Ces anciens films injustement méconnus…

  • Ce sujet contient 28 réponses, 19 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par ASTE, le il y a 5 années et 4 mois.
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  • #16625
    Corondar
    • Pisteur de Géants
    • Posts : 1437

    Il ne vous arrive jamais de regarder un film que vous aimez bien, voire beaucoup, et que vous trouvez injustement méconnu ? Moi si. C’est pour tous ces films honteusement boudés que j’ouvre ce topic.
    J’ouvre le bal avec deux d’entre eux :

    1. Stardustle mystère de l’étoile
      Ce film est sorti en 2007, dans l’indifférence quasi générale, et on peut pas dire qu’il ait cartonné au box-office non plus. Pourtant niveau casting y a du lourd : le film est réalisé par Matthew Vaughn (le futur papa de Kingsman, X-Men le Commencement, Kick-Ass…) avec Robert de Niro, Michelle Pfeiffer, Claire Danes, Charlie Cox (le futur Daredevil de la série TV) et même Henry Cavill  (peu reconnaissable dans un tout petit rôle).
      Ce film est génial : dans un petit village du nord de l’Angleterre, qui s’appelle Mur, des légendes sur un monde féerique et dangereux sis au delà du mur qui borde le village (toute ressemblance avec une saga mondialement connue est à mon avis fortuite : le mur en question est un muret de pierres qui ne paye pas de mine) ont bercé l’enfance du jeune Trystan. Ce dernier, pour prouver son amour à l’élue de son cœur, décide de franchir le mur pour lui ramener une étoile que les deux jeunes ont vu tomber un soir au delà du mur. Sur sa route, il rencontrera des sorcières, des pirates volants, des frères se battant pour le trône de leur père, une princesse captive et j’en passe. Le film déconstruit avec délice l’esprit des contes, tout en leur rendant hommage. Robert de Niro est génial en chef pirate cachant un lourd secret et Michelle Pfeiffer encore meilleure en sorcière décrépie qui veut retrouver sa jeunesse. Et Claire Danes et Charlie Cox sont trop choupi…

      1. Dark City
        Pour moi, un chef d’oeuvre de SF injustement méconnu. Réalisé par Alex Proyas (qui depuis a pondu des choses horribles hélas) en 1998. Le héros se réveille amnésique dans une chambre d’hôtel crasseuse, à l’image de la ville où il se trouve (une mégalopole polluée et sinistre, où même les rayons du soleil semblent aux abonnés absents). Très vite il se rend compte qu’il est soupçonné d’être un tueur en série sadique qui sévit depuis quelques temps dans la ville. Mais en plus de la police, il est poursuivi par d’étranges créatures aux pouvoirs effrayants. Il part donc en quête de son passé et de la vérité…
        Un point de départ assez classique ma foi, mais qui permet au film de traiter absolument tous les principaux fondements de la SF dans un scénario à tiroir dont il est difficile de parler sans spoiler. En tout cas, le film dispose de décors et d’une photographie assez marquants. Je déconseille de lire le spoiler pour les gens n’ayant pas vu le film.

        Spoiler:
        Je soupçonne grandement les Wachowski d’avoir pompé pas mal d’influence là dessus pour Matrix, aussi bien dans le scénario que dans l’esthétique.
    #16633
    Grendel
    • Fléau des Autres
    • Posts : 2082

    Deux films que j’ai adorés… et qui sont dans ma DVDthèque 😉

    Je vais ajouter trois films que j’adore et peu connus (il me semble), mais sans aller dans des descriptions poussées, Allociné est votre ami :p :

    Spoiler:
    #16692
    R.Graymarch
    • Barral
    • Posts : 10339

    Lone Star de John Sayles (1996)

    Frontera, ville fictive texane à la frontière avec le Mexique. Sam Deeds a entamé la quarantaine et il en est le shérif. Comme son père avant lui. D’ailleurs c’est grâce au prestige de son patronyme qu’il a pu avoir le poste. Car tout le monde aimait son père quand il était encore en vie et encore plus maintenant. Mais pas Sam. A 18 ans, il s’est engueulé avec lui et a quitté la ville. Mais plus tard, il était bien content d’avoir le poste de shérif, alors… Et pourtant dans le désert en dehors de la petite ville où cohabitent des blancs, des latinos et des noirs (notamment le commandant d’un fort militaire voisin), on retrouve un squelette avec une balle qui l’a tué. On identifie vite le cadavre, mort une trentaine d’années plus tôt. Et du coup, il se pourrait que Buddy Deeds, le père de Sam, ait eu de bonnes raisons d’être le meurtrier. Sam qui en a marre qu’on lui dise que son père était un héros et sa mère une sainte va mener sa petite enquête en parlant avec des vieux, en ville ou de l’autre côté de la frontière. Donc Sam enquête, surtout pour embêter son père. Mais gare à ce qu’il pourrait trouver..

