Challenge de lecture « En attendant l’hiver » (2022)

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  • Ce sujet contient 507 réponses, 19 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par MELT527, le il y a 1 année et 9 mois.
30 sujets de 241 à 270 (sur un total de 508)
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  • #174488
    Fitz
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    Gros fan du 5, pour son intrigue, pour le personnage que tu évoques et aussi pour sa couverture que je trouve à tomber Du coup, j’ai relu le 6 et n’ai pas trouvé tant de misogynie à la fin. Il « utilise » Aaricia depuis le début (dans un joli foreshadowing des arcs à venir) mais ce n’est pas vraiment nouveau. Certes, avant, il « exposait la situation » (au lectorat) à Aaricia donc on pouvait penser qu’il l’estimait, mais ce n’est pas elle qui l’intéresse

    C’est surtout le « misérable femelle stupide » qui me fait parler de misogynie, et qui me semble un peu sorti de nulle part. Après, c’est vrai qu’il l’utilise mais il utilise tout le monde, que ce soit homme ou femme, donc ça ne me semble pas hors de caractère

    #174545
    Fitz
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    Je valide le thème Nous ne semons pas : un livre avec des délinquants ou des criminels avec XIII Tome 3 : Toutes les larmes de l’enfer, de Jean Van Hamme.

    XIII 3Après les évènements du tome 2, XIII est désormais enfermé à l’asile pénitentiaire de haute surveillance de Plain Rock, en plein désert. Entouré par des criminels malades et traités aux électrochocs trois fois par semaine afin qu’il retrouve potentiellement sa mémoire, combien de temps lui faudra-il pour devenir fou lui aussi ? Ou alors sera-il assassiné avant, sachant que la Mangouste a retrouvé sa trace ?

    Pendant ce temps, grâce au concours du Colonel Carrington, Amos avance dans son enquête sur « Soleil Noir ». Mais Carrington et Jones, voyant que Amos n’a aucune intention de libérer XIII, se décident à monter un plan pour le faire s’évader…

    Un troisième tome assez linéaire, qui donne une image assez négative du système carcéral américain, mais qui progresse malheureusement assez peu l’intrigue principale de la série, qui est de trouver l’identité de XIII. Et comme je n’ai pas trouvé l’évasion si intéressante que ça, je me demande si on n’aurait pas pu passer directement du tome 2 au tome 4, en évitant la partie incarcération.

    Aurait également pu rentrer dans les catégories Dorne, Feu et Sang et Braavos

    Je valide également le thème Braavos, un livre dont l’auteur n’est ni américain, ni anglais, ni français (il est belge) avec Thorgal Tome 7 : L’Enfant des Etoiles de Jean Van Hamme

    Ce livre est divisés en 3 histoires, la première racontant la découverte de Thorgal par Leif Haraldson (personnage que je suppose mort à l’époque principale de Thorgal) et ses marins durant une tempête, qui m’a laissé plutôt indifférent.

    Thorgal 7La deuxième, dans le domaine du mythique, raconte la quête désespérée d’un nain d’un métal qui n’existe pas pour éviter que le serpent Nidhogg ne gouverne son peuple. Il sera aidé par un Thorgal encore enfant dans cette quête. Celle-ci m’a beaucoup plu, avec un bestiaire mythique bien représenté, avec notamment les chats ailés de Frigg.

    La troisième raconte la rencontre d’un Thorgal avec un vieil homme qui serait un dieu et qui nous en apprend beaucoup sur les origines de notre héros. Bien qu’assez courte, elle est très instructive et met en place un personnage qui selon mes souvenirs ( et même si on ne le sais pas encore) sera un antagoniste important du prochain gros arc narratif de Thorgal, celui du pays Qâ

     

    Je valide enfin le thème Nôtre est la fureur : un livre où un personnage est en colère avec Thorgal Tome 8 : Alinoë de Jean Van Hamme.

    Thorgal 8Alors qu’avec leur fils Jolan, Aaricia et Thorgal se sont installés sur une île déserte, ce dernier part quelques jours sur le continent pour acheter des denrées dont ils ont besoin, laissant Aaricia et Jolan à eux-même. Jolan, qui possède des mystérieux pouvoirs, s’ennuie ferme sans ami de son âge. C’est alors qu’apparait soudainement Alinoë, enfant maigre aux cheveux verts, qui devient rapidement le compagnon de jeu de Jolan. Mais bientôt, il devient agressif, tandis que l’île bascule dans l’horreur la plus totale. Aaricia et Jolan devront lutter de toutes leurs forces si ils tiennent à la vie.

    J’ai beaucoup aimé ce tome, c’est rafraichissant de voir quelqu’un d’autre que Thorgal sur le devant de la scène, et on retrouve une Aaricia qui a beaucoup progressé depuis les premiers tomes et un Jolan qui est très mystérieux. L’ambiance horrifique est également très réussie.

    Aurait également pu rentrer dans la catégorie Feu et Sang

    #174674
    Fitz
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    Je valide le thème Feu et Sang : un livre ou un personnage est brûlé ou ensanglanté, avec XIII Tome 4 : SPADS et Tome 5 : Rouge Total, de Jean Van Hamme.

    Après son évasion du pénitencier de Plain Rock, XIII est désormais envoyé par le Colonel Carrington en Amérique Centrale chez les SPADS, des unités d’élites de l’armée américaine. Sous la nouvelle identité de Ross Tanner, il devra faire profil bas et surtout essayer d’en apprendre plus sur Steve Rowland, auteur de « Soleil Noir » et qui est officiellement mort lors d’une mission avec les SPADS.

