› Forums › Une escapade à la Môle – discussions diverses › Le carrefour des autres mondes › Autres œuvres littéraires › Challenge de lecture « En attendant l’hiver » (2022)
- Ce sujet contient 507 réponses, 19 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par MELT527, le il y a 1 année et 7 mois.
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5 janvier 2023 à 18 h 10 min #186756Fitz
- Patrouilleur Expérimenté
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Je valide le thème Aussi haute qu’Honneur : un livre qui se déroule en hauteur (montagne, tour d’immeuble, espace, etc) avec Honor Harrington 3, The Short Victorious War de David Weber.
Huit mois après avoir terminé le tome 2, j’ai enfin lu le tome 3 d’Honor Harrington ! Alors qu’Honor, 1 an après les événements du tome 2, se voit enfin accorder le droit de commander un nouveau vaisseau, la République du Peuple de Haven, Empire en perpétuelle expansion, et ennemi juré de Manticore depuis les attaques sur Basilic et Yeltsin, se décide enfin à rentrer en guerre. Ce sera via une offensive massive et fulgurante, une « short victorious war »…
J’ai mis une bonne quarantaine de page pour rentrer dedans, mais ce fut une lecture très agréable une fois qu’on est lancé . Un de ces livres où tu sais globalement à quoi t’attendre en rentrant dedans, vu que la formule est toujours la même (dans les 3 premiers tomes en tout cas) : une situation difficile voire impossible, qui finira par être brillamment surmontée par Honor et le royaume de Manticore, le tout agrémenté d’une bonne dose de batailles spatiales et de politiques intérieures de tant le royaume de Manticore que de son ennemi, la république de Haven, et enfin une bonne dose de bureaucratie et de protocole militaire). Mais ce schéma répété ne rend pas le livre moins intéressant, parce que même en connaissant la fin dès le début le trajet reste très plaisant.
Par contre, vu les événements de la fin du livre, la structure du tome 4 risque d’être très différente, et ce n’est pas pour me déplaire ! En contraste aux deux premiers tomes qui traitaient de conflits plutôt isolés, bien que pouvant avoir de grosses répercussions futures, on agrandit l’échelle de l’intrigue cette fois, et, même si il n’y a pas tant de batailles que ça, c’est plus éclaté dans différents points de l’univers. De plus, l’auteur a un véritable talent pour caractériser rapidement ses personnages (et il y en a au moins cinquante nouveaux à chaque livre donc c’est important pour un livre de seulement 400 pages).J’ai été notamment assez surpris de ressentir pas mal de tristesse pour la mort d’un personnage qui nous avait été introduit à peine 3 pages avant . (Pour être totalement honnête la musique dramatique que j’écoutais à ce moment là y est aussi pour quelque chose xD).
Il nous montre aussi les deux côtés des conflits (même si Honor reste la POV principale) et a le mérite d’avoir créé un antagoniste assez crédible (la République du Peuple de Haven) et qui a des raisons plutôt très valables de vouloir continuer à s’étendre comme il le fait, (en gros c’est pour éviter que son système économique ne s’effondre ou qu’ils soient forcés de réduire le haut standard de vie auxquels sont habitués leurs citoyens).
En bref, c’est un livre qui ressemble beaucoup aux deux premiers, mais qui réussit à nous faire nous intéresser aux personnages et à l’histoire malgré cela. De plus, la fin du livre nous promet une nouvelle direction pour le tome 4.
Du coup, j’ai complété le challenge de lecture !
5 janvier 2023 à 18 h 40 min #186759Jon- Pas Trouillard
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Dans le menu Devises, je valide Je rugis (un livre avec un animal dangereux sur la couverture), avec Dragons et mécanismes d’Adrien Tomas, une lecture que j’ai beaucoup appréciée, et dont la couverture comporte…des dragons 😀
6 janvier 2023 à 21 h 46 min #186801Schrö-dinger- Pas Trouillard
- Posts : 522
Du coup, j’ai complété le challenge de lecture !
Félicitations !
Le Kraken à la plage (ah-ouh, cha cha cha)
6 janvier 2023 à 23 h 03 min #186802Yoda Bor- Pisteur de Géants
- Posts : 1135
Bravo Fitz, félicitations !
Arys du Rouvre 💜
10 janvier 2023 à 11 h 04 min #186889Nymphadora- Vervoyant
- Posts : 8370
Je valide « L’Imbrûlée : un livre dont le titre comporte un terme associé au feu » dans le menu Daenerys avec Cendres, de Johanna Marines. J’ai pas aimé mais au moins, il m’avance dans le challenge
~~ Always ~~
12 janvier 2023 à 7 h 59 min #186948FeyGirl- Fléau des Autres
- Posts : 4375
Je valide :
- Menu Essos / Yi Ti : un livre d’un.e auteur.rice d’origine asiatique
- avec Terre errante, de Cixin Liu
400 ans avant le début de cette nouvelle, les scientifiques ont découvert que le Soleil se transformerait en géante rouge, absorbant et détruisant la Terre. L’humanité n’a pas eu le choix : pour survivre, elle a dû préparer son départ du système solaire. La solution des vaisseaux ne fut pas considérée comme viable, par impossibilité de conserver des écosystèmes dans des espaces restreints : on décida donc de déplacer la Terre elle-même vers l’étoile Proxima du Centaure. Rien que ça.
L’histoire retrace la vie d’un Chinois depuis son enfance, alors que des propulseurs géants — qu’on a mis des siècles à concevoir et à construire — s’activent pour supprimer la rotation de la Terre, prélude indispensable avant son départ vers l’espace. L’auteur, connu pour ses récits de hard-SF, décrit de manière crédible les conséquences sur l’environnement terrestre du voyage dans le froid de l’espace, tout en s’interrogeant sur l’évolution de la psychologie avec de tels bouleversements. En effet, tout le monde vit dans les villes souterraines, terrifié par ce soleil mortel : la mentalité de l’humanité est profondément modifiée.
Sur une trame a priori simple, l’auteur prend l’hypothèse que la psychologie de groupe est un élément fondamental de toute évolution majeure, thème qu’il avait déjà exploité dans sa trilogie la plus connue, le Problème à trois corps.
Une nouvelle relativement courte qui part d’un principe osé — on fait voyager la Terre plutôt que des vaisseaux qui ne dureraient pas des millénaires — et qui se lit d’une traite.
16 janvier 2023 à 11 h 19 min #187026Nymphadora- Vervoyant
- Posts : 8370
Je valide « Le Val d’Arryn : un livre avec des montagnes sur la couverture » dans le menu Westeros avec Mort aux geais, de Claire Duvivier, quatrième tome de la saga de la Tour de Garde.
