ASOS 41 – Bran III

[Samyriana Pas TrouillardPosts : 617]

ASOS 41 – Bran III
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Je poste ce chapitre avec du retard à cause d’un contretemps personnel, j’en suis désolée.

Précédemment dans l’épopée de Bran : Bran et ses compagnons poursuivaient leur route vers le Mur. Ils rencontraient un Lideuil, un homme d’un clan des montagnes du Nord, et Bran se voyait gratifier d’une version très allégorique du tournoi d’Harrenhal.

Ce troisième chapitre de Bran est relativement court et ne nous apprend pas énormément de choses ; il permet surtout de faire le lien avec le chapitre suivant de Jon. Il nous permet tout de même de découvrir la région du Don, et de constater la faiblesse de la Garde de Nuit. Il se termine au milieu d’une scène qui reprend au chapitre suivant.

La Garde de Nuit, de la splendeur au déclin

La petite troupe arrive dans un village situé à proximité de la tour de Reine-Couronne, dans le Neufdon. Le nom de cette tour est un hommage à la reine Alysanne Targaryen, qui a régné avec son mari Jaehaerys environ 200 ans avant le début de la saga. À l’époque, la Garde de Nuit est un ordre respecté, avec de nombreux châteaux encore occupés (contre trois dans la saga) ; Alysanne fait doubler la taille du Don, c’est-à-dire des terres appartenant à la Garde et lui permettant d’assurer sa subsistance, et suggère la construction du château de Noirlac. Elle tient aussi une cour dans ce petit village et, en son honneur, et comme raconté dans le chapitre, les habitants rebaptisent la tour Reine-Couronne.

Au moment où Bran, Jojan, Meera et Hodor arrivent à Reine-Couronne, le village est abandonné. Globalement, c’est toute la région qui semble désertée, fragilisée par les raid des sauvageons et la faiblesse de la Garde.

« — De bons domaines. » Jojen ramassa une poignée de terre qu’il effrita entre ses doigts. « Un village, une auberge, un fortin solide au milieu du lac, tous ces pommiers…, mais où sont donc passés les habitants, Bran ? Pourquoi ont-ils délaissé un pareil endroit ?

— Par peur des sauvageons, dit Bran. Des sauvageons franchissent le Mur ou passent les montagnes afin de razzier, voler, enlever les femmes. S’ils vous prennent, ils font de votre crâne une coupe et y boivent du sang, Vieille Nan le disait toujours. La Garde de Nuit n’est plus aussi forte qu’à l’époque de Brandon ou de la Bonne Reine Alysanne, alors il s’en infiltre de plus en plus.  »

Malgré leur progression, les quatre compagnons sont encore très loin du Mur. Et Bran s’inquiète de savoir comment ils vont passer au Nord. La réponse de Jojen illustre une nouvelle fois le déclin de la Garde.

« — J’ai entendu dire qu’il y avait des châteaux abandonnés disséminés tout le long du Mur, répondit Jojen. Des forteresses jadis édifiées par la Garde de Nuit mais à présent désertées. Il se peut que l’une d’entre elles nous livre un passage.  »

Bran, quant à lui, veut passer par Châteaunoir, pensant naïvement qu’en expliquant sa quête on le laissera passer. Mais, heureusement, Jojen est un peu plus lucide sur la situation.

Un orage passe

Un orage approche, donc le petit groupe décide de s’abriter dans la tour, qui se trouve au milieu d’un lac et semble donc inaccessible. Mais les histoires de Vieille Nan se révèlent une nouvelle fois extrêmement précieuses, puisque Bran connaît l’astuce : une chaussée de pierre, difficilement praticable, existe sous l’eau. Bien cachée, il faut évidemment la connaître pour pouvoir accéder à la tour. Quelles seraient les probabilités pour que, dans cette région isolée, une autre personne arrive au même moment qu’eux et en connaissant l’existence de cette chaussée ?

Après la lente traversée du lac, ils arrivent dans la tour. Les portes sont rouillées, les grilles ne bougent pas, mais grâce à Bran, le groupe parvient à se hisser dans la tour pour aller contempler le paysage. Et un homme apparaît au loin, qui se réfugie dans les ruines d’une auberge.

