ASOS 37 – Davos IV

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    Yfos
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    ASOS 37 – Davos IV
    Au fil des pages – liste des sujets

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    De la Roche Tarpéienne au Capitole

    En début de ce chapitre, très politique, Davos est prisonnier. Il rencontre néanmoins quatre personnages de premier plan.

    Lord Alester Florent, la Main déchue

    Dans son précédent chapitre, Davos a été rejoint dans sa cellule par Lord Alester Florent, oncle de la Reine, qui était jusque là Main du Roi et est envoyé dans des cellules ressemblant aux cellules noires du Donjon Rouge pour trahison. Trahison qu’il continue de nier, qu’il refuse de reconnaître.

    Il explique que la Main parle avec la voix du Roi. Il parle par délégation, prend des décisions lorsque celui-ci n’est pas là (ou s’en moque) et que sa position sur la question n’est pas connue. Ce qui n’était pas le cas ici.

    Il a en effet tenté de négocier avec les Lannister sans l’accord du Roi. Il considère que la situation est désespérée et que c’est l’unique solution. On a vu que, après la prise de Winterfell, mestre Luwin conseillait à Bran de se rendre à Theon pour épargner des vies. Si Stannis avait réellement perdu tout espoir de gagner et continuait à mener ses hommes à la mort uniquement par ambition, il aurait été de son devoir de le conseiller en ce sens. Mais cela signifierait que Joffrey est légitime et que lui a suivi Stannis pour de mauvaises raisons, donc par ambition.

    Alester Florent indique que les conditions sont

    « aussi bonnes que nous pourrions espérer »

    Qui est ce « nous » ?

    Le mariage entre Shireen et Tommen (qui n’est pas l’aîné) ne peut pas être considéré comme une union servant à sceller un traité, Stannis ayant indiqué que les enfants de Cersei sont des bâtards issus d’un inceste.

    De toutes façons, il n’est qu’un mort en sursis : Axell Florent menace Davos en lui disant « vous périrez sur le bûcher avec mon frère » et il est moins bien traité que l’ex-contrebandier : ce dernier parti, la torche qui procurait un peu de lumière est enlevée.

    Il pense que la reine le fera sortir mais comment pourrait-elle le faire contre l’avis du roi ?

    Dans le chapitre précédent, Calelyn milite également pour une paix dont son roi ne veut pas entendre parler. Elle est quand même mieux traitée que Lord Florent : celui-ci semble destiné à mourir pour une lettre alors qu’elle a été pardonnée pour la libération de Jaime Lannister.

    Ser Axell Florent, aspirant Main

    est un homme dur, cruel et avide de pouvoir. C’est a priori lui qui a trahi son frère. L’a-t-il fait par conviction, horrifié par sa trahison ou pour prendre sa place ? Il lui enlève sa torche alors qu’il ne lui reste que peu de temps à vivre a priori et ce par pure cruauté, de sa propre initiative. Melisandre, elle, avait menacé Davos de la même chose, pour lui démontrer que le feu était le bien avant de la lui laisser. Ceci laisse par ailleurs penser qu’il sait déjà que son frère restera seul et que Davos ne redescendra pas.

    « Ils montèrent … précédés par la lumière de la torche et flanqués, talonnés par leur ombres sur les parois »

    Est ce symbolique du fait que, au moins à Peyredragon, mais peut-être partout, il ne reste plus qu’une zone de lumière très restreinte et que les hommes sont cernés par les ténèbres ?

    Axell Florent menace « si vous méditez de me trahir » … ne pas l’aider à devenir Main n’est pas une trahison. Davos ne lui a rien promis, ne lui doit rien. Pousser Davos dans le vide, comme il l’en menace alors qu’il est conscient que Stannis, son roi, ne serait pas d’accord me semble une trahison bien plus grave.

    Ser Axell déclare pouvoir voir l’avenir dans les flammes. Croit-il réellement voir des détails aussi précis ? Même Melisandre (qui l’oublie parfois) sait qu’elle peut se tromper et mal interpréter ce qu’elle voit. Ment-il ou se ment-il ? Dit-il cela uniquement pour appuyer ses déclarations ? Pour prouver sa dévotion à R’hllor ?

    Pourquoi le choix d’une réunion de nuit ? Stannis ne voulait pas que le fait que Davos ait été prisonnier soit connu ?

    La réunion avec Stannis et Melisandre commence et, durant celle-ci, Axell Florent expose son plan, monstrueux. Attaquer le château de Lord Celtigar pour le punir de s’être rendu

    « passez son château à la torche et ses gens au fil de l’épée. Réduisez Pince Isle en un désert de cendres et d’os »

    Stannis est réticent face à ce plan :

    « il y a victoire et victoire »

    Mais on ne saura pas exactement pourquoi. A priori pas pour les mêmes raison que Davos. Parce que une telle victoire ne prouverait rien ?

