Challenge de lecture « En attendant l’hiver » (2022)

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  • Ce sujet contient 507 réponses, 19 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par MELT527, le il y a 1 année et 7 mois.
30 sujets de 121 à 150 (sur un total de 508)
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  • #170243
    Liloo75
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    Que de choix, que de romans qui font envie. Je sens que ma pile va augmenter 😉

    - De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
    - Grâce aux êtres de votre espèce.
    - Il n’y a pas d’êtres de mon espèce. Je suis unique.

    #170262
    DNDM
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    Haaaaa, du Disque-Monde <3 <3 <3

    J’ai lu la plupart des livres, souvent pendant mon adolescence. J’ai relu une bonne moitié il y a quelques année. De mémoire, les premiers tomes étaient un peu trop dans le pastiche, leur appréciation était souvent dépendante de références parfois obscures aujourd’hui. Ca commençait à sortir de la simple parodie gratuite et à proposer de vrais histories à partir de Mortimer. C’est parfois inégal, mais il y a des tomes géniaux. Bonne lecture !

    Auteur de "Les mystères du Trône de Fer", tome I, co-auteur du tome 2: https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-les-mots-sont-du-vent/ & https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-2/
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    #170264
    MELT527
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    cet après-midi, je voudrais m’attarder sur le livre que j’ai recommandé : Les sept morts d’Evelyn Hardcastle de Stuart Turton.

    Je ne vais pas trop en dire car tout repose sur les retournements de situation que vit le personnage principal mais je vais vous donner un petit résumé qui j’espère vous donnera envie de le lire.

    Les Sept morts d'Evelyn Hardcastle : Turton, Stuart, Pointeau, Fabrice:  Amazon.fr: LivresLe livre commence par le réveil de notre héros dans une forêt. Il ne se souvient plus qui il est, il ne se souvient que d’un nom : Anna. Puis il entend le cri d’une femme qui demande de l’aide et se précipite. Un coup de feu et c’est le silence.

    Dans ce roman, notre héros se retrouve coincé dans un manoir aux allures inquiétantes avec des règles simples : le soir-même, une femme sera assassinée et le seul moyen de s’échapper est de découvrir son assassin. Pour cela, il disposera de 8 jours pour enquêter.

    Le nombre de jours vous semble incongru ? C’est parce qu’il revivra la même journée, encore et encore, mais chaque fois dans le corps d’un invité différent.

    Poursuivi par un mal qui semble connaitre le moindre de ses faits et gestes et hanté par l’atmosphère pesante de la maison et ses occupants, il ne pourra compter que sur lui-même et sur les talents de ses hôtes pour sortir et retrouver ses souvenirs et son identité. A moins qu’il ne puisse se faire des alliés dans cette situation invraisemblable ?

    Ce roman est un bijou. Une toile dont vous ne pourrez voir les fils qu’une fois pris dans ses filets. Tout est cohérent, la plume est poétique et très descriptive. Très anglaise, j’ai tout de suite pensé à Agatha Christie dans les premiers chapitres.

    C’est un fabuleux trésor que je recommande chaudement. Cela faisait des années que je n’avais pas lu un livre que je ne parvenais pas à lâcher et auquel je pensais constamment quand je devais le reposer.

    Très beau travail sur le livre en tant qu’objet, bleu et or. Je crois que 10/18 était chargé de la version poche et qu’il est tout aussi magnifique. Un beau travail éditorial de bout en bout.

    MELT527
    La lecture est une invitation à l'oisiveté ; l'oisiveté, la mère de tous les vices. Donc, la lecture est un vice. J'étais très vicieux. Robert Brisebois

    #170269
    MELT527
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    @dndm Je me suis pas mal renseignée avant de commencer la saga parce qu’apparemment, il y a deux courants de pensée principaux : ceux qui pensent qu’on doit lire les livres dans l’ordre dans lequel Terry Pratchett les a publiés, pour avoir l’expérience de l’évolution de sa plume et toutes les références aux tomes précédents dont il saupoudre ses récits. Et ceux qui pensent qu’on doit les lire par cycles (le cycle des sorcières, le cycles des mages, le cycle de la Mort, etc.) et lire seulement ceux qui sont susceptibles de nous plaire. Et même si la qualité est inégale (je me suis bidonnée du début à la fin pour le tome 1 et le deuxième m’a seulement fait sourire), je pense que c’est une saga qui mérite d’être applaudie. Je pense que certains tomes vont me tomber des mains (le foot par exemple) mais j’y trouverai mon compte à la fin.

    Mention spéciale à la collection sortie chez l’Atalante, qui a sorti la saga avec de magnifiques illustrations de couverture.

    MELT527
    La lecture est une invitation à l'oisiveté ; l'oisiveté, la mère de tous les vices. Donc, la lecture est un vice. J'étais très vicieux. Robert Brisebois

    #170278
    MELT527
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    je viens de me rendre compte que je commentais toujours la couverture 😉

    Déformation professionnelle sans doute !

    MELT527
    La lecture est une invitation à l'oisiveté ; l'oisiveté, la mère de tous les vices. Donc, la lecture est un vice. J'étais très vicieux. Robert Brisebois

    #170279
    Nymphadora
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    je viens de me rendre compte que je commentais toujours la couverture Déformation professionnelle sans doute !

    Ahaha perso je suis loin d’être professionnelle, mais je suis hyper sensible aux couvertures xD Il y a un proverbe chez nos amis anglophones « don’t judge a book by its cover »… perso j’en suis loin xD Un truc moche, j’ai pas envie de le lire !

    ~~ Always ~~

    #170283
    MELT527
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    Ahaha perso je suis loin d’être professionnelle, mais je suis hyper sensible aux couvertures xD Il y a un proverbe chez nos amis anglophones « don’t judge a book by its cover »… perso j’en suis loin xD Un truc moche, j’ai pas envie de le lire !

    Pour avoir travaillé dans l’édition je sais pertinemment que les couvertures sont loin de refléter la qualité d’un roman, mais je peux pas m’empêcher de juger l’objet avant le contenu. A contrario, j’ai aussi acheté des livres que je savais que je n’allais pas aimer juste parce qu’ils étaient des chefs-d’œuvre de fabrication. Donc bon… Don’t judge me

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 4 mois par MELT527.
    • Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 4 mois par MELT527.

