› Forums › Une escapade à la Môle – discussions diverses › Le carrefour des autres mondes › Autres œuvres littéraires › Challenge de lecture « En attendant l’hiver » (2024)
- Ce sujet contient 135 réponses, 16 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Jon, le il y a 1 jour et 2 heures.
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21 avril 2024 à 13 h 49 min #200479MarieFourmi
- Éplucheur de Navets
- Posts : 10
Bonjour à tous !
Je commence ce Challenge en validant 2 catégories d’un coup (Youhou !). Je valide donc Infirmes, Bâtards et Choses brisées avec le roman Campus Drivers T.4 : Love Machine de C.S Quill (le personnage principal a une prothèse) et je valide aussi Longue Nuit avec le roman Six couronnes écarlates d’Elisabeth Lim (une réécriture du conte les Six cygnes).
Continuons avec la série des campus drivers. Exit ici la première génération, voici la deuxième ! Et pour commencer, un nouvel élan et un partenariat avec une application : Love Machine. Mais pour l’un des chauffeurs, il en est hors de question ! Tandis que Juliet, l’une des étudiantes, terrifiée par l’amour et par l’idée de remonter dans une voiture va trouver en Rafael un allié particulier.
On retrouve le même schéma que dans les autres tomes. Les deux héros se rapprochent suite à un événement quelconque et s’allie pour une quelconque raison. Même si c’est très classique, c’est le travail autour des personnages qui fonctionne. J’ai dévoré ce roman car j’ai pris beaucoup de plaisir à suivre l’évolution de leur relation et surtout de leurs traumatismes.
J’ai aimé aussi retrouver en filigrane les anciens personnages des campus drivers. Dans ce tome-ci, l’aspect driver a aussi une grande place (ce qui n’a pas été le cas dans tous les tomes). C’est amusant de suivre le début des rendez-vous à l’intérieur des voitures.
Enfin, j’ai aussi apprécié l’évolution de Juliet. Ce qui lui est arrivé est affreux mais elle se sort de tout cela avec beaucoup de résilience et de courage. C’est un personnage de jeune femme forte bien écrit !Un excellent roman. On y retrouve tous les bons ingrédients d’un roman de fantasy jeunesse. L’univers est très bien développé, on y retrouve des références aux cultures asiatiques et à la mythologie (comme aux dragons par exemple). Il y a de tout ! Des intrigues politiques, une légère touche de romance, une quête noble, des personnages hauts en couleurs. Une vraie pépite !
Pour ce qui est de ma recommandation, je conseille le roman Tsunami Girl de Julian Segwick. Un roman jeunesse qui évoque le tsunami qui a eu lieu au Japon en 2011 à travers les yeux d’une jeune adolescente.
- Cette réponse a été modifiée le il y a 8 mois par MarieFourmi.
- Cette réponse a été modifiée le il y a 8 mois par R.Graymarch.
"Les urgences, c'est fait. L'impossible est en cours. Pour les miracles patientez 24h."
Blog : http://flaneriesdefourmi.blogspot.com/
Instagram : https://www.instagram.com/flaneriesdunefourmi/?hl=fr22 avril 2024 à 16 h 53 min #200539FeyGirl- Fléau des Autres
- Posts : 4390
Je valide :
- Menu Rengaines / Un Lannister paie toujours ses dettes : un livre où l’argent (ou le manque d’argent) a un rôle dans l’intrigue
- avec Grain de sable, de Louise Roullier, dont je parle ici
22 avril 2024 à 21 h 59 min #200563Schrö-dinger- Pas Trouillard
- Posts : 528
Dans le menu Histoire, je valide « Fléau de Valyria : un livre avec un cataclysme naturel » avec Dragon de Thomas Day dont je parle ici , qui se passe dans un futur proche et dans lequel la ville de Bangkok est innondée par le fleuve qui la traverse.
Le Kraken à la plage (ah-ouh, cha cha cha)
22 avril 2024 à 23 h 09 min #200570Wylla- Patrouilleur du Dimanche
- Posts : 192
C’est avec du retard mais beaucoup d’enthousiasme que je m’inscris cette année encore.
J’ai l’habitude d’avoir les yeux plus gros que le ventre alors je vais tenter de valider l’ensemble du challenge.
Je soumets Rage d’Oriane Cherpantier petit roman puissant et profondément émouvant sur la rencontre d’une jeune fille terriblement meurtrie par la vie et d’une chienne.
Et je valide :
Menu Bâtards :
Gendry : un livre avec un personnage artisan: Tant que nous sommes vivants d’Anne-Laure Bondoux. Pouvait également convenir pour Infirmes, bâtards et choses brisées.
Ramsay Bolton : un livre où un personnage torture ses victimes : La leçon du Mal de Yusuke Kishi. J’en avais lu du bien partout mais je suis passée complètement à côté. Entre les gros clichés, les situations invraisemblables et le style au mieux fade au pire lourdingue j’ai souvent levé les yeux au ciel pendant ma lecture. Il existe apparemment une version manga qui doit mieux passer que le roman.
Menu Rengaines :
Un Lannister paie toujours ses dettes : un livre où l’argent (ou le manque d’argent) a un rôle dans l’intrigue : Les Aiguilles d’or de Michael McDowell. Je recommande ++ ce roman façons Dickens perverti, sombre et cynique dans le New-York du XIXe.
23 avril 2024 à 10 h 04 min #200582Nymphadora- Vervoyant
- Posts : 8461
Du coup, profitant du fait qu’on est actuellement un nombre pair, j’ai tiré au sort les binômes pour l’item « Jon Snow : t’y connais rien, lis un livre choisi pour toi par un autre challenger ». L’idée, pour remplir le défi, est d’envoyer à votre binôme une liste de 5 livres de votre pile à lire, parmi lesquels il choisira votre lecture 😉
Les binômes :
– Fitz / Quintus Cularo
– FeyGirl / Wylla
– Moony / Nymphadora
– Melt527 / Insideyourbooks
– Schrö-dinger / tyrionuscule
– Frère du Khan / MarieFourmi
– DNDM / Jon~~ Always ~~
23 avril 2024 à 18 h 23 min #200609Jon- Pas Trouillard
- Posts : 561
Dans le menu Mestres, je valide Pycelle (un livre avec un traître), avec Summerland, de Hannu Rajaniemi. L’un des personnages principaux de ce roman d’espionnage entre le Londres de 1938 et un au-delà dans lequel continuent à évoluer (et travailler) les âmes est un agent double 🙂 C’était une lecture sympa et pleine de réflexions intéressantes dont je parle un peu plus ici !
25 avril 2024 à 18 h 06 min #201050Jon- Pas Trouillard
- Posts : 561
Dans le menu Bâtards, je valide Mya Stone (un livre avec une héroïne débrouillarde), avec Fantaisies guérillères, de Guillaume Lebrun. Les deux personnages principales de cette pseudo-réécriture humoristique de Jeanne d’Arc, Yolande et Jehanne, sont tout à fait débrouillardes, chacune dans son domaine : Yolande pour s’arrange avec la cour pour faire ce qu’elle veut, et Jehanne pour casser la figure de quiconque se trouve en travers de son chemin ^^’
Je ne suis pas du tout rentré dans cette lecture, pas du tout pour moi, j’en dis un peu plus dans les dernières lectures ! 😉26 avril 2024 à 9 h 27 min #201064Nymphadora- Vervoyant
- Posts : 8461
Une petite validation en cascade avec :
– [Menu Rengaines] Not today : une dystopie ou une uchronie – L’Ecole des bonnes mères, de Jessamine Chan. Une lecture que j’ai appréciée, dont je parle ici.