    Ce film est un bijou car sous des aspects d’enquête, il raconte 35 ans de vie « plus ou moins commune » d’une ville frontalière. Et on capte vite qu’il y a plein d’histoires banales et terribles, notamment avec tous ces « wetbacks » qui s’installent clandestinement puis, avec les années, prétendent qu’ils ont toujours été là. En plus, des tensions sont là si la prof d’histoire latina doit enseigner Fort Alamo en classe, devant des enfants blancs. Chris Cooper est magnifique en Sam. Dans le passé, on voit (assez peu) Kris Kristofferson et Matthew McConaughey (avant qu’il ait sa période « romcom » à la noix). Frances McDormand fait une apparition. Il y a des plans à la fois simples et splendides. Années 1950, sur le pont traversant la rivière qui fait la frontière entre USA et Mexique, un jeune couple mexicain court vers le Texas. La caméra plonge vers la rivière puis remonte sur le pont et on est en 1996 et on voit Sam pensif. C’est tout bête (le décor n’a pas changé, les acteurs sont différents) mais la transition est faite de manière rapide et élégante. Classieux.

    Almost famous (Presque célèbre) de Cameron Crowe (2000)

    San Diego, 1973. William a 15 ans, il a aussi une mère un peu spéciale (Frances McDormand, encore) qui fête Noël en été pour que cela soit moins commercial et ment à son fils sur son âge pour qu’il ne flippe pas sur ses années d’avance à l’école. Anita, la grande soeur, a eu marre de tout ça et s’est barrée pour mener sa vie, en léguant à William ses albums de rock. William a adoré, a écouté, et a même envoyé des critiques à Rolling Stones magazine qui les a publiées. Il vient d’avoir leur accord pour faire la critique du concert de Stillwater, groupe rock qui sort son 3e album et qui est sur la voie de la célébrité. William va parler avec Lester Bangs, la star des critiques de l’époque qui va lui donner des conseils. Car William (qui a un peu caché son âge à Rolling Stone magazine) va vite suivre le groupe en tournée dans le but d’avoir une interview. Le groupe est super content d’avoir un gamin avec eux (en plus des groupies habituelles, et parmi elle, la fameuse Penny Lane) mais il se rend vite compte que l’interview du gamin peut avoir un effet immense sur leur carrière alors ils se méfient un peu. Et puis la mère de William n’est pas très contente que son fils parte si longtemps. Et pourtant, le bus ne fait que quitter la Californie et ne va pas s’arrêter de sitôt.

    Cameron Crowe a vraiment été « ce » William, il a écrit à 15 ans pour Rolling Stones magazine (et a vraiment une mère un peu spé). Il a regroupé en Stillwater les groupes qu’il a suivis à l’époque (Allman Brothers, Yes, Led Zeppelin, Lynyrd Skynyrd etc). Et le film est surtout un hommage à la musique. Car Stillwater va moyennement : le guitariste se sent bridé (niveau talent) par les autres, le chanteur sent que son leadership est menacé, etc… Et pourtant ils restent ensemble car ils sont amis d’enfance. Mais avec le succès, va-t-il falloir changer de tourneur et manageur pour devenir plus « pro ». Et puis que faire de ce gamin, attachant et dangereux. Et de toutes ces filles, alors qu’on se rapproche de la maison où il y a femme et enfants ? Bref, le film parle de gens pas à leur place, mais qui sont souvent sincères. Patrick Fugit est bien en William, Kate Hudson irradie en Penny Lane à la fois pas dupe et monstrueusement classe, Billy Crudup est parfait en guitariste ténébreux ainsi que Jason Lee en chanteur un peu dépassé. Et Frances McDormand, parfaite comme toujours.

    Alors il y a plein de clins d’oeil à de vrais morceaux/groupes de ces années là (« I’m a golden god!!! ») et le film est super attachant, peut-être un peu trop gentil, mais on va dire que c’est la nostalgie qui parle.

    Stillwater runs deep!!!

     

     

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    #16693
    O’Cahan
    • Exterminateur de Sauvageons
    • Posts : 772

    Ce topic est super intéressant ! Et j’ai rajouté à ma liste de films à voir (déjà super longue…) ceux dont vous avez déjà parlé.

    Quant à moi, le film est pas très « ancien » et je sais pas trop s’il est si méconnu que ça, mais je n’en entends pas trop parlé.

