Challenge de lecture « En attendant l’hiver » (2023)

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  • Ce sujet contient 283 réponses, 16 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par MELT527, le il y a 7 mois et 1 semaine.
30 sujets de 61 à 90 (sur un total de 284)
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    Messages
  • #190536
    Schrö-dinger
    • Pas Trouillard
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    Je vais valider, dans le Menu Essos, Norvos : un livre dont l’auteur est d’origine slave avec Déracinée de Naomi Novik, je n’ai pas aimé.

    Je vais lâcher l’affaire avec cette autrice, décidemment je n’accroche pas. Et pour la blague, sur la couverture du livre il y a un avis / une citation de Robin Hobb « un livre enchanteur » comme quoi, quand ça veut pas, ça veut pas.

    Le Kraken à la plage (ah-ouh, cha cha cha)

    #190537
    Wylla
    • Patrouilleur du Dimanche
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    Coucou @Fitz, désolée pour la réponse un peu tardive je n’avais pas vu ton message.

    Je choisis pour toi : Le Choeur des Dragons 1 : Le Fléau des Rois de Jenn Lyons de manière un peu intéressée, ça te permettra de rejoindre la secte actuellement constituée de 3 personnes : Jonjon, Namande et moi-même x).

    On a vraiment bien aimé, j’espère que tu apprécieras aussi ! Bonne lecture 🙂

    #190554
    MELT527
    • Patrouilleur Expérimenté
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    Gallant par SchwabBonjour, je valide aujourd’hui l’entrée du Menu merveilles – Les Cinq Forts : un livre avec des constructions anciennes ou mystérieuses avec Gallant de VE Schwab. Une lecture que j’ai retardé au maximum tellement le roman avait fait parler de lui. J’étais intimidée à l’idée de ne pas le trouver génial comme tout le monde.

    C’était une lecture agréable, l’originalité venait du mutisme de l’héroïne Olivia, c’était un défi de la rendre crédible tout en gardant fluide les interactions avec les autres protagonistes, ce qui était assez réussi. Le côté one-shot aussi est agréable, ça change comparé à tous les tome 1 qui sortent en littérature Jeunesse / YA et fantasy.

    Je n’ai pas remarqué de choses spéciales sur la plume de l’autrice, mais je suis assez intéressée à lire d’autres romans comme La vie invisible d’Addie Larue.

    Le côté « construction ancienne » vient évidemment de Gallant, qui est un personnage à part entière dans ce roman.

    MELT527
    La lecture est une invitation à l'oisiveté ; l'oisiveté, la mère de tous les vices. Donc, la lecture est un vice. J'étais très vicieux. Robert Brisebois

    #190555
    Fitz
    • Patrouilleur Expérimenté
    • Posts : 375

    Coucou @Fitz, désolée pour la réponse un peu tardive je n’avais pas vu ton message. Je choisis pour toi : Le Choeur des Dragons 1 : Le Fléau des Rois de Jenn Lyons de manière un peu intéressée, ça te permettra de rejoindre la secte actuellement constituée de 3 personnes : Jonjon, Namande et moi-même x). On a vraiment bien aimé, j’espère que tu apprécieras aussi ! Bonne lecture 🙂

    Ok parfait, je vais donc bientôt lire le Fléau des Rois, qui pour l’anecdote s’est justement retrouvée sur ma PAL grâce aux bons retours de Jon et toi l’année dernière sur ce forum! 🙂

    #190556
    Quintus Cularo
    • Patrouilleur du Dimanche
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    Sinon je valide « Benjen Stark : un livre soumis par un autre participant au challenge » du menu Garde de Nuit avec Du sang sur la Via Appia de Caroline Lawrence, soumis par @quentin-tournon.

    Le lobby fonctionne ! Un plaisir de t’avoir fait découvrir ça.

     

    De mon coté je valide le thème Religion du dieu multiface (Menu religion) avec Belphégor d’Arthur Bernède.

    Le Louvre est le théâtre d’évènements étranges et dramatiques. Un mystérieux individu s’infiltre de nuit dans le musée, allant jusqu’à assassiner un gardien. Tandis que la police tente de résoudre le mystère, le journaliste Jacques Bellegarde et le détective Chantecoq se lancent à la poursuite du criminel, qui signe ses actes du nom de Belphégor.

    Roman policier dans le style de son époque, avec beaucoup d’éléments très datés. Le scénario est assez intéressant et gère bien ses différents retournements, bien que l’on regrettera le manque de fausse piste crédible réduisant quelque peu le sentiment de mystère. Certes certains aspects ont vieillis (on y reviendra) et l’intrigue n’a rien de renversant, mais elle est correctement menée. Le roman convoque aussi un imaginaire efficace, qui porte pour beaucoup le récit. Mais derrière tout ça il y a comme je l’ai dit un aspect vieilli. Dans le langage comme dans certains rôles, comme les personnages féminin, on est bien dans l’époque, avec tout ce que ça peut avoir de gênant. Ajoutons à ça quelques lourdeurs du récit dans le fond (la police à coté de ses pompes, le détective qui sait tout sur tout mais ne dit rien à l’avance…) et dans la forme (les personnages qui se mettent à monologuer pour expliquer l’intrigue de façon totalement pas naturelle). Bref je n’irai pas jusqu’à utiliser le terme de de roman de gare, mais il y a un coté assez basique qui rend la lecture sympathique mais guère exceptionnelle.

    Je valide également le thème Le voyage de Halivand Tuf (Menu GRRM) avec Les flibustiers de la mer chimique de Marguerite Imbert.

