[Auteur] Dan Simmons

  • Ce sujet contient 5 réponses, 5 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Pandémie, le il y a 1 année et 1 mois.
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  • #196207
    Schrö-dinger
    • Pas Trouillard
    • Posts : 528

    Sur une excellente idée de Nympha, j’ouvre un topic pour discuter des œuvres de Dan Simmons, auteur britannique qui a exploré des genres assez variés, la science-fiction avec Les Cantos d’Hyperion, l’horreur avec Terreur, le fantastique avec L’Echiquier du mal, …

     

    Sur le forum, il y a déjà eu un certain nombres de posts au sujet d’Hyperion, par exemple Feygirl, Ysilla, R. Graymarch, et puis votre humble serviteur, et une recommandation de Geoffray ainsi que pour discuter de Terreur, avec une critique de Feygirl et une recommandation de Pandémie.

     

     

    A ce jour, mon préféré reste L’Echiquier du mal, qui m’avait vraiment passionné, qui est plutôt fantastique / horrifique (un genre qui me plait particulièrement) et qui mêle nazisme et vampires, tout simplement.

     

     

    Il y a un ou deux ans j’ai lu Nuit d’été, le premier tome d’une trilogie nommée Elm Haven, et qui est complètement dans une veine Stephen King-esque, avec un groupe d’enfants confronté à une menace maléfique, mais c’était très divertissant. Les deux tomes suivants attendent bien sagement dans ma bibliothèque.

     

    A côté de ces deux livres, dans ma bibliothèque se trouve également Ilium, premier tome d’un dyptique formé avec Olympos, et qui est une réécriture de l’Illiade mais façon science-fiction. Un jour je me lancerai.

    • Ce sujet a été modifié le il y a 1 année et 1 mois par Schrö-dinger.
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    Le Kraken à la plage (ah-ouh, cha cha cha)

    #196235
    R.Graymarch
    • Barral
    • Posts : 10375

    J’ai pas mal lu Dan Simmons à la fin de l’adolescence, je crois

    Hyperion/Endymion, ça part très très loin et j’ai pas tout compris (j’ai beaucoup aimé le début cela dit)

    L’Échiquier du mal met très très mal à l’aise, pour l’emprise sur des gens et le côté sexuel très marqué pour moi

    J’ai dû lire aussi Les Larmes d’Icare où je me suis ennuyé, et idem pour Les Feux de l’Eden. Et je crois que j’ai arrêté là

    J’ai entendu que « récemment » (enfin ça doit faire 20 ans tout de même), il avait pas mal vrillé vers des idées un peu nauséabondes…

    Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
    MJ de Chanson d'Encre et de Sang (2013-2020) et de parties en ligne de jeu de rôle
    MJ par intérim de Les Prétendants d'Harrenhal (2024-), rejoignez-nous
    DOH : #TeamLoyalistsForeverUntilNow. L’élu des 7, le Conseiller-Pyat Pree qui ne le Fut Jamais

    #196239
    FeyGirl
    • Fléau des Autres
    • Posts : 4390

    J’ai entendu que « récemment » (enfin ça doit faire 20 ans tout de même), il avait pas mal vrillé vers des idées un peu nauséabondes…

    C’est de ça qu’il s’agit.

    #196336
    Freuxpensant
    • Patrouilleur Expérimenté
    • Posts : 373

    J’en ai aussi lu quelques uns et pour certains cela remonte à quelques décennies…

    Les Cantos d’Hypérion / Endymion m’ont laissé un souvenir mitigé, entre engouement à poursuivre l’intrigue et passages plus hermétiques (Gritche, IAs).

    Le diptyque Ilium / Olympos m’avait séduit par sa façon originale de revisiter l’Iliade que l’on attribue à tort à Homère… 😉

    Flashback m’a, lui aussi, laissé un souvenir ambigu. Il y décrit avec un réalisme saisissant le proche avenir des USA (et de L’occident) et les ravages d’une drogue, le flasback. De mémoire, le coup d’éclat du roman consiste en sa fin alternative (et proprement terrifiante).

    J’ai enfin lu l’échiquier du mal avec lequel j’ai passé un bon moment même si les histoires de vampires ne sont pas ma tasse de thé (ceux-là sont psychiques et non hématophages).