    Pendant ce temps, aux Etats Unis, les élections présidentielles battent leur plein et le Colonel Amos effectue de gros progrès dans son enquête sur Soleil Noir. Avec l’aide notamment du Colonel Carrington, il acquiert peu à peu la conviction qu’un coup d’Etat sera mené durant cette campagne présidentielle, plus précisément lors d’une série de manœuvres militaires spéciale ayant pour nom de code Rouge Total.

    Deux livres bien rythmés, avec une intrigue passionnante et plusieurs nouveaux personnages charismatiques. On en apprend beaucoup sur l’identité réelle de XIII (même si c’est loin d’être fini), et on atteint ce qui est peut-être la première conclusion de la série, il reste beaucoup de questions en suspens mais c’est un arc narratif important qui se termine.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 4 mois par Fitz.
    #174678
    Quintus Cularo
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    Le valide le thème Greyjoy (Menu Grandes Familles) avec La main de l’Empereur, tome 2, d’Olivier Gay.

    Suite au premier tome, Rekk, ancien gladiateur devenu général devenu héros de guerre, cherche à rentrer à la capitale pour y épouser sa maîtresse. Il ignore que cette dernière le manipule au service d’un empereur sans scrupule, qui perçoit Rekk comme un outils plus qu’utile mais s’inquiète de sa popularité croissante et de son indépendance. Notre héros devra donc faire face aux manigances du souverain, à des révoltes de la noblesse et à une capitale où règne la violence et la corruption.

    On retrouve ici un des grands intérêt du premier tome, le fait que Rekk soit traité par définition comme un héros invincible, et donc dont les défis devront être plus moraux et politiques. Le résultat n’est toutefois pas ici au même niveau, les difficultés qu’il rencontre sont dans l’ensemble plutôt prévisibles, et plus encore la façon dont il y fait face. Il y a de très bons dialogues, et des personnages non moins réussi, mais les intrigues générales avances avec un rythme irrégulier et un surtout un manque dramatique de véritable fil rouge. Il ressort un aspect chaotique et peu prenant, ce qui est certes compensé par un style réussi et porteur. Reste que l’ensemble a du mal à décoller, et que les ficelles dramatiques lourdingues (et souvent mal suivies) le plombe rapidement. J’ajoute que le traitement des personnages féminins, déjà peu brillant dans le premier tome, devient ici franchement caricatural. Bref ça passe un moment, mais vraiment pas plus, et il y avait moyen de faire beaucoup mieux.

    Aurait également pu rentrer dans les catégories Le Conflans, Les Terres de la Couronne, Targaryen, L’hiver vient, Famille Devoir, Honneur, Nous ne semons pas et Insoumis, Invaincus, Intacts.

    N'est pas mort ce qui à jamais dort, mais en d'étranges ères peut mourir même la mort.

    #174816
    Schrö-dinger
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    Dans le Menu Essos, je valide Quarth : un livre avec une cité ancienne avec Rois du monde, tome 4 : Chasse royale III, Curée chaude de Jean-Philippe Jaworski, le troisième et dernier volume du deuxième tome des Rois du monde, paru précédemment aux Moutons électriques en deux volumes. Pourquoi faire simple hein ?

    Pour parler de cette lecture, j’utiliserai la fameuse devise : Après l’introspection, vient le temps de la BASTON. Dans cet épais volume, plus de 700 pages, pas le temps de s’ennuyer. On enchaîne bataille sur bataille, scènes quand même entrecoupées de révélations savoureuses. J’ai adoré ce volume, j’adore cette saga, (j’adore Jean-Philippe JAWORSKI ). Et puis la fin … Hâte de lire la troisième partie, quand elle sortira.

    Je suis entré dans cette saga un peu circonspect, peu sûr de ce que j’allais en penser, étant totalement dans le flou quant aux Celtes (et à plein d’autres trucs historiques), mais avec un amour absolu pour JP, et quel bon choix j’ai fait, je ne regrette rien. C’est dense, complexe, passionnant, plein de mystères, envoutant. Alors TOI, lecteur de cette petite critique, si tu hésites, FONCE.

    Quant au thème utilisé pour le challenge, je pense au Gué d’Avarra, capitale du Royaume Biturige, qui se trouve sur le site actuel de … Bourges ! Je m’attendais pas à cela en consultant une carte fanmade. D’ailleurs … si seulement l’auteur pouvait ajouter une carte et un glossaire pour les prochains tomes.

    Le Kraken à la plage (ah-ouh, cha cha cha)

    #174818
    R.Graymarch
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    L’auteur a fait exprès d’utiliser une période ancienne où on a peu de données pour pouvoir fictionniser en paix. Les peuples s’étant déplacés cinq (?) siècles plus tard dans La Guerre des Gaules, utiliser des cartes de cette époque n’est pas fiable. Bref, y a pas de carte, je pense que c’est fait exprès ^^ Surtout que le narrateur s’adresse à un Illyrien, non ? Quelqu’un qui ne connaît pas les lieux (et les cartes à l’époque…).

    Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
    MJ de Chanson d'Encre et de Sang (2013-2020) et de parties en ligne de jeu de rôle
    MJ par intérim de Les Prétendants d'Harrenhal (2024-), rejoignez-nous
    DOH : #TeamLoyalistsForeverUntilNow. L’élu des 7, le Conseiller-Pyat Pree qui ne le Fut Jamais

    #174821
    Schrö-dinger
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    L’auteur a fait exprès d’utiliser une période ancienne où on a peu de données pour pouvoir fictionniser en paix. Les peuples s’étant déplacés cinq (?) siècles plus tard dans La Guerre des Gaules, utiliser des cartes de cette époque n’est pas fiable. Bref, y a pas de carte, je pense que c’est fait exprès ^^ Surtout que le narrateur s’adresse à un Illyrien, non ? Quelqu’un qui ne connaît pas les lieux (et les cartes à l’époque…).