    Dans un monde post-apocalyptique pollué et mourant, Ismaël, un naturaliste au service de la Métareine de Rome est recueilli (mi-invité, mi-prisonnier) après un naufrage par un sous-marin de flibustiers travaillant pour la mystérieuse Compagnie des Limbes Orientales. Dans le même temps Alba, dernière graffeuse (un clan faisant office de mémoire du monde) est capturée par les agents de la Métareine afin de la ramener à Rome.

    Il y a beaucoup de choses dans ce roman. Peut-être un peu trop. Je vais attaquer avec le négatif. Déjà je n’ai pas réussi à apprécier les personnages principaux, ni à m’attacher à eux. Dans l’ensemble, c’est toujours mon problème avec les récits post-apocalyptiques, j’ai trouvé l’univers assez peu invitant. Le cumul de ces deux points fait que j’ai eu beaucoup de mal à être prit dans le récit, et j’ai lut la majorité du roman de façon assez mécanique. Cela n’a pas été aidé par le contenu, qui traite d’une masse de sujets divers et variés, tant philosophique que sociologiques, de façon très infusé. Au final je n’ai pas réussi à bien comprendre où l’auteure voulait nous emmener. Le tout est donc très dense, et donne le sentiment à la fin du roman d’avoir raté la moitié du propos et de l’univers. Je passe rapidement sur les références culturelles abondantes, amusantes et parfois pertinentes dans le propos mais qui donnent l’impression que l’humanité a cessée de produire quoi que ça soit après les années 2010 (ironique pour un roman sorti en 2022).

    Bon ceci dit n’allez pas pensé que je n’ai pas aimé la lecture. Déjà l’univers, même si je ne suis pas parvenu à rentrer dedans, est assez fascinant pour ce qu’on en voit, et apporte son lot d’originalités. Ensuite même si je ne suis pas parvenu à apprécier les personnages, leurs relations sont elles plus prenantes, et les dialogues sont souvent très savoureux. Cela nous amène à un des points les pplus réussi du roman : l’équilibre entre humour et drame. L’univers, l’histoire et le ton général pousse à un fatalisme prononcé et assumé (d’où peut-être ma difficulté à rentrer dedans) mais beaucoup d’aspects portes aussi vers la comédie. Cette dernière n’est toutefois jamais envahissante et donne surtout plus l’impression d’un absurde également inquiétant en soit, comme une folie provoquée par la fin du monde (le personnage de Jonathan, capitaine des flibustier, est d’ailleurs mon préféré justement car il incarne parfaitement cet aspect). Enfin je veux surtout saluer la plume de l’auteure. J’ai dit que je n’ai pas réussi à rentrer dans l’histoire, ce qui fait qu’entre deux sessions de lecture, mon envie d’y retourner était très modérée. Mais une fois la lecture reprise, elle s’est déroulée avec beaucoup de fluidité et de facilité.

    En bref une lecture assez riche, qui manque peut-être de simplicité narrative, mais qui ne manque pas de piquant et surtout très bien porté par une plume de qualité.

    Aurait également pu rentrer dans les catégories Antique Voie, Les Murailles de Qarth et Armageddon Rag.

    N'est pas mort ce qui à jamais dort, mais en d'étranges ères peut mourir même la mort.

    #190560
    FeyGirl
    • Fléau des Autres
    • Posts : 4375

    Hello,

    Je valide :

    • Menu Velaryon / Corlys : l’action se déroule dans trois pays minimum,
    • avec Choc terminal – tome 2, de Neal Stephenson, dont je parle ici.

    La géo-ingénierie au service de la lutte contre le réchauffement climatique.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 6 mois par FeyGirl.
    #190566
    Insideyourbooks
    • Éplucheur de Navets
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    Désolée pour toi @maxim015 ! Il m’attendra donc plus longtemps que prévu dans ma PAL.

     De mon côté, je valide Semosh et Selloso : Un livre avec une relation d’amitié forte du Menu religions avec L’impératrice du Sel et de la Fortune de Nghi Vo. Un petit livre tout en finesse et implicites dans lequel un personnage remonte le cours du temps (façon de parler) grâce à de petits objets, en apparence banals mais poétiquement décrits, pour nous conter l’histoire de l’impératrice In-yo dans une Asie fictive. J’ai adoré l’écriture autant que l’histoire qui peut sembler décousue mais n’en reste que plus merveilleuse.

    Je me suis laissée envoûter sans en savoir plus et je vous conseille d’en faire de même, mais si vous tenez à un avis détaillé, voici un très bon article que j’ai parcouru récemment.

    La suite, Quand la tigresse descendit de la montagne, paraîtra dans un peu moins de trois semaines : j’ai hâte !

     

    Je me suis aussi lancée hier dans One Piece, alors on peut dire que j’ai déjà validé Les palais d’or massif des empereurs-dieux de Yi Ti : un livre dont l’auteur est d’origine asiatique du Menu merveilles mais j’ai envie de continuer ma découverte de l’autrice Aki Shimazaki pour cette thématique (j’ai lu les deux premiers tomes du Poids des secrets il y a quelques années et j’avais adoré) !

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 6 mois par Insideyourbooks.
    #190646
    Quintus Cularo
    • Patrouilleur du Dimanche
    • Posts : 224

    ‌Je valide le thème Harrenhall (Menu Merveilles) avec Bayuk de Justine Niogret.

    Dans le village isolé au milieu du bayou de Coq-Fondu, Toma adolescente abandonnée à la naissance rencontre une étrange vieille femme qui semble à la recherche de ses fils. Découvrant que Toma est la fille de l’Ecarlate, redoutable capitaine pirate responsable de la mort de ses enfants, la vieille femme la maudit. Accompagnée par Boone, un jeune homme solitaire et étrange, et par Roi-Crocodile, une prêtresse vaudou, Toma doit donc partir à la recherche de deux frères (et de sa mère) pour se débarrasser des esprits qui la tourmente.

