ASOS 68 – Jaime VIII

Forums Le Trône de Fer – la saga littéraire Au fil des pages ASOS 68 – Jaime VIII

  • Ce sujet contient 9 réponses, 8 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Eridan, le il y a 1 année et 11 mois.
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    Hizieł
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    ASOS 68 – Jaime VIII
    Au fil des pages – liste des sujets

    ASOS 67, Tyrion IX ASOS 69, Sansa VI
    « Vous n’êtes pas mon fils. […] Vous prétendez être le Lord Commandant de la Garde Royale et l’être exclusivement. Fort bien, ser. Allez assumer vos tâches ». 
    Tywin [conclusion d’ASoS 63 – Jaime VII]
    Bienvenue dans ce nouveau chapitre de Jaime Lannister : faisant suite à son retour à Port-Réal et en particulier sa confrontation avec Tywin qui clôturait son chapitre précédent, Jaime décide ici de prendre son père au mot en rentrant dans ses nouveaux habits de Lord Commandant. Comme on va le voir cependant, ces habits ne semblent pas pleinement à sa taille, et pas non plus particulièrement confortables.

    Ce chapitre nous offre pour la première fois de la saga (sauf erreur) une vision à l’intérieur de la Garde Royale : aussi bien dans sa localisation physique (la Tour de la Blanche Epée) qu’avec ceux qui la composent, qui d’ordinaire se fondent dans le décor des intrigues de la capitale sans forcément beaucoup se démarquer (en tout cas pour le lecteur moins attentif). Le prétexte de la prise de poste de Jaime, qui concorde avec un retour à Port-Réal après de longs mois d’absence (donc beaucoup d’événements manqués qui ont modifié la Garde : morts du roi Robert et de sa Main Eddard, émeutes de la faim, Bataille de la Néra, mort de Joffrey), permet de nous donner un panorama de ceux qui la composent (avec des vieux de la vieille comme des nouveaux moins connus), mais également à travers ses yeux d’essayer de comprendre l’essence de cette confrérie prestigieuse et réputée immuable.

    Justement, la description des lieux, qui ouvre le chapitre, est fidèle à l’image que l’on pouvait se faire du quartier général des gardes royaux.
    C’est simple : à l’exception notable du fauteuil du Lord Commandant qui est noir (mais avec des coussins blanchis), tout dans la Tour de la Blanche Épée est blanc (pièce, tapisseries, tentures, table, bouclier, écu, le cuir blanc du Blanc Livre est carrément blanchi, c’est dire).
    Ce blanchissement progressif de tout ce qui est présent dans la Tour symbolise ce qui est censé se produire également pour les Gardes Royaux, qui arrivent avec leurs propres couleurs mais doivent se fondre dans le blanc de leur fonction : on le voit notamment dans la structure des pages du Blanc Livre, décrite dans ce chapitre :

    « Dans le coin supérieur gauche était représenté, en encres vives et multicolores, le bouclier qu’il portait à l’époque de sa désignation.
    Dans le coin inférieur bas figurait celui de la Garde, d’un blanc neigeux, unique, pur.
    Les boucliers d’en haut différaient tous, ceux du bas étaient tous identiques. »

    Quelle meilleure phrase que cette dernière pour décrire l’esprit de la Garde Royale ? Maintenant, est-ce que cette essence est respectée dans les faits, et en particulier dans les hommes qui habitent cette fonction : c’est justement l’objet de ce chapitre que de présenter les écarts entre ce qui est prôné par l’ordre, et la réalité plus tortueuse des événements.

    Avant l’arrivée de ses Frères, Jaime se penche sur le Blanc Livre ou Livre des Frères, qui consigne les faits d’armes de chacun des membres passé par la Garde Royale. En tant que Lord Commandant, il doit désormais le compléter, notamment concernant les morts de deux de ses Frères et l’arrivée de 2 nouveaux, en plus du passage éclair de Sandor (et non Gregor comme écrit dans la VF) Clegane.

    Il en profite pour lire ce qui est écrit sur son prédécesseur à ce poste, Barristan Selmy, et remarque que ce dernier avait pris le temps de noter son renvoi par Joffrey (pour raison d’âge). Un sacré sens des priorités (qui colle bien avec la psychologie du personnage et son respect du Blanc Livre) mais je peine à croire qu’il ait réussi entre sa confrontation dans la salle du Trône et les écuries à passer par la Tour de la Blanche Epée pour gratter quelques lignes, alors qu’il était poursuivi …
    Alors d’après vous :
    A) timing particulièrement serré mais jouable,
    B) faussaire qui aurait imité son écriture (mais qui donc aurait pensé à compléter le Blanc Livre et pour quelle raison se donner tant de mal ?)
    C) ou juste sacrifice d’un peu de vraisemblance de la part de GRRM pour magnifier encore un peu plus Barristan (en avait-il seulement besoin) ?

    Sinon 4e option (la réponse D), sans aucun doute la plus vraisemblable : Barristan assoupi sur la table-écu en barral aurait fait un rêve prophétique, grâce à l’aide occulte de Freuxsanglant pour le remercier d’avoir tué le dernier prétendant Feunoyr 40 ans plus tôt, et savait que Joffrey allait le renvoyer par âgisme primaire : il a donc pu pré-remplir la fin de sa page avant de se faire virer et de fuir Port-Réal. CQFD.