    Oui le récit commence avec Bellovèse qui s’adresse à un marchand étranger (je ne me rappelle plus de l’origine mais tu as sûrement raison), le récit que l’on lit est en fait le récit fait par Bellovèse à ce personnage. Mais cela n’empêche que l’univers de la série (fictif ou non) est tellement technique et précis que je n’ai aucun doute que Jaworski a créé une carte et un glossaire. Il peut la fournir au lecteur, sans que cela fasse partie du récit ? De la même manière que les appendices et les cartes du Trône de Fer. Que cela ne soit pas raccord avec l’Histoire ne me gêne pas du tout … Comme tu le dis, il y a très peu d’éléments sur l’époque ; le roman est sûrement plus fantasy qu’historique, il y a peu de risques de confusion.

    DNDM avait partagé il y a quelques années un lien vers du contenu fanmade : cartes et glossaire, cela m’a bien servi.

    Le Kraken à la plage (ah-ouh, cha cha cha)

    #174823
    R.Graymarch
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    Si la carte fanmade s’appuie sur 1er siècle avant notre ère, elle apporte plus de confusion que de soutien, c’est ça que je veux souligner.

    L’auteur a sans doute une carte (au moins mentale) mais je suppose qu’il le fait exprès de ne pas la partager. Ca renforce le côté bizarre (il y a des éléments étranges dans le récit et la magie est invoquée alors que..  non. Ou peut-être si).

    Vu son ambiance, j’imagine qu’il se dit que ça nuirait à l’expérience à l’immersion.

    Quant au glossaire, je butais sur un mot par page mais ça se trouve en ligne, non ? Quand je prenais la peine de chercher si ça revenait/paraissait important.

     

    Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
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    #174835
    Lapin rouge
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    Si vous voulez poursuivre sur Jaworski (excellent auteur, on est d’accord), on a un topic dédié.

    They can keep their heaven. When I die, I’d sooner go to Middle Earth.
    #175067
    FeyGirl
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    C’est mon premier challenge de lecture, et je découvre une loi (qui peut-être est universelle) : quelle soit la validation que je fais, je peux être certain que 3 livres plus tard je regretterais mes choix et ma mauvaise optimisation dans les thèmes choisis pour chaque livre. Certes, on ne gagne rien et il reste encore plein de temps MAIS QUAND MEME pourquoi est-ce que le seul livre avec des FLEURS que j’ai lu je l’ai utilisé pour valider autre chose hein ?

    Nous ne te l’avions pas dit ? S’inscrire à un challenge de lecture, c’est aussi participer à un jeu de stratégie 😉

    #175187
    Fitz
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    Je valide le thème Mère des Dragons : un livre ayant un ou plusieurs dragons sur la couverture, avec Feu et Sang, de Georges R.R Martin.

    Il s’agit d’une relecture que j’avais entamé en mai dans le but de le terminer avant la série.

    Si la première partie n’a pas été une expérience extraordinaire pour moi, pas aidée par le fait que je lisais des pages par ci par là  pendant que je lisais d’autre livres, j’ai par contre lu la partie 2 (donc le règne de Viserys, la Danse des Dragons et la régence d’Aegon III ) avec un grand plaisir, surtout que je ne me rappelais presque rien de ma première lecture, et ça a énormément élevé mes attentes par rapport à la série, ce qui, selon la qualité de cette dernière, se révèlera un bien ou un mal ^^

     

    #175373
    Schrö-dinger
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    Je valide, dans le Menu Devises, L’hiver vient : un livre qui se déroule sur au moins deux saisons, avec J’irai tuer pour vous d’Henri Loevenbruck, dont je parle ici. L’histoire se déroule entre 1985 et 1988 (d’ailleurs chaque chapitre indique la date à laquelle les faits se passent).

    Le Kraken à la plage (ah-ouh, cha cha cha)

    #175721
    Jon
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    Les enfants du passéJe valide Îles de Fer du menu Westeros (un livre où on navigue) avec Les enfants du passé de Luce Basseterre : le personnage principal est un pilote spatial, on passe presque tout notre temps dans son vaisseau, à naviguer de planète en planète – ou juste à se promener dans l’espace… 🙂
    On en parle ce soir dans les Manuscrits de Mestre Aemon pour plus de détails, mais c’était une lecture très agréable ! 🙂

    #175722
    Nymphadora
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    Je valide Îles de Fer du menu Westeros (un livre où on navigue) avec Les enfants du passé de Luce Basseterre : le personnage principal est un pilote spatial, on passe presque tout notre temps dans son vaisseau, à naviguer de planète en planète – ou juste à se promener dans l’espace…

    Et de mon côté, je valide Aussi haute qu’Honneur dans le menu Devises : un livre qui se déroule en hauteur (montagne, tour d’immeuble, espace, etc) – en l’occurence l’espace – avec le même livre ^^

    ~~ Always ~~

    #175739
    Quintus Cularo
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    Je valide le thème Stark (Menu Grandes Familles), avec A la poursuite du Kraken, d’Alexandre Moix.

    Quatre adolescents (trois frères et sœurs et leur cousine), ainsi que leur suricate domestique, passent des vacances en Norvège chez leur oncle, le créateur (fictif) de la cryptozoologie. Au même moment, en Bretagne, un navire disparaît mystérieusement en mer. Nos quatre héros vont donc enquêter sur le naufrage, et sur la créature qui en serait responsable.

