Challenge de lecture « En attendant l’hiver » (2024)

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  • Ce sujet contient 135 réponses, 16 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Jon, le il y a 1 jour et 2 heures.
30 sujets de 91 à 120 (sur un total de 136)
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  • #205117
    Nymphadora
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    Je valide Mya Stone : un livre avec une héroïne débrouillarde dans le menu Bâtard avec Sapotille et Magic Charly, tome 2 : Bienvenue à Saint-Fouettard, d’Audrey Alwett. Choupi et fun mais j’ai préféré le tome 1.

    Et sinon je valide Conquête : une conquête amoureuse dans le menu Histoire avec The love hypothesis de Ali Hazelwood. J’avais besoin d’une lecture sympa et pas prise de tête, qui me mette de bonne humeur… et le contrat a été complètement rempli ! J’ai dévoré le roman ! Bien sûr, c’est aussi prévisible et sucré qu’un téléfilm de Noël, mais c’est si agréable. On s’amuse énormément, et on sent que l’autrice ne se prend pas au sérieux : on part sur des clichés, mais avec beaucoup d’humour, de personnages funs… Un immense plaisir de lecture donc !

    ~~ Always ~~

    #205127
    FeyGirl
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    Je valide :

    • Menu Mestres / Marwyn : un livre avec un artefact magique
    • avec Ars Obscura, tome 3 : Sorcier Empereur, de François Baranger dont je parle ici

    Il est question d’un couteau doté d’un manche ancien, vieux de plusieurs millénaires et trouvé lors de fouilles en Égypte par le père d’Éthelinge. Un couteau qui va s’avérer fort utile pour affronter le djinn géant…

    #205214
    FeyGirl
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    Je valide :

    • Menu Rengaines / Infirmes, Bâtards et Choses brisées : un livre avec une représentation du handicap,
    • avec La Maison des Saints (Les Profondeurs de Vénus, tome 2), de Derek Künsken dont je parle par ici.

    Le personnage secondaire de Jean-Eudes est un adulte trisomique. C’est à cause de sa naissance, une trentaine d’année plus tôt, que la famille a quitté les hauteurs de la colonie et est devenue « coureur des vents » dans les profondeurs : dans cet univers où les ressources sont rares, la règle de la colonie est de ne pas garder les bébés handicapés pour ne pas « gâcher » la nourriture et l’oxygène. Le père de famille avait refusé de voir mourir son premier-né et s’était enfuit avec sa femme.

    #205323
    Schrö-dinger
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    Je valide :

    -Dans le Menu Bâtards, « Sarella Sand : un livre avec un personnage de femme qui se déguise en homme » avec Les Promises de Jean-Christophe Grangé, dont je parle ici, dans lequel des femmes se déguisent en hommes pour pouvoir se retrouver dans un bar lesbien clandestin (le roman se déroule dans l’Allemagne nazie de 1939) ;

    -Dans le Menu Rengaine, « Infirmes, Bâtards et Choses brisées : un livre avec une représentation du handicap » avec Et chaque fois, mourir un peu, tome 1 : Blast de Karine Giebel, dont je parle ici, et dans lequel le personnage principal enchaîne les missions dans des zones de guerre, soigne les populations comme il peut, et il en ressort de la casse, beaucoup de casse ;

    -Dans le Menu Rengaines, « La nuit se regroupe, et voici que débute ma garde : un livre de l’année de votre naissance » avec Berserk de Kentaro Miura, dont je parle ici, et car les tomes 7 et 8 sont sortis (au Japon) en 1994;

    -Dans le Menu Mestres, « Aemon : un personnage aveugle » avec Prophétie de Peter James, dont je parle ici, dans lequel une proche du personnage principal perd la vue dans d’étranges circonstances. 

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 4 mois et 4 semaines par Schrö-dinger.

    Le Kraken à la plage (ah-ouh, cha cha cha)

    #205444
    Jon
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    Morning StarDans le menu Bâtards, je valide Ramsay Bolton (un livre où un personnage torture ses victimes), avec Morning Star, de Pierce Brown (troisième tome de Red Rising). Le livre s’ouvre sur des scènes de torture, du personnage principal, par l’un des antagonistes principaux ; torture qui aura un impact fort sur la psyché des personnages. On reverra par ailleurs régulièrement cet antagoniste et ses penchants sadiques…

    Last GraduateEt dans le menu Mestres, je valide Marwyn (un livre avec un artefact magique), avec The Last Graduate, de Naomi Novik (tome deux de Scholomance). L’une des filières dans cette école magique est justement la fabrique d’artefacts, et plusieurs auront des rôles déterminants dans l’intrigue, dont un puissant luth !

    #205766
    Nymphadora
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    Je valide La rébellion de Robert Baratheon : un personnage qui prend part à une révolte dans le menu Histoire avec La Loi du désert, suivi de Retour à Silence, de Franck Ferric. Un verdict assez mif-mouf.

    ~~ Always ~~

    #205817
    Nymphadora
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    Je valide Qhorin Mimain : un livre issu des recommandations de la Garde de Nuit dans le menu GDN avec Alfie, de Christopher Bouix, qui avait été recommandé par Schrodi.

    ~~ Always ~~

    #205821
    Jon
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    Trois battements, un silenceDans le menu Histoire, je valide Conquête (une conquête amoureuse), avec Trois battements, un silence, de Anne Fakhouri. Dans ce roman onirique, l’un des enjeux du personnage principal est de conquérir, puis, surtout, de reconquérir la mère de son enfant.

    #205994
    MELT527
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    Bonjour à tous, voici mes validations pour juillet !

    Griffes par FerdjoukhMenu Mestres – Luwin : un personnage ne croit pas à la magie avec Griffes de Malika Ferdjoukh où le superintendant Tanyblwch et son jeune adjoint, Pitchum Daybright de Scotland Yard sont dépêchés à Morgan’s Moor pour prouver qu’aucune force surnaturelle n’est à l’œuvre dans le récent meurtre de Vivien Abley.
    Grande fan d’Agatha Christie, l’idée d’un mystère dans un village anglais m’a tout de suite séduite. Dès les premières pages, l’atmosphère sombre et mystérieuse capte l’attention. Le superintendant gallois et son jeune assistant Pitchum forment un duo classique “Mentor/apprenti” attachant, complété par la fouineuse Flannery Cheviot. Même si je dois avouer avoir deviné tout avant la fin du premier tiers du roman, je ne me suis pas vraiment ennuyée. C’est le roman idéal pour initier les jeunes au genre policier historique avant de leur faire découvrir Agatha Christie. Recommandé !