~~ Always ~~
16 janvier 2023 à 11 h 40 min #187030Schrö-dinger- Pas Trouillard
- Posts : 522
Je valide « Le Val d’Arryn : un livre avec des montagnes sur la couverture » dans le menu Westeros avec Mort aux geais, de Claire Duvivier, quatrième tome de la saga de la Tour de Garde.
Tu vas donc finir avec les dragons, c’est beau !
Le Kraken à la plage (ah-ouh, cha cha cha)
23 janvier 2023 à 13 h 48 min #187236FeyGirl- Fléau des Autres
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Je valide :
- Menu Garde de Nuit / Le veilleur aux remparts : un livre issu des recommandations de la Garde de Nuit
- avec Terreur, de Dan Simmons que je commente par ici. Un pavé qui se lit tout seul !
25 janvier 2023 à 22 h 40 min #187363Quintus Cularo- Patrouilleur du Dimanche
- Posts : 224
Bonne année à tous avec du retard, et après une trop longue absence je reviens avec « quelques » entrées.
Déjà je valide le thème Lannister (Menu Grandes Familles) avec La Cour des Ténèbres de Victor Dixen.
Dans une France mêlant uchronie et fantastique, Louis XIV, à la fin de sa vie est transmuté en vampire. Avec lui c’est tout le royaume et l’Europe qui sont transformés. Trois siècles plus tard, le roi règne toujours. Jeanne Froidelac, fille d’opposants au régime se retrouve, suite au massacre de sa famille et à un quiproquo, à prendre l’identité de la fille d’un baron local et à intégrer une prestigieuse université pouvant lui ouvrir les portes de la cour.
En soit j’aime beaucoup l’histoire, qui mélange le classicisme d’une quête de vengeance, une introduction intelligente de l’univers et quelques surprises, notamment dans les retournements de situations. On suit avec assez de plaisir l’héroïne, sa colère étant légitime et compréhensible, tout en présentant le risque de l’aveuglement qui risque de la pousser à aller « trop loin ». Les personnages qui gravitent autour d’elles sont assez réussis également, et si certains sont vraiment intéressants, d’autre tombent malheureusement trop dans le cliché. De ce point de vue le roman souffre par moment d’un excès de stéréotypes (la japonaise qui porte des kimonos et maîtrise les arts martiaux) ou de proximité avec notre propre monde (la mode américaine à base de jeans et de chewing-gum). Cela nous amène d’ailleurs à mon plus gros point noir : le livre n’a aucune subtilité sur la représentation de l’univers. On a donc une noblesse décadente et cruelle qui, du fait de sa vampirisation, se nourrit très littéralement du peuple, considéré comme du bétail (avec toute une distinction entre l’élevage en plein air et l’élevage en batterie). Sur le papier pourquoi pas, mais l’absence de subtilité à ce stade est vraiment pesante. Je modère toutefois grandement mon propos grâce à la fin, dont l’ouverture confirme que tout ce tome ne servait que d’introduction à la saga. J’attends donc beaucoup (trop?) de la suite. En outre le style de Victor Dixen m’a profondément accroché et si on peut regretter des simplicités qui trahissent l’aspect littérature jeunesse, il permet à la lecture de passer très agréablement et sans édulcorer le propos.
Aurait également pu rentrer dans les catégories Les Terres de la Couronne, Greyjoy, Targaryen, L’hiver vient, Famille, Devoir, Honneur et Nôtre est la fureur.
Je valide également le thème Martell (Menu Grandes Familles) avec Sapientia de Cassandre Lambert.
Dans l’Empire de Sapientia, les hommes sont réduits en esclavage, obligés de servir les femmes, qui dominent la société. Adona, fille d’une figure importante de l’Empire, va bientôt choisir son Géniteur, un esclave masculin devant lui donner des enfants. Elle alors tombe amoureuse d’Elios, un esclave, cherchant secrètement à renverser l’ordre établi.
L’idée est très intéressante, et le roman s’en sert de façon assez intelligente par moment, mais l’univers souffre de ne pas dépasser le propos de base. Rien n’est développé en dehors des rapports hommes/femmes. Religion, politique, société, économie, tout cela n’est vu qu’autour de la question des sexes, ce qui donne à l’ensemble un aspect terriblement artificiel. Très franchement je ne crois pas qu’il y ait la moindre discution entre personnage qui aborde un autre sujet. A partir de là, l’implication dans le récit et l’univers est très limitée et l’on suit le tout de loin, d’autant que l’ensemble manque de vraie surprise. Au final on a donc une histoire qui se déroule avec très peu de naturel, dans un univers manquant cruellement de profondeur. Une fois ce constat posé le roman ne décolle pas très haut, sans être honteux pour autant. Il relève surtout de la fantasy classique, avec un bon point sur les personnages qui, malgré des clichés utilisés sans recul, sont dans l’ensemble un minimum attachants. Le style est parfois efficace, mais se perd occasionnellement dans ses effets, et à plusieurs moments aurait gagné à plus de sobriété. En somme un roman intéressant dans son contexte mais qui manque d’envergure par rapport à la simplicité des personnages et des intrigues proposées.
Aurait également pu rentrer dans les catégories Mhysa, Les Terres de la Couronne, Greyjoy et Famille, Devoir, Honneur.
Je continue en validant le thème Nôtre est la fureur (Menu Devises), avec N’oublie jamais de Jay Kristoff.Dans un monde où trois soleils provoquent des jours quasiment ininterrompus, Mia Corvete, dernière survivante d’une famille suite à l’exécution de son père pour trahison, est recrutée par une secte d’assassins. Elle rejoint alors leur académie, où elle va apprendre leurs méthodes ainsi que leur religion, le tout dans l’espoir de se venger des responsables de la mort de sa famille.
La base du scénario relevant d’un classicisme consommé (avec même un air de déjà vu), l’intérêt se trouvera dans ses spécificités, notamment de l’univers. Et si certaines sont bien développées, d’autres semblent principalement superficielles. L’aspect journée permanente par exemple se ressent assez peu, voire s’oublie à plusieurs moments de la lecture. Les personnages ne proposent pas beaucoup plus, étant dans l’ensemble assez passables mais sans plus. La narration fait aussi preuve d’une certaine confusion, notamment dans la première partie où deux lignes temporaires s’imbriquent dans chaque chapitre. Enfin pour terminer avec les points négatifs, le style se fait volontairement vulgaire, comme dans une volonté de faire plus « adulte » et « sombre » mais qui finit par ressembler aux propos d’un adolescent provocateur. Paradoxalement, cela s’imbrique avec une relative naïveté ambiante (Comment ça une secte d’assassins qui vénèrent le meurtre va à un moment te demander de tuer quelqu’un?). Il y a toutefois des points positifs. Déjà l’univers lié à cette organisation d’assassins, avec son aspect profondément religieux est plutôt plaisant, et apporte un certain nombre de bonnes idées. Il faut également reconnaître la grande qualité des dialogues, en faisant abstraction de la vulgarité souvent superflue, qui apporte une vraie identité aux personnages, malgré quelques effets faciles (par exemple le personnage qui ne parle d’elle-même qu’à la troisième personne), et offre des échanges très savoureux. Cela ajoute à l’empathie que l’on ressent pour les personnages, autre point très réussi, sauf lorsque le stéréotype et le manichéisme prennent le dessus. En bref il y a du bon et du moins bon, et le livre aurait probablement gagné à être plus épuré.