    Un roman dans l’ensemble très bon, mais un peu déséquilibré. La première partie (que j’appellerai la partie bayou) est tout bonnement excellente. La mise en place, rapide et très efficace des trois personnages principaux, avec leurs personnalités, leurs enjeux et leurs mystères. On s’attache très vites à eux et on a envie de les suivre et de connaître leurs destins. L’ambiance et le mystère sont très présents, et en parfaite adéquation avec le style de l’auteure. Les problèmes arrivent lorsque commence ce que j’appellerai la partie pirates. Ici le ton devient plus léger, voir franchement humoristique (mention spéciale pour la conclusion qui a l’air de ne même plus prendre au sérieux sa propre histoire). De la même façon, les personnages de Boone et Roi-Crocodile sont mis à l’écart du scénario au profit de nouveaux personnages certes pas mauvais, mais moins attachants et surtout beaucoup plus secondaire. En bref ce virage, qui a le mauvais goût d’arriver assez tôt, dans le récit donne le sentiment d’avoir glissé dans un autre roman, loin d’être mauvais dans son genre, mais qui dépareille trop par rapport au début.

    J’en retient donc une excellente lecture, servie par une plume de grande qualité, mais avec un ton mal assumé (je ne peux pas décemment le rentrer dans la catégorie comique, mais ne vous attendez au final pas à quelque chose de franchement sérieux).

     

    Je valide également le thème La Femme Eplorée (Menu religion) avec Le chant des Géants de David Bry.

    Sur l’île d’Oestant le destin est décidé par les rêves de trois géants endormis. Plusieurs royaumes humains coexistent, constamment en rivalité voir en guerre. Bran (oui) deuxième fils du roi Arthus, se retrouve prit dans les différentes luttes de pouvoir, contre les royaumes voisins mais aussi contre son propre frère Ianto.

    Difficile à résumer comme roman, car l’intrigue va très vite, menant rapidement à une histoire digne d’une tragédie grecque (je n’exagère pas). C’est un point qui peut d’ailleurs poser problème à certains lecteurs, beaucoup d’éléments importants passent à toute vitesse, avec des élipses assez importantes par moment. De mon coté je n’ai pas été gêné par cet aspect, qui au contraire renforce cet aspect tragédie quasiment mythologique. Cette ligne directrice se retrouve aussi sur les personnages, défini par leurs passions et leurs (re)sentiments plus que par des éléments de personnalités classiques. Paradoxalement c’est surtout les éléments plus terre-à-terre qui semblent dépareiller avec le récit. La plume de David Bry fonctionne très bien avec le ton du roman, renforçant se sentiment de découvrir un récit mythique, qui nous est raconté dans une taverne par un conteur itinérant (exactement ce que le livre met en scène par ses interludes). Ce parti-pris à toutefois un coût, et les personnages demeurent assez lointains, mettant à mal l’attachement que le lecteur peu avoir pour eux.

    En soit donc une très bonne lecture, dont le style ne conviendra peut-être pas à tout le monde, mais qui m’a pleinement convaincu, avec un parti-pris pleinement réussi.

    Aurait également pu rentrer dans les catégories Semosh et Selloso, Chroyane, Lorath, Laenor et Laena.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 6 mois par Quintus Cularo.

    N'est pas mort ce qui à jamais dort, mais en d'étranges ères peut mourir même la mort.

    #190650
    Schrö-dinger
    • Pas Trouillard
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    Allez hop, de nouvelles validations !

    Dans le menu Religions, je valide « Religion des anciens dieux : Un livre avec un arbre sur la couverture » avec Rentre avant la nuit de Lisa Jewell. Je ne connaissais pas l’autrice et j’avais entendu du bien de ce livre alors je me suis lancé et je n’ai pas été déçu. Le roman nous raconte la disparition d’un jeune couple, sans leur enfant, ce qui ne manque d’inquiéter la maman de la jeune mère. Elle va mener son enquête et des années plus tard, une écrivaine va s’intéresser à l’histoire. C’est assez classique mais j’ai bien marché, c’est assez prenant, ce n’est pas du genre à avoir beaucoup d’action, plein de morts tout du long mais l’intrigue est assez intéressante pour nous emmener jusqu’au bout. Une bonne pioche donc.

     

     

    Toujours dans le menu Religions, je valide « La Femme Éplorée : un livre triste« , mon thème de prédi-lection, avec Le péché originel de Takopi de Taizan5. Malheureusement je n’ai pas accroché à cette lecture. C’est très très sombre et perturbant, on y suit un petit alien qui vient de la planète Happy et qui débarque sur Terre et tombe sur une petite fille qui est très malheureuse. Il va tenter de lui redonner goût à la vie. Quand je dis que c’est perturbant c’est que ça l’est vraiment, des thèmes graves et importants sont traités, harcèlement scolaire, maltraitante familiale, suicide, mais le ton est très spécial et ne m’a pas plu, avec des espèces de gag autour du petit alien tout mignon. L’histoire prend des tournures bizarres et m’a laissé sur le côté. Tant pis.

