Challenge de lecture "En attendant l'hiver"

  • Ce sujet contient 179 réponses, 20 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Nymphadora, le il y a 3 années et 7 mois.
30 sujets de 91 à 120 (sur un total de 180)
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    Messages
  • #137072
    Nymphadora
    • Vervoyant
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    De mon côté, je valide « La Jouvencelle: Un roman classé Young Adult mettant en scène une héroïne » avec le dernier tome de la Passe-miroir.

    ~~ Always ~~

    #137212
    no_one
    • Terreur des Spectres
    • Posts : 1720

    Bon, j’attendais d’avoir fini Le Meilleur des mondes pour publier mon avancée ici, c’est enfin fait… des semaines plus tard. ^^’

    Menu « Personnages de glace et de feu » – 20 livres

    Bran Stark : lire une histoire de chevaliers Star Wars – Chevalier errant Tome 1. Ignition (Star Wars: Knight Errant Volume 1: Aflame) de John Jackson Miller, Ivan Rodriguez, Frédérico Dallochio et Michael Atiyeh
    Catelyn Stark : Une héroïne mère de famille
    Daenerys Targaryen : Le héros ou l’héroïne prend le pouvoir
    Eddard Stark : Un héros ou une héroïne au sens moral accru
    Jon Snow : You know nothing : Un roman d’apprentissage
    Tyrion Lannister : Un héros ou une héroïne plus intelligent que tout le monde Saboteur (Darth Maul: Saboteur) de James Luceno
    Arya Stark : Le personnage principal de l’histoire tue ou a tué quelqu’un Les Mouches de Jean-Paul Sartre
    Sansa Stark : Une histoire d’amour Protection From Nargles d’Arpad Hrunta
    Davos Mervault : Une lecture qui contient le mot « oignon » Aurora de Kim Stanley Robinson
    Theon Greyjoy : Un personnage est torturé Huis clos de Jean-Paul Sartre
    Jaime Lannister : Une couverture dans les tons jaune ou or
    Samwell Tarly : Lire un essai pour vous préparer à étudier à la Citadelle
    Cersei Lannister : Un livre avec une grande méchante
    Brienne de Torth : Une héroïne qui sort de sentiers battus Mass Effect Redemption de Mac Walters, John Jackson Miller, Omar Francia et Michael Atiyeh
    Hodor : Un livre dont le titre n’a qu’un mot Entrave (Restraint) de James Luceno
    Balerion : Un dragon ou un chat a une place centrale dans l’histoire
    Asha Greyjoy : Une histoire de pirates
    Vieille Nan : Un vieux livre de votre bibliothèque Le Meilleur des mondes (Brave New World) d’Aldous Huxley
    Robb Stark : Un mariage se passe mal Jane Eyre de Charlotte Brontë
    Margaery Tyrell : Une rose sur la couverture

    Menu « Les Sept » – 7 livres

    Le Père: Un procès joue un rôle important dans l’intrigue
    La Mère: Un personnage principal met au monde un enfant Bethsabée ou l’Éloge de l’adultère de Marek Halter
    L’Aïeule : Le héros est guidé par un vieux sage
    Le Guerrier : Une guerre est en toile de fond
    Le Ferrant : Le héros est artisan
    La Jouvencelle: Un roman classé Young Adult mettant en scène une héroïne
    L’Étranger: Lire un roman d’horreur

    1 semaine, 1 oeuvre jusqu’ici (sans compter les à-côté) – 2 nouvelles, 2 pièces de théâtre, 3 romans, 2 comics et 1 fanfiction me font la moitié du premier menu + 1 roman court entame le deuxième. Commentaires (et liens pour les titres en libre accès) à suivre un autre soir.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 4 années et 5 mois par no_one.

    "It's both possible, and even necessary, to simultaneously enjoy media while also being critical of its more problematic or pernicious aspects."
    "Damsel in Distress: Part 1", Tropes vs. Women in Video Games, Anita Sarkeesian

    #137386
    Dagga
    • Éplucheur de Navets
    • Posts : 18

    Je valide Jaime Lannister : Une couverture dans les tons jaune ou or avec « Le Prieuré de l’Oranger » de Samantha Shannon : La maison Berethnet règne sur l’Inys depuis près de mille ans. La reine Sabran IX qui rechigne à se marier doit absolument donner naissance à une héritière pour protéger son reinaume de la destruction, mais des assassins se rapprochent d’elle…
    Ead Duryan est une marginale à la cour. Servante de la reine en apparence, elle appartient à une société secrète de mages. Sa mission est de protéger Sabran à tout prix, même si l’usage d’une magie interdite s’impose pour cela.
    De l’autre côté de l’Abysse, Tané s’est entraînée toute sa vie pour devenir une dragonnière et chevaucher les plus impressionnantes créatures que le monde ait connues. Elle va cependant devoir faire un choix qui pourrait bouleverser son existence.
    Pendant que l’Est et l’Ouest continuent de se diviser un peu plus chaque jour, les sombres forces du chaos s’éveillent d’un long sommeil… Bientôt, l’humanité devra s’unir si elle veut survivre à la plus grande des menaces.