Aurait également pu rentrer dans les catégories Greyjoy, Targaryen, Famille, Devoir, Honneur et Nous ne semons pas, Nôtre est la fureur et Asshaï.
Ensuite je valide le thème La Lumière qui ravive l’aube (Menu Garde de Nuit) avec Que passe l’hiver, de David Bry (recommandé par Nymphadora).
A l’approche du solstice d’hiver, différents clans se rassemblent sur une montagne sacrée où vit leur souverain, Le Roi de la Clairière. Stig, second fils du chef du clan Feyren accompagne pour la première fois son père et son fils à ce rassemblement. Mais rapidement de sombres présages, et une série de morts mystérieuses assombrissent les festivités.
Roman qui mêle fantasy et huis-clos policier avec un certain talent. L’univers fonctionne assez bien, suffisamment classique pour s’introduire facilement, mais suffisamment original pour ne pas donner d’impression de réchauffé. Les inspirations nordiques sont discrètes mais réelles et semble bien correspondre à une volonté créative et pas simplement à un habillage. Beaucoup d’aspects évoquent un univers de contes, ce qui s’inscrit également dans le déroulement de l’histoire, relativement simple en elle-même mais racontée de façon efficace. Les différents enjeux sont clairement présentés ainsi que les rapports de force et les relations entre les différents personnages. De ce point de vue-là, il y a du bon et du moins bon. Stig en lui-même est un bon protagoniste, attachant et plaisant à suivre. Même les maladresses dues à son âge sont parfaitement compréhensibles et il ne paraît jamais être un boulet. Autour de lui évoluent différents personnages, souvent assez simple, mais fonctionnant parfaitement dans cette ambiance de conte. Au final mon seul point noir dans ce roman concerne le style de Bry lui-même, que j’ai trouvé parfois un peu froid (même s’il demeure des passages émotionnellement forts) ce qui donne une distance avec le récit qui rend la lecture certes agréable, mais finalement pas assez prenante.
Aurait également pu rentrer dans les catégories Au-delà du Mur, Greyjoy, Targaryen Baratheon, Famille, Devoir, Honneur et Asshaï.
Je valide aussi le thème Au-delà du Mur (Menu Westeros) avec Shining de Stephen King.
Jack Torrance, ancien professeur d’université et ancien alcoolique, est embauché comme gardien d’un hôtel de luxe pour la saison hivernale. Enfermé avec sa famille pendant plusieurs mois, et finalement coupé du monde par les chutes de neige. Cet isolement fait ressurgir de nombreux fantômes, tant ceux de la famille que ceux de l’hôtel.
J’avais beaucoup entendu parlé de ce roman, et malgré mon aversion de base pour Stephen King (vaste sujet) il y avait de quoi piquer ma curiosité. Le résultat est plutôt intéressant, bien que loin d’être exempt de défauts. Je commencerai par le plus gros défaut : le roman compte un grand nombre de longueurs. Sur le papier elles ne sont pas forcements dérangeantes, bien qu’elles cassent le rythme de l’histoire, car elles permettent théoriquement un développement tout en finesse de la psychologie des personnages. Sauf que ce développement se fait finalement de façon assez frontale, perdant la subtilité que cette lenteur devait permettre. Cela nous amène donc à parler des personnages. Là encore la théorie a de quoi faire rêver. Une cellule familiale réduite, dans un environnement de huis-clos, dont l’enfermement va faire ressurgir les démons et les failles. Malheureusement là encore tout est trop frontal. Le plus gênant de ce point de vue concerne le personnage de Jack, pour censé être le pivot de l’histoire, qui semble simplement passer d’une personnalité à l’autre sans transition, et avec à peine une influence extérieure. L’aspect psychologique n’est donc selon moi que partiellement réussi, ce qui nous laisse surtout avec l’aspect horrifique du récit. Et de ce point de vue là aussi la subtilité manque souvent, ce qui renforcé avec le peu de détails sur la mythologie de l’histoire, donne à certains moments un simple aspect de train fantôme. Au final le roman est loin d’être mauvais, mais on retrouve trop les défauts que je déplore habituellement chez King pour avoir réussi à pleinement l’apprécié, un roman plus court, avec des évolutions de personnages plus progressives et des éléments horrifiques mieux dosés auraient effectivement donné une très grande histoire, là il faut se contenter d’un bon roman, qui divertit mais sans plus.
Aurait également pu rentrer dans les catégories Les Terres de l’Orage, Stark, Arryn, Famille, Devoir, Honneur, Aussi haute qu’Honneur et Nôtre est la fureur.
Enfin je termine en validant le thème Le Bouclier protecteur des royaumes humains (Menu Garde de Nuit) avec Derniers jours d’un monde oublié de Chris Vuklisevic.
Au centre d’un monde ayant connu La Grande Nuit (un cataclysme de nature non-détaillée), l’île Sheltel vit isolée, considérée comme disparue dans les autres continents. Mais un jour, un navire apparaît à l’horizon. Cet évènement va déclencher une série d’évènements, entraînant dans son sillage Erika, une pirate rêvant de s’enfuir, Arthur, un commerçant âgé et sans scrupule et la Main, une sorcière distribuant la vie et la mort.
Sur un ton qui évoque plus le conte que le roman directement, ce livre nous propose une histoire assez intéressante, dans un univers à la fois post et pré-apocalyptique. J’ai beaucoup apprécié la façon dont ce second aspect est amené, nous amener progressivement à comprendre que ce monde est sur le point de s’effondrer, par petites touches, tout en étant de plus en plus inévitable. L’aspect post-apocalyptique est lui toutefois moins fin, se contentant d’être annoncé mais se ressentant assez mal au final. Et l’histoire globale est, avec le recul, assez prenante, avec des enjeux sociétaux et politiques clairs, riches et très bien amenés. Le vrai point noir au milieu de tout cela concerne les personnages. En soit ils ne sont pas mauvais en eux-mêmes, encore que j’avoue avoir beaucoup de difficultés avec Erika, dont le côté « je sais tout mieux que tout le monde » aurait gagné à être remis en question par le roman). Malheureusement je les ai trouvés au final peu attachants, et même si cela sert à la fin, tout au long du récit, ils peinent à impliquer le lecteur dans leurs histoires. On se consolera toutefois avec le style de Chris Vuklisevic qui, bien qu’un peu haché et nébuleux pour les dialogues, se déroule avec beaucoup de fluidité et d’élégance, nous faisant avaler sans difficultés les quelques clichés et simplicités qui émaillent le récit.