– [Menu Rengaines] Un Lannister paie toujours ses dettes : un livre où l’argent (ou le manque d’argent) a un rôle dans l’intrigue – Défier la nuit, de Brigid Kemmerer. Une romantasy gentillette.
– [Menu Rengaines] Dis son nom : un livre avec un prénom dans le titre – Dolorine à l’école, d’Ariel Holzl, dernier tome des Sœurs Carmines. Mon avis dans le topic dédié.
– [Menu Mestres] Pycelle : un livre avec un traître – Le cycle 2 de la bande dessinée Les 5 Terres. A lire pour tout fan du Trône de Fer !
– [Menu Mestres] Cressen : un livre où il y a un empoisonnement (je joue sur les mots – ici, on a un empoisonnement de la terre ^^) – Humus de Gaspard Koenig. J’ai cordialement détesté ce roman.~~ Always ~~
26 avril 2024 à 11 h 08 min #201084Schrö-dinger- Pas Trouillard
- Posts : 528
Je valide :
- Dans le Menu Rengaines : La meute survit : un livre où un personnage a un lien fort avec un animal avec le Haut Royaume Tome 1 – Le Chevalier de Pierre Pevel qui a fait l’objet de l’émission des Manuscrits de Mestre Aemon de cette semaine et dans lequel Lorn a un lien fort avec Yssaris, son chat.
- Dans le Menu Histoire : Conquête : une conquête amoureuse avec Les Nageurs de la nuit de Tomasz Jedrowski dont j’ai parlé ici
Le Kraken à la plage (ah-ouh, cha cha cha)
26 avril 2024 à 11 h 46 min #201085Fitz- Patrouilleur Expérimenté
- Posts : 379
Je valide le thème L’hiver vient : un livre qui se déroule dans un pays nordique avec L’Assassin Royal Deuxième Époque Tome 5 : Le Dragon des Glaces, de Robin Hobb (où la totalité du livre se déroule dans un pays nordique ou bien en mer pour y arriver)
Ce tome correspond au début du 3ème tome anglais, et comme d’habitude avec Robin Hobb dans ses débuts de tome, le rythme est assez lent, l’action laissant la place à la réflexion et la discussion.
Ce fut une relecture très agréable comme d’habitude avec Robin Hobb , mais j’ai néanmoins hâte d’entrer dans le « vif du sujet » que je sais devoir arriver au prochain tome , « L’homme noir ».
Aurait également pu rentrer dans les catégories Jeor Mormont : un livre qui a été discuté sur le forum de la Garde de Nuit, Alayne Stone : un livre avec des conspirations / de l’espionnage, Infirmes, Bâtards et Choses brisées : un livre avec une représentation du handicap, La meute survit : un livre où un personnage a un lien fort avec un animal, Âge des Héros : un héros qui sort des clichés habituels
Je valide le thème Freuxsanglant : un livre sur lequel vous avez déjà été spoilé avec Chainsaw Man, partie 2, de Tatsuki Fujimoto (sur lequel j’avais été amplement spoilé avant ma lecture, sans que cela affecte trop mon expérience)
Dans ce monde où les concepts ont pris vie sous forme de démons, avec qui il est possible de passer des contrats. Le protagoniste de la partie 1, Denji, était un humain ayant passé un contrat avec le démon Chainsaw, devenant ainsi Chainsaw Man.
Dans la partie 2, nous suivons Asa Mitaka, jeune lycéenne autiste, qui, à la suite d’un incident malheureux, se retrouve liée par contrat au démon-guerre, demon dont l’objectif principal est de tuer Chainsaw Man. Mais le démon guerre n’a pas choisi Asa par hasard, la rumeur court que Chainsaw Man étudie dans son lycée.
J’ai beaucoup aimé cette lecture, plus que la partie 1, même si il lui manque quelque chose pour que je puisse dire que c’était exceptionnel.
Le décalage entre humour et horreur fonctionne bien sur moi, mais surtout, j’aime beaucoup le personnage d’Asa, bien plus que celui de Denji.
Aurait également pu rentrer dans les catégories Jeor Mormont : un livre qui a été discuté sur le forum de la Garde de Nuit, Freuxsanglant : un livre sur lequel vous avez déjà été spoilé, Edric Storm : un livre où un meurtre est évité, Infirmes, Bâtards et Choses brisées : un livre avec une représentation du handicap, Âge des Héros : un héros qui sort des clichés habituels, Mya Stone : un livre avec une héroïne débrouillarde.
Je valide le thème Mya Stone : un livre avec une héroïne débrouillarde avec The Last Tide, premier tome (et seul publié jusqu’à présent) d’une série de BD se déroulant dans l’univers de la webnovel The Wandering Inn, de pirateaba
Solca Vis, une jeune pêcheuse philippine se retrouve sans prévenir plongée dans un autre monde avec son bateau à moteur. Désormais sur une île isolée dans un océan inconnu, peuplée uniquement de quelques étranges Dullahans, ainsi que d’un mystérieux nain, elle va devoir apprendre à se débrouiller dans ce monde mystérieux aux règles étranges. Un monde plein de dangers, tels que « The Last Tide » , mystérieux endroit où l’océan est avalé par une noirceur indescriptible et dont personne n’est jamais revenu. Un monde plein de merveilles aussi, où beaucoup reste à découvrir. Un monde plein de personnes enfin, toutes vibrantes et différentes.
J’ai beaucoup aimé cette histoire, même si la webnovel originelle est mieux. On retrouve le coté slice of life mixé avec des moments de tensions et d’aventures qui fait une partie du charme de The Wandering Inn. Le tout additionné à des personnages très attachants. Les dessins, sans être extraordinaires, sont plaisants à regarder. On découvre une partie du monde qui n’a pas du tout été explorée au point où j’en suis dans The Wandering Inn (même si il me semble que The Last Tide a été évoquée une ou deux fois). Et c’est plaisant de pouvoir mettre une image mentale sur certaines des espèces de The Wandering Inn, voire de deviner lesquelles elles sont quand la BD ne le mentionne pas explicitement.
Par contre, sachant qu’on aura pas la suite tout de suite, c’est criminel de nous laisser sur un cliffhanger pareil !
26 avril 2024 à 20 h 28 min #201099FeyGirl- Fléau des Autres
- Posts : 4390
Je valide :
- Menu Bâtards / Not today : une dystopie ou une uchronie
- avec Vigilance, de Robert Jackson Bennett dont je parle ici
27 avril 2024 à 18 h 52 min #201136MELT527- Patrouilleur Expérimenté
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Bonjour à tous !
je publie aujourd’hui mes premières entrées du challenge, je pense que je le ferai une seule fois par mois, ce sera plus pratique !
