[Autrice] Aurélie Wellenstein

  • Ce sujet contient 25 réponses, 10 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Schrö-dinger, le il y a 1 mois et 3 semaines.
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  • #179914
    Schrö-dinger
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    Un nouveau topic pour regrouper les posts qui portent sur les livres d’Aurélie Wellenstein !

    Le Kraken à la plage (ah-ouh, cha cha cha)

    #170231
    Yunyuns
    • Terreur des Spectres
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    De mon pack des Imaginales j’ai lu Le Roi des Fauves, d’Aurélie Wellenstein.

    « Coup de cœur » des Imaginales 2017, j’avais pourtant assez peu entendu parler d’elle. Elle a attiré mon attention cette année lors d’une conférence en déclarant (je paraphrase) qu’elle écrivait car elle avait la rage, qu’elle avait besoin de faire sortir cette colère à travers son texte.

    Je suis donc allé lui acheter un livre pour voir comment cela pouvait se retranscrire.

    J’ai choisi Le Roi des Fauves pour son univers empreint de mythologie scandinave à base de Jarls, de Berserkers, de Valkyries, etc. Que cela ne rebute personne, ce ne sont pas les éléments principaux du récit. Pas plus que la trame de l’histoire ou l’originalité des personnages, car on est ici dans du très classique avec de très nombreux clichés du roman fantastique.

    Mais l’intérêt du livre est bien ailleurs. Il est dans les sentiments du personnage principal, dans son ressenti, dans sa souffrance, dans sa lutte. L’autrice a transmis toute sa rage et sa colère à son texte, et on le ressent de la première à la dernière page. Et bien que l’on pourrait croire que ce soit difficile à lire, au contraire, c’est très bien ficelé, tout s’enchaîne de façon admirable et on progresse dans l’histoire à une vitesse folle.

    J’ai absolument adoré ces 300 pages de combat et d’acharnement, et je n’avais vraiment pas envie que ça s’arrête.

    Fan n°1 de Victarion Greyjoy, futur Roi des Sept Couronnes.

    #179923
    Schrö-dinger
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    Et bien moi j’ai lu Le dieu oiseau d’Aurélie Wellenstein et c’était vraiment une très bonne surprise.

    L’histoire d’une compétition qui a lieu tous les dix ans, dans laquelle 10 champions, dieux oiseau, participent, chacun représentant un clan. Compétition durant laquelle tout sera permis. le gagnant de la compétition deviendra chef suprême de l’île et son clan aura tous les pouvoirs.

    On suit Faolan, qui est l’esclave de Torko, et qui est dans une situation assez commune, son maître va participer aux sélections pour devenir champion / représentant de son clan, et lorsqu’on est sélectionné on choisit un sacrifié, ici tout le monde sait que ce sera Faolan, et on doit lui manger le coeur. Classique ! Du coup, le petit Faolan il a envie de participer aux sélections aussi parce que sinon il va se faire manger le piti coeur.

    Je ne vais pas développer plus l’histoire (même si vous vous doutez que cela va ne pas s’arrêter aux sélections hein ?).

    C’était un super livre mais wow qu’est-ce que c’était violent, sombre, dérangeant ! Viol, cannibalisme, violence extrême; je dois avouer être un peu surpris parce que je ne m’attendais pas à cela, surtout pour un livre taggé « young adult » par ma bibliothèque. Il faudra quand même un jour se rendre compte que ce n’est pas parce qu’une autrice écrit de la fantasy que forcément c’est du Young Adult …

    L‘histoire, dans la lignée de battle royale, arrive quand même à surprendre, même si on se doute très bien d’où on va aller. Niveau inspiration il y a de la mythologie aztèque et aussi des éléments liés à l’île de Pâques. Cela m’a beaucoup plu. C’est très bien écrit, ça se lit bien, les personnages sont intéressants, même si c’est très difficile de s’attacher à eux. La relation entre Faolan et Torok est très malsaine mais bien écrite.

    C’est une histoire sur la violence, sur la vengeance et c’est vraiment très intéressant (et je retrouve tout à fait ce que dit Yunyuns juste au-dessus). Bon par contre, âmes sensibles s’abstenir

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 1 mois par Schrö-dinger.

