ASOS 19, Samwell I

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    Babar des Bois
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    ASOS 19, Samwell I
    Au fil des pages – liste des sujets

    ASOS 18, Arya III ASOS 20, Tyrion III

    Nous avions laissé les hommes de La Garde de Nuit dans un grand et terrible moment de tension il y a de cela 19 chapitres, il est temps de se replonger dans la terreur hivernale avec le tout premier chapitre « point de vue » de Samwell. Un chapitre qui nous raconte la bataille nocturne contre les spectres au Poing des Premiers Hommes, la fuite éperdue des survivants de La Garde de Nuit, et la rencontre avec un Autre…

    Un chapitre introducteur in medias res

    Sobbing, Sam took another step. This is the last one, the very last, I can’t go on, I can’t. But his feet moved again. One and then the othe. They’re not my feet, they’re someone else’s, someone else is walking, it can’t be me.

    Premier chapitre PoV pour Sam donc, premier accès à ses pensées intérieures … et un chapitre qui commence par : « non, ça ne peut pas être moi » ; assez déroutant presque comique, mais qui caractérise plutôt bien le personnage en définitive (et on a vu avec cette relecture à quel point GRRM soigne ses premiers chapitres PoV et leur début).
    On connait Sam depuis le premier tome, d’un point de vue extérieur ainsi que le biais de ses conversations avec Jon. On connaît son manque cruel de confiance en lui (euphémisme…), la dureté de son jugement envers lui-même (parfois très agaçant je l’avoue, surtout dans ce chapitre ), envers ce qu’il considère comme ses faiblesses mentales et physiques (et George est vraiment pas tendre dans ses descriptions, notamment celle de son obésité….). C’est quelque chose que Sam traine depuis son enfance, et on sent clairement la marque au fer rouge de papa Tarly, papa souvent convoqué dans ce chapitre (quel personnage adorable, vraiment…). Sam a clairement intériorisé les immondices de son père au point d’y croire dur comme fer.

    He was such a coward. Lord Randyll, his father, had always said so, and he had been right

    Sam s’accuse constamment de lâcheté. Et de fait son chapitre introducteur débute par une fuite.
    Mais pas sa fuite à lui, c’est une déroute plus globale de l’expédition de la Garde
    Et au contraire, Sam, bien malgré lui et malgré ses pensées, est décrit avec une forme de courage, d’opiniâtreté et de loyauté. Cette dichotomie (ou paradoxe ? pas sûre du terme) est présente dès le premier paragraphe du chapitre donc et qui va apparaître au plus grand jour au fur et à mesure de l’avancée du chapitre. Une forme d’opiniâtreté parce qu’il continue à avancer : début et fin du chapitre (il a certes besoin des copains). De courage face à l’Autre plus loin dans le chapitre (là aussi, il avait besoin d’être soutenu). De loyauté parce que, contrairement à Chett qui fuit (« the other steward had turned and run off » – c’est comme ça que j’interprète le « run off », une fuite, mais c’est peut-être un faux sens ?), lui reste au milieu des combats (thématique forte de Sam en général d’ailleurs : la loyauté et le devoir envers ses frères. « I’m fat and I’m weak and I’m craven, but I did my duty. » nous dit-il dans ce chapitre). La fin du chapitre – j’en reparlerai plus bas – le présente même par certains aspects comme « la lumière qui rallume l’Aube ».

    Marche ou crève

    But if he stopped he died. He knew that. They all knew that, the few who were left

    *

    “Get up and walk. You have to walk.”

    La retraite désespérée de la Garde de Nuit par les yeux de Sam est assez glaçante (dans tous les sens du terme). C’est elle qui occupe le premier tiers chapitre. Les conditions sont atroces : le froid, la peur, la fatigue est poignante, Sam n’arrive même pas à pleurer, dénégation de ses sentiments (The only thing he could do was cry, and when he cried the tears froze on his cheeks).
    Et la traque. Ils ne voient pas leur poursuivant, mais se savent traqués et en danger de mort – là GRRM reprend des codes du genre horrifique, ce ne sera clairement pas la seule fois dans ce chapitre.

    sometimes Sam heard shouts behind him, from the rear guard, and once an awful scream […] They are behind us, they are still behind us, they are taking us one by one

    Un point est aussi mis en avant : l’importance de l’amitié dans ces conditions, seul – rare – soutien, mais soutien vital.

    La description de la marche est assez courte au final, j’en avais un plus long souvenir avant la relecture. Mais elle cherche à toucher nos sens, nos tripes davantage que notre intellect. On sait que Martin a été fortement marqué par les descriptions et les témoignages de la guerre du Vietnam, je me demande s’il n’y a pas puisé certains éléments. La campagne napoléonienne de Russie a certainement été aussi un élément dont il s’est nourri (on sait qu’il a étudié Napoléon). Et troisième inspiration, dont je ne suis pas sûre, mais je n’ai pas pu m’empêcher de faire des liens avec l’horreur qu’ont été les marches de la mort de la 2nde GM, au moment de l’évacuation des camps (j’ai pas mal travaillé sur le sujet avec mes 3eme, c’est frais dans ma tête).

