ASOS 58 – Daenerys V

Forums Le Trône de Fer – la saga littéraire Au fil des pages ASOS 58 – Daenerys V

  • Ce sujet contient 3 réponses, 4 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Samyriana, le il y a 2 années.
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    Yfos
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    ASOS 58 – Daenerys V
    Au fil des pages – liste des sujets

    ASOS 57, Bran IV ASOS 59 Tyrion VII

    Bienvenue à Meereen

    Après Astapor et Yunkaï, Daenerys arrive devant une troisième cité esclavagiste : Meereen. L’approche a été très dure : non seulement les dirigeants de la ville ont pratiqué la technique de la terre brûlée, ne laissant ni eau ni nourriture à Daenerys et aux siens, mais ils ont crucifié 163 enfants, tous morts en indiquant la direction de la ville.

    Le héros de Meereen

    Pour les accueillir, Oznak zo Pahl, le héros de Meereen vient les provoquer. Il caracole sur son cheval, défiant qui veut bien l’affronter. Il a une lance de 14 pieds de long, plus longue encore que les lances de tournoi utilisées en Westeros (12 pieds de long dans l’oeuf de dragon) et une chevelure sculptée en forme de cornes de bélier en guise de casque. Pas sûr que cela soit très efficace contre une lance visant la tête. Comme dirait Ser Uthor, c’est un coup difficile à porter mais plus sûr d’être mortel, même si l’adversaire porte un casque. Il insulte les assiégeants, les provoque, entraînant diverses réactions :

    – pour Arstan, la parade du héros renforce le courage des siens et l’absence de réaction fait douter les hommes de Daenerys. Il expose que lorsque deux armées équivalentes s’affrontent, une finit par plier. Un autre personnage a expliqué, dans d’autres circonstances, que, dès qu’un premier homme lâche son arme et fuit, d’autres suivent. Arstan est donc partisan de relever le défi

    – Jorah est bien entendu opposé à cette opinion et suggère de laisser faire

    – Brun Ben Prünh ne donne pas son opinion mais apporte des informations sur le champion et sa famille ainsi que sur les coutumes régnant dans la ville : un ami à lui a eu le foie arraché pour avoir trop regardé la femme d’un Grand Maître (enfin, dans sa version)

    Le héros finissant par devenir trop insultant, Daenery décide de relever le défi mais en envoyant sagement l’adversaire le plus adapté : Belwas le Fort. Il est le seul qui, tout en étant capable de gagner, ne lui est pas indispensable et, comme il est ancien combattant d’arène de Meereen, son éventuelle défaite n’honorerait pas son vainqueur. Autre avantage : il est habitué à affronter toutes sortes d’adversaires dans des combats non conventionnels. D’autres auraient été déstabilisés. Et, a posteriori, le combat piéton contre cavalier ne semble pas réglé d’avance si le second essaie d’embrocher son adversaire, de la même manière qu’il désarçonnerait un adversaire de tournoi, en utilisant une lance est particulièrement longue, ce qui nuit à la précision et non une épée, une étoile du matin ou autre arme plus adaptée à ce type de combat. Surtout que, contrairement à ce qui se passe en tournoi, le piéton n’est pas censé rester en face pour encaisser le coup.

    Belwas remporte la victoire et, comme il avait prôné la non-intervention, Jorah minimise tout de suite celle-ci.

    Le siège de Meereen

    À Yunkai, Meereen avait demandé la libération des esclaves et également obligé leurs maîtres à leur remettre des biens, au choix des nouveaux affranchis, en compensation de leurs années de servitude. Peut-être aurait-elle demandé la même chose à Meereen. Sauf que la situation est différente : les meereeniens ayant détruit toutes les récoltes, Daenerys n’a plus de quoi nourrir ceux qui la suivent et a besoin de grandes quantités de vivres. Comme l’a expliqué @darkdoudou dans Danenerys IV, Daenerys s’est donnée la mission de protéger les faibles. Elle ne peut donc se contenter de réclamer des vivres pour ses soldats: elle se sent tenue de nourrir tous ceux qui ont décidé de la suivre. Elle se sent également tenue de châtier ceux qui ont crucifié les enfants à titre de message. Ses capitaines, notamment Daario, veulent également prendre la ville mais pour d’autres raisons. Attention Daenerys, c’est un mercenaire avide de richesses.