    Le Kraken à la plage (ah-ouh, cha cha cha)

    #179983
    Yoda Bor
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    J’aime beaucoup Aurélie Wellenstein et j’ai déjà lu quelques livres d’elle, en commençant par Le roi des Fauves. C’était il y a déjà quelques années donc je n’ai pas un énorme souvenir de l’intrigue en elle-même (mais mes souvenirs rattrapent le résumé de Yunyuns, c’est bon signe ^^) mais je me souviens avoir beaucoup aimé, avec des personnages très attachants même si plein de défauts. On comprend très vite que ça va mal se finir, reste à savoir comment ça va mal se finir.

    Ensuite il y a eu La mort du temps, qui est le seul à m’avoir déçue. Je n’ai pas accroché au personnage principal, son errance m’a laissée de marbre et les rencontres qu’elle fait aussi. C’est peut-être celui qui est à destination du public le plus jeune mais surtout je crois que j’ai pas trop compris le but de l’histoire. Il faudrait peut-être que je le relise.

    J’ai eu du mal avec Mers mortes. J’ai pas aimé au départ, vraiment pas. Les personnages sont détestables et cruels, vraiment pas cools et c’est trop compliqué de s’attacher à eux. Mais une fois qu’on a le fin mot de l’histoire j’ai eu envie de relire ce livre et du coup on comprend mieux. Je ne les excuse pas mais il y a une logique derrière leurs actes et on se dit qu’ils n’ont pas fait tout ça pour rien.
    J’ai bien aimé aussi cette touche de magie dans un univers post apo, ça fonctionne très bien.

    Et puis Yardam. Pour lui, on peut mettre plein de TW genre viols, agressions sexuelles, violences en tout genre, … C’est pas gai. Mais c’est excellent. Là aussi le perso principal est complètement détestable mais voilà, il m’a bien plu.
    C’est une histoire de vampires un peu particulière, avec des mangeurs d’âmes qui se goinfrent jusqu’à exploser tandis que leurs victimes se transforment en coquilles vides. C’est une histoire de dépendance et de toxicité, pleine de tristesse et de désespoir. C’est ultra dérangeant, mais ça fonctionne très bien.

     

    Arys du Rouvre 💜

    #180026
    MELT527
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    Cela fait plusieurs mois que je veux commencer cette autrice, mais il n’y a aucun de ses livres dans ma médiathèque. Mais vous m’avez convaincue, je pense les lire par ordre de parution, je pense que c’est la meilleure façon de découvrir une nouvelle plume. Donc, je ne manquerai pas de revenir dans ce topic quand j’aurai terminé Le Roi des Fauves.

    MELT527
    La lecture est une invitation à l'oisiveté ; l'oisiveté, la mère de tous les vices. Donc, la lecture est un vice. J'étais très vicieux. Robert Brisebois

    #180281
    Jon
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    La grande cheffe m’a dit de dupliquer ici, alors voilà :
    L'épée la famine et la pesteJ’ai fait l’inverse de ce que va faire Melt, j’ai commencé par la fin, L’épée, la famine et la peste, de Aurélie Wellenstein.
    C’est le premier Wellenstein que je lis, reçu par une masse critique Babelio ; j’appréhendais un peu, car je sais que l’autrice a tendance à écrire des livres beaucoup plus dark que ce dont j’ai l’habitude (elle m’avait d’ailleurs elle-même regardé avec des grands yeux aux Imaginales quand je lui avais dit que je voulais quand même lui prendre quelque chose XD).
    Dans ce premier tome (sur deux, c’est un diptyque), on se retrouve dans un royaume dépressif ; en gros, il est envahi d’araignées, qui tissent des toiles partout, jusqu’à chasser de chez eux les habitants. Certaines pourraient même entrer dans les têtes des gens pour y tisser leurs toiles et les mettre dans un état plus ou moins végétatif, tandis que d’autres pourraient conférer des pouvoirs. Les femmes ainsi mordues deviennent des tarentas, chassées par l’inquisition et pendues, métaphore assumée de la chasse aux sorcières, et des croisades sont montées contre le pays d’origine supposée des araignées. On est donc dans une ambiance sombre et pesante, certes (en plus il fait tout le temps pluvieux ou brumeux), avec des plages de mélancolie entrecoupées de poussées de violence ; cependant, bien moins que ce que je craignais, et je pense que cette appréhension initiale a un peu retenu et ralenti mon immersion – à tort.
    Pour l’histoire, et sans en dire trop, on suit trois personnages qui, globalement, errent dans le royaume : une jeune fille accusée d’être une tarenta, un jeune homme qui semble habité par l’esprit malin d’un loup et qui est accusé de lycanthropie, et un ancien membre de l’inquisition revenu des croisades. L’évolution et les oscillations de leurs relations est assez intéressante, on est loin d’un groupe soudé et aimant, on tourne plutôt autour de la méfiance et de la violence.
    Au final, le style est extrêmement maitrisé, tout contribue à cette ambiance un peu molle-mélancolique de déliquescence (brume + toiles d’araignées ça donne vraiment bien l’idée de l’ambiance du livre je trouve), avec des éruptions de folie furieuse. On n’est pas dans un page-turner, les scènes d’action sont rares (mais efficaces), c’est vraiment plus une lecture d’immersion et de psychologie – et ça a plutôt bien marché sur moi, même si j’ai pris mon temps, j’ai beaucoup aimé au final cette lecture. 🙂

