ASOS 30 – Arya V

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    Hizieł
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    ASOS 30 – Arya V
    Au fil des pages – liste des sujets

    ASOS 29 – Sansa III ASOS 31, Jon IV

    Bonjour et bienvenue dans ce nouveau chapitre d’Arya Stark, son cinquième dans ce volume, qui fait suite à un chapitre de sa Sansa de sœur, forcée de marier Tyrion Lannister.

    Arya, quant à elle, est toujours en compagnie de la Fraternité sans Bannières, même si ses pensées sont régulièrement tournées vers la fuite. Et pour cause, la petite troupe ne se dirige pas là où elle le souhaiterait (Vivesaigues) mais plutôt au cœur de notre cher Conflans défiguré par la guerre, à la recherche de Béric, leur chef. C’est ainsi que ce chapitre débute, lorsque nos amis arrivent à Pierremoûtier, grande ville du sud-ouest du Conflans.

    Harwin apprend à Arya qu’Eddard a remporté ici une grande bataille lors de la Rébellion de Robert, ce qui est l’occasion d’un petit retour sur cette fameuse Bataille des Cloches, dans le Pierremoûtier d’alors. L’intérêt de celle-ci est qu’elle est directement précédée d’un cache-cache géant entre Robert le Rebelle (blessé et qui se cache) et Jon Connington, Main du Roi Aerys II. JonCon ne maîtrisant visiblement l’art de dénicher le cerf, Eddard Stark et Hoster Tully décident donc de venir mettre un terme à la partie en submergeant les remparts de la ville. Alors que le tocsin sonne de plus belle partout dans la place, Robert et JonCon ont chacun leurs faits d’armes de leur côté, mais leur confrontation n’a pas lieu, le griffon s’étant envolé dès lors que la défaite semblait inéluctable.

    C’est tout du moins ce qui est raconté ici, puisque cette absence de confrontation semble contredite par JonCon himself dans ADWD 62 :

    « Robert emerged from his brothel with a blade in hand, and almost slew Jon on the steps of the old sept that gave the town its name »

    J’en profite pour ouvrir une petite parenthèse pour noter que la traduction française « Pierremoûtier » (adoptée dans ASOIAF) de Stoney Sept perd la référence limpide au septuaire – qui a donné son nom VO à la ville – mais la retrouve dans l’Epée Lige « Roche Septuaire » (merci le wiki).

    Toujours est-il, pour revenir à notre Bataille des Cloches, qu’il est en tout cas attesté que Robert a tué Myles Mouton, là où JonCon est notamment responsable de la mort de Denys Arryn (les délices du Val) et a gravement blessé Hoster Tully (on reviendra rapidement à son cas plus tard).

    Après ce saut dans le Pierremoûtier du passé, nous revenons à l’instant présent par l’entremise d’Arya qui remarque que d’autres combats, bien plus frais, se sont déroulés ici. Malgré ces affrontements récents apparents, les portes de la ville sont quant à elle flambant neuves, et vu les gens peu recommandables qui traînent dans les parages, c’était sans doute en effet une priorité que de les rénover.

    Comme précédemment, une fois identifiés comme appartenant à la Fraternité, il leur est permis d’entrer. Par le capitaine de la porte, on apprend que la ville de Pierremoûtier, par sa localisation, est mieux lotie que d’autres places fortes du Conflans, notamment par sa proximité avec les régions du sud (épargnées par le conflit), avec qui elle peut donc commercer. Elle n’est pas à l’abri du danger pour autant puisque les pillages et exactions émaillant la guerre ne l’ont pas épargnée et la situation actuelle, avec la fuite du Régicide et les hommes à ses trousses, n’arrange rien à l’affaire.

    On fait également la connaissance du personnage du Veneur. S’il est actuellement hors de la ville, il reste omniprésent dans le chapitre, cité par tout le monde, et apparaît comme l’homme à tout faire de Pierremoûtier : c’est lui qui a ramené des vivres, lui qui a capturé les Loups et les a mis en cage, et lui qui est actuellement en battue, occupé à chercher si Jaime Lannister n’est pas dans le coin. Vu les qualificatifs (dingue, maudit, etc.) et les actions qui lui sont associés, on n’est pas forcément hyper pressé de le rencontrer, et dans cette perspective, la fin du chapitre, qui coïncide idéalement avec son arrivée, n’était pas pour me déplaire.

