il a regroupé son peuple, et le mène vers le sud. C’est une question de survie, et non pas une envie d’en découdre avec la Garde de Nuit.

    Il sait que le froid les annonce. Il connaît également leurs faiblesses, en particulier le feu :

    Sire des Os, double-moi toutes les patrouilles, et assure-toi que chaque homme ait bien torche et briquet.

    Il demande à Varamyr d’envoyer ses loups pour repérer les morts-vivants. Les loups auraient donc une aptitude à flairer l’odeur des spectres. Ce qui expliquerait pourquoi Fantôme avait immédiatement repéré le mort-vivant dans les appartements du Vieil Ours, à Châteaunoir.

    En attendant, les sauvageons (Clinquefrac en tête) réclament la tête de Jon. C’est encore une fois Ygrid qui lui sauve la mise en annonçant à Mance qu’ils font l’amour tous les soirs. Cette donnée semble primordiale aux yeux du roi d’au-delà du Mur. Puisqu’ils forment un couple, Mance ne veut pas les séparer. Il demande à Jon de confirmer cette information. Celui-ci n’a pas d’autre choix que d’acquiescer.

    Il demande pardon à son père pour cet aveu, qui est un mensonge. Dans son esprit, il trahit la mémoire de son père et les valeurs qu’il lui avait enseignées en ne se montrant pas honorable.

    Mais à qui Jon devrait-il obéir ? A Mimain qui lui a confié cette mission d’infiltration ? A la Garde ? A Mance ? Trop de vœux prononcés aboutissent inévitablement à un parjure.

    Jon se retrouve ainsi intégré à l’équipe de Jarl et Styr qui va franchir le Mur et prendre d’assaut Châteaunoir. Les sauvageons ne sont guère enchantés, mais ils obéissent à Mance. Ils ont beau être le peuple libre, ils obtempèrent sans discuter lorsque c’est leur roi qui parle.

    Clinquefrac ne peut pas s’empêcher d’asticoter Ygrid, dont il devine le mensonge, et Jon par la même occasion. Il fanfaronne jusqu’à ce que Fantôme apparaisse aux côtés de son maître. Il n’a nul besoin d’émettre un son pour se faire menaçant. Fourrure blanche, yeux rouges, le loup géant sait se faire comprendre. Il était temps qu’il revienne. Un peu comme la cavalerie, il arrive au dernier moment, quand la bataille s’est déjà jouée.

    Jon va devoir partir en expédition pour attaquer le Mur. Il va également lui falloir prouver à Ygrid que les mots ne sont pas que du vent.

    • Ce sujet a été modifié le il y a 2 années et 8 mois par Liloo75.
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    - De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
    - Grâce aux êtres de votre espèce.
    - Il n’y a pas d’êtres de mon espèce. Je suis unique.

    #167224
    R.Graymarch
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    Un chapitre assez mou au début mais qui finit par un Jon sur le grill (et c’est bon). Bluffé par Ygrid qui continue de sauver Jon. Ca rend sa fin future encore plus tragique (déjà qu’il a tué Qhorin^^)

    On commence avec Jon qui marche au milieu de « vrais » géants et mammouths. Vieille Nan 1, Luwin 0. Enfin 1, si on est généreux car elle avait un peu exagéré.

    Tormund est très bavard et a beaucoup d’histoires à raconter (et une ourse Mormont ?). Mais il « oublie » de répondre aux questions les plus importantes. Je ne sais pas s’il n’est pas dupe de la manoeuvre de Jon ou si c’est juste car il préfère se concentrer sur le plus marrant à narrer. En plus, son histoire de se réchauffer dans les entrailles, il l’a piqué à Luke dans L’Empire contre-attaque, personne n’est dupe !!

    On en apprend plus sur la nouvelle vie de Jon et l’acuité de Mance

    He spent most of his days in Ygritte’s company, and most nights as well. Mance Rayder had not been blind to Rattleshirt’s mistrust of the “crow-come-over,” so after he had given Jon his new sheepskin cloak he had suggested that he might want to ride with Tormund Giantsbane instead. Jon had happily agreed, and the very next day Ygritte and Longspear Ryk left Rattleshirt’s band for Tormund’s as well.

    Jon tente de maintenir ses voeux mais a du mal car Ygrid est euh entreprenante. Mais pas trop quand même.

    Old Nan used to tell stories about knights and their ladies who would sleep in a single bed with a blade between them for honor’s sake, but he thought this must be the first time where a direwolf took the place of the sword.