     

    Les tribulations d'Esther Parmentier, sorcière stagiaire, tome 1 : Cadavre haché - Vampire fâché par DesardMenu Rengaines – Hold the Door : un retournement poignant ou un sacrifice héroïque avec Les tribulations d’Esther Parmentier, sorcière stagiaire, tome 1 : Cadavre haché, vampire fâché de Maëlle Desard. Je ne dirai rien sur le retournement poignant mais c’était dur à lire après avoir tant ri.
    Avec ses rondeurs, ses cheveux indisciplinés, et son caractère mordant, Esther est recrutée par l’ACDC (Agence de Contrôle et de Détection des Créatures Surnaturelles). L’intrigue, qui se passe à Strasbourg principalement, est assez bien construite et les personnages secondaires enrichissent le récit, surtout Mozzie, très attachant et bienveillant. Malgré des références pop-culture que j’ai vraiment trouvées décalées pour l’âge d’Esther, le roman est fluide et addictif. Un coup de cœur qui m’a fait rire tout du long qui peut plaire aux amateurs de « Les dossiers du Voile » d’Adrien Tomas et « La société très secrète des sorcières extraordinaires » de Sangu Mandanna.

     

    Magisterium, tome 1 : L'épreuve de fer par BlackMenu Rengaines – Infirmes, Bâtards et Choses brisées : un livre avec une représentation du handicap avec Magisterium, tome 1 : L’épreuve de fer de Holly Black et Cassandra Clare où Callum, le personnage principal est handicapé (sa jambe a été luxée quand il était bébé et a mal guérie, ce qui le fait boiter et lui donne des douleurs assez handicapantes après un gros effort physique).
    Même si le début manque sérieusement de détails sur la vie de Callum et sa relation avec son père selon moi, une fois arrivée au Magisterium, l’histoire devient plus intéressante et s’éloigne beaucoup de Harry Potter (auquel on le compare beaucoup évidemment). Le trio principal est bien développé, mais certains personnages secondaires manquent de profondeur. La fin surprenante laisse des perspectives intrigantes pour la suite, que je lirai sans doute avec plaisir.

     

    Le club des vampires tricoteurs, tome 1 : Crocs et accrocs par WarrenMenu Rengaines – La meute survit : un livre où un personnage a un lien fort avec un animal avec Le club des vampires tricoteurs, tome 1 : Crocs et accrocs de Nancy Warren. Premier tome de la série cosy mystery « Le club des vampires tricoteurs », l’intrigue tourne autour de la quête de Lucy pour découvrir la vérité sur la « mort » de sa grand-mère (elle a échappée à la mort en étant transformée en vampire), aidée par des vampires tricoteurs (dont un beau gosse), un inspecteur de police séduisant (vive les triangles amoureux !), et un chat magique (son familier car elle apprend aussi qu’elle est une sorcière). Je n’ai pas du tout accroché (sans mauvais jeu de mots). C’est plat et inintéressant.

     

    Seul sur Mars par WeirMenu Rengaines – Par le feu et par le sang : une couverture principalement rouge avec Seul sur Mars de Andy Weir.
    Un roman captivant et drôle. Loin d’être pesante avec ses explications scientifiques très poussées, l’histoire de Mark Watney est bien rythmée et ponctuée d’humour. La tension dramatique est intense, maîtrisée et addictive, c’est une lecture crédible et très plaisante à lire.

     

     

    Les Annales du Disque-Monde, Tome 5 : Sourcellerie par PratchettMenu Histoire – Âge de l’Aube : un livre qui évoque un peuple disparu, ou que l’on croit disparu avec Les Annales du Disque-Monde, tome 5 : Sourcellerie de Terry Pratchett. Terry Pratchett brille toujours par son humour satirique et sa critique des travers sociaux en utilisant les clichés de la fantasy. Et dans ce tome 5 sont réintroduits les sourcelliers, des pratiquants de la magie très puissants qui avaient disparus du Disque-Monde depuis plus de 2000 ans.

     

     

    Calame, tome 1 : Les deux visages par BeornMenu Histoire – Danse des Dragons : une guerre civile avec Calame, tome 1 : Les deux visages de Paul Beorn où le récit commence sur la défaite des insurgés contre le roi en place. Même si le début ressemble à une fantasy classique, il se démarque par une intrigue bien ficelée et une double narration centrée sur Maura, alternant entre son passé (qui l’a amenée à participer à cette guerre civile) et son présent en prison. Les transitions sont fluides et l’écriture, simple mais efficace, maintient le suspense. Les personnages, surtout Darran Dahl, sont bien construits, et le récit dénonce habilement le pouvoir qui finit toujours par corrompre son détenteur (le pouvoir corrompt, le pouvoir absolu corrompt absolument). L’élément magique, assez mystérieux, ajoute de la profondeur. Un roman captivant et bien rythmé.

     

    Les poisons de Katharz par AlwettMenu Histoire – La rébellion de Robert Baratheon : un personnage qui prend part à une révolte avec Les poisons de Katharz d’Audrey Alwett. Situé dans la ville-prison de Katharz, où les meurtres contrôlent la population pour éviter le réveil d’un démon, le roman suit Ténia Harsnik, la tyranne, dans sa révolte pour contrer les 3 pays qui veulent les anéantir. Avec des personnages décalés comme une sorcière à l’ego surdimensionné et des licornes détecteurs de virginité, l’œuvre mêle rebondissements improbables et réflexions sur le pouvoir dans une satire plutôt mordante. Une lecture pleine de surprises, pour les fans de Terry Pratchett.

    MELT527
    La lecture est une invitation à l'oisiveté ; l'oisiveté, la mère de tous les vices. Donc, la lecture est un vice. J'étais très vicieux. Robert Brisebois

    #206454
    Fitz
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    Pas mal de validations :

    Je valide le thème Pycelle : un livre avec un traître avec The Wandering Inn 9 : Tears of Liscor de pirateaba.

    J’ai déjà employé beaucoup de superlatifs pour parler de cette œuvre. Mais qu’employer d’autre que le terme grandiose pour décrire ce tome 9, qui en reliant un grand nombre de fils narratifs, dont certains développés aussi tôt que le tome 2, nous offre un final aussi magnifique que déchirant, semblable à celui du tome 6 en structure mais avec une échelle décuplée.

    Quel plaisir, maintes fois répété, que de voir ces si nombreux personnages que j’ai appris à adorer, évoluer dans ce monde de Fantasy si riche, si vibrant ! Quel plaisir de les voir rire, pleurer, interagir les uns avec les autres ! Quel plaisir de les voir vivre tout simplement, de les voir lutter pour exister dans ce monde brutal, tellement brutal, mais aussi tellement merveilleux.

    En terme de personnages, si beaucoup ont eu leur moment de gloire, les nombreux personnages gobelins sont incontestablement les vedettes de ce volume. Mention honorable également pour Ilvriss.

    Pour conclure, il semble que un de mes personnages favoris, qui était absent depuis la fin du tome 5, doive faire son retour dans le tome 10 donc autant dire que ça me ravit !

     

    Je valide le thème T’y connais rien, Jon Snow : un livre choisi pour vous par un autre challenger avec L’homme qui savait la langue des Serpents de Andrus Kivihrähk choisi par Quintus Cularo.

