[Auteur] David Gemmell

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  • #186762
    FeyGirl
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    Hello,

    Aussi étonnant que cela paraisse, aucun sujet n’a été consacré à David Gemmell !

    Je profite de ma poursuite de la lecture du cycle de Drenaï pour l’ouvrir

    #133718
    FeyGirl
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    [modération : déplacé du topic Challenge de lecture]

    « Des oignons, elle veut des oignons !
    — Mais pourquoi veut-elle des oignons ? On n’a pas d’oignons ici, seulement les romans, des nouvelles ou des essais !
    — J’ai essayé de lui dire, mais elle n’en démord pas. Elle exige des oignons. Je crois que c’est un test, ou un obstacle pour qu’on ne réussisse pas le challenge.
    — Misère, mais comment allons-nous faire ? Tiens, Féfé arrive. Regarde-la, elle a l’air joyeuse.
    — J’ai trouvé des oignons ! s’exclama Féfé. Lisez ce paragraphe :

    — Enchanté, dit-il. Et qu’est-ce qui vous amène dans la forêt de Graven, Virae ?
    — Ce ne sont pas vos oignons, lâcha-t-elle.
    — Je croyais qu’on repartait à zéro, dit-il.
    — Je suis désolée. Vraiment ! Écoutez, j’ai du mal à être amicale : je ne vous aime pas beaucoup.

    — Oh là, là ! Ils ne s’apprécient vraiment pas, ces deux-là !
    — Peuh ! Dix pages plus tard, ils couchent ensemble. On est dans la Fantasy, hein !
    — Tu as raison, qu’est-ce qu’un jeune homme et une jeune femme qui se viennent de se rencontrer peuvent faire d’autre ?
    — Et ce n’est pas tout : j’ai trouvé d’autres oignons !
    — D’autres oignons ? Où ça ?
    — Dans le même livre. C’est une histoire très riche en oignons. Lis ceci :

    — Tsubodaï, l’interpella Nakrash. T’as pas intérêt à mourir aujourd’hui, d’accord ? Pas tant que tu me dois de l’argent sur la course à pied.
    — Est-ce que tu as vu Nestzan tomber ? répondit Tsubodaï en hurlant. Comme une flèche. T’aurais dû le voir gigoter avec les bras. C’est comme s’il avait voulu repousser le sol.
    — Moi, je te regarderai. T’as pas intérêt à me mourir dans les bras.
    — Occupe-toi de tes oignons. Je te paierai avec les chevaux de Marche-Mort.

    — J’en ai des frissons, ce sont des vrais durs à cuire ! Dans quel livre est-ce ?
    Légende, de David Gemmell.
    — Incroyable, tu as coché « Davos Mervault » !
    — Oui, et je ne suis pas peu fière. J’ai maintenant le bulbe qui gonfle ! »

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 4 années et 6 mois par FeyGirl.
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    #158033
    FeyGirl
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    [modération : déplacé du topic Challenge de lecture]

    Hello,

    Je reviens avec :

    • Menu châteaux / Accalmie : une histoire avec un siège militaire
    • Le Roi sur le Seuil (Cycle de Drenaï, tome 8), de David Gemmell

    Ce tome, le deuxième écrit par l’auteur (l’ordre de publication est différent de la chronologie des histoires dans le Cycle de Drenaï), se déroule un siècle après le précédent. Drenaï a bien changé, et subit la férule du tyran Ceska allié aux Templiers Noirs, version sombre des Trente (comparables à des chamanes). Ceska a à son service les Unis, des êtres mi-hommes mi-animaux féroces qui sèment la terreur dans le pays.

    Tenaka, sang-mêlé drenaï et nadir, descendant des anciens ennemis Ulric et Regnak, était un membre du Dragon, ordre de guerriers chargés de protéger Drenaï. Le Dragon a été vaincu des années auparavant, mais Tenaka va mener la rébellion contre Ceska avec l’aide de ses anciens compagnons d’armes.