    Pour en revenir à Pierremoûtier, comme souvent dans les chapitres d’Arya et du Conflans, les lieux visités et décrits ne donnent pas forcément envie d’y passer ma prochaine permission de Frère juré. La ville, qui semble abandonnée de prime abord, s’anime à mesure que les habitants retranchés reconnaissent les membres de la Fraternité. Mais ce qu’ils nous racontent des horreurs de la guerre n’améliore pas forcément l’image que nous avons de l’endroit.

    Arrivés sur la place du marché, Arya remarque une douzaine de cages en fer : des cages à corbeaux. Or, fait étrange, « les corbeaux se trouvaient pour la plupart en liberté, les uns pataugeant dans l’eau, les autres perchés sur les barreaux du haut » et pour cause, les cages, elles « contenaient des hommes ». Les descriptions des différents occupants de ces cages sont très crues : certains sont morts, d’autres sur le point de l’être, très affaiblis et cernés par les mouches et les corbeaux charognards. L’un devient d’ailleurs presque l’un de ces corbeaux le temps d’un croassement : « Water. The word was a croak » : dans la vf, j’aimais assez bien le fait que la formulation : « « De l’eau ». Un croassement. « Pitié de l’eau » » ne nous permette pas de savoir qui du corbeau ou du prisonnier était à l’origine du bruit.

    Apprenant qu’il s’agit de « Loups », Arya a pitié d’eux et s’approche, notamment pour savoir qui ils sont. Sans avoir sa réponse, elle va chercher de l’eau à la fontaine pour leur en donner. L’un des habitants essaie de l’en dissuader, mais Lim et Harwin la soutiennent. Grâce à ce dernier et Gendry, elle atteint les cages et verse l’eau aux prisonniers.

    Sans que l’on apprenne exactement qui ils sont, les habitants de Pierremoûtier informent Arya et ses compagnons que ces Loups cherchaient le Régicide, et ne le trouvant pas, ont par dépit « massacré huit personnes aux Sauts Périlleux » et l’un d’eux s’est également rendu coupable de viol. Le relecteur sait qu’il s’agit d’hommes Karstark, qui ne sont donc plus des Loups à proprement dit, et justement Arya n’arrive pas à les voir comme appartenant à sa meute.

    Malgré les méfaits des prisonniers, la Fraternité n’approuve pas le traitement qui leur est infligé, invoquant leur chef « Lord Béric admet pas qu’on foute des hommes en cage à crever de soif. Pourquoi vous les pendez pas proprement ?« . Et c’est donc assez logiquement, que malgré les mises en garde et protestations des locaux, Anguy offre la mort aux prisonniers agonisant : redonnant à la place le silence de mort qui prédominait au début du chapitre ; silence qu’Arya remplit intérieurement d’un « Valar morghulis« .

    En recherchant la version de JonCon de la Bataille des Cloches, évoquée plus haut, j’ai remarqué que ce procédé de mettre des hommes dans les cages à corbeaux relevait presque de la tradition ici à Pierremoûtier puisque lui-même l’avait fait au moment de la Bataille, lorsqu’il tentait d’obtenir des habitants la localisation de Robert : « he took hostages and hung them in crow cages« .

    Après ce sinistre épisode, nos compagnons se dirigent vers un côté de la place où se tient ce qui ressemble à une auberge, La Pêche, dont la tenancière accueille avec plaisir les membres de la Fraternité, qu’elle semble très bien connaître. Une fois à l’intérieur, la même histoire qu’à La Glandée se répète avec Arya : baignée et frottée vigoureusement (alors que ça fait moins de 2 semaines qu’elle a pris son dernier bain, elle risque l’overdose à ce rythme), elle est ensuite habillée de dentelles et de chiffons. Arya se compare à une poupée de Sansa et cela permet de faire le lien avec le chapitre précédent, qui commençait justement par Sansa lavée et habillée elle aussi par des servantes.