    Agora (2009) d’Alejandro Amenabar: on suit l’histoire d’Hypathie, jeune mathématicienne à Alexandrie au IVème siècle après JC. C’est dans une Alexandrie en proie aux conflits entre religion (juive, païenne, chrétienne) que Hypathie va faire valoir son enseignement à ses élèves de diverses origines (païens & chrétiens), mais également une certaine tolérance entre les communautés, communautés déchirées par la montée en puissance du christianisme qui s’en prend aux cultes païens et juifs.

    J’ai véritablement adoré ce film. D’abord du point de vue de la focalisation, c’est certes l’histoire d’Hypathie mais on la voit à travers les yeux de son esclave Davus, qui va lui-même se convertir au christianisme et quitter le service d’Hypathie pour aller prêcher. Le christianisme passe dans ce film du statut d’opprimé à oppresseur. La reconstitution est vraiment incroyable. Les acteurs, tout autant (Rachel Weisz, Max Minghella, Oscar Isaac, Michael Lonsdale font du très bon boulot). Et la musique, la musique ! Toutes les scènes sont vraiment travaillées et le scénario ne souffre pas de temps mort. Je vous conseille ce film vivement.

     

    please mind the gap between your brain and the platform

    #16748
    JN
    • Terreur des Spectres
    • Posts : 1909

    J’aurais sans doute envie de parler de milles trucs, mais je vais essayer de me concentrer sur des films qui pourraient ne pas être connus ou, s’ils sont de cinéastes reconnus, sont des « oubliés » de leur filmographie.

    L’État des choses (Der Stand der Dinge), Wim Wenders, 1981

    L’histoire d’un cinéaste de SF américain qui se retrouve subitement bloqué au Portugal, sans budget, attendant avec toute l’équipe le retour de leur producteur parti à Los Angeles pour régler la situation… et qui n’est pas revenu depuis un bout de temps. Attendez vous à voir de la mise en abîme à foison, des dialogues cryptiques, des regards entendus… Le film se divise en deux parties: l’attente au Portugal, puis, enfin, le réal se décidant à aller lui-même à Los Angeles pour régler la situation de lui-même. Ne vous inquiétez pas, il ne s’agit pas d’un spoil (et même si ça l’était, l’histoire joue un rôle relativement mineur).
    La première partie souffre quand même pas mal de longueurs: durant les différentes phases de l’attente, il y a forcément un des stades où Wenders veut nous faire ressentir l’ennui des personnages, mais bon, il est parfois difficile de traduire l’ennui sans que le spectateur ne finisse pas par s’ennuyer lui-même.
    Malgré tout, le film vaut largement le coup, pour le propos qu’il porte sur le milieu cinématographique et la liberté de création, Wenders a su faire une belle triple mise en abîme (sa réalité traduite à travers celle du film, la réalité fictive du cinéaste appartenant au film, et le film de SF qu’ils tournent dans la diégèse du film), et il ne manque pas de marquer avec une ribambelle de plans iconiques. Mention spéciale à l’OST, qui passe de synthés planants durant la première partie (et qui pourraient être la musique du film de SF dont on assiste au tournage), à une conversion du thème en ultra funky une fois arrivés à L.A. Une vraie tuerie, signée Jürgen Knieper, qui s’est occupé de pas mal de bandes originales de films de Wenders (dont Les Ailes du Désir).

    Chien enragé (Nora inu), Akira Kurosawa, 1949

    Le pitch de base est simplissime : Toshiro Mifune (le seul, le grand, l’unique) incarne un jeune flic, en plein été caniculaire à Tokyo, qui se fait voler son arme de service dans le bus. Évidemment, le jeune agent ne tarde pas à être pris d’une immense culpabilité lorsqu’il apprend que l’arme est utilisée pour braquer des innocents. Lui et son coéquipier plus âgé vont alors se charger d’enquêter, afin de localiser le coupable au plus vite et empêcher qu’un drame ne se produise.
    Ne vous imaginez pas du tout une vibe de film noir, durant sa majeure partie l’histoire est loin d’être dénuée de moments de légèreté, d’espoir, de positivité. Mais il s’agit d’un polar et un drame comme seul Kurosawa sait les faire, ceux qui nous donnent le sourire tout en parvenant à nous émouvoir. La conclusion est magistrale, permettant au spectateur de remettre le film dans son contexte historique (1949, Japon d’après-guerre), complétant cette fresque sociologique construite tout au long du film, et donnant un sens aux actions des différents personnages, accompagnées d’un message fort sur notre perception du « bien » et du « mal » en prenant le cas d’individus opposés, et pourtant similaires en maints points. Une petite perle, foncez vraiment le voir.