    MELT527
    La lecture est une invitation à l'oisiveté ; l'oisiveté, la mère de tous les vices. Donc, la lecture est un vice. J'étais très vicieux. Robert Brisebois

    #170362
    Quintus Cularo
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    Je valide Le feu qui flambe contre le froid (Menu Garde de Nuit) avec L’arpenteuse de Rêves, d’Estelle Faye.

    Dans la cité de Claren, où la barrière sociale est fortement (et physiquement) marquée, Myri, habitante de la ville basse est une Arpenteuse, un individu capable de pénétrer les rêves des autres. Ce don lui vaut rapidement d’être mêlée à toute sorte de complots (magiques autant que politiques), sur fond d’inégalités sociales et de crise environnementale.

    Un peu déçu par cette lecture, je dois l’admettre. Mes précédentes expériences avec Estelle Faye avaient été plutôt bonne (La voie de l’oracle a fait grincer les dents le spécialiste du monde romain en moi mais restait très plaisant, et Widjigo a été un vrai gros coup de cœur), autant ici, le fond comme la forme me semble plus laborieux.

    Niveau histoire la trame scénaristique est dans son déroulé plutôt classique. L’originalité vient par petites touches, qui apportent ce qu’il faut d’intérêt aux évènements. Deux écueils viennent toutefois gêner la lecture. Déjà les retournements de situation sont régulièrement téléphonés, à la limite du Deus Ex Machina à plusieurs reprises. Ensuite les enjeux sont malheureusement assez dématérialisés, en grande partie je pense à cause du rythme effréné de l’histoire.

    Niveau personnage rien de particulier à reprocher. Sans atteindre des sommets dans ce domaine, ils sont solides et bien campés, même s’ils manquent souvent de surprise ou d’une profondeur supplémentaire (les gentils sont gentils, les gens antipathiques sont antipathiques, dans l’ensemble on a une vision complète de leur personnalités dès leur première apparition). Le personnage de Myri tient le livre sur ses épaules, et honnêtement, c’est aussi un point négatif. Sans être mauvaise, son détachement concernant l’intrigue pendant la majorité du roman nous empêche d’être pleinement prit dans son développement. A cela s’ajoute une certaine inconstance. Sans divulgacher, la narration peut dans un même paragraphe ensevelir un personnage sous les reproches pour un demi-mensonge (par omission principalement) tout en se félicitant de lui avoir caché des informations importante.

    Enfin le roman baigne dans une relative simplicité concernant ses enjeux. Ainsi les problématiques principales de l’histoire (discrimination sociale, crise environnementale, racisme…) sont toutes présentés d’une façon très basique, et les solutions très simples et faciles à mettre en place. Je caricature volontairement un peu mais la fin a un petit coté « mais en fait il suffi que tout le monde soit gentil pour que la situation aille mieux ».

    Je pense que dans l’ensemble le coté fable onirique plus littérature jeunesse ne m’a pas accroché du tout. Dommage car venant de cette auteure, avec ce registre et ces thématiques il y avait moyen que ce soit pour moi un vrai coup de cœur.

    Aurait également pu rentrer dans les catégories Khaleesi, Mhysa, Les Îles de Fer, Les terres de l’Ouest, Les Terres de la Couronne, Tully, Greyjoy, Famille, Devoir, Honneur, Nous ne semons pas et Nôtre est la fureur.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 4 mois par Quintus Cularo.

    N'est pas mort ce qui à jamais dort, mais en d'étranges ères peut mourir même la mort.

    #170369
    Aerolys
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    Les chroniques lunaires, tome 2 Scarlet de Marissa Meyer. C’est une saga young adult où chaque tome (4 en tout + 1 prequel) suit les aventures d’une jeune fille différente, où leurs histoires sont interconnectées et ont toutes pour base un conte de fée. Le tome 1, Cinder, reprend le conte de Cendrillon. Ici, Cendrillon est une cyborg, reléguée de par sa nature au rang d’esclave de sa belle-mère/propriétaire. Ajoutez au mélange une pandémie et un jeune prince qui porte le poids de la paix sur ses épaules et vous aurez un aperçu de ce roman young adult qui se laisse agréablement suivre. Pas de retournement OUAOUH quand on est un petit peu habitué à la littérature de l’imaginaire, mais cela reste une expérience plaisante sans prétention. Et même si après les 5 premiers chapitres, je ne pensais pas aller plus loin, j’ai refermé le livre en voulant en connaître la suite. Chroniques lunaires, tome 2 : Scarlet par MeyerDans le deuxième tome, Scarlet, c’est le conte du Petit chaperon rouge qui est à l’honneur. Sa grand-mère disparait, un jeune homme mystérieux nommé Loup semble être impliqué mais lui propose son aide pour la retrouver. Dans ce tome, nous suivons non seulement ce nouveau couple, mais aussi Cinder et Kai, les héros du premier tome, dans une chasse à l’homme et aux réponses qui semblent s’intensifier au fil des chapitres. C’est divertissant, sans être une vraie originalité. Mais les livres sont faciles à lire, faciles à suivre et plutôt agréables. Je les conseille à quelqu’un d’indulgent pour les romans young adult et intéressé par la réécriture des contes de fées à la sauce dystopie fantasy. Le tome 3, Cress, reprend le conte de Raiponce et le tome 4, Winter, celui de Blanche-Neige. Le prequel raconte la jeunesse de la méchante reine, Levanna, la grande méchante de la saga. Je serai très intéressée de discuter avec des gens qui ont terminé la saga, je commencerai sans

    Ça m’intrigue. Je le rajoute à ma PAL. ^^

    Toutes les plus belles histoires commencent par une brique sur le pied.

    Si Theon ouvre un bar, c'est le Baratheon.

    Spoiler:
    #170437
    Yoda Bor
    • Pisteur de Géants
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    Je valide Les Terres de l’Orage, le personnage affronte le mauvais temps avec le premier tome de Le Monstre d’Einstein de Ryu Miyanaga.
    Un manga au thème un peu bateau dans lequel on parle beaucoup d’acceptation de soi et des différences mais qui est surtout marquant par son très très beau graphisme et le fait que tout passe par une intrigue un peu surnaturelle.
    Le personnage principal qui est un pêcheur, traverse une grosse tempête qui le laisse mort et il sera sauvé par un garçon sorcière qui va le transformer et lui donner une part de lui-même, ce qui fait qu’ils ne peuvent plus se séparer.