    #181072
    Schrö-dinger
    • Pas Trouillard
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    J’ai lu Mers Mortes … et c’était trop bien.

    Dans un monde où les mers ne sont plus, parce que les Hommes sont égoïstes, pour ne pas dire pire, qui ont tout détruits, les animaux marins qui n’ont plus d’habitat pour vivre sont devenus des fantômes monstrueux qui viennent régulièrement attaquer les humains pour les tuer. Oural est un exorciste, il vit dans un bastion, et sa vie c’est d’utiliser ses pouvoirs pour repousser les fantômes d’animaux qui débarquent lors des marées hautes et ainsi protéger sa communauté, celle du bastion. Il y vit avec Selene, sa garde du corps et sa copine, aussi. Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants. Bon ok c’est Wellenstein, l’histoire ne continue pas du tout comme ça mais je ne vais pas raconter l’élément perturbateur, lisez le !

    Et bien encore une fois c’est une grosse réussite. J’étais moins certain de celui ci, ça me parlait moins que son battle royale. Et puis en fait je suis complètement rentré dedans, le principe de base est excellent, très imaginatif.

    L’histoire, le texte, sont puissants, militants. un message fort pour l’écologie. C’est sombre (mais clairement pas aussi violent que le dieu oiseau) mais pas non plus totalement désespéré, les personnages sont géniaux, ont cette rage de vivre qui est belle a suivre.

    Un dernier point que j’aime chez elle c’est sa manière d’écrire les relations masculines, y’a un sous texte très intéressant, dans Le dieu oiseau c’était forcément malsain, ici ça l’est moins et ça en devient très émouvant.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 1 mois par Schrö-dinger.

    Le Kraken à la plage (ah-ouh, cha cha cha)

    #181074
    MELT527
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    Mon dieu, vous me donnez teellllement envie mais j’ai pas de sous pour m’acheter des livres en ce moment et y a rien à la bibli, c’est honteux :°(

    MELT527
    La lecture est une invitation à l'oisiveté ; l'oisiveté, la mère de tous les vices. Donc, la lecture est un vice. J'étais très vicieux. Robert Brisebois

    #181088
    Yoda Bor
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    Et moi aussi  j’ai terminé un livre d’Aurélie Wellenstein, Le dieu oiseau dont Schrodi parlait juste un peu plus haut du coup je vous remets pas le résumé.
    Je l’ai trouvé très bien mais voilà comme c’est violent. Ça rigole jamais beaucoup dans ses bouquins mais là c’est quand même le niveau au dessus.
    Je l’ai quand même trouvé très chouette, avec un personnage principal très fort, pour lequel on a envie de compatir mais qui s’enfonce au fur et à mesure et auquel on ne peut pas tout pardonner malgré les horreurs qu’il a vécues. C’est hyper intéressant dans le rapport à la violence de Faolan et son envie absolue de réussir qui lui fait perdre de vue ses motivations en cours de route.
    Jusqu’où on peut aller pour obtenir quelque chose ? Et est ce que c’est toujours valable de vouloir obtenir ça si en route on en perd le pourquoi on voulait l’obtenir ?
    C’est pas mon préféré parce que toute cette débauche de violence était quand même assez dérangeante et puis la relation entre Faolan et Torko est giga toxique, mais je l’ai beaucoup aimé. Juste un peu moins que Yardam, Mers Mortes et Le roi des Fauves.
    Bref, comme d’habitude avec cette autrice, c’est passionnant et ça ouvre des voies de réflexion, à chacun d’en tirer ce qu’il veut.

     

    Les insultes de Quetzal résonnaient encore dans son esprit : la lesbienne et l’esclave. Les laissés pour compte, les méprisés.
    – Oui, confirma-t-il. Nous sommes pareils.