    Je me demande si, d’un point de vue un peu plus littéraire et léger, on ne peut pas faire le rapprochement avec le motif de la chasse fantastique, une horde de chasseurs surnaturels traquant dans les bois (enfin ça dépend des versions), menés par une figure divine souvent associée à Wotan/Odin (et on sait à quel point la mythologie nordique infuse l’Au-delà du Mur).

    La perte des repères chronologiques

    Sam did not remember how

    C’est quelque chose qui m’a beaucoup marqué aussi pendant la relecture : Sam – et le lecteur – a perdu ses repères temporels. Tout se brouille dans son esprit (ça ne concerne pas forcément que le temps d’ailleurs, il y a un passage où il projette la Mère sur sa mère). Il n’arrive pas à tenir le décompte du temps écoulé, du jour ou de la nuit. Et ses souvenirs s’emmêlent : son passé à Corcolline, la bataille passée récente, le présent. D’un point de vue narratif, Martin utilise le flashback (qui raconte la bataille) pour brouiller le temps : au début du chapitre, les souvenirs récents de Sam font irruptions dans le présent par petits coups, puis les choses s’inversent, et c’est le présent qui par la suite vient se rappeler à Sam et à ses souvenirs par petites touches. Une écriture qui vise à ajouter à la confusion de la bataille et de la situation, à accentuer la désorientation des personnages, et qui permet de constamment osciller entre une montée en tension et une accalmie.

    Le chapitre se finit toutefois par un marqueur temporel : l’Aube arrive, avec ses couleurs, enfin, on revient dans un temps « normal »

    Une bataille apocalyptique

    Une bataille racontée par un PoV au milieu de la bataille, ce n’est pas la première fois que nous en avons (Tyrion, Davos), ce n’est pas la première fois non plus que nous avons des flashbasks (Davos sur son rocher dans le Détroit) – même s’ils sont ici bien nombreux puisque c’est par cette seule façon que nous aurons cette bataille du Poing. Par contre je crois bien que c’est la première fois que nous avons le PoV d’un non-guerrier qui se trouve physiquement en plein milieu de la bataille, et d’un personnage qui ne sait absolument pas ce qui leur arrive dessus.
    Cette bataille, nous en savons le dénouement avant d’en connaitre le déroulé, et pour la décrire, Martin manie plusieurs codes de l’horreur là également : la montée en tension se fait non pas par le visuel (on ne voit pas l’ennemi – pas tout de suite), mais par les bruits et sons, par les dialogues, par le feu qui n’apporte qu’une très maigre lumière (il y a un jeu de contraste des couleur d’ailleurs, entre le feu et la pénombre, le feu et les yeux bleu des spectres).

    “Draw,” Blane said, and then, “hold.” Sam could not see and did not want to see. The men of the Night’s Watch stood behind their torches, waiting with arrows pulled back to their ears, as something came up that dark, slippery slope through the snow

    Tout le passage où Sam ne peut reconstituer la bataille que par les ordres, les cris, les sons qu’il entend, et où il passe d’un extrême à l’autre m’a beaucoup plu à cette relecture. Il participe vraiment bien à la création de la tension, de l’urgence, du côté desespéré, confus de la bataille.

    Lord Commander Mormont is meeting them with fire. We’ve won. We’re winning. We’re hold-ing our own. We’re cutting our way free and retreating for the Wall. We’re trapped on the Fist, hard pressed.
    One of the Shadow Tower men came staggering out of the darkness to fall at Sam’s feet. He crawled within a foot of the fire before he died. Lost, Sam wrote, the battle’s lost. We’re all lost.

    On ne voit l’ennemi qu’avec l’apparition du cadavre de l’ours (miam), puis des spectres (à la fois humains et monstrueux), dont les descriptions rentrent tout à fait dans l’imaginaire horrifique du zombie.

    “Loose, loose, loose,” a voice screamed in the night, and another shouted, “Bloody huge,” and a third voice said, “A giant!” and a fourth insisted, “A bear, a bear!”

    *

    He remembered the dead coming over the stones with arrows in their faces and through their throats. Some were all in ringmail and some were almost naked…wildings, most of them, but a few wore faded blacks.

    Sam au cours de la bataille, se déplace de petits ilots en petits ilots de frères de la garde, chacun marque une ambiance différente et une étape de la bataille : la première vague, le groupe aux flèches enflammées, l’arrière, les actes héroïques pour la fuite et l’horreur générale (Thoren Petibois, petit ange parti trop tôt : Thoren Smallwood charged, his longsword shining all orange and red from the light of the fire. His swing near took the bear’s head off. And then the bear took his.). Cela fait comme des flashs pour raconter la bataille – bataille qui est aussi qualifiée de cauchemardesque par Edd qui tente un trait d’humour bif bof quand même ^^’.