    Daenerys connaît les techniques de siège et plusieurs idées sont évoquées mais aucune ne semble concluante : pas assez de vivres pour un siège long, pas d’arbres pour construire trébuchets et autres engins de siège. Ver Gris explique à cette occasion la différence entre ne pas ressentir la douleur et ne pas subir les conséquences des blessures. Si on verse de l’huile bouillante sur eux, les Immaculés meurent, comme les autres hommes. Daenerys renonce donc à les envoyer attaquer les portes.

    Jorah suggère de laisser la ville tranquille et de partir. Pour lui affranchir tous les esclaves de la Baies des Serfs n’est pas en le pouvoir de Daenerys qui n’est pas non plus tenue de nourrir les affranchis qui ont décidé de la suivre : ils n’ont qu’à se débrouiller. D’un point de vue cynique, cela se défend et cette opinion est peu étonnante de la part de quelqu’un qui a pratiqué l’esclavage mais Daenerys ne peut entendre ce discours. En outre, cela peut également être contre-productif. Une guerre ne se gagne pas uniquement par les combats et de telles nouvelles circulent, mauvaises pour la réputation de Daenerys dans sa recherche de soutiens en Westeros.

    Brun Ben Prünh, lui, donne une solution : passer par les égouts, ceux par lesquels il a fui. Arya ayant également fui par des souterrains donnant sur des égouts, on peut constater que ce point faible concerne plusieurs enceintes fortifiées. Daenerys y réfléchit mais n’est pas convaincue. Qui envoyer ? Qui serait efficace pour une telle mission ?

    Visite du camp

    Accablée de chaleur, Daenery quitte son pavillon pour visiter le camp ce qui nous permet de connaître ses forces. Confiante, elle part avec le seul Arstan.

    D’abord, les immaculés qui, déjà très bon combattants, s’entraînent et se lavent.

    Ensuite ses trois bateaux, avec leur nouveaux noms, ceux des dragons du Conquérant et de ses soeurs-épouses

    Et, finalement, le camp des affranchis. Ils sont mal armés, peu aguerris, ne s’entraînent pas et mangent leurs chevaux. Beaucoup l’acclament, certains réclament. Globalement, dans sa cruauté, Jorah a raison : il y a de nombreuses bouches inutiles pour le combat parmi eux. Mais pas tous : l’un d’eux essaiera de défendre Daenerys.

    En effet, Mero, le bâtard du Titan la tire à bas de son cheval et l’attaque avec une épée. Arstan intervient et, à l’aide d’un simple bâton, parvient à le vaincre sans difficulté. Ensuite, le vieil écuyer, au lieu de poser en sauveur et attendre les félicitations, s’agenouille afin de présenter ses excuses pour son inefficacité comme garde : Mero n’aurait jamais dû pouvoir toucher la reine. Bizarre comme attitude …

    Jorah éprouve des doutes quant à un vieillard capable d’accomplir une telle prouesse. Aucun soulagement, aucun remerciement. A priori plus par peur de perdre sa place privilégiée auprès de Daenerys que par crainte qu’un traître ne s’insinue dans ses bonnes grâces. Lui ne présente pas d’excuses quant au fait que Mero ait survécu sans que Daenerys et ses gardes n’en aient été informés, la mettant par conséquent en danger.

    Daenerys voulant le faire armer chevalier, Arstan explique alors qu’il l’est déjà et, à ce moment, Mormon le reconnaît : il s’agit de Barristan Selmy le Hardi (dont j’avais à ce stade oublié l’existence). Il explique son parcours, indique vouloir servir fidèlement Daenerys et finit, entre autres en réaction aux accusations portées par Jorah (mais sans doute l’aurait-il quand même : Daenerys doit en être informée), par déclarer que celui-ci était l’espion de Varys ce qui choque profondément Daenerys. On peut la comprendre : une des rares personnes en qui elle croyait pouvoir avoir confiance la trahissait.

    Jorah avoue, explique avoir changé d’avis. Le problème est que non seulement il vient de dénier cette excuse à Barristan Selmy mais il déclare que c’est c’est par amour pour Daenerys alors que celle-ci lui a fait clairement comprendre qu’il n’était pas réciproque et pas désiré.

    Furieuse contre les deux hommes, elle ne sait pas quel châtiment choisir. À ce moment Ser Barristan lui demande où il doit s’exiler. En cherchant où les envoyer, Daenerys trouve l’illumination ou comment faire d’une pierre deux coups et résoudre ainsi deux problèmes.