    Une histoire sympathique qui se lit assez rapidement malgré la taille. Mais je l’ai trouvé peut-être un peu trop simpliste. On y trouve des intrigues de cours mais que je trouve assez téléphonées et sans réelles surprises. On y suit 4 personnages dont les histoires finissent par se rejoindre. Certains l’ont taxé de féministes du fait que l’ont retrouve des femmes dans des rôles qui sont plus souvent (même si ça devient moins le cas depuis quelques années) réservés à des hommes et aussi parce qu’on y parle de « reinaume ». Je ne suis pas sûre de partager cet avis car pour moi ce simple fait ne suffit pas à lui attribuer ce terme. Ceci dit peut-être que le jour où la simple présence de femmes à des postes de pouvoir (dans tous les sens du terme) ne marquera plus autant les esprits sera la preuve d’une plus grande égalité ^^.
    En tout cas c’est un livre plaisant et sympathique que j’ai pris plaisir à lire mais dont j’attendais peut-être un peu trop suite au battage médiatique et aux critiques souvent très positives.

     

    Je valide aussi Tyrion Lannister : Un héros ou une héroïne plus intelligent que tout le monde avec « Le comte de Monte-Cristo ». C’est l’histoire d’Edmond Dantès qui après avoir été emprisonné à tort réussi à s’évader et décide de se venger des responsables de son emprisonnement. C’est une histoire très connue et que j’ai vraiment beaucoup aimé. Edmond Dantès revient de très loin et met en place sa vengeance avec brio. Un classique à lire absolument

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 4 années et 5 mois par Dagga.
    • Cette réponse a été modifiée le il y a 4 années et 5 mois par Dagga.

    "Celui qui vit par l’épée finit toujours par la recevoir dans le cul."

    #137485
    DNDM
    • Fléau des Autres
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    Aller, je voulais pas compter les BD dans ce challenge, mais je vais quand même valider la case Ned Stark – Un héros au sens moral accru avec l’adaptation BD de Les enfants du Capitaine Grant, tellement bavarde que c’était quasiment le bouquin de base avec des illustrations. Comme c’est un Jules Verne, à peu près tous les héros sont des parangons de vertu, droit, loyaux, courageux, décidés, prêts à risquer leur fortune et à partir faire le tour du monde pour chercher un naufragé qu’ils ne connaissent pas et qui s’est perdu en Amérique du Sud, ou peut-être en Australie, ou peut-être ailleurs, juste parce que c’est la bonne chose à faire et que ses enfants sont gentils (et sont eux aussi des parangons de vertu, droit, loyaux, courageux, décidés, prêts à apprendre le métier de marin la journée et à réviser leurs leçons de géographie la nuit).

    Et entamons le menu Les Sept avec L’Aïeule : Le héros est guidé par un vieux sage, puisque dans La Tour du diable, le héros apprend à découvrir ses pouvoirs avec une femme à l’âge plus qu’incertain.

    Auteur de "Les mystères du Trône de Fer", tome I, co-auteur du tome 2: https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-les-mots-sont-du-vent/ & https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-2/
    Présentation & autres pub(lications) : www.lagardedenuit.com/forums/sujets/presentation-dndm/

    #137491
    Quintus Cularo
    • Patrouilleur du Dimanche
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    Je valide le thème Hodor avec Sénéchal de Grégory Da Rosa. Je m’en veux un peu vis-à-vis de ce livre. Il m’a fallut plus d’un mois pour en venir à bout, alors qu’il dépasse de peu les trois cent pages. Et le pire c’est que j’ai le sentiment d’être un peu passé à coté. Après pour ma défense il faut dire que le livre est très dense et le style peu avenant. Pour la densité, dans ses trois cent pages, il nous introduit un univers riche et original sur plusieurs points, une situation géopolitique complexe (et qui n’est aidée par aucune carte en début d’ouvrage et des personnages relativement nombreux, avec des rapports précis entre eux et des jeux de pouvoirs avancés. Grégory Da Rosa a également fait le choix (tout à son honneur) d’opter pour un style relevé et vieilli, qui renforce le sentiment d’immersion, mais rendant la lecture d’autant plus difficile, surtout pour un lecteur distrait comme moi.

    Maintenant oui le résultat est bon. Les personnages sont tout en finesse, avec des psychologies travaillées, l’aspect géopolitiques et intrigues de cour est traité avec la subtilité nécessaire et l’univers est suffisamment (trop ?) original.

     

    Je valide également le thème Daenerys Targaryen avec Le roi de sang, tome 2 de la saga Les chroniques du nécromancien. Etant donné qu’il s’agit d’un tome 2 je ne vais pas rentrer dans le détail. Rien que le fait de le mettre dans ce thème compte comme un spoil. Au final mon avis sur ce livre est comparable à celui sur le premier tome. L’univers, les personnages, l’intrigue, tout cela est bien construit et ne souffre d’aucun défaut majeur (à part un sur lequel je vais revenir), mais manque de vrai souffle épique. Rien n’est mauvais, mais rien n’est réellement prenant. Ça se lit sans difficulté, mais une fois le livre refermé ça ne laisse pas un souvenir inoubliable. Et surtout l’histoire souffre d’un manichéisme douloureux. Aucune surprise de ce point de vue là. Les méchants sont clairement annoncés dès leur apparition, et sont très très méchants. Je lirai quand même la suite, car comme je l’ai dis, on passe un bon moment.