     

     

    Dans le Menu Velaryon, je valide « Laenor : un livre avec un personnage important LGBT+ » avec Juste la fin du monde de Jean-Luc Lagarce, la pièce de théâtre qui a été adaptée en film par Xavier Dolan (avec Gaspard Ulliel, Léa Seydoux, Marion Cotillard, Vincent Cassel, Nathalie Baye, bref du beau monde). Je ne sais pas si c’est forcément clair que le personnage principal est gay, ce n’est jamais abordé frontalement mais je pense que le sujet est en fond tout du long. Aussi, la pièce est hautement autobiographique alors forcément … Louis va mourir, il le sait (il est en fait atteint du VIH ; Jean-Luc Lagarce décédera 5 ans après l’écriture de la pièce des suites de cette maladie) et retourne chez sa famille avec pour objectif de leur annoncer. Mais il s’est longtemps tenu éloigné de cette famille alors les retrouvailles pourraient ne pas être si simple que cela. C’est une très belle pièce, je l’avais aimé au cinéma, et également jouée à la Comédie Française, j’ai cette fois beaucoup aimé la lire. Lagarce a un style tout à fait particulier, très porté sur l’oralité, on entend les lignes beaucoup plus qu’on ne les lit. Il y a plein de figures de style aux noms savants utilisées par Lagarce, je retiendrai surtout l’épanorthose, les personnages ne cessent de se reprendre, de se corriger à mesure qu’ils parlent, ce qui apporte beaucoup de naturel au texte mais peut le rendre assez surprenant en première lecture. C’est assez exigeant comme texte et je ne suis pas certain qu’une lecture simple, sans avoir vu au préalable la pièce, le révèle complètement. Il mérite de l’être en tout cas car c’est un très beau texte, et assez bouleversant.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 6 mois par Schrö-dinger. Raison: ajout images

    Le Kraken à la plage (ah-ouh, cha cha cha)

    #190667
    FeyGirl
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    Je valide :

    • Menu Essos / Lorath : un livre se déroulant sur une île
    • avec Rendez-vous avec le diable (Les Détectives du Yorkshire 8), de Julia Chapman dont je parle ici.

    L’Angleterre étant une île^^

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 6 mois par FeyGirl.
    #190716
    MELT527
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    Bonjour à tous, je valide aujourd’hui une entrée du Menu George R.R. Martin – Skin Trade : un polar avec Cottage, fantômes et guet-apens d’Ann Granger (Campbell et Carter – tome 1).

    Cottage, fantômes et guet-apens par GrangerBien qu’il soit souvent associé aux cosy mysteries, c’est un polar dans le sens strict du terme : nous suivons un/une policier/ère pendant son enquête. Les polars sont souvent des romans centrés sur une énigme policière qu’un ou plusieurs protagonistes tentent de résoudre. Il n’y a souvent qu’un seul meurtre ou une série du même meurtrier et les protagonistes principaux sont pratiquement toujours des enquêteurs professionnels (donc le contraire des cosy mysteries).

    Ici, nous sommes dans le premier tome d’une série de 7 pour l’instant et l’on suit Jess Campbell, enquêtrice et Ian Carter, commissaire et supérieur de Jess sur une enquête de la découverte du corps à la résolution de l’affaire. C’est un peu plus léger que les polars habituels et peuvent effectivement se lire comme une lecture décontractée. Pas de gore ou de choses dérangeantes, c’est plus du Agatha Christie que du Patricia Cornwell.

    Dans cette enquête précise, le propriétaire sexagénaire d’une ferme découvre le corps d’une jeune femme dans l’étable de sa ferme morte étranglée. L’inspecteur Jessica Campbell est dépêchée sur place pour enquêter sur le meurtre. Nous la suivons, ainsi que ses collègues et son supérieur pendant tout le déroulé assez prévisible de l’enquête : interroger les potentiels témoins, découvrir l’identité de la victime, en savoir plus sur l’emploi du temps, les rencontres, etc., la routine.

    La seule chose qui se démarque est la façon très Miss Marple d’imbriquer les vies des habitants du village aux scènes policières : les couples qui se déchirent, les cancans, les sentiments… et des fantômes !

    Je ne sais pas si je lirai les autres tomes, l’inspectrice ne m’a pas vraiment laissé un souvenir impérissable et l’étrangeté des fantômes qui n’est pas expliqué m’a décontenancé.

    Aurait pu marcher pour l’entrée sur les jumeaux et l’île vu que tout se passe en Angleterre.

    MELT527
    La lecture est une invitation à l'oisiveté ; l'oisiveté, la mère de tous les vices. Donc, la lecture est un vice. J'étais très vicieux. Robert Brisebois

    #190785
    DNDM
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    Commençons à valider des items:

    • Un livre avec des sacrifices humains/animaux: Les chats, de Marie-Hélène Delval
    • Un livre avec des jumeaux: La plus secrète mémoire des hommes, de Mohamed Mbougar Sarr. Le livre est composé de différentes parties, et dans l’une de ces parties, on suit de près le destin de deux jumeaux sénégalais que tout oppose, entre 1888 et 1938.
    • Un livre avec un chiffre dans le titre: One Piece (tout l’arc Pays des Wa), de Eiichiro Oda
    • Un tome d’une trilogie: Banana Sioule tome 1/3, de Michaël Sanlaville – et pis j’ai lu le 2 aussi, et j’attends le 3 maintenant.

    Auteur de "Les mystères du Trône de Fer", tome I, co-auteur du tome 2: https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-les-mots-sont-du-vent/ & https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-2/
    Présentation & autres pub(lications) : www.lagardedenuit.com/forums/sujets/presentation-dndm/

    #190833
    MELT527
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    Bonjour à tous,

    Chroniques Homérides, tome 1 : Le souffle de Midas par Germainje valide aujourd’hui l’entrée du Menu Essos – Pentos : un livre inspiré de l’Antiquité avec le tome 1 des Chroniques Homérides : Le Souffle de Midas d’Alison Germain.

    Nous suivons Louise, jeune femme de 19 ans qui se découvre le don de transformer les objets qu’elle touche en or après sa rencontre avec une femme visiblement torturée et aux portes de la mort un soir après le travail. Elle se retrouve évidemment embarquée dans un conflit entre homérides, des êtres aux dons fantastiques tout droit sortis des légendes d’Homère.