    Bon le résumé est alléchant, mais la lecture est une franche déception pour moi. Déjà il y a un aspect qui frise la malhonnêteté, c’est son rapport à la cryptozoologie. Quoi que l’on pense de cette pratique dans la réalité, la façon dont le livre se l’approprie est franchement problématique. Ici la cryptozoologie est traitée comme une société secrète, luttant contre un complot international cherchant à dissimuler l’existence de créatures purement fantastiques.

    En outre de ce premier problème, le roman est dans l’ensemble frustrant. Déjà les personnages souffrent d’être réduits à leurs clichés. Parmi les quatre héros on a donc le petit surdoué à lunettes, intellectuel mais timoré, l’adolescente en surpoids qui passe son temps à manger, son frère jumeau qui passe son temps à insulter tout le monde et leur cousine, la presque adulte qui s’intéresse surtout aux garçons. Bref une galerie peu originale et surtout très peu attachante. Donc oui les suivre dans leurs aventures est assez peu intéressant, d’autant que celles-ci se souffrent d’être grotesques et invraisemblables, à quoi il faut ajouter une fin en queue de poisson. Je ne prendrai qu’un seul exemple : nos quatre héros, tous mineurs donc, vont de la Norvège à la Bretagne (puis de la Norvège à l’Allemagne et de la Norvège à l’Irlande) sans aucune difficulté, ni autorisation de leur tuteur légal. Bref un traitement bien indigent.

    Aurait également pu rentrer dans les catégories Les Iles de Fer et Je Rugis.

     

    Je valide également le thème Tully (toujours Menu Grandes Familles) avec Riverdream d’un certain George R. R. Martin (je sais pas si vous connaissez).

    Dans le Vieux-sud esclavagiste, Abner Marsh, vieux marinier propriétaire d’une compagnie de vapeurs navigant sur le Mississippi et ses affluents est embauché par un mystérieux étranger pour créer et commander un nouveau navire, plus imposant et performant que tout ceux qui naviguent déjà. Mais Abner Marsh se rend rapidement compte que son associé est particulièrement excentrique, voir inquiétant.

    Roman très réussi, porté surtout par son ambiance impeccable, qu’il s’agisse de l’environnement (tant géographique d’historique) que de l’aspect plus horrifique, car ni moi, ni l’éditeur, ni Martin lui-même ne cherchons à faire de mystère sur le fait qu’il s’agit là d’une histoire de vampire. Cette figure mythique plus que connue est traitée avec beaucoup de finesse et d’intelligence. On retrouve des personnages tout en nuance, alors même que le sujet et le contexte aurait pu facilement donner une certaine lourdeur. Ici c’est une histoire prenante et riche, des personnages plus que réussi, une mythologie bien équilibré entre classicisme et originalité. Bref une très bonne lecture, digne d’un grand auteur.

    Aurait également pu rentrer dans les catégories Les Iles de Fer, Les Terres de l’Orage, Targaryen, L’hiver vient, Nous ne semons pas, Feu et Sang et Nôtre est la Fureur.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 4 mois par Quintus Cularo.
    • Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 4 mois par R.Graymarch.

    N'est pas mort ce qui à jamais dort, mais en d'étranges ères peut mourir même la mort.

    #176078
    MELT527
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    Les tambours du dieu noir - L'étrange affaire du djinn du Caire par ClarkBonjour à tous, je valide aujourd’hui dans le menu Daenerys Targaryen – Briseuse des fers : un livre d’un.e auteur.ice de couleur avec l’ouvrage Les Tambours du Dieu noir de P. Djèli Clark suivi de L’étrange affaire du djinn du Caire.

    Ce sont deux courtes histoires de l’auteur de Ring Shout et la seconde nouvelle est avec la même héroïne que Le Maître des Djinns qui est sorti il y a quelques mois je crois.

    J’avais très envie de lire Le mystère du tramway hanté dont L’étrange affaire du djinn du Caire est une sorte de préquel et évidemment Ring Shout aussi.

    Les deux histoires sont intéressantes et complètement différentes. La première se passe à la Nouvelle-Orléans dans un monde où la guerre de Sécession ne s’est pas terminée pareil mais en morcelant les Etats-Unis en états libres. Anciens esclaves, confédérés, mais aussi vaudou, dieux africains, nous sommes rapidement happés dans cette course contre la montre où la science et la magie cohabitent.

    Le seul bémol vient de certaines discussions en créole, c’est assez dur à lire car ça demande une grande concentration (un peu comme lire une conversation en phonétique mais entre des personnes qui ont la bouche pleine). Heureusement ce n’est pas tout le temps comme ça mais ça doit être dit car cela pourrait rebuter certains.

    La seconde histoire se passe au Caire, nous suivons Fatma, femme moderne qui travaille pour le ministère en tant qu’enquêtrice sur le surnaturel. Nous sommes ici dans un monde où un scientifique à réussi à ouvrir un passage entre notre monde et la dimension des djinns, les laissant passer dans notre dimension. C’est une enquête courte sur la mort d’un djinn où tout se déroule en quelques heures. De la même façon, le personnage se retrouve dans une course contre la montre pour découvrir le fin mot de l’histoire à temps pour sauver la ville.

    Les deux histoires sont une bonne entrée en matière dans les univers de P. Djèli Clark, je lirais avec plaisir les autres romans.

    MELT527
    La lecture est une invitation à l'oisiveté ; l'oisiveté, la mère de tous les vices. Donc, la lecture est un vice. J'étais très vicieux. Robert Brisebois

    #176137
    FeyGirl
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    Je valide :

    • Menu Essos / Mer Dothrak : un livre montrant un cheval sur la couverture
    • avec Les frontières de glace (La Quête d’Ewilan, tome 2), de Pierre Bottero, grâce à la LC.

