› Forums › Une escapade à la Môle – discussions diverses › Le carrefour des autres mondes › Autres œuvres littéraires › Challenge de lecture « En attendant l’hiver » (2024)
- Ce sujet contient 135 réponses, 16 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Jon, le il y a 1 jour et 4 heures.
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26 mai 2024 à 16 h 51 min #201814Schrö-dinger
- Pas Trouillard
- Posts : 528
Deux validations :
-la première dans le Menu Garde de Nuit, « Samwell Tarly : un livre dont la lecture t’a été inspirée par l’avis d’un autre challenger » avec Vigilance de Robert Jackson Bennett dont je parle ici, que Feygirl a fait valider un peu plus haut sur cette page
-la deuxième dans le Menu Rengaines, « Hold the Door : un retournement poignant ou un sacrifice héroïque » avec Warbreaker de Brandon Sanderson, dont je parle ici. Pour cette validation je pense aux Rappelés, ces personnes ramenées à la vie dans un but bien précis (but que ces personnes ne connaissent pas !) et qui sont considérées comme des Dieux et plus particulièrement à un personnage
Spoiler:Lightsongqui comprend son utilité / le rôle qu’il doit jouer à la fin du roman.
Le Kraken à la plage (ah-ouh, cha cha cha)
27 mai 2024 à 13 h 57 min #201841FeyGirl- Fléau des Autres
- Posts : 4390
Je valide :
- Menu Mestres / Pycelle : un livre avec un traître
- avec Au champ du déshonneur (Honor Harrington, Tome 4), de David Weber dont je parle ici
28 mai 2024 à 16 h 37 min #201900Jon- Pas Trouillard
- Posts : 561
Dans le menu Rengaines, je valide Un Lannister paie toujours ses dettes (un livre où l’argent (ou le manque d’argent) a un rôle dans l’intrigue), avec The Peripheral, de William Gibson. Un livre que je n’ai pas aimé :p mais dans lequel l’argent est l’un des enjeux, en particulier dans l’une des timelines (et la question se pose de comment passer de l’argent de l’une à l’autre…)
29 mai 2024 à 14 h 40 min #201927MELT527- Patrouilleur Expérimenté
- Posts : 423
Bonjour à tous, voici mes lectures de mai :
Menu Mestres – Cressen : un livre où il y a un empoisonnement avec Six couronnes écarlates d’Elizabeth Lim.
« Six Couronnes Écarlates » de Elizabeth Lim nous plonge dans un conte de fantasy orientale à travers l’histoire de Shiori, maudite par sa belle-mère : chaque mot qu’elle prononce tue un de ses six frères transformés en grues. L’univers riche en mythologie asiatique est immersif et poétique. Malgré une intrigue plaisante, des facilités scénaristiques et un début précipité freinent l’immersion. Les personnages secondaires sont bien développés, mais Shiori manque de maturité. La seconde partie du roman, plus poétique, compense une première moitié moins rythmée. La fin est satisfaisante, laissant le lecteur incertain de la nécessité d’un tome 2.
Menu Rengaines – Not today : une dystopie ou une uchronie avec Les âges perdus, tome 1 : Le fort des landes une BD de Jérôme Le Gris.
La BD « Les âges perdus, tome 1 : Le fort des landes » de Jérôme Le Gris m’a laissé sur ma faim, malgré un scénario original. Après un cataclysme, la Terre retrouve le soleil des milliers d’années plus tard. Elaìne de Moòr doit protéger la découverte de son père, capable de mettre fin à la faim. Pourtant, ce premier tome traîne en longueur, avec des événements prévisibles et des scènes de combat redondantes. Le dessin, bien que maîtrisé et magnifiquement coloré, ne rehausse pas l’histoire. Un début timide qui laisse espérer un deuxième tome plus accrocheur.
Menu Mestres – Pycelle : un livre avec un traître avec Love on the brain d’Ali Hazelwood.
J’avais adoré « The Love Hypothesis » d’Ali Hazelwood, alors j’ai plongé dans « Love on the Brain » sans hésiter. Encore une fois, j’ai passé un excellent moment avec ce roman, même si je le trouve légèrement inférieur au premier. Hazelwood offre une comédie romantique mignonne, haletante et drôle. Bee et Levi sont attachants, et j’apprécie l’engagement de l’auteure pour les femmes dans les STEM. Cependant, trop de similarités avec le premier roman et des quiproquos exagérés m’ont lassée. Malgré cela, « Love on the Brain » reste une lecture fraîche et agréable.
Menu Bâtards – Edric Storm : un livre où un meurtre est évité avec Le prieuré de l’Oranger, Partie 1 de Samantha Shannon.
« Le Prieuré de l’oranger Partie 1 » de Samantha Shannon m’a fasciné tout en me déconcertant. L’univers dense et complexe, avec ses nombreux personnages et nations, m’a souvent obligée à consulter la carte et le glossaire. J’ai apprécié l’absence de distinction claire entre bien et mal, rendant l’intrigue réaliste. Cependant, j’ai trouvé le rythme lent et les personnages peu captivants, sauf Tané, dont la détermination et sa relation avec son dragon m’ont touchée. Malgré des sentiments mitigés, je suis curieuse de découvrir la suite, mais dans quelques temps seulement.
Menu Histoire – Âge des Héros : un héros qui sort des clichés habituels avec Tony Chu, détective cannibale, tome 1 : Goût décès une BD de John Layman et Rob Guillory.
Dès le début, l’originalité de « Tony Chu, détective cannibale » de Rob Guillory captive : Tony Chu, enquêteur à la police de Philadelphie, possède le pouvoir de cibopathie, un pouvoir lui permettant de découvrir l’histoire des éléments qu’il ingère. Ce don, à la fois glauque et dérangeant, l’aide à résoudre des enquêtes étranges. Le style graphique de Guillory, cartoon et agressif, s’accorde parfaitement au ton décalé du récit. Malgré un fil rouge parfois mince et des personnages peu développés, l’humour et les enquêtes palpitantes rendent cette série prometteuse.