    Bon là dites moi, il y a un second sens (a double entendre) évident si on sait que dirk, ce n’est pas qu’un poignard ?
    when his dirk had been at her throat.
    C’est d’ailleurs rigolo de lire le dialogue de sourds entre Tormund et Jon au sujet d’Ygrid. L’incompréhension est totale. Et Jon s’enfonce dans sa certitude que décidément ces sauvageons ont bien des moeurs barbares (alors que dans les faits, ils sont plus proches que nous sur ce point)
    On repart dans nos aventures et j’avais complètement oublié que Varamyr était déjà là. Autant dire qu’en ouverture d’ADWD j’avais pensé que c’était un nouveau personnage…
    Mance a la classe et sa réputation auprès de Jon est un peu plus haute qu’avant
    He had no crown nor scepter, no robes of silk and velvet, but it was plain to Jon that Mance Rayder <i>was</i> a king in more than name.
    Jon a des pensées pour des gens de Winterfell mais si je ne me trompe pas.. ils sont tous morts, non ?
    <i>Bran and Rickon are still at Winterfell besides. Maester Luwin, Ser Rodrik, Old Nan, Farlen the kennelmaster, Mikken at his forge and Gage by his ovens . . . everyone I ever knew, everyone I ever loved</i>.
    Ygrid a un arc en barral ? La classe !
    She wasn’t wed and her weapon of choice was a short curved bow of horn and weirwood, but “spearwife” fit her all the same.
    On a ensuite une chanson à plusieurs et j’ai trouvé ça assez émouvant de voir que les sauvageons qui sont souvent désunis et individualistes chantent à l’unisson. Ygrid pleure à la fin

    “Why are you weeping?” Jon asked. “It was only a song. There are hundreds of giants, I’ve just seen them.”

    “Oh, hundreds,” she said furiously. “You know nothing, Jon Snow. You—<i>JON!</i>”

    La scène est interrompue (c’est dommage, j’aurais bien aimé en savoir plus) par l’attaque de l’aigle. Fantôme est loin mais Ygrid a prévenu Jon (pas sûr que ça ait changé grand chose mais au moins, elle l’aide et tient à lui)
    Ensuite, c’est le retour au Poing où Jon se rend compte qu’il y a eu un massacre de ses frères, enfin euh « eux », quoi. Oups
    Entrails spilled from the belly of the animal like frozen snakes, and one of its legs was gone. <i>Wolves</i>, was Jon’s first thought, but that was wrong. Wolves eat their kill.
    Je cite le passage au dessus juste pour faire une blague sur Vipère au poing 😀

    Outre le choc bien normal, Jon se demande qui est dans quel camp, notamment au niveau des corneilles. Cette confusion, le fait qu’on ne sait pas qui est avec qui est intéressante

    Ravens flapped from one dead horse to the next. <i>Are those wild ravens, or our own?</i> Jon could not tell. He wondered where poor Sam was now. And <i>what</i> he was.

    Et à propos de corneilles, vous avez vu le heaume de Mance ?
    Beneath his slashed cloak of black wool and red silk he (Mance) wore black ringmail and shaggy fur breeches, and on his head was a great bronze-and-iron helm with raven wings at either temple.
    La conversation avec Mance est bien plus tendue… (et bien plus intéressante) car il met Jon face à ses contradictions
    On est dans la tête de Jon qui se demande quelle réponse donner entre ce qui est attendu et ce qui reste à faire pour sa mission
    <i>This is too hard</i>, Jon thought in despair. <i>How do I play the turncloak without becoming one?</i> Qhorin had not told him that. But the second step is always easier than the first.
    Les infos que Jon donne sont très intéressantes et immédiatement prises en compte par Mance
    Had I been fool enough to storm this hill, I might have lost five men for every crow I slew and still counted myself lucky.” His mouth grew hard. “But when the dead walk, walls and stakes and swords mean nothing. You cannot fight the dead, Jon Snow. No man knows that half so well as me.
    Ca veut dire quoi cette dernière phrase ?? Argh, j’aimerais en savoir plus
    Et là on a encore Ygrid qui couvre Jon Snow. Eh ben Jon. Dans les deux premiers tomes, tu avais du bol d’avoir tes potes avec toi et là c’est Ygrid (et tes bonnes réponses à Mance aussi)
    It was easy to lose your way beyond the Wall. Jon did not know that he could tell honor from shame anymore, or right from wrong.
    Allez, t’es encore en vie, c’est déjà ça ^^

    Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
    MJ de Chanson d'Encre et de Sang (2013-2020) et de parties en ligne de jeu de rôle
    MJ par intérim de Les Prétendants d'Harrenhal (2024-), rejoignez-nous
    DOH : #TeamLoyalistsForeverUntilNow. L’élu des 7, le Conseiller-Pyat Pree qui ne le Fut Jamais

    #167225
    Liloo75
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    Merci Gray pour ton commentaire.