    En tout cas, ce que Jaime reconnaît c’est la richesse de l’état de service de ser Barristan Selmy : à côté la sienne fait pâle figure : et on retrouve là le même thème que dans le chapitre précédent de Tyrion, à savoir : c’est donc seulement pour ça / comme ça qu’on se souviendra de moi ? En effet, Jaime n’est pas franchement satisfait de la biographie que lui ont rédigée ses prédécesseurs (et c’est vrai que l’enchaînement direct « Choisi pour la Garde […] par Sa Majesté Aerys II → Tué […] Sa Majesté Aerys II au pied du Trône de Fer » est particulièrement terrible, d’autant que ces deux phrases correspondent vraisemblablement au passage de témoin entre ser Gerold Hightower et ser Barristan Selmy).

    Jaime en profite pour se remémorer les exploits glorieux d’Arthur Dayne contre la Fraternité Bois-du-Roi, ainsi que les Gardes Royaux de l’époque, désormais tous morts (sauf Barristan, parti) : mais heureusement la Garde se renouvelle et quand ses héros disparaissent ils sont remplacés par d’autres encore plus classes. Les voilà justement qui arrivent, fiers, fringants et triomphants dans leurs magnifiques atours :
    ……. ah …… bonjour Osmund.

    Alors que les 4 autres frères jurés entrent en suivant, Jaime suit le protocole en s’assurant que le Roi est bien gardé pendant qu’ils sont tous ensemble. Jaime remarque un peu soucieux que tout naturellement, les Gardes s’assoient façon « Querelle des Anciens et des Modernes », avec du côté des anciens Gardes Royaux : ser Meryn Trant, ser Boros Blount et la chaise vide de ser Arys retenu au Club Med à Dorne ; et côté modernes : ser Osmund Potaunoir, ser Balon Swann et ser Loras Tyrell.

    Jaime les balaie chacun du regard et même si à ses yeux Loras et Balon Swann sauvent un peu les meubles (blancs), il n’est pas franchement convaincu : comment la Garde Royale a-t-elle pu sombrer dans un tel état ?

    Jaime introduit le comité par l’actu brûlante du moment : la mort de feu le roi Joffrey, entouré de 5 gardes royaux qui n’ont pas su le protéger. Face à leur mutisme, Jaime les emmène sur le terrain de l’enquête, avec trois questions principales :

    • Est-ce Tyrion le coupable ?
    • Sinon qui ?
    • Comment ?

    Et dans ce jeu de Cluedo, tous ne partent pas sur la même piste : là où ser Meryn et ser Boros reprennent le narratif de Cersei, Balon est lui plus sceptique et réfléchi, et Loras accuse davantage Sansa (et en profite pour presque faire passer Margaery comme la victime principale, d’accord). Osmund quant à lui … fait du Osmund.

    Jaime prend en compte les différents arguments et idées de chacun, et on sent qu’il accueille favorablement tout ce qui pourrait écarter l’hypothèse Tyrion : « Il raisonne juste. ça pourrait bien innocenter Tyrion ». Il comprend en tout cas que ce n’est pas avec ses frères jurés qu’il éclaircira le mystère et qu’une entrevue avec Varys sera bien plus bénéfique pour son enquête.

    Dans l’intervalle cependant, il doit prendre des premières décisions fortes pour tenter de redresser la barre, et commence ainsi son tour de table pour distribuer les bons et mauvais points à chacun.

    Fresque des Sept de Tommen (plus exactement « Fresque des Six de Tommen avec l’aimable participation de la chaise de ser Arys du Rouvre », mais ça rend moins bien)

    Ser Boros Blount est le premier servi. Lui qui, grâce à Tyrion, Cersei et Tywin avait successivement perdu puis retrouvé son manteau blanc, voilà que le quatrième larron Lannister le drape désormais de la fonction de goûteur officiel du nouveau roi Tommen. Visiblement fatigué de devoir changer d’uniforme à chaque fois qu’il croise un Lannister, il s’emporte et frise l’insubordination, mais à l’idée d’affronter au combat un Jaime même affaibli, sa pleutrerie le rattrape et il cède en quittant la pièce, ne résistant pas pour autant à décocher son meilleur crachat.

    Interrogé sur ce qui l’a mené à intégrer la Garde Royale, Osmund Potaunoir répond vaguement, avec un air mi-benêt / mi-insolent et prétend avoir été adoubé par un certain Robert Stone (difficile de faire plus opaque). N’ayant pas envie de perdre son temps avec lui, Jaime l’invite à sortir et passe désormais à ser Meryn Trant, à qui il reproche d’avoir violenté Sansa Stark, sur ordre de Joffrey. Peu convaincu par les excuses et objections présentées par ser Meryn (qui peuvent se tenir, si on écarte sa conscience, dont il semble de toute façon dénué), Jaime rétorque par une saillie savoureuse :

    « Utilisez cette affreuse chose que vous conservez sous votre heaume. Si Tommen veut que vous selliez son cheval, obéissez-lui. S’il vous ordonne de tuer son cheval, venez me voir ».