Menu Bâtards – Ramsay Bolton : un livre où un personnage torture ses victimes avec Earthdivers – À mort, Christophe Colomb ! de Stephen Graham Jones.
« Earthdivers, À mort Christophe Colomb » réinvente l’histoire américaine avec une touche de science-fiction et de voyage temporel. L’exploration des conséquences des actions des personnages, à la fois dans le passé et le futur, est un point fort, avec une représentation crue de la violence et de la folie. Le style graphique précis capture parfaitement l’horreur, mais l’intrigue peut parfois souffrir de problèmes de cohérence, notamment dans les transitions entre les époques. Malgré cela, ce premier tome offre un divertissement solide, mêlant avec succès science-fiction, histoire et aventure, qui donne envie de découvrir la suite qui devrait débarquer le mois prochain et s’intitule « L’âge de glace ».
Menu Mestres – Marwyn : un livre avec un artefact magique avec Scholomance, tome 1 : L’éducation meurtrière de Naomi Novik.
J’ai longtemps repoussé la lecture de ce tome 1 de la nouvelle trilogie de Naomi Novik, craignant d’être déçue par le genre « dark academia ». Cependant, après avoir apprécié « Déracinée » de la même auteure, je me suis lancée et j’ai été captivée par cet univers riche et complexe. Le personnage principal, Galadriel, est fascinant par son indépendance et sa force, bien que parfois agaçant, on comprend toujours pourquoi elle fait et dit telle ou telle chose. Le monde de la Scholomance est immersif, avec des inégalités sociales bien dépeintes et une intrigue centrée sur la survie. Malgré un début lent, le récit s’avère rythmé et plein de suspense, se terminant sur un cliffhanger qui donne envie de lire la suite. Une très bonne surprise et une saga prometteuse.
De bonnes lectures dans l’ensemble, ou assez moyennes au pire.
MELT527
La lecture est une invitation à l'oisiveté ; l'oisiveté, la mère de tous les vices. Donc, la lecture est un vice. J'étais très vicieux. Robert Brisebois31 mai 2024 à 14 h 43 min #201998Nymphadora- Vervoyant
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Je valide « Yoren : un livre écrit par un.e auteur.ice qui a été interviewé.e par la Garde de Nuit » dans le menu Garde de Nuit avec Meijo, troisième tome des sentiers des astres de Stefan Platteau. Une saga que je recommande toujours chaudement !
~~ Always ~~
31 mai 2024 à 20 h 59 min #202015Fitz- Patrouilleur Expérimenté
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Je valide le thème Aemon : un personnage aveugle avec The Wandering Inn Tome 8 : Blood of Liscor de pirateaba (un des personnages principaux de ce tome est aveugle).
Une excellente lecture qui continue brillamment cette œuvre gargantuesque qu’est The Wandering Inn.
Ce livre se concentre sur 2 arcs narratifs différents, le « principal » autour d’Erin et de son auberge près de Liscor, et le deuxième sur notre empereur aveugle, et ses rencontres… mouvementées diront-nous avec des Gobelins que nous connaissons bien.
Peu importe l’arc exploré, ce volume s’est démarqué par rapport aux autres par une quasi-absence d’un côté slice-of-Life, et globalement par un ton très sombre, mais justifié par le contexte actuel de l’histoire.
Quelques nouveaux personnages intéressants ont fait leur apparition, un autre est réapparu, et beaucoup des personnages principaux ont eu un moment de gloire, avec une répartition assez équilibrée des points de vue.
N’ayant pas eu énormément de temps pour lire ces derniers temps, je n’ai que rarement lu plus d’un chapitre par jour (des chapitres de 15 000 mots en moyenne certes), mais j’avais à chaque fois hâte de lire mon chapitre le soir. J’apprécie tellement ce que cette œuvre est devenue, c’est désormais une de mes confort-read préférées, j’en ai lu 8 énormes tomes depuis août dernier et il me reste encore tellement de contenu à rattraper que je sais que je n’aurais pas fini avant 3-4 ans au minimum. Et je trouve ça merveilleux !
1 juin 2024 à 18 h 46 min #202047FeyGirl- Fléau des Autres
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Je valide :
- Menu Rengaines / Hold the Door : un retournement poignant ou un sacrifice héroïque
- avec Helstrid, de Christian Léourier dont je parle ici.
3 juin 2024 à 13 h 46 min #202157FeyGirl- Fléau des Autres
- Posts : 4390
Je valide :
- Menu Rengaines / Le bout pointu : un duel à l’épée
- avec Pavillon de l’exil (Honor Harrington, Tome 5), de David Weber dont je parle ici
Les épées en question sont les katanas qu’on voit sur la couverture.
Parce que dans cet univers où l’humanité a colonisé des dizaines de planètes et où les batailles spatiales sont gigantesques, les duels existent encore ^^
- Cette réponse a été modifiée le il y a 6 mois et 2 semaines par FeyGirl.
3 juin 2024 à 15 h 46 min #202164Schrö-dinger- Pas Trouillard
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Alors alors, je valide :
-Dans le Menu Garde de Nuit, « Qhorin Mimain : un livre issu des recommandations de la Garde de Nuit » avec Les meurtres de Molly Southbourne de Tade Thompson, dont je parle ici, et qui avait été recommandé par Nympha ;
-Dans le Menu Rengaines, « Un Lannister paie toujours ses dettes : un livre où l’argent (ou le manque d’argent) a un rôle dans l’intrigue » avec Les secrets de la femme de ménage de Freida McFadden, dont je parle ici, et dans lequel l’héroïne manque d’argent, et trouve par chance un poste chez un couple fortuné ;
-Dans le Menu Mestres, « Marwyn : un livre avec un artefact magique » avec le tome 4 du Haut-Royaume – L’Adversaire de Pierre Pevel, dont je parle ici, et dans lequel des personnages sont à la recherche de la Veuve Rouge, un artefact mystérieux.