    Ce chapitre permet également de mieux connaître Brun Ben Prünh, mercenaire apprécié par les dragons. Il explique qu’il est descendant de Ossifer Prünh et d’une princesse Targaryen. Il s’agit en fait de Elaena Targaryen, fille de Aegon III et sœur de Baelor. Ils n’ont eu qu’un fils, posthume, lord Prünh étant mort durant leurs nuit de noces. A priori, rien à voir avec Ser Maynard Prünh. Heureusement qu’il n’a pas en plus les cheveux et la barbe teints en bleu et les yeux bleus (ou du moins, selon l’impression donnée par la couleur de ses cheveux) : il y aurait eu motif à se poser des questions

    • Ce sujet a été modifié le il y a 2 années et 1 mois par R.Graymarch.
    #182890
    R.Graymarch
    • Barral
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    Troisième boss pour Daenerys et son crew : Meereen.

    George, toujours dans la démesure avec sa pyramide

    Like her sister cities she was built of brick, but where Astapor had been red and Yunkai yellow, Meereen was made with bricks of many colors. Her walls were higher than Yunkai’s and in better repair, studded with bastions and anchored by great defensive towers at every angle. Behind them, huge against the sky, could be seen the top of the Great Pyramid, a monstrous thing eight hundred feet tall with a towering bronze harpy at its top.

    Et on un mec tout seul qui les énerve. Et ça marche. Dany doit retenir ses sang-coureurs et Daario. Jorah félicite Daenerys (ça vous a énervé, vous aussi) mais Arstan s’oppose à lui (encore)

    “That was wisely done,” Ser Jorah said as they watched from the front of her pavilion. “Let the fool ride back and forth and shout until his horse goes lame. He does us no harm.”

    “He does,” Arstan Whitebeard insisted. “Wars are not won with swords and spears alone, ser. Two hosts of equal strength may come together, but one will break and run whilst the other stands. This hero builds courage in the hearts of his own men and plants the seeds of doubt in ours.”

    Ser Jorah snorted. “And if our champion were to lose, what sort of seed would that plant?”

    “A man who fears battle wins no victories, ser.”

    “We’re not speaking of battle. Meereen’s gates will not open if that fool falls. Why risk a life for naught?”

    “For honor, I would say.”

    En pensées, Daenerys nous offre un petit flashback. Son équipage s’est agrandi mais elle a du mal à le nourrir. Surtout que les ennemis jouent la politique de la terre brûlée et la guerre psychologique en clouant des esclaves (ce clin d’œil à Spartacus…). Sauf que Daenerys prend personnellement l’affront contre via les personnes clouées et cela la motive pour avoir la ville. En fait, elle fonce dans le tas, un peu comme ses ko ou Daario avec le lancier.

    Daenerys reçoit des infos de l’intrigant Brun Ben : il connait la ville et le mec qui provoque. Daenerys se sent forcée d’agir mais ne veut pas envoyer de gens trop précieux et donc ce sera… Belwas. Elle explique son calcul à Rakharo, en mentant par omission

    “Why that one, Khaleesi?” Rakharo demanded of her. “He is fat and stupid.”

    “Strong Belwas was a slave here in the fighting pits. If this highborn Oznak should fall to such the Great Masters will be shamed, while if he wins . . . well, it is a poor victory for one so noble, one that Meereen can take no pride in.” And unlike Ser Jorah, Daario, Brown Ben, and her three bloodriders, the eunuch did not lead troops, plan battles, or give her counsel. He does nothing but eat and boast and bellow at Arstan. Belwas was the man she could most easily spare. And it was time she learned what sort of protector Magister Illyrio had sent her.

    Belwas arrive à vaincre et Daenerys est bien contente

    “So much for the hero of Meereen,” said Daario, laughing.

    “A victory without meaning,” Ser Jorah cautioned. “We will not win Meereen by killing its defenders one at a time.”

    “No,” Dany agreed, “but I’m pleased we killed this one.”

    Brun Ben offre une prune à Belwas… J’ai trouvé intéressant que Daenerys panique en voyant sa blessure car elle pense à Drogo

    “Strong Belwas is hurt.” His stomach was red with the blood sheeting down from the meaty gash beneath his breasts.

    “It is nothing. I let each man cut me once, before I kill him.” He slapped his bloody belly. “Count the cuts and you will know how many Strong Belwas has slain.”

    But Dany had lost Khal Drogo to a similar wound, and she was not willing to let it go untreated. She sent Missandei to find a certain Yunkish freedman renowned for his skill in the healing arts. Belwas howled and complained, but Dany scolded him and called him a big bald baby until he let the healer stanch the wound with vinegar, sew it shut, and bind his chest with strips of linen soaked in fire wine.