    Pour Balon Swann, contrairement aux autres, Jaime commence par reconnaître sa valeur et son mérite d’être entré dans la Garde Royale, mais l’interroge sur sa loyauté, du fait des allégeances fluctuantes et/ou troubles de sa famille récemment ; et on ne peut pas dire qu’il soit particulièrement convaincant pour persuader Jaime du contraire. Ses réponses sont hésitantes et évasives et il transpire abondamment. Sa dernière réponse en particulier débute pleine d’assurance « je jure » (sur tout un tas de choses), mais la deuxième partie de sa phrase, pourtant la plus importante, ne répond pas entièrement à la question posée : « je n’agirais pas comme vous l’avez fait ». Pour autant, cette « mesure » semble le caractériser comme on l’a vu plus tôt : il témoigne en effet lors du procès pour rappeler que Tyrion a déjà frappé Joffrey même s’il ne le pense pas capable de l’avoir tué (et qu’il doute à nouveau dans ce chapitre). Il semble ainsi constamment chercher à concilier ses obligations et sa morale : ce qui comme on le voit ici n’est pas forcément facile dans cet environnement mais est plutôt louable.

    Après le départ de Balon, ne reste plus que Loras Tyrell face à Jaime, qui voit rapidement en lui sa propre incarnation lorsqu’il avait rejoint la Garde Royale : jeune, très fringant et trop sûr de sa valeur. Pourtant, intentionnellement ou non, Jaime l’emmène sur un chemin qui écaille la carapace arrogante de Loras : Renly. Partant de la question, posée par Jaime, de savoir qui était à l’intérieur de l’armure de Renly à la fin de la Bataille de la Néra (Garlan Tyrell en l’occurrence), le fil de la discussion amène Loras à confier que c’est lui qui a enseveli le cadavre de Renly de ses propres mains, ou qu’encore maintenant après sa mort, jamais il ne le désavouerai. Très vite, le sujet remonte donc jusqu’à la nuit fatidique de la mort du benjamin Baratheon : Loras est toujours persuadé que Brienne (et/ou les autres Gardes Arc-en-ciel en faction) y est pour quelque chose, mais Jaime tente de le raisonner, en reprenant la version que Brienne lui a racontée, et lui rappelant que Loras aussi n’avait pas réussi à protéger son roi (Joffrey) tout en n’étant pas pour autant de connivence (quoique ^^). Loras, se rappelant les doutes qu’il avait déjà sur la culpabilité de Brienne, accepte donc de la confronter pour entendre sa version et commence à regretter d’avoir tué sans procès et dans un accès de furi-tristesse Robar Royce et Emmon Cuy (c’est pas trop tôt).

    Après le départ de Loras, Jaime, comme dans son chapitre précédent, se demande s’il doit s’en vouloir de ne pas suffisamment réagir à la mort de son fils, en n’ayant pas pensé une seule seconde à tuer ses frères jurés qui n’avait pas su le protéger. En même temps, si elle montre en effet l’attachement qu’il avait pour Renly (et qu’aurait dû avoir Jaime pour Joffrey ?) l’action de Loras n’est pas forcément un exemple à suivre : ce n’est pas tuer des gens à demi-coupables qui fera revenir l’être aimé (alors quand en plus l’être était pas forcément aimé, ça vaut définitivement pas le coup !). Et au pire, pour ser Boros Blount (que Jaime regrette de n’avoir pas tué pour en être débarrassé), pour un goûteur, un accident du travail est vite arrivé et peut occasionner plus que quelques jours d’ITT.

     

    Il se demanda ce qu’aurait bien dit ser Arthur Dayne d’un tel ramassis. « Comment se fait-il que la garde Royale soit tombée si bas ? » très probablement. « Par ma faute, serais-je forcé de répondre. J’ai ouvert la porte, et je suis resté bras croisés lorsque la vermine a commencé à se faufiler dans la pièce. »

    Le thème qui traverse ce chapitre est pleinement cette incongruité que ressent Jaime Lannister d’être désormais Lord Commandant de la Garde Royale. Cette incongruité est tout d’abord liée à la Garde elle-même, qui comme on l’a vu ne semble plus mériter le prestige dont elle jouissait autrefois – ou en tout cas ce que l’histoire retient des grands noms qui l’ont traversée, associé aux limites « historiographiques » d’un Blanc Livre écrit par les frères jurés eux-mêmes, compilation d’extraits biographiques comme autobiographiques de frères inféodés au roi en place [l’histoire est écrite par les vainqueurs +++].

    Mais l’incongruité est également ce poste de Lord Commandant, qui, à l’image de la Garde qu’il dirige, n’aurait pas le panache d’antan (surtout après un Barristan Selmy) : le chapitre commence avec un Jaime gauche, qui, alors qu’il occupe une place prestigieuse et unique, n’est reconnu par personne (nous avons la confirmation qu’il était bien présent pour le procès de Tyrion, qui ne l’a cependant pas vu/reconnu comme quelqu’un l’avait remarqué dans le chapitre précédent), et ignoré par son père et sa sœur, sans parler de son fils aîné (occulte) qui vient de mourir.