Le Kraken à la plage (ah-ouh, cha cha cha)
4 juin 2024 à 16 h 22 min #202206Jon- Pas Trouillard
- Posts : 561
Dans le menu Rengaines, je valide Hold the Door (un retournement poignant ou un sacrifice héroïque), avec Yumi and the nightmare painter, de Brandon Sanderson. Par contre, je ne vous dirai pas pourquoi, ni qui, ni quoi, ni quand, ni comment :p
(Et j’ai beaucoup aimé le livre, j’en parle dans les dernières lectures 😉 )5 juin 2024 à 13 h 05 min #202227Insideyourbooks- Éplucheur de Navets
- Posts : 21
J’ai énormément de lectures à partager !
- Dans le menu Garde de Nuit
- Jeor Mormont : Les âges perdus tome 1 dont @Melt527 parle ici. Je partage assez ton avis, j’attends de lire le deuxième tome pour me prononcer…
- Menu Bâtards
Sarella Sand : Ann Bonny, la Louve des Caraïbes, tome 1 de Franck Bonnet. L’histoire n’était pas trop mal, avec cette femme qui tente de tracer son chemin avec ambition dans un océan rempli d’hommes corsaires, malheureusement le dessin est à l’opposé de mes goûts et l’intrigue est attendue de bout en bout…
Alayne Stone : Rivages lointains d’Anaïs Flogny. Le personnage principal (encore un ambitieux !) intègre la mafia et grimpe rapidement dans la hiérarchie grâce à son charisme et ses méninges, mais marche dans le même temps sur les plates-bandes de son amant qui n’apprécie pas du tout… Relation toxique, conspirations… J’ai bien aimé cette BD !
- Menu Rengaines
Un Lannister paie toujours ses dettes : The collector de John Fowles (lecture VO). Ce roman qui aborde la thématique du kidnapping, du point de vue d’abord du bourreau, commençait bien et me faisait assez rire avec ses pensées amoureuses décalées puisque le protagoniste, complètement dérangé, s’imagine pouvant vivre en réelle histoire d’amour avec sa victime.
It really made a difference, that newspaper article. It seemed like we became more intimate, although of course we still did not know each other in the ordinary way.
I can’t say what it was, the very first time I saw her, I knew she was the only one. Of course I am not mad, I knew it was just a dream […]ou, quand il s’indigne de la curiosité potentielle d’artisans s’il leur demandait d’isoler une pièce et d’y installer quelques verrous discrets :
You can’t trust workmen now, they want to know everything.
Malheureusement, ça n’a pas suffit et le rythme s’est rapidement essoufflé… Et je ne parle même pas de la deuxième partie ultra redondante avec cette fois-ci le point de vue de la victime qui d’après moi n’apportait ici aucun intérêt…
Dis son nom : Aristophania 1, Royaume d’Azur de Xavier Dorison et Joël Parnotte. Une vieille comtesse sauve, grâce à la magie, trois enfants d’un complot ayant déjà tué leur père et emprisonné leur mère et les emmène dans un endroit paradisiaque mais mystérieux… Un premier volume intriguant et déjà riche en rebondissements, j’ai hâte de lire la suite !
- Menu Mestres
Pycelle : Six versions tome 1 de Matt Wesolowski. Tom Jeffries, adolescent turbulent, est porté disparu après une énième soirée arrosée avec ses amis du camp. Ce n’est qu’un an après que son corps est retrouvé là où se trouve le repère de Nanna Varech, croque-mitiane local… Ce roman au rythme effréné, écrit dans un style podcast, est singulier et restera pour moi une très belle découverte de cette année !
Luwin : The gentleman from Peru de André Aciman (lecture VO). Lecture assez bonne malgré quelques aspects dérangeants que vous pouvez vite comprendre avec ce résumé : un vieil homme intrigue rapidement un groupe de jeunes étudiants en vacances en Italie, qu’il va séduire et perturber en arrivant à guérir l’épaule de l’un des leurs. Puis il va se rapprocher en particulier d’une jeune fille en nouant une relation forte qui leur permettra de se confier l’un à l’autre. Jusqu’au bout j’avais un peu peur du dérapage et je reste avec un avis en demi-teinte pour cette relation qui se veut saine mais qui ne peut pas l’être…
Cressen : Le cloître de Katy Hays. Dark-academia, histoire de l’art et personnes privilégiées sont au coeur de ce roman. Ajoutez à cela une pincée d’ésotérisme et un empoisonnement : il avait tout pour me plaire. C’était d’ailleurs une bonne lecture, que j’ai poursuivi certainement parce que je n’ai que rarement trouvé toutes ces thématiques réunies ; cependant, le dénouement n’est pas une surprise et cela gâche un peu l’expérience…
Pylos : Yellowface de Rebecca F. Kuang. Alors là, je ne comprends pas du tout la hype. D’accord, l’idée est super : l’autrice propose une histoire à la « Un homme idéal », le film réalisé par Yann Gozlan avec notamment Pierre Niney et montre l’envers des décors du monde de l’édition et n’hésite pas à lancer des piques à l’attention d’autres auteur.e.s facilement identifiables. Mais… c’est tout. La narration (en tout cas traduction) et les dialogues sont plats, l’histoire est étirée en longueur un maximum… J’ai lu en diagonal à partir de la moitié du roman, histoire de me dire que je n’étais pas passée à côté d’un extraordinaire retournement (spoiler alerte : non!). J’espère que sa série de fantasy est autrement plus profonde parce que le 1er tome est déjà dans ma PAL !
- Menu Histoire
Fléau de Valyria : je termine avec un très bon livre !
Vertigéo nous transporte dans une société post-apocalyptique où l’humanité continue d’ériger sa tour de Babel, non par orgueil cette fois-ci mais par pur instinct de survie, afin d’échapper aux cataclysmes qui la menacent.