    Ce livre nous est présenté comme le récit fictionnel de la vie de Leemet, un des derniers habitants du peuple fantasmé de la Forêt dans les mythes de l’Estonie Nationaliste du XIXeme siècle. Dans un contexte de christianisation du pays, la Forêt se vide de ses habitants qui rejettent leurs traditions et tentent d’embrasser la modernité, incarnée par la vie villageoise, les prêtres et les chevaliers chrétiens venus d’ailleurs. Bientôt Leemet, sera le dernier habitant de la Forêt, et le dernier à connaître la langue des serpents, language jadis connu par tous les Estoniens pour communiquer avec les créatures de la forêt.

    Le propos tenu par le livre est intéressant, une réflexion sur le passage inévitable du temps, sur la perte des traditions et des langues des cultures minoritaires dans un contexte de mondialisation et de globalisation. Le tout sans idéaliser le culte du passé, ni le culte de la modernité.

    Néanmoins, si le fond du livre est très intéressant, j’ai été moins conquis par la forme (mais je pense que c’est juste une préférence personnelle), j’ai eu l’impression de lire une description détaillée d’un rêve de fièvre qui a duré toute une vie, et j’ai eu du mal à m’identifier et à m’attacher aux personnages.

    Bref, une semi-déception pour moi.

     

    Je valide le thème Marwyn : un livre avec un artefact magique avec La Première Loi Tome 2 : Déraison et Sentiments de Joe Abercrombie (où un artefact magique est recherché par un des personnages).

    « Après s’être relevé, il essuya sa paume sur sa chemise et rebroussa chemin pour retrouver les vivants. Abandonnant ces deux-là derrière-lui, dans la terre »

    C’est ainsi que se termine ce deuxième tome de la Première Loi, par un dernier paragraphe assez représentatif à mon avis de cette œuvre de grimdark fantasy. On parle ici d’un monde mourant, qui a connu son apogée civilisationnelle il y a des milliers d’années, avant de sombrer lentement dans la décrépitude et le pourrissement. La vie, comme la mort ont peu d’importance, les hommes perpétuent les mêmes actions, les mêmes erreurs encore et encore en y trouvant rarement du sens. Les actes de bonté sont rares, et d’autant plus précieux. C’est le genre d’œuvres qui nourrit mon côté nihiliste.

    C’est aussi le genre d’œuvres très particulières où il n’y a pas vraiment d’intrigue, juste des individus qui interagissent les uns avec les autres. Tu es là, tu commences le livre, puis un peu plus tard tu as l’impression qu’il ne s’est pas passé grand chose et pourtant tu as lu 600 pages sans t’en rendre compte.

    Pour autant, si La Première Loi se limitait à cela, je l’aurais déposé assez rapidement. La grande qualité de la première Loi pour moi est ses dialogues, très plaisants et naturels à lire, mais surtout remplis d’humour, souvent noir mais aussi absurde.

    Les personnages aussi, sont tous très intéressants à suivre, encore plus que dans le premier tome je trouve, que ce soit l’inévitable Inquisiteur Glokta, mon préféré, mais aussi Philippe Etchebest Bayaz, Logen Neuf Doigts, Jezal, Ferro,West ou encore la Bande à Sequoia.

    Au final, une excellente lecture, je lirai certainement un jour « Dernière Querelle », qui conclut la première trilogie de la Première Loi.

     

    Je valide le thème Edric Storm : un livre où un meurtre est évité avec Lord of Mysteries Volume 1 : Clown de Cuttlefish That Loves Diving.

    Cette oeuvre chinoise, dans la plus pure tradition des isekais japonais, nous emmène sur les traces de Zhou Mingrui, un Chinois de notre époque.

    Celui-ci va se retrouver, via un processus qu’il nomme lui-même « transmigration », transporté dans un autre monde dans le corps de Klein Moretti, jeune diplômé universitaire en histoire. Mais Klein avait un revolver à la main et un trou dans la tête, s’étant visiblement suicidé peu avant la transmigration. Heureusement pour Zhou Mingrui, la blessure mortelle se referme à une vitesse surnaturelle. Zhou Mingrui reçoit aussi une partie des souvenirs de Klein Moretti, mais ses souvenirs récents sont manquants. Que s’est il passé qui ait poussé Klein à se suicider ? Et pourquoi une transmigration ?

    Découvrir pourquoi et tenter de rentrer chez lui seront les premiers objectifs de Zhou / Klein en arrivant dans ce monde à l’esthétique steampunk. Mais il devra faire attention aux mystérieux Beyonders, êtres aux pouvoirs surnaturels acquis grâce à l’aide de potions très dangereuses pour leurs utilisateurs. Les Beyonders étant de plus presque toujours liés à des organisations publiques ou secrètes vénérant les divers Dieux de ce monde. Mais peut-être Klein deviendra-il lui-même un Beyonder. Mais si les Brumes de l’Avenir sont impénétrables, parmi les hautes sphères, il se murmure que le Fou est enfin arrivé !

    Si j’ai eu un peu de mal avec la traduction anglaise (depuis le chinois), qui n’était vraiment pas terrible durant les premiers chapitres, ce fut globalement une très bonne lecture.

    Le monde de Lord of Mysteries a visiblement été pensé très à l’avance, et on sent que rien n’a été laissé au hasard, ce qui est remarquable pour une webnovel qui postait ses chapitres quotidiennement . On sent que l’œuvre est loin d’avoir livré tous ses mystères et ça crée un fort sentiment d’anticipation. Les personnages principaux sont globalement plutôt intéressants, même si je regrette un peu que notre MC, Klein Moretti, prenne autant de place dans l’histoire, étouffant un peu le reste du cast.

    Si le rythme des trois quarts du premier tome est lent, voire très lent, tout s’accélère vers la fin pour produire une conclusion très satisfaisante et plutôt mémorable.

    En résumé, une très bonne lecture malgré quelques défauts. Je lirai la suite.

     

    Je valide le thème Un Lannister paie toujours ses dettes : un livre où l’argent (ou le manque d’argent) a un rôle dans l’intrigue avec Les Cités des Anciens Tome 1 : Dragons et Serpents de Robin Hobb ( l’argent est une motivation principale ou secondaire pour une partie des personnages).

    Un très bon tome d’introduction, peut-être moins transcendant que dans les autres séries de Robin Hobb mais toujours très agréable à lire. Les Cités des Anciens, si elle se lit dans l’ordre après L’Assassin Royal Deuxième Époque, peut-être considéré comme la suite directe narrativement parlant des Aventuriers de la Mer, même si tous les personnages points de vue sont différents.

    Je les ai tous trouvé intéressants à suivre pour Alise, Leftrin ou Thymara, voire extrêmement intéressant pour Sédric, à une exception près. Il s’agit du point de vue de Sintara que j’ai un peu moins apprécié.