- Menu Bâtards – Gendry : un livre avec un personnage artisan avec Les dossiers du Voile d’Adrien Tomas où il y a un nain forgeron.
« Les Dossiers du Voile » d’Adrien Tomas est une petite pépite littéraire dans un univers fantastique où le surnaturel côtoie subtilement le quotidien. Dès les premières pages, on découvre un Paris alternatif où les métas-humains (vampires, trolls, loups-garou, mages, dragons…) vivent cachés parmi les humains.
L’histoire se concentre principalement sur Tia Morcese, une lieutenant de police chargée de réguler les espèces méta-humaines, et sur sa jeune sœur Mona, une adolescente apprentie sorcière. J’ai beaucoup apprécié la famille Morcese, en particulier Tia qui incarne la force et la détermination, et Mona qui apporte une touche de fraîcheur et de curiosité.
J’ai apprécié surtout la manière dont l’auteur parvient à mêler les genres entre fantasy et polar jeunesse. L’univers est malheureusement peu développé, même si on en apprend assez sur ses règles et sa mythologie, mais la plume fluide d’Adrien Tomas m’a permis de me plonger facilement dans l’histoire.
“Les Dossiers du Voile » n’était pas loin du coup de cœur pour moi, une lecture intrigante et pleine de surprises qui divertira les amateurs de fantasy et de polar jeunesse. Je recommande ce roman à tous ceux qui recherchent un récit bien écrit, porté par des personnages attachants et une bonne intrigue. J’attends avec impatience de découvrir la suite des aventures de Tia et Mona dans le tome 2 “L’affaire Circé” !- Menu Bâtards – Alayne Stone : un livre avec des conspirations / de l’espionnage avec Les Aiguilles d’or de Michael McDowell où deux familles conspirent et espionnent, l’une pour son ascension sociale et l’autre pour sa vengeance.
Dans « Les Aiguilles d’or » de Michael McDowell, l’atmosphère oppressante du New York du XIXe siècle est assez captivante. L’auteur dresse une critique acerbe de la société de l’époque, mettant en lumière l’abus de pouvoir et les inégalités sociales. L’écriture drôle et cynique, reflète parfaitement cette ambiance sombre. Les descriptions détaillées nous transportent dans un monde où règnent la misère, la maladie et la violence.
Cependant, malgré la profusion de détails et la tension croissante, j’ai trouvé le début un peu lent. De plus, l’absence de personnages véritablement positifs peut être un point négatif pour certains lecteurs. Néanmoins, le dénouement est trèèèès satisfaisant et plaira aux amateurs de thrillers historiques.- Menu Rengaines – Dis son nom : un livre avec un prénom dans le titre avec Mémoires de la forêt, tome 1 : Les souvenirs de Ferdinand Taupe de Mickaël Brun-Arnaud et Sanoe (pour les illustrations)
« Mémoires de la Forêt, tome 1 : Les souvenirs de Ferdinand Taupe » de Mickaël Brun-Arnaud est une histoire empreinte de tendresse et de poésie, où les animaux de la forêt partagent leurs aventures au sein d’une librairie cachée dans un chêne. Ce roman explore avec délicatesse des thèmes tels que l’amitié, l’amour et la maladie d’Alzheimer, incarnée par l’énigmatique maladie de l’Oublie-Tout. Les personnages attachants, comme Archibald Renard et Ferdinand Taupe, nous entraînent dans un voyage nostalgique à la recherche de souvenirs perdus. Les illustrations de Sanoé enrichissent l’univers créé par l’auteur, ajoutant une dimension visuelle captivante à cette aventure touchante. Ce livre, empreint d’humanité et de sensibilité, est bien plus qu’un simple livre jeunesse ; c’est un véritable chef-d’œuvre de littérature qui séduira aussi bien les jeunes lecteurs que les adultes en quête de magie.
- Menu Rengaines – La nuit se regroupe, et voici que débute ma garde : un livre de l’année de votre naissance avec Brume de Stephen King (version originale parue en 1985 dans un recueil sous le nom de Skeleton Crew)
« Brume » de Stephen King est un roman angoissant qui plonge le lecteur dans une atmosphère oppressante dès les premières pages. L’histoire se déroule dans une petite ville enveloppée par une brume mystérieuse, réveillant les peurs les plus profondes de ses habitants. Le récit explore les thèmes de la survie, de la folie humaine et des choix moraux difficiles, offrant une expérience de lecture captivante et terrifiante. Malgré son côté daté, le roman reste une preuve du talent de King pour captiver son public.
- Menu Mestres – Aemon : un personnage aveugle avec Sorciers, tome 1 : Les sources de l’Ombre de Maxime Fontaine et Romain Watson où une des protagonistes principales, Déa, est aveugle.
« Sorciers, tome 1 : Les sources de l’Ombre » de Maxime Fontaine et Romain Watson est une aventure captivante dans un univers fantastique inspiré d’un jeu de rôle inventé par les auteurs. L’intrigue, rythmée et remplie de rebondissements, nous plonge dans un monde riche en mystères et en dangers. Les nombreux personnages sont développés avec soin, offrant des relations émotionnelles profondes. L’univers foisonnant, illustré par de magnifiques cartes de Tarot, renforce l’immersion. Malgré une romance discrète, le récit offre une expérience immersive et palpitante, promettant une saga épique et mémorable pour tous les âges. Un vrai coup de cœur pour moi.
- Menu Histoire – Lestival : une explosion avec The Nice House on the Lake, tome 1 de James Tynion IV et Alvaro Martinez
Dans « The Nice House on the Lake, tome 1 » de James Tynion IV et Alvaro Martinez, un huis-clos captivant se déroule dans une somptueuse demeure au bord d’un lac, où quelques invités se retrouvent confrontés à une apocalypse mondiale. Ce premier tome réussit à maintenir un rythme captivant en alternant entre différentes temporalités, tout en défiant les attentes du lecteur. L’introduction d’éléments contemporains et l’exploration des frontières entre réalité et fiction ajoutent une dimension méta fascinante. La fin ouverte laisse présager une suite prometteuse, et j’ai hâte de voir comment l’intrigue se développera dans la prochaine partie.
- Menu Histoire – Guerre des Cinq Rois : un livre avec une lutte/guerre de succession avec Les Monstres de papier, tome 1 : Les Cités rebelles de Ann Sei Lin où le frère de l’impératrice tente de récupérer son trône.
« Les Monstres de papier, tome 1 : Les Cités rebelles » d’Ann Sei Lin présente un univers épique et visuellement saisissant, rappelant l’esthétique des films du Studio Ghibli. L’histoire suit Kurara, une jeune servante devenue passagère de l’Orihime après l’attaque spectaculaire d’un hôtel flottant par un monstre de papier. Bien que l’intrigue démarre lentement et soit parfois prévisible, elle gagne en tension vers la fin. Destiné aux adolescents, le roman aborde des thèmes tels que le racisme, la fidélité en amitié et l’esclavage. Le système de magie basé sur la manipulation du papier est un point fort, tout comme les antagonistes bien construits (de vrais méchants). En résumé, une lecture qui pourra divertir les jeunes amateurs de fantasy à la recherche d’aventure et d’originalité d’univers, bien que les lecteurs adultes trouveront sans doute l’intrigue moins complexe que ce à quoi ils sont habitués.