Même si l’intrigue est bien différente, la comparaison avec « Soleil vert » et « Transperceneige » est tout à fait méritée puisque cette bande dessinée nous amène à réfléchir au sens de la vie et nous montre jusqu’où l’être humain est capable d’aller pour ne pas sombrer dans le néant… dans tous les sens du terme !
J’ai adoré et je vous la conseille à 100% !- Cette réponse a été modifiée le il y a 6 mois et 2 semaines par Insideyourbooks.
10 juin 2024 à 14 h 04 min #202501Quintus Cularo- Patrouilleur du Dimanche
- Posts : 225
Je valide donc le thème Qhorin Mimain (Menu Garde de Nuit) avec La Compagnie Noire (le premier roman de la saga) de Glen Cook.
La compagnie noire, une puissante troupe de mercenaires, dont les origines anciennes sont retrouvées dans leurs archives méticuleusement conservées par ses membres, est embauchée par La Dame, une reine-magicienne très puissante, pour l’aider à lutter contre une rébellion qui s’oppose à son pouvoir.
Ayant beaucoup entendu parlé de cette saga, je m’attendais à quelque chose de différent. Ceci dit, ne croyez pas un instant que je n’ai pas aimé ma lecture, bien au contraire. Simplement je m’attendais à une autre forme. C’est mon plus gros « reproche », je trouve que l’aspect « annales » ne reparaît pas. Il s’agit surtout d’un récit à la première personne, centré sur un personnage, certes bien construit, et on voit ses relations avec les autres, son histoire, mais on ressent assez peu l’idée d’une compagnie dans son ensemble, juste quelques personnages. Notez toutefois que ces personnages sont très réussis, attachants malgré leurs défauts (même si vu le contexte j’aurais pas dit non à plus de noirceur dans leurs personnalités) et très humains dans leurs évolutions. C’est heureux car c’est surtout leur récit qui porte l’ouvrage, L’auteur s’attendant vraisemblablement plus à ce qu’on s’intéresse principalement à eux. Autour l’univers est très dense, très fouillé et riche, toutefois l’exposition est parfois un peu abrupte, et j’avoue que je n’aurais pas été contre un peu plus de temps passé à présenter la situation exacte et les enjeux qu’elle implique. Là je me suis senti par moment un peu mené sans trop comprendre où j’étais. Heureusement, l’intégration des personnages à l’histoire fonctionne beaucoup mieux, et donc même si on ne comprend plus exactement le contexte, on a aucun mal à suivre le récit. Enfin il faut que je parle un peu de la plume de Glen Cook, parfois très savoureuse et vivante, mais parfois aussi plus distante. Dans l’ensemble elle fonctionne très bien, mais ce sont les dialogues que j’ai trouvés, au vu des personnages, un peu plats par moment.
En somme, je comprends le statut culte de l’œuvre, et même si je n’ai pas trouvé ce que je m’attendais à y trouver, ça reste une excellente lecture.
Viens ensuite le thème T’y connais rien Jon Snow (Menu Garde de Nuit) avec L’Auberge de la Jamaïque de Daphné du Maurier (choisi par Fitz que je remercie).
Suite au décès de sa mère, Mary Yellan quitte son village natale pour partir vivre chez sa tante Patience. Elle découvre toutefois que celle-ci vit dans l’ombre et la peur de son mari, Joss Merlyn, un homme violent et inquiétant, propriétaire de la sinistre et mal-famée Auberge de la Jamaïque.
Évoquant fortement la littérature gothique, ce roman propose une histoire assez intéressante, reprenant des éléments horrifiques dans un récit policier très réussi. Le début m’a un peu inquiétée car, malgré un style très fluide agréable à lire, la narration semble manquer de subtilité. L’ambiance lourde, le personnage de Joss Merlyn est instantanément détestable, bref on semble savoir vers quoi on se dirige. Pourtant, et sans démentir cette première impression, le récit parvient à garder ses révélations et surprises tout du long. Ainsi la lecture reste prenante jusqu’au bout. C’est aussi aidé par le style, qui lui demeure également excellent tout du long. On ressent vraiment la tension, les moments de peur, le danger. L’ambiance à grandement parlé au fan de littérature gothique que je suis. Au milieu de tout cela, les personnages ne sont plus inégaux dans leur réussite. Mary est une très bonne héroïne, intéressante à suivre et crédible, même si elle alterne trop entre caractère affirmé et combatif et par moment soudainement passive et terrifiée. Dans l’ensemble on sent une volonté d’en faire un personnage fort, mais l’âge du roman ressort trop brutalement en nous rappelant que malgré son caractère, elle a « une âme féminine ». Autour d’elle les autres personnages sont soit assez réussis, j’aime par exemple beaucoup le traitement de Joss Merlyn, soit plus basiques et moins intéressants, Patience par exemple. On a donc une très belle plume, au service d’une histoire simple, mais bien racontée et avec son lot de rebondissements, et avec des personnages bien construits dans l’ensemble. Le plus gros point noir c’est je, l’ai déjà évoqué, cet aspect un peu daté dans les personnages en fonction de leur genre, qui s’accompagne d’une romance un chouïa lourdingue par moments. Sans cela c’est un excellent roman et une très bonne découverte.
Et enfin je valide le thème La meute survit (Menu Rengaines) avec Le Livre de la Jungle de Rudyard Kipling.
Ensemble de nouvelles plus ou moins liées entre elles (Le phoque blanc détonne un peu, bien qu’on retrouve des liens thématiques) mais de qualité plutôt égales. On retrouve notamment une forte représentation du monde animal, mais en lui insufflant un aspect humain très intéressant et fascinant. C’est un des principaux points d’intérêt de la lecture, découvrir cette espèce de société qui obéit à ses lois propres, son fonctionnement particulier, avec parfois quelques abus (les animaux qui s’interdisent de tuer les humains, ça nous sort un peu du récit j’avoue). Outre cela on appréciera un fort sens de l’aventure dans ces nouvelles (arriver à nous prendre avec le récit d’une mangouste qui tue tous les serpents d’une propriété pour protéger les humains il faut le faire). Il y a aussi une ambiance très réussie, qui rapproche les nouvelles de petits contes (sentiment renforcé par la profusion de chants) et qui nous donne vraiment le sentiment d’écouter ces histoires au coin du feu. Toutefois cet aspect conte donne aussi par moment une certaine distance avec les récits qui nous sont faits. En dehors de cela c’est une lecture très intéressante, qui fait passer un bon moment.