    Tout comme le premier volet, ce récit est une suite de combats héroïques : il est amusant de voir ces guerriers hors pair terrasser si — trop — facilement de nombreux ennemis, mais on est dans la Fantasy héroïque, justement ! Le foisonnement de personnages dessine une fresque épique mettant en scène de vieux guerriers souhaitant se racheter et de jeunes gens pleins d’espoir, et quand on connaît l’auteur, qui n’hésite pas à tuer ses héros, on se demande avec curiosité qui survivra à l’histoire.

    J’ai été étonnée de découvrir une trame générale semblable au tome précédent : des batailles se concentrant autour d’un lieu stratégique à défendre, avec des combats où les « gentils » sont en position de faiblesse et espèrent l’arrivée de la grande armée promise pour renverser la situation. Même si les lieux et les personnages sont différents, c’est dommage d’avoir un « Légende » bis : j’ai été un peu déçue, car je n’ai plus eu le plaisir de la découverte et la surprise face aux rebondissements.

    Il n’est reste pas moins qu’il s’agit d’une lecture agréable pour procurer un bon moment de détente, en assistant à des aventures épiques de personnages hauts en couleur.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 10 mois par FeyGirl.
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    #165284
    FeyGirl
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    [modération : déplacé du topic Challenge de lecture]

    Je valide :

    • Menu Lannister / Jaime : un méchant qui devient gentil en cours de route
    • avec Waylander (cycle de Drenaï, tome 1) de David Gemmell

    (des personnages secondaires « méchants » deviennent gentils en cours de route)

    Ce roman, le troisième publié dans le Cycle de Drenaï, se déroule chronologiquement avant les deux précédents (Légende et Le Roi sur le Seuil). Waylander, guerrier et assassin, dont la famille a été tuée par une des hordes de soldats ravageant le pays, est un mercenaire qui a exécuté le roi. Désabusé, toujours fort mais se sentant vieillir, nous découvrons un homme qui n’attend plus rien. Mais au cours de ses pérégrinations, il va rencontrer diverses personnes qui le feront évoluer (évidemment, car Gemmell n’est pas un auteur pessimiste), et surtout il sera investi d’une mission cruciale pour que son peuple gagne cette guerre sanglante : s’emparer d’une mythique armure cachée dans une contrée ennemie.

    Parlons d’abord des bons éléments : un univers dangereux à souhait, installant un décor de Dark Fantasy qui ravira les amateurs du genre, des personnages sombres ou gris (au début de l’histoire), des descriptions et une atmosphère qui nous plongent dans un monde dévasté par des groupes de soldats devenus des meutes qui tuent, violent et pillent. David Gemmel sait rendre crédible ce monde où peu d’espoir est permis, dans une ambiance de déliquescence où la mort est omniprésente.

    Mais l’histoire elle-même est sans grand intérêt. Aucun enjeu ne ressort, et j’ai fini par être indifférente aux destins des personnages.

    J’avais été emballée par la dernière trilogie de l’auteur (Troie), et j’avais apprécié ses deux premiers romans (Légende et Le Roi sur le Seuil). Mais là, patatras ! Je ne suis jamais entrée dans l’histoire : la faute à une trame où rien n’est mis en valeur, une narration qui survole les actions, et une longue suite d’événements collés les uns aux autres sans qu’aucun ne marque le lecteur. La multitude de personnages secondaires ne sert pas le récit, car peu d’entre eux sont mémorables ; j’ai parfois eu l’impression d’un scénario de jeu de rôle où seule comptait la castagne à chaque étape. La castagne, parlons-en : les scènes de bataille entre les armées et les combats avec les monstres sont expédiés en peu de paragraphes, un comble pour ce type de roman !

    Quant au héros, Waylander — en charge d’une quête présentée comme essentielle pour vaincre l’ennemi — il entame son voyage pour trouver la mythique Armure de Bronze uniquement quand il le veut, c’est-à-dire très tard dans l’histoire. Et une fois que les « gentils » se sont emparés de l’objet tant convoité, celui-ci est exploité en deux phrases et son utilité s’arrête là. Euh ?