MELT527
La lecture est une invitation à l'oisiveté ; l'oisiveté, la mère de tous les vices. Donc, la lecture est un vice. J'étais très vicieux. Robert Brisebois30 avril 2024 à 11 h 31 min #201200MELT527- Patrouilleur Expérimenté
- Posts : 423
Bonjour à tous !
Maintenant que le challenge est commencé depuis un bon mois, est-ce qu’il ne serait pas opportun de faire les binômes pour l’entrée « Jon Snow : t’y connais rien, lis un livre choisi pour toi par un autre challenger » ? Ou alors je n’ai pas vu l’information circuler ?
Merci !
MELT527
La lecture est une invitation à l'oisiveté ; l'oisiveté, la mère de tous les vices. Donc, la lecture est un vice. J'étais très vicieux. Robert Brisebois30 avril 2024 à 11 h 33 min #201201R.Graymarch- Barral
- Posts : 10373
Sur ce topic y a une semaine
Du coup, profitant du fait qu’on est actuellement un nombre pair, j’ai tiré au sort les binômes pour l’item « Jon Snow : t’y connais rien, lis un livre choisi pour toi par un autre challenger ». L’idée, pour remplir le défi, est d’envoyer à votre binôme une liste de 5 livres de votre pile à lire, parmi lesquels il choisira votre lecture 😉 Les binômes : – Fitz / Quintus Cularo – FeyGirl / Wylla – Moony / Nymphadora – Melt527 / Insideyourbooks – Schrö-dinger / tyrionuscule – Frère du Khan / MarieFourmi – DNDM / Jon
Je sers la Garde et c'est ma joie. For this night, and all the nights to come
MJ de Chanson d'Encre et de Sang (2013-2020) et de parties en ligne de jeu de rôle
MJ par intérim de Les Prétendants d'Harrenhal (2024-), rejoignez-nous
DOH : #TeamLoyalistsForeverUntilNow. L’élu des 7, le Conseiller-Pyat Pree qui ne le Fut Jamais30 avril 2024 à 12 h 09 min #201202MELT527- Patrouilleur Expérimenté
- Posts : 423
Donc, j’avais bien loupé l’info ! Merci !
MELT527
La lecture est une invitation à l'oisiveté ; l'oisiveté, la mère de tous les vices. Donc, la lecture est un vice. J'étais très vicieux. Robert Brisebois3 mai 2024 à 11 h 36 min #201278FeyGirl- Fléau des Autres
- Posts : 4390
Je valide :
- Menu Bâtards / Alayne Stone : un livre avec des conspirations / de l’espionnage
- avec Superméchant débutant, de John Scalzi dont je parle ici
3 mai 2024 à 14 h 55 min #201287Nymphadora- Vervoyant
- Posts : 8461
Je valide :
- [Menu Bâtards] Ramsay Bolton : un livre où un personnage torture ses victimes – Vision aveugle, de Peter Watts
- [Menu Garde de Nuit] Jeor Mormont : un livre qui a été discuté sur le forum de la Garde de Nuit – Le monde sans fin, de Jean-Marc Jancovici et Christophe Blain
- [Menu Rengaines] Hold the Door : un retournement poignant ou un sacrifice héroïque – Mémoires de la forêt, tome 1 : Les souvenirs de Ferdinand Taupe de Mickaël Brun-Arnaud et Sanoe
- [Menu Histoire] Rébellions Feunoyr : un livre avec des exilés – L’Odyssée d’Hakim, tome 2 : De la Turquie à la Grèce, de Fabien Toulmé
- [Menu Histoire] Âge de l’Aube : un livre qui évoque un peuple disparu, ou que l’on croit disparu – Confluence, tome 1 : Ce qui naît des abysses, de Sylvie Poulain
~~ Always ~~
7 mai 2024 à 11 h 51 min #201399Nymphadora- Vervoyant
- Posts : 8461
Je valide « La meute survit : un livre où un personnage a un lien fort avec un animal » dans le menu rengaines avec Fourth Wing de Rebecca Yarros (que j’ai kiffé à ma grande surprise).
~~ Always ~~
7 mai 2024 à 23 h 14 min #201410Schrö-dinger- Pas Trouillard
- Posts : 528
Je valide :
- dans le Menu Mestres, « Cressen : un livre où il y a un empoisonnement » avec Haut-Royaume Tome 2 – L’Héritier de Pierre Pevel dont je parle ici et où un personnage meurt empoisonné par de l’obscure ;
- dans le Menu Bâtards, « Edric Storm : un livre où un meurtre est évité » avec Noir de Caroline Carton, dont je parle ici et où le protagoniste va chercher à sauver une jeune femme ;
- dans le Menu Rengaines, « Le bout pointu : un duel à l’épée » avec Le loup des Cordeliers d’Henri Loevenbruck, dont je parle ici, et dans lequel, comme tout bon roman inspiré par Dumas, on trouve des duels à l’épée.
Le Kraken à la plage (ah-ouh, cha cha cha)
10 mai 2024 à 12 h 31 min #201446FeyGirl- Fléau des Autres
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Je valide :
- Menu Rengaines / La meute survit : un livre où un personnage a un lien fort avec un animal
- avec Le dragon blanc (la ballade de Pern, Tome 12), d’Anne McCaffrey, dont je parle ici
12 mai 2024 à 21 h 56 min #201518Frère du Khan- Éplucheur avec un Économe
- Posts : 28
Je valide un deuxième bâtard avec Mya Stone : une héroïne débrouillarde ou plutôt huit puisqu’il s’agit des protagonistes des Proies de Thomas Culminant dont je parle en bien ici
Ke-mo Sah-bee
13 mai 2024 à 8 h 35 min #201522Frère du Khan- Éplucheur avec un Économe
- Posts : 28
Erratum, il s’agissait de Thomas Cullinan
L’auteur du post va se flageller avec son correcteur orthographique
Ke-mo Sah-bee
13 mai 2024 à 10 h 36 min #201526FeyGirl- Fléau des Autres
- Posts : 4390
Je valide :
- Menu Histoire / Âge de l’Aube : un livre qui évoque un peuple disparu, ou que l’on croit disparu
- avec La millième nuit, d’Alastair Reynolds, dont je parle ici
Le texte évoque les Précurseurs disparus.
13 mai 2024 à 15 h 42 min #201539Nymphadora- Vervoyant
- Posts : 8461
Je valide Alayne Stone : un livre avec des conspirations / de l’espionnage, dans le menu Batards, avec le premier tome de Vaisseau d’Arcane d’Adrien Tomas.
~~ Always ~~
13 mai 2024 à 15 h 53 min #201540Fitz- Patrouilleur Expérimenté
- Posts : 379
Je valide le thème Cressen : un livre où il y a un empoisonnement avec Red Rising Tome 6 : Lightbringer de Pierce Brown .
Le tome précédent, Dark Age, possédait très certainement le ton le plus sombre ou pessimiste de tout ce que j’ai jamais experiencé en littérature ou peu s’en faut . Sérieusement, je ne peux me souvenir que d’un événement « positif » survenu durant Dark Age, pour une pléthore d’horreurs ou de fausses promesses (des chapitres qui semblent positifs au premier abord avant de dégénérer horriblement). Mais Dark Age était tellement viscéral dans son horreur, j’étais tellement investi dans l’histoire et le drame que ça reste à mes yeux le meilleur tome de la série.