- Cette réponse a été modifiée le il y a 6 mois et 1 semaine par R.Graymarch.
N'est pas mort ce qui à jamais dort, mais en d'étranges ères peut mourir même la mort.
13 juin 2024 à 15 h 37 min #202606Fitz- Patrouilleur Expérimenté
- Posts : 379
Je valide le thème Hold the Door : un retournement poignant ou un sacrifice héroïque avec L’Assassin Royal Deuxième Époque Tome 6 : L’homme noir de Robin Hobb .
Une excellente relecture, avec la fin (ou presque) d’une des deux intrigues « principales » de la Deuxième Époque de l’Assassin Royal.
Je valide également le thème Conquête : une conquête amoureuse avec L’Assassin Royal Deuxième Époque Tome 7 : Adieux et Retrouvailles de Robin Hobb .
Adieux et Retrouvailles est probablement ma partie favorite de l’Assassin Royal, tous livres confondus, avec énormément de points intrigues construits dans les tomes précédents qui culminent magnifiquement .
Un événement, à peu près 1/3 dans le livre, restera un de mes moments favoris de l’œuvre de Robin Hobb:
Spoiler:Notre catalyseur qui refuse d’accepter le destin du Fou et qui le sauve des griffes de la mortJe valide enfin le thème Luwin : un personnage ne croit pas à la magie avec The Singer of Terandria Tome 1 : Gravesong de pirateaba (ce n’est pas tant que Cara ne crois pas à la magie de ce monde et à son système de classes et de niveaux, c’est plutôt qu’elle refuse de l’accepter par conviction personnelle)
Dans ce spinoff de la webnovel The Wandering Inn, nous suivons le parcours de Cara O’Sullivan, qui est apparemment appelée à devenir un personnage important de The Wandering Inn, même si elle n’est pas encore apparue dans la webnovel là où j’en suis (donc Tome 8). L’audiobook sorti fin avril 2024, étant actuellement la manière la plus simple expériencer Gravesong, je l’ai acheté même si je ne suis pas un grand fan d’audiobook en général.
Nous suivons donc Cara O’Sullivan, une actrice et chanteuse irlandaise qui galère à décrocher un rôle important. Après une audition ratée, elle se retrouve sans explication emportée dans le monde de The Wandering Inn (l’Innverse comme l’appelle les fans du Webnovel). Plus précisément, elle se retrouve enfermée dans un immense cimetière du Royaume de Noelictus, un des nombreux royaumes du Continent de Terandria. Elle y rencontrera un Fantôme, puis un nécromancien, une princesse et pas mal d’autres personnes intéressantes.
J’ai bien aimé, même si j’ai eu plus de mal à rentrer dedans qu’avec la Webnovel . Mais c’est probablement dû au format audio, avec lequel j’ai vraiment du mal. Sinon, l’histoire était plutôt intéressante, Cara est un protagoniste suffisamment différent des autres personnages transportés dans l’Innverse pour se sentir impliqué, et les personnages secondaires sont suffisamment nuancés pour garder mon intérêt. J’étais particulièrement intrigué par la princesse Seraphelle.
C’était aussi mon premier aperçu du continent de Terandria, qui est le seul de l’Innverse où les humains sont l’espèce majoritaire, et aussi le seul non visité dans la Webnovel (enfin jusque au tome 8). Aucun personnage déjà rencontré dans The Wandering Inn ne sont apparus dans ce livre, mais plusieurs ont été mentionnés, que ce soit en tant que figures mondialement connues ou bien par des proches de ces personnages.
14 juin 2024 à 13 h 11 min #202635Nymphadora- Vervoyant
- Posts : 8461
Validations via les derniers Manuscrits de Mestre Aemon !
Je valide dans le menu Histoire l’item « Longue Nuit : une réécriture de mythe ou de conte » avec Clytemnestre de Costanza Casati que je n’ai pas spécialement apprécié.
Et je valide dans le menu Mestres « Marwyn : un livre avec un artefact magique » avec Mille Pertuis, La sorcière sans nombril, de Julia Thévenot, que j’ai adoré !~~ Always ~~
14 juin 2024 à 18 h 09 min #202653Jon- Pas Trouillard
- Posts : 561
Dans le menu Mestres, je valide Pylos (un livre écrit par un·e auteur·ice qui avait moins de 30 ans à sa publication), avec Clytemnestra, de Costanza Casati (27 ou 28 ans lors de la publication). On en a parlé en MMA, j’ai personnellement mieux aimé que Nympha, même si ça n’était pas incroyable pour autant ^^’
15 juin 2024 à 23 h 41 min #202675Schrö-dinger- Pas Trouillard
- Posts : 528
Je valiiiide :
-dans le Menu Garde de Nuit, « Mestre Aemon : un livre qui a été discuté lors d’une émission des Manuscrits de Mestre Aemon » avec Mille Pertuis, La sorcière sans nombril, de Julia Thévenot dont on a parlé sur Twitch et c’était une chouette lecture ;
-dans le Menu Rengaines, « Not today : une dystopie ou une uchronie » avec Noblesse oblige de Maiwenn Alix dont je parle ici et qui est une uchronie (la révolution française n’a pas fonctionné, la France est encore une monarchie) ;
-dans le Menu Histoire, « Lestival : une explosion » avec All of us villains – Tome 2 La malédiction des sept d’Amanda Foody et C.L. Herman dont je parle ici, et dans lequel il y a pas mal d’explosions.