    Davos s’oppose à ce plan, rappelant que Lord Celtigar a accepté de se battre pour Stannis et que, si l’île est mal défendue, c’est parce que les soldats sont morts à son service.

    Stannis, le Roi

    Suite à cette confrontation, Stannis renvoie Axell Florent et garde Davos avec lui.

    À cette occasion, il explique sa vision du monde. Il accepte de devenir roi par devoir et considère, que, à ce titre, l’obéissance lui est due.

    Il explique que, lorsqu’il sera roi

    « chacun récoltera ce qu’il a semé, depuis le plus grand seigneur jusqu’au plus infime rat d’égoût »

    mais il ne parle ensuite que de punition (logique puisque la loyauté lui est due). De personnalité ombrageuse, il semble incapable de comprendre le concept de clémence.

    Dans les nouvelles de Dunk et Egg, on apprend que le prince Baelor prône la clémence et explique qu’elle présente même un intérêt stratégique : les adversaires savent qu’ils peuvent espérer en bénéficier. Ceux de Stannis se battront au contraire jusqu’au bout alors que Robert en a fait preuve et en a été récompensé.

    Dans ce chapitre, il explique que personne ne l’aime comme Robert et Renly pouvaient être aimés mais il ne s’interroge pas sur le fait que son attitude peut en être la cause.

    Il semble également incapable d’essayer de comprendre le point de vue des autres. Pour lui, Rhaneyra Targaryen avait trahi et est donc morte de façon méritée de la mort des traîtres. Incapable d’admettre qu’elle avait été désignée comme héritière et pouvait valablement se considérer comme reine. Il qualifie Robb Stark de traître mais Joffrey et les Lannister, par leurs actions, n’ont ils pas rompu le lien vassalique. Comme Aerys quelques années auparavant.

    Concernant Edric, il demande

    « comment pouvait- il [Lord Penrose] se figurer que j’allais maltraiter l’enfant ? »

    Parce que Stannis a refusé de le promettre pour obtenir la reddition d’Accalmie. Il n’a quand même pas maintenu ce siège juste parce qu’il était vexé que le gouverneur le croit capable de cela. Ou est-ce parce que, à ce moment déjà, Melisandre réclamait Edric. ? Il le lui refusera plus tard dans ce chapitre mais peut-être n’a-t-il jamais été sûr de ne pas céder.

    Il nie également l’implication de Mélisandre et la sienne dans la mort de Lord Penrose et dans celle de Renly. Est-il de bonne foi à ce sujet ?

    Quoi qu’il en soit, Stannis semble apprécier la contradiction que lui apporte Davos qui n’hésite pas à dire la vérité, même si elle est dérangeante, et le nomme Main du Roi. Quelqu’un va être déçu.

    Davos expose toutes les critiques qui vont être émises quant à ce choix : il n’est pas de naissance noble, il ne sait ni lire ni écrire. Stannis maintient son choix.

    Mélisandre, la conseillère

    Mélisandre n’intervient qu’à la fin mais elle a déjà été évoquée.

    Davos convient avoir voulu la tuer. Stannis la défend quant aux accusations : mort de Renly, bataille de la Nera, mort de Cressen.

    Après son arrivée, il donne également un nouvel exemple des pouvoirs de Mélisandre et décrit une scène qu’elle lui a fait voir. Le lecteur connaît celle-ci : c’est la bataille sur le Poing des Premiers Hommes.

    Cette arrivée des Autres au nord de Westeros est la preuve que la bataille suprême a commencé. Par contre, Mélisandre pense qu’il faut continuer à s’ y préparer en unifiant Westeros sous les ordres d’un seul roi. À ce stade ni elle ni Stannis ne considèrent qu’il faut déjà lutter avec les moyens à leur disposition.

    Mélisandre demande à nouveau la mort d’Edric Storm. Elle pense qu’elle pourra ainsi réveiller un dragon de pierre. Dans le prélude d’ACOK Mestre Cressen a déclaré à Shören qui fait des cauchemars en ce sens que c’était impossible. Elle le rend également responsable du fait que Stannis et Selyse n’ont pas eu de fils et une seule fille. Davos qui n’a pas peur de dire la vérité aurait pu utilement indiquer qu’il n’a pas eu sept fils en ne remplissant ses devoirs conjugaux qu’une ou deux fois l’an.