    N'est pas mort ce qui à jamais dort, mais en d'étranges ères peut mourir même la mort.

    #137513
    no_one
    • Terreur des Spectres
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    Aller, je voulais pas compter les BD dans ce challenge,

    Moi, je n’ai aucun scrupule ^^ : « Le Père: Un procès joue un rôle important dans l’intrigue » validé avec Le Pied-Tendre, acquis dans le cadre de l’opération « Cet été, on bulle » (30 albums à 3€), quarante-huitième histoire de la série Lucky Luke par Morris et René Goscinny. Je n’avais plus lu Lucky Luke depuis des années et jamais sérieusement suivi la série donc je ne savais trop à quoi m’attendre… et pas de regrets : grosse poilade devant cette peinture satirique du Far West et de sa « justice » face au flegme britannique.

    Retour à présent sur les 11 œuvres qui l’ont précédée, dans l’ordre de lecture, avant de conclure sur l’entame du Menu « Sept Couronnes » :

    Tyrion Lannister : Un héros ou une héroïne plus intelligent que tout le monde Saboteur (Darth Maul: Saboteur) de James Luceno

    Hodor : Un livre dont le titre n’a qu’un mot Entrave (Restraint) de James Luceno

    Deux nouvelles accompagnant une réédition augmentée de Dark Maul : L’Ombre du chasseur (Darth Maul: Shadow Hunter) par Michael Reaves. Un choix qui paraît initialement avisé, les trois œuvres mettant en scène le Zabrak au double sabre ; moins quand on les lit et qu’on réalise que la première tient plus d’un antépisode à Vent de trahison (Cloak of Deception) du même Luceno et la seconde complémente plutôt La Biographie de Dark Maul (The Wrath of Darth Maul) suite à The Clone Wars.

    Bref, des nouvelles privées du contexte ou de la suite qui en rehausserait l’intérêt, c’est dommage. Dans le cas de Saboteur, on a quand même un petit récit sympathique dans le sens où, surprenamment, on a un Maul qui – loin de la caractérisation entre Terminator et Xénomorphe de L’Ombre du chasseur – fait ici preuve de perspicacité, de patience, et d’intelligence afin de remplir discrètement sa mission, se jouant finalement de tous (sauf de Sidious évidemment, mais il n’a ici qu’un rôle de commanditaire) donc mention « Tyrion ».

    Pas grand-chose à tirer en revanche d’Entrave, sauf à vouloir absolument revoir Talzin et les Sœurs de la Nuit. Maul est crétin, la nouvelle ne tient guère toute seule et la traduction est aux fraises (Savage Opress est le nom d’1 perso, c’est pas Savage et Opress).

    Davos Mervault : Une lecture qui contient le mot « oignon » Aurora de Kim Stanley Robinson

    On passe au premier gros morceau avec ce roman d’anticipation par l’auteur de la Trilogie de Mars : histoire d’une tentative de colonisation dans les siècles à venir de planète extrasolaire (l’éponyme Aurora) suivant le vaisseau-générationnel qui y emmène les futurs colons. Le premier et le dernier chapitres sont narrés d’un point de vue différent du reste du roman – constituant à mon sens le point faible (malheureusement d’entrée) d’un récit autrement passionnant et enrichissant (exigeant aussi : gardez sous le coude accès à Wikipédia pour consulter quelques notions de mathématiques, d’astrophysique, d’écologie scientifique…). K.S.R. a fait son travail de recherches pour nous immerger dans un possible spéculatif mais techniquement vraisemblable – peut-être trop, en ceci que les siècles qui nous sépareraient de ce vaisseau ne semblent avoir servi qu’à réaliser ce qu’on conceptualise déjà. En outre le roman a une dimension de fable morale ; il peut alors être frustrant de voir les humains persister à se comporter comme nos contemporains – et tenter de résoudre des situations critiques avec des outils toujours usités de nos jours bien qu’on les sache déjà obsolètes (coucou le scrutin uninominal, oui c’est caca). En bon roman de S-F, Aurora dispose néanmoins d’une indéniable majesté (faisant ressentir le fameux « sentiment d’émerveillement » (Sense of wonder), en particulier sur la planète éponyme) empreinte toutefois d’une mélancolie que la réponse qu’il propose au Paradoxe de Fermi ne fait que renforcer. Loin de s’y complaire, Robinson – sans pour autant se voiler la face – en tire après avoir examiné les implications éthiques du voyage transgénérationnel un puissant constat sur l’importance de l’écologie politique, en sus de réflexions diverses sur l’intelligence humaine, artificielle ou encore l’acte narratif même. (Anecdote curieuse : c’est le 1er roman que je lis qui mentionne la non-binarité mais nullement les sexualités alternatives, dans un contexte qui s’y prête pourtant. ^^’)

    Theon Greyjoy : Un personnage est torturé Huis clos de Jean-Paul Sartre

    Arya Stark : Le personnage principal de l’histoire tue ou a tué quelqu’un Les Mouches de Jean-Paul Sartre

    Les deux premières pièces d’un Sartre libre, lues dans le cadre du ARTE Book Club lancé par Le Mock pendant le confinement (accessibles ici : https://la-philosophie.com/wp-content/uploads/2012/12/Sartre-Huis-clos-Texte-complet-pdf.pdf). Huis clos met en scène durant un acte unique 3 persos (+ le garçon d’étage) en enfer – et « l’enfer c’est les autres ! ». Enfin, ce peut l’être. C’est l’œuvre qui inspira certaine série finie récemment, ce qui au fond donne raison à Sarte qui croyait avoir écrit une pièce drôle, juste perçue comme une drôle de pièce (pardon).