    Pour répondre à ta question au sujet des serviteurs de Winterfell, Vieille Nan est à Fort-Terreur, captive des Bolton. Gage le cuisinier, on ne sait pas trop. Sur le wiki, je n’ai pas trouvé de date de sa mort. Il aurait été enlevé lui aussi ?

    Bien vu pour le parallèle avec l’Empire contre-attaque. Un tauntaun ça tient chaud (mais ça ne sent pas la rose) 😉

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 8 mois par Liloo75.

    - De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
    - Grâce aux êtres de votre espèce.
    - Il n’y a pas d’êtres de mon espèce. Je suis unique.

    #167230
    R.Graymarch
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    Merci.

    Pour répondre à ta question au sujet des serviteurs de Winterfell, Vieille Nan est à Fort-Terreur, captive des Bolton. Gage le cuisinier, on ne sait pas trop. Sur le wiki, je n’ai pas trouvé de date de sa mort. Il aurait été enlevé lui aussi ?

    J’ai écrit ça au jugé en voyant beaucoup de noms morts….

    Bien vu pour le parallèle avec l’Empire contre-attaque. Un tauntaun ça tient chaud (mais ça ne sent pas la rose)

    Le but c’est de rester en vie. Même puant.

    Je subodore^^ que ce n’est pas une invention de Lucas. Une référence historique ou mythologique ?

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 8 mois par R.Graymarch.

    Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
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    DOH : #TeamLoyalistsForeverUntilNow. L’élu des 7, le Conseiller-Pyat Pree qui ne le Fut Jamais

    #167232
    Aurore
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    Les conceptions de Jon sur les coutumes matrimoniales des Sauvageons seront à remettre en parallèle avec le futur chapitre du mariage de Sansa : Jon voit l’enlèvement des femmes comme un viol, même quand celles-ci sont consentantes avec leur enleveur, et on sait qu’elles ne se privent pas de se défendre si le futur ne leur convient pas. Sansa est mariée avec un consentement apparent (la pression psychologique et la surprise l’empêchent de protester) et son appréhension lors de la nuit de noces est celle d’un viol. Au nord du Mur, le consentement peut prendre l’apparence du viol aux yeux des non-avertis ; au sud du Mur, c’est l’inverse.

    #167233
    DJC
    • Pas Trouillard
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    Je cite le passage au dessus juste pour faire une blague sur Vipère au poing

    Haha, du grand art 🙂

    (du Serpent’art ? 😀 )

    Sur ce chapitre, je me rappelle avoir été très marqué en primo-lecture par les composantes et meurs sauvageonnes (leur confirmation d’après ce que Jon/on en savait, avec une dose de réalisme en+ en effet), et très excité « scénaristiquement » quand j’ai appris que Jon allait devoir passer le mur dans l’autre sens.

    Et à la relecture, j’ai vraiment été hypé par les détails du ressenti de Jon en tant que tourne casaque, et surtout évidemment par le « You know nothing, Jon Snow », gros sourire au moment de le « réentendre » 🙂

    #167241
    Sandor is alive
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    Merci Liloo.

    Mance fait preuve de beaucoup de … mansuétude. Pour le même prix il peut faire exécuter Jon (ou le tuer lui-même).

    Heureusement que Ygrid est là. Encore un personnage qu’on regrettera…

    #167246
    Liloo75
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    Bien vu pour le parallèle avec l’Empire contre-attaque. Un tauntaun ça tient chaud (mais ça ne sent pas la rose)

    Le but c’est de rester en vie. Même puant. Je subodore^^ que ce n’est pas une invention de Lucas. Une référence historique ou mythologique ?

    Peut-être que @emmalaure ou @ysilla connaissent la référence mythologique 🙂 ?

    - De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
    - Grâce aux êtres de votre espèce.
    - Il n’y a pas d’êtres de mon espèce. Je suis unique.

