[Auteur] Michael McDowell

  • Ce sujet contient 45 réponses, 7 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Schrö-dinger, le il y a 2 mois et 2 semaines.
16 sujets de 31 à 46 (sur un total de 46)
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  • #184731
    Nymphadora
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    Ca y est, je suis entrée dans la danse, j’ai attaqué Blackwater ! Premier tome, la Crue, avalé à toute vitesse. On est sur une introduction assez envoutante. Sans crier au chef-d’œuvre, je dirais que j’ai bien apprécié ma lecture. L’ambiance est extrêmement bien posée, on est avec les personnages dans ce sud raciste, moite, au bord de la Perdido et de la Blackwater, et on se demande qui d’Elinor ou des personnages sont les vrais monstres. Le fantastique est distillé avec justesse, l’écriture est fluide, l’objet livre est une merveille. Et puis j’ai toujours eu un petit faible pour les sagas familiales, alors j’aime retrouver cette dynamique, et j’ai hâte de voir le temps passer (mais bon, va falloir que je me batte un peu pour lire la suite : le titre et ses suites s’arrachent à la médiathèque xD).

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    #185022
    FeyGirl
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    Ça y est, j’ai terminé la série ! Pluie (le tome 6) termine la saga familiale Blackwater en beauté

    Spoiler:
    On y retrouve bien sûr l’atmosphère du sud des États-Unis, dans cette période d’après-guerre où la société américaine va profondément changer. Mais certaines choses restent immuables à Perdido : la famille Caskey, rivée à son passé, ses aciéries et sa nouvelle source de richesse ; Elinor, devenue pilier du clan mais dont certains membres se sont éloignés ; et la rivière dont les digues protègent la ville.

    La touche fantastique est toujours là, et apparaît dans des scènes très marquantes. Surtout, l’auteur a imaginé des destinées marquées par l’Histoire ou les décisions du passé. Des personnages sont enfermés dans cette famille, alors que d’autres ont trouvé un semblant de liberté en prenant leurs distances. Découvrir ce que sont devenus quelques Caskey — par le sang, les alliances ou l’amitié — est émouvant, on ne peut s’empêcher de juger que leur vie aurait pu être tout autre, « seulement si » ils avaient pris une autre décision ou s’ils s’étaient échappés… ou s’ils ne s’étaient pas laissé manipuler.

    J’ai trouvé la fin plus prenante que le reste de la saga, offrant une tension empreinte de nostalgie, d’évidence, de destinée implacable ; et si aucun protagoniste n’a de regret, le lecteur en a pour lui. L’émotion est au rendez-vous.

    Une excellente conclusion pour cette saga familiale mâtinée de fantastique.

    #185953
    Nymphadora
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    Blackwater, Tome 2 : La Digue

    Il n’y a pas que l’écrin qui est beau, cette saga est vraiment très chouette ! On repart dans le Sud, et, comme dans le premier tome, on ressent toute la moiteur de cet environnement poisseux. Un environnement où l’air chaud n’est finalement pas ce qui pèse le plus, par rapport aux préjugés du vieux Sud, à commencer par ceux de ce formidable personnage de Mary-Love qu’on adore détester. Entre vrais monstres (les passages où Elinor montre sa nature sont aux petits oignons) et monstres humains, entre croyances et victimes sacrificielles, on est vraiment immergés dans le récit qui met au cœur de son intrigue des personnages qu’on prend plaisir à suivre, avec une touche de fantastique qui reste à la marge et intrigue… Une réussite que j’ai dévorée à toute vitesse !

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    #186348
    MELT527
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    Bonjour à tous, je viens de terminer le tome 4 : La Guerre. C’est toujours aussi divertissant, les années passent mais on a jamais l’impression de louper des choses. C’est un peu comme revenir dans le même petit village chaque été et se repaitre des potins manqués.

    Même si  ce tome est pour moi le moins apprécié, il est quand même cool à lire, ma préférence reste sur le tome 3 pour le moment.

    Je ne suis pas trop fan de l’évolution d’Elinor, mais elle est restée plutôt en retrait dans celui-ci donc, ça peut venir de là.

    Et pour vous, quel est votre tome préféré ?

    MELT527
    La lecture est une invitation à l'oisiveté ; l'oisiveté, la mère de tous les vices. Donc, la lecture est un vice. J'étais très vicieux. Robert Brisebois

    #186614
    Liloo75
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    J’ai terminé Blackwater il y a quelques mois. Après avoir eu un mal fou à me procurer le dernier tome.

    Je ne sais pas si j’ai un épisode préféré. Peut-être celui où l’on découvre l’étendue des pouvoirs d’Elinor et sa capacité à se défaire des personnes encombrantes (le tome 1 ou le 2, je ne sais plus).