    Série terminée en 3 tomes.

    Arys du Rouvre 💜

    #170478
    MELT527
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    Bonsoir à tous ! Je valide un autre livre. Greyjoy : un livre avec un traître. Le livre est Le train du diable de Mark Sumner.

    Le train du diable par SumnerIl s’agit d’un tome 2 d’une duologie fantasy / steampunk / western.

    Le résumé : Peu après la guerre de Sécession, pour des raisons inconnues, certaines personnes se sont découvertes un talent. Un pouvoir surnaturel qui pouvait invoquer des démons, créer des flammes, ou tout autre manifestation magique qu’ils pouvaient imaginer. Dans ce pays qui peine à se relever des horreurs de la guerre, certains ont commencé à utiliser leur don pour faire le mal, d’autres pour protéger leur ville. Ces personnes sont devenues les shérifs de leur ville, se battant en duel avec tout challenger qui voudrait prendre sa place. Les shérifs forts attirent les convoitises et si tous ne sont pas des saints, utilisant leur fonction pour soutirer de l’argent ou faire ce qui leur chante, d’autres veulent vraiment le bien de leurs concitoyens.

    C’est dans cette nouvelle réalité que nous suivons Jake Bird, qui est devenu le shérif de Medecine Rock dans le tome 1, après avoir combattu le terrifiant Custer qui avait tué son père, le shérif. Il est aujourd’hui le shérif très apprécié de sa ville, avec une femme magnifique et la réputation d’être l’un des plus fort avec un talent. Mais le monde continue de changer et le projet de chemin de fer, qui avait été abandonné, refait surface. Quel est cet étrange matériau utilisé pour les rails et pourquoi rend-il les gens avec un talent aussi malades ? Jake Bird devra à nouveau mettre se vie en jeu pour découvrir et arrêter ce projet avant qu’il ne sonne la fin de tous.

    C’est un livre de mon mari à la base, et la thématique western ne me disait rien. Mais après avoir essayé de jouer au jeu de rôle sur table appelé Deadlands, j’ai tout de suite fait le parallèle avec ces deux livres. Ce monde est dur, sale, les gens peuvent vivre des choses atroces, mais ils s’accrochent, s’entraident, se regroupent et font tout pour défendre leur vie. Je ne sais pas si cela pourrait plaire, le style de l’auteur est un peu vieillot et les personnages sont très basiques (comme dans tout bon western, les caractères sont très marqués). Mais les deux livres se lisent vite et sont très divertissants. Je recommande pour quelqu’un qui connait Deadlands, ou qui aime les livres de fantasy classiques avec une touche de cowboy.

    Il aurait pu convenir aux menus suivants : Nous ne semons pas / Famille, Devoir, Honneur / Targaryen / Les Terres de l’Orage

    MELT527
    La lecture est une invitation à l'oisiveté ; l'oisiveté, la mère de tous les vices. Donc, la lecture est un vice. J'étais très vicieux. Robert Brisebois

    #170504
    DNDM
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    Bonsoir à tous ! Je valide un autre livre. Greyjoy : un livre avec un traître. Le livre est Le train du diable de Mark Sumner. Le train du diable par SumnerIl s’agit d’un tome 2 d’une duologie fantasy / steampunk / western. Le résumé : Peu après la guerre de Sécession, pour des raisons inconnues, certaines personnes se sont découvertes un talent. Un pouvoir surnaturel qui pouvait invoquer des démons, créer des flammes, ou tout autre manifestation magique qu’ils pouvaient imaginer. Dans ce pays qui peine à se relever des horreurs de la guerre, certains ont commencé à utiliser leur don pour faire le mal, d’autres pour protéger leur ville. Ces personnes sont devenues les shérifs de leur ville, se battant en duel avec tout challenger qui voudrait prendre sa place. Les shérifs forts attirent les convoitises et si tous ne sont pas des saints, utilisant leur fonction pour soutirer de l’argent ou faire ce qui leur chante, d’autres veulent vraiment le bien de leurs concitoyens. C’est dans cette nouvelle réalité que nous suivons Jake Bird, qui est devenu le shérif de Medecine Rock dans le tome 1, après avoir combattu le terrifiant Custer qui avait tué son père, le shérif. Il est aujourd’hui le shérif très apprécié de sa ville, avec une femme magnifique et la réputation d’être l’un des plus fort avec un talent. Mais le monde continue de changer et le projet de chemin de fer, qui avait été abandonné, refait surface. Quel est cet étrange matériau utilisé pour les rails et pourquoi rend-il les gens avec un talent aussi malades ? Jake Bird devra à nouveau mettre se vie en jeu pour découvrir et arrêter ce projet avant qu’il ne sonne la fin de tous. C’est un livre de mon mari à la base, et la thématique western ne me disait rien. Mais après avoir essayé de jouer au jeu de rôle sur table appelé Deadlands, j’ai tout de suite fait le parallèle avec ces deux livres. Ce monde est dur, sale, les gens peuvent vivre des choses atroces, mais ils s’accrochent, s’entraident, se regroupent et font tout pour défendre leur vie. Je ne sais pas si cela pourrait plaire, le style de l’auteur est un peu vieillot et les personnages sont très basiques (comme dans tout bon western, les caractères sont très marqués). Mais les deux livres se lisent vite et sont très divertissants. Je recommande pour quelqu’un qui connait Deadlands, ou qui aime les livres de fantasy classiques avec une touche de cowboy. Il aurait pu convenir aux menus suivants : Nous ne semons pas / Famille, Devoir, Honneur / Targaryen / Les Terres de l’Orage

    Marrant, j’avais lu le tome 1 en 2020, et j’ai l’impression qu’on a un peu le même ressenti (mais j’étais plus méchant, sur l le tome 1). Et j’avais moi aussi fait le parallèle avec les jeu de rôle.

    -> https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/vos-dernieres-lectures/page/10/#post-137481

    Auteur de "Les mystères du Trône de Fer", tome I, co-auteur du tome 2: https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-les-mots-sont-du-vent/ & https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-2/
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    #170507
    MELT527
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    @dndm dans un sens, j’ai préféré le tome 2 parce que je n’avais pas les attentes que j’ai eu pour le premier. A la fin du deux, j’avais juste une frustration de pas assez. Pas assez d’explications, pas assez de temps, tout est rapide et plein de choses restent sans réponses. Je déteste ça. J’aime terminer un livre en me disant que j’ai tout compris et par extension les héros aussi. Peut-être que Sumner avait l’intention de faire un tome 3 mais ça ne s’est jamais concrétisé.