    Cependant, au fil du chapitre, il rentre pleinement dans son rôle de Lord Commandant, en tentant d’organiser la Garde de manière optimale avec ce dont il dispose (c’est à dire pas bézef), tout en réussissant tant bien que mal à imprimer son autorité. Pour autant, on voit bien que ce n’est que le début du chemin et que son « blanchissement » de Blanche Épée est encore timide : comme en atteste la fin du chapitre, où il s’extraie du blanc pour retrouver l’or Lannister, avec la mention de Cersei mais surtout de l’adage familier qui conclut ce chapitre.

    « Il y avait d’autres dettes à payer »

    • Ce sujet a été modifié le il y a 1 année et 11 mois par R.Graymarch.

    De mestre passionné d'archi à archimestre déprimé dans DOH 8 - "Dans l'ombre de la Chat-rpie"
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    #185823
    R.Graymarch
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    Jaime entame sa nouvelle vie et se replace au sein de la société. Il ne se passe pas grand chose mais c’est passionnant. Toute la scène se passe au sein de la Garde royale (au début saturé de « blanc » partout). Jaime reprend ses fonctions et on fait connaissance avec ses nouveaux quartiers, son nouvel équipement (avec l’épée du « mauvais » côté) et le livre blanc. Jaime n’est pas trop à sa place

    As pale as the room, Jaime sat by the book in his Kingsguard whites, waiting for his Sworn Brothers. A longsword hung from his hip. From the wrong hip. Before he had always worn his sword on his left, and drawn it across his body when he unsheathed. He had shifted it to his right hip this morning, so as to be able to draw it with his left hand in the same manner, but the weight of it felt strange there, and when he had tried to pull the blade from the scabbard the whole motion seemed clumsy and unnatural. His clothing fit badly as well. He had donned the winter raiment of the Kingsguard, a tunic and breeches of bleached white wool and a heavy white cloak, but it all seemed to hang loose on him.

    On apprend que Jaime était présent au procès de Tyrion mais que ce dernier ne l’a pas vu (ou fait mine de ne pas le voir). En trois jours, quand même…

    Jaime had spent his days at his brother’s trial, standing well to the back of the hall. Either Tyrion never saw him there or he did not know him, but that was no surprise. Half the court no longer seemed to know him. I am a stranger in my own House. His son was dead, his father had disowned him, and his sister . . . she had not allowed him to be alone with her once, after that first day in the royal sept where Joffrey lay amongst the candles. Even when they bore him across the city to his tomb in the Great Sept of Baelor, Cersei kept a careful distance.

    Jaime n’est nul part à sa place… ni dans sa famille, ni dans la garde royale, actuelle ou passée.

    How could the Kingslayer belong in such exalted company?

    Yet here he was.

    On passe au livre. Sacré Barristan

    Within the White Book was the history of the Kingsguard. Every knight who’d ever served had a page, to record his name and deeds for all time. On the top left-hand corner of each page was drawn the shield the man had carried at the time he was chosen, inked in rich colors. Down in the bottom right corner was the shield of the Kingsguard; snow-white, empty, pure. The upper shields were all different; the lower shields were all the same. In the space between were written the facts of each man’s life and service. The heraldic drawings and illuminations were done by septons sent from the Great Sept of Baelor three times a year, but it was the duty of the Lord Commander to keep the entries up to date.

    My duty, now. Once he learned to write with his left hand, that is. The White Book was well behind. The deaths of Ser Mandon Moore and Ser Preston Greenfield needed to be entered, and the brief bloody Kingsguard service of Sandor Clegane as well. New pages must be started for Ser Balon Swann, Ser Osmund Kettleblack, and the Knight of Flowers. I will need to summon a septon to draw their shields.

    Ser Barristan Selmy had preceded Jaime as Lord Commander. The shield atop his page showed the arms of House Selmy: three stalks of wheat, yellow, on a brown field. Jaime was amused, though unsurprised, to find that Ser Barristan had taken the time to record his own dismissal before leaving the castle.

    Jaime lit sa partie et n’est pas totalement satisfait (tu m’étonnes$$)

    Ser Barristan could have recorded a few of his other tourney victories, at least. And Ser Gerold might have written a few more words about the deeds he’d performed when Ser Arthur Dayne broke the Kingswood Brotherhood. He hadsaved Lord Sumner’s life as Big Belly Ben was about to smash his head in, though the outlaw had escaped him. And he’d held his own against the Smiling Knight, though it was Ser Arthur who slew him. What a fight that was, and what a foe. The Smiling Knight was a madman, cruelty and chivalry all jumbled up together, but he did not know the meaning of fear.

    Jaime a de la nostalgie… et n’est pas totalement dupe de cela

    The world was simpler in those days, Jaime thought, and men as well as swords were made of finer steel. Or was it only that he had been fifteen? They were all in their graves now, the Sword of the Morning and the Smiling Knight, the White Bull and Prince Lewyn, Ser Oswell Whent with his black humor, earnest Jon Darry, Simon Toyne and his Kingswood Brotherhood, bluff old Sumner Crakehall. And me, that boy I was . . . when did he die, I wonder? When I donned the white cloak? When I opened Aerys’s throat? That boy had wanted to be Ser Arthur Dayne, but someplace along the way he had become the Smiling Knight instead.

