ASOS 31 – Jon IV

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    darkdoudou
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    ASOS 31 – Jon IV
    Au fil des pages – liste des sujets

    ASOS 30, Arya V ASOS 32, Jaime IV

    ce chapitre a peu de dialogues et relate la bataille des sauvageons contre le Mur. Je vais laisser un peu Jon Snow de côté – sauf pour dire quelquefois qu’il n’y connaît rien – pour concentrer mon texte sur les trois principaux protagonistes : les razzieurs de Jarl, les Thenns et le Mur.

    Les Thenns

    Les Thenns sont un peuple à part parmi les sauvageons. Ils parlent la langue des Premiers Hommes et utilisent exclusivement des équipements en bronze ; nous apprendrons dans ADWD qu’ils maîtrisent la métallurgie de ce alliage et qu’ils disposent dans la région de Thenn de mines de cuivres et d’étain, soit les deux composantes du bronze. Ces éléments évoquent naturellement les Royce au sud du Mur.

    Le nom qu’ils donnent à leurs chefs, Magnar, signifie « seigneur ». Pour moi ce nom évoque le mot latin magnus = grand comme dans Charlemagne, avec une finale plus viking. Nous apprendrons plus tard qu’il y a également une maison Magnar établie sur Skagos qui est vassale des Stark.

    Jon n’apprécie pas ce peuple ni leur chef, j’y reviendrai :

    Si tous les sauvageons ressemblaient à Styr, il serait plus facile de les trahir. À dire vrai, les Thenns tranchaient sur le reste du peuple libre. Le Magnar se targuait d’être le dernier des Premiers Hommes, et il gouvernait avec une main de fer. Son lopin de Thenn consistait en une vallée de haute montagne planquée parmi les pics les plus septentrionaux des Crocgivre et cernée par un ramassis de Pieds Cornés, de géants, de troglodytes et par les clans cannibales des fleuves gelés. À en croire Ygrid, les Thenns étaient des guerriers féroces et considéraient leur magnar comme un dieu. De cela, Jon ne doutait pas. Au rebours de Jarl, d’Harma la Truffe ou d’un Clinquefrac, Styr exigeait de ses hommes une obéissance absolue, et c’était sans doute en partie ce sens de la discipline qui l’avait fait choisir par Mance pour le franchissement du Mur. ASOS Jon III

    Dans ce chapitre nous voyons bien la compétence de Styr : il n’hésite pas à envoyer des forces conséquentes et mobiles (douze cavaliers de chaque côté, munis de cor) pour guetter l’éventuelle apparition de patrouilles. Un commandant de la garde de nuit n’aurait pas fait mieux. Jon Snow se trompe, l’avenir le montrera, quand il pense que Styr ne connaît pas les règles du sud du Mur et qu’il va signaler sa présence en faisant des razzias à la va-vite en l’absence de Jarl partageant le commandement.

    Pour finir sur les Thenns, il reste à dire que l’opinion de Jon Snow va évoluer : dans ADWD, il parlera de ce peuple avec respect et essaiera de montrer à Alys Karstark qu’ils respectent les lois féodales. Parmi les sauvageons, Jon se rendra compte qu’ils sont les plus proches des nordiens et ce sera un choix logique de les intégrer à la féodalité par un mariage.

    « Aye, my lady. The Thenns have lords and laws. » They know how to kneel. […] A proud folk, and brave. Mance Rayder had to best the old Magnar thrice before Styr would accept him as King-Beyond-the-Wall. » ADWD Jon X

    Les razzieurs

    Le nom de ceux qui suivent Jarl en v.o. est « raider », évoquant des pilleurs, des razzieurs en effet. Mais il est surtout phonétiquement proche du nom de Mance Rayder. A lui seul, ce nom est légendaire pour les sauvageons tout en étant inquiétant pour les habitants de Westeros : il évoque ceux qui passent par dessus le mur pour piller et razzier les riches terres des Sept Couronnes.

    Le nom du chef des « raiders », Jarl, évoque aussi dans notre monde un nom de chef de guerre pour les vikings, peuple pilleur et intrépide bien connu.