    #167280
    Obsidienne
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    Bien vu pour le parallèle avec l’Empire contre-attaque. Un tauntaun ça tient chaud (mais ça ne sent pas la rose)

    Le but c’est de rester en vie. Même puant. Je subodore^^ que ce n’est pas une invention de Lucas. Une référence historique ou mythologique ?

    Peut-être que @emmalaure ou @ysilla connaissent la référence mythologique 🙂 ?

    J’avais vu ça dans je ne sais plus quel film : afin de se protéger du froid le héros se terre dans une carcasse de  cheval.
    Je me suis demandé si ça ne s’était pas produit lors de batailles réelles, les soldats utilisant ce genre de refuge … mais je n’ai pas trouvé d’info …

    "Vé ! " (Frédéric Mistral, 1830-1914)
    " Ouinshinshoin, ouinshinshishoin " ( Donald Duck, 1934)

    #167281
    Ysilla
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    Merci, Liloo,  pour l’analyse de ce chapitre.

    son histoire de se réchauffer dans les entrailles, il l’a piqué à Luke dans L’Empire contre-attaque

    Je subodore^^ que ce n’est pas une invention de Lucas. Une référence historique ou mythologique ?

    Je me suis plongée dans divers bouquins de mythologie, je n’ai, pour l’instant, rien trouvé sur le thème : se refugier dans des entrailles pour sauver sa vie.

    En revanche, le loup utilisé comme épée de chasteté renvoie à un motif qu’on retrouve dans l’histoire mythique de Tristan et Iseut  et d’autres légendes. L’emploi est à double-sens : l’épée semble séparer les amants mais c’est en réalité une ruse pour faire croire au roi Marc que Tristan et Iseut sont restés chastes, après trois ans de vie commune au fin fond de la forêt du Morois.

    Quel sweet summer child, ce Marc !😅 Il n’y connaît rien, pas plus, que notre Jon Snow, qui, en niant son désir, ne trouve rien mieux que de le matérialiser par son loup, sa part animale. Et je passe sur la symbolique du loup, guerrier et prédateur sexuel, comme l’ours, cher à Tormund.

    Le chapitre est parcouru par l’idée que les légendes recèlent un brin de vérité, qu’il faut savoir repérer au-delà des apparences : la femme-ourse de Tormund est peut-être une ourse Mormont, les géants de Vieille Nan existent même s’ils ne correspondent pas à leur figure légendaire…sans oublier, malheureusement les Autres au sommet du Poing.

    Les légendes, les hâbleries de Tormund entre vérité et mensonges renvoient aussi aux dissimulations des uns et des autres : Ygrid qui ment à Mance Rayder, Jon qui cache difficilement  sa véritable allégeance.

    Ça fait mal au cœur de reconnaître que le seul personnage qui soit franc et clairvoyant, dans sa haine de Jon, soit Varamyr.

    Mance fait preuve de beaucoup de … mansuétude. Pour le même prix il peut faire exécuter Jon (ou le tuer lui-même).

    Cette clémence est étonnante en effet, mais il faut dire que Mance a réellement besoin de tous les renseignements que Jon, bon gré ou mal gré, pourra fournir sur les contingents et les défenses du Mur.

    Il connaît la Garde, il connaît le Mur, répliqua Mance, et il connaît mieux Châteaunoir qu’aucun assaillant n’a jamais pu le connaître. Si tu n’es pas complètement bouché, tu trouveras à l’employer. 

    La mansuétude de Mance a ses limites qu’il énonce clairement :

    Styr se renfrogna. « Et si son cœur est toujours noir ?
    – Arrache-le-lui, dans ce cas. 

    Ce qui ne veut pas dire qu’il ne puisse se défendre d’une certaine estime pour Jon Snow.

    "L'imaginaire se loge entre les livres et la lampe...Pour rêver, il ne faut pas fermer les yeux, il faut lire."

    #167311
    Emmalaure
    • Exterminateur de Sauvageons
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    Bien vu pour le parallèle avec l’Empire contre-attaque. Un tauntaun ça tient chaud (mais ça ne sent pas la rose)

    Le but c’est de rester en vie. Même puant. Je subodore^^ que ce n’est pas une invention de Lucas. Une référence historique ou mythologique ?

    Peut-être que @emmalaure ou @ysilla connaissent la référence mythologique 🙂 ?