Aurait également pu rentrer dans les catégories Mhysa, Les Iles de Fer, Les terres de l’Ouest, Les Terres de la Couronne et Targaryen.
- Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 9 mois par Quintus Cularo.
- Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 9 mois par R.Graymarch.
N'est pas mort ce qui à jamais dort, mais en d'étranges ères peut mourir même la mort.
26 janvier 2023 à 23 h 02 min #187399FeyGirl- Fléau des Autres
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Je valide :
- Menu Garde de Nuit / Le cor qui secoue les dormeurs : un livre dont la lecture t’a été inspirée par l’avis d’un autre challenger
- avec Déracinée, de Naomi Novik, dont je parle par ici
Lu par @quentin-tournon et @MELT527
10 février 2023 à 17 h 15 min #187834Jon- Pas Trouillard
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Petit rattrapage :
Dans le menu Essos, je valide Yi Ti (un livre d’une autrice d’origine asiatique) avec Babel, de R.F. Kuang, qui est donc d’origine asiatique (et c’est impactant pour ce livre 😉 ) ; on en a entre autres parlé dans les Manuscrits de Mestre Aemon !
Dans le menu Daenerys Targaryen, je valide Briseuse de fers (un livre d’une auteurice de couleur) avec An Unkindness of Ghosts, de Rivers Solomon, auteurice de couleur, donc, et une fois encore c’est impactant pour le livre 🙂
Dans le menu Daenerys Targaryen encore, je valide L’Imbrûlée (un livre dont le titre comporte un terme associé au feu) avec Nos jours brûlés, de Laura Nsafou. Tout est dans le titre, comme on dit 😀
cf les dernières lectures pour mes avis plus complets 🙂Dans le menu Essos, je valide Meereen (un livre militant) avec Terre Mère. Il y a toujours du mieux et du moins bien dans une anthologie, mais dans l’ensemble j’ai plutôt apprécié ma lecture. Les nouvelles sont pour la plupart assez courtes, plutôt efficaces. On ne révolutionne pas le genre, mais les différentes déclinaisons des thématiques classiques de l’écologie et du post-effondrement sont balayées, avec parfois des passages très beaux et poétiques.
Enfin, dans le menu Westeros, je valide Au-delà du Mur (un livre où on a froid) avec le deuxième tome du Château des animaux, de Dorison & Delep. Dans ce tome, les animaux se révoltent en refusant le chantage du pouvoir pour leur autoriser l’accès aux zones chauffées, alors que l’hiver est extrêmement froid. De défiance, ils restent debout dans la neige, et sont absolument frigorifiés.
13 février 2023 à 20 h 58 min #187929FeyGirl- Fléau des Autres
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Je valide :
- Menu Garde de Nuit / Le bouclier protecteur des royaumes humains : un livre écrit par un auteur qui a été interviewé par la Garde de Nuit
- avec Janua Vera, de Jean-Philippe Jaworski, dont je parle par ici.
17 février 2023 à 8 h 36 min #188103Quintus Cularo- Patrouilleur du Dimanche
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Je valide le thème Mer Dothrak, avec Rassemblement de William R. Forstchen, tome 2 de la saga le Régiment perdu.
Suite de Ralliement (qui faisait partie de mon challenge de l’an passé), le roman continue sur la même base, à savoir l’installation d’un régiment de soldats nordistes de la guerre de Sécession dans un monde habité par des peuples de différentes époques, et sous la coupe d’une race d’ogre anthropophage.
Bonne continuité, à la fois narrative et thématique du précèdent tome, qui bénéficie grandement du temps écoulé entre les deux histoires tout en étendant l’univers progressivement et d’une façon qui fait envie. Pour le reste, les qualités et les défauts sont les mêmes. L’aspect simpliste des « braves et honorables américains qui veulent apporter la liberté et la vérité partout où ils vont » devient ici franchement lourdingue, et donne quasiment parfois l’impression d’un prosélytisme (oui j’ose les très grands mots). Si on ajoute certaines longueurs dans les dialogues (certes plaisants au demeurant) il faut toute la qualité du style de William R. Forstchen pour pleinement nous prendre dans l’histoire. Et si la suite promet, j’espère vraiment qu’il lèvera le pied sur ce point.
Aurait également pu rentrer dans les catégories Le Conflans, Les Iles de Fer, Les terres de l’Ouest, Greyjoy, Targaryen, Famille, Devoir, Honneur, Nôtre est la fureur, Insoumis, Invaincu, Intact et Qarth.
Je continue en validant le thème L’Imbrûlée (Menu Daenerys Targaryen), avec Brûle Sorcière, Brûle ! d’Abraham Merritt.
A New-York dans les années 30, le docteur Lowell, chirurgien réputé reçoit la visite d’un mafieux connu, Ricori, qui lui demande de soigner un de ses hommes de mains, brutalement touché par un mal inconnu. Après le décès de l’homme en question, le docteur Lowell s’associe avec Ricori pour comprendre l’origine du mal.
Dans l’ensemble c’est une lecture plutôt plaisante, notamment grâce à la plume agréable et invitante de Merritt, qui nous accompagne sans difficulté dans son histoire. La construction narrative est assez solide, mais le classicisme des figures utilisées rend certaines évolutions de l’histoire assez visibles (ce défaut est toutefois comblé par la taille modeste du roman). Ce classicisme consommé rend l’implication plus complexe en elle-même, bien que l’auteur ait le mérite de doser correctement le scepticisme du narrateur, évitant des longueurs pesante. Et concernant les personnages, on retrouve cet aspect. Aucun n’est une révolution dans le genre, et si aucun n’est mauvais en soi, un peu plus de caractérisation aurait été bienvenue. En outre il y a un questionnement moral qui manque. Je trouve en effet que lorsqu’un des personnages principaux est, dès sa première apparition, décrit comme un redoutable et impitoyable chef de la pègre, il est difficile de le présenter tout le long du roman comme un homme sympathique et bien intentionné.
Bref dans l’ensemble il s’agit d’une bonne et solide lecture, bien ficelée et menée, mais qui manque peut-être soit de nouveauté, soit d’une vraie ambiance horrifique pesante.