    Chronique d’un été, Jean Rouch et Edgar Morin, 1961

    Durant l’été 1960, à Paris, Jean Rouch et Edgar Morin (connus pour leur approches respectivement anthropologique et sociologique du cinéma documentaire) interviewent différents parisiens de milieux, âges et classes sociales différents. Les sujets sont larges et on diverge d’une scène à l’autre très rapidement d’une question à une autre, mais le film possède malgré tout un fil rouge, et plus précisément une question: êtes-vous heureux?
    S’ensuit alors une fresque sociologique, un voyage dans l’intimité de la vie citadine parisienne (et loin d’être limité à un milieu bourgeois ou encore étudiant, bien au contraire), abordant la question du bonheur au sein de la société française de l’époque, dans une période de transition de plus en plus marquée, après une période d’après-guerre n’ayant pas forcément permis à tous de pouvoir faire leur deuil; en plein début de politisation étudiante vis-à-vis de la politique locale ou étrangère (dernières années de la guerre d’Algérie); et une certaine libération des mœurs au sein de la société notamment parisienne.
    Tout cela, saupoudré de questionnements sur la pertinence du « cinéma-vérité », et son degré de véracité, ne cessant de nous interroger sur la nature et les limites de ce type de documentaires. Un véritable petit bijou documentaire, à intérêt pédagogique aussi bien cinématographique que sociologique, et qui se laisse regarder très facilement, on ne voit pas le temps passer.

    « Edmond Dantès. Nice name. It’d look great in print, you know? Although ‘Le Comte de Monte-Cristo’ would make a better title for a novel. » - Dumas, Fate/strange fake

    #16767
    Bane
    • Pas Trouillard
    • Posts : 547

    Un très bon film de braquage et bon thriller pour l’époque selon moi.
    On suit une bande de braqueurs qui commettent un casse à Londres, mais celui-ci se passe bien, la suite se passe beaucoup moins bien.
    Loin d’être un simple film classique, bien qu’il en reprenne certains codes, ce film nous entraine dans le monde des braqueurs londoniens fait d’entourloupes et de misère sociale dans les années 1990 juste après la « victoire » du capitalisme sur le communisme.
    On y aborde ainsi les luttes sociales qui prennent un nouveau tournant après les années Tatcher à la manière anglaise (presque un Ken Loach en ce sens). Donc il est intéressant à tout point de vue.
    Bien que récompensé il est plutôt oublié aujourd’hui ce que je trouve dommage, car il a bien vieilli aujourd’hui encore.

    On y retrouve Robert Carlyle révélé par « the full monty » la même année, ainsi qu’une future star de Game of Thrones dans un role certes mineur mais aussi important,Lena Headay. Mais tous les acteurs y sont très bons.

     Au fait, je suis d’accord pour Dark City c’était trop bien comme film et possible en effet que les frères Wachowski ait pris dessus, normal.

    "Je suis celui qui restaurera la gloire et la puissance des Sith.
    On m'appelle Bane"- La Règle des Deux

    #16873
    ThalieGaldan
    • Patrouilleur du Dimanche
    • Posts : 220

    Stardust, le mystère de l’étoile Ce film est sorti en 2007, dans l’indifférence quasi générale, et on peut pas dire qu’il ait cartonné au box-office non plus. Pourtant niveau casting y a du lourd : le film est réalisé par Matthew Vaughn (le futur papa de Kingsman, X-Men le Commencement, Kick-Ass…) avec Robert de Niro, Michelle Pfeiffer, Claire Danes, Charlie Cox (le futur Daredevil de la série TV) et même Henry Cavill (peu reconnaissable dans un tout petit rôle). Ce film est génial : dans un petit village du nord de l’Angleterre, qui s’appelle Mur, des légendes sur un monde féerique et dangereux sis au delà du mur qui borde le village (toute ressemblance avec une saga mondialement connue est à mon avis fortuite : le mur en question est un muret de pierres qui ne paye pas de mine) ont bercé l’enfance du jeune Trystan. Ce dernier, pour prouver son amour à l’élue de son cœur, décide de franchir le mur pour lui ramener une étoile que les deux jeunes ont vu tomber un soir au delà du mur. Sur sa route, il rencontrera des sorcières, des pirates volants, des frères se battant pour le trône de leur père, une princesse captive et j’en passe. Le film déconstruit avec délice l’esprit des contes, tout en leur rendant hommage. Robert de Niro est génial en chef pirate cachant un lourd secret et Michelle Pfeiffer encore meilleure en sorcière décrépie qui veut retrouver sa jeunesse. Et Claire Danes et Charlie Cox sont trop choupi…

    Enfin, un amoureux de ce film, comme moi, largement sous-estimé par la critique et le public à sa sortie ! J’ai adoré ce film, où l’esprit des contes de notre enfance est présent, mais avec une incroyable modernité ! Il y a un casting de dingue, un scénar qui pour une fois dans ce genre de films, nous mène en bateau, c’est hyper inter-générationnel…; et puis Robert De Niro en d…….., aller, à vous de voir pour le découvrir !