    Les Mouches reprend, elle, en 5 actes, un épisode du mythe des Atrides, le retour d’Oreste, en lui donnant une nouvelle tournure : celle de l’épiphanie existentialiste. Oreste se libère, et libère les siens, en prenant conscience qu’il a toujours été libre, que Zeus est impuissant à lui imposer des chaînes qu’il n’aurait lui-même choisies, que « le pouvoir réside là où les gens se le figurent »… Ainsi il prend sur lui, dans une conclusion très christique, la culpabilité (incarnée par « les mouches » (les Érinyes)) pour libérer son peuple. Je fus déçu de la trajectoire du personnage d’Electre, instigatrice initiale de la révolte contre le jugement divin, et trouvé l’écriture d’Egisthe confuse, mais tout comme la précédente cela reste une pièce intéressante – surtout si vous êtes intéressé-e par sa philosophie.

    Robb Stark : Un mariage se passe mal Jane Eyre de Charlotte Brontë

    Classique proto-féministe dont je n’ai toutefois lu ici qu’une traduction tronquée pour la bibliothèque verte (la VO empruntée m’attend à présent), résultant une deuxième moitié de roman un peu brouillonne. Néanmoins apprécié cette autobiographie fictive de la vie de Ms Jane Eyre, depuis son enfance malheureuse d’orpheline recueillie à contrecœur à sa vie auprès de son seigneur et maître, Mr Ronchon Rochester, en passant par son temps en internat – et la perte de son unique amour amie, Helen Burns. Si certains aspects ont inévitablement vieilli (les glissements sémantiques qui donnent à certaines descriptions une dimension raciste, a priori infondée, le traitement de « l’antagoniste » du roman…), l’histoire résonne toutefois encore aujourd’hui avec succès, à travers la volonté d’indépendance et de traitement égalitaire (tant dans le rapport de genres que de classes) de son héroïne, et la force de l’amour qui finit par les lier, Rochester et elle, en dépit de tout – relation épicée par les traits d’esprit, en particulier sur leurs physiques respectifs, qui ne les séduit guère initialement, ce qu’ils n’hésitent pas à proclamer haut et fort. Ce faisant, le roman se fait drôle – et ladite relation d’autant plus touchante (et l’évolution des descriptions m’a ainsi rappelé notre bon Martin & les amours de Jon Snow).

    Bran Stark : lire une histoire de chevaliers Star Wars – Chevalier errant Tome 1. Ignition (Star Wars: Knight Errant Volume 1: Aflame) de John Jackson Miller, Ivan Rodriguez, Frédérico Dallochio et Michael Atiyeh

    Brienne de Torth : Une héroïne qui sort de sentiers battus Mass Effect Redemption de Mac Walters, John Jackson Miller, Omar Francia et Michael Atiyeh

    Double fournée de comics d’un des meilleurs auteurs de l’UE(L), John Jackson Miller, le premier pour ouvrir la voie au roman que vient de publier Pocket, le second parce que je n’avais jamais lu la suite de l’extrait obtenu avec l’édition collector de Mass Effect 2.

    Avec Knight Errant: Aflame, JJM entame une histoire de chevalier-es… Jedi, jeté-es en plein cœur de fiefs Sith, une génération avant que Bane nettoie tout ça – et d’une chevalière en particulier, Kerra Holt, qui deviendra l’éponyme « chevalier errant », isolée parmi les Sith, notamment deux frères mégalos qui se prennent pour l’Alpha et l’Oméga de l’univers respectivement. Et… c’est pas terrible. :/ Guère séduit par les couvertures, encore moins par le style de Dallochio et cette première histoire comme ses antagonistes sont bourrins. Cela dit, la relève par Rodriguez à partir du #3 (sur #5) relève (sic) le niveau et la fin prend également de l’ampleur, ouvrant les possibles derrière. A voir si ce fut exploité. Le comics n’ayant eu que 3 tomes, je crains que ce soit frustrant dans tous les cas…

    Mass Effect Redemption mettait également à l’honneur une héroïne, et pas n’importe laquelle : certaine archéologue asari – alien d’une espèce unigenre pansexuelle télékinétique – en mission de sauvetage de notre héros plutôt que l’inverse, pour changer. Une idée qui ne manquait pas de potentiel – d’autant plus qu’elle amène directement tant aux événements du jeu qu’à son meilleur DLC : Le Courtier de l’ombre. Et… non. Liara se contente de tabasser du violeur en puissance et du mercenaire tout en se faisant mener à la baguette par son indic tout du long. J’aurais peut-être dû m’y attendre vu que je n’ai pas aimé la direction prise par ME sous Walters… Au moins les couvertures sont stylées, en particulier celle du Galarien au service du Courtier. Mais ça fait peu à retirer d’une lecture.