Le Kraken à la plage (ah-ouh, cha cha cha)
17 juin 2024 à 18 h 41 min #202833FeyGirl- Fléau des Autres
- Posts : 4390
Je valide :
- Menu Histoire / Âge des Héros : un héros qui sort des clichés habituels
- avec Protectorats, de Ray Nayler dont je parle ici
Ce recueil de nouvelles a plusieurs protagonistes, et mention spéciale pour Himmet, le robot… pas robot, particulièrement touchant.
21 juin 2024 à 11 h 12 min #203184Jon- Pas Trouillard
- Posts : 561
Dans le menu Bâtards, je valide Gendry (un livre avec un personnage artisan), avec Scholomance T1 – A Deadly Education, de Naomi Novik. L’une des voies dans cette école magique est celle de la confection d’artefacts, et l’une des personnages secondaires principales est donc spécialisée là-dedans ; entre autres, l’un de ses projets au long cours est la confection d’un luth en matériaux inhabituels (carcasses de monstres, cheveux de sorcière, etc ^^).
Plus de détails sur cette lecture que j’ai beaucoup appréciée dans le topic Naomi Novik, ou sur le replay de l’émission des Manuscrits de Mestre Aemon qui lui était consacrée 🙂21 juin 2024 à 12 h 50 min #203192FeyGirl- Fléau des Autres
- Posts : 4390
Je valide :
- Menu Histoire / La rébellion de Robert Baratheon : un personnage qui prend part à une révolte
- avec Miska, d’Éva Martin dont je parle ici
L’occupation conduit à une révolte contre les Kinoshs.
24 juin 2024 à 12 h 38 min #203382Nymphadora- Vervoyant
- Posts : 8461
Je valide :
- [Menu Histoire] Âge des Héros : un héros qui sort des clichés habituels – avec A closed and common orbit, de Becky Chambers (l’héroïne sortant de clichés habituels par le fait qu’elle n’est pas humaine ^^)
- [Menu Histoire] Lestival : une explosion – avec Archives de l’Exode de Becky Chambers (mon avis)
- [Menu Rengaines] Infirmes, Bâtards et Choses brisées : un livre avec une représentation du handicap – avec le comics Mooncakes de Suzanne Walker et Wendy Xu (mon avis)
~~ Always ~~
24 juin 2024 à 17 h 03 min #203419Jon- Pas Trouillard
- Posts : 561
Dans le menu Histoire, je valide La rébellion de Robert Baratheon (un personnage qui prend part à une révolte), avec Outrenoir, de Marc J Gregson. J’en parle ici, et un des mécanismes dans le livre est que les mutineries sont encouragées lorsque les capitaines de vaisseaux ne méritent plus leur place. Nos personnages vont donc prendre part à plusieurs mutineries, que je considère comme une sous-catégorie des révoltes 😉
30 juin 2024 à 23 h 15 min #203963Schrö-dinger- Pas Trouillard
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Des validations :
- Dans le Menu Mestres, « Pycelle : un livre avec un traître » avec Haut-Royaume, tome 5 : L’Emissaire de Pierre Pevel, dont je parle ici, et dans lequel on retrouve un Drac traître.
- Dans le Menu Histoire, « Âge des Héros : un héros qui sort des clichés habituels » avec Juste une ombre de Karine Giebel, dont je parle ici, et dans lequel les deux protagonistes sont très atypiques.
- Dans le Menu Histoire, « Longue Nuit : une réécriture de mythe ou de conte » avec Les contes interdits – La bête du Gévaudan de Bryan Perro, dont je parle ici, et je crois que la raison est dans le titre !
Le Kraken à la plage (ah-ouh, cha cha cha)
1 juillet 2024 à 17 h 55 min #204070MELT527- Patrouilleur Expérimenté
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Bonjour à tous, voici mes lectures du mois !
Menu La garde de nuit – Samwell Tarly : un livre dont la lecture t’a été inspirée par l’avis d’un autre challenger avec Les royaumes immobiles, tome 1 : La princesse sans visage d’Ariel Holzl, suite à l’avis de Nymphadora ici.
Je m’attendai à quelque chose de proche de la trilogie des Sœurs Carmines, mon enthousiasme a vite été soufflé par une lecture plutôt décevante. Bien que le concept soit original et l’action omniprésente, le rythme est trop rapide et m’a empêché de savourer les événements et de creuser l’univers ou les personnages. Le personnage principal, Ivalie, m’a laissée complètement indifférente par son manque de profondeur et de perspicacité, voire m’a parfois agacée par son hypocrisie et ses décisions illogiques. Comparée à l’héroïne forte de « Scholomance » de Naomi Novik, Ivalie m’a parue passive, moins déterminée et avisée que Galadriel.
Malgré tout, l’univers de Holzl est prometteur, avec un système de magie, des créatures fantastiques et des manigances politiques intéressantes. Le livre-objet est également magnifique, et le cliffhanger final est assez efficace. Bien que l’univers soit un point positif pour moi, les personnages et l’intrigue n’ont pas su du tout me captiver. Je reste curieuse de lire le deuxième tome que j’emprunterai si l’occasion se présente car ça ne vaut pas la dépense de 18 euros.Menu La garde de nuit – Qhorin Mimain : un livre issu des recommandations de la Garde de Nuit avec Les Salauds Gentilhommes, tome 1 : Les Mensonges de Locke Lamora de Scott Lynch.
Dès les premières pages, ce roman m’a beaucoup fait pensé au film Ocean’s Eleven, une bande de voleurs dirigée par un grand stratège charismatique. L’histoire alterne habilement entre le présent et le passé, enrichissant l’intrigue et les personnages. L’univers de Camorr, inspiré de Venise, est magnifiquement construit, mêlant magie et alchimie. Les personnages sont très attachants, ma préférence allant vers Jean Tannen <3. Les dialogues ajoutent légèreté et plaisir à la lecture. L’auteur maîtrise l’art de raconter une histoire captivante, avec des descriptions vivantes et un rythme impeccable. Malgré quelques aspects déroutants au début et les très longues descriptions, le récit alterné est efficace. Ce premier tome est passionnant et original, et j’attends avec impatience de lire le tome 2 pour suivre les aventures de Locke et sa bande.Menu Bâtards – Freuxsanglant : un livre sur lequel vous avez déjà été spoilé avec Les enquêtes d’Enola Holmes, tome 1 : La double disparition de Nancy Springer.