    Bref, une vision apocalyptique – sans la démesure qu’on associe à l’apocalypse, mais avec tout de même ce désespoir face à quelque chose d’in-aretable. Cet ennemi là ne reprend pas les codes humains de la bataille (cf. le passage où Maslyn essaye de se rendre en enlevant son gantelet, geste qu’on avait vu faire pendant la bataille de la Néra. Face aux spectres, c’est mort).

    Un groupe parvient, au prix de nombreuses vie, à s’échapper… Et nous revoilà dans le présent du chapitre. La longue marche vers le Mur se poursuite. Jusqu’à ce que…

    Les Autres, 2/2

    2ème et pour l’instant dernière apparition directe des Autres dans la saga. La précédente remonte ! C’était lors du prologue de AGOT (y’a 2 ans !). On notera d’ailleurs qu’à nouveau, le groupe qui rencontre ces créatures (enfin cette créature, elle est seule) est composé de trois personnes : Sam, Ptit Paul, Grenn.

    Je me suis demandée pourquoi cette rencontre. Pourquoi l’Autre se montre-t-il ? J’avais vu passer quelque part (plus moyen de me souvenir où par contre) une hypothèse selon laquelle l’Autre en avait en fait après le cor que transporte Sam, qui se trouvait au Poing et qui a été retrouvé par Jon avant que Sam ne le prenne avec lui. Chose qui est d’ailleurs rappelée dans le chapitre : Then he found his pack and stuffed all his things inside, spare smallclothes and dry socks, the dragonglass arrowheads and spearhead Jon had given him and the old horn too, his parchments, inks, and quills, the maps he’d been drawing, and a rock-hard garlic sausage he’d been saving since the Wall. Ceci dit, autant expliquer l’attaque du Poing par les Autres par la présence du Cor pourrait être concevable (ils auraient vu l’enfouissement du Cor, et n’auraient pas pu le prendre avant l’arrivée de la Garde), autant pour Sam, ça me paraîtrait une facilité d’écriture peu subtile… Mais je suis peut-être passée à côté d’autres éléments.

    Toujours est-il que ça y est, Sam – et le lecteur – est devant l’Autre. Pour retarder l’apparition du personnage, la narration s’attarde d’abord sur le cheval, puis sur le froid terrible qui sévit – caractéristique qu’on avait déjà dans le prologue d’AGOT, et qu’on sait accompagner les Autres. Et enfin, l’Autre.

    The Other slid gracefully from the saddle to stand upon the snow. Sword-slim it was, and milky white. Its armor rippled and shifted as it moved, and its feet did not break the crust of the new-fallen snow.

    On retrouve la description de la créature fantastique qu’on avait dans le prologue : une silhouette fine, des gestes gracieux, un aspect presque irréel, celui ne pas laisser d’empruntes dans la neige. Il est comparé à une épée, plus loin avec de la neige ou du vent (« the Other was light as snow on the wind It slid away from Paul’s axe« ), puis quelques lignes plus loin lorsqu’il a la dague plantée dans la gorge, il fait des bruits de glace qui se fissure…bref, un aspect inhumain.
    Dans mon esprit, les Autres sont beaux, gracieux (je me fais un mélange des elfes de Tolkien – et maintenant des Sithis de Williams ^^ – et de diverses créatures mythologiques et fantasy proches des elfes. Ces créatures sont toujours belles). Quel contraste avec la mort et sa violence qu’ils apportent (on dirait presque que c’est fait exprès dites donc :D)

    Parmi les autres points de description, on retrouve l’armure mouvante, presque vivante que l’Autre porte. Son épée semble faite de glace (the ice blue blade), elle émet des bruits étranges lorsqu’elle entre en contact avec du feu (When the ice blue blade brushed the flames, a screech stabbed Sam’s ears sharp as a needle), ou un humain (It came out his back with a hissssssssssss). Est-ce sa froideur qui fait fumer le sang de P’tit Paul ?
    Pour l’armure et l’épée, on avait déjà eu un aperçu. La nouveauté c’est que l’Autre a des os blancs et du sang bleu (presque des schtroumpf !)

    La lumière qui rallume l’Aube

    Le feu est très présent dans ce chapitre : sur le Poing des Premiers Hommes, pendant la fuite. C’est à la fois un point de ralliement (Sam se repère aux torches et au feu central), une arme défensive (bien faible en définitive), une rare source de chaleur (pendant la fuite).

    La scène d’apparition de l’Autre commence par Grenn qui remarque la disparition du reste du groupe et des porteurs de torches. Lui-même n’a plus qu’un petit flambeau dont l’Autre se débarrasse rapidement et en premier.