     

    "- Que deviennent les rêves qui se brisent ?
    - Les rêves ne se brisent pas"
    - Que deviennent les rêves qui se brisent ?
    - Le terreau des rêves à venir"

    "On peut juger de la beauté d'un livre à la vigueur des coups de poings qu'il vous a donné et à la longueur de temps qu'on met ensuite à en revenir"

    Un jour peut-être, je me remettrai à lire...

    #16887
    euzkadi de dorne
    • Pas Trouillard
    • Posts : 694

    Oui rien que de voir De Niro en pirate gay cela vaut le détour. C’est ce qu’on appelle une perle de film oubliée!!

    #16954
    Ser Damien Florent
    • Pas Trouillard
    • Posts : 550

    Dans cette catégorie, j’ai Dark crystal qui me vient à l’esprit.

    Je suppose qu’il doit-être relativement connu ici, vu que nous sommes entre personnes au fait des choses de la fanrasy, mais IRL, c’est plus compliqué.

    Le pitch: Un autre monde, un autre temps, à l’âge des miracles… Jen et Kira, seuls survivants de la race des Gelfings, partent à la recherche d’un éclat de cristal gigantesque, abîmé dans une commotion planétaire, qui donne force et puissance aux Mystiques, un peuple sage et pacifique. Ils doivent affronter les terribles et cruels Skekses qui tiennent ces derniers en esclavage.

    Dérière ce film se cachent Jim Henson et Franck Oz, les papa de sesame street et du muppet show. C’est d’ailleur leur seule réalisation cinématographique en commun. Au vu du CV des bonshommes, vous aurez compris qu’il s’agit ici d’animation de marionnettes, entierement à la main, nous sommes en 1982, et a la limite de l’artisanat, il aura fallu pas moins de cinq ans de travail pour accoucher du bébé.

    Le film respecte le cahier des charge du genre: le camp du bien est en galère, la mal va bientôt gagner – le héro est jeune et inexpérimenté, sa quête sera pour lui une forme de voyage initiatique pour sortir de l’enfance – une quête qui bien entendue est insumontale voir suicidaire – Il ne résussira que grâce à des amis rencontrés en route.

    J’ai beaucoup aimé visionner ce film, l’histoire  est prenante et nous entraine dans son univers magique avec une grande facilité. J’y ai pris beaucoup de plaisir et le recommande chaudement.

     

    Dark crystal

    You're gonna carry that weight

    #17041
    euzkadi de dorne
    • Pas Trouillard
    • Posts : 694

    Il y  a pas une série qui va en être tirer? J’ai cru avoir vu passer l’info.

    #17279
    Bane
    • Pas Trouillard
    • Posts : 547
    • Stardust: un vrai petit bijou, que j’avais vu avec ma nièce et ma mère sur OCS, un film drole et enchanteur comme on en fait plus (et la scène de De Niro est extra, on voit qu’il s’amuse),
    • Dark Crystal: un superbe film bien vieillot encore agréable qui si il est décliné en série ne se fera pas trop massacré par la prod car c’est un bon souvenir d’enfance à ne pas gâcher.

     

    http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19509206&cfilm=129331.html

    En tout cas, voici un film qui pour moi est émouvant et grandiose, et qui montre la façon dont les noirs ont été (voire sont encore) traités pendant la Seconde Guerre Mondiale dans les troupes américaines.

    « Miracle à Santa Anna » devrait être diffusé dans les écoles car inspiré d’un fait réel, on y voit le talent de Spike Lee pour savoir raconter une histoire et pour défendre le peuple noir des USA. Un film que TF1 n’a pas voulu diffuser sous prétexte que  « le film n’était pas conforme à ce que nous avait dit la production américaine » (avec Spike tu t’attendais à quoi?)  et qui a été condamné pour cela.

    En tout cas à voir selon moi.

    "Je suis celui qui restaurera la gloire et la puissance des Sith.
    On m'appelle Bane"- La Règle des Deux

    #17799
    Lestival
    • Exterminateur de Sauvageons
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    Stardust, il y a le roman de Neil Gaiman derrière. Les frères qui se font des coups tordus pour devenir l’héritier du trône sont vraiment superbes.

    Bound, premier film des Wachowski. Je me souviens d’avoir découvert ce film par hasard dans un petit cinéma de Zürich. Une belle revisite du triangle amoureux. et on découvre aussi comment blanchir de l’argent sale, au sens propre.