     

     

     

     

    Je valide le thème La meute survit : un livre où un personnage a un lien fort avec un animal avec Les Cités des Anciens Tome 2 : Les Eaux acides de Robin Hobb (où plusieurs personnages sont dans ce cas).

    Une très bonne lecture, où tous nos 5 personnages POV se retrouvent au même endroit en même temps, ce qui n’est il me semble jamais arrivé lors de l’autre série de Robin Hobb à plus de 2 PoV que j’ai lu : Les Aventuriers de la Mer.

    Des tensions grandissent de tous cotés sans jamais éclater … mais ça ne saurait tarder. (comme cela arrive souvent quand des individus d’horizon et d’objectifs très différents se retrouvent unis par les forces du hasard… ou du destin, peu importe comment vous l’appelez).

     

     

    En ce qui concerne nos personnages :

    Spoiler:
    Alise continue sa tentative d’émancipation de Hest et est très agréable à lire je dois dire . J’aime beaucoup son couple naissant avec Leftrin.                                                                                                                                                                                                                            Thymara est très touchante dans son RP « expérience sociale : on envoie un groupe d’ados parias de la société dans la jungle avec des dragons et on voit ce qui se passe ».                                                                                                                                                                             Graffe me met très mal à l’aise par contre . Genre mec, tu as dix ans de plus que la majorité du groupe, qui ne sont pour la plupart même plus adultes . Il a clairement un comportement de prédateur sexuel en puissance, en plus de faire un RP Hest dans ses interactions avec les autres Gardiens des Dragons.                                                                                                                                                              Enfin, parlons du sujet chaud, Sédric.                                                                                                                                                                                  Il m’a beaucoup déçu en tant qu’être humain, mais le personnage lui-reste fascinant. Il est tellement inconstant et hypocrite , balançant entre ses remords de maltraiter Alise, et son envie de s’enfuir avec Hest en se faisant une fortune avec les parties de Dragon. Envie totalement hypocrite d’ailleurs, car il ne pense pas une seule fois que il refuse à Alise la même envie de liberté que celle qu’il projette de prendre avec Hest. D’ailleurs c’est quoi ton plan pour Alise si jamais ça réussissait (ce dont je doute) ? Laisser Alise, qui est ta seule amie d’enfance je me rappelle seule et déshonorée à Terrilville ??? Alors que tu passes la majorité de ton putain de temps à t’assurer qu’Alise ne déshonore pas Hest lui-même. Le tout alors que tu sais très bien que Hest est une mauvaise personne et une influence toxique dans ta vie et celle d’Alise. Tu te l’avoues même plusieurs fois dans l’histoire ! Mais bon… l’amour est aveugle comme on dit .
    • Cette réponse a été modifiée le il y a 4 mois et 1 semaine par Fitz.
    #206515
    Nymphadora
    • Vervoyant
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    Un petit rappel, mais surtout n’hésitez pas à doublonner vos avis quand un sujet existe sur l’auteur ou l’œuvre en question 😉 Typiquement Robin Hobb a son sujet, Joe Abercrombie également. Vous pouvez retrouver l’ensemble des sujets dans l’annuaire qu’on a mis en place.

    ~~ Always ~~

    #206746
    FeyGirl
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    Je valide :

    • Menu Bâtards / Edric Storm : un livre où un meurtre est évité
    • avec Le Regard, de Ken Liu dont je parle ici
    #206771
    FeyGirl
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    Je valide :

    • Menu Mestres / Pylos : un livre écrit par un auteur qui avait moins de 30 ans à sa publication
    • avec Le Serpent (la Maison des jeux, tome 1), de Claire North dont je parle ici
    #206795
    FeyGirl
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    Je valide :

    • Menu Bâtards / Mya Stone : un livre avec une héroïne débrouillarde
    • avec Regulus (Second Œkumène, tome 1), de John Crossford dont je parle ici
    #206821
    FeyGirl
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    Je valide :

    • Menu Garde de Nuit / Yoren : un livre écrit par un auteur qui a été interviewé par la Garde de Nuit
    • avec Un Printemps de sang (Kosigan), de Fabien Cerutti dont je parle ici
    #206822
    Jon
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    Validations avec mes lectures d’août, dont je parle ici !

    WolfsongDans le menu Histoire, je valide Âge des Héros (un héros qui sort des clichés habituels), avec Wolfsong, de TJ Klune. Dans cette histoire de loup-garous, le héros (qui n’en est pas un) sort des clichés par son comportement et sa psychologie : il est assez calme, réfléchi, lent ; il remet beaucoup en question ses capacités cognitives et intellectuelles, est vaguement inadapté socialement. C’est très bien retransmis par la narration, qui prend un style très particulier pour refléter ses cheminements de pensée, et c’est pour moi un des gros points forts du livre.

    Sirem et l'oiseau mauditDans le menu Rengaines, je valide Dis son nom (un livre avec un prénom dans le titre), avec Sirem et l’oiseau maudit, de Yasmine Djebel. Sirem étant donc l’héroïne de cette histoire, un conte sympathique mais un peu linéaire à mon goût.

    Women of TroyDans le menu Histoire, je valide Longue Nuit (une réécriture de mythe ou de conte), avec The Women of Troy, de Pat Barker. Le tome 2 de cette série, réécriture de la guerre de Troie, nous contant maintenant la période pendant laquelle les grecs sont coincés sur la plage après la chute de Troie, du point de vue de Briseis, ancienne esclave troyenne, qui porte le fils d’Achille…

    Porcelaine sous les ruinesDans le menu Histoire, je valide Rébellions Feunoyr (un livre avec des exilés), avec Porcelaine sous les ruines, de Ada Vivalda. Des personnages ont été exilés du « monde des Génies » pour avoir briser la loi principale en accordant plus de trois vœux à des humains, et sont désormais contraints à vivre sur Terre pour toujours, immortels mais dépourvus de pouvoirs et (presque) de souvenirs ; c’est le cas en particulier de la protagoniste principale de l’histoire, et la façon dont elle vit cet exil est l’un des grands sujets du livre.

    #206848
    Nymphadora
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    Un petit rattrapage dans mes validations ^^ Je valide :

    [Menu Histoire] Danse des Dragons : une guerre civile – avec The Expanse, tome 9 : La Chute du Léviathan

    [Menu GDN] Mestre Aemon : un livre qui a été discuté lors d’une émission des Manuscrits de Mestre Aemon avec le tome 3 de Scholomance, de Naomi Novik

    [Menu Bâtards] Freuxsanglant : un livre sur lequel vous avez déjà été spoilé avec le tome 2 de Pallas, de Marine Carteron (bah oui je connais la fin, c’est la guerre de Troie xD peut-on vraiment parler de spoil… bon… je joue avec les lignes xD mais je connaissais mécaniquement les grandes lignes du tome, ça compte ^^)

    [Menu Rengaines] Le bout pointu : un duel à l’épée avec le tome 2 de Inheritance Games, de Jennifer Lynn Barnes. Un roman YA d’enquêtes, d’une efficacité certaine, addictif comme une nouvelle saison d’une série Netflix à succès ^^ Une lecture popcorn de vacances (Et donc il y a une petite scène de duel à l’épée à l’intérieur).