    Les frères de la Garde arrivent et la réunion commence.

    “Be seated, then.” The words were ritual. Before the seven could meet in session, the king’s safety must be assured.

    Ser Boros and Ser Meryn sat to his right, leaving an empty chair between them for Ser Arys Oakheart, off in Dorne. Ser Osmund, Ser Balon, and Ser Loras took the seats to his left. The old and the new. Jaime wondered if that meant anything. There had been times during its history where the Kingsguard had been divided against itself, most notably and bitterly during the Dance of the Dragons. Was that something he needed to fear as well?

    Jaime sait que cette première réunion est critique et fait tout pour s’imposer, même si surtout du bluff. Il n’a pas forcément une très bonne appréciation de ses subordonnés

    Jaime had served with Meryn Trant and Boros Blount for years; adequate fighters, but Trant was sly and cruel, and Blount a bag of growly air. Ser Balon Swann was better suited to his cloak, and of course the Knight of Flowers was supposedly all a knight should be. The fifth man was a stranger to him, this Osmund Kettleblack.

    Jaime commence donc par poser des questions sur la mort du roi. Logique, c’est son rôle. Mais aussi il est « un peu » intéressé vu qu’il s’agit de son fil…. neveu.

    “My sister’s son, a boy of thirteen, murdered at his own wedding feast in his own hall. All five of you were present. All five of you were protecting him. And yet he’s dead.” He waited to see what they would say to that, but none of them so much as cleared a throat. The Tyrell boy is angry, and Balon Swann’s ashamed, he judged. From the other three Jaime sensed only indifference.

    Jaime oriente sur la culpabilité de Tyrion.

    Ser Balon shifted uncomfortably in his seat. Ser Boros made a fist. Ser Osmund gave a lazy shrug. It was Meryn Trant who finally answered. “He filled Joffrey’s cup with wine. That must have been when he slipped the poison in.”

    “You are certain it was the wine that was poisoned?”

    “What else?” said Ser Boros Blount. “The Imp emptied the dregs on the floor. Why, but to spill the wine that might have proved him guilty?”

    “He knew the wine was poisoned,” said Ser Meryn.

    Ser Balon Swann frowned. “The Imp was not alone on the dais. Far from it. That late in the feast, we had people standing and moving about, changing places, slipping off to the privy, servants were coming and going . . . the king and queen had just opened the wedding pie, every eye was on them or those thrice-damned doves. No one was watching the wine cup.”

    “Who else was on the dais?” asked Jaime.

    Ser Meryn answered. “The king’s family, the bride’s family, Grand Maester Pycelle, the High Septon . . .”

    “There’s your poisoner,” suggested Ser Oswald Kettleblack with a sly grin. “Too holy by half, that old man. Never liked the look o’ him, myself.” He laughed.

    “No,” the Knight of Flowers said, unamused. “Sansa Stark was the poisoner. You all forget, my sister was drinking from that chalice as well. Sansa Stark was the only person in the hall who had reason to want Margaery dead, as well as the king. By poisoning the wedding cup, she could hope to kill both of them. And why did she run afterward, unless she was guilty?”

    The boy makes sense. Tyrion might yet be innocent.

    Jaime coupe court et ordonne à Boros d’être le goûteur de Tommen. Boros se rebelle mais Jaime s’en sort (c’était pas gagné)

    “You should have died before you let Tommen be taken.”

    “As you died protecting Aerys, ser?” Ser Boros lurched to his feet, and clasped the hilt of his sword. “I won’t . . . I won’t suffer this. You should be the food taster, it seems to me. What else is a cripple good for?”

    Jaime smiled. “I agree. I am as unfit to guard the king as you are. So draw that sword you’re fondling, and we shall see how your two hands fare against my one. At the end one of us will be dead, and the Kingsguard will be improved.” He rose. “Or, if you prefer, you may return to your duties.”

    Bah!” Ser Boros hawked up a glob of green phlegm, spat it at Jaime’s feet, and walked out, his sword still in its sheath.

    The man is craven, and a good thing. Though fat, aging, and never more than ordinary, Ser Boros could still have hacked him into bloody pieces. But Boros does not know that, and neither must the rest. They feared the man I was; the man I am they’d pity.

    Ensuite Jaime cuisine Osmund, un inconnu. Ce dernier ment très mal et franchement son pedigree est sans doute faux

    What was Cersei thinking when she gave this one a white cloak?

    At least Kettleblack would likely know how to use a sword and shield. Sellswords were seldom the most honorable of men, but they had to have a certain skill at arms to stay alive. “Very well, ser,” Jaime said. “You may go.”

    Jaime remonte ensuite les bretelles de Meryn et le recadre. Il fait plaisir ce Jaime, il est intelligent, lui…

    Ser Meryn got a stubborn look on his face. “Are you telling us not to obey the king?”

    “The king is eight. Our first duty is to protect him, which includes protecting him from himself. Use that ugly thing you keep inside your helm. If Tommen wants you to saddle his horse, obey him. If he tells you to kill his horse, come to me.”