    Au grand dam de Styr le Thenn, Jarl partage le commandement de l’expédition. Mais, contrairement à Jon Snow qui justifie ce choix par une délégation de pouvoir à son beau-frère (ASOS Jon II), je crois que Mance Rayder a d’autres raisons : si les Thenns sont d’excellents combattants et bien disciplinés, ce sont bien les razzieurs qui ont la vraie expérience du Mur et de l’au-delà du Mur, ainsi que le prouve la détection du mensonge sur les effectifs des garnisons :

    — Il reste combien de corbeaux dans les trois ? s’enquit Styr.
    — Cinq cents à Châteaunoir. Deux cents à Tour Ombreuse et trois cents peut-être à Fort Levant. » C’était grossir les effectifs d’un tiers. Que n’est-il si facile de le faire en réalité…
    Jarl ne fut pas dupe pour autant. « Il ment, dit-il à Styr. Ou alors il inclut là-dedans ceux qu’ils ont perdus sur le Poing ASOS Jon III

    Au contraire des Thenns qui ont des armes faites pour tuer des hommes, les razzieurs sont équipés pour l’escalade du Mur : leurs armes sont faites surtout en os, en pierre et en bois. Les plus fortunés (les 3 chefs de cordée ?) ont des crampons en fer, quelques-un ont des crampons en bronze, mais pour la plupart en os effilé. Ce qui est significatif c’est que le métal intervient dans leur motivation (au même titre que les chansons ?)

    « Mance promet une épée pour chacun des membres de l’équipe qui parviendra la première en haut, les avisa-t-il, son haleine fumant au contact de l’air froid. Des épées du sud en acier château. Et leur nom, en plus, dans la chanson qu’il en tirera. Que pourrait demander de plus un homme libre ? Hardi ! et que les Autres emportent les lambins ! »

    Il n’y a que des jeunes parmi les razzieurs. Est-ce que cela veut dire que l’espérance de vie est très faible comme le résultat de l’ascension le montrera ? C’est bien possible. Ils ont tous des physiques de grimpeur, c’est logique.

    Jarl lançait des noms, et onze gars vinrent se grouper autour de lui. Tous jeunes. Leur aîné ne devait pas avoir plus de vingt-cinq ans, et deux d’entre eux étaient les cadets de Jon. Tous maigres et secs, d’ailleurs ; avec une vigueur tout en nerfs qui lui rappela celle de Vipre s’éloignant à pied, sur ordre de Qhorin Mimain, quand Clinquefrac était à leurs trousses.

    Contrairement aux Thenns qui se plaignent de l’ascension trop lente, Jon Snow ne peut s’empêcher d’admirer les grimpeurs dont l’ascension est difficile :

    Quoi que les sauvageons puissent être par ailleurs, leur bravoure est indiscutable

    Enfin, l’organisation de l’escalade du Mur est impeccable : le choix du lieu a permis de réduire l’escalade dans la glace à 500 pieds au lieu des habituels 700 ; les trois équipes envoyées en parallèle assurent le succès de l’entreprise malgré la perte de l’équipe de Jarl. Enfin les équipes survivantes de Grig la bique et Errok sont capables de dresser l’échelle préparée à l’avance en cinq tronçons ; grâce à cette échelle toute la troupe pourra passer le Mur.

    Le Mur

    Enfin ! nous sommes presqu’au milieu des ouvrages de la saga et c’est la première fois qu’il y a une véritable confrontation avec le Mur. Ce momument peut évoquer des murailles réputées infrachissables et qui séparent la civilisation de la barbarie, comme par exemple dans notre monde la Grande Muraille de Chine ou le Mur d’Hadrien, le dernier étant d’ailleurs une référence assumée par l’auteur de la saga. Dans Westeros, le Mur est même classé parmi les Merveilles de l’homme par Lomas Grandpas.

    L’ouvrage, s’il protège les sept couronnes, engendre la peur chez les sauvageons même aguerris :

    Si le jour promettait déjà d’être humide et froid, il le serait bien davantage en contrebas du Mur et de sa fantastique masse gelée. Plus on approchait, plus les Thenns marquaient le pas. Ils n’avaient jamais vu le Mur encore, même le Magnar, réalisa Jon. Il leur fout la trouille. Dans les Sept Couronnes, on considérait qu’il marquait le terme du monde. Il le marque tout autant pour eux. Tout dépendait de quel côté vous vous trouviez.

    La défense est d’ailleurs facilitée pour ceux qui ont la chance d’être du côté sud.