    En fin de chapitre, elle est contrainte à utiliser la magie pour démontrer une nouvelle fois ses pouvoirs. Elle utilise pour cela trois sangsues gorgées du sang d’Edric et demande trois morts, celle de Joffrey, celle de Balon Greyjoy, celle de Robb Stark.

    Or, à ce moment, ces morts sont déjà prévues par la naine Albinos. Est-ce que Mélisandre les a vues aussi et en profite ? Est-ce que la naine ne les a vues que parce qu’elle a prévu que Mélisandre brûle trois sangsues pour les provoquer ?

    On peut en outre considérer que, à ce moment, tout est déjà enclenché : Bolton a déjà trahi, Sansa a déjà reçu sa résille et, vu le délai pour aller de Braavos aux Îles de Fer, le sang-visage est sans doute déjà recruté. De plus les morts ne sont pas intervenues dans le bon ordre.

    De plus bien que, d’un point de vue symbolique, faire mourir des rois est important, il aurait été préférable de demander la mort de Tywin Lannister plutôt que celle de Joffrey. Comme dirait Arya

    « Lord Tywin, pourquoi n’ai-je pas indiqué Lord Tywin ? »

     

    Chapitre très politique dans lequel on voit, pour la première fois il me semble, la célèbre carte peinte de Westeros.

    • Ce sujet a été modifié le il y a 2 années et 4 mois par Yfos. Raison: mise en forme
    • Ce sujet a été modifié le il y a 2 années et 4 mois par Yfos. Raison: mise en forme
    #171274
    R.Graymarch
    • Barral
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    Qu’est ce qu’ils sont bien les chapitres de Davos. Son cheminement intérieur et ses interactions avec Stannis sont savoureuses

    On commence dans un donjon. Bizarrement (?), Alester entend mieux que Davos. Ils sont toujours bien traités.

    Il y a quand même beaucoup de choses qui rappellent la lumière (et son dieu)

    “Take the torch,” Ser Axell commanded the gaoler. “Leave the traitor to the darkness.”

    “No,” his brother said. “Axell, please, don’t take the light . . . gods have mercy . . .”

    “Gods? There is only R’hllor, and the Other.” Ser Axell gestured sharply, and one of his guardsmen pulled the torch from its sconce and led the way to the stair.

    On retrouve la « chance » (partie) de Davos

    Davos lifted his hand to his chest, where once his luck had hung in a leather bag on a thong. Gone now, he remembered, and the ends of four fingers as well. But his hands were still long enough to wrap about a woman’s throat, he thought, especially a slender throat like hers.

    Je ne sais pas trop pourquoi mais j’ai trouvé très mystérieuse la montée en colimaçons avec la lumière (encore) qui éclaire

    The walls were rough dark stone, cool to the touch. The light of the torches went before them, and their shadows marched beside them on the walls. At the third turn they passed an iron gate that opened on blackness, and another at the fifth turn.

    Axell veut tuer Davos et est un peu présomptueux dans ce qu’il avance. (qui aime Axell, franchement ?)
    R’hllor has blessed me with that gift. Like Lady Melisandre, he shows me the future in the fire.
    Peut-on le croire quand il sort ce genre de trucs ? Hmm
    “The queen has urged my appointment,” Ser Axell went on. “Even your old friend from Lys, the pirate Saan, he says the same. We have made a plan together, him and me. Yet His Grace does not act. The defeat gnaws inside him, a black worm in his soul. It is up to us who love him to show him what to do. If you are as devoted to his cause as you claim, smuggler, you will join your voice to ours. Tell him that I am the only Hand he needs. Tell him, and when we sail I shall see that you have a new ship.”

    Puis, Axell passe aux menaces. On l’aime pas, hein ? 😀

    Davos va voir Stannis qui est décharné. Sauf que..

    Yet when he saw Davos, a faint smile brushed his lips. “So the sea has returned me my knight of the fish and onions.”

    Cependant, Stannis a des questions piéges pour Davos. Ou au moins tests.

    “Treason?” he finally managed, weakly.

    “What else would you call it, to deny your king and seek to steal his rightful throne. I ask you again—what is the penalty for treason under the law?”

    Tout cet entretien est splendide et les réflexions sont fabuleuses : Stannis n’est pas aimable mais il n’est pas « méchant, cruel ou autre », cela dit il reste fascinant

    “It has always been so. I am not . . . I am not a cruel man, Ser Davos. You know me. Have known me long. This is not my decree. It has always been so, since Aegon’s day and before. Daemon Blackfyre, the brothers Toyne, the Vulture King, Grand Maester Hareth . . . traitors have always paid with their lives . . . even Rhaenyra Targaryen. She was daughter to one king and mother to two more, yet she died a traitor’s death for trying to usurp her brother’s crown. It is law. Law, Davos. Not cruelty.”