Après avoir vu l’adaptation Netflix, j’étais curieuse de lire au moins le premier tome des enquêtes d’Enola Holmes. La lecture était rapide et fluide, mais les différences avec le film, comme l’âge de l’héroïne, son éducation et ses rapports avec sa mère, étaient notables et ont desservis le livre au profit du film pour moi. Enola, bien qu’assez réussie en tant qu’adolescente de l’époque victorienne, ne m’a pas vraiment captivée, et l’intrigue m’a semblé sans substance. J’ai cependant apprécié la fidélité de Nancy Springer pour le personnage de Sherlock Holmes, plus proche des écrits de Conan Doyle, celui du film est bien trop agréable et charmant et loin du personnage des romans de Doyle. Malgré ces points positifs, le développement des personnages et l’intrigue ne m’ont pas du tout convaincue de lire d’autres tomes.Menu Bâtards – Mya Stone : un livre avec une héroïne débrouillarde avec L’apprentie cartomancienne d’Aurélie Croizé.
Ce roman jeunesse mêle thriller et ésotérisme avec des personnages attachants et un Paris napoléonien riche et intéressant. Cependant, quelques aspects m’ont déstabilisée. Le style d’écriture et les notes de bas de page rompent souvent l’ambiance thriller avec trop d’humour et de légèreté. Et je n’ai pas trop compris si le roman était du genre réaliste ou fantastique. Malgré mes réserves et ma confusion, j’ai apprécié l’enquête et je recommande ce livre à ceux qui aiment les thrillers historiques pour la jeunesse.Menu Rengaines – Un Lannister paie toujours ses dettes : un livre où l’argent (ou le manque d’argent) a un rôle dans l’intrigue avec La souris qui rugissait de Léonard Wibberley où le pays inventé du roman se retrouve en manque d’argent et prend la décision loufoque de déclarer la guerre aux Etats-Unis pour s’en sortir.
Ce roman de 1955 est une œuvre d’humour et de satire qui reste remarquablement pertinente aujourd’hui. J’ai beaucoup aimé la capacité de Wibberley à nous offrir, avec une ironie mordante, une réflexion sur l’absurdité de la politique internationale et la fragilité des grandes puissances. Ce roman, à la fois divertissant et réfléchi, est un must pour ceux qui apprécient une lecture pleine d’humour et de critique sociale, du Terry Pratchett avec un soupçon de Sacré Graal !Menu Histoire – Fléau de Valyria : un livre avec un cataclysme naturel avec Bpocalypse d’Ariel Holzl où une météorite est responsable de l’Apocalypse.
Dans « Bpocalypse », Ariel Holzl nous transporte dans un univers post-apocalyptique humoristique et visuel, où évolue l’héroïne Samsara. Adolescente complexe, bornée et égoïste mais résiliente et dotée d’une intelligence de cœur, Sam est accompagnée de Danny, un punk au grand cœur, et Yvette, passionnée du mystique. Holzl crée un univers riche et profond avec un bestiaire original, décrivant une ville dévastée où les habitants font face à la faim, l’isolement et la menace des mutants. L’auteur aborde habilement les classes sociales et le rapport complexe aux mutants. Malgré une intrigue assez prévisible et une fin expéditive, « Bpocalypse » est une lecture agréable que je recommande pour les adolescents amateurs de récits post-apo.Menu Mestre – Pylos : un livre écrit par un auteur qui avait moins de 30 ans à sa publication avec Notre-Dame des loups d’Adrien Tomas. Et je dois avouer que je suis trèèèès contente que personne ne m’ait écoutée quand j’ai proposé qu’on mette plutôt 18 ans au lieu de 30, vu comment j’ai galéré à trouver un auteur pour cette entrée du Challenge.
Dans « Notre-Dame des loups » d’Adrien Tomas, le mythe de la lycanthropie est revisité dans ce western fantastique où nous suivons la troupe des Veneurs, armée de munitions en argent, dans les forêts de l’Ouest sauvage pour traquer Notre-Dame des Loups, la créature responsable de l’infestation de wendigos en Amérique et avant cela en Europe. Chaque chapitre, narré par un membre différent, offre une perspective unique, enrichissant l’intrigue et dévoilant progressivement la dynamique du groupe. Le mélange de chasse au monstre et de suspense m’a beaucoup rappellé « Widjigo » d’Estelle Faye et « Les Dix petits nègres » d’Agatha Christie. Pour moi, « Notre-Dame des loups » est une lecture courte mais intense et originale, que je recommande vivement.7 de plus, je vais sans doute ralentir en juillet-août parce que c’est toujours une période où je lis vraiment au feeling sans m’embêter avec une PAL.
Bon courage à tous !
MELT527
La lecture est une invitation à l'oisiveté ; l'oisiveté, la mère de tous les vices. Donc, la lecture est un vice. J'étais très vicieux. Robert Brisebois1 juillet 2024 à 18 h 00 min #204071Nymphadora- Vervoyant
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Je valide de mon côté Samwell Tarly : un livre dont la lecture vous a été inspirée par l’avis d’un autre challenger dans le menu Garde de Nuit, avec Piranèse de Susanna Clarke recommandé par @insideyourbooks 🙂
~~ Always ~~
1 juillet 2024 à 18 h 13 min #204072Lapin rouge- Fléau des Autres
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La souris qui rugissait de Léonard Wibberley où le pays inventé du roman se retrouve en manque d’argent et prend la décision loufoque de déclarer la guerre aux Etats-Unis pour s’en sortir.