    Puis Sam entre en scène en poignardant l’Autre dans la gorge (il vise vachement bien pour quelqu’un qui foncé dans le tas !) avec sa lame de Verredragon – dont la présence avait été rappelée à deux reprises et est construite comme un set up/pay off pour cette fin de chapitre.
    C’est donc la révélation aussi bien pour les personnages que pour le lecteur : l’obsidienne, le verredragon (le feu du dragon vitrifié si on veut, Sam fait le lien avec les dragons) est plus efficace que le feu et peut abattre un Autre. L’Autre ne brûle par, il fond littéralement, comme une bougie ; corps et biens disparaissent sans laisser de traces. Seule la dague, glacée (comme si elle avait absorbé quelque chose de l’Autre), y échappe. Grenn fait alors observer à Sam que l’Aube est là :

    « So craven you killed an Other. » Grenn pointed with the knife. « Look there, through the trees. Pink light. Dawn, Sam. Dawn. That must be east. If we head that way, we should catch Mormont. »

    Thématiquement, Sam est donc associé à ce vers des vœux de la Garde : celui qui rallume l’Aube (the light that brings the dawn). On pourrait même pousser plus loin et lui accoler le qualificatif de « lightbringer » (après tout, en magnant le poignard d’obsidienne, il a manipulé du feu de dragon vitrifié). Ironique quand un passage peu avant racontait qu’il avait à un moment donné de la retraite perdu une torche et qu’on ne lui confiait donc plus ce rôle de porteur de torche pour le groupe de survivants.

    Yesterday he begged for them to let him be one of the torchbearers, […]But someone reminded him that he’d had a torch at the start, but he’d dropped it in the snow and snuffed the fire out.

    Un chapitre qui donc met en scène une sourde terreur, l’avancée des Autres et des spectres qui paraît même inarrêtable ; et pourtant, un chapitre qui s’achève sur cette note d’espoir.
    On a tous besoin d’un Sam !

    Pour finir

    Trois remarques en guise de conclusion, des points que je ne savais pas trop où mettre :

    * Ptit Paul, quelle tristesse 🙁 sa simplicité d’esprit en faisait quelqu’un de manipulable, il était dans le complot pour tuer le Lord Commandant, mais il se montre plein d’humanité dans ce chapitre, en secourant Sam. Il fait aussi preuve d’une attention atypique pour les animaux (et reconnait en un coup d’œil le cheval que monte l’Autre malgré son état…). Bref, tu méritais autre chose Ptit Paul… T_T

    * Le passage où Sam prend son courage à deux mains avant de frapper l’Autre, plusieurs paroles/personnages lui reviennent en tête, et Jon en fait partie. Dans le chapitre de Jon qui précède ce chapitre là, Jon pense à Sam. Peut-on se dire qu’il y a anguille sous roche ici ? Sam a-t-il seulement entendu son fort intérieur sous la forme de Jon, ou y a t-il autre chose ? Je n’ai pas l’impression qu’il y ait de barral dans le coin où est Sam ceci dit.

    * Y-a-t-il des hypothèses sur le soldat qui, pendant la fuite du Poing, désarçonne Sam et lui pique son cheval ?

    (ps : désolée pour le retard de ce chapitre, vous avez le droit de me lancer des navets ^^’)
    Illustration par Zippo
    (illustration par Zippo514)

    #hihihi
    Co-autrice : "Les Mystères du Trône de Fer II - La clarté de l'histoire, la brume des légendes" (inspirations historiques de George R.R. Martin)
    Première Prêtresse de Saint Maekar le Grand (© Chat Noir)

    #167965
    R.Graymarch
    • Barral
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    Un chapitre long et très bien écrit : on alterne le passé et le présent, ce qui n’est pas nouveau sauf que là, il y a un enjeu immédiat. J’imagine qu’en primolecture, on n’est pas sûr que Sam va s’en sortir indemne. Bref, c’est un récit de guerre au plus près du « sol ».

    En plus, Sam se sent nul (je doute être plus vaillant à sa place)

    The small of his back hurt abominably, as if someone had shoved a knife in there and was wiggling it back and forth with every step. His shoulders were in agony from the weight of the mail. He would have given most anything to take it off, but he was afraid to. (…)

    If only I was stronger . . . He wasn’t, though, and it was no good wishing. Sam was weak, and fat, so very fat, he could hardly bear his own weight, the mail was much too much for him. It felt as though it was rubbing his shoulders raw, despite the layers of cloth and quilt between the steel and skin. The only thing he could do was cry, and when he cried the tears froze on his cheeks.

    On voit que Jeor garde encore une structure militaire, organisée. Pas de déroute. Les feux pour s’éclairer et se protéger.

    Off to the left and right, half-seen through the silent trees, torches turned to vague orange haloes in the falling snow. When he turned his head he could see them, slipping silent through the wood, bobbing up and down and back and forth. The Old Bear’s ring of fire, he reminded himself, and woe to him who leaves it.