    Arys du Rouvre 💜

    #185617
    Fitz
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    J’ai lu Le Roi des Fauves , mon premier livre de cette autrice, et je suis vraiment très agréablement surpris, dans la mesure où je n’avais que très peu entendu parler d’elle jusque-là. On a ici un ton très sombre, avec des personnages qui luttent de toutes leurs forces pour leur survie, pour sauvegarder leur identité, d’une manière très humaine et que j’ai trouvé très émouvante. L’histoire en elle-même est très classique, une malédiction qui peut transformer les gens en berserkirs, sorte d’homme-animaux rendus fous, d’anciens pouvoirs magiques, un royaume corrompu, mais on ressent malgré tout que Aurélie Wellenstein a mis beaucoup d’elle même dans ce livre, dans le désir d’humanité de notre protagoniste, dans sa lutte incessante contre sa condition naissante de Berserkir et contre le monde extérieur glacé et hostile.

     

    En plus de ces belles qualités et contrairement à ce que son ton plutôt sombre pourrait laisser à croire, ce livre se lit extrêmement rapidement et facilement, ça faisait longtemps que je n’avais plus volé à travers les pages d’un livre comme celui-ci !

    #185620
    Schrö-dinger
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    J’ai lu Le Roi des Fauves , mon premier livre de cette autrice

    Ouuuuui un nouveau lecteur d’Aurélie Wellenstein !

    Pour ma part j’ai lu Yardam d’Aurelie Wellenstein et j’ai (encore) beaucoup aimé.

    C’est l’histoire d’un homme voué à devenir fou et d’une ville qui est en train de sombrer à cause d’une mystérieuse épidémie.

    Comme toujours chez Wellenstein c’est pas joyeux, c’est même carrément sombre, violent, dérangeant (il y a même des scènes de sexe dans celui-ci). Mais tout ça n’est pas gratuit, au milieu de toute la noirceur et le désespoir il y a des choses plus belles et j’ai été ému.

    C’est déjà le 3ème livre de cette autrice que je lis et je suis assez impressionné, elle nous embarque dans des histoires toujours très différentes, avec des ambiances n’ayant rien à voir les unes avec les autres, tout en gardant un style parfaitement reconnaissable. Une très belle découverte de cette année (grâce au forum). Me reste à lire Le Roi des Fauves et L’épée, la famine et la peste.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 11 mois par Schrö-dinger.

    Le Kraken à la plage (ah-ouh, cha cha cha)

    #185624
    Yunyuns
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    Le fan club d’Aurélie Wellenstein s’agrandit ! J’espère qu’elle sera présente à l’Ouest Hurlant pour recevoir une patrouille de Corbeaux Errants :D.

    Fan n°1 de Victarion Greyjoy, futur Roi des Sept Couronnes.

    #188737
    Fitz
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    J’ai lu le Dieu Oiseau d’Aurélie Wellenstein, et c’était assez fascinant, bien que profondément  dérangeant. Dans une ambiance et une société ultra-malsaine sur base de sacrifices humains, de viols, de cannibalisme et d’ultra-violence, on suit Faolan, esclave de Torok depuis 10 ans.

    Ils vont participer tous les deux aux sélections pour élire le nouveau clan dominant de l’île, et son dirigeant, le dieu-oiseau. Faolan espère en profiter pour se venger de Torok, mais ce sera sans doute très compliqué…

    Comme d’habitude, Aurélie Wellenstein sait plonger le lecteur dans une ambiance unique, et avec un ton très différent du Roi des Fauves,   la psychologie du personnage principal (et des personnages secondaires dans une moindre mesure) est très fouillée et on est tellement plongé dans le récit qu’il est quasiment impossible de s’arrêter. Les chapitres, plutôt courts, s’enchaînent sans aucune pause et le seul regret, une fois qu’on a fini le livre, est qu’il ait été si court.

    Bref, un ton différent de celui du Roi des Fauves, mais encore une fois une vraie réussite !

    #188739
    MELT527
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    J’ai lu le Dieu Oiseau d’Aurélie Wellenstein, et c’était assez fascinant, bien que profondément  dérangeant.

    Je l’ai pris à la bibli sur un coup de tête la semaine dernière alors que j’ai déjà Mers mortes et Les loups chantants qui m’attendent dans ma PAL. Je flippe presque de le commencer. Devrais-je le rendre et essayer un des autres titres ?