    Ensuite Jaime s’assure auprès de Balon que son frère ne prendra pas les armes contre Tommen. Mouais, là c’est un peu faible. Jaime n’avait vraiment que ça comme angle. En plus il aime plutôt bien Balon (moi aussi^^)

    Il reste ensuite Loras. Seul à seul. Cela se passe mal car Loras a un melon énorme. Et soudain, Jaime comprend qu’il était pareil à son âge 😀

     His hair was a soft brown tumble, and his eyes were brown as well, and bright with insolence. He thinks this is a tourney, and his tilt has just been called. “Seventeen and a knight of the Kingsguard,” said Jaime. “You must be proud. Prince Aemon the Dragonknight was seventeen when he was named. Did you know that?”

    “Yes, my lord.”

    “And did you know that I was fifteen?

    “That as well, my lord.” He smiled.

    Jaime hated that smile. “I was better than you, Ser Loras. I was bigger, I was stronger, and I was quicker.”

    “And now you’re older,” the boy said. “My lord.”

    He had to laugh. This is too absurd. Tyrion would mock me unmercifully if he could hear me now, comparing cocks with this green boy. “Older and wiser, ser. You should learn from me.”

    “As you learned from Ser Boros and Ser Meryn?”

    That arrow hit too close to the mark. “I learned from the White Bull and Barristan the Bold,” Jaime snapped. “I learned from Ser Arthur Dayne, the Sword of the Morning, who could have slain all five of you with his left hand while he was taking with a piss with the right. I learned from Prince Lewyn of Dorne and Ser Oswell Whent and Ser Jonothor Darry, good men every one.”

    “Dead men, every one.”

    He’s me, Jaime realized suddenly. I am speaking to myself, as I was, all cocksure arrogance and empty chivalry. This is what it does to you, to be too good too young.

    Jaime est sage et ne s’acharne pas. Il change la conversation sur le fantôme de Renly. Au passage, on apprend que Garlan est capable de coups fourrés (hint hint?), et que Littlefinger serait dans le coup

    For a moment Loras Tyrell looked as though he might refuse, but in the end he remembered his vows. “My brother,” he said sullenly. “Renly was taller than me, and broader in the chest. His armor was too loose on me, but it suited Garlan well.”

    “Was the masquerade your notion, or his?”

    “Lord Littlefinger suggested it. He said it would frighten Stannis’s ignorant men-at-arms.”

    Après, bien entendu, il y a tous les éléments qu’on ne remarque pas en primo-lecture sur les liens entre Renly et Loras

    “Well, you gave the singers something to make rhymes about, I suppose that’s not to be despised. What did you do with Renly?”

    “I buried him with mine own hands, in a place he showed me once when I was a squire at Storm’s End. No one shall ever find him there to disturb his rest.” He looked at Jaime defiantly. “I will defend King Tommen with all my strength, I swear it. I will give my life for his if need be. But I will never betray Renly, by word or deed. He was the king that should have been. He was the best of them.”

    The best dressed perhaps, Jaime thought, but for once he did not say it. The arrogance had gone out of Ser Loras the moment he began to speak of Renly. He answered truly. He is proud and reckless and full of piss, but he is not false. Not yet. “As you say. One more thing, and you may return to your duties.”

    /

    “Renly gave me the van. Otherwise it would have been me helping him don his armor. He often entrusted that task to me. We had . . . we had prayed together that night. I left him with her. Ser Parmen and Ser Emmon were guarding the tent, and Ser Robar Royce was there as well. Ser Emmon swore Brienne had . . . although . . .”

    /

    The Knight of Flowers had been so mad with grief for Renly that he had cut down two of his own Sworn Brothers

     

    Mais sinon on parle beaucoup de la mort de Renly. Jaime arrive à convaincre Loras que sa position est absurde. Néanmoins, il est intéressant de voir que rien de naturel n’aurait pu tuer Renly de cette manière (et qu’aider à enfiler l’armure puis tuer quelqu’un…)

     

    Là aussi Jaime prend une décision sensée et intelligente

    “Go to her cell. Ask your questions and hear her answers. If you are still convinced that she murdered Lord Renly, I will see that she answers for it. The choice will be yours. Accuse her, or release her. All I ask is that you judge her fairly, on your honor as a knight.”

    Avant de partir, Loras partage une autre pensée. Jaime sort un trait sarcastique que seul le lectorat peut comprendre. Puis un petit mensonge pour calmer Loras. Quel diplomate ^^

    “Renly thought she was absurd. A woman dressed in man’s mail, pretending to be a knight.”

    “If he’d ever seen her in pink satin and Myrish lace, he would not have complained.”

    “I asked him why he kept her close, if he thought her so grotesque. He said that all his other knights wanted things of him, castles or honors or riches, but all that Brienne wanted was to die for him. When I saw him all bloody, with her fled and the three of them unharmed . . . if she’s innocent, then Robar and Emmon . . .” He could not seem to say the words.

    Jaime had not stopped to consider that aspect of it. “I would have done the same, ser.” The lie came easy, but Ser Loras seemed grateful for it.

    Fin du chapitre, Jaime est seul et il se rend compte qu’il est moins énervé de la mort de Joffrey que Loras ne l’est pour celle de Renly. Enfin, s’il pouvait tuer Boros, ce serait pas mal (^^). Mais il n’a qu’un moignon. Et là, idée, une main en or.