La nuit envahit le ciel, et l’orage éclate. Le tonnerre effraie Hodor, qui se met à hurler son nom. Puis, Jojen distingue d’autres cavaliers, d’autres hommes. L’ambiance se fait plus menaçante. Le groupe ne doit pas être trouvé. Un cavalier seul, c’est une chose. Un groupe, en revanche… Et Hodor continue de crier…

L’enfant, le zoman, le loup

« Abomination ». C’est un mot qui revient dans le prologue de la 5^e intégrale, lorsque Varamyr Sixpeaux, le zoman avec le don le plus puissant que l’on croise dans la saga, se remémore les leçons de son maître. Le zoman qui copule avec un autre animal est une abomination, tout comme le zoman qui se glisse dans la peau d’un animal du sexe opposé au sien… ou celui qui se glisse dans la peau d’un autre être humain.

Mais Bran ne contrôle pas son don, et, surtout, Bran n’a pas de maître pour lui apprendre à le dominer et à s’en servir. Son don est très présent dans le chapitre : dès le début, Bran envie Été et veut se glisser dans sa peau. Il veut chasser, courir, et surtout se nourrir par le biais de son loup. Et, durant l’orage, Hodor hurle. La situation est critique. Le groupe risque d’être repéré. Bran entre alors dans le corps d’Hodor, mais sans l’avoir voulu, sans vraiment savoir comment il fait. Et il semble immédiatement percevoir que c’est une « abomination », ou en tout cas quelque chose qui n’est pas normal, qui est contre-nature. Il en est terrorisé et ne veut pas le dire aux autres. Par peur de leur réaction ?

«  Tais-toi ! » glapissait Bran d’une voix que la peur rendait affreusement stridente, tout en essayant vainement d’agripper au passage la jambe d’Hodor, de l’agripper, l’agripper, l’agrippant.

Hodor tituba, ferma sa grande gueule, hocha lentement du chef, d’un côté, de l’autre, se laissa choir à terre et s’assit en tailleur. Le coup de tonnerre suivant, à peine parut-il l’entendre. Et tous quatre, une fois assis dans le noir, osèrent à peine respirer.

« Que lui avez-vous fait, Bran ? chuchota Meera.

Rien. » Il secoua la tête. « Je ne sais pas. » Il savait très bien. Je me suis joint à lui comme je me joins à Été. Il avait été Hodor le temps d’un battement de cœur. Cela le terrorisait. »

Le groupe continue d’observer de loin les mouvements des cavaliers qui sont arrivés dans le village. Soudain, en même temps qu’un éclair, Bran se connecte à son loup. Cette fois, c’est de manière consciente et contrôlée qu’il entre dans la peau d’Été…

La suite au chapitre suivant…

"Des chefs de guerre, y en a de toutes sortes. Mais une fois de temps en temps, il en sort un, exceptionnel. Un héros. Une légende. Des chefs comme ça, y en a presque jamais. Et tu sais ce que c'est, leur pouvoir secret? Ils ne se battent que pour la dignité des faibles."

[R.Graymarch BarralPosts : 10373]

On retourne du côté de Bran pour un chapitre qui donne des infos mais avance relativement peu. Je me demande si en primo-lecture, j’aurais capté qui étaient les personnes arrivant au village. A posteriori, cela parait évident mais en fait, pas si sûr

J’ai été surpris par les reflets des tours qui ressemblent à des garçons jouant ensemble. Ensuite, je me suis dit que pour que Meera surprenne des daims, faut qu’elle soit très silencieuse.

Le passage nous permet d’apprendre ce qu’est le Don.

On nous laisse entrevoir qu’il pourrait exister plusieurs Brandon (^^). Et comme Bran est un garçon studieux, il connaît un passage secret grâce à Luwin

La réalité du Don, c’est que plus personne ne vit là car c’est trop dangereux. Un monde qui se décrépit.

Le passage pour entrer est bien compliqué

The hidden stones were slimy and slippery too; twice Hodor almost lost his footing and shouted “HODOR!” in alarm before regaining his balance. The second time scared Bran badly. If Hodor fell into the lake with him in his basket, he could well drown, especially if the huge stableboy panicked and forgot that Bran was there, the way he did sometimes.

Oh tiens, un cliché sur l’huile bouillante qu’on renverse sur les assaillants ^^

Bran looked up and saw another grate just above his head. A murder hole. He was glad there was no one up there now to pour boiling oil down on them.