    J’ai lu la seconde moitié en diagonale : même la fin ne m’a pas enthousiasmée. J’espère que les romans suivants relèveront le niveau (et mon intérêt pour poursuivre la saga).

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 10 mois par FeyGirl.
    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 10 mois par FeyGirl.
    #167993
    Quintus Cularo
    • Patrouilleur du Dimanche
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    [modération : déplacé du topic Challenge de lecture]

    J’attaque mon nouveau challenge en validant le thème Insoumis, Invaincus, Intacts (Menu Devises) avec Le Lion de Macédoine – Intégral 1, de David Gemmell.

    Dans ce récit mêlant (avec plus ou moins de pertinence) histoire et fiction tout autant que réalisme et fantasy, nous suivons Parménion, personnage tout à fait historique, bien que mal connu, notamment général de Philippe II de Macédoine et d’Alexandre le Grand, dans une version imaginaire de son histoire. Il est ici présenté comme le fils d’un spartiate et d’une macédonienne, ayant grandi en paria à Sparte. A partir de là, le roman nous présente sa carrière de mercenaire, profitant du contexte géopolitique complexe de la Grèce pré-hellenistique, chemin qui le mène à rencontrer Philippe II de Macédoine et à se mettre à son service.

    Plutôt bien construit dans l’ensemble, le récit tombe parfois dans une forme un chouïa répétitive (mise en place de la situation, réflexions et état d’âme de Parménion, bataille…) mais est servi par des dialogues dynamiques et une multiplication des points de vue qui permet de pleinement apprécier l’environnement antique. De ce point de vue, il y a du bon et moins bon. Certes Gemmell a bien compris (et utilise tout aussi bien) les rapports de force entre les différentes cités, les alliances et les trahison et l’ambiance de guerre quasi-permanente de l’époque, autant sa volonté première est de faire un roman lorgnant du coté de la fantasy. C’est par exemple visible concernant la représentation de Sparte, qui correspond en tout point à l’image de la cité dans l’imaginaire collectif (avec bien entendu les inévitables référence à la bataille des Thermopyles), mais d’un autre coté, les causes historiques de son effondrement sont également bien détaillées, et même un des moteurs du récit. Nous avons donc un bain historique réussi qui sert, au prix de quelques arrangements, l’histoire et la narration. Coté personnages il y en a beaucoup, souvent secondaire, voire tertiaire, mais on retrouve là encore une volonté de citation historique (Xénophone, Épaminondas…) et de réalisme qui pousse souvent l’auteur à en mettre plusieurs là où un seul aurait suffi, mais aussi à passer rapidement de l’un à l’autre. Cette multiplication, et les ellipses importantes que compte le récit (parfois dix ans entre deux tomes) fait que régulièrement on apprend la mort d’un personnage important au hasard. Il en ressort une sensation d’assister à une grande fresque historique. Cette sensation est toutefois légèrement atténuée par le rôle attribué à Parménion. Récit de fantasy oblige, il est au centre, et le moteur de tous les grands évènements présentés (notamment la bataille de Leuctres). Alors c’est logique dans le cadre du roman, mais d’un point de vue historique c’est un peu excessif.

    Bref il s’agit d’un roman de fantasy dans un contexte historique, avec d’ailleurs des éléments de surnaturel un peu lourd et trop manichéen dans leur principe pour s’inscrire correctement dans le contexte d’Antiquité grecque, plutôt bien écrit et mené, plaisant à lire, et porté par la plume experte de David Gemmell.

    Et puis pour un spécialiste d’histoire antique, des phrases comme «  Il n’y avait rien à redouter de Philippe de Macédoine. » sont un vrai plaisir.

    Aurait également pu rentrer dans les catégories Khalessi, Le Conflans, Le Val d’Arryn, Targaryen, Tyrell, L’hiver vient, Nous ne semons pas, Nôtre est la fureur et Asshaï.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 7 mois par Quintus Cularo.
    • Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 7 mois par R.Graymarch.
    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 10 mois par FeyGirl.