    De retour dans la salle commune avec les autres (sans mariage forcé pour sa part, heureusement), Arya prend le temps d’analyser autour d’elle la surreprésentation de jeunes et accortes servantes pour une auberge et les passages éclair des hommes (qui ne restent jamais longtemps dans la salle commune mais montent à l’étage avec des filles) ; et en déduit qu’il s’agit d’un bordel. D’un coup, on comprend mieux le nom de l’endroit et son enseigne « une pêche entamée d’un grand coup de dents » (je dis ça mais j’ai moi-même mis un certain temps pour m’en rendre compte : qui aurait cru que le détournement de l’emoji pêche venait en fait de Pierremoûtier …).

    Puis on a ce passage intéressant (pour nous lecteurs qui connaissons l’origine de Gendry) où l’une des filles de l’auberge se présente, devant Arya et Gendry, comme une bâtarde de feu le roi Robert, qui l’aurait conçue lors de sa partie de cache-cache face à JonCon. Arya reconnaît qu’elle a effectivement les mêmes cheveux que Robert, mais bon « Gendry  a le même genre de cheveux » donc ça veut strictement rien dire, n’est-ce pas ? (Tu pouvais pas le savoir, mais c’était pas forcément le meilleur argument que tu puisses trouver, Arya).

    Sinon, comme souvent (et notamment pour Pierremoûtier plus haut), si la traduction française du nom de cette servante « Campanule » (pour Bella en VO) est plutôt jolie et originale, le lien qu’elle évoque avec la Bataille des Cloches est compliqué à faire (sauf à avoir une grande connaissance en botanique / ou un wiki très précieux (<3) pour savoir que « les fleurs de la campanule forment de petites clochettes » / ou encore une maîtrise du latin puisque le mot campana, qui donne son nom à cette fleur, signifie « petite cloche« ).

    Sinon, je pensai ne pas m’appesantir sur le « ring your bell » (traduit en vf « ta cloche à toi, j’arrive à te la mettre en branle« ), mais comme il m’a mis la chanson « Ring my bell » en tête pendant toute l’écriture de ces lignes, je me suis senti obligé de partager ma peine mon bonheur avec vous.

    Pour en revenir à l’histoire, Gendry refuse toutefois ses avances et part bouder dans la nuit, pendant que les autres compagnons trouvent chacun leur bonne compagnie : qui, une ou plusieurs filles, qui, sa harpe et un feu.

    Arya se laisse porter par l’ambiance chaleureuse, abandonnant ses envies de fuite pour un soir, mais lorsqu’elle entend que ce serait sa mère Catelyn qui aurait relâché le Régicide, elle se sent « triste et furieuse et terriblement seule tout à la fois » (j’aime bien cette formulation, qui illustre vraiment la charge émotionnelle qui s’appesantit sur Arya).

    Un homme visiblement éméché vient la déranger, et c’est le moment que choisi Gendry pour revenir : il prétend qu’Arya est sa sœur, et même si son intervention permet de la débarrasser de l’ivrogne, elle n’apprécie pas du tout qu’il se présente comme son frère. Visiblement toujours d’humeur bougonne, il s’emporte et lui demande de le laisser tranquille. Bien que surprise par son ton furieux (en même temps, elle aussi avait réagit plutôt violemment, même si elle avait des circonstances atténuantes), Arya s’exécute et monte se coucher dans la chambre.

    Une fois sous les couvertures d’un immense lit, Arya récite sa fameuse litanie, en bouleversant sciemment l’ordre de la liste car « ça l’aidait à se rappeler qui ils étaient et ce qu’ils avaient fait« , et songeant qu’ils partagent peut-être le même sort que les prisonniers qu’elle a vu agoniser plus tôt dans la journée dans leur cage à corbeaux.

    Elle s’endort ensuite directement pour rêver loup. Sa meute et elle font un festin d’un cheval affolé et le hurlement qu’elle pousse ensuite fait le pont entre son rêve et les aboiements de chien qu’elle entend au réveil, qui marquent le retour du Veneur dingue, qui ne revient pas les mains vides.

    L’identité de son prisonnier est énigmatique, voire initialement trompeuse pour le primo-lecteur, puisqu’avec les indices égrenés on pourrait croire qu’il s’agit bien du Régicide (« putain de bâtard Lannister » ; « on enverra ce qui reste à ton salopard de frangin » ; « Lannister, je l’ai entendu dire Lannister » ; « ils auraient pris le Régicide ?« ), d’autant plus qu’on sait qu’il a en effet été capturé.