    J’avais vu ça dans je ne sais plus quel film : afin de se protéger du froid le héros se terre dans une carcasse de cheval.
    Je me suis demandé si ça ne s’était pas produit lors de batailles réelles, les soldats utilisant ce genre de refuge … mais je n’ai pas trouvé d’info …

    Le film, c’est The Revenant avec leonardo Dicaprio ^^
    Mais comme Ysilla, je n’ai pas de souvenir de récit mythologique où il y ait ce genre de scène.
    En revanche, dans les contes et mythologies autour de l’ours, il y a beaucoup d’unions entre ours et humains (avec une dominante ours mâle et humaine femelle, blonde de préférence, coucou l’histoire de Pâris et Hélène !), y compris avec l’expression du viol ou de la peur du viol. Dans la mythologie de l’ours aussi avec la mutilation de l’ours emprisonné, exploité (pour ses talents de forgeron) et amputé d’un membre, ou encore l’ours vengeur qui déchaîne sa violence guerrière (les berserk). Je n’ai pas parlé de l’ours roi, mais on retrouve tous ces éléments développés chez GRRM, comme par exemple Jaime prisonnier qui perd bien un membre et perd ses dorures brillantes Lannister pour adopter un look plus poilu (si Catelyn voit un fauve dans la prison de Vivesaigues, Cersei va voir un homme qui tire sur l’ours, un des aspects Stark très prégnant sous la peau de loup).
    Il me semble important que ce soit précisément le Tormund-ours qui noue des liens amicaux quasiment paternels (ou maternels ?) avec Jon Snow, là où Mance Rayder tire ses parallèles du côté de la corneille… et des dragons Targaryen. D’une certaine manière, Tormund et Mance forment eux aussi un couple parental avec Jon et ils prennent la succession du Vieil Ours Mormont avec son corbeau.

    #167326
    Liloo75
    • Fléau des Autres
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    Merci à toutes les trois pour vos contributions à la recherche des sources mythologiques ou littéraires du Trône de fer.

    Je me souvenais vaguement d’un homme trouvant refuge dans la carcasse d’un cheval, mais je ne trouvais plus le film en question. Je voyais un western. Mais lequel ? Merci à @obsidienne et @emmalaure d’avoir éclairé ma lanterne.

    Au sujet de l’épée de chasteté, je crois que j’ai découvert cette coutume pour la première fois en lisant Tristan et Iseult. Merci @ysilla pour ce rappel.  Je ne souvenais plus que la mascarade avait duré si longtemps. Trois ans à partager la même couche sans se toucher. C’eût été un exploit 😉 ! Jon Snow va devoir renoncer à sa virginité dans un délai beaucoup plus bref. Il ne s’en plaindra pas, si mes souvenirs sont bons.

    Enfin, sur les parents de substitution de Jon Snow, Tormund et Mance vont jouer ce rôle de « protecteurs » dans ADWD. Lorsque Jon va devenir lord Commandant, Tormund lui servira d’émissaire auprès du peuple sauvageon. Ce n’était pas gagné d’avance. Quant à Mance, il prendra de grands risques pour Jon, en partant chercher la soi-disant Arya chez les Bolton. Tous deux sont des modèles pour Jon, assurément.

    - De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
    - Grâce aux êtres de votre espèce.
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    #167327
    DJC
    • Pas Trouillard
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    En revanche, le loup utilisé comme épée de chasteté renvoie à un motif qu’on retrouve dans l’histoire mythique de Tristan et Iseut  et d’autres légendes. L’emploi est à double-sens : l’épée semble séparer les amants mais c’est en réalité une ruse pour faire croire au roi Marc que Tristan et Iseut sont restés chastes, après trois ans de vie commune au fin fond de la forêt du Morois. Quel sweet summer child, ce Marc ! Il n’y connaît rien, pas plus, que notre Jon Snow, qui, en niant son désir, ne trouve rien mieux que de le matérialiser par son loup, sa part animale. Et je passe sur la symbolique du loup, guerrier et prédateur sexuel, comme l’ours, cher à Tormund.

    Pour compléter humblement :

    https://www.youtube.com/watch?v=DnKexUDxrDA

    #167333
    Papadoc
    • Pisteur de Géants
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    Je profite de mon retour sur le mur et de ce sujet pour rendre à Kurosawa ce qui lui appartient : je n’ai pas vu le film, mais sais que la scène de l’éventration du tauntaun dans l’Empire Contre-Attaque a été inspirée (certains parlent même d’un pompage en règle) de celle du film Dersou Ouzala (1975). Bravo pour le reste de l’analyse.