    N'est pas mort ce qui à jamais dort, mais en d'étranges ères peut mourir même la mort.

    #168005
    FeyGirl
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    [modération : déplacé du topic Challenge de lecture]

    Le Lion de Macédoine – Intégral 1, de David Gemmell.

    Ta critique m’a donné envie (car tous les Gemmell ne sont pas exceptionnels, loin de là : c’est un auteur qui s’est grandement amélioré au fil du temps). J’ai l’impression que dans l’ambiance, on n’est pas très loin de sa dernière trilogie, Troie (qui m’avait enthousiasmée).

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    #168051
    Quintus Cularo
    • Patrouilleur du Dimanche
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    [modération : déplacé du topic Challenge de lecture]

    J’ai l’impression que dans l’ambiance, on n’est pas très loin de sa dernière trilogie, Troie (qui m’avait enthousiasmée).

    Je prends la recommandation, car si effectivement le ton est similaire, il y a moyen avec un thème pareil d’avoir une œuvre de grande qualité.

    J’avais plutôt bien aimé le Lion de Macédoine dans sa première partie, mais la magie et le surnaturel chez Gemmel j’ai toujours trouvé que ça pêchait.

    C’est en effet le gros point noir du livre. Je trouve que ça s’imbrique mal, ça n’a que peu d’impact dans le déroulé de l’histoire et ça s’incorpore mal à l’univers. Après si c’est filé dans les différentes œuvres de Gemmell je comprend mieux la démarche.

    Je valide le thème Les Terre de l’Ouest (Menu Westeros) avec le Pays des fourrures de Jules Verne (oui je suis physiquement incapable de réaliser un challenge de ce genre sans mettre au moins une de ses œuvres).

    Le roman suit l’expédition d’un groupe de soldats travaillant pour la Compagnie de la Baie d’Hudson, spécialisée dans le commerce des fourrures dans le grand nord canadien, sont chargés d’aller établir un fort au-delà du cercle polaire. Ils sont accompagnés dans leur expédition par une aventurière et sa suivante, ainsi que par un astronome excentrique décidé à assister à un éclipse solaire.

    Après vérification, la chasse compte bien dans l’exploitation des ressources naturelles. Je précise au passage que dans ce domaine, le roman n’épargne rien au lecteur. Verne dresse le détail exhaustif des chasses des personnages, et ces derniers s’y adonnent à la moindre occasion.

    Mais comme souvent chez lui, on peut percevoir une certaine, bien que discrète ambivalence. Ainsi au détour d’une ou deux répliques, Verne se permet de rappeler qu’une chasse trop intensive peut finir par mener à la disparition des espèces concernées. Alors oui ça peut paraître léger, mais pour un livre écrit dans les années 1870, c’est déjà une forme de conscience écologique.

    Bon passé cela, que nous propose ce livre ? Rien que de très classique pour du Jules Verne. Des héros courageux et habiles, qui triomphent de l’adversité (et surtout des menaces naturelles) par leurs qualités et leur ingéniosité. L’histoire est d’avantage constituée d’une série de péripéties que d’une réelle intrigue suivie. Ce modèle peut être efficace, surtout avec la plume de Jules Verne comme liant, mais dans le cas présent le livre se révèle un peu long pour manquer à ce point de fil narratif. Il en va un peu de même pour les personnages. Très nombreux, la majorité se révèlent être principalement des figurants, les rôles scénaristiques importants se limitant à une demi-douzaine d’entre eux (sur une vingtaine au total).

    En somme loin des meilleurs œuvres de Verne, mais un récit d’aventure plutôt plaisant, digne du talent du maître.

    Aurait également pu rentrer dans les catégories Au-delà du Mur, Les Iles de Fer, Les Terres de l’Orage, L’Hiver vient et Famille, Devoir, Honneur.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 7 mois par R.Graymarch.
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    N'est pas mort ce qui à jamais dort, mais en d'étranges ères peut mourir même la mort.