    Le feu est une vraie obsession mais il faut dire qu’il fait si froid

    He wanted the fire, dreamed of the fire. If I had the fire, I would not be cold. But someone reminded him that he’d had a torch at the start, but he’d dropped it in the snow and snuffed the fire out. Sam didn’t remember dropping any torch, but he supposed it was true. He was too weak to hold his arm up for long. Was it Edd who reminded him about the torch, or Grenn? He couldn’t remember that either. Fat and weak and useless, even my wits are freezing now.

    Sam nous rappelle qu’on est dans une zone à part, loin des Sept. Mais proche des Autres et leurs méfaits

    The Mother was merciful, all the septons agreed, but the Seven had no power beyond the Wall. This was where the old gods ruled, the nameless gods of the trees and the wolves and the snows. “Mercy,” he whispered then, to whatever might be listening, old gods or new, or demons too, “oh, mercy, mercy me, mercy me.”

    Maslyn screamed for mercy. Why had he suddenly remembered that? It was nothing he wanted to remember. The man had stumbled backward, dropping his sword, pleading, yielding, even yanking off his thick black glove and thrusting it up before him as if it were a gauntlet. He was still shrieking for quarter as the wight lifted him in the air by the throat and near ripped the head off him. The dead have no mercy left in them, and the Others . . . no, I mustn’t think of that, don’t think, don’t remember, just walk, just walk, just walk.

    Pour Sam qui a tout raté selon lui, il est important de savoir qu’il a fait son max, qu’il a tenu son rang

    He stared upward at the pale white sky as snowflakes drifted down upon his stomach and his chest and his eyelids. The snow will cover me like a thick white blanket. It will be warm under the snow, and if they speak of me they’ll have to say I died a man of the Night’s Watch. I did. I did. I did my duty. No one can say I forswore myself. I’m fat and I’m weak and I’m craven, but I did my duty.

    Jeor est très direct mais reste focalisé sur l’objectif de chacun et ici de Sam

    “You’re no fighter. We both know that, boy. If it happens that we’re attacked, don’t go trying to prove otherwise, you’ll just get in the way. You’re to send a message. And don’t come running to ask what the letter should say. Write it out yourself, and send one bird to Castle Black and another to the Shadow Tower.”

    (aucun message pour Fort Levant ?)

    Et Mormont continue (et son corbeau s’excuse..)

    “I don’t care if you’re so scared you foul your breeches, and I don’t care if a thousand wildlings are coming over the walls howling for your blood, you get those birds off, or I swear I’ll hunt you through all seven hells and make you damn sorry that you didn’t.” And Mormont’s own raven had bobbed its head up and down and croaked, “Sorry, sorry, sorry.”

    Cela dit, ça marche, Sam a accompli son devoir. Enfin presque

    L’ironie du moment c’est quand on fait le lien avec le prologue. Sam réveillé par le cor qui voit Chett alors que ce dernier allait le tuer

    Chett was the only one nearby, Maester Aemon’s old steward with the face full of boils and the big wen on his neck. Sam had never seen so much fear on a man’s face as he saw on Chett’s when that third blast came moaning through the trees. “Help me get the birds off,” he pleaded, but the other steward had turned and run off, dagger in hand. He has the dogs to care for, Sam remembered. Probably the Lord Commander had given him some orders as well.

    Probablement, oui 😀

    On a ensuite la scène où Sam écrit en avance tous les messages, en se préparant à toutes les possibilités, pour gagner du temps. Autour de lui la bataille fait rage. Archers, lanciers. Mais c’est peine perdue. Et c’est la fuite.

    Retour au présent où on a Grenn qui sauve Sam en insistant pour le soulever et en le donnant à Paul. Les amis, l’esprit de corps, c’est ça qui les sauve. Et Sam repense à ses amis du Mur

    The night before they left the Wall, Pyp had teased Grenn the way he did, Sam remembered, smiling and saying how Grenn was a good choice for the ranging, since he was too stupid to be terrified. Grenn hotly denied it until he realized what he was saying. He was stocky and thick-necked and strong—Ser Alliser Thorne had called him “Aurochs,” the same way he called Sam “Ser Piggy” and Jon “Lord Snow”—but he had always treated Sam nice enough. That was only because of Jon, though. If it weren’t for Jon, none of them would have liked me. And now Jon was gone, lost in the Skirling Pass with Qhorin Halfhand, most likely dead. Sam would have cried for him, but those tears would only freeze as well, and he could scarcely keep his eyes open now.

    De manière très martinienne, c’est la chanson qui peut maintenir en vie. Mais Sam n’en a plus en tête et divague sur les corbeaux. Et on a un autre écho au prologue, finement amené

    Sam knew a hundred songs, but when he tried to think of one he couldn’t. The words had all gone from his head. He sobbed again and said, “I don’t know any songs, Grenn. I did know some, but now I don’t.”

    “Yes you do,” said Grenn. “How about ‘The Bear and the Maiden Fair,’ everybody knows that one. A bear there was, a bear, a bear! All black and brown and covered with hair!

    “No, not that one,” Sam pleaded. The bear that had come up the Fist had no hair left on its rotted flesh. He didn’t want to think about bears. “No songs. Please, Grenn.”