    Item validé avec cette affreuse édition :

    Le livre peut convenir aux items suivants : Le feu qui flambe contre le froid : un livre qui a été discuté sur le forum de la Garde de Nuit / La lumière qui rallume l’aube : un livre soumis par un autre participant au challenge / Au-delà du mur : un livre où on a froid / Les Terres de la Couronne : un livre qui se déroule dans une capitale / Stark : un livre où au moins un personnage important est un enfant / Insoumis, invaincus, intacts : un livre où un personnage est un valeureux combattant / Mer Dothrak : un livre montrant un cheval sur la couverture / Quarth : un livre avec une cité ancienne

    #176404
    FeyGirl
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    Je valide :

    • Menu Devises / Aussi haute qu’Honneur : un livre qui se déroule en hauteur (montagne, tour d’immeuble, espace, etc)
    • avec Le Roman de Jeanne, de Lidia Yuknavitch.

    Dans un futur proche, la Terre est dévastée et ce qu’il reste d’humanité survit dans C.I.E.L., un vaisseau au-dessus de notre planète. Survivre, c’est le terme : asexués et incapables d’enfanter, sous le joug de Jean de Meer, ils écrivent sur leur peau, ou plutôt, ils la brûlent pour y laisser des « griphes », la brûlent et la rebrûlent pour y écrire des mots, des phrases, des histoires, masquant mal leurs corps exsangues. Ils se torturent eux-mêmes dans cette prison de l’espace.

    Christine Pizan (nom rappelant la première femme de lettre française à vivre de sa plume) approche de ses cinquante ans. Selon les règles de cette communauté, elle sera sacrifiée et les éléments de son corps seront récupérés (ça vaut bien la peine de transformer son corps en manuscrit). Amoureuse de Trincullo depuis son plus jeune âge, elle reste sa meilleure amie alors que celui-ci est homosexuel. Il utilise son corps avec un art lubrique pour provoquer cette microsociété et surtout le dictateur Jean de Meer.

    Tous se souviennent de Jeanne, une jeune fille promettant de sauver l’humanité mais brûlée sur le bûcher (oui).

    Mais un jour, Christine apprend que Jeanne serait vivante.

    Alors, disons-le franchement : les premières lignes de cette chronique reflètent mal l’immense noirceur de ce roman, son univers désespéré et désespérant, son obsession pour le sexe et la douleur dans un monde où les humains n’ont plus d’organes génitaux et regrettent le passé. Le passé, justement… On apprend assez vite que Jeanne pensait qu’elle était la cause de la fin de la Terre, mais le lecteur n’en saura jamais plus. Pourquoi, comment ? Mystère. On lit que cette jeune fille est proche de la terre, elle acquiert d’étranges pouvoirs, mais comment a-t-elle provoqué la fin de l’humanité ? Cela restera parmi les questions sans réponses. Je ne parle même pas de la raison pour laquelle le reliquat d’humanité, parqué dans C.I.E.L., est devenu asexué alors que l’histoire est censée se dérouler dans… moins de 30 ans (2049), donc le lecteur est en droit de demander une explication à ce bouleversement majeur.

    D’autres éléments sont difficiles à comprendre : des révélations qui ne mènent nulle part, des évènements dont on peine à saisir l’intérêt dans la trame, le tout amplifié par quelques facilités narratives malheureuses.

    Le récit est truffé de symbolisme, point que j’ai apprécié lors des premiers chapitres. Seulement voilà : l’auteure en rajoute, et à la fin j’ai eu le sentiment d’une succession d’allégories qui n’avaient plus tellement de sens. Et je pense que c’est la principale critique que je ferais : habituellement, ce type de roman, très noir, porte un message. C’est son intérêt majeur (car la noirceur « pour la noirceur » passionne peu de monde). Mais ici, lequel est-il ? Hormis la condamnation de la guerre, thématique survolée qui ne semble même pas être la raison de la fin de l’humanité sur Terre (qui, je le rappelle, aurait été provoquée par Jeanne, mais on ne sait pas pourquoi), ou la dégénérescence corporelle des survivants dans C.I.E.L. qui ne sera jamais justifiée, on peine à comprendre le sens de ce roman qui s’enfonce dans la noirceur et l’eschatologie.

    À tel point que la conclusion, voulant distiller un peu d’espoir, m’a laissé de marbre.

    En résumé : je suis passée complètement à côté de cette histoire !

    Convient aux items suivants : : Mhysa : un livre écrit par une autrice / L’hiver vient : un livre qui se déroule sur au moins deux saisons / Aussi haute qu’Honneur : un livre qui se déroule en hauteur (montagne, tour d’immeuble, espace, etc) / Feu et Sang : un livre ou un personnage est brûlé ou ensanglanté

    #176742
    Fitz
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    Je valide le thème Dorne : un livre où on a chaud avec  Thorgal, Tome 9 : Les Archers, Tome 10 : Le Pays Qâ, Tome 11 : Les Yeux de Tanatloc , Tome 12 : La Cité du Dieu Perdu et Tome 13 : Entre Terre et Lumière, de Jean Van Hamme, formant le Cycle du pays Qâ.

    Après un tome 9 marqué par un concours d’archers mémorables, ainsi que par un personnage très charismatique, Kriss de Valnor, on retrouve dans les tomes 10 à 13 Thorgal, Aaricia, Jolan ainsi que des personnages rencontrés dans le tome 9, Kriss de Valnor, Argan-Pied-D’Arbre et Tjall le Fougueux, ils sont tous embarqué dans une mission de l’autre côté de l’océan au pays Qâ. Dans ce pays où règne une chaleur torride, entre jungle et désert, le dieu autoproclamé Ogotai mène un règne de terreur et cherche à conquérir toute la région. C’est pourquoi Tanatloc, « Dieu » des Xinjins, derniers peuple libre de la région, cherche à tuer Ogotai. Mais qui sont donc ces « dieux » possédant d’étranges pouvoirs et Thorgal arrivera-il à tuer Ogotai, alors qu’il lui semble mystérieusement familier ?