    Maintenant, je perçois Blackwater comme un ensemble, un seul livre que j’ai pris beaucoup de plaisir à parcourir. Le voyage était très agréable, plein de surprises et de rebondissements.

    Je n’ai pas adhéré à tous les us et coutumes de la famille Caskey, notamment pour ce qui a trait à la gestion des enfants 😉, mais l’histoire se suit toujours avec plaisir.

    Le dernier tome révèle enfin tous les mystères. La fin (car oui, il y a une vraie fin) ne constitue pas une grande surprise pour le lecteur attentif. Mais elle conclut la saga, entre mélancolie et renouveau.

    - De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
    - Grâce aux êtres de votre espèce.
    - Il n’y a pas d’êtres de mon espèce. Je suis unique.

    #186699
    Nymphadora
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    De mon côté, troisième tome avalé 🙂 On continue sur la lancée des deux premiers romans. Et l’intrigue reste toujours aussi efficace et addictive. On retrouve avec délice ces personnages tordus, ridiculement désagréables entre eux, avec toujours cette pointe horrifique qui fait le sel du mystère. Suivre cette saga familiale a un côté jouissif très divertissant. Jusqu’où iront Elinor, Mary Love et toutes ces chipies ? Que va-t’il encore se passer ? Le côté feuilletonnant fonctionne hyper bien, et la brièveté de chaque tome, sans le moindre temps mort (mais avec plein de morts huhu) et avec plein de mystères en suspend qui font qu’on veut toujours en savoir plus, fait de la saga un bijou d’efficacité : c’est pas un chef d’œuvre de littérature… mais c’est un chef d’œuvre de divertissement ^^

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    #191760
    Nymphadora
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    Quelques mois plus tard, je me suis lancée dans le tome 4 : la Guerre. C’est toujours aussi efficace. Ce tome est peut être un peu moins divertissant : on sent que c’est un tome de transition qui pose des éléments pour de futures intrigues, mais certains trucs manquent : les bisbilles avec Mary Love ainsi que le caractère de Elinor, plus effacée ici, apportaient un sel qui me faisait beaucoup rire. Mais il n’empêche que j’ai encore dévoré ce tome. C’était comme retrouver de vieilles pantoufles après plusieurs mois sans lire de tome (ils n’étaient pas à la médiathèque immédiatement, et après, j’avais oublié que je voulais lire la suite xD). Toujours un énorme de plaisir de lectrice quoi !

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    #191782
    MELT527
    • Patrouilleur Expérimenté
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    De mon côté, j’ai terminé le tome 5, c’est toujours aussi bien. Pas addictif comme certains le crient partout mais c’est super agréable et j’ai pu le prêter à plein de gens qui ne lisent pas beaucoup en général ou peu de SFFF.

    Le tome 3 « La Maison » reste toujours mon préféré, je lirai sans doute au mois de juin le dernier tome !

    MELT527
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    #191832
    Lau
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    Je termine également Blackwater, qui est vraiment synonyme de la « lecture-plaisir ». L’écriture est très fluide, se lit très rapidement, idéale pour les vacances.

    Même dans les tomes où ils se passent moins d’évènements marquants (le 4 et le 5), en racontant plutôt l’évolution financière de la famille (à qui tout réussit miraculeusement), l’auteur nous tient toujours en haleine grâce à ses personnages féminins au caractère bien trempé. Elles ne sont pas toutes attachantes, c’est le moins qu’on puisse dire, mais Mary-Love manque une fois qu’elle n’est (presque) plus présente… j’ai particulièrement apprécié les membres de la famille Sapp, qui en savent tant mais gardent fidèlement les secrets familiaux. L’ambiance toujours un peu mystérieuse de l’Alabama avec son bayou et ses croyances dégage une atmosphère très immersive.

    On s’étonne effectivement de cette tradition familiale d’échange d’enfants, que le couple Grace-Lucille soit si facilement accepté à cette époque, du flegme de Bill au départ puis au retour de Frances…

    Plusieurs questions restent tout de même en suspens comme d’où vient la capacité d’Elinor de prévoir les évènements, pourquoi Nerita n’est-elle pas comme sa mère et sa grand-mère, sont-elles les seules créatures de ce type dans le fleuve…même si la fin est une vraie fin, la boucle est bouclée, on pourrait aussi la qualifier de douce-amère

     

    #192276
    MELT527
    • Patrouilleur Expérimenté
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    ça y est, je viens de refermer le dernier tome. Je suis contente de dire au revoir à la famille Caskey, la fin est très bien, une boucle exactement @lmunix.