    "C'est d'une simplicité absurde, comme la plupart des énigmes quand on en voit la réponse."

    Hodor! [Casting 2019]

    #167357
    Liloo75
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    Je ne suis pas étonnée, George Lucas est un grand admirateur de Kurosawa.

    Star Wars (Épisode IV) est librement inspiré de La Forteresse cachée (fin du HS 😉).

    - De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
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    #167361
    Emmalaure
    • Exterminateur de Sauvageons
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    A noter également que la référence à Tristan et Yseult est reprise dans le film Excalibur de Boorman – dans l’histoire de Lancelot et Guenièvre (dont la première rencontre se fait en outre sur la musique de l’opéra Tristan de Wagner)- dont GRRM est un grand fan (Excalibur est dans son top 10 des meilleurs films de fantasy). Dans Excalibur, cependant, c’est le roi Arthur qui découvre Lancelot et Guenièvre endormis non chastement dans la forêt et plante son épée entre eux.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 7 mois par Emmalaure.
    #167450
    Worgen Stone
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    En plus, son histoire de se réchauffer dans les entrailles

    m’évoque autre chose.  Dans quelles autres circonstances sort-on du ventre d’une « géante » avant de se faire allaiter par elle ?

    Il me semble qu’il n’est pas impossible que Tormund soit le petit-fils de Mors Omble, dont la fille unique a été enlevée par des sauvageons. L’âge de Tormund est inconnu, nous savons qu’il a des enfants en âge de convoler et qu’il porte une barbe blanche (il pourrait tout-à-fait avoir 35 ans).  C’est peu avant cet âge que celle de Jaime Lannister se met à se décolorer.

    Mors Omble passe pour être né avant l’an 240, comme son frère cadet, donc plutôt quelques années avant 240 qu’après 240. Sa fille unique aurait été emportée par des sauvageons il y a trente ans, selon Jon Snow (A Dance with Dragons, Chapitre 18, Jon). Trente ans tout juste ?  Une trentaine d’années ? Jon est-il fiable sur ce point ?

     

     

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 7 mois par R.Graymarch.
    #167540
    darkdoudou
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    Jon a des pensées pour des gens de Winterfell mais si je ne me trompe pas.. ils sont tous morts, non ?

    <i>Bran and Rickon are still at Winterfell besides. Maester Luwin, Ser Rodrik, Old Nan, Farlen the kennelmaster, Mikken at his forge and Gage by his ovens . . . everyone I ever knew, everyone I ever loved</i>.

    Tous ces gens ne sont pas morts, par contre aucun d’eux n’est en vie à Winterfell. Encore une preuve de plus que Jon Snow n’y connaît rien.

    Autre point toujours sur l’ignorance de Jon Snow, il est à côté de la la plaque car les dieux devant lesquels il a prêté serment (de ne pas prendre épouse ni engendrer) ne sont pas ceux de son père (pas de majuscule en vo)

    Il avait proféré la formule à la face de l’arbre-cœur, à la face des dieux de Père.

    J’ai noté aussi que le dilemme moral qui pèse sur Jon Snow est très proche de celui qu’a vécu son « frère » Robb dans le chapitre précédent : trop de serments, dirait Jaime.

    « C’est bien ce qui se passe, Jon Snow ? demanda Mance Rayder d’un ton plus doux. Elle et toi ? »
    Rien de si facile que de perdre tous ses repères, au-delà du Mur. Jon doutait pouvoir plus jamais discerner la frontière entre l’honneur et l’infamie ou le bien et le mal. Que Père me pardonne. « Oui », dit-il.

    Les légendes, les hâbleries de Tormund entre vérité et mensonges renvoient aussi aux dissimulations des uns et des autres : Ygrid qui ment à Mance Rayder, Jon qui cache difficilement  sa véritable allégeance.

    D’accord avec toi : Tormund avec ses réponses de contes de Grimm arrive à cacher habilement des informations importantes. Et Mance Ryder à mon avis est bien conscient que Jon Snow n’est pas fiable. Pourtant il l’envoie quand même en première ligne. Pourquoi donc ?

    Et il n’y a que moi qui trouve que le plan de Mance est étrange ? A moins d’avoir déjà lu la suite et prévoir la halte mortelle chez Craster, comment imaginer que les hommes de la Garde de Nuit montés et plus mobiles vont arriver après les sauvageons au Mur ?