    MELT527
    La lecture est une invitation à l'oisiveté ; l'oisiveté, la mère de tous les vices. Donc, la lecture est un vice. J'étais très vicieux. Robert Brisebois

    #170508
    DNDM
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    Marrant, c’est aussi plus ou moins ce que je disais pour le T1. ^^

     Tout fait au final à la fois classique et forcé, sans réel but (peut-être parce qu’il y a un Tome 2 des aventures du même héros, Le train du diable, qui amène certaines réponses ou développements qui manquent ici?)

    Bref, une lecture plus frustrante qu’autre chose, où l’on renvoie toujours les infos importantes à un hypothétique tome suivant…

    Auteur de "Les mystères du Trône de Fer", tome I, co-auteur du tome 2: https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-les-mots-sont-du-vent/ & https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-2/
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    #170545
    Crys
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    Allez, je valide l’entrée « Greyjoy » de mon challenge Grandes Maisons, avec un personnage de sale traître. En l’occurrence, dans l’énorme roman graphique Monstres de barry Windsor-Smih. J’en dis un peu plus sur le topic « Lectures graphiques » , mais grosso-modo, on a dans ce livre un certain allemand tourne-casaque dans un programme nazi qui me semble tout à fait approprié. La narration en plusieurs points de vue de cette énorme BD (362 pages quand même !) et l’écriture des personnes est vraiment très fine et superbement menée, même si je ne recommanderai pas à tout le monde. Mieux vaut avoir le cœur bien accroché !

    #170547
    MELT527
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    Nouvelle validation !

    Lady Mechanika, tome 2 : Révélations par BenitezAussi haute qu’Honneur : un livre qui se déroule en hauteur (montagne, tour d’immeuble, espace, etc) avec le tome 2 de la saga de comics Lady Mechanika.

    Résumé (Babelio) : Les gazettes l’ont surnommée « Lady Mechanika », unique survivante des horribles expérimentations d’un savant fou, à qui elle doit ses bras et ses jambes mécaniques. Sans le moindre souvenir de son existence précédant ces tristes événements, Lady Mechanika à su se bâtir une nouvelle vie, en tant qu’aventurière et détective privé. Ainsi ses capacités surhumaines lui permettent-elles de résoudre des affaires que les autorités ne sauraient ou ne voudraient prendre en charge. Et sans cesse, elle tente de percer le voile épais de ses origines.

    J’adore le steampunk, les vêtements, l’architecture, ce mélange d’ancien et de

    Lady Mechanika, tome 1 – Le Mystère du corps mécanique

    moderne, la plupart des histoires situées dans cette période ont 30 % de chance en plus de me plaire.

    Ici Lady Mechanika est une femme au passé incertain mais qui a su se relever et faire de sa potentielle faiblesse une force. Son caractère fort ne la rend pas moins sensible aux malheurs des autres et surtout des laissés-pour-compte et des « monstres ». Mais ce monde est dur, et elle doit l’être encore plus si elle veut en apprendre plus sur son passé qui semble refaire surface. Il valide « Aussi haute qu’Honneur » car tout le tome 2 se passe dans un zeppelin pendant un bal costumé.

    C’est une saga en sept tomes que je recommande aux amateurs steampunk et de dessins de femmes bien faites 😉

    Le dessin est TRES sensuel, on peut s’en rendre compte directement sur les couvertures ou les pages artbook à la fin de chaque tome. J’espère juste que le dernier tome est une vraie fin et que nous saurons enfin qui est Lady Mechanika.

    MELT527
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    #170566
    MELT527
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    Nouvelle entrée poche (j’ai toujours deux lectures en cours, un poche que j’emmène au boulot pour les pauses et un grand format qui reste à la maison). Cette fois-ci c’est Targaryen : un livre avec des luttes de pouvoir avec le roman Mascarade de Ray Célestin.

    Mascarade par CelestinC’est aussi un tome 2, j’avais entendu parlé de la saga de R. Célestin par la chaîne Youtube Les mots de l’imaginaire (qui m’a fourni 80% de ma PAL en fait).

    C’est une saga en 4 tomes, 4 saisons, 4 décennies, 4 thèmes, 4 conditions météorologiques et 4 morceaux de musique jazz.

    Le premier tome se déroulait à la Nouvelle-Orléans, berceau du jazz et du vaudou. Roman polyphonique très bien travaillé, nous suivions plusieurs protagonistes qui tentent de démêler chacun de leur côté les fils entourant le mystérieux tueur à la hache. Un policier, une secrétaire de l’agence Pinkerton, un ancien taulard et un journaliste se démènent pour nous livrer une enquête haletante au rythme envoûtant du jazz et de la vie nocturne des années 20.

    Le second tome se déroule 9 ans plus tard, à Chicago pendant la prohibition et la guerre des gangs d’Al Capone et Bugs Moran. Nous suivons toujours plusieurs protagonistes, engagés chacun pour des raisons différentes dans une enquête qui les mènera aussi bien dans les quartiers noirs défavorisés que les manoirs riches de Chicago.

    J’avais beaucoup aimé le premier tome, l’ambiance, les secrets et les drames se dévoilent au fur et à mesure de la lecture sur fond de musique jazz, de faits historiques réels et d’inondations. Mais à la fin, j’étais un peu frustrée de constater que si chaque personnage avait découvert ce qu’il cherchait si ardemment, aucun n’avait compris que ce n’était qu’un élément qui s’emboîtait dans un mystère plus grand.

    Frustration que je n’ai pas du tout ressenti dans le tome 2 où l’auteur fait converger naturellement les personnages les uns vers les autres pour qu’ensemble ils réunissent les pièces du puzzle. Et si le thème de la mafia ne me disait pas vraiment (je n’ai jamais vu les films Le Parrain, ne me jetez pas de navets !), le fait de retrouver certains personnages du tome 1 et savoir ce qu’ils sont devenus, était très plaisant.

    Nous en apprenons beaucoup sur la vie et les figures emblématiques de cette époque, comment étaient vu les gens de couleurs, l’alcool, à quel point la drogue, le meurtre et la corruption étaient monnaie courante dans les années 30.