    Seulement à la faveur d’une volte face du prisonnier, Arya est en mesure de voir son profil, qui ne correspond pas au Régicide, mais à un autre personnage. A ce moment, on peut ainsi deviner de qui il peut s’agir, puisqu’Arya le voit comme un signe que ses prières ont été exaucées par les dieux. Et en même temps, est-ce que les limiers qui jappent à qui mieux mieux dans la cour ne sont pas à eux seuls des gros indices sur pattes ? Réponse au prochain épisode (ou juste en-dessous)!

    Deux petits points d’observation pour terminer :

    D’une part, pour revenir sur cette fin et le retour d’un personnage qu’on connaît bien, je trouve ça intéressant comme les destins des frères Clegane et des sœurs Stark s’entremêlent dans ASOIAF : depuis Mycah, Arya n’avait pas trop eu (à l’inverse de Sansa) de liens avec le Limier, plutôt avec son frère Gregor, mais ce chapitre signe le retour de Sandor dans son aventure (Gregor, de son côté, retournera plus tard à Port-Réal, mais trop tard pour avoir l’occasion de recroiser Sansa avant son départ). En tout cas, comme c’est la deuxième fois depuis le début de la relecture que cet entremêlement frères Clegane / sœurs Stark me fait tiquer, je me motiverai peut-être un jour à en faire un sujet dédié !

    D’autre part et pour conclure, on peut observer tout au long de ce chapitre une grande présence Tully.

    • Il y a d’abord le rappel qu’Hoster Tully a été blessé à Pierremoûtier lors de la Bataille des Cloches (par Jon Connington).
    • Puis, le fait qu’un habitant parle de Lord Edmure fait tiquer Lim, se demandant si Lord Hoster est mort : il semblerait en tout cas qu’il n’en soit pas loin.
    • Ensuite, sur la place du marché à laquelle ils arrivent, trône une fontaine en forme de truite au bond (soit le symbole Tully) qui les accueille ; c’est d’ailleurs dans celle-ci qu’Arya prendra l’eau qu’elle verse aux prisonniers.
    • Et enfin, on fait la connaissance à La Pêche de sa tenancière, une certaine Chanvrine, qui nous rappelle les propos qu’Hoster Tully a tenu devant Catelyn dans son agonie au début d’ASoS, demandant pardon (Chapitre 3 – Catelyn I).

    Ces multiples références liant Hoster – Pierremoûtier – Chanvrine et l’agonie (du temps de la Rebellion comme actuellement) vont il me semble dans le sens de la théorie selon laquelle la Chanvrine qu’il évoque est bien celle que nous rencontrons ici (qu’il aurait déjà rencontrée lorsqu’il était gravement blessé lors de la Bataille des Cloches ?) ; le problème principal étant qu’à part ça, il n’y a pas grand chose d’autre pour l’instant dans les livres pour étayer cette théorie…

    A vos claviers donc pour réagir à votre tour à ce chapitre, qui, s’il n’est pas palpitant, permet de revivre l’un des moments-clés où la Rébellion aurait pu tourner court et nous faire saliver sur les retrouvailles prochaines avec un personnage qui nous avait manqué !

    • Ce sujet a été modifié le il y a 2 années et 5 mois par R.Graymarch.
    • Ce sujet a été modifié le il y a 2 années et 4 mois par Babar des Bois.
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    • Ce sujet a été modifié le il y a 2 années par R.Graymarch.
    • Ce sujet a été modifié le il y a 2 années par R.Graymarch.