    Cersei might like that. A golden hand to stroke her golden hair, and hold her hard against me.

    Oh non, Jaime, si près du sans-faute, c’est dommage !!!!

    GRRM termine sur une fin énigmatique (encore)

    His hand could wait, though. There were other things to tend to first. There were other debts to pay.

    A part ce final qui est un peu artificiel, le reste est très bon. Et je me souviens que j’appréciais vraiment Jaime alors que jusqu’à ACOK…. Tour de force !

    Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
    MJ de Chanson d'Encre et de Sang (2013-2020) et de parties en ligne de jeu de rôle
    MJ par intérim de Les Prétendants d'Harrenhal (2024-), rejoignez-nous
    DOH : #TeamLoyalistsForeverUntilNow. L’élu des 7, le Conseiller-Pyat Pree qui ne le Fut Jamais

    #185830
    Tybalt Ouestrelin
    • Pas Trouillard
    • Posts : 622

    Jaime « il n’y a que moi dans mon espèce » en train de devenir chevalier blanc et de découvrir que finalement cette arrogance qui l’a longtemps caractérisée n’avait rien d’unique. Définitivement admiratif de l’évolution de ce personnage, qui devient un de mes préférés à ce moment là. Je me souviens en primolecture de l’effet de ce grand Livre Blanc et de son contenu.

    Et je ne m’étais pas posé la question de la vraisemblance du dernier passage écrit par Barristan. Peut-être que lui aussi connaît des passages secrets ? Ou qu’il est allé retrouver un certain Varys pour organiser sa fuite, et que ce dernier l’a aidé à écrire son petit mot d’au revoir en toute discrétion ?

    J’avais complètement occulté la place de Garlan, délégué à des seconds rôles, mais en effet, on le retrouve toujours en bonne position…

    Un chapitre de réunion où on apprend pas mal et où l’on commence à voir poindre le Jaime 2.0.

    DOH 8&10 : Tybalt Ouestrelin, acolyte loyaliste devenu Mestre ; Or, Argent et Bronze.
    DOH 9 : Lazzara zo Ghazîn, Grâce Bleue devenue Sénéchale. Miraculée devenue Conseillère. Pas Miraculée deux fois.

    #185837
    R.Graymarch
    • Barral
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    J’ai pas vraiment de soucis avec Barristan. Vu que personne n’ose sérieusement l’arrêter quand il sort de la salle du trône, je peux concevoir qu’il « règle ses affaires rapidement » avant de partir. Bien entendu, je pense plus à « prendre des vivres » que « finir sa page dans le livre blanc » mais après tout, pourquoi pas ? J’ai pas dit non plus qu’il y passait une semaine ^^

    On aurait gagné à avoir une mention du genre « sur la fin, l’écriture est moins soignée comme s’il avait écrit plus rapidement » cela dit.

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    #185868
    DJC
    • Pas Trouillard
    • Posts : 570

    J’aimerai bien savoir s’il y’a toujours des gens qui détestent Jaime à ce stade, après avoir lu ce chapitre 🙂

    J’aime beaucoup que Martin nous présente ce chapitre sur Jaime au sein de la Garde Royale, présentant son évolution à lui ET un des éléments du cadre de l’intrigue qui n’avait pas encore été détaillé (la Garde), et au passage différents acteurs « secondaires » qui montrent à nouveau la richesse du texte à la relecture..

    J’aime bien ce livre « blanc » aussi 🙂 J’imaginais  un ouvrage équivalent « en noir » où se listeraient les différents commandants de la Garde de Nuit, vu les similitudes dans les voeux des 2 Gardes (et pas que).

    Pour finir avec le final, la dette, mouais c’est un peu pompeux peut-être, mais qu’il pense à son frère perso je lui en veux pas 🙂 les Lannisters qui ont des dettes même entre eux huhu

    #185870
    Worgen Stone
    • Terreur des Spectres
    • Posts : 1599

    Merci Hiziel d’avoir ouvert le chapitre avec cette intéressante présentation.

    On nous y rappelle assez rapidement la Danse des Dragons au cours de laquelle la Garde s’était divisée.  L’histoire pourrait-t-elle se répéter ?  Avec Myrcella  dans le rôle de la pièce maîtresse du Pokerex de ser Donnel ?

    sa pleutrerie le rattrape et il cède en quittant la pièce, ne résistant pas pour autant à décocher son meilleur crachat.

    La couleur  des expectorations de Ser Boros Blount m’avait semblée bizarre. Apparemment, il pourrait bien s’agir d’un symptôme d’une infection.   Ceci me semble d’autant plus probable que dans les chapitre suivants, il ne semble pas aller très bien.

    J’ai beaucoup aimé, dans ce chapitre comme tout au long de la saga, la description de l’écriture des uns et des autres, ici des précédents Lords commandants en l’occurrence. J’imagine que le but est de les caractériser à travers leurs tracés. Malheureusement, en calligraphie, votre écriture et même la taille de celle-ci est directement définie par votre instrument. Certaines plumes convenant plus que d’autres, toutes les écritures se ressemblent. Enfin bon, c’est magique…

    #185896
    Eridan
    • Vervoyant
    • Posts : 6326

    On nous y rappelle assez rapidement la Danse des Dragons au cours de laquelle la Garde s’était divisée. L’histoire pourrait-t-elle se répéter ? Avec Myrcella dans le rôle de la pièce maîtresse du Pokerex de ser Donnel ?