    Globalement, j’ai bien aimé, on ne s’ennuie jamais et il y a des liens qui sont fait aux tomes précédents, pour boucler la boucle. Mention spéciale au personnage de Tjall le Fougueux dont j’ai beaucoup aimé l’arc narratif. J’ai aussi beaucoup apprécié le personnage de Variay, le premier régent du peuple Xinjin. Je trouve également la couverture du Tome 11 vraiment très jolie. Sinon, point noir pour le tome 13, que j’ai trouvé dispensable, l’intrigue présentée dans ce tome aurait pu être réglée en 5 pages au tome précedent.

    #176802
    DNDM
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    Le meilleur cycle de Thorgal, pour moi. Un mélange de fiction historique, SF et Heroic-fantasy rarement égalé, et des personnages géniaux.

    Auteur de "Les mystères du Trône de Fer", tome I, co-auteur du tome 2: https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-les-mots-sont-du-vent/ & https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-2/
    Présentation & autres pub(lications) : www.lagardedenuit.com/forums/sujets/presentation-dndm/

    #176803
    R.Graymarch
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    Tellement impressionné en tant que jeune rôliste que nos persos avaient 100 flèches de chaque type décrit dans Les Archers 😀

    Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
    MJ de Chanson d'Encre et de Sang (2013-2020) et de parties en ligne de jeu de rôle
    MJ par intérim de Les Prétendants d'Harrenhal (2024-), rejoignez-nous
    DOH : #TeamLoyalistsForeverUntilNow. L’élu des 7, le Conseiller-Pyat Pree qui ne le Fut Jamais

    #177060
    FeyGirl
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    Je valide :

    • Menu les Grandes Familles / Lannister : un livre avec de l’or sur la couverture (pièces d’or, bijou ou couronne en or, etc)
    • avec Le Chant mortel du soleil, de Franck Ferric

    Dans un monde imaginaire qui m’a souvent évoqué les Mongols de Gengis Khan, le tyran Araatan, qui a soumis les peuples voisins, veut poursuivre l’objectif de son clan : tuer les dieux. Il n’en reste qu’un seul, « la Première Flamme », protégée dans la ville ancestrale d’Ishroun. En chemin, Araatan emprisonne un mystérieux sorcier masqué, qui prétend vivre depuis des centaines de générations. Pendant ce temps Kosum, esclave issue d’un peuple ostracisé par les religions, est condamnée pour s’être défendue contre le fils de son maître. Mais un guerrier d’Araatan, de la même ethnie qu’elle, va la délivrer.

    S’en suit deux arcs narratifs, celui d’Araatan et de ses conseillers les plus proches, chefs combattants endurcis voire anciens rois, et celui de Kosum accompagnée de quelques guerriers, contraints d’entamer une quête vers le berceau d’un dieu.

    Vous l’aurez compris, l’un des thèmes majeurs de ce roman est la religion, ou plutôt la vision qu’ont les hommes des divinités, ainsi que l’impact des croyances sur les sociétés, ici proche des tribus des steppes des temps anciens. L’auteur développe une thèse selon laquelle les hommes s’enferment dans les religions, même s’il n’élude pas la capacité d’espérance et de moteur que peuvent avoir les croyances sur les hommes. Pour complètement analyser son point de vue sur le sujet, il faudrait évoquer la conclusion du roman, mais ce serait du divulgâchage.

    Les relations entre les différents peuples sont dans ce roman complexes et réalistes, entre pouvoirs des plus forts, alliances et méfiances, ou discriminations fondées sur des dogmes religieux (là encore). Dans ce contexte, il est presque étonnant de voir un des peuples animés du désir de « tuer les dieux », comme si c’était son destin.

    L’univers de ce roman est âpre, dangereux, impitoyable, fait de sang et de sueur — beaucoup de sang et beaucoup de sueur — et le lecteur suit l’épopée des guerriers d’Araatan. En parallèle, la mission de Kosum et ses compagnons, où les mauvaises rencontres avec des clans hostiles ne manquent pas, nous permet de découvrir un autre aspect de ce monde : les anciennes contrées devenues des déserts inhospitaliers, où avaient vécu des civilisations disparues avec leurs dieux.

    Nous ne sommes pas dans une Fantasy épique habituelle, malgré les nombreux combats : non seulement le surnaturel est peu présent et les hommes ne peuvent compter que sur leurs propres ressources pour survivre, mais aussi l’auteur prend — beaucoup — son temps pour exposer la vie et les pensées de ses personnages, dans une prose très travaillée, presque trop. Et c’est là ma seule vraie critique de ce roman : certes, le vocabulaire est riche et les descriptions très fouillées. Mais parfois, on croise un terme inusité sous prétexte de « médiévalisation », ce qui freine le lecteur, et certaines tournures de phrases sont tellement inhabituelles qu’elles nuisent à la fluidité du paragraphe. À mon humble avis, chercher à aller trop loin dans la recherche du beau texte est un piège.

    Il n’en reste pas moins que c’est un roman dense, grâce à un univers approfondi et sombre, une thématique forte, et quelques personnages marquants.

    Je serai très curieuse de lire les prochains romans de l’auteur.