    Conseil de guerre pour voir comment prendre la ville : ce n’est pas bien brillant. Brun Ben est un vieux filou qui dit parfois la vérité. Et pour ça, c’est plutôt sympathique

    “These ones do not feel burns as men do, yet such oil blinds and kills. The Unsullied do not fear to die, though. Give these ones rams, and we will batter down these gates or die in the attempt.”

    “You would die,” said Brown Ben. At Yunkai, when he took command of the Second Sons, he claimed to be the veteran of a hundred battles. “Though I will not say I fought bravely in all of them. There are old sellswords and bold sellswords, but no old bold sellswords.” She saw that it was true.

    J’ai noté aussi que Jorah parle encore d’esclaves à propos des affranchis. On ne se refait pas, Jorah ^^

    “We’ll starve long before they do, Your Grace. There’s no food here, nor fodder for our mules and horses. I do not like this river water either. Meereen shits into the Skahazadhan but draws its drinking water from deep wells. Already we’ve had reports of sickness in the camps, fever and brownleg and three cases of the bloody flux. There will be more if we remain. The slaves are weak from the march.”

    “Freedmen,” Dany corrected. “They are slaves no longer.”

    “Slave or free, they are hungry and they’ll soon be sick. The city is better provisioned than we are, and can be resupplied by water. Your three ships are not enough to deny them access to both the river and the sea.”

    Cela dit, Jorah est pragmatique, il conseille de quitter les lieux car la destinée de Daenerys est à Westeros. Sauf qu’il n’a pas compris qu’elle veut cette ville, question de principe

    “Then what do you advise, Ser Jorah?”

    “You will not like it.”

    “I would hear it all the same.”

    “As you wish. I say, let this city be. You cannot free every slave in the world, Khaleesi. Your war is in Westeros.”

    “I have not forgotten Westeros.” Dany dreamt of it some nights, this fabled land that she had never seen. “If I let Meereen’s old brick walls defeat me so easily, though, how will I ever take the great stone castles of Westeros?”

    “As Aegon did,” Ser Jorah said, “with fire. By the time we reach the Seven Kingdoms, your dragons will be grown. And we will have siege towers and trebuchets as well, all the things we lack here . . . but the way across the Lands of the Long Summer is long and grueling, and there are dangers we cannot know. You stopped at Astapor to buy an army, not to start a war. Save your spears and swords for the Seven Kingdoms, my queen. Leave Meereen to the Meereenese and march west for Pentos.”

    “Defeated?” said Dany, bristling.

    “When cowards hide behind great walls, it is they who are defeated, Khaleesi,” Ko Jhogo said.

    Her other bloodriders concurred. “Blood of my blood,” said Rakharo, “when cowards hide and burn the food and fodder, great khals must seek for braver foes. This is known.”

    “It is known,” Jhiqui agreed, as she poured.

    “Not to me.” Dany set great store by Ser Jorah’s counsel, but to leave Meereen untouched was more than she could stomach. She could not forget the children on their posts, the birds tearing at their entrails, their skinny arms pointing up the coast road. “Ser Jorah, you say we have no food left. If I march west, how can I feed my freedmen?”

    “You can’t. I am sorry, Khaleesi. They must feed themselves or starve. Many and more will die along the march, yes. That will be hard, but there is no way to save them. We need to put this scorched earth well behind us.”

    Dany had left a trail of corpses behind her when she crossed the red waste. It was a sight she never meant to see again. “No,” she said. “I will not march my people off to die.” My children. “There must be some way into this city.”

    Et là miracle, tonton Brun (on se demande ce qu’il faisait avant.. sans doute qu’il attendait son heure) connaît un passage. Par les égouts. Il en dresse une image peu sympathique mais ça reste une piste. Mais les conseilleurs ne sont pas les payeurs

    Brown Ben shrugged. “Her Grace asked if there was a way in, so I told her . . . but Ben Plumm isn’t going down in them sewers again, not for all the gold in the Seven Kingdoms. If there’s others want to try it, though, they’re welcome.”

    En privé, Brun Ben dit à Daenerys qu’il est un peu le Bernard Lavilliers d’Essos (à moitié stéphanois, à moitié porto-ricain, à moitié shaolin, à moitié brésilien, à moitié jamaïcain…). En gros, l’auteur nous dit que le mec ment. Ou exagère beaucoup

    Après on a un passage assez gênant sur Daario. Ouch, Dany, vraiment ?