Du coup, Lightbringer.
J’ai vraiment pris mon temps (plus de deux semaines !), mais ça en valait la peine, j’ai encore plus apprécié le livre que si je l’avais lu en une semaine ou moins.
On est ici un peu plus dans du Red Rising classique, avec un ton sombre certes, mais contrebalancé par une pointe d’espoir, souvent contrecarré mais toujours présent. La fin est terrible, mais quand même porteuse d’espoir, les personnages et leurs luttes internes et externes sont particulièrement bien représentés dans ce tome, et je ne me suis pas ennuyé un seul instant . J’ai versé quelques larmes à plusieurs reprises, surtout vers la fin.
J’ai hâte de lire le septième et dernier tome de la saga, Red God, mais il faudra attendre 2025 pour ça… Je me sens un peu vide du coup …
Je ne peux en tout cas que chaudement recommander cette série à tous les fans de dystopie, de science-fiction, de drame et de tragédie !
Aurait également pu rentrer dans la catégorie Ramsay Bolton : un livre où un personnage torture ses victimes, Gendry : un livre avec un personnage artisan, Edric Storm : un livre où un meurtre est évité, Alayne Stone : un livre avec des conspirations / de l’espionnage, Hold the Door : un retournement poignant ou un sacrifice héroïque, Not today : une dystopie ou une uchronie, Pycelle : un livre avec un traître, Danse des Dragons : une guerre civile, Lestival : une explosion, La rébellion de Robert Baratheon : un personnage qui prend part à une révolte
- Cette réponse a été modifiée le il y a 7 mois et 1 semaine par Fitz.
16 mai 2024 à 14 h 45 min #201655Jon- Pas Trouillard
- Posts : 561
Dans le menu Mestres, je valide Aemon (un personnage aveugle), avec Ordinary Monsters, de J.M. Miro. L’un des personnages secondaires est une préceptrice aveugle, un personnage très intéressant et intrigant (qu’on a beaucoup aimé avec Namande et Wylla dans notre débrief des Manuscrits de Mestre Aemon 😉 ) ! Une histoire d’enfants ayant des pouvoirs à une époque victorienne, c’était plutôt agréable comme lecture, j’ai aussi fait un petit débrief écrit pour celles et ceux qui ne veulent pas écouter nos douces voix :p
17 mai 2024 à 14 h 17 min #201673Nymphadora- Vervoyant
- Posts : 8461
Je valide « Edric Storm : un livre où un meurtre est évité » dans le menu Bâtards avec Le Pacte de sang, de Clément Bouhélier.
~~ Always ~~
17 mai 2024 à 15 h 46 min #201687Schrö-dinger- Pas Trouillard
- Posts : 528
Je valide :
-Dans le Menu Histoire, « Danse des Dragons : une guerre civile » avec le tome 3 du Haut-Royaume, Le Roi de Pierre Pevel dans lequel a lieu la Guerre des Trois Princes, et dont je parle ici ;
-Dans le Menu Bâtards, « Mya Stone : un livre avec une héroïne débrouillarde » avec Dolores Claiborne de Stephen King, dans lequel le personnage principal est une femme sacrément débrouillarde, et dont je parle ici.
-Dans le Menu Rengaines, « Dis son nom : un livre avec un prénom dans le titre » avec Albertine disparue de Marcel Proust, dont je parle ici ;
-Dans le Menu Rengaines, « Par le feu et par le sang : une couverture principalement rouge » avec Ring de Koji Suzuki que j’ai lu dans une belle édition rouge et dont je parle ici ;
Le Kraken à la plage (ah-ouh, cha cha cha)
22 mai 2024 à 13 h 09 min #201761Quintus Cularo- Patrouilleur du Dimanche
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Première fournée très productive de mon coté !
Je commence donc avec le thème Guerre des Cinq Rois (Menu Histoire), avec Quand le Lys terrassait la Rose de Daniel de Montplaisir.
De Guillaume le Conquérant à Waterloo, ce livre fait le récit des conflits entre la France et l’Angleterre (notamment la guerre de Cent ans, d’où sa place dans ce thème), en cherchant à mettre en avant que, contrairement à une idée reçue, la première a plus souvent vaincu que la seconde.
Bon avec ce genre de livre, il est nécessaire de s’interroger sur l’auteur et ses intentions. Daniel de Montplaisir est, plus qu’un historien, un conseiller politique, proche des milieux royalistes légitimistes. Ce simple constat met donc une immense distance avec le récit qui va nous être fait. La mise en place suffisait en réalité à nous mettre la puce à l’oreille. Briser les idées reçues sur l’histoire est toujours une entreprise louable en soi, mais la description sonne davantage comme un récit sur fond de chauvinisme mal placé. Et effectivement il y a de ça. On sent une volonté très « cocorico » de montrer un catalogue de victoires « françaises ». Sur ce point d’ailleurs l’idée de France et d’Angleterre n’est jamais réellement discutée. Même si l’auteur a l’honnêteté de reconnaître que ces concepts ne vont pas forcément de soi, il n’hésite pas à les placer dans des contextes anachroniques. Ainsi faire de la conquête de l’Angleterre par Guillaume de Normandie une invasion française est au mieux discutable. De la même façon, affirmer que l’on « convient généralement de retenir le 10 août 843 comme dans de naissance de la France » est pour le coup franchement faux. Mais le vrai problème vient lorsqu’il met sous le tapis des défaites « françaises » en les qualifiant de guerres privées entre dynasties et pas d’affrontement nationaux (ce qu’il ne fait jamais pour les défaites « anglaises », vous voyez le problème ?). Bref il est très clair que l’ouvrage manque d’une vraie rigueur scientifique, et que les opinions (politiques ou autres) de l’auteur débordent sur son travail de recherche. C’est très dommage car cela jette le discrédit sur un ouvrage sinon assez réussi. Le style est très plaisant, les récits bien racontés, et le livre a le mérite de s’intéresser à des épisodes souvent négligés de l’histoire de France. En somme, il est dommage qu’il soit autant marqué par les partis pris de son auteur, car avec une approche plus neutre il aurait été un excellent ouvrage de vulgarisation.
Aurait également pu rentrer dans les catégories Rébellions Fenoyrs (le livre parle également des révoltes jacobites par exemple), Pycelle (évidemment, il y en a et pas qu’un peu) et Alayne Stone (la encore, sans surprise).
Ensuite je valide le thème Un Lannister paie toujours ses dettes (Menu Rengaines), avec La fille du docteur Moreau, de Silvia Moreno-Garcia.
Dans la péninsule du Yucatán, le docteur Moreau occupe un domaine où il mène des expériences d’hybridation entre l’homme et l’animal. Il crée ainsi des hybrides, des individus aux traits bestiaux destinés à servir dans les plantations de son riche mécène. Il vit ainsi reculé, ne s’occupant que de ses recherches, et de sa fille Carlota. Toutefois les choses deviennent plus compliquées lorsque, tandis que des Mayas entrent en rébellion contre les traitements qui leur sont infligés par les propriétaires terriens locaux, Carolta fait la connaissance du beau Eduardo Lizarle, fils du « bienfaiteur » de son père.