    “Think about your ravens, then.”

    “They were never mine.” They were the Lord Commander’s ravens, the ravens of the Night’s Watch. “They belonged to Castle Black and the Shadow Tower.”

    Small Paul frowned. “Chett said I could have the Old Bear’s raven, the one that talks. I saved food for it and everything.” He shook his head. “I forgot, though. I left the food where I hid it.” He plodded onward, pale white breath coming from his mouth with every step, then suddenly said, “Could I have one of your ravens? Just the one. I’d never let Lark eat it.”

    On revient dans le passé et on apprend que Sam n’a pas accroché de messages aux pattes des corbeaux. Autant pour son devoir accompli…
    Only as he watched the last raven flap up into the snowstorm did he realize that he had forgotten to send any of the messages he’d written.
    Bref, c’est la cata absolue
    J’ai pas mal de questions sur cet homme en noir qui surgit. Et Edd qui le sauve, cette fois
    He turned, breathless with relief . . . until a man in black leapt from the brush and yanked him out of the saddle. Who he was, Sam never saw; he was up in an instant, and galloping away the next. When he tried to run after the horse, his feet tangled in a root and he fell hard on his face and lay weeping like a baby until Dolorous Edd found him there.

    Sam « marche » avec Grenn et Paul. Ce passage là est une transition très bien écrite vers le boss du chapitre. On se rappelle que GRRM a écrit pas mal de récits confinant à l’horreur ou au fantastique

    That torch will burn out soon, he thought, and we are all alone, without food or friends or fire.

    But that was wrong. They weren’t alone at all.

    Acculé, Sam se bat et il a plein de personnes dans sa tête pour « l’encourager »

    Do it now. Stop crying and fight, you baby. Fight, craven. It was his father he heard, it was Alliser Thorne, it was his brother Dickon and the boy Rast. Craven, craven, craven. He giggled hysterically, wondering if they would make a wight of him, a huge fat white wight always tripping over its own dead feet. Do it, Sam. Was that Jon, now? Jon was dead. You can do it, you can, just do it. And then he was stumbling forward, falling more than running, really, closing his eyes and shoving the dagger blindly out before him with both hands. He heard a crack, like the sound ice makes when it breaks beneath a man’s foot, and then a screech so shrill and sharp that he went staggering backward with his hands over his muffled ears, and fell hard on his arse.

    Grenn est le premier à reprendre ses esprits et à poursuivre la route, conscient de ce qu’il s’est passé

    Grenn pulled Sam to his feet, checked Small Paul for a pulse and closed his eyes, then snatched up the dagger again. This time he was able to hold it.

    “You keep it,” Sam said. “You’re not craven like me.”

    “So craven you killed an Other.” Grenn pointed with the knife. “Look there, through the trees. Pink light. Dawn, Sam. Dawn. That must be east. If we head that way, we should catch Mormont.”

    “If you say.” Sam kicked his left foot against a tree, to knock off all the snow. Then the right. “I’ll try.” Grimacing, he took a step. “I’ll try hard.” And then another.

    Comme dans plein de guerres, Sam était le soldat perdu. Il a fait un peu par hasard un geste héroïque mais ne l’assume pas. En tout cas, s’il est encore en vie, c’est grâce à l’organisation militaire, aux pensées de ses amis (ou pas) du passé et au soutien de Paul, Edd et Grenn. Solitaire, Sam serait mort. Et les Autres (qu’on revoit enfin !!!) plus proches de la victoire (?)

     

    Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
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    #167968
    DJC
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    Comme j’adore ce chapitre.. en primo et en relecture, mêmes effets ! Même si là on sait bien que Sam va s’en sortir.. d’ailleurs il me semble bien me rappeler que la 1e fois, une fois le chapitre fini, je m’étais mis à le relire 🙂 et à sauter direct au prochain Pov de Sam haha

    Ce réalisme, cette vision de la peur du froid et de la mort par « le plus peureux de tous » (Martin qui se décrit lui-même ?), y compris la berezina au niveau des messages de corbeaux..

    Sinon, tout a été brillamment dit plus haut 🙂 Les parallèles avec les vœux (la lumière qui amène l’aube) et lightbringer sont très..  éclairants 🙂

     

    #167975
    Obsidienne
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    • Posts : 1093

    Bravo et merci , Babar, pour ces commentaires  !

    Petite remarque.