    Davos met du temps à comprendre que Stannis ne parle pas de lui alors que cela paraissait évident (pas pour vous ?). Il plaide pour Alester (sympa)

    L’admiration de Stannis pour Robert, en même temps que sa frustration

    My brother made them love him, but it would seem that I inspire only betrayal. Even in mine own blood and kin.

    Stannis annonce le plan d’Axell et il parait super foireux en effet. Davos répond poliment sans détour et on a une excellente réflexion ensuite sur la trahison. Car on le comprend un peu le lord Celtigar.

    “They were his men. His sworn men. What choice were they given?”

    “Every man has choices. They might have refused to kneel. Some did, and died for it. Yet they died true men, and loyal.”

    “Some men are stronger than others.” It was a feeble answer, and Davos knew it. Stannis Baratheon was a man of iron will who neither understood nor forgave weakness in others. I am losing, he thought, despairing.

    “It is every man’s duty to remain loyal to his rightful king, even if the lord he serves proves false,” Stannis declared in a tone that brooked no argument.

    Axell déteste le discours de Davos qui renvoie à la rébellion de Robert et il le fait savoir brusquement. Stannis le renvoie

    Shocked silence followed, until Ser Axell cried, “Treason!” and snatched his dagger from its sheath. “Your Grace, he speaks his infamy to your face!”

    Davos could hear Stannis grinding his teeth. A vein bulged, blue and swollen, in the king’s brow. Their eyes met. “Put up your knife, Ser Axell. And leave us.”

    Puis il répond

    “And I would have it speak the truth. Though the truth is a bitter draught at times. Aerys? If you only knew . . . that was a hard choosing. My blood or my liege. My brother or my king.”

    Et là, noeud du personnage de Stannis, l’aspiration pour le trône

    “Why would you want it, then?” Davos asked him.

    “It is not a question of wanting. The throne is mine, as Robert’s heir. That is law. After me, it must pass to my daughter, unless Selyse should finally give me a son.”

    J’ai trouvé la suite aussi fort intéressante

    Ser Barristan once told me that the rot in King Aerys’s reign began with Varys. The eunuch should never have been pardoned. No more than the Kingslayer. At the least, Robert should have stripped the white cloak from Jaime and sent him to the Wall, as Lord Stark urged. He listened to Jon Arryn instead. I was still at Storm’s End, under siege and unconsulted.

    Puis on parle de Mélisandre et de pourquoi Davos voulait la tuer

    “She saw Renly’s end in the flames, yes, but she had no more part in it than I did. The priestess was with me. Your Devan would tell you so. Ask him, if you doubt me. She would have spared Renly if she could. It was Melisandre who urged me to meet with him, and give him one last chance to amend his treason. And it was Melisandre who told me to send for you when Ser Axell wished to give you to R’hllor.” He smiled thinly. “Does that surprise you?”

    “Yes. She knows I am no friend to her or her red god.”

    “But you are a friend to me. She knows that as well.”

    On s’attarde sur Edric Storm (notamment sa jeunesse) mais sans dire son nom (ce que Davos note)

    The boy would write the Red Keep full of thanks, and Robert would laugh and ask Varys what he’d sent this year. Renly was no better. He left the boy’s upbringing to castellans and maesters, and every one fell victim to his charm. Penrose chose to die rather than give him up.” The king ground his teeth together. “It still angers me. How could he think I would hurt the boy? I chose Robert, did I not? When that hard day came. I chose blood over honor.”

    Perspectives historiques, la table peinte pour Aegon. Sans frontières internes. Un roi, un royaume

    I shall bring justice to Westeros. A thing Ser Axell understands as little as he does war. Claw Isle would gain me naught . . . and it was evil, just as you said. Celtigar must pay the traitor’s price himself, in his own person.

    Et là, parti de rien… Davos devient lord. (j’adore ce chapitre).

    “For your onions and fish, I made you a knight once. For this, I am of a mind to raise you to lord.”

    This? Davos was lost. “I am content to be your knight, Your Grace. I would not know how to begin being lordly.”

    “Good. To be lordly is to be false. I have learned that lesson hard. Now, kneel. Your king commands.”

    Lordifié par Illumination, qui est bien chelou

    But when Stannis touched it to Davos’s shoulder, it felt no different than any other longsword.

    Davos ne veut pas vraiment du titre, mais Stannis adopte une méritocratie intelligente

    “I am lowborn,” Davos reminded him. “An upjumped smuggler. Your lords will never obey me.”

    “Then we will make new lords.”