    De mestre passionné d'archi à archimestre déprimé dans DOH 8 - "Dans l'ombre de la Chat-rpie"
    L'incompris Winni Naz Puur dans DOH 9 - "Tous ceux qui veulent changer Meereen"

    #169811
    R.Graymarch
    • Barral
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    Petit chapitre de transition, pas bien passionnant

    Alors certes au début, on nous parle de la bataille des cloches et c’est chouette. Ce le sera encore plus, plus tard, quand on aura la version de Jon Connington (que j’aime beaucoup car il se rend compte qu’il a perdu en visant la gloire plutôt que l’efficacité meurtrière)

    On nous abreuve ensuite de rumeurs avec « Lord Edmure » et on nous raconte les exactions du coin, faites par des Nordiens. Arya se demande si c’est de « son » côté. Du coup (?), elle veut aider les prisonniers (qui n’ont pas l’air d’être de gentilles personnes). Je reste un peu dubitatif sur le fait de donner à boire à des gens qu’Anguy juste après… Certes, le personnage du Veneur sort un peu du lot mais ça paraît un peu too much comme grand méchant (contre les méchants)

    Et hop, le retour de l’expression qu’on lit beaucoup depuis le début du tome

    Valar morghulis, Arya thought.

    On passe au bordel de Chanvrine (drôle de prénom). Et là, franchement, j’ai trouvé ça moyen comme ambiance. « Les prostituées le coeur sur la main qui se livrent gratuitement aux gentils révolutionnaires », c’était sans doute pas un cliché génial en 2000, mais je trouve ça pire de nos jours. On va dire que c’est l’épisode beach (au milieu d’un pays en flamme) du tome, mais bon…

    En tout cas, on est très obsédé par l’hygiène et les chansons (ces dernières comme moyen de paiement)
    “I’ll roast some mutton for your friends, and an old dry rat for you. It’s more than you deserve, but if you gargle me a song or three, might be I’ll weaken. I always pity the afflicted. Come on, come on. Cass, Lanna, put some kettles on. Jyzene, help me get the clothes off them, we’ll need to boil those too.”
    Ensuite, on a une embrouille un peu idiote entre Gendry et Arya. Et Gendry qui parle un peu trop fort (quel idiot)
    “A brothel’s no fit place for no bloody highborn lady, everybody knows that.”
    Certes, le clin d’oeil avec sa demi-soeur est sympa mais ça reste très anecdotique
    The girl did have hair like the old king’s, Arya thought; a great thick mop of it, as black as coal. That doesn’t mean anything, though. Gendry has the same kind of hair too. Lots of people have black hair.
    Au moins, Arya se rend compte que le bordel n’est pas le paradis qu’il paraît être. C’est moins lugubre que dehors (tu m’étonnes) mais ça reste du faux semblant
    Across the square the dead men were rotting in their crow cages, but inside the Peach everyone was jolly. Except it seemed to her that some of them were laughing too hard, somehow.
    Au passage, Arya entend des nouvelles de Catelyn et Jaime. Plutôt vraies, cette fois-ci. Puis, elle oublie quelle identité donner avec l’alcool qu’elle a imbibé. Enfin avant de se coucher, une nouvelle engueulade avec Gendry qui veut maladroitement la protéger (bof)
    Arya fait un rêve de loup interrompu par plein de chiens pour encadrer le Limier. Sauf qu’on ne le sait pas car l’auteur aime ménager ses effets. On a la litanie pour réviser. En imaginant que ce Lannister pourrait être Joffrey ? Peu probable…
    Petit chapitre pour moi.

    Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
    MJ de Chanson d'Encre et de Sang (2013-2020) et de parties en ligne de jeu de rôle
    MJ par intérim de Les Prétendants d'Harrenhal (2024-), rejoignez-nous
    DOH : #TeamLoyalistsForeverUntilNow. L’élu des 7, le Conseiller-Pyat Pree qui ne le Fut Jamais

    #169852
    DJC
    • Pas Trouillard
    • Posts : 570

    Fiouuuuuuuuuu je ne me souvenais vraiment pas de ce chapitre, et à la relecture, je comprends pourquoi haha Et aucun souvenir de la mention de JonCon, merci d’avoir relevé et fait le lien avec plus tard.

    Je me rappelais juste le terme  « Chanvrine », et et l’arrivée du Limier.. haha en primo-lecture, j’ai été directement lire le chapitre suivant d’Arya, je me rappelle !

     

    #169889
    Liloo75
    • Fléau des Autres
    • Posts : 3724

    Merci Hiziel pour cette analyse du chapitre d’Arya.