Aurait également, pu rentrer dans les catégories Nous ne semons pas, Feu et Sang, Nôtre est la fureur et Asshaï.
Et je valide le thème Je rugis (Menu Devises) avec Lupus in Fabula de Jérôme Akkouche.
La première guerre mondiale prends un tournant différent lorsqu’un savant allemand, Amadeus Wolf, met au point un sérum permettant de sauver un Homme d’une blessure mortelle, mais en le transformant en animal anthropomorphe. Coté français, Marie Curie parvient, grâce au radium, à soigner les blessés en les transformant en cyborgs. Des années plus tard, Amadeus Wolf, transformé en loup par son propre sérum, se cache à Paris, cherchant à retrouver la trace d’Hansel, son assistant, disparu durant la guerre.
Récit qui entremêle film noir, uchronie steampunk et histoire ouvertement christique (je ne divulgâche rien) se perdant parfois un peu entre les genres, et au sein de son propre univers. L’ensemble paraît terriblement dense, malgré une intrigue générale assez simple, un nombre de personnages réduit et des enjeux finalement classiques. Cela tient probablement au style, que son rythme haché et sa recherche du théâtral pour le théâtral rend finalement très artificiel et mécanique. Les personnages sont réduits à cet état, des personnages dont les motivations et les actions suivent sagement la trame du récit, sans dévier, et parfois sans logique. De ce point de vue d’ailleurs, on a beaucoup de mal à s’attacher aux personnages, tant leur artificialité peine à les rendre vivant, et même attachant. Enfin, pour en finir avec les points négatifs, l’auteur se montre finalement très peu inspiré par l’univers qu’il dépeint, restant sur un monde très proche du notre. Le roman se déroulant dans les années 20, les méchants seront donc les nazis, les questionnements autour de la situation des cyborgs et des mutants (bien que centraux à l’histoire) ne vont finalement pas bien loin et finalement ses spécificités sont assez peu employés dans l’univers (alors qu’on a tout un passage qui prends place dans les milieux d’artistes contestataires de l’époque).
Alors après tout cela quelles qualités sauvent le roman ? Déjà, malgré les critiques que je lui ai adressé, le style a aussi ses réussites, notamment lorsqu’il s’agit de mettre en place des ambiances et des atmosphères. Ensuite, malgré le peu d’attachement qu’on peut avoir pour eux, certains personnages (notamment secondaires) sont réellement charismatiques et ont du potentiel. Enfin il y a aussi un grand talent de la part de l’auteur pour nous initier à son univers et nous en présenter les spécificités. A aucun moment le lecteur n’est perdu ou confus devant ce qui lui est présenté, et il se familiarise très vite avec ce monde.
Aurait également pu rentrer dans les catégories Le Nord, Les Terres de la Couronne, Les Terres de l’Orage, Greyjoy, Nous ne semons pas et Nôtre est la fureur.
- Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 8 mois par Quintus Cularo.
- Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 8 mois par R.Graymarch.
N'est pas mort ce qui à jamais dort, mais en d'étranges ères peut mourir même la mort.
17 février 2023 à 12 h 01 min #188112MELT527- Patrouilleur Expérimenté
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Brûle Sorcière, Brûle ! d’Abraham Merritt.
J’avais l’intention de le lire dans le cadre du mois de l’Horreur mais la médiathèque ne trouvait plus son exemplaire ! Je pense que c’est un classique à lire et je m’y attèlerai sans doute en octobre de cette année !
C’est dommage pour Lupus in Fabula de Jérôme Akkouche, j’espérai que ce serait cool, il y a peu de steampunk FR intéressant. Si quelqu’un peut m’en conseiller, je suis preneuse !
MELT527
La lecture est une invitation à l'oisiveté ; l'oisiveté, la mère de tous les vices. Donc, la lecture est un vice. J'étais très vicieux. Robert Brisebois17 février 2023 à 19 h 03 min #188119Wylla- Patrouilleur du Dimanche
- Posts : 192
Telle la Team Rocketje suis de retour avec de nouvelles catégories à valider :–Menu Westeros :
-Le Nord : un livre avec un animal à fourrure sur la couverture (loup, chien, chat, ours, souris, etc) : Le château des animaux tome 3, La Nuit des Justes par Dorison et Delep.
Très chouette série BD adaptée de La Ferme des Animaux qui aborde notamment le thème de la Résistance et de la façon dont cette dernière se construit. J’ai un faible pour les illustrations que je trouve très belles, le fait que les animaux soient hyper expressifs ne fait que renforcer l’empathie qu’on ressent pour eux.–Les terres de l’Ouest : un livre où il est question de l’exploitation des ressources naturelles : Ouvre ton aile au vent, premier roman de Eloi Audoin-Rouzeau.
Paris, dans un futur proche. Depuis qu’un virus d’origine aviaire a décimé une grande partie de l’humanité les oiseaux ont disparu et on ne consomme plus de volaille. Dans une société apathique en proie à de fortes restrictions, le seul moment de fête est le lâcher d’un canard sauvage (les très rares qui existent encore et sont préservés à cet effet) chaque année dans les rues de la ville. L’objectif : capturer le canard qui sera ensuite cuisiné dans le dernier restaurant gastronomique du pays et dégusté en compagnie du président. Cet évènement prend la forme d’une véritable Fête des Fous, chacun laissant s’exprimer les instincts qu’il réprime le reste du temps.
Le roman alterne le point de vue du canard qui parcourt Paris en s’efforçant d’échapper à la foule qui le pourchasse, et celui des personnages, souvent un peu marginaux qui vont croiser sa route.
Une sympathique lecture que le jury m’a autorisée à utiliser pour valider cette catégorie, le canard étant une ressource naturelle x).-Dorne : un livre où on a chaud : Cassidy Blake, tome 3, Le Pont des âmes de Victoria Schwab.
Le troisième tome de cette très chouette série jeunesse où l’héroïne a la capacité de voir les fantômes et se voyage dans différentes villes hantées avec ses parents se déroule à la Nouvelle-Orléans, où les personnages ont très chaud !Menu Les Grandes familles :
Tully : un livre qui se déroule près d’une rivière, un fleuve ou un lac : Merlin, de Loïc Clément et Carole Maurel. Les personnages passent beaucoup de temps près d’une rivière.
Merlin, jeune adolescent très proche de Chaussette, sa vieille voisine, est tourmenté ; il doit faire face au cancer de sa maman tout en vivant son premier amour.
Cette bd fait partie de la collection jeunesse Les Contes des coeurs perdus, série pleine de poésie et de sensibilité, écrite par Loïc Clément en collaboration avec différents illustrateurs et illustratrices talentueux. Les adultes y trouveront leur bonheur de lecture sans souci.-Martell : un livre où les femmes tiennent une place importante dans la société : Les Facétieuses, de Clémentine Beauvais.