    Convient aussi aux items suivants : Le Conflans : un livre avec des batailles / Lannister : un livre avec de l’or sur la couverture (pièces d’or, bijou ou couronne en or, etc) / Feu et Sang : un livre ou un personnage est brûlé ou ensanglanté (plusieurs personnages, même !) / Insoumis, invaincus, intacts : un livre où un personnage est un valeureux combattant (là aussi, plusieurs) / Quarth : un livre avec une cité ancienne / Asshaï : un livre avec des magiciens (en l’occurrence, un sorcier, mais qu’on m’explique la différence !) / Mer Dothrak : un livre montrant un cheval sur la couverture (dans l’édition Livre de Poche)

    #177083
    Nymphadora
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    De mon côté, je valide Insoumis, invaincus, intacts : un livre où un personnage est un valeureux combattant dans le menu Devises avec le second tome de la trilogie d’Ewilan 🙂

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    #177116
    Fitz
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    Je valide le thème  Au-delà du mur : un livre où on a froid avec XIII Tome 6 : Le Dossier Jason Fly et Tome 7 : La Nuit du 3 août de Jean Van Hamme

    Après l’échec de la Conspiration de XX , XIII, enfin tranquille, est toujours à la recherche de ses souvenirs, alors qu’il a appris qu’il est censé être un certain Jason Fly. Sur les conseils de son psy, il se rend à Greenfalls, ancienne ville minière dans laquelle il est censé avoir passé son enfance, mais qu’il avait quitté suite au décès de son père, apparemment dans l’incendie de sa propre maison, la nuit du 3 août 20 ans auparavant. Mais une lourde chape de secret enveloppe la ville, alors que les assassins de la Mangouste ont retrouvé XIII et sont bien décidés à le tuer. L’hiver fait rage et les meurtres s’accumulent dans une ville de Greenfalls qui se retrouve bientôt totalement isolée du monde.

    En ce qui concerne mon avis, c’est sans doute le meilleur arc que j’aie (re)lu  jusqu’à présent, l’ambiance oppressante et mystérieuse de la ville m’a totalement happé, je n’ai mis qu’une heure à lire ces deux tome s tellement j’étais intéressé par l’histoire et on retrouve une nouvelle galerie de personnages bien reconnaissables auquel viennent s’ajouter quelques anciens comme la Mangouste et Jones, principalement.

    Mon seul (et gros problème) avec cette BD est le personnage de Judith Warner ou plus précisément sa relation avec Dwight Rigby qui me met très mal à l’aise :

    Spoiler:
    Je veux dire, il la viole quand elle a 14 ans, mais comme il lui a payé ses études après, ça va, elle n’est pas traumatisée ?!? Et en plus elle est amoureuse de lui…

     

    #177147
    Nymphadora
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    https://img.livraddict.com/covers/492/492782//couv32244567.pngJe valide Mer Dothrak : un livre montrant un cheval sur la couverture avec le tome 1 de la BD The Ex-People de Stephen Desberg et Alexander Utkin.

    Un groupe de sept mystérieux fantômes (dont un cheval, un piaf et un chat) se rend à Jérusalem pour lever la malédiction de leur destin et retrouver leur vie d’avant. Sur le papier, voilà une histoire qui pourrait être très sombre, dans un univers médiévalisant assez crado et tout… Et en fait c’est très drôle et décalé. Le tome nous présente le destin absurde de ces fantômes et nous introduit à leurs aventures. C’est très court, joliment dessiné, y a un chat, un oiseau et un cheval qui parlent… une BD plutôt sympatoche donc. Un bon moment de détente.

    En revanche, je vous avoue avoir trouvé certains dialogues très mauvais : j’en étais au point de me demander si c’était voulu et du millième degré ou juste mal écrit 😅 « Je vivais dans un endroit très médiéval, en des temps qui l’étaient tout autant » j’ai finalement opté pour le millième degré en lisant ça, mais je crois qu’il m’aurait fallu quelques degrés de moins sur l’échelle pour ne pas sortir de l’histoire ^^

    (C’est une BD que j’ai reçue dans le cadre d’une masse critique privilégiée babalio, une surprise divertissante du coup, pour quelque chose vers lequel je ne me serais probablement pas tourné naturellement)

    ~~ Always ~~

    #177151
    Fitz
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    Je valide le thème L’hiver vient : un livre qui se déroule sur au moins deux saisons avec Thorgal Tome 14 : Aaricia de Jean Van Hamme (une des histoires du livre se déroule en fin d’automne/ début de l’hiver et le reste dans une autre saison).

    Cette BD est composée de plusieurs petites histoires centrées sur Aaricia et sa relation avec Thorgal (sauf la dernière). On peut observer comment ils se sont soutenus mutuellement contre l’adversité tout au long de leur vie d’enfant. On pourra notamment suivre les évènements qui suivent la mort du père adoptif de Thorgal et un duel judiciaire aux allures de piège mortel pour Thorgal. Toutes ces histoires ont été très rafraichissantes et donnent vraiment l’occasion à Aaricia de briller par son astuce et sa gentillesse. L’histoire qui m’a le plus touché est la dernière où Aaricia rencontre un dieu aveugle perdu dans le monde des mortels, Vigrid, et l’aide à retrouver l’Asgard. J’ai trouvé la complicité entre Aaricia et Vigrid assez touchante et leur aventure était vraiment intéressante pour le peu de pages qui lui étaient consacré dans la BD, une aventure remplie de créatures mythiques. En plus, pour ne rien gâcher, on fait un lien vers la fin avec le tome 6 (L’enfant des étoiles), lien qui conclut le thème de la relation Aaricia-Thorgal.

     

    En bref, c’était une lecture très plaisante, bien que rapide (comme toutes les BD de Thorgal, elle ne fait que 48 pages).

    #177178
    Schrö-dinger
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    Dans le Menu Westeros je valide Le Nord : un livre avec un animal à fourrure sur la couverture (loup, chien, chat, ours, souris, etc) avec C’est pour mieux te manger de Kim Ji Yeon.