Réécriture du roman H.G. Wells, le roman est toutefois très loin d’un plagiat. L’histoire, les thématiques et même les personnages (y compris ceux repris) sont originaux. La proposition est-elle intéressante ? Plutôt oui, bien que le fond ne soit pas aussi fort que chez Wells. On suit deux personnages, Carolta, qui donne son titre au roman, une jeune femme assez naïve, ayant grandi dans un monde fermé et protecteur, et qui nous offre un récit de passage à l’âge adulte assez classique mais réussi, et Montgomery Laughton, aventurier alcoolique et hanté par son passé, servant de bras droit au docteur, et qui nous offre un récit de reprise en main assez classique mais réussi. Oui je me répète volontairement, mais ça résume bien mon avis sur l’ouvrage, il est assez classique mais réussi. Ces deux personnages portent le roman, et il faut un moment pour les apprécier, n’étant pas très sympathiques en début de récit. Leurs évolutions vous l’aurez compris ne surprendront personne, mais rendent les personnages plus plaisants, l’attachement venant avec le temps. Les personnages secondaires sont plus simples à appréhender, certains étant vraiment sympathiques, d’autres foncièrement antipathiques, d’autres un peu plus entre les deux, et je pense que ce n’est pas un spoil que de dire qu’aucun ne surprendra vraiment le lecteur. Toutefois, même pour les plus abjects, l’auteure arrive toujours à apporter un minimum d’humanité, ce qui fait que même les pires ordures sonnent réelles. Tout ceci est au service d’une intrigue somme toute simple mais assez complète, qui n’ignore aucun des aspects qu’elle peut aborder, et même si elle ne va pas forcément en profondeur sur tous, ils ont le mérite d’être là.
Aurait également pu rentrer dans les catégories La Rébellion de Robert Baratheon (j’ai parlé dans le résumé de la révolte des populations mayas), Edric Storm (plus d’une fois) et Pycelle (un peu plus discutable).
Je continue avec le thème Yoren (Menu Garde de nuit) avec Le dieu oiseau d’Aurélie Wellenstein.
La population d’une île isolée suit une tradition sinistre : tous les dix ans, des épreuves sont organisées et le vainqueur offre à son clan tout pouvoir sur les autres pour les dix années suivantes. Faolan, fils d’un chef, a vu sa famille être massacrée, et dévorée, d’horrible manière, n’échappant à ce sort qu’en étant réduit à être l’esclave de Torok, le fils du vainqueur. Alors que la nouvelle édition approche, Faolan a l’occasion de se libérer, et surtout de se venger, en participant aux épreuves.
Roman très sombre, qui n’épargne rien à ses personnages (ou à ses lecteurs). L’univers est sans pitié, l’auteure aussi. On aura donc une ambiance particulièrement pessimiste, qui laisse peu de place à l’espoir. De fait (et sans spoil) lorsque l’espoir pointe le bout de son nez, même si on a envie d’y croire, il ne fait pas réellement illusion. Toutefois, même si je reconnais le talent d’Aurélie Wellenstein pour dresser cette ambiance et nous prendre dedans, et si je l’applaudis d’avoir tenu son parti pris, je trouve que cet aspect fait par moment, surtout à la fin, un peu forcé. Pour un roman aussi introspectif, il s’agit plus de voir les pensés sur personnage principal, ses tourments et sa vision du monde, certaines de ces actions font mécaniques, et semblent manquer d’une vraie justification dans l’instant. C’est assez dommage, d’autant que la vraie justification (qui arrive à la fin) fonctionne plutôt bien. Certes, l’amener plus tôt aurait peut être gaché l’effet dramatique qui l’accompagne, mais en l’état j’ai eu un sentiment de précipitation. Bon c’est le plus gros point noir, car pour le reste c’est une excellente lecture (je ne dirai pas plaisante par contre, rarement un livre m’a laissé dans un tel état de déprime après coup). L’histoire fonctionne très bien, avec des enjeux simples mais forts, et parfaitement exploités tout du long. Les personnages sont variables mais certains sont très attachants (notamment Izel, à jamais dans mon cœur), d’autres haïssables comme l’univers l’exige (Torok évidemment) et certains justes fonctionnels mais réussi (Aracela par exemple). Mais surtout, l’univers dépeint est riche et fascinant. De façon assez simple, par petites touches, l’auteure l’installe et le fait vivre, nous en faisant accepter le fonctionnement, même dans ses aspects les plus effroyables.
C’est donc un livre prenant, riche et très bien mené. Mon seul reproche est donc une certaine artificialité de l’évolution de Faolan, nécessaire pour l’approche choisie par l’auteure, mais qui à mon goût gâche un peu le rapport qu’on peut avoir à lui.
Aurait également pu rentrer dans les catégories Ramsay Bolton, Pycelle et Cressen.
Vient ensuite le thème Danse des Dragons (Menu Histoire), avec Nord contre Sud de Jules Verne (il m’en fallait un, c’est chose faite).Tandis que la guerre de Sécession fait rage, James Burbank, propriétaire d’une plantation et partisan de l’abolition s’oppose ouvertement à Texar, un bandit semblant doué d’ubiquité. Tandis que les troupes nordistes s’approchent (parmi lesquelles le propre fils de Burbank), Texar manigance pour s’en prendre à son rival.
Roman très intéressant par ses prises de positions dans ce cadre. On sait que Jules Verne était foncièrement révulsé par l’esclavage, et qu’il avait l’habitude d’exprimer sa haine contre cette pratique dans son œuvre. On retrouve cela ici, où il prend évidemment pleinement et sans ambage le parti du Nord, insistant sur le fait que l’abolition était le seul et unique enjeu du conflit (position questionnable mais là n’est pas la question). On a donc une vision très manichéenne et binaire du conflit, ce qui n’est pas un souci en soit, surtout pour un ouvrage de cet âge. Ce qui est vraiment intéressant c’est de voir cette prise de position mêlée avec la vision du monde de Verne. Ainsi, s’il s’élève de toute son âme contre l’esclavage, il présente comme souvent une situation de quasi servitude volontaire, où les personnes noires obéissent de leur plein gré à leurs « maîtres » blancs, comme dans une hiérarchie naturelle. Cela ne surprendra pas les lecteurs habitués de Verne, mais dans ce cadre mérite d’être noté, et il y a de quoi faire grincer les dents de nos jours. Ces considérations mises à part, le roman reste assez bon dans le référentiel vernien. Les personnages sont très classiques (sans surprise) mais on les suit sans déplaisir, d’autant que l’intrigue fonctionne bien, avec son lot d’action et de rebondissement (dont un twist final peut être prévisible de nos jours mais bien conçu). On retrouve aussi le style de Verne, aussi doué pour les passages de description et de pédagogie que pour les récits d’aventure. Bref si le roman ne se hisse pas au sommet des œuvres de l’auteur, il reste une vraie réussite.
Aurait également pu rentrer dans les catégories Edric Strom et Mya Stone (pour le personnage de Zermah).