    Un film que j’avais vu à la même époque : Clerks réalisé par Kevin Smith.  On y découvre des employés d’une supérette et d’un vidéo club dans l’Amérique profonde, pas celle du Mid West mais celle du New Jersey et ils sont tout aussi dingues. Il y a une suite, Clerks II, reprends la même recette mais j’ai bien aimé aussi.

    Orson le Couturier [OLC] et d'autres avant lui dans le jeu Chanson d'Encre et de Sang.
    Chaton officiel du temple des Grâces dans DOH 6, envoyé spécial du Daily Stark dans DOH 8
    Brynden Tully au Casting 2019

    Spoiler for NOARLAAAK !!!

    #17806
    R.Graymarch
    • Barral
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    Bound, j’avais trouvé ça pas mal sans plus, j’avoue

    Clerks oui, c’est très bon (je n’ai jamais été fan de Dogma que tout le monde adore apparemment). Dans le genre fauché et vulgaire, bien entendu. Mais les réflexions sur les clients de ces magasins avec des références sur Star Wars (vous ne verrez plus pareil les épisodes IV et VI, par rapport à la légitimité des rebelles), c’est super marrant (et ça recommence au début de Chasing Amy/Méprise multiple). Et moins con que ça peut en avoir l’air. La suite, 10 ans plus tard est plus inégale (certes, guéguerre des fans de 20 ans des films LOTR par rapport à ceux de 30 ans fans de Star Wars, mais bon)

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    #25557
    Corondar
    • Pisteur de Géants
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    Calme Blanc

    Un couple qui vient de perdre leur enfant (Sam Neil et Nicole Kidman, quand même), décide d’essayer de tourner la page et de se retrouver en partant en croisière sur leur bateau. Il repêche un type sur le point de se noyer (Billy Zane). Pas de bol pour eux le type est méchamment psychopathe…

    Calme Blanc : Affiche

    Un thriller de 1989 qui n’a pas pris une ride. On est pas loin du huis clos, très étouffant et très flippant, avec un trio d’acteurs excellents dans leur partition. C’est le premier film que j’ai vu avec Nicole Kidman, le début d’une longue histoire d’amour avec cette actrice en ce qui me concerne.

    #25567
    euzkadi de dorne
    • Pas Trouillard
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    Et cet acteur sous-estimé et qu’on voit dans de grands films: Sam Neill

    #25590
    Corondar
    • Pisteur de Géants
    • Posts : 1437

    Et cet acteur sous-estimé et qu’on voit dans de grands films: Sam Neill

    Tout à fait d’accord. Un acteur qui réussit l’exploit de jouer dans le seul bon film de Paul W.S Anderson, Event Horizon.

    #25619
    euzkadi de dorne
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    Et la Leçon de Piano …

    #35233
    Ereksen
    Bloqué
    • Patrouilleur du Dimanche
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    Ce sera un film que j’ai vu un peu par hasard, à la télévision, sur Arte, il y a longtemps, quand cela s’est décoincé dans le genre.

    « Nous étions un seul homme » de Philippe Valois.

    En 1943, dans le Lot et Garonne, Guy, un jeune forestier, recueille et cache dans sa maison un soldat allemand : Rolf ( l’assassin !). Et il y a une jeune fille.

    Le pitch fait cliché, si l’on pense à tout ce qui a été dit et fait à la libération au sujet de la « collaboration horizontale », souvent par des résistants de 1946, et aussi par de vrais « résistants » à l’esprit mal décrassé, et pressés d’aller reconquérir l’Indochine (entre autres).

    Le spitch ci-dessus, je l’ai bien manipulé et ensuite commenté, n’allez pas en déduire des choses trop vite…

    L’auteur n’est pas un grand, et connu. Mais « Nous étions un seul homme » est un drame à plusieurs lectures. La fin du film est inattendue, du moins je ne m’y attendais pas. N’allez surtout pas en lire plus ailleurs, si vous ne voulez pas être spoliés. Ce serait dommage. Voyez le film, c’est tout.

    Tout ce que j’en ai lu sur les abondants sites de critique ne font que gâcher le plaisir d’une lecture vierge, il me semble. Le plaisir d’un film à sa sortie, ou que l’on ne peut voir que sous le manteau. Ou sur le conseil d’amis sûrs qui vous disent seulement : c’est super. ^^

    Philippe Valois, un cinéaste méconnu, une sorte de très modeste Pier Paolo Pasolini.