L’ouverture n’est pas facile et après un passage au grand air à la Titanic, Bran se demande à raison ce qui sera fait après. C’est pas si clair dans les détails

“Jojen, what will we do when we reach the Wall? My uncle always said how big it was. Seven hundred feet high, and so thick at the base that the gates are more like tunnels through the ice. How are we going to get past to find the three-eyed crow?”

“There are abandoned castles along the Wall, I’ve heard,” Jojen answered. “Fortresses built by the Night’s Watch but now left empty. One of them may give us our way through.”

C’est même assez inquiétant

“My uncle said the gates were sealed with ice and stone whenever a castle had to be abandoned,” said Bran.

“Then we’ll have to open them again,” said Meera.

That made him uneasy. “We shouldn’t do that. Bad things might come through from the other side. We should just go to Castle Black and tell the Lord Commander to let us pass.”

Un cavalier apparaît alors qu’Été est resté près du village. Le cavalier s’installe dans l’auberge là où ils étaient avant…

Après un repas fait de canard, Bran parle d’un autre Brandon

another Brandon Stark, the one called Brandon the Shipwright, who had sailed off beyond the Sunset Sea.

Puis, c’est l’orage et Brandon compte le temps entre éclair et tonnerre (vous faisiez ça vous aussi pour estimer la distance ?). Hodor pète un peu un câble.

“Hodor!” Hodor yelled again. “HODOR! HODOR!” He snatched up his sword, as if to fight the storm.

Hodor n’est pas si loin de Sandor et il y a peu, on a vu ce dernier affronter le lord de la foudre. Hmm

Je reste perplexe devant le terme de « hodoring » même si c’est parlant. D’autres hommes arrivent au loin et Bran a peur. Là, j’avoue que j’ai trouvé ça étrange que personne ne se dise qu’en étant sur une tour isolée avec un passage caché, ils sont pas mal à l’abri, surtout s’ils ne font pas de lumière. Mais non, ils mettent du temps

Bran felt a little scared himself, though he didn’t want to say so in front of Meera. “What if they come out here?”

“They won’t.” She sat down beside him. “Why should they?”

“For shelter.” Jojen’s voice was grim. “Unless the storm lets up. Meera, could you go down and bar the door?”

“I couldn’t even close it. The wood’s too warped. They won’t get past those iron gates, though.”

“They might. They could break the lock, or the hinges. Or climb up through the murder hole as we did.”

C’est plus tard qu’ils réalisent

“It doesn’t matter,” he said confidently. “They couldn’t get out to us even if they wanted. Not unless they had a boat, or knew about the causeway.”

“The causeway!” Meera mussed Bran’s hair and kissed him on the forehead. “Our sweet prince! He’s right, Jojen, they won’t know about the causeway. Even if they did they could never find the way across at night in the rain.”

Point intéressant pour le futur, Bran entre dans l’esprit d’Hodor

“Bran, what did you do?” Meera whispered.

“Nothing.” Bran shook his head. “I don’t know.” But he did. I reached for him, the way I reach for Summer. He had been Hodor for half a heartbeat. It scared him.

Puis Été arrive et c’est la boucherie.

Pas fabuleux comme chapitre mais il est court et sert de transition et de passage d’informations

Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
MJ de Chanson d'Encre et de Sang (2013-2020) et de parties en ligne de jeu de rôle
MJ par intérim de Les Prétendants d'Harrenhal (2024-), rejoignez-nous
DOH : #TeamLoyalistsForeverUntilNow. L’élu des 7, le Conseiller-Pyat Pree qui ne le Fut Jamais

[DJC Pas TrouillardPosts : 576]

Han ce chapitre et le suivant, en primo lecture c est vraiment là que j ai pris la mesure de la grandeur de l’œuvre et de l’auteur 😊 persuadé que j’ai loupé des trucs, j’ai eu envie de tout relire hihi et j’ai sauté sur le présent projet pour le faire !

Chouette chapitre en tout cas avec ambiance particulière (la fameuse tour au chemin d’acces secret, l orage..), et montée en puissance des pouvoirs de Bran, le petit humain qui contrôle le gros. Et son loup.

J’aime bien aussi la confrontation des contes de Vieille Nan avec la réalité, en fil rouge.

Chapitre court mais scindé en deux avec le suivant, on va dire 🙂

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