    La Mère: Un personnage principal met au monde un enfant Bethsabée ou l’Éloge de l’adultère de Marek Halter

    Nouvelle/roman court réécrivant l’épisode de David et Bethsabée (chapitre 11 du Deuxième Livre de Samuel). C’est une réécriture curieuse, d’un point de vue féministe : d’un côté, on a là une réappropriation du mythe, s’intéressant au point de vue de Bethsabée, à la condition de la femme (adultère) à l’époque, et une franche critique qui devient un enjeu de l’intrigue ; de l’autre, la résolution, sans surprise, contourne ladite critique et le châtiment divin du crime de David (lors même que l’auteur, tout en peignant une Bethsabée amoureuse, nous montre clairement que ses options étaient limitées et qu’elle n’était complice) touche de fait autant les deux (quand bien même la fin se veut heureuse). Qui plus est, en dépit de cette approche du récit à travers les yeux de Bethsabée, de l’attention portée à son désir, les choix de description de Halter relèvent toujours d’un male gaze en contradiction : dès l’incipit, et tout au long du texte, nous sont présentés des paragraphes et des paragraphes de descriptions lascives du corps nu ou presque de Bethsabée quand, alors que son désir pour l’un puis l’autre sont les moteurs de l’histoire, je serais bien incapable de vous dire à quoi ressemble David si ce n’est qu’il est roux – et l’absence d’Urié se fait si littérale qu’il n’a même pas droit à ce minimum. Le fond et la forme me semblent ainsi discordants.

    Sansa Stark : Une histoire d’amour Protection From Nargles d’Arpad Hrunta

    Fanfiction Harry Potter disponible sur FF.Net – https://www.fanfiction.net/s/7352166/1/Protection-From-Nargles – se déroulant durant le mois de Janvier de la 5e année de Harry et partant d’une simple hypothèse : c’est Luna et non Cho qu’il retrouve sous le gui, à l’issue de la dernière réunion de l’AD avant Noël. S’ensuit le développement d’une chaste romance en 9 chapitres de pur fluff si on excepte le harcèlement scolaire. L’auteur a un très bon style, fait peu de fautes et croque excellemment ses personnages principaux comme secondaires (mention spéciale aux Jumeaux, hilarants). Il ne manque pas d’idées de mise en scène et ne sombre pas dans la caractérisation négative des rivales amoureuses par ricochet. Le tout est juste mignon et drôle comme tout, idéal si vous « shippez » Luna/Harry. Par contre c’est en anglais et certaines réf très canadiennes.

    Vieille Nan : Un vieux livre de votre bibliothèque Le Meilleur des mondes (Brave New World) d’Aldous Huxley

    Enfin, Le Meilleur des mondes. Des semaines pour finir un bouquin de 280 pages, c’est pas bon signe pour moi. Déjà sur la forme, plus d’une centaine de pages d’exposition, avant d’enfin rencontrer le vrai protagoniste… à qui ledit monde doit être exposé (!), avant enfin d’arriver au cœur du propos, dans les 40 dernières pages, la seule partie qui ne m’aura ennuyé tout compte fait. Et si le style est travaillé, avec quelques réussites comme un montage parallèle, les citations de Shakespeare à côté de la plaque de John – quand bien même ça fait partie du personnage – deviennent vite agaçantes. Quant au fond… il y a les intuitions prémonitoires de Huxley sur l’exposition fœtale à l’alcool, le clonage… et ses présupposés racistes et sexistes qui n’ont pas bien vieilli ; de même que sa vision d’une société supranationale étourdie de divertissement ayant mis fin à la lutte de classes en les institutionnalisant par l’eugénisme peut aujourd’hui encore refléter des risques réels (surtout la première partie)… mais son intégration de la liberté sexuelle dans sa dystopie – semblant moins critiquer (voire n’avoir pas conscience de) la domination patriarcale dans les rapports de force qu’une sexualité féminine libérée, mais toujours hétéronormée étonnamment – fait également réactionnaire. Et à ce titre il y a une occasion manquée dans le perso de Lenina, dont les signes initiaux d’une rébellion contre le système différente de celles de Bernard et Helmholtz, mais bien existante, sont coupés courts par la pudibonderie de John auquel elle devient strictement subordonnée jusqu’à, après l’excellent dialogue avec Mustapha Mond, la fin étrangement évocatrice (anachroniquement) de certaine scène de Sa Majesté des mouches (autre « classique » avec lequel je suis faché) franchement glaçante, ce que Huxley lui-même regretta + tard. Curieux de lire sa propre réponse utopique, Île, néanmoins.