    Les sauvageons pouvaient bien aligner cent vingt hommes, il suffirait de quatre adversaires et de quelques flèches bien ajustées, d’un seau de pierres, à la rigueur, en plus, pour les refouler.

    Le mur est comparé à un être vivant

    Oncle Benjen avait jadis déclaré devant lui que, s’il était, à l’est de Châteaunoir, une épée, le Mur, à l’ouest, était un serpent. C’était la stricte vérité. La glace, ici, ne se hissait au sommet d’un énorme dos-d’âne que pour dévaler au fond d’une combe, escalader le fil acéré d’une arête de granit longue d’une lieue ou plus, s’empaler sur une crête en dents de scie, replonger dans une combe encore plus profonde, puis remonter de plus en plus haut et bondir de colline en colline à perte de vue puis s’enfoncer dans les montagnes occidentales.

    Il semble même avoir une volonté et peut se montrer impitoyable contre ceux qui l’attaquent.

    Lorsqu’ils relevèrent les yeux, Jarl et son groupe avaient disparu. Hommes, cordes et piquets, plus rien ne restait ; au-dessus de six cents pieds, plus rien. Plus rien qu’une plaie béante dans le Mur là où, moins d’une seconde plus tôt, s’agrippaient les grimpeurs. Une plaie béante au fond de laquelle la glace, aussi lisse et blanche que marbre poli, flamboyait au soleil. Beaucoup beaucoup beaucoup plus bas se discernait une traînée rougeâtre, quelqu’un avait dû s’écraser au passage sur une saillie.
    Le Mur se défend tout seul, songea Jon

    Le dernier mot sur le Mur reste pour Ygrid qui a bien saisi sa nature à mon avis, et me semble proche de la vérité pour le secret de son édification par Bran le Bâtisseur :

    « Je déteste ce Mur ! souffla-t-elle d’un ton colère. Tu sens comme il est froid ?
    — Il est fait de glace, signala Jon.
    — T’y connais rien, Jon Snow. Ce Mur est fait de sang.

    En toute fin de chapitre Jon – qui s’est encore planté sur la raison des larmes de Ygrid – récolte tout de même une information utile justifiant sa mission sur laquelle il s’est posé beaucoup de questions.

     « Si je pleure, c’est parce qu’on a pas été foutus de trouver le Cor de l’Hiver, jamais. C’est parce qu’on a ouvert bien cinquante tombes et qu’on a lâché dans le monde tout ce tas d’ombres, mais que pour flanquer ce machin froid par terre, le cor de Joramun, jamais on a été foutus de le trouver ! »

    Dans Jon II, il avait tenté (pas très subtilement) d’interroger Tormund sur le sujet du cor de Joramun, figure mythique attaquant le Mur évoquée depuis ACOK. Le chef sauvageon avait esquivé habilement les questions, ici Ygrid lâche sans même s’en rendre compte un renseignement capital. Le cor de Joramun fait penser aux trompettes utilisées pendant la bataille de Jéricho qui avaient été capables de détruire les murs de la ville.

    Je me suis posé la question des ombres qui s’échappent sur la terre quand on ouvre des tombes : y a-t-il une réalité derrière cette histoire comme pour les épées en fer dans les cryptes de Winterfell ? Il ne me semble pas que l’arrivée des Marcheurs Blancs est imputable à la profanation des tombes, la causalité est inverse il me semble. Sans autres éléments on reste sur sa faim sur ce point de détail.

    Conclusion

    malgré les pertes importantes (cinq razzieurs et deux Thenns), la bataille est un succès côté sauvageon. Cela montre que le niveau d’organisation et de discipline fait des sauvageons une vraie menace pour Châteaunoir et Westeros.

    Jon Snow est toujours dans un conflit de loyauté dont il ne voit pas de solution, son attachement à la Garde de Nuit se dispute avec son amour pour Ygrid.

    J’ai noté enfin un dernier point : les étoiles. Dans le chapitre précédent de Jon, nous avions appris que les noms des étoiles et des constellations est parfois différent parfois identique des deux côtés du mur. Ici le chapitre commence et se termine sous les étoiles. Jon Snow en les regardant se permet « une bouffée d’espoir ». Mais quel espoir ? Celui de retrouver Fantôme, d’accomplir sa mission, de protéger Ygrid ? Ou le désir naïf que tout ira bien ?