Le thème suivant est l’Âge des Héros (Menu Histoire) que je valide avec Moi, Claude de Robert Graves.
Faux récit autobiographique de l’Empereur Claude, membre jugé insignifiant de la famille impériale en raison de ses handicaps, qui nous apporte sa vision, étonnamment lucide, sur son entourage et les intrigues qui s’y nouent. Ce premier tome s’intéresse à la période de sa vie allant de sa jeunesse à son ascension “accidentelle” sur le trône impérial.
L’exercice est intéressant et offre une œuvre de fiction plutôt bien conçue dans ce cadre antique que j’affectionne tant. Oui je tiens à le préciser mais il s’agit bien d’une œuvre de fiction, qui se base sur une vision de l’histoire qui a vieillie (par exemple la représentation de Caligula est totalement dans le cliché que les historiens essaient justement de relativiser de nos jours). En soit ce n’est pas un problème ceci dit, même si j’estime nécessaire d’être très clair sur ce point, et j’estime même que l’empire romain fantasmé que nous offre l’ouvrage est assez intéressant, faisant un bon dosage entre faits réels et documentés, et inventions littéraires. Le pari est bien tenu, et l’on prend beaucoup de plaisir à suivre cette histoire qui mêle les intrigues politiques et “historiques” à celles plus humaines. Là-dessus Claude est un personnage attachant, dont on apprécie l’intelligence, l’esprit et la manière dont il traverse tous les événements, ainsi que le portrait (souvent peu flatteur) qu’il dresse de ses contemporains. C’est d’ailleurs l’intérêt principal du roman, cette vision perspicace du monde, mais qui ne l’empêche pas de se montrer profondément humain. C’est toutefois aussi un petit défaut, les choses nous étant montrées uniquement à travers ses yeux, il nous est difficile de nous faire notre propre opinion sur ses personnages et évènements, ce dont il ressort un sentiment très dirigiste. J’ajouterai également le style, qui réussi à reproduire celui qu’on attendrait d’un personnage pareil, mais qui est assez peu invitant et rend parfois la lecture très austère.
Finalement je reconnais les mérites de l’exercice et j’admets sans ambage avoir pris du plaisir à la lecture. Toutefois, et bien que cela n’ait pas empêché d’être émotionnellement investi dans le récit, la forme très rigide m’a peut être un peu empêchée d’être pleinement pris dedans.
Aurait également pu rentrer dans les catégories Cressen (et pas un seul), Infirmes, Bâtards et Choses brisés (Claude lui-même est directement décrit comme infirme) et Alayne Stone.
Enfin je termine en validant le thème Mestre Aemon (Menu Garde de Nuit) avec La Cité de Jade, de Fonda Lee.
La ville de Janloon, capitale de l’île de Kekon, le jade est une pierre rare, offrant à ses porteurs des pouvoirs surhumains. Sa production et son contrôle sont donc l’objet de rivalités et de conflits, notamment entre les deux clans majeurs : Le clan Sans Cîme et le clan de la Montagne. Nous suivons donc la famille Kaul, à la tête du clan Sans Cîme dans ce contexte, et notamment tandis qu’un conflit avec leurs principaux rivaux se profile.
Sur beaucoup d’aspects, c’est un roman qui m’a surpris, et majoritairement positivement. Déjà commençons par la grande force selon moi : les personnages. Il y a beaucoup d’efforts à les humaniser et à les rendre attachants et cela paie. C’est principalement pour les suivre qu’on continue la lecture. C’est d’ailleurs un cas intéressant, car, même si l’auteur nous sort quelques beaux retournements inattendus, dans l’ensemble ces évolutions semblent assez convenues. Pourtant on y adhère sans difficultés et on se laisse porter. Ce sont donc des personnages vivants auxquels on croit pleinement, et dont on apprécie tant les qualités que les défauts. Si personne n’est parfait, personne n’est totalement sans positif et on parvient sans mal à apprécier les antagonistes et les traîtres autant que les “héros” dont les actions sont loin d’être toujours louables. D’une façon générale, le roman nous montre toutes les facettes de l’être humain, de la plus grande noblesse à la plus méprisable bassesse, parfois au sein d’un même personnage. C’est donc une grande réussite de ce point de vue, et clairement ce qui nous tient (ça et le style excellent de l’auteur). L’histoire en elle même est plutôt bonne, avec quelques beaux retournements que j’ai pas vu venir, mais reste un conflit entre gang, avec pas mal de passages “obligés” du genre. Je suis un peu mitigé sur l’univers également. Là encore il est assez réussi, mais ses originalités restent assez en surface. Tout ce qui concerne le Jade par exemple, et qui est présenté comme central tant à l’univers qu’à l’histoire, paraît finalement rester superficiel, une originalité de forme mais sans impact profond. Peut être que la suite développera plus avant ce point. J’ai eu aussi beaucoup de mal à visualiser cet univers, ses proportions et son niveau technologique notamment. Encore une fois c’est un bien petit défaut, mais ça n’a clairement pas aidé à me faire rentrer dedans.
Bref c’est un roman assez solide, très bien écrit et qui, sans réinventer la poudre, fonctionne très bien et réserve quelques surprises bien construites.
Aurait également pu rentrer dans les catégories Edric Storm, Alayne Stone, Un Lannister paye toujours ses dettes, Pycelle et Marwyn.
Edit : Quelques ouvrages terminés le temps que je rédige mes avis, donc un “petit” ajout
Je valide donc en bonus le thème Lestival (Menu Histoire) avec Pax Automata d’Ariel Holz (un an de retard pour le lire, celui-ci je suis impardonnable).
Dans un XIXe siècle uchronique, Napoléon III règne sur la France. Il faut dire que le développement des automates a grandement changé le cours de l’histoire. Lors de la cérémonie d’ouverture de l’exposition universelle de 1889, Philemon de Fernay, apprenti aviateur de l’école de Saint Cyr se retrouve à piloter un nouvel aéroplane expérimental. Mais l’appareil échappe à son contrôle et s’écrase, révélant qu’un attentat était prévu, avec au centre de tout un automate ressemblant à un enfant. Or la Pax Automatica (l’ensemble des lois encadrant l’usage des automates) interdit normalement d’en créer à l’apparence humaine.