    MELT527
    La lecture est une invitation à l'oisiveté ; l'oisiveté, la mère de tous les vices. Donc, la lecture est un vice. J'étais très vicieux. Robert Brisebois

    #188740
    Fitz
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    J’ai lu le Dieu Oiseau d’Aurélie Wellenstein, et c’était assez fascinant, bien que profondément dérangeant.

    Je l’ai pris à la bibli sur un coup de tête la semaine dernière alors que j’ai déjà Mers mortes et Les loups chantants qui m’attendent dans ma PAL. Je flippe presque de le commencer. Devrais-je le rendre et essayer un des autres titres ?

    N’ayant lu pour le moment que le Dieu-Oiseau et le Roi des Fauves d’Aurélie Wellenstein, je ne peux pas te dire si ses autres titres sont un peu moins gore que le Dieu-Oiseau mais la violence généralisée, si elle peut un peu choquer, s’intègre bien dans le cadre de l’histoire et est questionnée à plusieurs reprises dans le livre, avec comme dans Le Roi des Fauves, une réflexion sur la condition humaine.
    Donc tant que tu l’as en main, je te conseille de l’essayer.

    #191607
    Liloo75
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    « Coup de cœur » des Imaginales 2017, j’avais pourtant assez peu entendu parler d’elle. Elle a attiré mon attention cette année lors d’une conférence en déclarant (je paraphrase) qu’elle écrivait car elle avait la rage, qu’elle avait besoin de faire sortir cette colère à travers son texte. Je suis donc allé lui acheter un livre pour voir comment cela pouvait se retranscrire. J’ai choisi Le Roi des Fauves pour son univers empreint de mythologie scandinave à base de Jarls, de Berserkers, de Valkyries, etc. Que cela ne rebute personne, ce ne sont pas les éléments principaux du récit. Pas plus que la trame de l’histoire ou l’originalité des personnages, car on est ici dans du très classique avec de très nombreux clichés du roman fantastique. Mais l’intérêt du livre est bien ailleurs. Il est dans les sentiments du personnage principal, dans son ressenti, dans sa souffrance, dans sa lutte. L’autrice a transmis toute sa rage et sa colère à son texte, et on le ressent de la première à la dernière page. Et bien que l’on pourrait croire que ce soit difficile à lire, au contraire, c’est très bien ficelé, tout s’enchaîne de façon admirable et on progresse dans l’histoire à une vitesse folle.

    J’ai hésité longtemps à me lancer dans la lecture d’un des romans d’Aurélie Wellenstein. J’avais emprunté Le Roi des Fauves à la bibliothèque, suivant les conseils de lecture que j’ai pu lire sur le forum.

    J’ai eu un peu de mal au démarrage, je crois que cela faisait longtemps que je ne lisais plus d’auteur.rice.s avec ce style direct, fluide où l’on se retrouve rapidement au cœur de l’action.

    Je me suis accrochée après avoir regardé l’émission Twitch consacrée au retour de patrouille de l’Ouest Hurlant.

    Et je n’ai pas regretté. Une fois entrée dans l’histoire, et après avoir adopté le jeune héros, je n’ai pas pu lâcher l’ouvrage. A chaque fin de chapitre, l’autrice nous laisse en plein suspens avec le désir de savoir ce qui va suivre.

    J’ai ressenti cette rage dont parlent certains d’entre vous, cette colère qui anime le récit, et cette volonté de vivre qui transparaît à travers le narrateur.

    Le récit n’est pas aussi simple que ce qu’il peut paraître au départ. Il y a une part de rêve et aussi l’idée de transmission du pouvoir, d’une l’histoire lointaine, que j’ai beaucoup aimée.

    Je crois que je tenterai ma chance avec un deuxième roman d’Aurélie Wellenstein.

    - De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
    - Grâce aux êtres de votre espèce.
    - Il n’y a pas d’êtres de mon espèce. Je suis unique.

    #192027
    Nymphadora
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    J’ai lu Mers mortes d’Aurélie Wellenstein. J’ai beaucoup apprécié.

    Je dirais que ce que j’ai le plus apprécié, c’est que les personnages ont une belle complexité : ils sont parfois cruels, parfois torturés, parfois égoïstes, parfois prétentieux, mais toujours très humains, et au fil du récit, on les découvre et on commence à les comprendre mieux. On n’est pas dans des personnages de méchants qu’on « glamourise » pour en faire des anti-héros, mais bien dans des anti-héros dont on ne cache pas les parts sombres et dont on ne les excuse jamais. Evidemment, ça vaut pour les personnages principaux, mais ce qui est très chouette, c’est que c’est également valable pour des personnages secondaires qui deviennent du coup très marquants. Bref, le travail sur les personnages est remarquable.