    Je recommande les deux tomes, le troisième (Mafioso qui se situe à New-York à l’automne dans les années 40) est évidemment dans ma PAL, et j’espère que 10/18 publiera le dernier tome bientôt !

    Les deux tomes pourraient convenir pour :
    – Arryn : un livre avec un personnage faible ou qui n’a pas toute sa tête
    – Greyjoy : un livre avec un traître
    – Nous ne semons pas : un livre avec des délinquants ou des criminels
    – Feu et Sang : un livre ou un personnage est brûlé ou ensanglanté

    Le premier tome pourrait convenir pour :
    – Les Terres de l’Orage : un livre où un personnage affronte le mauvais temps
    – Dorne : un livre où on a chaud
    – Tully : un livre qui se déroule près d’une rivière, un fleuve ou un lac

    MELT527
    La lecture est une invitation à l'oisiveté ; l'oisiveté, la mère de tous les vices. Donc, la lecture est un vice. J'étais très vicieux. Robert Brisebois

    #170620
    Quintus Cularo
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    Je valide le thème Famille, Devoir, Honneur (Menu Devises) avec Un bébé pour Rosemary de Ira Levin.

    Rosemary Woodhouse et son mari Guy viennent d’obtenir l’appartement de leurs rêves dans un immeuble prestigieux en plein cœur de New York. Malgré quelques sombres rumeurs sur le passé du lieux, l’emménagement se passe à merveille, notamment grâce à un voisinage accueillant et sympathique. Toutefois tandis que la situation professionnelle de Guy s’améliore, son comportement évolue de façon surprenante. Et lorsque Rosemary tombe enceinte, les évènements deviennent progressivement de plus en plus inquiétants.

    Je le place dans cette catégorie puisque bien que Rosemary soit en froid avec ses parents et sa fratrie, elle est profondément attaché à son mari, puis fera tout pour protéger son enfant à naître.

    Roman horrifique très bien mené narrativement et en terme de mythologie, nous plongeant progressivement dans un quotidien de plus en plus oppressant et menaçant. Cette approche souffre toutefois d’une volonté de l’auteur de brouiller au maximum les pistes et de maintenir la menace secrète, ce qui provoque un manque globale de péripéties et une ambiance certes oppressante, mais qui reste dramatique à l’état quotidien. Heureusement le style d’Ira Levin nous porte malgré ça, et même si parfois les réactions des personnages sont curieuses, certaines évolutions sont particulièrement prenantes, surtout concernant la fin, que j’ai personnellement beaucoup aimé. Sur le reste le roman avance efficacement bien qu’un peu plus de péripéties (notamment sur l’aspect horrifique) aurait rendu la lecture plus riche prenante.

    Je valide ensuite le thème Meereen (Menu Essos) avec le Puy du Faux, livre collectif de Florian Besson, Pauline Ducret, Guillaume Lancereau et Mathilde Larrère.

    L’ouvrage est une enquête sur le parc d’attraction le Puy du Fou, à travers sa représentation de l’histoire, les idéologies qu’il véhicule et la volonté politique de ses responsables.

    Travaillant dans la médiation culturelle, la perception de l’histoire par le grand public, et surtout les manipulations (volontaire ou non) qui peuvent en découler me touchent particulièrement. Et cet ouvrage est une démarche salutaire et utile, sur deux tableaux différents. Premièrement, il s’agit très frontalement de dénoncer l’attitude du Puy du Fou et surtout ses inexactitudes historiques, trop nombreuses et systématiquement orientées pour être purement involontaires. Toutefois cela est fait avec mesure et honnêteté intellectuelle. La démarche du parc d’attraction est remise dans un contexte plus large, et où tout ne relève pas de la simple manipulation historique à dessin. Toutefois en parallèle, les aspects les plus systématiquement problématiques sont également mis en avant.

    A coté de cette analyse purement factuelle, les auteurs reconnaisses la légitimité d’une démarche de médiation à travers le spectacle vivant. A ce sujet, la fin de l’ouvrage est particulièrement intéressante, chaque auteur y décrivant, pour sa période de prédilection, une idée d’attraction faisant coïncider pertinence historique et grand spectacle dans l’idée de ce que propose actuellement le Puy du Fou.

    N'est pas mort ce qui à jamais dort, mais en d'étranges ères peut mourir même la mort.

    #170621
    DNDM
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    Je valide:

    « Famille devoir Honneur: un livre où un personnage est attaché à sa famille » avec Le long des ruines (dans lequel une femme fait tout pour sauver sa sœur)

    et

    « Feu et Sang: un livre où un personnage est brulé ou ensanglanté » avec Karmen (le personnage principal s’est taillé les veines avant même le début du livre, et comme c’est un genre de fantôme elle passe tout le livre ainsi).

    Détails sur ces deux BD à lire ici.

    Nouvelle validation ! Lady Mechanika, tome 2 : Révélations par BenitezAussi haute qu’Honneur : un livre qui se déroule en hauteur (montagne, tour d’immeuble, espace, etc) avec le tome 2 de la saga de comics Lady Mechanika. Résumé (Babelio) : Les gazettes l’ont surnommée « Lady Mechanika », unique survivante des horribles expérimentations d’un savant fou, à qui elle doit ses bras et ses jambes mécaniques. Sans le moindre souvenir de son existence précédant ces tristes événements, Lady Mechanika à su se bâtir une nouvelle vie, en tant qu’aventurière et détective privé. Ainsi ses capacités surhumaines lui permettent-elles de résoudre des affaires que les autorités ne sauraient ou ne voudraient prendre en charge. Et sans cesse, elle tente de percer le voile épais de ses origines. J’adore le steampunk, les vêtements, l’architecture, ce mélange d’ancien et de Lady Mechanika, tome 1 – Le Mystère du corps mécanique moderne, la plupart des histoires situées dans cette période ont 30 % de chance en plus de me plaire. Ici Lady Mechanika est une femme au passé incertain mais qui a su se relever et faire de sa potentielle faiblesse une force. Son caractère fort ne la rend pas moins sensible aux malheurs des autres et surtout des laissés-pour-compte et des « monstres ». Mais ce monde est dur, et elle doit l’être encore plus si elle veut en apprendre plus sur son passé qui semble refaire surface. Il valide « Aussi haute qu’Honneur » car tout le tome 2 se passe dans un zeppelin pendant un bal costumé. C’est une saga en sept tomes que je recommande aux amateurs steampunk et de dessins de femmes bien faites 😉 Le dessin est TRES sensuel, on peut s’en rendre compte directement sur les couvertures ou les pages artbook à la fin de chaque tome. J’espère juste que le dernier tome est une vraie fin et que nous saurons enfin qui est Lady Mechanika.