    J’ai pas spécialement été impressionnée par ma lecture, si je ne savais pas que l’autrice (une youtubeuse) avait plus de 25 ans lorsque le roman a été publié, j’aurai parié qu’il avait été écrit par une ado. L’intérêt amoureux est hyper superficiel, tout sur le physique et une alchimie mystérieuse… bla bla bla, la fille est naïve et prend tout ce qu’on lui dit pour acquis, s’emporte pour des trucs ridicules et semble stupide à d’autres moments : quand elle se rend compte qu’elle peut littéralement transformer tout ce qu’elle touche en or, son premier réflexe est de n’en parler à personne parce qu’ils pourraient la traiter de folle : non jeune fille, ils pourraient te forcer à utiliser ton pouvoir pour s’enrichir, et surtout il suffirait d’utiliser ton pouvoir une fois pour prouver que tu n’es pas folle. La fille n’a aucun recul et excuse sa stupidité par sa timidité et sa haute moralité.

    De même, une chose qu’on remarque dans les écrits d’ado, c’est ce besoin de faire de chaque dialogue un match de tennis avec des punch lines et des affrontements pour avoir le dernier mot ou d’insister sur le côté « banal » et « archi-normal » de l’héroïne. Quand on apprend un trait de sa personnalité, c’est toujours accompagné d’un truc comme « je suis comme tout le monde, je… » ou « la majorité des gens sont comme moi… », c’est énervant.

    L’histoire/world building est agréable et aurait été meilleur sans les problèmes de construction de personnages et les maladresses d’écriture.

    Je ne recommande pas vraiment, bien qu’il se lise vite, le seul aspect positif par rapport à Witch and God, tome 1 : Ella la Promise de Liv Stone est le manque de relations physiques du couple principal qui m’avaient vraiment énervée.

    MELT527
    La lecture est une invitation à l'oisiveté ; l'oisiveté, la mère de tous les vices. Donc, la lecture est un vice. J'étais très vicieux. Robert Brisebois

    #190834
    Nymphadora
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    insister sur le côté « banal » et « archi-normal » de l’héroïne. Quand on apprend un trait de sa personnalité, c’est toujours accompagné d’un truc comme « je suis comme tout le monde, je… » ou « la majorité des gens sont comme moi… », c’est énervant.

    Au moins ça change de la vague d’héroïnes qui étaient en mode « pas comme les autres filles » ^^ Je crois que ça m’agace encore plus ces héroïnes qui se croient différentes de tout le monde (au delà de l’absence totale de sororité que ça implique dans leurs relations aux autres persos féminins ^^)

    ~~ Always ~~

    #190836
    MELT527
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    Au moins ça change de la vague d’héroïnes qui étaient en mode « pas comme les autres filles »

    Comme partout, il y a un juste milieu. Ici, on insiste TROP alors que la fille a été désignée par des pouvoirs supérieurs pour porter le Souffle, elle n’est donc pas banale. Je pense que c’est juste l’absence de subtilité de l’autrice qui me dérange. Après avoir lu quelques critiques sur Babelio, je vois que je ne suis pas la seule.

    MELT527
    La lecture est une invitation à l'oisiveté ; l'oisiveté, la mère de tous les vices. Donc, la lecture est un vice. J'étais très vicieux. Robert Brisebois

    #190839
    Schrö-dinger
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    Dans le Menu merveilles, je valide « Les trois cloches de Norvos : un tome d’une trilogie » avec Maléfices de Maxime Chattam, le tome 3 de sa trilogie du mal. C’était globalement tout ce que j’attends d’un polar, même si c’était un peu l’horreur à cause des araignées beaucoup trop présentes. Autant j’avais pris sur moi pour le Wellenstein, autant là j’ai souffert.

    Dans le Menu George R.R. Martin, je valide « L’Agonie de la lumière : le titre du livre fait référence à la mort » avec Mediator : Un crime chimiquement pur d’Irène Frachon, Eric Giacometti et François Duprat. J’en parle ici.

     

    Le Kraken à la plage (ah-ouh, cha cha cha)

    #190842
    DNDM
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    Je valide Benjen Stark : un livre soumis par un autre participant au challenge, avec Mémoires de la forêt: les souvenirs de Ferdinand Taupe, de Mickaël Brun-Arnaud, recommandé par @MarieFourmi. Mon avis sur ce roman est dans le topic dernières lectures.

     

    Auteur de "Les mystères du Trône de Fer", tome I, co-auteur du tome 2: https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-les-mots-sont-du-vent/ & https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-2/
    Présentation & autres pub(lications) : www.lagardedenuit.com/forums/sujets/presentation-dndm/

    #190889
    FeyGirl
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    Je valide :

    • Menu merveilles / Les Cinq Forts : un livre avec des constructions anciennes ou mystérieuses
    • avec Éversion, d’Alastair Reynolds, dont je parle ici.
    #190898
    MELT527
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    L'Odyssée de Milo par Gilliobonjour à tous,

    je valide aujourd’hui l’entrée du Menu merveilles – Le Titan de Braavos : Une histoire avec un personnage très grand avec Les Nouveaux gardiens, tome 1 : L’Odyssée de Milo de Maxime Gillio, un livre reçu de Babelio / Masse Critique.

    Je valide évidemment cette entrée grâce aux différentes créatures (cyclope, centaure et minotaure) que l’on rencontre pendant ce tome et qui sont tous très grands.

    C’est une lecture Jeunesse qui fait beaucoup penser aux dessins animés de mon enfance : des gamins avec des pouvoirs et des gadgets improbables qui sauvent le monde entre le cours d’EPS et les devoirs de Maths.