    ~~ Always ~~

    #206875
    FeyGirl
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    Je valide :

    • Menu Bâtards / Ramsay Bolton : un livre où un personnage torture ses victimes
    • avec La Maison des soleils, d’Alastair Reynolds dont je parle ici

    Je vous laisse découvrir comment Mazeleon mène ses interrogatoires. Ne vous inquiétez pas, ce n’est pas gore, mais ça ajoute un truc incroyable à cet univers déjà époustouflant.

    #206909
    Schrö-dinger
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    Je n’ai pas été très assidu cet été (mais normalement vos validations ont bien été prises en compte !), et voici donc quelques rattrapages :

    • Dans le Menu Bâtards, « Freuxsanglant : un livre sur lequel vous avez déjà été spoilé » avec Le Temps retrouvé de Marcel Proust, dont je parle ici, et dont je connaissais un certain nombre d’évènements, mais cela ne m’a pas empêché d’apprécier.
    • Dans le Menu Bâtards, « Gendry : un livre avec un personnage artisan » avec Katie de Michael McDowell, dont je parle ici, et dans lequel la mère de l’héroïne est couturière.

    • Dans le Menu Histoire, « Âge de l’Aube : un livre qui évoque un peuple disparu, ou que l’on croit disparu » avec Le fléau des rois, T1 du Choeur des dragons de Jenn Lyons, dont je parle ici, dans lequel on rencontre un peuple supposé disparu.
    • Dans le Menu Histoire, « Rébellions Feunoyr : un livre avec des exilés » avec Swan Song de Robert R. McCammon, dont je parle ici, et dans lequel la guerre nucléaire a provoqué de nombreux exils, pour celles et ceux qui ont eu la chance ou malchance de survivre. 

    Le Kraken à la plage (ah-ouh, cha cha cha)

    #207013
    FeyGirl
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    Je valide :

    • Menu Histoire / Danse des Dragons : une guerre civile
    • avec Serviteur des Enfers, d’Aliette de Bodard dont je parle ici

    Guerre entre les dieux qui finit par se traduire en conflit entre les humains.

    #207101
    FeyGirl
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    Je valide :

    • Menu Bâtards / Freuxsanglant : un livre sur lequel vous avez déjà été spoilé (mouais, ça arrive…)
    • avec Dans les profondeurs du temps (Dans la toile du temps, tome 2), d’Adrian Tchaikovsky, dont je parle ici
    #207237
    FeyGirl
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    Je valide :

    • Menu Rengaines / Par le feu et par le sang : une couverture principalement rouge
    • avec Silo, d’Hugh Howey dont je parle ici

    La couverture est moche, mais elle permet de valider un item

    #207238
    Nymphadora
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    De mon côté je valide Pylos : un livre écrit par un auteur qui avait moins de 30 ans à sa publication dans le menu Mestre avec Le chant des cavalières de Jeanne Mariem Corrèze dont le site des Imaginales m’apprend qu’elle avait au plus 25 ans quand le roman est paru.

    ~~ Always ~~

    #207249
    Nymphadora
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    Je valide « Fléau de Valyria : un livre avec un cataclysme naturel » dans le menu Histoire avec le second tome de Confluence : Ce qui reste après les tempêtes de Sylvie Poulain.

    ~~ Always ~~

    #207281
    Quintus Cularo
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    Bon, l’été se termine et je me rends compte que je n’ai rien posté ici depuis tout ce temps. On répare la faute avec une de mes interminables fournées (à chaque fois je me dis “parles de tes lectures au fur et à mesure, attends pas d’en avoir mille », et à chaque fois je me plante). 

     

    Je valide donc le thème Cressen (Menu Mestres) avec L’Héritage de Judith Blackwood de Nathalie Sommers.

    Judith Blackwood, une orpheline sans le sou se rend chez son grand-père, un homme cruel et autoritaire qu’elle n’a jamais rencontré, dans l’espoir de trouver un lieu où vivre. Malgré le mépris du vieil homme à son égard, il accepte de l’héberger chez lui, mais meurt quelque temps plus tard, empoisonné. Judith se retrouve, au côté d’une famille particulièrement malsaine, suspectée du meurtre.

    Beaucoup de très bien dans ce roman, mais aussi quelques gros défauts qui malheureusement le rendent finalement très moyen. Pour un roman policier, on s’attendrait à une intrigue complexe, pleine de rebondissements et de révélations. Ici malheureusement le scénario se déroule de façon assez plate. Je ne divulgache rien, mais clairement on aurait aimé quelque chose de plus déroutant. Il y a bien des tentatives de multiplier les fausses pistes (en même temps c’est une des bases du genre) mais celle-ci s’effondrent soit trop vite, soit sont trop alambiquées pour tenir, soit tiennent jusqu’au bout, mais nous amène au plus gros problème concernant le scénario : la révélation finale tombe à plat. On sent une volonté de nous vendre ça comme quelque chose d’impressionnant et de surprenant, mais finalement on le voit venir bien en avance, et ça paraît finalement un peu simple (tout en étant très alambiqué en même temps). Alors oui je sais que c’est un roman jeunesse, et que donc l’impact n’est pas la même. C’est probablement un biais de ma part et je l’avoue sans problème. Simplement, en tant que lecteur adulte, j’ai trouvé au final cette intrigue très plate et sans surprise, chose assez dommageable pour un roman policier (surtout qui cherche à s’inscrire dans un style à la Agatha Christie). J’ajouterai que la thématique (celle des échecs) est appuyée très lourdement, et si parfois ça apporte des points intéressants, ça semble aussi par moment très artificiel.

    Voyons donc ce qu’il en est sur les personnages. Et là encore c’est certes pas mauvais, mais aussi assez plat. Là encore ça manque de surprise, de retournement, de révélation. Les personnages garderont dans l’ensemble la même personnalité tout du long. Ceux qui sont antipathiques le demeureront, ceux qui sont sympathiques aussi, rien ne changera réellement. La caractérisation est réussie, et dans l’ensemble ce sont d’assez bons personnages, mais pour tenir tout un roman (surtout qui se donne des allures de huis-clos) il manque vraiment quelque chose. 

    Bref c’est assez dommage, d’autant que l’ambiance est assez réussie, le mystère bien construit en soit, et le style plaisant. Juste c’est au final trop linéaire. (Et petit point sur l’idée de passer d’un personnage point de vue à un autre, je ne suis vraiment pas sûr que ça soit une bonne idée pour ce genre d’histoire).

    Aurait également pu rentrer dans les catégories Mya Stone, Ramsay Bolton, Edric Storm, Un Lannister paie toujours ses dettes et Dis son nom.