Pour info, ce bouquin a fait l’objet d’une adaptation en film (du même titre, The Mouse That Roared en VO) réalisé par Jack Arnold et sorti en 1959. Un petit bijou d’humour british, du même genre que « Noblesse oblige » (Kind Hearts and Coronets en VO, Robert Hamer, 1949) et « Passeport pour Pimlico » (Passport to Pimlico Henry Cornelius, 1949).
They can keep their heaven. When I die, I’d sooner go to Middle Earth.2 juillet 2024 à 9 h 25 min #204142MELT527- Patrouilleur Expérimenté
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Pour info, ce bouquin a fait l’objet d’une adaptation en film (du même titre, The Mouse That Roared en VO) réalisé par Jack Arnold et sorti en 1959. Un petit bijou d’humour british, du même genre que « Noblesse oblige » (Kind Hearts and Coronets en VO, Robert Hamer, 1949) et « Passeport pour Pimlico » (Passport to Pimlico Henry Cornelius, 1949).
Oui, il y a même un acteur très connu qui joue dedans et fait plusieurs rôles lui-même. Peter Sellers, je crois. Je ne sais pas si le film serait à la hauteur… Je recommande tout de même « Feu l’Indien de Madame » du même auteur, qui est très loufoque aussi.
MELT527
La lecture est une invitation à l'oisiveté ; l'oisiveté, la mère de tous les vices. Donc, la lecture est un vice. J'étais très vicieux. Robert Brisebois2 juillet 2024 à 15 h 19 min #204163Jon- Pas Trouillard
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Dans le menu Rengaines, je valide Par le feu et par le sang (une couverture principalement rouge), avec Red Rising, de Pierce Brown. La couverture est principalement rouge, comme le titre, en hommage à la caste « Rouge » de cet univers futuristique dans lequel les gens sont (génétiquement) classés dans des castes codées par couleur, ayant chacune leurs attributions – les rouges étant le bas du panier, les ouvriers, mineurs, etc…
Dans le menu Histoire, je valide Âge de l’Aube (un livre qui évoque un peuple disparu, ou que l’on croit disparu), avec Jungle Book, de Anne Quenton. Dans cette réécriture du livre de la jungle, on est dans une monde post-effondrement, dans lequel les humains ont disparu, ou presque ; c’est l’un des enjeux pour Moogli, qui ne sait pas d’où elle vient, qui elle est… Et également l’un des enjeux tout court, car Shere Khan a bien l’intention de terminer cette disparition !
3 juillet 2024 à 17 h 56 min #204243Fitz- Patrouilleur Expérimenté
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Je valide le thème Alayne Stone : un livre avec des conspirations / de l’espionnage avec The Hierarchy Tome 1 : The Will of the Many de James Islington (où l’espionnage et les conspirations sont légion)
Dans un monde où l’humanité a presque été éradiquée par un mystérieux cataclysme, la Hiérarchie domine. Ce système profondément inégalitaire est basé sur un pouvoir mystérieux, la Volonté (The Will), où chaque individu ayant déjà vu sa Volonté prélevée à la Aurora Columnae, un Octavii peut choisir de donner sa Volonté à une autre personne. Une personne possédant la Volonté de 8 Octavii étant un Septimus, une personne possédant la Volonté de 7 Septimus étant un Sextii , et ainsi de suite. Plus la personne est élevée dans la Hiérarchie (donc plus elle possède de Volonté), plus elle possède de force et de résistance aux chocs, et plus elle peut manier de Volonté.
Le protagoniste et personnage point de vue de cette histoire est Vis Solum , officiellement orphelin, officieusement prince en fuite de Suus, l’un des derniers royaumes ayant résisté à la montée en puissance de la Hiérarchie, avant sa chute 3 ans avant le début de l’histoire.
Il rencontre au début de l’histoire un homme, Ulciscor, qui, pour des motifs flous au départ, lui propose de l’adopter en échange de services particuliers. Vis doit être envoyé à l’Académie, une école pour l’élite de la Hiérarchie située sur une île isolée et réputée pour son extrême difficulté et dangerosité. Vis, en plus de s’élever au sommet de la Hiérarchie de l’île, aura pour mission de découvrir des secrets que cacherait apparemment sur l’île la Religion, faction de la Hiérarchie qui contrôle l’Académie.
J’ai mis un peu de temps à rentrer dans le livre, et à m’habituer à son univers,mais ce fut une lecture vraiment agréable une fois les cent premières pages passées. J’aime beaucoup le personnage de Vis, constamment tiraillé entre ses liens passés, ses liens présents et les différents masques qu’il doit maintenir pour maintenir en place sa fausse identité. D’autres personnages conservent beaucoup de secrets et sont beaucoup plus complexes et nuancés qu’ils ne le paraissent au premier abord (Emissa, Eidhin, Ulsciscor, Indol, et caetera).
La toute fin était un petit peu confuse, j’ai dû la relire deux fois pour être sûr d’avoir compris mais elle ouvre énormément de possibilités pour la suite.
En tout cas, j’ai hâte de lire le tome 2 : The Strengh of the Few, qui apparemment devrait sortir en 2025.
5 juillet 2024 à 16 h 49 min #204391Nymphadora- Vervoyant
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Dans le menu Rengaines, je valide « Par le feu et par le sang » (une couverture principalement rouge), avec Le pouvoir dans les séries, de Michaël Pardon. Un essai qui m’a plutôt plu.
~~ Always ~~
9 juillet 2024 à 17 h 18 min #204602Jon- Pas Trouillard
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Dans le menu Rengaines, je valide Le bout pointu (un duel à l’épée), avec Golden Son, de Pierce Brown. Second tome de Red Rising, je ne développe pas plus pour ne pas spoiler, mais l’un des moments charnières de l’intrigue est un duel à l’épée (enfin, plus précisément, au « rasoir », l’arme locale qui peut être fouet ou épée) entre le personnage principal et son « némésis », duel qui aura des conséquences…importantes ^^
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