    « Toi, sire des Os, maintiens coûte que coûte le rythme de la colonne. Si nous atteignons le Mur avant Mormont, nous aurons gagné.

    Enfin, une fois n’est pas coutume, je mets un point à Jon Snow en stratégie guerrière pour avoir vu à l’avance le déroulement de la fin de la Bataille du Mur à partir de l’arrivée des cavaliers de Stannis :

    Enfin, faiblesse plus grave encore, n’était monté qu’un sauvageon sur cent. Le Vieil Ours leur passera au travers comme une hache dans du flan. Ce qui, survenant, contraindrait Mance à dégarnir son centre pour le prendre en chasse et tenter de conjurer la menace. Mais qu’il pérît au cours des combats qui s’ensuivraient fatalement, et le Mur jouirait d’un nouveau siècle de sécurité.

    #167551
    Liloo75
    • Fléau des Autres
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    Autre point toujours sur l’ignorance de Jon Snow, il est à côté de la la plaque car les dieux devant lesquels il a prêté serment (de ne pas prendre épouse ni engendrer) ne sont pas ceux de son père (pas de majuscule en vo)

    Il avait proféré la formule à la face de l’arbre-cœur, à la face des dieux de Père.

    J’ai noté aussi que le dilemme moral qui pèse sur Jon Snow est très proche de celui qu’a vécu son « frère » Robb dans le chapitre précédent : trop de serments, dirait Jaime.

    « C’est bien ce qui se passe, Jon Snow ? demanda Mance Rayder d’un ton plus doux. Elle et toi ? » Rien de si facile que de perdre tous ses repères, au-delà du Mur. Jon doutait pouvoir plus jamais discerner la frontière entre l’honneur et l’infamie ou le bien et le mal. Que Père me pardonne. « Oui », dit-il.

    Les légendes, les hâbleries de Tormund entre vérité et mensonges renvoient aussi aux dissimulations des uns et des autres : Ygrid qui ment à Mance Rayder, Jon qui cache difficilement sa véritable allégeance.

    D’accord avec toi : Tormund avec ses réponses de contes de Grimm arrive à cacher habilement des informations importantes. Et Mance Ryder à mon avis est bien conscient que Jon Snow n’est pas fiable. Pourtant il l’envoie quand même en première ligne. Pourquoi donc ? Et il n’y a que moi qui trouve que le plan de Mance est étrange ? A moins d’avoir déjà lu la suite et prévoir la halte mortelle chez Craster, comment imaginer que les hommes de la Garde de Nuit montés et plus mobiles vont arriver après les sauvageons au Mur ?

    Bien vu Darkdoudou au sujet des dieux de son père. Les dieux de Rhaegar Targaryen ne sont pas les anciens dieux. Toutefois, Jon a été élevé par Ned, il est le seul père qu’il ait connu. Et il a adopté la religion des Stark. Les dieux de sa mère. Ça compte aussi.

    Sur la question de la multiplication des serments, qui conduisent forcément à un parjure, j’ai pensé très fort à Jaime Lannister. Même si je ne l’ai pas écrit 😉

    Il est vrai que Mance est facilement enclin à pardonner à Jon. Je crois qu’il s’est attaché au garçon, et qu’il n’a pas envie de le tuer. Faire preuve de mansuétude lui est plus facile.

    Concernant l’assaut contre le Mur, à mon avis Mance pense pouvoir arriver avant la Garde parce qu’il s’imagine que tous les frères ont été décimés par les Autres. Et que les rares survivants n’atteindront pas leur but.

    Enfin, je suis d’accord, Jon sait être un bon stratège. Il le prouvera lors de la bataille du Mur. Etre lord Commandant s’avérera plus compliqué…

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 7 mois par Liloo75.

    - De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
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    #167563
    Yfos
    • Terreur des Spectres
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    Merci d’avoir présenté l’intégration de Jon chez les sauvageons et montré combien, tant sur le sort des habitants de Winterfell que sur celui des hommes qui accompagnaient Mormont, il ne sait rien.

    Malgré les difficultés, cette intégration semble mieux commencer que la précédente, dans la Garde de Nuit.

    Tormund trouve Jon bien curieux, mais il ne résiste pas au plaisir de lui conter l’origine de ses autres surnoms, notamment de « sire Hydromel de Cramoisi » et « d’Epoux-d’Ours ».