    “But . . . I cannot read . . . nor write . . .”

    “Maester Pylos can read for you. As to writing, my last Hand wrote the head off his shoulders. All I ask of you are the things you’ve always given me. Honesty. Loyalty. Service.”

    “Surely there is someone better . . . some great lord . . .”

    Mélisandre interrompt en parlant de la vraie guerre à venir (ou en cours)

    Et là, quand même. HUM

    I stared at them, feeling half a fool, but she bid me look deeper, and . . . the ashes were white, rising in the updraft, yet all at once it seemed as if they were falling. Snow, I thought.

    /

    The cinders had become men in black behind the torches, and there were shapes moving through the snow. For all the heat of the fire, I felt a cold so terrible I shivered, and when I did the sight was gone, the fire but a fire once again.

    Stannis a besoin d’être convaincu car tout ne se passe pas bien pour lui

    “R’hllor chooses queerly, then.” The king grimaced, as if he’d tasted something foul. “Why me, and not my brothers? Renly and his peach. In my dreams I see the juice running from his mouth, the blood from his throat. If he had done his duty by his brother, we would have smashed Lord Tywin. A victory even Robert could be proud of. Robert . . .” His teeth ground side to side. “He is in my dreams as well. Laughing. Drinking. Boasting. Those were the things he was best at. Those, and fighting. I never bested him at anything. The Lord of Light should have made Robert his champion. Why me?”

    “Because you are a righteous man,” said Melisandre.

    Stannis et Mélisandre se battent sur le destin d’Edric Storm. Stannis résiste encore

    It is the surer way. The better way. Give me the boy and I shall wake the stone dragon

    La logique est un peu pétée quand même…

    “The boy defiled your marriage bed, else you would surely have sons of your own. He shamed you.”

    Le chapitre se termine sur trois sangsues (gorgées du sang d’Edric ou Stannis ?) et des prophéties de mort

    Quel chapitre !

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 4 mois par R.Graymarch.

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    #171428
    Sandor is alive
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    Merci pour cette analyse.

    Sur le timing entre le sacrifice des sangsues et la mort des trois rois je suis plutôt d’accord avec toi. Même s’il faut se méfier de la chronologie dans la saga, je pencherais aussi pour une nouvelle opération de communication de Melisandre, basée sur ce qu’elle a vu dans les flammes.

    Sinon, quel chapitre effectivement. L’attitude de Stannis envers Davos me le rend presque sympathique (je parle de Stannis, bien sûr).

    Et l’air de rien toute la suite de l’arc du frère de Robert est lié à cette décision de l’épargne, puis de le nommer main du roi.

     

    #173443
    Yfos
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    Je ne sais pas trop pourquoi mais j’ai trouvé très mystérieuse la montée en colimaçons avec la lumière (encore) qui éclaire

    Pareil. Comme une référence à la magie dans un passage à part dans un chapitre très politique. Comme je l’ai indiqué, pour moi les sangsues n’ont rien de magique: ce qui l’est c’est que Melisandre a vu ces morts dans un avenir proche.

    #173444
    Liloo75
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    Merci pour cette analyse. Sur le timing entre le sacrifice des sangsues et la mort des trois rois je suis plutôt d’accord avec toi. Même s’il faut se méfier de la chronologie dans la saga, je pencherais aussi pour une nouvelle opération de communication de Melisandre, basée sur ce qu’elle a vu dans les flammes. Sinon, quel chapitre effectivement. L’attitude de Stannis envers Davos me le rend presque sympathique (je parle de Stannis, bien sûr)

    Stannis m’a toujours paru être un homme bien. Dès le prologue D’ACOK, il tente par tous les moyens de sauver Mestre Cressen.

    Évidemment, Mélisandre est à la manoeuvre, mais Stannis ne peut pas être accusé d’avoir attendu sa mort sans agir.

    Dans ce chapitre, je n’ai pas été surprise par la décision de Stannis. Il sait reconnaître les qualités de Davos. Et il sait qu’il va avoir besoin d’un homme de confiance pour la suite de sa conquête du royaume.

    La seule fois où je l’ai trouvé lâche, c’est lors de la mort de Renly. Il ne veut pas reconnaître son implication. Malgré ses réminiscences de la nuit fatale, il continue à se voiler la face. Il est dans le déni.

    Stannis se portera au secours des hommes de la Garde de Nuit, au moment où les sauvageons tenteront de prendre Châteaunoir. Et où les Autres sont aux portes du royaume. Un haut fait, à ne pas oublier.

    - De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
    - Grâce aux êtres de votre espèce.
    - Il n’y a pas d’êtres de mon espèce. Je suis unique.

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