    Pourquoi l’Autre se montre-t-il ? J’avais vu passer quelque part (plus moyen de me souvenir où par contre) une hypothèse selon laquelle l’Autre en avait en fait après le cor que transporte Sam, qui se trouvait au Poing et qui a été retrouvé par Jon avant que Sam ne le prenne avec lui. Chose qui est d’ailleurs rappelée dans le chapitre : Then he found his pack and stuffed all his things inside, spare smallclothes and dry socks, the dragonglass arrowheads and spearhead Jon had given him and the old horn too, his parchments, inks, and quills, the maps he’d been drawing, and a rock-hard garlic sausage he’d been saving since the Wall. Ceci dit, autant expliquer l’attaque du Poing par les Autres par la présence du Cor pourrait être concevable (ils auraient vu l’enfouissement du Cor, et n’auraient pas pu le prendre avant l’arrivée de la Garde), autant pour Sam, ça me paraîtrait une facilité d’écriture peu subtile…

      L’attaque motivée par la récupération du cor est une idée qui se défendrait si on pouvait imaginer comment les Autres auraient connu sa récupération…

    Quant à la présence de l’Autre (un seul) peut-être est-elle nécessaire afin d’animer les spectres par son dégagement de froid, une sorte de source d’énergie inversée. Si je me souviens bien, les spectres qui attaquent Jon et Mormont à Châteaunoir avaient été placés dans une chambre de glace à la base du Mur…
    Dans le chapitre suivant de Sam, on ne sait d’ailleurs pas ce qu’il se passe immédiatement après la destruction de l’autre : est-ce que les spectres cessent leur poursuite ? Il semblerait puisqu’on retrouve le groupe de survivants chez Craster, sans autre mention de difficultés particulières pour y parvenir .

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 7 mois par R.Graymarch.

    "Vé ! " (Frédéric Mistral, 1830-1914)
    " Ouinshinshoin, ouinshinshishoin " ( Donald Duck, 1934)

    #168050
    Tybalt Ouestrelin
    • Pas Trouillard
    • Posts : 622

    Je me rappelais d’un chapitre horrifique où la crainte de voir Samwell disparaitre était partout présente. Et je n’ai pas été déçu de la relecture, les mêmes sentiments et angoisses ressurgissent. La confusion de Samwell nous contamine, je me souviens même que la première fois je n’avais rien compris à l’entrevue avec l’Autre ; enfin, il m’avait fallu plusieurs lectures pour saisir la portée de ce que je lisais.

    Un exercice de style réalisé avec brio.

    DOH 8&10 : Tybalt Ouestrelin, acolyte loyaliste devenu Mestre ; Or, Argent et Bronze.
    DOH 9 : Lazzara zo Ghazîn, Grâce Bleue devenue Sénéchale. Miraculée devenue Conseillère. Pas Miraculée deux fois.

    #168147
    Ysilla
    • Terreur des Spectres
    • Posts : 1872

    Un des chapitres haletants d’ASOS. J’ai lu avec beaucoup de plaisir ta riche analyse, Babar. Un régal !

    Je me souviens qu’en première lecture, je n’ai jamais douté de la survie de Sam : après avoir échappé à la lame de Chett, c’eût été vraiment stupide de tomber sous les assauts des spectres. C’est mon côté summer child.

    En relecture, je constate que GRRM ne nous a pas encore fait le coup d’inaugurer le point de vue d’un personnage important pour le sacrifier aussi sec en fin de chapitre, comme s’il était un simple personnage de prologue. J’ai dû le ressentir confusément en primolecture.

    En revanche, j’ai jubilé et je jubile toujours d’avoir sous les yeux en chair et en os un Autre. Enfin ! Depuis le temps qu’on Les attend et puis non, ça fait pschittttt littéralement. L’Autre est plus un invité furtif qu’un vrai personnage mais quel guest ! Juste le temps de se rendre compte que les Autres ne sont pas invulnérables et donc pas invincibles.

    Waymar Royce, le fringant chevalier au manteau de zibeline ne s’en est pas relevé, tandis que Samwell l’obèse perclus de complexes, si.

    Je me suis demandée pourquoi cette rencontre. Pourquoi l’Autre se montre-t-il ? J’avais vu passer quelque part (plus moyen de me souvenir où par contre) une hypothèse selon laquelle l’Autre en avait en fait après le cor que transporte Sam, qui se trouvait au Poing et qui a été retrouvé par Jon avant que Sam ne le prenne avec lui.

    Cette hypothèse ne m’avait jamais traversé l’esprit jusqu’à ta remarque et sur le coup, elle est séduisante mais je pense, comme Obsidienne, que les Autres ne peuvent pas savoir que Sam a le cor ou s’ils le savent et qu’ils ne l’interceptent pas sur le Poing ou immédiatement après, ce sont des bras cassés ! 😅

    Au final, cette apparition de l’Autre pose plus de questions qu’elle n’en résout : est-il l’un des six du prologue d’AGOT ? Que fait-il là ? Et où sont alors les autres Autres ?  – si je puis dire 😉 –

    Dans le chapitre suivant de Sam, on ne sait d’ailleurs pas ce qu’il se passe immédiatement après la destruction de l’autre : est-ce que les spectres cessent leur poursuite ?

    Il me semble que Grenn donne la réponse, comme l’a noté Babar :

    Grenn fait alors observer à Sam que l’Aube est là

    Les spectres craignent la lumière du jour et le feu : en tout cas, vu les cas de Jafer Flowers et Othor, les morts-qui-marchent demeurent en léthargie sous la neige le jour pour s’animer à la nuit. On le constate aussi dans le prologue d’AGOT quand Will trouve le campement de sauvageons figés.