    Nous suivons Milo, un garçon de 12 ans tout ce qu’il y a de plus ordinaire. Il a une meilleure amie Asha et adore jouer aux jeux vidéos. Après une sortie au musée et une visite de l’exposition sur Homère, Milo se retrouve doté de pouvoirs hérités des plus grandes figures de la mythologie : Achille, Athéna, Artémis et Héphaïtos. Chaque avatar lui octroyant des pouvoirs différents entre lesquels il doit switcher quand le besoin s’en fait sentir. Sa responsabilité : protéger notre monde des crapules qui fuient la dimension des dieux pour mettre le souk dans le monde des mortels.

    C’était très divertissant et rafraîchissant, mais j’ai eu un peu de mal avec l’écriture de Milo, qui est un peu une caricature de l’adolescent où toutes ses pensées sont des sarcasmes et des références « djeun’s », on voit vraiment que c’est un adulte qui écrit ce qu’il croit savoir des pensées et des réactions d’un ado. Je me suis mise dans la peau d’un parent qui voudrait l’offrir à son enfant et je ne suis pas sûre que je voudrais que mon gamin se mette à parler aussi familièrement que le héros. J’ai trouvé qu’il n’y avait pas de mesure, c’était un peu lourd et peu réaliste.

    Autre petit bémol, je suis pas trop fan de la façon dont est traité Héphaïstos,

    Spoiler:
    c’était un gros acte manqué pour parler de l’acceptation des différences et le jugement sur le physique alors que je trouvais justement qu’il était super intéressant de jouer avec son côté bricoleur/répare-tout (ça aurait été génial de le garder lui plutôt qu’Achille justement pour faire comprendre que la force n’est pas tout).

    Mais sinon, j’ai trouvé le roman intéressant dès l’instant où on accepte les choses improbables comme demander à une poignée d’enfants de protéger/sauver le monde. Le rythme était très bon, pas le temps de reprendre son souffle, on saute d’une situation à une autre avec très peu de temps morts mais on a pas l’impression de se précipiter, même si tout se passe en quelques jours.

    MELT527
    La lecture est une invitation à l'oisiveté ; l'oisiveté, la mère de tous les vices. Donc, la lecture est un vice. J'étais très vicieux. Robert Brisebois

    #190933
    MELT527
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    American Vampire - Intégrale, tome 1 : 1588-1925 par AlbuquerqueBonjour à tous, je valide aujourd’hui l’entrée du Menu George R.R. Martin – Rêve de Fevre : un roman de vampires avec American Vampire – Intégrale, tome 1 : 1588-1925 de Rafael Albuquerque, Scott Snyder et Stephen King.

    J’ai trouvé le concept génial, à la Abraham Lincoln chasseur de vampire, on prend des faits historiques entre 1588 et 1925 de l’Histoire américaine et on la raconte en y mélangeant des vampires (l’incendie de Chicago, le massacre d’une tribu indienne…). Au début, il n’y pas vraiment de fil rouge mais ça vient petit à petit. C’est en 5 tomes, l’intégrale 2 commence en 1936, l’intégrale 3 en 1954, l’intégrale 4 en 1960 et l’intégrale 5 en 1976.

    Je vous conseille au moins le tome 1 qui retrace l’Amérique de l’arrivée des colons aux débuts du cinéma.

    MELT527
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    #190935
    Insideyourbooks
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    Je valide aujourd’hui plusieurs thématiques :

    Le Mur : Une histoire de rédemption/de seconde chance du Menu merveilles avec Black no more de George S. Schuyler : roman très intéressant dans lequel l’auteur parle de ségrégation, politique et sociologie (plafond de verre, mépris de classe et de race, religion/sectarisation…). Il dénonce l’hypocrisie de l’être humain, peu importe sa couleur de peau (marquant à une époque où les différents mouvements « en faveur de l’égalité » tirent la corde vers eux pour tenter de favoriser une partie de la population !) grâce à plusieurs points de vue : on suit tour à tour le premier afro-américain à devenir blanc grâce à un procédé médical, le médecin à l’origine de celui-ci et ses financiers, ou un homme à la tête d’une organisation suprématiste blanche.
    J’ajouterai que le monde peut bien partir dans tous les sens, certains en sortiront un peu plus matures et ouverts d’esprits, ce qui est indéniablement le message que voulait transmettre l’auteur (ou bien il jugeait l’humanité irrécupérable mais souhaitait que son récit se termine plus gaiement…).

     

     

    Corlys : L’action se déroule dans trois pays minimum du Menu Velaryon avec Réinventer l’amour, Comment le patriarcat sabote les relations hétérosexuelles de Mona Chollet dont je parle ici.
    Puisque des femmes de divers pays sont citées, je place cet essai dans cette thématique !

     

     

     

     

    Enfin, pour Wild cards : une histoire de super-héros du Menu George R.R. Martin : Kang le conquérant : La conquête ultime de Collin Kelly, Jackson Lanzing, Carlos Magno.
    Alors là on n’est pas du tout dans le même registre et la même représentation de l’être humain ! J’avais aperçu cet anti-héros dans les dernières adaptations Marvel et son ambivalence m’intriguait (rappelons qu’il sous-entend être un héros dans la série Loki), j’ai donc acheté le comics qui retraçait le plus largement son histoire (et avec un design moderne, ouf! -désolée les puristes, j’ai encore du mal avec les premières éditions et leurs couleurs trop criardes-). C’était une lecture sympathique qui aborde un sujet que j’apprécie particulièrement, celui de l’éternel recommencement (ou « qui de l’oeuf ou la poule? »). Les incarnations de Kang sont toutes richement imaginées et dessinées et j’aurais aimé qu’on s’attarde un peu plus sur certaines. La chronologie quant à elle est -dans un sens et autant que les coscénaristes ont pu la rendre- linéaire, et parfaitement compréhensible. Je ne sais pas si je vais sauter le pas et me plonger dans les anciens comics pour observer ce personnage… En tout cas j’ai hâte de voir son évolution et son adaptation au cinéma !