    Le 6 n’est pas mon préféré, j’ai trouvé qu’il y avait beaucoup moins d’originalité que dans les trois premiers et pas de nouveaux personnages comme dans le 4 et 5. Pire, j’ai trouvé que les derniers survivants étaient parfois des copies de certains de leurs aînés des premiers tomes, leur enlevant toute personnalité propre.

    Mais je recommande à 1000%, même s’il est vrai qu’on a pas de vraies explications pour de nombreuses choses et que s’en est un peu frustrant.

    MELT527
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    #193536
    Babar des Bois
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    Saga achevée, avec un tome 6 que j’ai beaucoup apprécié, par son écriture, son déroulé, sa poésie. J’avais un peu buté sur l’enchainement tome 4/tome 5 (petite overdose après m’être enfilé les 4 tomes en une semaine), mais ce fut un plaisir de s’y replonger, et d’achever la saga sur ce tome 6 qui verse davantage dans le genre horrifique que les autres.

    A noter que les Editions Toussaint Louverture publient en octobre Les Aiguilles d’or de McDowell, toujours avec une superbe couverture.

    #hihihi
    Co-autrice : "Les Mystères du Trône de Fer II - La clarté de l'histoire, la brume des légendes" (inspirations historiques de George R.R. Martin)
    Première Prêtresse de Saint Maekar le Grand (© Chat Noir)

    #193908
    Nymphadora
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    J’ai terminé le tome 5 l’autre jour : toujours aussi prenant et facile à lire. J’ai peut-être un peu moins aimé ce tome car les personnages vraiment chipies sont un peu en retrait, on s’amuse moins quand les gens s’entendent relativement bien xD. A commencer par Elinor qui donne l’impression de s’assagir. Du coup, on se retrouve avec plus de Myriam et Frances, et même si j’ai été assez touchée par le destin de Frances, j’étais moins « à fond ». Mais je suis très curieuse de voir comment tout ça va se conclure.

    L’un des éléments qui me titille le plus est la place qu’aura la famille Sapp dans cette conclusion. Je m’attendais à ce qu’ils prennent progressivement une importance dans le récit, se débarrassant de l’attitude servile du cliché qu’on a du Sud des Etats Unis et nous montrant une famille qui prend son essor, par l’éducation, et par les changements que la société permet. Pour le moment, ce point là me laisse quand même sacrément sur ma fin. Je me disais que suivre une chronique familiale et le passage de l’histoire du XXième siècle sur une famille riche du sud allait forcément amener cet éclairage… mais du coup je me demande si on va finalement avoir une petite révolution dans le dernier tome ou si ce point sera complètement hors du scope de la saga !

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    #196006
    Nymphadora
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    J’ai terminé le tome final de la saga. Toujours efficace, avec ici une grande nostalgie parfois touchante (Oscar m’a un peu émue notamment), et une sensation de boucle bouclée : les avatars des « anciens » ont trouvé écho dans les générations nouvelles, relançant le manège, et Elinor s’en va avec une certaine poésie.

    Je regrette tout de même le fait que la marche du temps n’ait que très peu touché les Caskey. Bien sûr, on mentionne ça et là les évolutions culturelles et politiques du monde, mais les Caskey y auront été jusqu’au bout imperméables. Juste au dessus, je me demandais ce qu’il adviendrait des Sapp… bah ce n’est pas le propos ^^ Je trouve que pourtant, ça aurait apporté un peu de densité à cette histoire certes croustillante de chronique familiale, mais somme toute oubliable pour moi, car brassant depuis six tomes les mêmes éléments de bisbilles interpersonnelles avec des mystères un peu glauques pour pimenter.

    Il n’empêche que c’était rudement efficace et divertissant comme feuilleton, merci pour l’aventure livresque qu’on dévorait avec gourmandise !

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    #200153
    FeyGirl
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    Katie, de Michael McDowell

    Genre : Historique, Thriller, Fantastique.

    Première édition : 2024 en VF (Katie, 1982 en VO).

    Les éditions Toussaint Louverture poursuivent la traduction de l’œuvre de Michael McDowell, avec des livres de poche aux couvertures toujours aussi belles !

    Quant au roman lui-même, il se lit d’une traite, parfois avec jubilation.

    Katie se déroule en 1871, aux États-Unis. Le prologue (qui a lieu huit ans plus tôt) donne le ton : la jeune Katie est une fillette égoïste et insensible. La Katie adulte ? Toujours aussi égoïste et insensible, voire cruelle, dans une famille de voyous pas très intelligents mais hargneux et rusés.

    Pourtant l’héroïne du roman, au sens traditionnel du terme, est Philo, qui a le même âge que Katie.

    Philo survit difficilement avec sa mère veuve, Mary, dans une petite ville de l’Est des États-Unis. L’argent vient à manquer. Bientôt, elles ne pourront plus rembourser l’hypothèque et elles vont être expulsées. Dès le début du récit, Philo est entourée d’une galerie de personnages aux caractères marqués qui donnent beaucoup de sel à l’histoire grâce à une plume ironique. On sent que l’auteur s’est amusé à les faire vivre.