     

    Je valide ensuite le thème Ramsay Bolton (Menu Bâtards) avec Le diable dans la ville blanche de Erik Larson.

    Chicago, 1893. La ville accueille l’exposition universelle. Politiciens, architectes et personnalités notables se préparent pour un événement d’importance mondiale. Pendant ce temps, un pharmacien du nom de H.H. Holmes se fait construire un hôtel dans lequel il s’apprête à devenir le premier tueur en série des Etats-Unis.

    Roman très intéressant en soit, qui raconte des faits réels (plus ou moins impressionnants) avec beaucoup d’efficacité. La construction parallèle, qui met en face à face les différents aspects en liens avec ce récit, pour créer un paysage globale plus qu’intéressant. Face à la quantité d’informations présentées, on en apprend beaucoup, et de façon très bien raconté. Le pari de faire vivre ces évènements, de retranscrire l’ambiance de cette exposition universelle est très réussi, et présente une véritable force du roman. On doit cela à la plume, parfois un peu froide, mais dont le style journalistique nourri bien cette approche, mais aussi à l’alternance des récits, qui renforce la vie qui émerge de la lecture. 

    Bon il y a le revers de la médaille. L’ensemble est très fouilli, et l’on peut s’y perdre entre les différents événements et personnages, mais vu l’objectif de base c’était assez inévitable. Si on ressent l’aspect bouillonnant de l’évènement, on perd beaucoup de clarté de lecture. Ce foisonnement rend aussi l’aspect purement littéraire plus bancal. On est fréquemment frustré des changements de sujet, étant pris par le récit en cours. Bon ceci dit c’est un défaut car la narration est très réussie et l’auteur parvient à rendre son sujet très intéressant.

     

    C’est ensuite le tour du thème La rébellion de Robert Baratheon (Menu Histoire) avec Spartacus, entre le mythe et l’histoire de Eric Teyssier.

    Récit complet et très riche de la vie d’un personnage à la fois connu et inconnu. Avec une plume habile, Eric Teyssier nous fait un portrait assez complet de l’homme et de sa vie, tout en mettant en avant avec talent les questions historiographiques et les difficultés liées aux sources. Ce travail se base sur des faits (et sur les faits rapportés), nous détaillant comment ces faits sont établis sur la base des éléments à notre disposition. C’est ainsi que progressivement, petit à petit, l’auteur nous fait ce portrait, en en profitant pour tordre le cou à quelques simplifications et idées reçues (rappelant par exemple le fait que le projet de Spartacus n’a vraisemblablement jamais été d’abolir l’esclavage). C’est donc captivant à lire, et tout du long on sait parfaitement comment l’auteur peut affirmer ce qu’il affirme. En somme, en plus d’en apprendre plus sur l’histoire de Spartacus, le lecteur pourra en apprendre plus sur la méthode historique. Il faut aussi saluer la mise en avant, au-delà de la figure historique, du symbole qu’est devenu Spartacus. Entre place dans les arts et l’imaginaire et récupération politique, Eric Teyssier s’intéresse autant à la légende qu’à l’homme, illustrant aussi comment la vision potentiellement tronquée que nous pouvons en avoir aujourd’hui est née et s’est transmise. 

    Bref c’est un ouvrage relativement court et très simple à lire (notamment grâce à une plume vivante et dynamique), très enrichissant tant sur le plan de la connaissance historique que de la méthode de recherche.

     

    Prochaine entrée, Longue Nuit (Menu Histoire) avec Hansel et Gretel de Yvan Godbout.

    Bon je le cache pas j’ai la flemme de faire un résumé vu la saleté du contenu, donc je m’abstiendrai.

    Mon premier contact avec cette collection dont j’ai souvent entendu parlé, et j’avoue être un peu refroidie. Alors j’étais au courant que l’objectif était d’explorer les pires aspects de l’humain et que l’ensemble baignait dans une ambiance crasseuse et sordide à souhait, n’épargnant rien à ses personnages comme au lecteur. Sauf que j’ai franchement eu l’impression que le roman n’a rien d’autre sous le capot et se contente d’empiler les situations immondes, cherchant finalement juste à choquer pour choquer. C’est un rapport à l’horreur que je n’aime pas (qui fait écho à un sentiment que j’ai souvent chez Stephen King par exemple) et qui semble ici poussé à son paroxysme. Le rapport au conte original est très ténu, voire franchement inexistant et donne une fois encore le sentiment d’un simple prétexte. L’intervention du satanisme fonctionne en partie, mais repose presque exclusivement sur une accumulation de clichés sans subtilité. Quant aux évocation aux mythes lovecraftiens, on s’approche de la supercherie, le champ lexical étant utilisé gratuitement, et sans compréhension de ce qui est employé (quand le Necronomicon devient juste un équivalent de la bible pour des satanistes dans une vision très catholique du sujet, il y a un truc qui cloche). Bref, une fois ce vernis crasseux (et à la limite du malhonnête) passé, que donne le reste. Ben pas grand chose vu que, comme je l’ai dit, le roman repose presque exclusivement sur l’aspect choquant gratuit. Les personnages ont quelques bonnes idées, mais le toujours plus dark les empêche de se développer réellement, et leurs actions semblent parfois très artificielles, voire parfois franchement incompréhensibles. Bref, ce n’est pas ça qui sauvera le roman, pas plus que l’histoire, qui souffre des mêmes défauts. Finalement deux choses nous tiennent jusqu’à la fin : la durée assez courte du roman et le style, étonnement efficace de l’auteur, même si par trop débordant de saletés gratuites.

    Aurait également pu rentrer dans les catégories Ramsay Bolton, Edric Storm et Dis son nom.

     

    On continue avec le thème Sarella Sand (Menu Bâtards) avec Mademoiselle de Maupin de Théophile Gautier.

    D’Albert, jeune homme esthète et oisif, ayant récemment rompu avec sa maîtresse Rosette, rencontre un mystérieux chevalier du nom de Théodore. Il ne tarde pas à découvrir que Théodore est en réalité une femme, Madeleine de Maupin, ayant choisi de se déguiser en homme pour comprendre leur monde et leur mode de pensée. Amoureux, D’Albert cherche à séduire Madeleine, tandis que Rosette elle-même tombe sous le charme de Théodore.

    Si l’histoire n’est pas inintéressante en soit, avec un déroulé plutôt réussi et des thèmes très modernes pour son âge, le style est plus difficile à appréhender. Pas forcément à cause de l’aspect épistolaire, bien qu’il manque d’une multiplicité de points de vue pour que ce point fonctionne pleinement, mais plutôt dans le propos de l’auteur. En effet, plus qu’un récit, Théophile Gautier nous offre surtout ici un long essai sur le thème de l’esthétique et de sa recherche. Là encore, sa position n’est pas inintéressante mais on sent que les discours des personnages servent davantage à développer son argumentaire. De se fait, l’histoire en elle-même passe au second plan, de la même façon que les personnages, bien qu’intéressant dans leur conception, semblent au final plus démonstratifs qu’humains. C’est donc plutôt un bon livre, mais qu’il faut surtout lire comme le manifeste d’un courant artistique que pour le récit en lui-même.