    But it would be years before her dragons were large enough to ride. And when they are, who shall ride them? The dragon has three heads, but I have only one. She thought of Daario. If ever there was a man who could rape a woman with his eyes . . .

    To be sure, she was just as guilty. Dany found herself stealing looks at the Tyroshi when her captains came to council, and sometimes at night she remembered the way his gold tooth glittered when he smiled. That, and his eyes. His bright blue eyes. On the road from Yunkai, Daario had brought her a flower or a sprig of some plant every evening when he made his report . . . to help her learn the land, he said. Waspwillow, dusky roses, wild mint, lady’s lace, daggerleaf, broom, prickly ben, harpy’s gold . . . He tried to spare me the sight of the dead children too. He should not have done that, but he meant it kindly. And Daario Naharis made her laugh, which Ser Jorah never did.

    Dany tried to imagine what it would be like if she allowed Daario to kiss her, the way Jorah had kissed her on the ship. The thought was exciting and disturbing, both at once. It is too great a risk. The Tyroshi sellsword was not a good man, no one needed to tell her that. Under the smiles and the jests he was dangerous, even cruel. Sallor and Prendahl had woken one morning as his partners; that very night he’d given her their heads. Khal Drogo could be cruel as well, and there was never a man more dangerous. She had come to love him all the same. Could I love Daario? What would it mean, if I took him into my bed? Would that make him one of the heads of the dragon? Ser Jorah would be angry, she knew, but he was the one who’d said she had to take two husbands. Perhaps I should marry them both and be done with it.

    Elle va voir ses gens et on l’attaque dans la foule. C’est Mero (que j’avais presque oublié, j’avoue). Arstan le tue à coup de bâton mais c’est un coup de semonce pour Daenerys qui se rappelle que des gens se cachent dans la foule et veulent la tuer

    Dany turned away, sickened. She was more frightened now than when it had been happening. He would have killed me.

    “Your Grace.” Arstan knelt. “I am an old man, and shamed. He should never have gotten close enough to seize you. I was lax. I did not know him without his beard and hair.”

    “No more than I did.” Dany took a deep breath to stop her shaking. Enemies everywhere. “Take me back to my tent. Please.”

    Et c’est Jorah qui prend ^^

    She cut him off. “You might have warned me that the Titan’s Bastard had escaped.”

    He frowned. “I saw no need to frighten you, Your Grace. I have offered a reward for his head—”

    “Pay it to Whitebeard. Mero has been with us all the way from Yunkai. He shaved his beard off and lost himself amongst the freedmen, waiting for a chance for vengeance. Arstan killed him.”

    Ser Jorah gave the old man a long look. “A squire with a stick slew Mero of Braavos, is that the way of it?”

    “A stick,” Dany confirmed, “but no longer a squire. Ser Jorah, it’s my wish that Arstan be knighted.”

    “No.”

    Et c’est comme ça que Jorah reconnait Arstan. C’est en fait… Barristan Selmy (je ne l’avais pas du tout vu en primolecture…)

    Ser Jorah flushed red. “Mero shaved his beard, but you grew one, didn’t you? No wonder you looked so bloody familiar . . .”

    “You know him?” Dany asked the exile knight, lost.

    “I saw him perhaps a dozen times . . . from afar most often, standing with his brothers or riding in some tourney. But every man in the Seven Kingdoms knew Barristan the Bold.” He laid the point of his sword against the old man’s neck. “Khaleesi, before you kneels Ser Barristan Selmy, Lord Commander of the Kingsguard, who betrayed your House to serve the Usurper Robert Baratheon.”

    The old knight did not so much as blink. “The crow calls the raven black, and you speak of betrayal.”

    Et oui car Barristan peut entraîner Jorah dans sa chute. Et il ne s’en prive pas !

    “It may be that I must die a traitor’s death,” Ser Barristan said. “If so, I should not die alone. Before I took Robert’s pardon I fought against him on the Trident. You were on the other side of that battle, Mormont, were you not?” He did not wait for an answer. “Your Grace, I am sorry I misled you. It was the only way to keep the Lannisters from learning that I had joined you. You are watched, as your brother was. Lord Varys reported every move Viserys made, for years. Whilst I sat on the small council, I heard a hundred such reports. And since the day you wed Khal Drogo, there has been an informer by your side selling your secrets, trading whispers to the Spider for gold and promises.”