Ce roman très atypique prend la forme d’une fausse autofiction/enquête historico-fantastique mâtinée d’auto-dérision et de considérations sociales. Jusqu’à la Révolution française, le monde était peuplé de « Marraines la Bonne-fée » jeunes filles issues de la noblesse dotées de pouvoirs magiques qui étaient recrutées par les puissants pour favoriser leur progéniture. Clémentine, autrice dans une mauvaise passe, se lance dans un nouveau projet d’écriture : retracer la vie de la Marraine La Bonne-Fée de Louis XVII qui a laissé son filleul à son triste sort et semble à voir disparu des livres d’Histoire.–Menu Devises : Je rugis : un livre avec un animal dangereux sur la couverture : Une histoire culturelle du loup, de Michel Pastoureau. (Même si c’est surtout dangereux quand on est un mouton de nos jours)
24 février 2023 à 9 h 45 min #188321MELT527- Patrouilleur Expérimenté
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Aïe aïe, dernier mois du challenge et aucun des livres que je lis ne tombe dans mes catégories manquantes… Je vais devoir cibler plutôt que me laisser porter…
MELT527
La lecture est une invitation à l'oisiveté ; l'oisiveté, la mère de tous les vices. Donc, la lecture est un vice. J'étais très vicieux. Robert Brisebois24 février 2023 à 10 h 15 min #188324DNDM- Fléau des Autres
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J’ai un peu lâché le challenge, mais tentons quand même de valider quelques items:
- La lumière qui rallume l’aube : un livre soumis par un autre participant au challenge: validé avec la trilogie Mistborn, de Brandon Sanderson – pas merci @jon pour avoir précisé « trilogie » et pas seulement « tome 1 » quand tu as soumis ce livre, environ 2300 pages pour valider 1 item c’est pas l’affaire du siècle. ^^ (Bon en vrai merci quand même, ça faisait longtemps que je devais me lancer là-dedans) (mais j’aurais pu valider 2 autres items avec les 2 autres livres de la trilogie, grrrr ^^ ).
- Khaleesi : un livre où l’on croise une reine avec Warbreaker, de Brandon Sanderson, dans lequel un des trois perso sprincipaux est mariée au dieu-roi du coin
- Dorne, un livre où on a chaud avec la théorie Gaïa (qui se passe, pour moitié, sur une petite île du pacifique)
- Nôtre est la fureur : un livre où un personnage est en colère avec Les carnets de Cerise tome 2: le livre d’Hector, BD jeunesse ou la sous-intrigue met en scène l’une des 2 meilleures copines de l’héroïne, furax d’être sans cesse utlisée puis négligée par l’héroïne. (ce qui me fait valider le menu « Devises »)
Auteur de "Les mystères du Trône de Fer", tome I, co-auteur du tome 2: https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-les-mots-sont-du-vent/ & https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-2/
Présentation & autres pub(lications) : www.lagardedenuit.com/forums/sujets/presentation-dndm/27 février 2023 à 11 h 13 min #188410Yoda Bor- Pisteur de Géants
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On y est presque, courage à tous !
Arys du Rouvre 💜
28 février 2023 à 9 h 49 min #188431Quintus Cularo- Patrouilleur du Dimanche
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C’est dommage pour Lupus in Fabula de Jérôme Akkouche, j’espérai que ce serait cool, il y a peu de steampunk FR intéressant. Si quelqu’un peut m’en conseiller, je suis preneuse !
Tu peux toujours le tenter. Il se lit assez facilement (et rapidement) et je conçois parfaitement comment le style peu plaire.
On y est presque, courage à tous !
Bon courage également. Dernière ligne droite !
J’en profite pour valider le thème l’Hiver vient (Menu Devises) avec Les naufragés des Auckland, de François Edouard Raynal.
Témoignage authentique d’un aventurier français qui, en 1864 fait naufrage dans les îles Auckland, archipel isolé au sud de la Nouvelle-Zélande, alors que lui et ses quatre compagnons cherchaient des mines d’étain. Pendant vingt mois, les cinq hommes (tous d’une nationalité différente d’ailleurs) vont survivre sur un îlot inhospitalier.
Assez surpris par le résultat de ce récit. Edouard Raynal se révèle un auteur efficace au style agréable et fluide. En sa qualité de témoignage, le livre ne débordera pas d’intrigues ou de rebondissements, mais l’auteur parvient quand même à maintenir l’attention du lecteur, tout en offrant une vision assez intéressante de la survie sur une île déserte. On est ainsi fasciné par la façon dont cinq hommes (de nationalités différentes d’ailleurs) parviennent à survivre par la collaboration. De ce fait, comme le dit la préface, il ne serait pas surprenant que Jules Verne (oui encore lui) se soit inspiré de ce récit pour son roman l’Île Mystérieuse. Il y a aussi quelque chose de très intéressant de voir comment s’organise la survie, et quelles priorités s’imposent, comme la protection du peu de vaisselle à disposition des naufragés ou la confection de chaussures, ainsi que des passages à mi chemin entre le cocasse et l’édifiant, comme lorsque Edouard Raynal met fin à sa tentative de produire de la bière, inquiet des conséquences possibles de la consommation d’alcool. Cela nous amène à un point toutefois plus nuancé. Il est en effet, de part la nature de témoignage du livre, parfois difficile de savoir s’il s’agit d’un récit fidèle, où si l’auteur s’est permit de déformer les faits, soit pour s’attribuer le beau rôle, soit tout simplement pour ajouter un peu de dynamisme au récit.
Aurait également pu rentrer dans les catégories Les Îles de Fer, Les Terres de l’Ouest et Les Terres de l’Orage.
Je valide également le thème La Typhon-née (Menu Daenerys Taragaryen) avec Déluge de Marc-André Pilon.
Laurie, une adolescente québécoise emménage dans une nouvelle maison avec sa famille. En plus de ses problèmes relationnelles avec sa belle-mère, et le manque d’enthousiasme à l’idée de quitter Québec, le déménagement s’accompagne de plusieurs désagréments, comme la pluie incessante, la disparition du chat de la famille et la maison elle-même, ancienne et peu accueillante. Très rapidement, les phénomènes inquiétants commencent, et Laurie va chercher à en savoir plus sur le passé du lieux, tandis que la pluie ne cesse de tomber.