    J’ai suivi le lien de FeyGirl et franchement, j’aurai préféré ne rien savoir… 🙁

    "Qui, du ver qui ronge ou du fruit qui pourrit est le plus dangereux ?"
    "Celui qui a faim ne se soucie guère du fruit, du ver et de leur digestion..."
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    "Les cor-beaux aiment à voir couler le sang à la cu-rée d'un cerf" (contrepet "trônedeferresque" bien gratiné)

    #196337
    FeyGirl
    • Fléau des Autres
    • Posts : 4390

    J’ai suivi le lien de FeyGirl et franchement, j’aurai préféré ne rien savoir… 🙁

    Le traducteur en question continue à dire qu’à ses yeux, Dan Simmons est un très grand auteur.

    Pour le moment, je n’ai lu que Terreur et le tome 1 d’Hyperion (j’étais déjà au courant des opinions de l’auteur à ce moment-là), et je suis d’accord. Le type est un génie et un salopard (ce n’est pas le seul).

    #196344
    Pandémie
    • Fléau des Autres
    • Posts : 2889

    J’ai aussi lu  Simmons par le passé, c’est un écrivain marquant de la SF des années 90 début 2000. Hypérion est une saga majeure du genre, primée par le Hugo. Il a un style particulier, intégrant de la littérature classique (Keats, poète anglais du XIXème pour Hypérion, Shakespear, Homère pour Illium) à ses récits. C’est à la fois très beau et déroutant, quand vous avez un dialogue entre un poète tuberculeux tourmenté recréé par génie génétique et une IA qui se prend pour un maître zen s’exprimant en koans métaphysiques et paradoxaux… Il créée cependant un univers foisonnant de mondes et de créatures magnifiques, avec des personnages riches et variés. Il est d’ailleurs utilisé comme exemple du genre dans les moyens d’enseignement suisses au collège pour ses descriptions de planètes étranges et de monstres et mon exemplaire du 1er tome est parti en lambeaux à force d’être emprunté par mes élèves bons lecteurs-lectrices. C’est vraiment une lecture qui vaut la peine, même si elle est ardue.

    J’ai aussi lu l’Echiquier du Mal, j’ai moins aimé le trip sexe-nazis-vampires. Cela vaut certains Stephen King, c’est efficace, on tourne les pages. Mais c’est moins marquant. Terreur aussi, j’ai beaucoup aimé. Notamment parce que Simmons fait un très bon travail de recherche pour la partie historique de son roman. A part pour la partie fantastique, on s’y croirait.Je n’ai pas lu les deux derniers, l’un L’Abominable, semble être dans la veine de Terreur et se déroule dans l’univers des précurseurs de l’alpinisme entre la Suisse et le Tibet, comme outil de propagande nationaliste entre les Anglais et les Allemands (oui, encore des nazis). L’autre, Le cinquième Coeur, une aventure de Sherlock Homes à l’exposition universelle de Chicago en 1893. Si quelqu’un les a lus, c’est volontiers que je lirai son avis.

    J’ai aussi lu Flashback, un livre vraiment mauvais où transparaissent les problèmes cités plus haut. Je crois que j’en avais déjà parlé sur l’ancien forum. Je ne suis pas du tout pour qu’on ferme la porte à un auteur orienté politiquement juste parce qu’il ne convient pas au courant dominant. La SF a toujours scruté le monde d’un oeil critique, que ce soit sur la religion, le système économique ou politique.   Il tente dans cet ouvrage d’explorer un futur possible, qui inclut l’échec du Printemps arabe et la mainmise d’un islamisme radical sur ces démocraties fragiles, l’implosion de la Chine « communiste » ou la chute de l’économie américaine suite à une énième crise. En soi, ce n’est pas idiot, et bien plus probable comme scénario pour 2100 qu’un 4ème Reich allemand ou une théocratie mondiale soumise à la Sainte-Inquisition du pape. Sauf que c’est mauvais, très mauvais. C’est plein de clichés xénophobes et d’analyse bas du front, si par exemple le Moyen-Orient s’est enflammé du feu nucléaire, ok,  mais le Canada (le caribou de tabarnacle de Canada!!!) s’est fait grand-remplacer et la charia instaurée pour construire des mosquées et des souks pour vendre des tapis. Ou la crise de la dette due à l’Obamacare qui en dix ans coûte moins que les rabais fiscaux de Trump aux plus riches ou l’augmentation du budget militaire chaque année. C’est franchement débile et très mauvais, même si la trame plus générale des Etats-unis ayant sombré dans l’hébétude d’une drogue du souvenir fait un écho intéressant à la crise des opiacés, l’emballage politique est soi nauséabond, soi très con, et souvent les deux réunis (c’est un peu un pléonasme, d’ailleurs). Un livre à éviter.

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