    Ce qui m’avait le plus marquée en primo lecture, ce sont les prisonniers dans les cages. Arya veut leur donner à boire, car ce sont des hommes du Nord. Mais si ses compagnons de la Fraternité l’aident dans sa démarche généreuse, c’est pour mieux occire les prisonniers. J’avais trouvé cela étrange.

    Arya utilise son sens de l’observation acquise auprès de Syrio Forel pour comprendre qu’elle a été conduite dans un bordel. C’est sans doute pour cela qu’il y a  de quoi se laver, et des vêtements de fille disponibles.

    J’avais oublié que l’on croisait une des bâtardes de Robert. Et la remarque d’Arya est géniale : les cheveux noirs et drus, cela ne signifie pas qu’elle soit la fille du défunt roi. Gendry a bien les cheveux noirs, hein ? Cela ne veut rien dire 😆

    A la fin chapitre, lorsque l’on apprend qu’un « bâtard Lannister » a été capturé, il ne pouvait pas s’agir de Jaime, puisque le prisonnier a les poignets entravés. Un homme à qui il manque une main ne pourrait pas être attaché de la sorte. Je ne sais plus si en première lecture j’avais pensé au Limier. A priori, je dirais que non.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 5 mois par Liloo75.

    - De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
    - Grâce aux êtres de votre espèce.
    - Il n’y a pas d’êtres de mon espèce. Je suis unique.

    #171022
    Tybalt Ouestrelin
    • Pas Trouillard
    • Posts : 622

    si la traduction française du nom de cette servante « Campanule » (pour Bella en VO) est plutôt jolie et originale, le lien qu’elle évoque avec la Bataille des Cloches est compliqué à faire (sauf à avoir une grande connaissance en botanique / ou un wiki très précieux (<3) pour savoir que « les fleurs de la campanule forment de petites clochettes » / ou encore une maîtrise du latin puisque le mot campana, qui donne son nom à cette fleur, signifie « petite cloche« ). 

    Il y a « campanile » qui peut aider dans le sens quand même, outre la chaine d’hôtels, cela désigne surtout (si je ne m’abuse) une tour avec une cloche dedans. Bon c’est vrai que je ne connaissais pas la fleur non plus. C’est un peu hors-sujet mais j’aime plutôt les traductions de noms qui sont souvent assez subtile et rendent bien un caractère de français vieilli ; je pense à Peyredragon pour Dragonstone, franchement Pierre-Dragon c’est moins bien ; et c’est souvent comme ça. Bref.

    Je ne suis pas choqué par le fait d’achever les prisonniers après qu’ils ont bu, c’est toujours mieux de mourir sans être assoiffé, un besoin assouvi en quelque sorte « parle et j’abrègerai tes souffrances ».

    Et sinon la demi-clairvoyance de Arya oui c’est bien un bordel mais Gendry comme contre-exemple… Merci du clin d’œil !

     

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 4 mois par R.Graymarch.

    DOH 8&10 : Tybalt Ouestrelin, acolyte loyaliste devenu Mestre ; Or, Argent et Bronze.
    DOH 9 : Lazzara zo Ghazîn, Grâce Bleue devenue Sénéchale. Miraculée devenue Conseillère. Pas Miraculée deux fois.

    #199394
    Lord Blimme
    • Frère Juré
    • Posts : 96

    Certes, le clin d’oeil avec sa demi-soeur est sympa mais ça reste très anecdotique

    Les deux bâtards de Robert manquent de peu de se frotter à l’inceste, à leur insu ^^

    Ces multiples références liant Hoster – Pierremoûtier – Chanvrine et l’agonie

    Mais alors, Chanvrine est bien la demi-sœur cachée de Catelyn, Lysa et Edmure ? Elle a les cheveux typiques des Tully. Dans un chapitre antérieur de Catelyn, leur père, au lit, a marmonné à son sujet. Cat a presque touché la vérité mais on a dérivé ce sujet vers la plante contraceptive pour le bébé de Lysa. Un coup malin de la part de Martin !

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 7 mois et 4 semaines par Lord Blimme.

    "Même si les Ténèbres se sont insinuées en toi, n'oublie jamais tu es. Tu dois combattre les Ténèbres en toi ! Ce ne sera pas facile, je le sais. Mais surtout, n'oublie pas... que même au cœur des Ténèbres, subsiste toujours une petite lumière."

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