    N’est ce pas déjà le cas ? ^^ Sans même compter Rolly Canardière dans la « Garde Royale » de Faegon, on a quand même Barristan Selmy dans celle de Daenerys. De fait, la Garde d’Aerys se retrouve divisée. Ce n’est pas identique à la situation de la Danse, mais c’est déjà une fracture importante. 😉

    "Si l'enfer est éternel, le paradis est un leurre !"

    #185912
    Liloo75
    • Fléau des Autres
    • Posts : 3724

    Merci Hiziel pour cette analyse du chapitre de Jaime.

    Il est malin le nouveau lord Commandant, n’est-ce pas ?

    J’avais oublié avec quelle maîtrise et intelligence Jaime parvient à s’imposer auprès de ses frères. Car ce n’était pas gagné d’avance, avec sa réputation et son handicap (même si personne ne sait à quel point il est incapable de se battre de la main gauche).

    J’ai adoré la confrontation avec ser Boros. Il en fallait du culot pour le pousser à bout.

    Avec Osmund Potaunoir, Jaime perçoit très vite qui il est en réalité, et ses mensonges ne font pas illusion longtemps (adoubé par Robert Stone, il fallait le trouver 😉).

    J’ai bien aimé l’interrogatoire pour savoir qui a bien pu assassiner Joffrey. On sent que Jaime cherche des indices pour disculper son frère. Ce frère qui ne l’a même pas vu au fond de la salle pendant 3 jours. Moi aussi j’ai du mal à y croire.

    Les témoignages sont catastrophiques. Heureusement que Balon Swann est observateur et un peu plus éclairé que ses frères d’armes. N’importe qui pouvait passer devant le calice et y verser le poison…même la famille des mariés.

    Mais là où Jaime m’impressionne le plus, c’est lorsqu’il parvient à faire évoluer Loras au sujet de la culpabilité de Brienne dans le meurtre de Renly. Il lui rappelle que lui-même n’a pas toujours été fair-play, notamment lors de son duel en joute contre la Montagne. Bien vu ! Et il amène Loras à révéler avec ses mots que Brienne n’aurait pas pu transpercer l’armure de Renly, malgré toute la force qui est la sienne. Ça y est, Loras se prend à douter. Brienne va pouvoir être libérée.

    - De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
    - Grâce aux êtres de votre espèce.
    - Il n’y a pas d’êtres de mon espèce. Je suis unique.

    #186129
    Yfos
    • Terreur des Spectres
    • Posts : 1994

    Merci pour cette présentation

    En tout cas, ce que Jaime reconnaît c’est la richesse de l’état de service de ser Barristan Selmy

    Je trouve la présentation de Ser Barristan assez étonnante avec les victoires en tournoi mises sur le même plan que les exploits à la guerre et la libération d’Aerys.

    Jaime les balaie chacun du regard et même si à ses yeux Loras et Balon Swann sauvent un peu les meubles (blancs), il n’est pas franchement convaincu : comment la Garde Royale a-t-elle pu sombrer dans un tel état ?

    À part Osmund Potaunoir, ceux qu’il considère comme les plus mauvais ont été nommés par Robert. Il n’était pas commandant de la garde à ce moment, je ne comprends donc pas pourquoi il se sent responsable de leur présence. À part celui-ci, ceux choisis par Cersei, y compris Sandor, semblent plus efficaces.

    Pour Balon Swann, contrairement aux autres, Jaime commence par reconnaître sa valeur et son mérite d’être entré dans la Garde Royale, mais l’interroge sur sa loyauté, du fait des allégeances fluctuantes et/ou troubles de sa famille récemment

    Il me semble que la famille Swann n’est pas la seule a avoir agi.

    Cependant, au fil du chapitre, il rentre pleinement dans son rôle de Lord Commandant, en tentant d’organiser la Garde de manière optimale avec ce dont il dispose (c’est à dire pas bézef), tout en réussissant tant bien que mal à imprimer son autorité.

    En effet, Jaime se pose beaucoup de questions sur ses capacités mais il sait gérer des hommes et, comme le fait remarque Liloo, est surtout très impressionnant dans sa discussion avec Loras (enfin, la seconde partie).

     

    #186146
    Eridan
    • Vervoyant
    • Posts : 6326

    Je trouve la présentation de Ser Barristan assez étonnante avec les victoires en tournoi mises sur le même plan que les exploits à la guerre et la libération d’Aerys.

    C’est une manière de construire sa légende de chevalier et de Garde Royal : des victoires en temps de guerre, des victoires en temps de paix … Les tournois sont des sortes de « mini-guerres en temps de paix » qui permettent aux chevaliers de s’évaluer, de se comparer les uns aux autres. Gagner un tournoi est une source de prestige et un sujet à chanson, comme de gagner une guerre. 😉

    "Si l'enfer est éternel, le paradis est un leurre !"

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