    Un jour, Mary reçoit une lettre de son père, le grand-père de Philo, qui avait coupé les ponts après le mariage de sa fille qu’il désapprouvait. Il appelle à l’aide : la femme de son fils décédé (le frère de Mary) s’est remariée avec un homme qui a une fille adulte, une certaine Katie (oui, il s’agit de la même Katie). Il est invalide et maltraité. Il subit la pression du couple et de leur fille Katie pour changer son testament en leur faveur. Il craint pour sa vie, et implore Philo, qu’il n’a jamais vu, de venir le secourir. Philo accepte (elle est gentille, bonne et douce, notre Philo).

    Ce qu’elle ignore, c’est qu’elle va se frotter à une famille de criminels avides, et surtout que Katie a des dons de voyance qui lui donnent un coup d’avance.

    Les parties alternent les points de vue de Philo, raisonnable, sage, intelligente même si un brin naïve, avec celles de Katie et sa famille. Ce roman se dévore, grâce à une plume fluide qui fait renaître les petites villes rustiques et le New York de la fin du XIXe siècle, de nombreux personnages secondaires hauts en couleur et une intrigue mouvementée. À la fin de chaque chapitre, on n’a qu’une envie : lire la suite.

    On passe des travailleurs pauvres de la campagne aux jeunes femmes gagnant un trop misérable salaire dans les magasins new-yorkais, des pensions de famille aux familles fortunées : l’aspect social est constamment présent en filigrane.

    L’histoire de Philo est le mélange d’un roman historique, d’un thriller et d’une romance (ce n’est pas le fond de l’intrigue, mais la relation entre Philo et Henry, et surtout l’ironie dans la description des personnages secondaires, évoquent Jane Austen). Philo enchaîne les coups de chances et de malchances, à la poursuite de son héritage et de ceux qui lui ont volé des êtres chers. D’un naturel aimable, elle réalise qu’elle souhaite le mal de Katie et ses parents. Elle attire la sympathie avec ses petites failles, sa succession de catastrophes, et malgré tout elle rebondit chaque fois.

    En parallèle, on se plaît à voir les tribulations de la famille du crime, celle de Katie, rusée mais pas futée, et jusqu’à la fin on se demande qui va gagner. Katie est obsédée par Philo et poursuit cette dernière de sa vindicte, entourée par un père faible et une belle-mère impuissante. Katie est sans pitié.

    Pourquoi avoir baptisé le roman Katie plutôt que Philo ? Sans doute parce que Katie est le véritable moteur de l’intrigue, celle par qui tout arrive, le miroir de Philo. Une antagoniste saisissante, bien plus marquante et puissante que Philo, grâce à ses dons de voyance et son caractère hors norme.

    Un très bon roman historique, avec un soupçon de fantastique et une trame thriller, sur un ton léger, parfois ironique, fort sympathique, qui m’a fait passer un très agréable moment.

    #206225
    Nymphadora
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    Katie, de Michael McDowell

    La jeune Philo a une morne vie de pauvreté au fin fond du New Jersey, mais sa route va croiser celle de Katie et sa famille, pour le pire et pour l’horreur.

    Un roman délectable. Je me suis beaucoup amusée de ce roman cruel et cynique, très fun, avec une impression un peu « tarantinesque » de violence qui est si gore qu’elle en devient ludique, et avec des personnage délicieusement nouilles mais attachants dans leur genre. Les méchants sont très très bêtes et très très méchants, la gentille est très gentille et très très naïve, mais suffisamment maligne pour qu’on ne passe pas son temps à lever les yeux au ciel. Les péripéties s’enchaînent sans qu’on voit passer les pages et on s’amuse.

    Un roman d’une efficacité remarquable donc. Assez oubliable sur le long terme probablement, mais terriblement agréable à lire.

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    #206907
    Schrö-dinger
    • Pas Trouillard
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    Katie, de Michael McDowell La jeune Philo a une morne vie de pauvreté au fin fond du New Jersey, mais sa route va croiser celle de Katie et sa famille, pour le pire et pour l’horreur.

    J’ai également lu Katie et j’ai beaucoup aimé, les personnages sont attachants même si archétypaux, la plume est toujours aussi plaisante à lire, une intrigue bien menée, un peu de cruauté, du cynisme, de l’humour, du suspense aussi, pour un très bon moment de lecture.

    Je serai évidemment au rendez-vous pour lire la prochaine sortie (Lune froide sur Babylon, prévu pour le second semestre 2024).

    Le Kraken à la plage (ah-ouh, cha cha cha)

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