    J’ai également été marquée par l’écriture très « visuelle » des marées mortes, et par les cauchemars d’Oural extrêmement sombres et dérangeants, mais qui ne sont pas là gratuitement et servent le message avec énormément de force.

    J’ai plus de réserves sur la fin, qui m’a semblée un poil facile et précipitée. Peut être un peu trop lumineuse aussi. Mais il n’empêche que j’ai beaucoup aimé ce livre, et que je le recommande si vous avez l’occasion de le lire ! Un très chouette découverte pour moi : c’est mon premier Wellenstein, mais probablement pas mon dernier !

    ~~ Always ~~

    #192032
    MELT527
    • Patrouilleur Expérimenté
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    Pour l’instant, je n’ai lu que Le dieu oiseau et le tome 1 de L’épée, la famine et la peste, qui sont très différents je trouve dans le ton.

    Quand j’ai fermé Le dieu oiseau, je l’ai comparé aux épisodes d’Au-delà du réel : l’aventure continue : un parcours initiatique qui dépouille l’homme de ses couches pour ne laisser que l’humanité à son pire, dévoiler sa vraie nature « animale » avec en prime une fin qui peut aller de douce-amère à complètement cynique ou pessimiste.

    Dans Le dieu oiseau, je n’avais plus aucun espoir pour cette humanité-là, et pour l’instant, dans L’épée, la famine et la peste, je ne sais pas si l’on peut souhaiter que le monde change, car ça semble juste vouloir que ça empire.

    Quand je recommande la lecture de ses romans, je préviens qu’il vaut mieux ne pas être déprimé.

    MELT527
    La lecture est une invitation à l'oisiveté ; l'oisiveté, la mère de tous les vices. Donc, la lecture est un vice. J'étais très vicieux. Robert Brisebois

    #192217
    Jon
    • Pas Trouillard
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    Je vais me paraphraser, parce que si je ne poste pas au bon endroit je vais me faire gronder 😀 Mais du coup, j’ai lu Yardam, et résultat un peu mitigé ^^ J’appréhendais et attendais à la fois beaucoup cette lecture, en ayant entendu beaucoup parler. Au final, c’était à la fois moins horrible et moins bien que prévu – comme souvent quand les attentes sont hautes.
    Ça reste une lecture agréable, le style est fluide, mais je pense qu’il m’a manqué une cohérence d’ensemble et un fil directeur global. Les personnages m’ont plusieurs fois paru agir de façon illogique, et les errances du scénario ont parfois peiné à me convaincre, peut-être parce que je n’ai pas été « pris » par l’ambiance de folie collective qui semblait censée s’installer.

    #193546
    Nymphadora
    • Vervoyant
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    Lors de l’Ouest Hurlant, nous avons eu le plaisir de rencontrer Aurélie Wellenstein, et de lui poser quelques questions sur son écriture, et sur son rapport à l’œuvre de George R.R. Martin. Une chouette interview à découvrir !

    Entretien avec… Aurélie Wellenstein

    ~~ Always ~~

    #193635
    DroZo
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    J’ai lu mes deux premiers romans d’Aurélie Wellenstein et je dois dire que je ne partage pas l’enthousiasme général. Sans doute me l’a trop vendu. Ce sont des bons romans, devant lesquels j’ai passé de bons moments, ce qui est le principal, mais ce n’est pas un coup de coeur pour autant.

    Le Roi des Fauves est fort sympathique et j’aime bien l’ambiance. Le récit est simple et va droit au but, ce qui change de toutes les grosses sagas de Fantasy qui vont dans tout les sens, et cette simplicité est rafraichissante. Pareil, j’ai beaucoup aimé la fin. Reste que malgré tout ça, je trouve le roman assez publiable. Il faut dire que dans le même registre, j’avais lu il y a quelques années le roman Vita Nostra, des Diachenko, qui reprend tout ce que Le Roi des Fauves a essayer de faire, mais en le poussant plus loin, en étant bien plus radical et marquant…. C’est le genre de roman où la comparaison avec le Roi des Fauves est inévitable, et malheureusement pas en faveur du livre de Wellenstein. San doute que j’aurais mieux apprécié le Roi des Fauves si je n’avais pas lu Vita Nostra.