Ma deuxième expérience avec Aziel Holz et je dois dire que je suis à nouveau très convaincu (avec peut être un peu plus de réserve mais j’y reviendrai). Déjà on a un univers très réussi et prenant. Holz se prête au jeu de l’uchronie avec beaucoup de talent. On a donc un univers avec une évolution technologique différente du nôtre, ce qui permet déjà un certain nombre de fantasy, mais aussi un déroulé d’évènements historiques différents. Dans cet exercice, l’auteur se fait plaisir, proposant un destin alternatif à plusieurs figures historiques connues. Si la plupart sont assez classiques, d’autres sont plus surprenantes, notamment l’utilisation qui est faite de Jules Ferry et d’Ada Lovelace. Mais indépendamment de ses références historiques, l’univers fonctionne très bien, à la fois riche et simple à appréhender, notamment grâce à une présentation progressive et organique très bien réussie. Seul petit point : l’utilisation d’un vocabulaire propre, semblant parfois artificiel et faisant se demander pourquoi ne pas utiliser les vrais termes du monde réel. Au-delà de l’univers, l’auteur n’oublie pas son histoire. Sur fond de complot politique, celle-ci se déroule très efficacement, et parvient à garder des surprises et des révélations tout du long, sans non plus tomber dans l’abus de twist. Simplement, elle paraît simple dans son déroulé, mais on passe la majorité du roman sans savoir où on va, même à peu près, sans pour autant être jamais perdu. Et au milieu de tout ça bien évidemment les personnages. Là encore c’est plutôt une réussite. Chacun possède sa propre personnalité, mais c’est surtout les dialogues, parfaitement réussis, qui leur donnent vie, et nous font nous y attacher. Pas forcément beaucoup plus à dire, sur ce point le roman est simple mais efficace. J’ai toutefois une réserve concernant les sœurs du personnage principal, assez peu utiles à l’intrigue et qui semblent uniquement là pour apporter une touche d’humour (fonctionnement assez mal selon moi mais cela est très personnel). Et c’est d’ailleurs mon plus gros reproche : le ton du roman varie trop. Clairement il se veut sérieux mais par moment se fait trop léger, voire trop humoristique par rapport aux enjeux établis. Peut être la volonté de rester sur un roman jeunesse a orienté cet aspect, mais c’est un point qui m’a gêné dans ma lecture.
Je continue avec le thème Benjen Stark (Menu Garde de Nuit) avec La maison aux pattes de poulet de GennaRose Nethercott (proposé par FeyGirl).
Isaac et Ballatine, un frère et une sœur vivant aux États-Unis, se retrouvent après de nombreuses années en apprenant recevoir un héritage de leur grand-mère ukrainienne. L’héritage en question se révèle être une maison dotée de conscience et se déplaçant à l’aide de deux grandes pattes de poules. Peu de temps après, un étrange et dangereux individu arrive, semblant à la recherche de cette maison.
J’avoue, j’ai été un peu déçu. Pourtant je n’avais pas d’attente, et j’étais assez content de me lancer dans la lecture sans savoir précisément de quoi ça parlerait, avec juste un titre et une couverture justes assez évocateurs pour titiller l’imagination mais qui disaient finalement assez peu de choses. Je pense toutefois sincèrement que ce n’est pas la faute du roman, car tous les reproches que j’ai à lui faire sont clairement des partis pris et j’estime que rien n’est objectivement raté. Simplement je ne suis pas rentré dedans et ça ne m’a pas parlé. Déjà j’ai eu étonnement de mal à suivre l’histoire. Elle n’a rien de compliqué pourtant, mais sa construction l’a rendu très difficile à appréhender pour moi. Je pense que ça tient beaucoup à la construction de la narration, qui passe d’une scène à l’autre parfois de façon assez brusque, semblant à plusieurs moments interrompre des passages assez prenants en plein milieu. De fait donc j’ai eu à être pris par l’histoire. A partir de là, c’était les personnages qui pouvaient m’aider à être impliqué. Et là aussi j’ai eu beaucoup de mal. Les deux principaux, qui portent le récit, n’ont malheureusement pas réussi à me convaincre. Isaac est assez peu agréable, donnant surtout l’impression d’un personnage manipulateur et égoïste, qui fait que pendant la majorité du roman je l’ai trouvé surtout détestable, et n’ai donc pas réussi à m’y attacher. Ballantine est plus sympathique, largement, mais trop passive par moment, notamment vis à vis de son frère. Si donc l’attachement a mieux fonctionné, elle a manqué d’une vraie stature de personnage central pour moi, et n’avait donc pas la capacité à porter le récit. Pour les personnages secondaires, la plupart fonctionnent très bien mais la structure narrative, et le récit trop centré sur le frère et la soeur, m’ont empêché de les apprécier pleinement. Il y a bien sûr un autre personnage : la maison. En soit l’idée est bonne mais ses interventions sont trop déconnectées et elle semble surtout là pour présenter le fond que pour être pleinement actrice du récit.
Bref j’ai conscience que c’est surtout une question de goût mais malheureusement le roman n’a pas fonctionné sur moi. J’aurais voulu l’aimer mais tant pis, ça arrive.
Et enfin je termine (normalement) avec La malédiction du Cécil Hotel, de Sonya Lwu pour le thème Pylos (Menu Mestres) (je suis pas tout à fait sûr de mon coup mais il semble que l’ouvrage soit bien sorti avant ses 30 ans).
L’auteure, youtubeuse true crime dont j’apprécie grandement le travail par ailleurs, retrace les différents faits divers entourant le Cecil Hotel, un véritable hôtel de Los Angeles, réputé pour avoir été le théâtre de nombreux drames, crimes et évènements mystérieux. Sonya Lwu les retrace donc, s’attardant plus longuement sur quatre cas en lien avec le lieu : le décès d’Elisa Lam, l’affaire du Dahlia Noir et les crimes de Richard Ramirez et Jack Unterweger.
Je le dis tout de suite, vu son sujet très sombre, le livre contient un grand nombre de récits assez violents, n’épargnant pas les détails sordides. Il y a un excellent travail de l’auteure pour retranscrire ces histoires, de façon complète, ce qui donne un contenu qui n’épargne rien. Mais son talent est aussi de le faire sans complaisance ni gratuité, les détails étant ici retranscrit avec une certaine froideur, ce qui nous épargne le sentiment de voyeurisme qu’on aurait pu craindre. Malgré cela il faut être prévenu que le livre aborde nombre de sujets choquants. Lister les trigger warning à prendre en compte serait long et clairement pas exhaustif, donc partez du principe que si vous êtes facilement mal à l’aise avec ce genre de thème, le livre est peut être à éviter. Mais sinon autant le dire, c’est un excellent travail de recherche. C’est très documenté, et l’auteure esquive avec beaucoup de talent les légendes et idées reçues, débunkant avec efficacité certaines histoires répandues. Cet aspect très documenté, quasiment universitaire par moment, n’empêche pas le style d’être tout aussi bon. Tout est clair, et la lecture se fait avec une grande fluidité, à défaut de plaisir vu le thème. J’en viens toutefois à mon plus gros reproche, c’est qu’au vu du sujet, et même du titre, l’auteure s’éloigne souvent des lieux concernés. Ainsi sur les quatre grandes histoires sur lesquelles elle s’attarde, une ne concerne le Cecil Hotel que dans la légende et deux autres ne s’y déroulent que très brièvement. On a donc un sentiment de prétexte dans ces choix. Toutefois les récits restent passionnants et très bien racontés, donc on pardonne ce défaut.
Il s’agit donc d’un livre très intéressant, avec un excellent travail de médiation mais certainement pas à mettre entre toutes les mains.
- Cette réponse a été modifiée le il y a 7 mois par R.Graymarch.
N'est pas mort ce qui à jamais dort, mais en d'étranges ères peut mourir même la mort.
22 mai 2024 à 13 h 29 min #201762Nymphadora- Vervoyant
- Posts : 8461
@quentin-tournon N’hésite pas à mettre également tes avis dans les topics auteurs lorsqu’ils existent 😉 notamment pour Aurélie Wellenstein, ou la cité de Jade.
~~ Always ~~
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