     

    Ha j’avais lu les 2 tomes y’a pas longtemps, mais je n’avais franchement pas été emballé (mon avis ici, vers la fin du post).

    Auteur de "Les mystères du Trône de Fer", tome I, co-auteur du tome 2: https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-les-mots-sont-du-vent/ & https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-2/
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    #170622
    MELT527
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    Ha j’avais lu les 2 tomes y’a pas longtemps, mais je n’avais franchement pas été emballé

    Je n’ai pas senti que ça n’avançait pas, plutôt que le scénar nous ballotait de gauche à droite volontairement pour qu’on y comprenne rien. je dois lire le tome 3 dans peu de temps, je ferais peut-être un petit post dessus. Mais je pense que je vais essayer d’aller jusqu’au bout des 7 tomes en fin de compte, j’aime le style.

    MELT527
    La lecture est une invitation à l'oisiveté ; l'oisiveté, la mère de tous les vices. Donc, la lecture est un vice. J'étais très vicieux. Robert Brisebois

    #170629
    FeyGirl
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    Je valide :

    • Tyrell : un livre avec un mariage
    • avec La Marche du Levant, de Léafar Izen

    Une planète où le jour dure 300 ans : la population est contrainte de se déplacer au rythme du soleil pour survivre, en cherchant les couloirs à travers les montagnes ou les mers. Ceux du Levant assistent à la fonte des glaces et au réveil de la nature tandis que ceux du Couchant fuient la nuit glacée… Et Odessa, la capitale de la Marche du Levant (lire aujourd’hui un livre qui imagine une capitale de tout un peuple en la baptisant Odessa — le roman a été publié en 2020 — provoque un pincement au cœur), poursuit sa longue route avec ses chariots tirés par des buffles, ses palais portés par des aérostats, ses guerriers et ses marchands qui vivent dans des tentes ou des baraquements. Un monde prétechnologique entouré par divers peuples, comme les Nördtzins du Nord (oui oui) qui rappellent les Vikings, les Guetteurs qui survivent dans les déserts, sans compter des hordes dangereuses. Le lecteur comprend assez vite qu’il s’agit de notre Terre, le nom des territoires traversés étant très proches de ceux que nous connaissons. Dans ce monde, les fidèles de la religion des Versets attendent la réalisation de la Prophétie, qui annonce la naissance d’une enfant qui mènera son peuple vers l’Arche du Destin.

    Celerya est une jeune assassine qui, après avoir fait ses preuves, est acceptée dans la Guilde des assassins. Mais cette organisation est achetée par le pouvoir d’Odessa pour manipuler ses ennemis, que ce soit à l’intérieur du Palais ou dans des contrées lointaines. Car Odessa est gouvernée par un Archiprêtre qui se vautre dans le luxe et la luxure alors que les Guetteurs survivent à peine et doivent payer un lourd tribut pour bénéficier de la protection de la capitale, qui pourtant ne manque pas de mépriser ce peuple du désert. Or les Versets affirment que l’enfant tant attendu naîtra chez eux.

    Pendant ce temps, chez ces Guetteurs, une enfant est détectée puis désignée comme étant Akeyra, l’héroïne de la Prophétie censée apporter un immense espoir.

    On retrouve quelques tropes de la fantasy dans ce roman : une prophétie, une société divisée en castes et en peuples très distincts, des guerriers farouches et quasi invincibles, et j’en passe. Heureusement, l’auteur a l’intelligence de présenter une prophétie « forcée », dans le sens où des personnages s’arrangent pour que la réalité corresponde à cette prophétie, dans leur propre intérêt. C’est dommage qu’il ne soit pas allé plus loin avec cette idée : j’attendais les conséquences de ce mensonge.

    La plume de l’auteur et surtout son talent pour rendre vivant son univers sont notables : citons la longue pérégrination d’Odessa, le Nord et le désert, la nature qui s’éveille quand le soleil arrive, ou encore l’Armada sur les mers. C’est un grand point fort du roman. La ville d’Odessa est vivante, elle bouge — littéralement — et elle grouille. La nature évolue au rythme de ce long jour, en sortant lentement des glaces de la nuit, et des graines doivent être plantées pour devenir des arbres, bien des années plus tard, lors de l’arrivée d’Odessa. Chaque peuple a construit un mode de vie intimement lié à son environnement : ceux de la capitale, lieu de pouvoir et de commerce qui subit un nomadisme contraint, ceux du Nord glacé, ceux du désert, et ceux des mers qu’on découvre en même temps que les protagonistes.

    Cette histoire était au départ prévue pour être une trilogie, remaniée pour devenir un seul roman. Peut-être est-ce l’explication de certaines actions trop rapidement brossées, voire résumées : j’ai parfois été frustrée lors de passages qui auraient mérité plus de descriptions et auraient pu animer le récit. J’ai aussi regretté que maints personnages secondaires ou tertiaires ne soient jamais nommés mais seulement désignés par leur fonction, les transformant en personnages de papier.

    Pour ce qui est de la construction du récit, les trois tomes d’origine ont été changés en trois « chants », et autant le premier et le deuxième sont appréciables, autant le dernier manque singulièrement de tension dramatique — sauf lors d’un grand affrontement dans sa conclusion — alors même qu’il narre l’épopée finale de tout un peuple. Certes, pendant de ce troisième « Chant » on nous parle à tout-va de la Prophétie que tous les personnages attendent, mais ce n’est pas suffisant pour être palpitant.

    Quant à l’épilogue, il est surprenant et renverse la perspective. Bien vu. Il conduit à classer ce roman en science-fiction, car si le reste du roman se place dans un monde imaginaire, ce dernier n’est pas surnaturel, sauf à considérer un long jour de 300 ans comme magique.

    En conclusion : un univers imaginaire extrêmement bien décrit dans lequel on plonge avec bonheur, mais quelques défauts dans la narration. Néanmoins, j’ai passé un bon moment en compagnie de ce livre : le dépaysement est au rendez-vous.