     

    On s’approche de la fin en validant le thème Le bout pointu (Menu Rengaines) avec Le Comte de Monte Cristo d’Alexandre Dumas.

    Si un résumé est nécessaire voici les (très) grandes lignes : Edmond Dantès, jeune marin marseillais prometteur est victime d’un complot ourdi par un rival professionnel jaloux, un rival amoureux tout aussi jaloux et un procureur carriériste, et enfermé au château d’If. Il y fait la connaissance d’un religieux italien, l’abbé Faria, qui lui parle d’un trésor gigantesque, caché sur l’île italienne de Monte-Cristo. Après quatorze ans de captivités, il parvient à s’évader et, ayant récupéré le trésor en question, débarque à Paris sous l’identité du comte de Monte-Cristo pour se venger.

    Classique assez intimidant à la base, bien que de ce point de vue là Dumas ne soit pas Hugo, mais qui se lit avec un vrai plaisir tout du long (et pourtant c’est long). Même en connaissant l’histoire de base, on apprécie le déroulé. Ce sont surtout les dialogues qui portent l’histoire, savoureux, vivants, dynamiques et bien rythmés (mieux par exemple que dans Les Trois Mousquetaires). Ils servent très habilement les personnages, dont le nombre a quelque chose d’inquiétant, mais que l’on suit finalement de façon assez simple, étant rarement perdu par leur profusion. Cela permet en outre d’apprécier leur construction, généralement là encore assez simple mais toujours convaincante. 

    Il y a aussi un excellent travail des environnements et ambiances. Les parts les plus « exotiques » du récit (typiques du XIXe siècle) sont très réussie (et c’est un fan de Jules Verne qui parle), tandis que le contexte historique est parfaitement retranscrit, mettant en valeur une période passionnante mais trop souvent négligée, tant dans ses aspects politiques, qu’économiques, voire sociaux. Là dessus c’était très plaisant, et une fois encore très raconté. 

    L’histoire en elle-même est, sans surprise, une histoire de vengeance très archétypale (mais en même temps l’aspect fondateur du roman l’explique parfaitement), mais fonctionne encore très bien, sans se priver de quelques réflexions intéressantes sur le sujet. 

    Bon il faut toutefois passer outre quelques écueils, outre l’âge du roman, qui comportent son lot d’éléments pouvant gêner de nos jours. Toutefois, le principal problème est ailleurs. Ce n’est pas surprenant vu la taille du pavé, il y a beaucoup de digression, des détours, et mis bout à bout toutes les scènes (même si elles sont toujours assez prenantes), ne semblent pas indispensables, en tout cas ne semblent pas avoir besoin d’être aussi détaillées. Certes cela a l’avantage d’offrir un monde vivant et foisonnant, riche en détails et personnages, mais vu qu’il est nécessaire de lier le tout comme un ensemble cohérent, Dumas abuse régulièrement des coïncidences et des hasards bien pratiques. Là encore c’est très répandu chez les auteurs de cette époque mais il n’empêche qu’à plusieurs moments, la ficelle paraît un peu grosse. 

    En somme il s’agit d’un roman, qui certes a vieilli par certains aspects, mais qui fonctionne toujours très bien, et mérite clairement sa réputation et son statut de classique.

    Aurait également pu rentrer dans les catégories Freuxsanglant, Edric Storm, Alayne Stone, Un Lannister paye toujours ses dettes, Pycelle, Cressen, Rébellion Feunoyr.

     

    Avant dernière validation pour le thème La nuit se regroupe, et voici que débute ma garde (Menu Rengaines) avec La Pyramide assassinée de Christian Jacq.

    Sous le règne de Ramsès II, Pazair, un jeune juge intègre récemment nommé, mène l’enquête suite à la mort de deux gardes chargés de surveiller le sphinx. Son enquête le mène à découvrir un complot de grande ampleur, mêlant de nombreux personnages importants du royaume.

    Parmi ces auteurs dont j’ai entendu parlé de longue date et dont je me lance tardivement, voici Chrisitan Jacq. Et j’admets avoir été surpris du résultat. Je le dis tout de suite, il s’agit plutôt d’un bon roman, qui se lit avec plaisir, avec une plume agréable et un récit assez bien construit. Mais bon déjà il a des défauts sur lesquels on reviendra, mais surtout je m’attendais à beaucoup plus ressentir l’aspect roman historique. Là je n’ai quasiment pas eu le sentiment de voir une histoire se déroulant dans l’antiquité égyptienne. Alors oui c’est probablement préférable à une parodie caricaturale qui reprendrait tous les poncifs dans un langage faussement vieilli et du « c’était comme ça à l’époque » à toutes les sauces, mais là il manque un gros sentiment d’immersion dans le contexte. C’était une des choses que je m’attendais à trouver majoritairement vu la réputation (controversée à juste titre) de l’auteur mais finalement non.

     Bon il reste les pures qualités littéraires, et encore une fois c’est plutôt un bon ouvrage. Déjà on a des personnages bien construits, sans surprises certes (notamment les héros talentueux, lisses et biens sous tous rapports), mais plutôt intéressants à suivre. L’histoire est déjà plus problématique. En soit elle est bonne et bien construite (ce qui est important dans tout roman mais plus encore dans un policier) mais elle se disperse beaucoup, partant dans beaucoup de directions, ce qui fait qu’on est régulièrement obligé de se forcer à se rappeler de quoi on nous parle à la base. Ce n’est pas aidé par la narration, qui ne suit pas toujours le rythme. On a parfois des ellipses assez longues qui passent comme des lettre à la poste, comme par exemple des personnages qui font des trajets extrêmement longs entre deux chapitres, ou à l’inverse dont on nous raconte les péripéties mais alors que tout le reste du monde semble dans une stase temporelle où rien ne se passe pendant des mois. 

    Bref un roman intéressant à lire, pour la culture comme pour le plaisir, mais qui aurait gagné à un cadre plus resserré et probablement à plus de temps passé sur la vie quotidienne. Je plaisante « souvent » sur Jean-François Parot et ses interminables descriptions du moindre menu de ses personnages, mais ça permet de faire vivre l’univers (et de caler une époque) avec beaucoup d’efficacité sur quelque chose de très quotidien. Là à tout moment je m’attendais à voir les personnages passer se prendre un fast food au drive in (j’exagère mais vous comprenez l’idée)

     

    Et enfin je termine par le thème Alayne Stone (Menu Bâtards) avec Espion au Service de Rome, d’Alex Speri.

    Quintus Lupus, soldat romain sous le règne de Marc-Aurèle, se retrouve par hasard chargé d’une mission de renseignement importante. Sa réussite brillante lui vaut d’intégrer les rangs des Frumentarii, les espions de l’Empire, pour une première mission d’envergure, accompagner une délégation diplomatique en Chine.