    Et pour finir cette interminable mise à jour, je m’attaque donc aussi aux « Sept Couronnes » en ayant dévoré depuis mon dernier post La Nuit des temps de René Barjavel (dans la collection « les grands textes du XXe siècle ») : « Nord : Une intrigue qui se déroule dans le froid ». Le froid antarctique où une expédition française découvre un signal émis depuis une source mystérieuse, quelques 900+ mètres sous la surface. Manifeste universaliste empreint de poésie, reflet de la crainte de l’Apocalypse atomique pouvant aboutir de la guerre froide et appel à une révolte universitaire, étudiante, préfigurant de peu Mai 68, mais aussi ode à l’esprit de découverte scientifique et récit d’amour tragique évoquant des couples mythiques, c’est effectivement un « grand texte du XXe siècle ». J’y regrette toutefois une dimension racialiste jurant avec le propos, ainsi que le traitement des 2 seuls personnages féminins (nominatifs) : plus précisément, l’utilisation de Léonova en simple contrepoint de la satire américaine ambulante qu’est Hoover et qui est évidemment « la + belle femme de l’expédition » mais n’y contribue guère par ses compétences supposées ; et le rapport du Dr Simon, et par extension de la narration, à Eléa : le premier en plein « effet Florence Nightingale », jurant avec l’amour entre Eléa et Païkan, et paraissant plus malsain et non-professionnel qu’autre chose ; et la seconde portant systématiquement attention à sa beauté, souvent nue, à travers les yeux d’à-peu-près tous les mâles, en des circonstances parfois inappropriées, comme une crise post-traumatique. Si, à l’inverse de Huxley, Barjavel embrasse la sexualité, au sein de sa relation amoureuse, de son héroïne, et que le double standard de ce qui parait initialement une utopie y semble dénoncé, de par ses conséquences pour le plan de Coban (qui me laisse perplexe par d’autres aspects), reste que la chosification récurrente des femmes par la narration m’a posé problème, d’autant plus pour Eléa en dehors de la relation idyllique avec Païkan. Cela reste toutefois un grand texte.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 4 années et 5 mois par no_one.
    • Cette réponse a été modifiée le il y a 4 années et 5 mois par no_one.

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    #137528
    FeyGirl
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    Je valide l’item « Sansa Stark : Une histoire d’amour » avec Sauve-la, de Sylvain Forge.

    Ce polar se déroule principalement dans les Pyrénées. Alexis, quadragénaire sur le point de se marier, reçoit un message de son amour de jeunesse Clara. Celle-ci lui apprend qu’elle se meurt d’un cancer au Canada, et qu’elle a une fille qui a été déclarée morte, des années auparavant, dans un accident de bus. On apprend très vite qu’Alexis est le père biologique de la fille : un trope trop souvent utilisé dans les enquêtes. Mais l’intérêt de l’histoire n’est pas là.

    Au-delà d’une belle description de ces villages isolés dans les montagnes, de la vie de ces habitants loin de tout, de ses paysages où la nature est si belle et dangereuse (on s’y croirait), l’auteur, spécialiste en cybersécurité, évoque la présence de plus en plus grande du numérique dans nos vies.

    Et surtout, Alexis sera en lien constant avec une intelligence artificielle qui analyse ses messages et qui reproduit les phrases de son ancien amour. Même si Alexis sait que ce n’est pas Clara qui s’adresse à lui, il a du mal à s’éloigner de son téléphone portable, il est toujours attiré par les messages de « Clara », il s’adresse à elle comme une personne, il revit son ancien amour. Quelques réponses de la machine restent maladroites, mais l’illusion est souvent presque parfaite. Alexis s’accroche à ce fantôme grâce cette messagerie, au risque de perdre son amour du présent, bien réel.

    La technologie est déjà là. C’est glaçant.

    #138251
    Nymphadora
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    Du coup de mon côté je valide « Le Guerrier : Une guerre est en toile de fond » avec Je suis fille de rage de Jean-Laurent del Socorro.

    Et je valide également « Davos Mervault : Une lecture qui contient le mot « oignon » » avec La vie rêvée des chaussettes orphelines de Marie Vareille. Une lecture feel good dont le titre m’a interpellée (je dois vous avouer que j’ai un léger toc avec les chaussettes orphelines, je me fais un vrai plaisir de faire mes paires de chaussettes après les lessives… bref ^^). On suit Alice, une américaine qui s’installe à Paris et cherche à se reconstruire d’un passé qui se dévoile petit à petit sous nos yeux. Elle rejoint une start-up qui veut réunir les chaussettes orphelines. Le récit s’intercale avec son journal de quelques années avant, où on la suit dans ses démarches pour essayer d’avoir un bébé. C’est très girly, mais beaucoup moins neuneu qu’il n’y paraît, et au final j’ai trouvé le roman plein de charme. Je ne m’attendais pas à être autant touchée par l’histoire, qui est plus surprenante que ce à quoi je m’attendais.
    (Et à un moment elle commande un burger avec des oignon rings donc j’ai mon Davos ^^)

    ~~ Always ~~

    #138276
    FeyGirl
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    Je valide l’item : « Nord : Une intrigue qui se déroule dans le froid », avec La main gauche de la nuit, d’Ursula Le Guin.

    La planète Nivôse est très froide, et une pérégrination de protagonistes sur la calotte glaciaire est éprouvante.

    Mon commentaire est dans les recommandations mensuelles.

    #138295
    FeyGirl
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    Je valide l’item « Terres de l’Ouest : Un héros ou une héroïne très riche » avec Les demoiselles de Provence, de Patrick de Carolis : le comte de Provence avait une des plus belles terres, et ses filles seront mariées aux personnages les plus importants de leur époque. Même si le paiement de la dot est toujours un sujet difficile !