    - Je me trouvais auprès d'elle quand elle est morte, rappela Ned. Elle souhaitait revenir chez elle, ici, près de père et près de Brandon. » Il l'entendait encore retentir son cri - Promets-moi -, dans la chambre où l'odeur du sang se mêlait au parfum des roses. « Promets-moi, Ned ! »... il revoyait enfin la paume s'ouvrir et répandre, noirs et fanés, les pétales de roses.
    (AGOT, Tome 1, Chapitre 5, Eddard)

    #35276
    Forel Tully
    • Patrouilleur Expérimenté
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    Je ne pense pas que ce soit méconnu, mais un des plus beau films que je connaisse : Pandora d’Albert Lewin (1951), avec Ava Gardner (<3) et James Mason. Mix entre le mythe grec de Pandora et celui du Hollandais volant, dans une Espagne quasi mythique elle aussi, avec d’étranges statues antiques… le trouble de l’amour tragique à l’état pur.

    Tu n’aimes pas le steak de dragon ? T’es vraiment Drogon, c’est un Rhaegal !

    #35296
    Wraith
    • Frère Juré
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    The Wicker Man (1973) – une bobine britannique où un policier est envoyé sur une île écossaise pour enquêter sur la disparition d’une jeune fille qu’aucun habitant ne prétend connaître. Mais quelles sont donc les étranges coutumes de ces singuliers sujets de sa Majesté ? L’un des meilleurs rôles de Christopher Lee (et son film favori au sein de son abondante filmographie). Si vous aimez les films chelous avec une bonne fin, je vous le conseille vivement.

    Pusher la trilogie (1996 – 2005) – trois destins au sein de la pègre danoise. Largement mes films préférés de Nicolas Winding Refn, des personnages gris et profonds, une pression psychologique étouffante, des acteurs incroyablement crédibles (putain Zlatko Buric), photo au poil,  intégration de la musique parfaite, si vous aimez les films glauques dans le milieu de la drogue et que vous êtes patients, ça vaut largement le coup de se voir les trois.
    En plus j’adore la narration : chaque film suit un personnage principal différent mais on retrouve des personnages secondaires d’un film à l’autre. Attention, films adultes, violence explicite.

    Réalité (2014) – la meilleure définition d’un film en dérapage contrôlé du début à la fin. Gags absurdes, auto-dérision, dialogues à se pisser dessus, mise en abyme, maîtrise du montage comique, délirantes performances de Jonathan Lambert en producteur de ciné véner et Élodie Bouchez en épouse psychiatre castratrice, le meilleur film français de ces dernières années après Spirou et Fantasio. Non je déconne, Spirou et Fantasio c’est nul.

    #35343
    Ben Omble
    • Frère Juré
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    Il y a deux films, un qui a particulièrement impacté mon  adolescence rebelle et un autre que j’ai découvert juste parce que j’aime beaucoup Liv Tyler.

    Le premier est Pump Up The Volume: L’histoire d’un ado de la côte est qui débarque dans un bled paumé de l’Arizona et qui a une radio amateur pour communiquer avec ses amis. Il va faire une émission sous le pseudo d’Harry la Trique où il déverse la version cynique du monde qu’il perçoit. Il va vite devenir la voix de la rébellion dans son nouveau lycée et va y mettre un gros bordel.
    Un film avec un Christian Slater jeune et Samantha Mathis qui donne une vraie réflexion aux ados un peu perdus accompagné d’une bande son monstrueuse.

    Guns 1748 en second est un film absolument sans prétention avec Liv Tyler, Robert Carlyle et Johnny Lee Miller: L’histoire d’un aristocrate anglais endetté s’alliant avec un malfrat pour faire des braquages.

    Deux très bons films que j’ai regardé des dizaines de fois (surtout Pump Up the Volume) et que je prends toujours autant de plaisir à voir.

    #35346
    R.Graymarch
    • Barral
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    J’ai un souvenir de Pump up the volume (1990) d’Allan Moyle (mettre le réalisateur, c’est important), de l’année suivant sa sortie car je ne l’ai pas revu depuis et dans ma mémoire c’est surtout provoc et clinquant, je dois reconnaître.

    Pour l’ambiance « radio et animateur fort en gueule » et film peut-être oublié, j’ai un très bon souvenir (à tort ?) de Fisher King (1991) de Terry Gilliam (un de ses films pas trop barrés). Un animateur radio (Jeff Bridges) quitte le métier après le débordement d’un de ses auditeurs, sa vie part en spirale et il rencontre un clochard poète (Robin Williams). De mémoire, le film avait un je-ne-sais-quoi de magique, féérique. Mais je suppose que je peux me tromper ou que c’est largement personnel

    Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
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    #35444
    Rosie132
    • Terreur des Spectres
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    Je ne pense pas que ce soit méconnu, mais un des plus beau films que je connaisse : Pandora d’Albert Lewin (1951), avec Ava Gardner (<3) et James Mason. Mix entre le mythe grec de Pandora et celui du Hollandais volant, dans une Espagne quasi mythique elle aussi, avec d’étranges statues antiques… le trouble de l’amour tragique à l’état pur.