    #176253
    Quintus Cularo
    • Patrouilleur du Dimanche
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    [modération : déplacé du topic Challenge de lecture]

    Je valide le thème Khaleesi (Menu Daenerys Targaryen) avec le Prince noir de David Gemmel.

    Deuxième (et dernier) tome de la saga Le Lion de Macédoine, que j’avais déjà présenté. Nous suivons donc la suite des aventures de Parménion, maintenant au service de Philippe de Macédoine, et qui veille sur l’héritier de ce dernier, le jeune Alexandre.

    Finalement mon appréciation est un peu différente du premier tome. L’histoire déjà souffre encore d’un rythme un peu en dents de scie, mais beaucoup moins de répétitivité. Le problème vient plus ici des enjeux. Oui parce que nous faire ici toute une sous-intrigue qui repose sur la question de savoir si Alexandre le Grand va mourir dans son enfance ou pas, c’est difficile d’être pleinement investi. De plus l’aspect fantasy devient très majoritaire, au point de littéralement donner une histoire dans l’histoire, tandis que l’aspect purement historique (qui était un des points que j’avais le plus appréciés) est d’avantage en retrait. Bref l’ensemble est un peu curieusement dosé et, sans être mauvais, rend l’histoire difficile à saisir, d’autant qu’il est par moment délicat de comprendre quel est exactement le centre de l’intrigue. On est toutefois porté par des personnages réussis et dans l’ensemble nuancés malgré le manichéisme générale de l’univers, servi par des dialogues parfois poussifs, mais le plus souvent efficaces ou savoureux. Je déplore toutefois les erreurs historiques, guère gênantes pour l’ensemble, mais dommageable car souvent très facilement évitables (Roxane qualifiée de fille de Darius je m’en remets pas). Cela ne nuit toutefois que très peu à la narration, laquelle est franchement réussie, notamment dans les scènes de batailles, toujours claires et compréhensibles.

    Aurait également pu rentrer dans les catégories Le Conflans, Le Val d’Arryn, Stark, Greyjoy, Targaryen, Tyrell, L’hiver vient, Famille, Devoir, Honneur, Nous ne semons pas, Nôtre est la fureur, Insoumis, Invaincu, Intact et Asshaï.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 2 mois par Quintus Cularo.
    • Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 2 mois par R.Graymarch.
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    N'est pas mort ce qui à jamais dort, mais en d'étranges ères peut mourir même la mort.

    #186774
    FeyGirl
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    La Quête des héros perdus (cycle de Drenaï, tome 9), de David Gemmell

    Je continue, sporadiquement, à découvrir le cycle de Fantasy héroïque Drenaï en lisant les tomes par ordre de parution, et non par ordre chronologique, afin de mieux apprécier (ou pas) l’évolution de l’écriture de l’auteur. Ce nouveau tome se déroule une génération après le précédent (dans l’ordre chronologique). Des héros d’une bataille (non décrite dans la saga) ont vieilli et leurs rêves, s’ils en ont eu, se sont envolés. Charéos est l’héritier du Comte de Bronze qui a rejeté sa famille, et il est devenu le maître d’armes du comte de Talgithir. Mais son honneur et son sens de la justice lui font commettre un acte qui lui vaudra l’inimitié du comte de Talgithir. Beltzer est un géant exceptionnel avec une hache, qu’il a perdue, et s’est transformé en ivrogne sale et puant. Finn est un archer talentueux, fuyant les humains et vivant en ermite avec Maggrig, un autre ancien héros.

    Kiall, un jeune fermier, veut sauver la jeune femme dont il est amoureux — amour pourtant non partagé — alors qu’elle a été enlevée pour être vendue comme esclaves aux Nadirs. Charéos le suit, en partie parce qu’il n’a plus d’autre but, dans ce qui deviendra sa quête. Au fil des premiers chapitres, ses anciens compagnons eux aussi décideront de les accompagner, même si tous savent qu’il est suicidaire de s’en prendre aux terribles Nadirs, peuple de guerriers des steppes.