Bon dans l’ensemble, l’histoire ne va pas beaucoup plus loin que son résumé. Ce n’est pas mauvais, mais ça manque un peu d’ampleur ou de profondeur. On a une mise en place classique, avec l’adolescente qui vit mal le déménagement et qui a une relation compliquée avec sa belle-mère, qui donne tout de suite un coté très entendu à l’histoire. Et le déroulement ne donne pas beaucoup plus d’épaisseur. Par exemple dans l’introduction, l’héroïne explique que son petit frère est la personne la plus importante du monde à ses yeux. Bon. Sauf que dans la suite du roman elle lui adresse la parole quelque chose comme trois ou quatre fois, toujours de façon très froide, et même lorsqu’il montre des signes évidents de mal-être, elle le relève vaguement (et encore pas à chaque fois) et ne semble pas s’en préoccuper outre mesure. Cela donne finalement une artificialité aux relations humaines, qui aboutit sur une fin terriblement froide et détachée au vue du contenu et de ce qui a été mis en place. Bref pas d’attachement pour les personnages dans une histoire horrifique c’est compliqué à gérer, surtout quand le roman propose assez peu de développement mythologique. Au final, on a donc une histoire assez banale dans le déroulé, qui propose quelques bons moments de frisson mais sans transformer l’essai et qui finalement m’a plus diverti par les spécificités de la langue québécoise que par son contenu.
Aurait également pu rentrer dans les catégories Les Terres de l’Orage, Stark, Tully, Famille, Devoir, Honneur et Nôtre est la fureur.
- Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 8 mois par R.Graymarch.
N'est pas mort ce qui à jamais dort, mais en d'étranges ères peut mourir même la mort.
1 mars 2023 à 10 h 36 min #188447Nymphadora- Vervoyant
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Je boucle mon challenge avec Fireborne, de Rosaria Munda qui me valide « Mère des Dragons : un livre ayant un ou plusieurs dragons sur la couverture » dans le menu Daenerys Targaryen
~~ Always ~~
1 mars 2023 à 13 h 22 min #188450Schrö-dinger- Pas Trouillard
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Je boucle mon challenge avec Fireborne, de Rosaria Munda qui me valide « Mère des Dragons : un livre ayant un ou plusieurs dragons sur la couverture » dans le menu Daenerys Targaryen
Félicitations pour cette fin de challenge !!
Courage aux autres, vous y êtes presque
Le Kraken à la plage (ah-ouh, cha cha cha)
1 mars 2023 à 13 h 37 min #188453Nymphadora- Vervoyant
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Et d’ailleurs, du coup : le challenge se terminera le 31 mars. On repart sur une nouvelle année ? N’hésitez pas à proposer vos idées de contraintes/thèmes qui vous tentent !
Et même si vous n’avez pas participé cette année, n’hésitez pas à donner votre avis. Notamment, si vous auriez souhaité participé mais qu’un élément vous a bloqué : comment améliorer les choses ? Timing, contraintes trop farfelues, menus trop copieux… ? Bref, si avez des idées d’amélioration, on est tout ouï !
~~ Always ~~
1 mars 2023 à 16 h 58 min #188454Fitz- Patrouilleur Expérimenté
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Je boucle mon challenge avec Fireborne, de Rosaria Munda qui me valide « Mère des Dragons : un livre ayant un ou plusieurs dragons sur la couverture » dans le menu Daenerys Targaryen
Félicitations d’avoir conclu le challenge !
Et d’ailleurs, du coup : le challenge se terminera le 31 mars. On repart sur une nouvelle année ? N’hésitez pas à proposer vos idées de contraintes/thèmes qui vous tentent ! Et même si vous n’avez pas participé cette année, n’hésitez pas à donner votre avis. Notamment, si vous auriez souhaité participé mais qu’un élément vous a bloqué : comment améliorer les choses ? Timing, contraintes trop farfelues, menus trop copieux… ? Bref, si avez des idées d’amélioration, on est tout ouï !
Moi je suis intéressé pour une nouvelle année du Challenge. En ce qui concerne les éventuelles améliorations, on pourrait par exemple rajouter un menu Cités Libres (en enlevant Braavos du menu Essos) . J’y ai un peu réfléchi, et ça donnerait par exemple ceci :
Norvos : un livre dont l’auteur est d’origine slave
Volantis : un livre avec des esclaves
Triarchie : un livre avec au moins 3 factions ayant une relation conflictuelle
Braavos : un livre comportant une ville / un pays multiculturel
Lorath : un livre se déroulant sur une ile
Pentos : un livre inspiré de l’Antiquité greco-romaine
Qohor : un livre avec des sacrifices humains
1 mars 2023 à 17 h 17 min #188456Quintus Cularo- Patrouilleur du Dimanche
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Et d’ailleurs, du coup : le challenge se terminera le 31 mars. On repart sur une nouvelle année ? N’hésitez pas à proposer vos idées de contraintes/thèmes qui vous tentent !
Personnellement je signe volontiers pour une année de plus !
Mon seul point noir concernant cette édition c’est la relative redondance de certains thèmes (Devises, Grandes Familles et Westeros) mais c’est très minime. Ceci dit je pensais à la possibilité pour les participants de donner des conseils (des livres que l’on souhaite faire découvrir aux autres, ou juste des conseils pour certaines entrée moins évidentes) et de référencer ces conseils. Ainsi un participant qui bloque sur telle ou telle entrée pourrait aller jeter un œil sur cette liste pour s’inspirer.
Sinon de mon coté j’ai commencer à réfléchir à des menus autours des religions ou des merveilles du monde d’ASOIAF. Je vais essayer d’équilibrer ça et surtout de le finir avant fin mars.
N'est pas mort ce qui à jamais dort, mais en d'étranges ères peut mourir même la mort.
1 mars 2023 à 17 h 23 min #188457MELT527- Patrouilleur Expérimenté
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Et d’ailleurs, du coup : le challenge se terminera le 31 mars. On repart sur une nouvelle année ? N’hésitez pas à proposer vos idées de contraintes/thèmes qui vous tentent !
J’ai une petite nostalgie qui s’installe avec la fin prochaine du challenge mais je suis très impatiente de voir celui de 2023 ! Je suis volontaire s’il y a besoin d’une aide sérieuse, je suis dispo tout le mois de mars.
J’ai une PAL ééééénorme donc, donnez-moi des raisons de les lire et de cocher plein de cases SVP !
Sinon, je viens de terminer trois livres : la trilogie Morgenstern d’Hervé Jubert. Je valide (en particulier avec le tome 3 Sabbat Samba) le Menu Westeros – Le Conflans : un livre avec des batailles :
C’est une trilogie dans un univers Steampunk et post-apocalyptique. Une grande catastrophe à eu lieu il y a longtemps, submergeant plusieurs villes et obligeant les humains à redéfinir leur mode de vie. Poussés par la nécessité, revienne vers les moteurs à vapeur, les aéronefs dans le style Jules Verne… Nous suivons Roberta Morgenstern, sorcière de troisième niveau d’une cinquantaine d’années et enquêtrice spéciale pour la division criminelle. Les trois livres suivent une trame commune mais sont très différents donc c’est un peu difficile à résumer sans spoiler. Je vous invite à les lire, c’est assez classique, mais très rafraichissant !