    Bien d’accord. Ce film des années cinquante est à voir et à revoir. La légende du Hollandais volant prend l’allure d’un rêve où la photographie est baroque et nous fait penser à un décor de Dali. Ava Gardner y est magnifique et intemporelle et James Mason y est troublant. Une seule petite chose m’a dérangée, c’est la voix off de la narration, mais à part ça c’est vraiment un très beau film.

    #95256
    Chat-qui-boite
    • Patrouilleur Expérimenté
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    Gosford Park de Robert Altman: Une comédie policière avec une distribution formidable, entre autres,Ellen Mirren, Maggie Smith, Clive Owen, Charles Dance, Alan Bates, Michael Gambon….et tant d’autres. Je l’ai vu et revu je ne sais combien de fois pour les dialogues entremêlés, les réparties snob so british, l’ambiance.

    C’est, en 1932, un week-end de chasse avec moulte invités dans un domaine campagnard de l’aristocratie anglaise. C’est le Pov des domestiques qui raconte car dans toutes les scènes que nous voyons il y a un ou une domestique. Dans cette maison il y a les gens d’en haut, les aristos, et les gens d’en bas, les domestiques, deux mondes séparés sous le même toit. Tout ne va pas aller très bien dans ce week-end. L’un des invités est un réalisateur américain venu saisir l’ambiance british pour son prochain film policier, hors, il va y avoir un meurtre….Je vous laisse découvrir l’enquête à mourir de rire.

    Si la division géographique des habitants dans la maison vous fait penser à autre chose c’est normal: Le film sorti en 2001 dont le scénario a été écrit par Julian Fellowes a donné à ce dernier l’envie de prolonger le pitch: Ce qui a donné Downton Abbey.

    Avis aux amateurs, l’original est toujours mieux que la copie.

    Mieux vaut être en retard au paradis qu'en avance au cimetière
    Reste assis au bord de la rivière et tu verras passer le corps de ton ennemi

    #95268
    Lapin rouge
    • Fléau des Autres
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    Si la division géographique des habitants dans la maison vous fait penser à autre chose c’est normal: Le film sorti en 2001 dont le scénario a été écrit par Julian Fellowes a donné à ce dernier l’envie de prolonger le pitch: Ce qui a donné Downton Abbey.

    Avis aux amateurs, l’original est toujours mieux que la copie.

    Gosford Park est effectivement très bien, mais Downton Abbey est loin d’en être une pâle copie. C’est une autre œuvre, qui part certes du même parti-pris narratif (les deux mondes des maîtres et des domestiques qui coexistent dans un même lieu), mais qui a ses propres caractéristiques, qui en font une série de grande qualité.

    They can keep their heaven. When I die, I’d sooner go to Middle Earth.
    #95272
    Chat-qui-boite
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    Je suis moi même addict à Downton Abbey mais je vois Gosford Park comme un petit bijou.

    Mieux vaut être en retard au paradis qu'en avance au cimetière
    Reste assis au bord de la rivière et tu verras passer le corps de ton ennemi

    #102062
    ASTE
    • Frère Juré
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    Dans un autre style Calmos de Bertrand Blier avec Marielle et Rochefort pour ne citer qu’eux (et y en à d’autres !). Film délirant porté par des monstres de scène qui enchainent réplique sur réplique dans un contexte totalement loufoque. Je croise peu de monde qui l’a déjà vu (ou alors ne s’en souviennent-ils pas ?).

    Bon bah on parle, on parle... va peut-être falloir penser à se faire béqueter les boyaux !

    #102068
    Foxgorr
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    Ah oui Calmos, un bijou anti-feministe qui ferai scandale maintenant. Supers acteurs et supers dialogues.

    #102119
    ASTE
    • Frère Juré
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    +1 Foxgorr, pis juste pour mettre l’eau à la bouche :

    « – Pardon monsieur la rue Gustave Flaubert s’il vous plait ?

    – Qu’est-ce que vous allez y foutre rue Gustave Flaubert ?

    – Ça ne vous regarde pas Monsieur

    – Alors m’emmerdez pas c’est tout ce que je vous demande

    – Vous pourriez être aimable !

    – En quel honneur ? »

    Y avait du Clegane chez Marielle quand même.^^

    Bon bah on parle, on parle... va peut-être falloir penser à se faire béqueter les boyaux !

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