    En effet, il a sans doute compris les intentions de Jon, mais les histoires de ses autres surnoms sont également tellement plus intéressantes.

    En parlant de femme, nous apprenons qu’Ygrid s’est jointe au groupe de Tormund. Ainsi qu’Echalas Ryk. Ils ont abandonné Cliquefrac et ses os. Prouvant une fois de plus leur liberté de mouvement.

    Il pense que les 300 frères de la Garde de Nuit sont toujours présents à cet endroit. Et que même s’ils sont en minorité, ils sont capables de mettre en déroute « l’armée » de Mance. L’ordre, la discipline, la cavalerie devraient leur permettre de l’emporter face à des sauvageons désorganisés,

    Entre l’indiscipline et le fait que les hommes changent de chef donc de corps d’armée en fonction de leurs envies, difficile en effet de mener une telle armée au combat.

    Cet intermède musical et nostalgique est interrompu par l’aigle d’Orell, qui est devenu celui de Clinquefrac. Il attaque Jon au visage avec ses serres, et le lacère.

    À ce sujet, j’aime bien la remarque de Styr le Magnar

    « Peut-être il y verrait plus clair, rien qu’avec un oeil »

    Qu’en dirait Freuxsanglant?

    Je suis également étonnée par le fait que la seule vue de Varamyr et ses bêtes hérisse Jon et Fantôme. Sentent-ils qu’il est une abomination?

    l’épée semble séparer les amants mais c’est en réalité une ruse pour faire croire au roi Marc que Tristan et Iseut sont restés chastes, après trois ans de vie commune au fin fond de la forêt du Morois.

    Il me semblait (mais je n’ai pas le courage de vérifier et il y a très longtemps que je n’ai pas lu cette histoire) que le roi Marc les a trouvés (suivant les indications de ?) le seul jour où Tristan est revenu épuisé de la chasse, s’est couché tout habillé en posant son épée à côté de lui et qu’Yseult s’est allongé, habillée aussi à côté. Le roi a cru que cela se passait toujours ainsi et, pour leur montrer sa confiance a remplacé, à titre symbolique l’épée de Tristan par la sienne en rappel de son adoubement, mis ses gants dans un trou du toit, ….

    #167565
    Ysilla
    • Terreur des Spectres
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    le seul jour où Tristan est revenu épuisé de la chasse, s’est couché tout habillé en posant son épée à côté de lui et qu’Yseult s’est allongé, habillée aussi à côté. Le roi a cru que cela se passait toujours ainsi et, pour leur montrer sa confiance a remplacé, à titre symbolique l’épée de Tristan par la sienne en rappel de son adoubement, mis ses gants dans un trou du toit, ….

    Cette version est celle de Joseph Bédier, reprise du Tristan de Béroul ; quant à l’autre, plus machiavélique, je ne sais plus dans quelle réécriture du mythe je l’ai lue.🤔

    "L'imaginaire se loge entre les livres et la lampe...Pour rêver, il ne faut pas fermer les yeux, il faut lire."

    #167570
    Worgen Stone
    • Terreur des Spectres
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    Autre point toujours sur l’ignorance de Jon Snow, il est à côté de la la plaque car les dieux devant lesquels il a prêté serment (de ne pas prendre épouse ni engendrer) ne sont pas ceux de son père (pas de majuscule en vo)

    On n’a aucune preuve que Jon ne soit pas le fils de Eddard.  Et du point de vue de Jon, Eddard est son père biologique.  Curieusement, ce qui l’ennuie, ce n’est pas de s’être parjuré devant les Dieux mais par rapport à celui qu’il croit de bonne foi être son géniteur.  Plus précisément feu son géniteur alors que s’il s’est promis de ne jamais engendrer de bâtard, nous n’avons aucune indication qu’il ait fait explicitement cette promesse à Lord Eddard.

    #168334
    PierreKirool
    • Patrouilleur du Dimanche
    • Posts : 117

    J’apporte ma pierre à l’édifice concernant le sommeil dans les entrailles d’une créature: dans un épisode de Man vs Wild avec Bear Grylls, celui nous montre en trouvant un cadavre de chameau dans le désert, comment on peut y passer la nuit abrité des éléments et du froid.

    Je vous met pas les images ou la vidéo, vous pourrez trouver ça sur Internet si vous cherchez à améliorer vos skills en survie en milieu hostile.

    #instantculturetv #coeuraccroché

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 6 mois par PierreKirool.
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