    Ce livre peut entrer dans les items suivants : Khaleesi : un livre où l’on croise une reine / Au-delà du mur : un livre où on a froid / Le Nord : un livre avec un animal à fourrure sur la couverture / Le Conflans : un livre avec des batailles / Les Iles de Fer : un livre où on navigue / Les Terres de la Couronne : un livre qui se déroule dans une capitale / Dorne : un livre où on a chaud / Stark : un livre où au moins un personnage important est un enfant / Targaryen : un livre avec des luttes de pouvoir / Tyrell : un livre avec un mariage / Martell : un livre où les femmes tiennent une place importante dans la société / L’hiver vient : un livre qui se déroule sur au moins deux saisons / Croître avec vigueur : un livre où la nature ou l’agriculture a un rôle important / Insoumis, invaincus, intacts : un livre où un personnage est un valeureux combattant.

    #170668
    DNDM
    • Fléau des Autres
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    Je valide:

    • Meereen: un livre militant avec La familia grande, de Camille Kouchner (qui dénonce l’inceste, et dissèque les mécanismes qui amènent plus ou moins fatalement à vouloir le garder secret)

    et

    • Baratheon: un livre où l’on boit et mange avec Le Discours, de Fabrice Caro (qui se passe entièrement pendant un diner de famille)

    Détails sur ces livres à lire ici.

    Auteur de "Les mystères du Trône de Fer", tome I, co-auteur du tome 2: https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-les-mots-sont-du-vent/ & https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-2/
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    #170708
    tyrionuscule
    • Éplucheur de Navets
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    je valide

    -menu devises l’hiver vient un livre qui se déroule sur au moins deux saisons

    avec Raisons obscures d’Amélie Antoine

    On suit deux familles ordinaires sur une année scolaire. Le livre commence par un drame dont on ne connait pas la nature (un coup de fil de la gendarmerie, une mère éplorée sans plus de précisions)…

    Sans transition, on passe à la première partie du livre : une chronique des deux familles du point de vue des adultes avec leur petits drames ordinaires (adultère, voisin bruyant, travail compliqué, gestion des enfants et des ados…) ça se lit facilement, mais c’est un peu plat tout ça, rien d’extraordinaire même si quelques personnages sont attachants … (et qu’on se souvient du début !), le tout sur une année scolaire.

    Changement de ton pour la deuxième partie. On retourne au début de l’année et cette fois on suit deux adolescentes, une dans chaque famille. C’est écrit à la première personne donc on est immergé dans leurs affects/ problématiques et le drame se noue avec un petit air de fatalité où ce qui semblait dérisoire devient de plus en plus problématique.

    C’est un livre intéressant par la confrontation de deux mondes , par l’impossibilité de voir des signes de la part des adultes et par l’enfermement des adolescentes . Il se lit rapidement et laisse un peu sonné par les proportions dramatiques que peuvent prendre ce qui au début apparait surtout comme des enfantillages.

    Amélie Antoine a publié ses livres en autoédition sur internet avant d’être repéré par un éditeur.

     

    #170796
    Yoda Bor
    • Pisteur de Géants
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    Je valide deux items en commençant avec Nôtre est la fureur : un livre où un personnage est en colère avec le premier tome de Le temps des ombres – Tome 1 : La revanche de la perfide Albion de Jonathan Cajet. A la base je l’ai acheté parce que c’est mon ancien chef de bureau et je l’aimais bien et je me suis dit que ce serait cool de le soutenir un peu.
    C’est un peu dans le style de Jean-Laurent del Socorro avec l’Histoire qui prend une place très important (la guerre de 100 ans ici) et une touche de fantastique qui s’immisce au milieu. C’est pas le même niveau, il y a quelques faiblesses mais franchement c’est loin d’être mauvais et je pense que ça peut être une lecture tout à fait sympathique si vous vous intéressez à la période.
    Pour le challenge, un des personnages vire du mauvais côté de la Force du côté obscur du Miasme quand il est en colère, et crame tout ce qui est à sa portée, ce qui arrive quelques fois pendant le récit parce qu’il lui arrive des choses plutôt moches.

    Et pour le deuxième, c’est Le Conflans : un livre avec des batailles avec Cochrane vs Cthulhu de Gilberto Villaroel, acheté aux Imaginales rien que pour son titre, avec une histoire de Lord Cochrane qui tente d’espionner un Fort Boyard construit sous Napoléon qui y envoie les frères Champollion mais qui est pris d’assaut par Cthulhu.
    C’est fun, Cochrane est un perso très sympathique qui invente le lance flamme, le hors bord et le gaz moutarde, c’est assez inventif et rigolo à lire au deuxième degré. Par contre c’est pas hyper bien écrit et il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup de répétitions.

    Arys du Rouvre 💜

    #170827
    DNDM
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    Je valide:

    La typhon-née: un livre dont le tritre comporte un terme associé à la météo avec Nausicaä de la Vallée du Vent

    et

    Greyjoy: un livre avec un traitre avec Wolcano la sorcière du cul (mais ne spoilons pas)

    Plus de détails sur ces deux bandes dessinées ici.

     

    Auteur de "Les mystères du Trône de Fer", tome I, co-auteur du tome 2: https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-les-mots-sont-du-vent/ & https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-2/
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    #170832
    Crys
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    De mon côté, je coche la case Targaryen : un livre avec des luttes de pouvoir, dans mon menu des Grandes Familles grâce au premier tome des Sœurs Carmines , Le Complot des Corbeaux d’Ariel Holz dont je parle ici. En résumé, un livre très divertissant et plutôt malin à l’intrigue un poil courte mais à l’univers timburtonien très chouette. Du jeunesse pas prise de tête, pas nianian non-plus, et pas trop premier degré. La parfaite parenthèse d’adulte ! (j’ai bien envie de lire la suite).