    J’ai également lu Le Dieu Oiseau. Et ce livre a été une déception. En gros c’est l’histoire de Schlague qui essaye de défier Ramsay Bolton dans une Battle Royale afin d’éviter de se faire dévorer le coeur encore vivant. Le récit marque par sa violence et son aspect désespéré, comme c’est logique dans un récit reprenant les archétypes de Ramsay et de Theon…. Au moins sur la première moitié du roman. Cette première moitié contient effectivement pour moi les scènes les plus mémorables du livre. Reste que lorsqu’on arrive dans la Battle Royale en elle-même, dans la seconde moitié du livre, alors l’histoire perd tout son rythme et son intérêt. Disons que j’ai lu plein de Battle Royale plus marquantes et plus intéressantes. Et oui il y a des twists, mais tout bon récit de Battle Royale en possède donc ils ne m’ont pas suggugués. A noter également que cette fois je n’ai pas réussit à croire en l’univers présenté. Tout le monde ou presque semblent craindre ces jeux et leurs conséquences, et la moitié des concurrents, pourtant tous des connards, veulent y mettre fin. Pourtant ces jeux se déroulent depuis des siècles. Je ne comprend pas comment il n’y a jamais eu de révoltes pour y mettre fin. Bref, je suis resté très dubitatif sur ce livre. Sans doute que je suis passé à côté de quelque chose.

    MJ du jeu de rôle sur forum Les Prétendants d’Harrenhal (LPH).Rejoignez-nous !
    A.k.a. Fanta le Fantôme avec des bulles dans DOH10.

    #193639
    Liloo75
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    J’ai lu Les Loups Chantants.

    Ce roman empreint de mythologie inuit, raconte l’histoire de Yuri, un jeune musher, qui tente de sauver sa sœur Kira atteinte d’une maladie (ou d’une malédiction) étrange qui recouvre peu à peu son corps de glace.

    Dans cette aventure, ils sont accompagnés par Anastasia, une jeune fille de leur village qui a fait des études d’infirmière.

    Bientôt le trio est poursuivi par un groupe de loups chantants, ensorceleurs, qui tentent de faire dévier Yuri de son objectif.

    J’ai bien aimé le voyage et l’idée que les hommes peuvent devenir des loups. Quand tu as lu Le Trône de Fer, tu y crois.

    Après, ce livre ne me laissera pas un souvenir impérissable. De la même autrice, j’ai préféré Le Roi des Fauves, plus noir, plus envoûtant.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 3 mois par Liloo75.

    - De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
    - Grâce aux êtres de votre espèce.
    - Il n’y a pas d’êtres de mon espèce. Je suis unique.

    #195481
    Fitz
    • Patrouilleur Expérimenté
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      J’ai eu du mal avec Mers mortes. J’ai pas aimé au départ, vraiment pas. Les personnages sont détestables et cruels, vraiment pas cools et c’est trop compliqué de s’attacher à eux. Mais une fois qu’on a le fin mot de l’histoire j’ai eu envie de relire ce livre et du coup on comprend mieux. Je ne les excuse pas mais il y a une logique derrière leurs actes et on se dit qu’ils n’ont pas fait tout ça pour rien. J’ai bien aimé aussi cette touche de magie dans un univers post apo, ça fonctionne très bien.

    J’ai lu Mers Mortes et je rejoins ici globalement l’avis de Yoda sur les personnages, j’ai vraiment eu du mal avec ceux-ci, ils sont très antipathiques au premier (et souvent au second) abord, même si vers la fin du livre, ça allait beaucoup mieux. De plus, j’ai trouvé régulièrement au cours de ma lecture que ce livre manquait d’une touche d’humour et d’espoir. Si ce n’était pour cette fin très réussie, déchirante et salvatrice à la fois, j’aurais probablement gardé un mauvais souvenir de ce livre. Et ce n’est pas parce qu’il est mal écrit, j’apprécie toujours autant la manière dont Aurélie Wellenstein écrit les relations humaines et sa plume en général ! J’en aurai surtout gardé un souvenir d’un aperçu peut-être réaliste dans une certaine mesure de notre futur proche, mais surtout terriblement déprimant.

     

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 1 mois par Fitz.
    #195957
    Schrö-dinger
    • Pas Trouillard
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    Ensuite il y a eu La mort du temps, qui est le seul à m’avoir déçue. Je n’ai pas accroché au personnage principal, son errance m’a laissée de marbre et les rencontres qu’elle fait aussi. C’est peut-être celui qui est à destination du public le plus jeune mais surtout je crois que j’ai pas trop compris le but de l’histoire. Il faudrait peut-être que je le relise.