    Au début du XIIIe siècle, Raimon Béranger s’est acharné à reconstituer son comté qui lui avait été spolié durant son enfance, mais il n’a que quatre filles et pas d’héritier mâle. Sa grande crainte est de voir sa chère Provence passer sous la coupe d’un étranger, ou à nouveau démantelée. Le comte sera contraint de s’allier aux puissantes familles par le mariage de ses filles, tout en préparant un testament qui, espère-t-il, préservera l’unité de la Provence.

    Ses quatre filles, justement… Chacune deviendra reine, mais nous sommes très loin des histoires racontées aux enfants. Non seulement elles ont des personnalités opposées, mais leurs maris et les cours de France et d’Angleterre leur réservent des accueils divers. À l’époque d’un Saint Louis qui part en croisade, d’un Henri III en conflit avec les nobles anglais, des guerres incessantes entre les différentes puissances et des luttes intestines, la vie des épouses de rois est parsemée de nombreuses désillusions. Utilisées comme des outils d’alliance matrimoniale entre les grandes familles, certaines arrivent malgré tout à se faire une place et à influer sur la politique, mais encore faut-il en avoir le caractère et ne pas être confrontée à un entourage qui vous méprise.

    À partir des paysages de la Provence, cette biographie romancée nous fait voyager dans toute l’Europe de l’Ouest, mais aussi à travers la Méditerranée : les croisades de Saint Louis, lancées par un roi bigot, s’achèvent en désastre. Son alter ego le roi anglais voit son pouvoir maintes fois contesté par sa noblesse qui part en guerre contre lui. Au milieu de la grande histoire, la petite histoire relate le décès des enfants ou des petits-enfants pendant l’enfance.

    Des destins exceptionnels, à la fois grandioses et amers.

    #138479
    FeyGirl
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    Je valide l’item « Le Père: Un procès joue un rôle important dans l’intrigue » avec La seconde épouse, de Rebecca Fleet.

    2017. Une nuit en Angleterre. La maison d’Alex est la proie des flammes alors qu’il est à une soirée avec des clients. Quand il arrive sur le lieu de l’incendie, sa femme Natalie est à l’extérieur, effondrée, tandis que sa fille adolescente — enfant de son premier mariage — est sauvée in extremis par un pompier mais inconsciente. Alex ne peut s’empêcher d’en vouloir à sa seconde épouse de ne pas avoir mis Jade hors de danger. L’angoisse étreint Alex jusqu’à ce que sa fille se réveille à l’hôpital le lendemain. Elle lui confie qu’elle a vu un homme dans la maison la nuit de l’événement, et Alex doute de sa femme. Le couple se détériore lentement.

    1999. Rachel, jeune femme réservée, tente de protéger sa jeune sœur Sadie qui n’en fait qu’à sa tête, se drogue et plonge dans le monde interlope de la nuit. Celle-ci devient obsédée par un patron de boîte de nuit dont l’aînée Rachel se méfie immédiatement.

    Deux histoires temporelles avancent en parallèle et explorent le schéma classique du passé enfoui qui refait surface et qui poursuit les protagonistes. L’intérêt de ce polar réside dans le portrait de chacun des personnages, grâce à des chapitres consacrés à leurs points de vue. On plaint Rachel, qui s’oblige à jouer le rôle d’aînée réfléchie et protectrice, face à une sœur irresponsable et à la dérive. On souhaite que le couple Alex et Natalie surmonte cette épreuve.

    L’ambiance est aussi bien retranscrite, que ce soit Londres ou Brighton. L’écriture est fluide et les chapitres s’enchaînent en maintenant un rythme soutenu.

    Je n’ai pas vu venir le rebondissement final ! Ce roman s’avère être une lecture sympathique pour un bon moment de détente, sans être inoubliable.

    Je remercie NetGalley et les éditions Robert Laffont pour l’envoi de ce livre.

    #138594
    Nymphadora
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    Mon dernier livre lu valide une catégorie, mais c’est déjà un spoiler de vous dire laquelle donc je le cache sous balise^^

    Spoiler:
    Cersei Lannister : Un livre avec une grande méchante

    ~~ Always ~~

    #138858
    FeyGirl
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    Je coche l’item « Samwell Tarly : Lire un essai pour vous préparer à étudier à la Citadelle » avec : L’intelligence artificielle, une révolution ? de Emmanuel et Jean-Michel Jakobowicz.

    Les deux auteurs (père et fils) connaissent bien l’intelligence artificielle grâce à leurs activités professionnelles. Cet ouvrage a pour objectif d’expliquer au grand public ce qu’est, et surtout ce que n’est pas, l’intelligence artificielle.

    Pari réussi !

    J’avais souvent songé que le terme « intelligence artificielle » était une formule marketing, et que la technologie d’aujourd’hui est encore très éloignée des robots de science-fiction qui ont une conscience autonome… comme un être humain. Ce livre le confirme, sans exclure l’idée que dans le futur un robot « pensant » et concurrençant l’humain serait possible, mais certains chercheurs n’y croient pas.

    Il est intéressant de voir retracer l’histoire des sciences qui ont amené aux technologies actuelles. C’est très instructif pour tous les amateurs d’Histoire.