    Bon un cas très classique d’un roman qui avait tout pour me plaire sur le papier (et même un peu plus) mais où le résultat est très en deçà de mes attentes. Bon je vais commencer par le positif, et notamment l’univers proposé.  Clairement il fait envie, et on prend du plaisir à voir son fonctionnement et ses spécificités, ainsi que la manière dont cela s’intègre à la réalité historique. En effet, l’histoire romaine est présentée avec pas mal de très bons points. Mention spéciale à la représentation des relations entre les civilisations de l’époque. En effet, loin du cliché des sociétés renfermées sur elles-mêmes et sans communications. Ici on voit l’Empire romain entretenir des relations avec les autres civilisations, y compris la Chine, ce qui est fort plaisant. Hélas cela s’accompagne aussi de clichés d’écriture. On a ainsi droit au patricien romain arrogant, qui traite toute le monde de barbares (avec la connotation négative moderne du mot) et organise des orgies… Et le pire c’est que le personnage en question est censé être un ambassadeur hein. Bref il y a un effort salutaire, mais qui n’est pas vraiment poussé au bout concernant la représentation historique. 

    Hélas outre cet aspect, le récit souffre de nombreux défauts également. Déjà au niveau des personnages, le rythme ultra accéléré rend difficile de s’y attacher pleinement. Si certains s’en sortent bien, et développent des relations intéressantes, rien n’est vraiment fouillé ou approfondi. Des pans entiers, théoriquement importants, passent ainsi à la trappe, ce qui n’aide ni à s’attacher, ni à être impliqué. Ainsi le narrateur nous parle avec beaucoup d’emphase de son mariage et de l’amour qu’il avait pour sa femme… mais on ne voit aucune scène avec elle et n’a aucun dialogue. De la même façon, les péripéties avancent trop vite, sans qu’on ressente de difficultés. La mission qui permet à Quintus de devenir Frumentarius est un bon exemple. Il se déguise, rentre dans une prison, pose trois questions à une prisonnière, elle répond, il ressort et est félicité et promu. Et ce genre de déroulé se reproduit à de multiples reprises. Pour une histoire d’espionnage, personne ne semble capable de mentir ou de comploter sur le long terme, tout le monde est franc et honnête et les « gentils » sont tous d’une grande honnêteté et générosité. 

    Celui qui souffre le plus de ce problème c’est le personnage principal lui-même. Il paraît terriblement lisse et inintéressant, en outre, malgré toutes les tentatives pour le couvrir de qualités. Tout est trop facile et rapide et semble sans conséquences, parfois pour des actes très graves et moralement très condamnables. 

    Bref le roman tente des choses, crée un univers avec un bon potentiel mais se perd faute de relief et par abus de facilités. 

    Aurait également pu rentrer dans les catégories Edric Storm et Pycelle.

     

    Voilà pour moi, heureux de m’être remis à jour, je repars pour d’autres lectures.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 2 mois et 4 semaines par R.Graymarch.

    N'est pas mort ce qui à jamais dort, mais en d'étranges ères peut mourir même la mort.

    #207326
    FeyGirl
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    Je valide :

    • Menu Garde de Nuit / Mestre Aemon : un livre qui a été discuté lors d’une émission des Manuscrits de Mestre Aemon
    • avec Morgane Pendragon, de Jean-Laurent Del Socorro dont je parle ici
    #207378
    FeyGirl
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    Je valide :

    • Menu Mestres / Cressen : un livre où il y a un empoisonnement
    • avec Silo, Origines (Silo, tome 2), d’Hugh Howey dont je parle ici

    avec un empoisonnement très particulier, pour faire oublier les souvenirs

    #207475
    FeyGirl
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    Je valide :

    • Menu Rengaines / La nuit se regroupe, et voici que débute ma garde : un livre de l’année de votre naissance
    • avec Rendez-vous avec Rama, d’Arthur C. Clarke, dont je parle ici
    #207485
    Schrö-dinger
    • Pas Trouillard
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    Une nouvelle série de validations, qui me rapproche de la fin du challenge !

    Dans le Menu Garde de Nuit, je valide « Jeor Mormont : un livre qui a été discuté sur le forum de la Garde de Nuit » avec Yellowface de Rebacca F. Kuang, dont Insideyourbooks avait parlé ici, et dont je parle ici ;

    Dans le Menu Garde de Nuit, je valide « Benjen Stark : un livre soumis par un autre participant au challenge » avec La Maison aux pattes de poulet de GennaRose Nethercott qui avait été proposé par Feygirl et dont je parle ici ;

    Dans le Menu Rengaines, je valide « L’hiver vient : un livre qui se déroule dans un pays nordique » avec Runborn Tome 1 : Tyr d’Ariel Holzl, qui s’inspire directement de la mythologie nordique, et dont je parle ici ;

    Dans le Menu Mestres, « Pylos : un livre écrit par un auteur qui avait moins de 30 ans à sa publication » avec Récits du demi-loup tome 1 : Véridienne de Chloé Chevalier (27 ans lors de la parution de ce premier tome) et dont j’ai parlé lors d’un épisode des Manuscrits de Mestre Aemon (spoiler alert : j’ai pas beaucoup aimé) 

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 2 mois et 2 semaines par Schrö-dinger.

    Le Kraken à la plage (ah-ouh, cha cha cha)

    #207496
    MELT527
    • Patrouilleur Expérimenté
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    Bonjour à tous,

    comme je le supposais, pas beaucoup de lectures cet été qui peuvent coller au challenge, j’espère me rattraper en octobre !

    Voici ma seule contribution :

    Menu Rengaines – Le bout pointu : un duel à l’épée avec Gueule de cuir, tome 1 : L’épéiste de Pierre Pevel et Stéphane Créty.

    Gueule-de-Cuir plonge dans un Paris sombre et fantastique sous Louis XIII, mêlant magie noire et intrigues politiques. L’histoire démarre avec un jeune épéiste assassiné, ressuscité en justicier masqué doté de plusieurs pouvoirs. Le héros, au moral ambigu, m’a beaucoup rappelé les anti-héros de comics comme Ghost Rider. Le récit est enrichi d’une nouvelle mythologie, bien que le style graphique soit moins convaincant pour moi. Un premier tome sans doute prometteur mais je n’attends pas la suite à tout prix.

    Je serai intéressée de connaitre l’avis de quelqu’un qui a lu Le Paris des Merveilles de Pierre Pevel pour savoir si c’est du même acabit.

    Bon mois d’octobre à tous ! (mon mois préféré du monde entier !!!)

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 2 mois et 2 semaines par MELT527.

    MELT527
    La lecture est une invitation à l'oisiveté ; l'oisiveté, la mère de tous les vices. Donc, la lecture est un vice. J'étais très vicieux. Robert Brisebois

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