    J’ai également lu La mort du temps et j’avais un peu peur car Aurélie Wellenstein m’avait dit que ce n’était pas son meilleur, mais finalement cela m’a quand même plu et je n’ai pas été déçu.

    Le concept est original, les personnages sont attachants même s’ils sont livrés à eux-mêmes et feront ce qu’ils peuvent pour survivre (donc spoiler : pas que des trucs super cools), le roman est une course effrénée contre le temps donc on prend rarement le temps de respire mais c’est relativement court (moins de 300 pages). L’intrigue m’a bien plu, j’avais peur que cela tombe à plat et en fait pas du tout, la fin m’a bien plu.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année par Schrö-dinger.

    Le Kraken à la plage (ah-ouh, cha cha cha)

    #201765
    Quintus Cularo
    • Patrouilleur du Dimanche
    • Posts : 225

    Voici mon avis sur Le Dieu oiseau, lut dans le cadre du challenge lecture. Pour résumé j’ai beaucoup apprécié malgré la noirceur du roman, même si j’ai trouvé la fin un peu abrupte. J’ajoute toutefois que j’ai aimé que la violence servent un but et dise quelque chose, plutôt que choquer pour choquer. D’ailleurs le propos construit autour de la violence (et de son cycle) est plus qu’intéressant et une franche réussite.

    Roman très sombre, qui n’épargne rien à ses personnages (ou à ses lecteurs). L’univers est sans pitié, l’auteure aussi. On aura donc une ambiance particulièrement pessimiste, qui laisse peu de place à l’espoir. De fait (et sans spoil) lorsque l’espoir pointe le bout de son nez, même si on a envie d’y croire, il ne fait pas réellement illusion. Toutefois, même si je reconnais le talent d’Aurélie Wellenstein pour dresser cette ambiance et nous prendre dedans, et si je l’applaudit d’avoir tenu son parti pris, je trouve que cet aspect fait par moment, surtout à la fin, un peu forcé. Pour un roman aussi introspectif, il s’agit plus de voir les pensés sur personnage principal, ses tourments et sa vision du monde, certaines de ces actions font mécaniques, et semblent manquer d’une vraie justification dans l’instant. C’est assez dommage, d’autant que la vraie justification (qui arrive à la fin) fonctionne plutôt bien. Certes, l’amener plus tôt aurait peut être gaché l’effet dramatique qui l’accompagne, mais en l’état j’ai eu un sentiment de précipitation. Bon c’est le plus gros point noir, car pour le reste c’est une excellente lecture (je ne dirai pas plaisante par contre, rarement un livre m’a laissé dans un tel état de déprime après coup). L’histoire fonctionne très bien, avec des enjeux simples mais forts, et parfaitement exploités tout du long. Les personnages sont variables mais certains sont très attachants (notamment Izel, à jamais dans mon cœur), d’autres haïssables comme l’univers l’exige (Torok évidemment) et certains justes fonctionnels mais réussi (Aracela par exemple). Mais surtout, l’univers dépeint est riche et fascinant. De façon assez simple, par petites touches, l’auteure l’installe et le fait vivre, nous en faisant accepter le fonctionnement, même dans ses aspects les plus effroyables.

    N'est pas mort ce qui à jamais dort, mais en d'étranges ères peut mourir même la mort.

    #207482
    Schrö-dinger
    • Pas Trouillard
    • Posts : 527

    J’ai lu Le désert des couleurs et j’ai beaucoup aimé.

    Je partais dans de bonnes dispositions, je l’ai gagné comme lot d’un concours de la Garde avant les Imaginales et il a été dédicacé à cette occasion, donc un grand merci à l’asso et à @nymphadora !

    Comme souvent avec Wellenstein, on a un cadre assez sombre, ici un univers post-apo où l’humanité survit cachée dans un cratère, et une aventure qui s’annonce complexe, ici un demi-frère et une demi-sœur qui vont affronter le Temps, des pertes de mémoires, et leurs propres démons.

    J’ai beaucoup aimé les personnages, leurs complexités, leurs combats, comme d’habitude j’ai trouvé qu’ils était très bien écrits. Au-delà des aspects liés à l’imaginaire, j’ai trouvé qu’il y avait des thématiques très parlantes, notamment la question du traumatisme.

    Bref, une bonne pioche que je conseille !

    Le Kraken à la plage (ah-ouh, cha cha cha)

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