    Et d’après le Prologue d’AGOT, c’est aussi avec la nuit qu’arrivent les Autres, apparemment, alors si Tyrion passe son temps à se demander où vont les putes, je me demande où vont les Autres quand l’aube est là ? Planqués aussi sous les flocons comme de vulgaires spectres ? Et vulnérables ? Ou bien deviennent-ils immatériels la journée ?

    La liquéfaction de l’Autre se passe très peu de temps avant les premières lueurs de l’aube. Que lui serait-il arrivé, s’il n’était pas tombé sur le petit groupe attardé de Sam ?

    Je me demande si, d’un point de vue un peu plus littéraire et léger, on ne peut pas faire le rapprochement avec le motif de la chasse fantastique, une horde de chasseurs surnaturels traquant dans les bois (enfin ça dépend des versions), menés par une figure divine souvent associée à Wotan/Odin (et on sait à quel point la mythologie nordique infuse l’Au-delà du Mur).

    On peut être tenté de faire le rapprochement d’autant qu’Odin est considéré comme le roi des morts et qu’il prépare une armée de défunts – ou plus précisément d’âmes de défunts – pour mener le Ragnarök ou le combat contre les forces du Mal, juste après  trois longs hivers sans été, le Fimbulvetr ou Grand Hiver (si ça ne ressemble pas à la Longue Nuit !)

    Seulement, manque de chance, dans ASOIAF, l’armée des morts est du côté du Mal – Remarquez, du point de vue des Autres, le Mal, ce sont les humains, si ça se trouve.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 7 mois par Ysilla.

    "L'imaginaire se loge entre les livres et la lampe...Pour rêver, il ne faut pas fermer les yeux, il faut lire."

    #199009
    Lord Blimme
    • Frère Juré
    • Posts : 96

    Ayant lu les commentaires d’Emmalaure sur le symbolisme, dans ce chapitre, Jon n’est plus le prince qui protège sa « dame », Sam. Le rôle revient à Petit Paul qui le fait cette fois, en résonnance à « La Belle et l’Ours » que Sam ne veut pas chanter. Sacré costaud pour porter plus de 100 kg ! RIP à lui.

    Remarquez, du point de vue des Autres, le Mal, ce sont les humains, si ça se trouve.

    À l’origine, les Autres sont créés à cause de l’invasion des Premiers Hommes. Donc, ce sont bien, eux, le mal ^^

    Je suppose qu’ils refont leur apparition depuis la rébellion de Robert et la fin des Targaryens qui ont su plus ou moins canaliser à leur façon, les travers humains à Westeros. Le feu du dragon est le point faible des Autres.

    est-il l’un des six du prologue d’AGOT ?

    Il n’y en a pas tant que ça ? Surprenant 🤔

     

    "Même si les Ténèbres se sont insinuées en toi, n'oublie jamais tu es. Tu dois combattre les Ténèbres en toi ! Ce ne sera pas facile, je le sais. Mais surtout, n'oublie pas... que même au cœur des Ténèbres, subsiste toujours une petite lumière."

    #199010
    R.Graymarch
    • Barral
    • Posts : 10332

    À l’origine, les Autres sont créés à cause de l’invasion des Premiers Hommes. Donc, ce sont bien, eux, le mal ^^

    Sauf erreur de ma part et grosse omission du wiki, on n’en sait rien du tout

    Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
    MJ de Chanson d'Encre et de Sang (2013-2020) et de parties en ligne de jeu de rôle
    MJ par intérim de Les Prétendants d'Harrenhal (2024-), rejoignez-nous
    DOH : #TeamLoyalistsForeverUntilNow. L’élu des 7, le Conseiller-Pyat Pree qui ne le Fut Jamais

    #199016
    Lord Blimme
    • Frère Juré
    • Posts : 96

    Sauf erreur de ma part et grosse omission du wiki, on n’en sait rien du tout

    Mea culpa ! Je me suis confus avec la série TV. Je ne me rappelle plus si on a mentionné ou pas les origines des Autres dans les livres.

    "Même si les Ténèbres se sont insinuées en toi, n'oublie jamais tu es. Tu dois combattre les Ténèbres en toi ! Ce ne sera pas facile, je le sais. Mais surtout, n'oublie pas... que même au cœur des Ténèbres, subsiste toujours une petite lumière."

    #199055
    Eridan
    • Vervoyant
    • Posts : 6326

    Je ne me rappelle plus si on a mentionné ou pas les origines des Autres dans les livres.

    On ne l’a pas, évidemment. ^^ On sait juste qu’ils arrivent avec le froid et la nuit. Mais comme je l’évoquais sur le discord, on ne sait pas qui est la cause et qui est la conséquence.

    "Si l'enfer est éternel, le paradis est un leurre !"

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