    #190949
    Yoda Bor
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    L'Odyssée de Milo par Gillio je valide aujourd’hui l’entrée du Menu merveilles – Le Titan de Braavos : Une histoire avec un personnage très grand avec Les Nouveaux gardiens, tome 1 : L’Odyssée de Milo de Maxime Gillio, un livre reçu de Babelio / Masse Critique.

     

    Je vais me servir de ce livre pour valider Pentos : un livre inspiré de l’Antiquité.
    J’avais enchainé les lectures jeunesse un peu nazes du coup j’ai trouvé celui là plutôt réussi, avec des personnages assez crédibles (pour peu qu’on rentre dans le concept original de la bague qui donne des pouvoirs évidemment) et une bonne écriture.

     

    Et je valide Le palais aux mille salles de Sarnath : un livre où les légendes/créatures oubliées reviennent avec Les ombres d’Esver de Katia Lanero Zamora, l’histoire d’une mère et sa fille qui vivent enfermées dans un domaine qui tombe en ruine depuis 10 ans. La mère aime la botanique, la fille a des terreurs nocturnes mais quand elle cherche à quitter le domaine, elle croise des créatures mystérieuses qui la lancent dans une quête entre la réalité et les contes. J’ai trouvé ça plutôt réussi, c’est difficile de démêler la réalité et le rêve et les histoires des deux personnages principales sont vraiment chouettes. Ça manque un peu beaucoup de communication entre la mère et la fille qui auraient sans doute pu résoudre leur drama familial plus tôt. Et tous les hommes sont nuls, évidemment. En tout cas ça se lit très bien, et c’est sympa.

    Arys du Rouvre 💜

    #190954
    Nymphadora
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    Je valide Le Mur : Une histoire de rédemption/de seconde chance, du menu Merveilles, avec Cogito, de Victor Dixen, dont je parle ici.

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    #191115
    Schrö-dinger
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    Je valide, dans le Menu Essos, « Lorath : un livre se déroulant sur une île » avec Un employé modèle de Paul Cleave, qui se déroule à Christchurch en Nouvelle-Zélande. C’est un peu une déception car je pensais bien accrocher et j’avoue que cela n’a pas été le cas.

    Joe est le Boucher de Christchurch, un tueur en série qui cible les femmes. Joe est également homme de ménage dans le commissariat qui enquête sur lui, où il se fait passer pour bien plus bête qu’il ne l’est, il est célibataire (duh, très surprenant) et a une relation complexe avec une mère envahissante.

    Cela ne l’a malheureusement pas fait pour moi, suivre un tueur en série est un peu original, cela change d’une enquête classique, mais passées les deux-trois premières blagues du style « ha ha je suis vraiment trop gentil » après un énième crime sanglant, j’avoue que cela m’a un peu laissé. L’intrigue est sans surprise et les personnages secondaires peu convaincants. Dommage.

    Dans le Menu GRRM, je valide « Armageddon Rag : un roman post-apocalyptique » avec Akira de Katsuhiro Otomo. J’ai lu ce manga dans la dernière édition, qui est un grand format et l’œuvre est divisée en 6 tomes (mais j’imagine qu’initialement il y en avait plus). J’ai tout bonnement adoré, je ne m’attendais à pas grand chose car dans l’idée que je m’en faisais ce n’était pas trop pour moi (et l’animé m’avait très peu marqué, je ne me souvenais que d’une moto rouge) et en fait j’ai adoré. Spoiler, ça parle d’un peu plus de trucs que de moto rouge.

    Tout commence en 2019, 38 ans après la 3ème guerre mondiale, qui a notamment détruit Tokyo, aujourd’hui reconstruite sous le nom de Néo-Tokyo. Alors qu’ils sont de sortie, une bande de motards rencontre un petit bonhomme au visage très vieilli qui provoque un accident. Cela va signer le début d’une aventure qui changera leur vie et accessoirement le monde.

    J’ai adoré ce manga, l’intrigue (je me suis rendu compte que cela avait dû inspirer tellement de choses que j’ai lu !), les personnages, que l’on aime tout court, que l’on craint, que l’on aime détester, le rythme, que j’avais rarement rencontré dans un manga, il n’y aucun chapitre, seuls les différents tomes marquent des pauses , et globalement une première partie sur les 3 premiers tomes et une seconde avec les 3 derniers, sinon tout s’enchaîne avec une fluidité assez folle, et puis les dessins qui m’ont beaucoup plu.

    Comme quoi il n’est jamais trop tard pour se lancer dans des lectures qu’on a laissé de côté jusqu’à maintenant !

    Le Kraken à la plage (ah-ouh, cha cha cha)

    #191122
    DNDM
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    Akira de Katsuhiro Otomo

    Haaaa un bon gros classique ça. ^^

    Après pour être honnête, je l’ai lu y’a quelques années (5-6 au max je pense), mais la fin m’est déjà sortie de la tête. Par contre, la construction des planches est absolument sublime.

    Auteur de "Les mystères du Trône de Fer", tome I, co-auteur du tome 2: https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-les-mots-sont-du-vent/ & https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-2/
    Présentation & autres pub(lications) : www.lagardedenuit.com/forums/sujets/presentation-dndm/

    #191124
    R.Graymarch
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    Lu y a longtemps et ça m’avait laissé perplexe je dois dire. Le protagoniste qui a un bras gigantesque, c’était euh particulier quand on ne vient pas de ce monde

    (et l’animé m’avait très peu marqué, je ne me souvenais que d’une moto rouge)

    ah oui, avec son fameux drift un peu repris ^^

    Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
    MJ de Chanson d'Encre et de Sang (2013-2020) et de parties en ligne de jeu de rôle
    MJ par intérim de Les Prétendants d'Harrenhal (2024-), rejoignez-nous
    DOH : #TeamLoyalistsForeverUntilNow. L’élu des 7, le Conseiller-Pyat Pree qui ne le Fut Jamais

    #191193
    Nymphadora
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    Je valide « Religion du dieu multiface : un livre avec des déguisements » avec Séance Tea Party de Reimena Yee dont je parle ici :).