    #170913
    MELT527
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    Bonjour à tous, je valide le Menu Grandes Familles – Stark : un livre où au moins un personnage important est un enfant :
    avec La terrifiante histoire de Prosper Redding, tome 1 : Une alliance diabolique d’Alexandra Bracken

    La terrifiante histoire de Prosper Redding, tome 1 : Une alliance diabolique par BrackenC’est l’histoire de Prospérité Redding, un jeune garçon qui se sent décalé par rapport à se famille parfaite : des cheveux parfaits, des silhouettes parfaites, de grands esprits, des travails prestigieux… Alors que lui se sent banal, plus que banal, il se sent malchanceux. Et puis un soir tout bascule : sa famille tente de le tuer lors d’un rituel obscur et c’est là qu’il apprend la vérité. Il abrite dans son corps un démon avec lequel son ancêtre a pactiser afin d’attirer la chance et la fortune avant de le trahir et de l’enfermer dans le corps d’une domestique pour le tuer.
    Mais aujourd’hui, Alastor, le troisième Prince des Ténèbres les plus noires et les plus terrifiantes s’est réveillé et, s’il exècre le corps faible du jeune garçon dans lequel il est enfermé, il compte bien l’obliger à signer un contrat avec lui afin de recouvrer ses forces et se venger de la famille Redding en leur faisant connaitre le désespoir le plus profond avant de les achever.
    Prosperité (« Appelles-moi Prosper ! ») devra choisir à qui faire confiance et en subir les conséquences…

    C’est un roman jeunesse assez agréable, qui peut plaire aux jeunes ados ou aux adultes (sans s’attendre à des retournements de fou ou à un suspens étourdissant). L’auteur a une belle aptitude dans les descriptions imagées :

    Redhood est comme une page tombée d’un vieux livre d’histoire et restée coincée sous un bureau, dans l’indifférence générale. Elle est toujours là, à prendre la poussière mais si vous ne la cherchez pas, vous ne la trouverez jamais.

    Lady Grace, Tome 1 : Un assassin à la cour par FinneyJ’ai ce livre dans ma bibliothèque depuis quelques années et je l’avais complètement oublié jusqu’à ce que j’entende parler de « Lore », le nouveau roman de l’auteur. Je me suis dit qu’avant d’acheter celui-ci, je pouvais lire celui que j’avais déjà pour me faire une idée du style de l’auteur. Divertissant, était ma première impression. Amusant, ma seconde. Je lirai le second tome avec plaisir et j’achèterai Lore qui est avec des personnages un peu plus vieux (17 ans je crois).

    A lire si on veut quelque chose de pas prise de tête dans la lignée des Enquêtes de Lady Grace (Flammarion Jeunesse).

    MELT527
    La lecture est une invitation à l'oisiveté ; l'oisiveté, la mère de tous les vices. Donc, la lecture est un vice. J'étais très vicieux. Robert Brisebois

    #170925
    Quintus Cularo
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    Je valide le thème Yi Ti (Menu Essos) avec Ring de Kôji Suzuki.

    Kazayuki Asakawa, reporter dans un journal mensuel s’intéresse à une affaire étrange. Quatre jeunes sont morts, de la même défaillance cardiaque, et à chaque fois sans signe avant-coureur. Mais le plus étrange est que tout les quatre sont morts exactement au même moment. Le journaliste s’élance pour comprendre la cause de ces décès, mais cette enquête s’avère plus sombre et périlleuse que prévue.

    Roman horrifique bien pensé (même si la mécanique principale est connue grâce à l’adaptation cinématographique). L’ambiance devient progressivement de plus en plus lourde et sombre, jusqu’à une fin quasi-apocalyptique qui pour le coup m’a beaucoup fait penser à du Lovecraft (bien que l’approche horrifique soit tout à fait différente). Cette ambiance se fait toutefois au prix que quelques sacrifices, notamment des personnages peu attachants, dont le sort paraît finalement accessoire. Il s’agit toutefois d’un défaut mineur car la force principale vient de l’enquête et des différentes révélations qui se succèdent. Pourtant Suzuki privilégie l’aspect humain sur la mythologie, les émotions l’emportant ici sur le fonctionnement exact du surnaturel. En somme une bonne lecture, sombre et glauque à souhait, qui nous plonge dans des tourments humains bien retranscrit.

    N'est pas mort ce qui à jamais dort, mais en d'étranges ères peut mourir même la mort.

    #170944
    MELT527
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    Bonjour,

    De bons présages par Pratchettaujourd’hui, c’est ma lecture poche que je valide : Menu Devises – Feu et Sang : un livre ou un personnage est brûlé ou ensanglanté avec De bons présages (ou Good Omens dans la langue de Shakespeare) de Terry Pratchett et Neil Gaiman.

    Je ne sais pas si j’ai besoin de résumer ce livre, il a été adapté il y a quelques années en série avec les talentueux David Tennant et Michael Sheen en personnages « principaux ».Poster Good Omens - Affiche 2 sur 33 - AlloCiné

    J’ai lu le livre après avoir regardé la série donc, je n’ai pas été surprise par les retournements et péripéties de l’histoire. J’ai nettement préféré la série car c’est une excellente adaptation (ne me lancez pas sur ma définition de la bonne adaptation, nous y serions pendant des heures) mais tout y est génial, le casting, le jeu des acteurs, l’enchaînement des scènes, les voix-off. Tout. Et le plus génial est qu’ils ont réussi à créer des scènes iconiques et hilarantes qui ne sont pas tirées du livre. Un régal de bout en bout. Et la fin est mieux que le roman, je trouve.

    A lire volontiers, mais la série est un excellent palliatif pour les réfractaires à Pratchett ou à la lecture.

    MELT527
    La lecture est une invitation à l'oisiveté ; l'oisiveté, la mère de tous les vices. Donc, la lecture est un vice. J'étais très vicieux. Robert Brisebois

    #170947
    Nymphadora
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    De mon côté : je valide l’item Targaryen, un livre avec des luttes de pouvoir, dans le menu Grandes Familles, avec She who became the sun de Shelley Parker-Chan… Rendez-vous le 19 juillet sur Twitch pour avoir mon avis (je fais genre ça vous intéresse ).

    Et je valide Asshaï : un livre avec des magiciens, dans le menu Essos, avec le tome 3 de Grisha, Ruin and Rising de Leigh Bardugo. Le tome 2 ne m’avait pas convaincue, mais ce tome 3 relève le niveau. Le faux rythme du tome 2 et les atermoiements romantiques d’Alina sont (à peu près) derrière nous, et on se concentre un peu plus sur les personnages secondaires, avec une dynamique de groupe qui fonctionne très bien à mes yeux. L’intrigue se conclue en nouant les fils ouverts. Une conclusion plutôt satisfaisante, mignonette. Ca se lit très bien, c’est chou. Pas la trilogie du siècle mais sympatoche.

    ~~ Always ~~

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