    He cannot mean . . . “You are mistaken.” Dany looked at Jorah Mormont. “Tell him he’s mistaken. There’s no informer. Ser Jorah, tell him. We crossed the Dothraki sea together, and the red waste . . .” Her heart fluttered like a bird in a trap. “Tell him, Jorah. Tell him how he got it wrong.”

    “The Others take you, Selmy.” Ser Jorah flung his longsword to the carpet. “Khaleesi, it was only at the start, before I came to know you . . . before I came to love . . .”

    Do not say that word!” She backed away from him. “How could you? What did the Usurper promise you? Gold, was it gold?” The Undying had said she would be betrayed twice more, once for gold and once for love. “Tell me what you were promised?”

    “Varys said . . . I might go home.” He bowed his head.

    I was going to take you home! Her dragons sensed her fury. Viserion roared, and smoke rose grey from his snout. Drogon beat the air with black wings, and Rhaegal twisted his head back and belched flame. I should say the word and burn the two of them. Was there no one she could trust, no one to keep her safe? “Are all the knights of Westeros so false as you two? Get out, before my dragons roast you both. What does roast liar smell like? As foul as Brown Ben’s sewers? Go!

    Ser Barristan rose stiff and slow. For the first time, he looked his age. “Where shall we go, Your Grace?”

    “To hell, to serve King Robert.” Dany felt hot tears on her cheeks. Drogon screamed, lashing his tail back and forth. “The Others can have you both.” Go, go away forever, both of you, the next time I see your faces I’ll have your traitors’ heads off. She could not say the words, though. They betrayed me. But they saved me. But they lied. “You go . . .” My bear, my fierce strong bear, what will I do without him? And the old man, my brother’s friend. “You go . . . go . . .” Where?

    And then she knew.

    La dernière phrase est vraiment pas top car la résolution est bof si je me souviens bien. Mais tout le reste éclaire d’un jour nouveau un pan entier de l’oeuvre : Barristan est parti aider Daenerys. Et Jorah a été un espion (agent double, selon lui). Limite, faudrait tout relire à la lumière de ces révélations^^

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    #182967
    Liloo75
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    Merci Yfos pour cette analyse du chapitre de Daenerys.

    J’avais oublié que c’était à ce moment là que l’on découvrait qui est réellement Arstan, et que par ricochet Daenerys apprend le double jeu de ser Jorah.

    Je crois qu’en première lecture je n’avais pas deviné que derrière la barbe d’Arstan se cachait Barristan Selmy. J’ai dû être aussi surprise que Daenerys.

    Je me souvenais surtout du champion de Meereen qui fait son fanfaron avant d’être défait rapidement par Belwas le Fort. Je trouve cavalière la manière dont Daenerys le choisit. Il ne lui est pas indispensable, contrairement à Jorah, Arstan ou Daario, il est donc sacrifiable…

    En revanche, j’aime bien sa réflexion politique sur le fait que c’est un ancien combattant des arènes de Meereen. S’il gagne, c’est une humiliation pour les Maîtres, s’il perd, le champion de Meereen n’en retirera pas de gloire. C’est bien vu.

    Les 163 enfants esclaves cloués à des bornes sur la route menant à Meereen est sans doute l’image marquante du chapitre. Il y a de quoi renforcer la conviction de Daenerys quant à la nécessité de prendre cette ville.

    Et puis, elle n’a plus vraiment le choix, avec ses milliers d’hommes et de femmes qui la suivent, il lui faut trouver des vivres, ou bien les voir mourir de faim.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 1 mois par Liloo75.

    - De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
    - Grâce aux êtres de votre espèce.
    - Il n’y a pas d’êtres de mon espèce. Je suis unique.

    #183011
    Samyriana
    • Pas Trouillard
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    Merci pour cette relecture et cette analyse !

    J’avais complètement oublié que c’est de cette manière que Barristan et Jorah sont « découverts ». J’étais vraiment restée sur la version de la série, où, je crois, Barristan lui-même ne découvre le double-jeu de Jorah qu’à Meereen. On imagine donc combien Barristan doit ronger son frein en présence de Jorah depuis le début, ne pouvant rien dire à Daenerys…

    "Des chefs de guerre, y en a de toutes sortes. Mais une fois de temps en temps, il en sort un, exceptionnel. Un héros. Une légende. Des chefs comme ça, y en a presque jamais. Et tu sais ce que c'est, leur pouvoir secret? Ils ne se battent que pour la dignité des faibles."

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