Je valide évidemment l’entrée de ce menu avec la bataille finale hyper originale !
Il me reste quelques entrées à valider, je pourrais piocher dans mes lectures de l’année 2022, j’en ai lu plus de 100 donc ça aurait dû être simple mais je préfère valider les entrées du challenge avec des livres qui m’ont plu ou il pourrait y avoir un intérêt d’en discuter… Un challenge dans le challenge !
MELT527
La lecture est une invitation à l'oisiveté ; l'oisiveté, la mère de tous les vices. Donc, la lecture est un vice. J'étais très vicieux. Robert Brisebois1 mars 2023 à 18 h 14 min #188459Jon- Pas Trouillard
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Et d’ailleurs, du coup : le challenge se terminera le 31 mars. On repart sur une nouvelle année ? N’hésitez pas à proposer vos idées de contraintes/thèmes qui vous tentent !
Et même si vous n’avez pas participé cette année, n’hésitez pas à donner votre avis. Notamment, si vous auriez souhaité participé mais qu’un élément vous a bloqué : comment améliorer les choses ? Timing, contraintes trop farfelues, menus trop copieux… ? Bref, si avez des idées d’amélioration, on est tout ouï !
Personnellement je m’étais noté quelques idées de thème, je pourrai voir à réfléchir s’il en faut d’autres ! 🙂
– Un livre avec une malédiction
– Un livre avec un personnage principal LGBT (Dans un thème Velaryon par exemple ? On pourrait faire une contrainte « jumeaux » du coup aussi comme ça <3 )
- Un livre avec un personnage principal avec des enfants
- Un livre avec une relation d'amitié HF
- Un livre avec une prophétie (non c'est pas pareil qu'une malédiction :p )
Et sinon pour rappel une idée qui venait de Nympha il me semble : "T'y connais rien JS : un livre mystère donné en MP"(Sinon, j'en ai très peu de souvenirs, mais j'avais beaucoup aimé la trilogie Morgenstern <3 )
1 mars 2023 à 20 h 23 min #188462MELT527- Patrouilleur Expérimenté
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Un livre avec une relation d’amitié HF
Bonne idée ! C’est rare de promouvoir les amitiés HF !
De mon côté je verrais bien un menu des grandes familles avec chaque entrée centrée sur la couleur ou l’animal du sceau (ex Stark : une couverture à dominante gris ou avec un loup).
Ou un gros menu nommé Les survivants de la longue nuit où chaque entrée reprend un trait de caractère ou physique d’un personnage (ex stratège pour tyrion, rousse pour Sansa, espionnage pour Varys, qui a subit un entraînement difficile pour Arya….)
Pour le perso avec des enfants, bien aussi, j’irai même jusqu’à proposer un menu avec tous les liens familiaux possibles : grande fratrie, jumeaux, père décédé, mère combative…
J’aime bien l’idée du livre mystère aussi, difficile à mettre en place mais pourquoi pas.
De manière générale, les contraintes de couverture ou de titres me plaisent beaucoup !
Pour la trilogie Morgenstern, avec le recul, je suis super contente de ma lecture, surtout que l’auteur ne nous infantilise pas avec une explication artificielle a la fin de l’aventure de tout ce qui s’est passé pendant les trois tomes. Toutes les clés de compréhension sont à notre portée, il suffit d’être attentif aux détails.
MELT527
La lecture est une invitation à l'oisiveté ; l'oisiveté, la mère de tous les vices. Donc, la lecture est un vice. J'étais très vicieux. Robert Brisebois1 mars 2023 à 21 h 28 min #188464MELT527- Patrouilleur Expérimenté
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Ceci dit je pensais à la possibilité pour les participants de donner des conseils (des livres que l’on souhaite faire découvrir aux autres, ou juste des conseils pour certaines entrée moins évidentes) et de référencer ces conseils.
C’est une super idée aussi ! C’est vrai que pour certaines entrées on a plein de titres en tête qui ne seront jamais cités dans le challenge parce qu’on devait faire un seul choix…. un Excel supplémentaire peut-être ? Comme celui qu’on a aujourd’hui mais à la place des challengers on a les conseils ? Ou chacun son fichier ? Ça permettait à chacun d’avoir la main sur ses conseils (et ne pas donner encore plus de taf aux organisateurs)
- Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 8 mois par MELT527.
MELT527
La lecture est une invitation à l'oisiveté ; l'oisiveté, la mère de tous les vices. Donc, la lecture est un vice. J'étais très vicieux. Robert Brisebois1 mars 2023 à 22 h 09 min #188467Quintus Cularo- Patrouilleur du Dimanche
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C’est une super idée aussi ! C’est vrai que pour certaines entrées on a plein de titres en tête qui ne seront jamais cités dans le challenge parce qu’on devait faire un seul choix…. un Excel supplémentaire peut-être ? Comme celui qu’on a aujourd’hui mais à la place des challengers on a les conseils ? Ou chacun son fichier ? Ça permettait à chacun d’avoir la main sur ses conseils (et ne pas donner encore plus de taf aux organisateurs)
Si cela ne dérange pas les organisateurs je pense que le Excel unique est la solution la plus simple à lire pour les participants.
Sinon je me suis chauffé et j’ai préparer les menus que j’avais en tête (il me manque une entrée si quelque a une idée) :
Menu Merveilles de l’homme :
- Les murailles de Qarth : Un livre avec une ville fortifiée sur la couverture
- Le Mur : Une histoire de rédemption/de seconde chance
- Les routes valyriennes : Une histoire où l’on voyage par voie terrestre
- Le Titan de Bravos : Une histoire avec un personnage très grand
- Les trois cloches de Norvos : Un tome d’une trilogie
- Le palais aux mille salles de Sarnath : Un livre avec un (très) grand bâtiment sur la couverture
- La grande pyramide de Ghis : Une histoire inspirée de l’Egypte ou de l’Orient antique
Il me manque donc le long pont de Volantis
Menu religions :
- Religion des anciens dieux : Un livre avec un arbre sur la couverture
- Religion de sept : Un livre avec « sept » dans le titre
- Antique Voie : Un livre avec des créatures/un monde sous-marin
- Religion du dieu multiface : Un livre anonyme ou écrit à plusieurs mains
- Religion de R’hllor : Une histoire d’élu
Voilà je ne sais pas si les menus vous tente (où si vous avez d’autres idées pour certaines entrées).
N'est pas mort ce qui à jamais dort, mais en d'étranges ères peut mourir même la mort.
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