    #169942
    R.Graymarch
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    Un chapitre court qui se focalise surtout sur l’ascension, et les états d’âme de Jon

    J’ai noté aussi que les sauvageons sont bien organisés.

    The Magnar sent a dozen men riding west and a dozen more east, to climb the highest hills they could find and watch for any sign of rangers in the wood or riders on the high ice. The Thenns carried bronze-banded warhorns to give warning should the Watch be sighted. The other wildlings fell in behind Jarl, Jon and Ygritte with the rest. This was to be the young raider’s hour of glory.

    C’est vrai pour les guetteurs mais aussi pour les grimpeurs. Et c’est en partie la faute de la Garde de nuit si c’est facilité

    Jarl had chosen to assault the stretch of ice along the ridge. Here, though the top of the Wall loomed eight hundred feet above the forest floor, a good third of that height was earth and stone rather than ice

    /

    Once brothers in black had gone out every day with axes to cut back the encroaching trees, but those days were long past, and here the forest grew right up to the ice.

    Jon se rend compte qu’une limite, ça marche dans les deux sens ^^ Et que le Mur est impressionnant pour eux aussi
    They have never seen the Wall before, not even the Magnar, Jon realized. It frightens them. In the Seven Kingdoms it was said that the Wall marked the end of the world. That is true for them as well.
    Jon se pose la question de l’après… Et ses états d’âme reviennent
    To stay with Ygritte, he would need to become a wildling heart and soul. If he abandoned her to return to his duty, the Magnar might cut her heart out. And if he took her with him . . . assuming she would go, which was far from certain . . . well, he could scarcely bring her back to Castle Black to live among the brothers. A deserter and a wildling could expect no welcome anywhere in the Seven Kingdoms. We could go look for Gendel’s children, I suppose. Though they’d be more like to eat us than to take us in.
    L’équipe de Jarl est plus expérimentée et pourtant très jeune. Un bon grimpeur a un physique proche d’un frère de la Garde (hum)
    J’ai noté aussi que l’acier est un motivateur fort pour les sauvageons
    “Southron swords of castle-forged steel. And your name in the song he’ll make of this, that too. What more could a free man ask? Up, and the Others take the hindmost!”
    Secrètement, Jon espère que la Garde va intervenir. Mais dans les faits… y a personne
    Climbers must of necessity leave their mounts behind, and many younger, greener raiders began by taking the first horses they found. Then a hue and cry would go up, ravens would fly, and as often as not the Night’s Watch would hunt them down and hang them before they could get back with their plunder and stolen women. Jarl would not make that mistake, Jon knew, but he wondered about Styr. The Magnar is a ruler, not a raider. He may not know how the game is played.
    Pourtant, l’ascension prend du temps
    Their legs must be numb, Jon thought by the fourth hour. How long can they keep on with that? He watched as restless as the Magnar, listening for the distant moan of a Thenn warhorn. But the horns stayed silent, and there was no sign of the Night’s Watch.
    Puis on passe à 6 heures.
    Soudain, un éclat tombe. Jon protège Ygrid qui n’a pas droit à une ligne de sa part.. ce que je trouve curieux
    Jon grabbed Ygritte and pulled her down to shield her, and one of the Thenns was struck in the face by a chunk that broke his nose.
    Le prix payé est très cher. Et j’ai une pensée pour ce topic sur Jarl, promis à un grand avenir (par son nom, par ses actes etc) et mort d’un coup. Et donc quasi oublié de tout le monde désormais

    And when they looked up Jarl and his team were gone. Men, ropes, stakes, all gone; nothing remained above six hundred feet. There was a wound in the Wall where the climbers had clung half a heartbeat before, the ice within as smooth and white as polished marble and shining in the sun. Far far below there was a faint red smear where someone had smashed against a frozen pinnace.

    The Wall defends itself, Jon thought as he pulled Ygritte back to her feet.

    They found Jarl in a tree, impaled upon a splintered branch and still roped to the three men who lay broken beneath him. One was still alive, but his legs and spine were shattered, and most of his ribs as well. “Mercy,” he said when they came upon him. One of the Thenns smashed his head in with a big stone mace. The Magnar gave orders, and his men began to gather fuel for a pyre.

    The dead were burning when Grigg the Goat reached the top of the Wall. By the time Errok’s four had joined them, nothing remained of Jarl and his team but bone and ash.