    ~~ Always ~~

    #191232
    MELT527
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    Bonjour,

    Le rêve d'un homme ridicule suivi de Bobok par DostoïevskiJe valide aujourd’hui dans le Menu Essos – Norvos : un livre dont l’auteur est d’origine slave avec Le rêve d’un homme ridicule suivi de Bobok de Fiodor Dostoïevsky. Deux contes fantastiques (selon la préface) assez courts.

    Je ne sais s’il y avait un sous-texte engagé ou philosophique, mais je suis passée complètement à côté de ma lecture. Je pense que ces nouvelles font partie de ces lectures qui doivent être lues à l’école quand on peut y étudier en même temps le contexte politique/historique et bénéficier de l’aide du professeur de français pour comprendre les sous-entendus.

     

    L'épée, la famine et la peste, tome 1 par WellensteinJe valide aussi dans le Menu merveilles – Le Mur : Une histoire de rédemption/de seconde chance avec L’épée, la famine et la peste tome 1 d’Aurélie Wellenstein.

    Depuis un demi-siècle, le royaume s’enfonce dans un âge sombre : les monstres pullulent, des villages entiers disparaissent dans les toiles d’araignées, et de nombreuses filles et femmes soupçonnées d’être des tarentas (sorcières dont leurs pouvoirs viennent d’araignées) sont pourchassées, torturées et condamnées par l’Inquisition.

    Dans ce pays au bord de la ruine, nous suivons 3 personnages rassemblés par les circonstances et leur sentiment de culpabilité : un garçon possédé par l’esprit d’un loup, une jeune fille dénoncée sous de faux prétextes d’être une tarenta et un ancien soldat qui a tout perdu, persuadé que son fils vit dans un cerf… Pourchassés par le chef de l’Inquisition, ils vont devoir s’allier pour survivre.

    Le besoin de rédemption est surtout présent chez le jeune homme, Cillian et le guerrier Sulyvhan, qui est un ancien de l’inquisition.

    Je ne sais pas ce qui me déplait exactement dans les romans de Wellenstein, mais je n’arrive pas à apprécier les personnages. ça vient peut-être de ce truc qu’elle a eu dans Le Dieu oiseau et ici de toujours mettre des voix intérieures qui veulent pousser les persos à faire de mauvaises choses ou à penser de mauvaises choses, j’aime pas du tout. En plus, les personnages sont aigris, amers et vindicatifs, faibles, je n’arrive pas à m’y attacher.

    Du côté du world building, c’est intéressant, ça maintient un peu mon intérêt (en tout cas assez pour vouloir lire le tome 2), par contre, ça me rappelle beaucoup ma lecture de Nous regrettons la Mort d’Arnaud Cazelles, donc ça perd beaucoup en originalité (le monde créé par Cazelles est bien meilleur de mon point de vue).

    Ma prochaine lecture de cette autrice sera Mers Mortes ou Les loups chantants, qui dorment dans ma bibliothèque depuis plus d’un an. Nous verrons si les choses que je n’aime pas dans les deux autres sont présents ici.

    MELT527
    La lecture est une invitation à l'oisiveté ; l'oisiveté, la mère de tous les vices. Donc, la lecture est un vice. J'étais très vicieux. Robert Brisebois

    #191296
    FeyGirl
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    Je valide :

    • Menu Religions / Religion des Sept : Un livre avec un chiffre dans le titre
    • avec Retour à « 0 », de Stefan Wul, dont je parle ici.

    Ce n’est qu’à la fin du roman que j’ai compris que le titre comprenait le chiffre zéro, et non la lettre O

    #191300
    Schrö-dinger
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    Dans le menu Merveilles, je vais valider « Les routes valyriennes : une histoire où l’on voyage par voie terrestre » avec Les contes suspendus de Guillaume Chamanadjian, tome 3 de la trilogie Capitale du Sud, car il y est parfois question de trajet par la route, et ouais ! J’en parle un petit peu ici.

    Egalement dans le menu Merveilles, je vais valider « Le long pont de Volantis : un livre où le commerce est important » avec L’autre reflet de Patrick Sénécal, où il est question de littérature et surtout du marché des livres. Un roman noir comme Sénécal sait les faire, ici on est dans le milieu du livres : Michaël est un écrivain sur le devenir mais il ne parvient pas à écrire de bons romans, ça le rend un peu fébrile, et lorsqu’il rencontre une détenue au passé parsemé de faits violents, il va trouver une source d’inspiration comme jamais il n’a connu. Cela va signer le début d’une collaboration qui va avoir de graves conséquences. C’était très plaisant à lire, il y a du suspense, on se demande jusqu’où les personnages vont aller et on est pas déçu car ils vont loin, très loin.

    Dans le menu Religions, je valide « Semosh et Selloso : un livre avec une relation d’amitié forte » avec Blue Flag de Kaito, un manga en 8 tomes, qui vient raconter comment des sentiments amoureux vont venir chambouler l’amitié entre 3 adolescents. J’aurai voulu plus aimer ce manga que cela n’a été le cas, j’ai trouvé le tout très très lent, avec du suspense là où il n’y en a vraiment pas, trop de silence, de non-dits, cela m’a embêté. Au bout de 6 tomes les personnages commencent enfin à parler et à se dire les choses, et alors je suis un peu plus rentré dedans, cela aura donc été un peu laborieux … Dommage car sinon il y a de beaux messages.

     

    Le Kraken à la plage (ah-ouh, cha cha cha)

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