    Je suis content de pouvoir au moins valider quelque chose avec ce livre car j’en suis super déçu. Déjà, le résumé en 4ème de couverture (à droite) ne correspond pas à l’histoire qui est racontée. L’histoire, quant à elle, est super dure à suivre, on passe d’un point de vue à l’autre en changeant de paragraphe, la temporalité change d’une ligne à l’autre, et c’est vraiment dommage quand le livre se vend comme étant un livre « à énigmes ». J’aime beaucoup les énigmes mais si le but c’est de ne rien comprendre (ni même la fin, qui du coup n’a rien de surprenante, vu que j’ai rien compris) ca ne me plait pas trop. Une déception, donc.

    Le Kraken à la plage (ah-ouh, cha cha cha)

    #177180
    MELT527
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    Evil Genius de Catherine Jinks - Poche - Livre - DecitreBonsoir à tous,

    je valide aujourd’hui le Menu Devises – L’hiver vient : un livre qui se déroule sur au moins deux saisons avec Evil Genius de Catherine Jinks.

    C’est le premier tome d’une trilogie (qui n’a pas été traduite au-delà – donc pas de tomes 2 et 3 en VF) où l’on suit Cadel Piggot de ses 7 à 14 ans, génie et hacker en informatique dont les parents adoptifs l’envoie voir un thérapeute pour l’aider à arrêter de pirater les cartes bleues de ses enseignants… Mais ce thérapeute est assez particulier et fait inscrire Cadel au mystérieux institut Axis – une école qui enseigne le Mal Pur. Explosifs, poisons, contrefaçon, vides juridiques, déguisement, on lui apprend à devenir un génie du Mal. Mais est-il vraiment à sa place dans cette université pas comme les autres ?

    C’était pas mal, pas ouf non plus, c’est un livre publié en 2007 en VO et en 2012 en VF et pourtant, j’aurais dit qu’il était plus vieux tant il semble ancré dans une réalité des années 90 où l’informatique n’était pas aussi rapide qu’aujourd’hui. L’autrice est très à l’aise pour nous parler de trucs mathématiques pointus ou des théories génétiques et tout mais j’ai trouvé le scénario très bancal. Il se passe des trucs invraisemblables et quelques fois presque absurdes mais avec un ton très sérieux donc on se demande s’il faut rire ou pleurer.

    C’est le contraire complet de la trilogie de Bartiméus où le jeune garçon essaye d’être mauvais parce que la société dans laquelle il vit l’a conditionné à cela mais ne peut s’empêcher de faire quelques petites choses gentilles alors que Cadel qui s’est senti incompris par tout le monde toute sa vie veut juste être lui-même et libre et fait le mal sans le faire exprès.

    Je ne recommande pas spécialement mais il traînait dans ma bibliothèque depuis 2012, donc il méritait que je le lise quand même. Et bravo à la couverture que je trouve super stylée.

    MELT527
    La lecture est une invitation à l'oisiveté ; l'oisiveté, la mère de tous les vices. Donc, la lecture est un vice. J'étais très vicieux. Robert Brisebois

    #177227
    Quintus Cularo
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    Je valide le thème Croître avec vigueur (Menu Devises), avec La Fête du Maïs, de Thomas Tryon.

    Ned, artiste peintre vient de quitter New York avec sa femme Beth et sa fille Kate, pour s’installer dans un petit village au fin fond de la campagne de la Nouvelle-Angleterre. Dans cette communauté recluse dont toute la vie repose sur la culture du maïs, la famille se sent de plus en plus à l’aise, mais les mystères et évènements curieux et inquiétants commencent progressivement à s’accumuler.

    Roman qui propose une histoire intéressante mais souffrant d’une relative prévisibilité. L’histoire et les péripéties en eux-mêmes ne se voient pas forcément venir de façon évidente (encore que parfois oui) mais l’ambiance générale et surtout les révélations finales sont somme toute plutôt convenues et n’ont rien de franchement surprenantes. On se reposera donc sur l’ambiance et les personnages. Pour le second point, le livre reste sur des choses classiques mais solides, bien qu’un peu d’originalité aurait été préférable. Là c’est assez basique, voire transparent, des personnages fonctions qui marchent mais ne provoquent qu’assez peu d’empathie. J’en profite pour parler des dialogues, qui réussissent par moments à prendre le lecteur, mais s’enferment parfois dans des effets de styles sibyllins qui les rendent très peu naturels.

    En ce qui concerne l’ambiance c’est peut-être le point le plus réussi, encore que l’aspect petite ville rurale semble parfois se perdre, la faute à un nombre de personnages trop important. Toutefois il y a quelque chose de plaisant dans les descriptions, et dans la mythologie que l’auteur met en place.

    Au final, un livre qui vaut la lecture, mais qui souffre peut-être d’une longueur un peu trop importante. Je pense qu’avec une centaine de pages en moins, on aurait un roman intéressant et réussi.

    Aurait également pu rentrer dans les catégories Les Terres de l’Ouest, Arryn, Martell et L’hiver vient.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 4 mois par R.Graymarch.

    N'est pas mort ce qui à jamais dort, mais en d'étranges ères peut mourir même la mort.

    #177414
    Schrö-dinger
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    Il y a pas mal de lectures terminées que je n’ai pas pu utiliser pour le challenge, pas grave, mais je viens de me rendre compte que j’étais passé à côté d’une validation : dans le Menu les Grandes Familles je valide Tyrell : un livre avec un mariage (et dans ce livre il y en a bien plus d’un) avec Les sept maris d’Evelyn Hugo de Taylor Jenkins Reid, dont j’avais parlé ici.

    Le Kraken à la plage (ah-ouh, cha cha cha)

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