    Jon monte « facilement » (avec les échelles des autres, j’avais oublié).

    Ygritte watched them struggle for a while. “I hate this Wall,” she said in a low angry voice. “Can you feel how cold it is?”

    “It’s made of ice,” Jon pointed out.

    “You know nothing, Jon Snow. This wall is made o’ blood.”

    Nor had it drunk its fill. By sunset, two of the Thenns had fallen from the ladder to their deaths, but they were the last. It was near midnight before Jon reached the top.

    J’ai noté aussi que le Mur est vivant, il se défend
    “I almost fell,” she said, with tears in her eyes. “Twice. Thrice. The Wall was trying t’ shake me off, I could feel it.”
    Et à la fin, on a donc la vraie raison de leur venue vers le sud ou du moins de leur détour dans les tombes
    She kicked savagely at the ice beneath her with a heel, chopping out a chunk. “I’m crying because we never found the Horn of Winter. We opened half a hundred graves and let all those shades loose in the world, and never found the Horn of Joramun to bring this cold thing down!”
    Jon a réussi à monter. Et maintenant ? Jusqu’où aller dans la trahison ?

    Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
    MJ de Chanson d'Encre et de Sang (2013-2020) et de parties en ligne de jeu de rôle
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    #169954
    Worgen Stone
    • Terreur des Spectres
    • Posts : 1599

    Le nom qu’ils donnent à leurs chefs, Magnar, signifie « seigneur ». Pour moi ce nom évoque le mot latin magnus = grand comme dans Charlemagne, avec une finale plus viking.

    C‘est également  une combinaison de Magn et Her, signifiant en vieux Norrois d’une part « Force » et d’autre part « Guerrier ». Rien que des douceurs, comme dirait Osha.  Des coups de sonde dans les noms attribués aux Sauvageons m’ont permis d’en retrouver dans les prénoms traditionnels islandais (c’est le cas de Jarl, de Munda, de Val, parfois avec une inversion de genre comme Ver). Il y a d’autres combinaisons plaisantes : Þór (foudre) et Mund (protection).

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 5 mois par R.Graymarch.
    #172941
    PierreKirool
    • Patrouilleur du Dimanche
    • Posts : 117

    « Si je pleure, c’est parce qu’on a pas été foutus de trouver le Cor de l’Hiver, jamais. C’est parce qu’on a ouvert bien cinquante tombes et qu’on a lâché dans le monde tout ce tas d’ombres, mais que pour flanquer ce machin froid par terre, le cor de Joramun, jamais on a été foutus de le trouver ! »

    […] Je me suis posé la question des ombres qui s’échappent sur la terre quand on ouvre des tombes : y a-t-il une réalité derrière cette histoire comme pour les épées en fer dans les cryptes de Winterfell ? Il ne me semble pas que l’arrivée des Marcheurs Blancs est imputable à la profanation des tombes, la causalité est inverse il me semble. Sans autres éléments on reste sur sa faim sur ce point de détail.

     

    J’ai aussi réagi à cette phrase, je pense qu’en primo-lecture je n’y avais pas fait attention, pas plus qu’au Cor de Joramund, j’attendais avec impatience une bataille sauvageons vs Garde de nuit.
    JE vois que la VO postée par Graymarch dit la même chose. Mais de quoi Ygrid parle exactement ? Les ombres sont les marcheurs ?

    PS: (Désolé du retard, j’ai un changement de vie pro assez fort donc je participe moins mais je reste attaché à cette relecture 🙂 )

    #199407
    Lord Blimme
    • Frère Juré
    • Posts : 96

    Les tombes et les ombres, c’est un indice possible que les sauvageons, pour trouver le Cor de l’Hiver, ont ouvert, par mégarde, les tombes des Autres. Le nombre des tombes est bien précis. Cinquante ! Cinquante Autres accompagnés de leur armée d’ombres ? Ça m’a interpellé à la relecture. Ça fait une référence assez connue à un groupe d’aventuriers qui profanent un tombe interdit qui provoquera une certaine apocalypse dans le monde.

    "Même si les Ténèbres se sont insinuées en toi, n'oublie jamais tu es. Tu dois combattre les Ténèbres en toi ! Ce ne sera pas facile, je le sais. Mais surtout, n'oublie pas... que même au cœur des Ténèbres, subsiste toujours une petite lumière."

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