    On retrouve dans ce roman un des thèmes favoris de l’auteur, les vieux héros fatigués qui s’engagent dans un dernier combat. Pourtant, on n’a pas de grande bataille finale épique, contrairement aux tomes de la saga que j’avais lus (même s’il y a beaucoup de combats !). Et c’est tant mieux, car les longues descriptions de batailles m’exaspèrent. Ici, l’accent est mis sur les personnages et le monde très sombre dans lequel ils évoluent, les trahisons et les désirs des uns et des autres qui se modifient au fil des situations, et l’action n’est jamais oubliée.

    Et comme toujours dans la saga, la magie des shamans influe sur le cours de l’histoire, et convoque des démons des ténèbres et les fantômes des morts qui, eux aussi, ont leurs propres volontés.

    Ce récit se lit avec grand plaisir (beaucoup plus que le roman précédemment publié, Waylander), grâce à la fluidité du texte et des péripéties pleines d’actions, entrecoupées par les réflexions des différents narrateurs qui les font progresser. Un bon moment à passer avec ces héros pas si perdus que ça !

    Malgré l’univers sombre, ce roman est une lecture idéale pour la détente et l’évasion.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 10 mois par FeyGirl.
    #191377
    Schrö-dinger
    • Pas Trouillard
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    Légende, de David Gemmell

    Je l’ai lu aussi, mon premier David Gemmell, c’était sympathique, divertissant, je me suis trouvé en terrain plutôt connu, même si je débarquais dans le cycle Drenaï en n’y connaissant rien du tout. J’ai bien aimé le personnage de Druss, mais moins Virae et Rek, dont j’ai trouvé la relation assez pénible, les « Je mourrai pour toi » 50 pages après la rencontre, bon … Aussi pas mal de grosses facilités dans le scénario

    Le Kraken à la plage (ah-ouh, cha cha cha)

    #198188
    FeyGirl
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    Waylander II (cycle de Drenaï 2, ordre de parution 5)

    Quelques années après le tome précédent (dans l’ordre chronologique : Waylander I). Dans le monde de Drenaï, Waylander est devenu un vieux guerrier qui se recueille chaque jour sur la tombe de sa femme, morte, cinq ans plus tôt. Il vit dans un lieu reculé avec sa fille Miriel qui a appris à se battre auprès de son père, alors que son autre fille s’est mariée et est partie.

    Mais un contrat a été lancé sur la tête de Waylander, et des tueurs plus impitoyables les uns que les autres sont envoyés à ses trousses. Il retrouve de vieux compagnons de combats, moins alertes qu’autrefois — la figue du héros fatigué est récurrente chez l’auteur — cependant Waylander n’est pas du genre à fuir. Il se met lui-même en chasse pour découvrir qui veut sa mort.

    Ce tome est nettement plus réussi que Waylander I : plus d’entrain, plus de personnages attachants (ou mieux travaillés ?) et de meilleures interactions entre eux. La situation géopolitique exposée est complexe ; elle influence lourdement les protagonistes et le lecteur se demande comment cela va se terminer. Les dirigeants de chaque peuple dévoilent une face sombre et un visage humain, les rendant plus intéressants.

    L’univers est déjà connu : des peuples inspirés de l’Europe médiévale, des tribus évoquant les steppes d’Asie et un pays créé sur le modèle de la Chine. On retrouve cette magie inspirée des chamans, des monstres de l’au-delà appelé Vide, ainsi qu’un territoire franchement effrayant où se déroulera une bataille épique (car il y a toujours une bataille épique chez Gemmell, avec des guerriers tuant cinq adversaires en un seul coup d’épée et abattant des monstres trois fois plus grands qu’eux en une chiquenaude… j’exagère à peine). De l’action, des héros qui doutent puis se surpassent, des sacrifices. Du Gemmell comme on l’attend.

    On est ici dans la Fantasy ultra-classique avec un schéma connu, mais plaisante à lire grâce à une plume fluide, et c’est déjà beaucoup. Ce n’est pas le livre de l’année, mais un bon moment de détente et d’évasion.

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