    Surtout, les auteurs prennent le temps de décrire simplement comment fonctionnent les technologies existantes : les algorithmes, le big data, le machine learning et les modes d’apprentissage plus récents… Enfin des explications claires sur des processus qui envahissent nos vies quotidiennes, et qui vont bouleverser des secteurs entiers de l’économie… mais aussi la sécurité et l’armée. Les implications éthiques sont vertigineuses.

    Les auteurs n’éludent pas les dérives possibles, en listant précisément certaines orientations envisagées, voire testées. Des exemples concrets d’événements récents (moins de 10 ans) prouvent que les modifications profondes des sociétés sont réelles.

    Même nous sommes encore très loin des machines pensantes, il est perturbant de constater que l’intelligence artificielle se transforme parfois en boîte noire y compris pour les spécialistes, quand ils ont des difficultés à comprendre pourquoi un programme arrive à une conclusion inattendue.

    Un essai utile, et à recommander à tous ceux qui s’intéressent au sujet et qui aimeraient avoir une information complète sur l’état actuel des recherches et leurs implications. Terminator n’est pas pour demain, cependant les possibilités offertes aux gouvernements ou aux entreprises privées sont inquiétantes.

    Je remercie Babelio et les éditions Alisio pour l’envoi de ce livre.

    #138893
    Quintus Cularo
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    Je valide le thème « Asha Greyjoy » avec Le Phare du Bout du Monde de Jules Verne.

    Un des récits posthumes de Verne, à savoir des récits écrits (entièrement ou partiellement) par l’auteur et publié après sa mort par son fils Michel, avec des modifications plus ou moins importantes. On en compte plusieurs dans ce cas là, de qualité inégales. Pour le grand amoureux de Jules Verne que je suis il y a de quoi être surpris par cet ouvrage. Il y a ici un ton particulièrement sombre, et un manque de péripétie. Chose étonnante le  « héros » de l’histoire n’est pas le héros vernien traditionnel, fort, courageux, imperturbable et réactif face à toutes les situations. Ici il passe la majorité du récit à se lamenter et ne semble agir que par désespoir. En partie en raison de cette spécificité, le récit manque cruellement de rebondissement et d’aventures, et profite à peine de son cadre géographique.

    Cela dit Jules Verne reste Jules Verne et le livre se lit avec un certain plaisir et nous offre quelques bons passages. Bref si vous avez l’occasion ça vaut le détour, mais si vous ne devez lire qu’un seul Jules Verne ce n’est peut-être pas celui que je recommanderai en premier.

    N'est pas mort ce qui à jamais dort, mais en d'étranges ères peut mourir même la mort.

    #139017
    Nymphadora
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    Du coup je valide « L’Aïeule : Le héros est guidé par un vieux sage » avec Scythe de Neal Shusterman et « Jaime Lannister : Une couverture dans les tons jaune ou or » avec La Guerre des Trois rois de Jean-Laurent Del Socorro et Marc Simonetti.

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    #139159
    FeyGirl
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    Je valide l’item « Arya Stark : Le personnage principal de l’histoire tue ou a tué quelqu’un » avec Le Loup des Kilghard (La Romance de Ténébreuse, tome 4) de Marion Zimmer Bradley.

    Sur Ténébreuse, pendant l’Âge des Cent Royaumes, le jeune Bard est le neveu bâtard du roi de Asturias. En grandissant, il devient un combattant et un stratège exceptionnel. Le roi le reconnaît et lui donne une place d’importance, mais Bard souffre de sa bâtardise et s’imagine que les membres de sa famille le méprisent.

    Ce roman du cycle La Romance de Ténébreuse aborde frontalement le thème du viol, principalement à travers le personnage de Bard. En effet, le protagoniste du livre considère que les filles et les femmes ne souhaitent qu’une chose, coucher avec des hommes comme lui. Si elles refusent ? Soit elles font leur mijaurée, soit elles ont besoin qu’un homme les force pour accéder à la jouissance. Il est sûr de sa séduction. Pire que tout, Bard possède un laran qui permet de contrôler la volonté de ses proies pendant une courte durée. Celles-ci sont enfermées dans un corps dont elles ne maîtrisent plus ni les gestes, ni les sensations. Une prison intérieure effroyable !

    Malgré cela, Bard ne réalise pas qu’il n’est qu’un violeur, au contraire il oublie ses victimes ou, selon les cas, considère qu’il leur a fait du bien. Ses relations avec sa promise, la fille du roi qui le ferait entrer officiellement dans la famille royale, sont marquées par le déni. Il est incapable de comprendre qu’elle ne désire pas ce mariage. Il ne voit le monde que tel qu’il souhaiterait qu’il soit.

    L’auteure a complexifié son personnage en le rendant sensible et affectueux envers les personnes qu’il aime. Il n’est pas un monstre, mais un homme si misogyne qu’il ne considère pas les femmes comme ses égales, bien au contraire. Malgré tout, il est capable de réactions impulsives qui le feront très vite chuter de sa position sociale initiale.

    Ce roman, publié au début des années 80, cherche à montrer que les violeurs peuvent paraître « normaux », voire fraternels vus de l’extérieur, et qu’ils n’ont que peu d’empathie avec leurs victimes. Pire, ils pensent être dans leur droit.

    Un des livres émotionnellement les plus difficiles du cycle, mais la littérature doit aussi évoquer ces sujets !

    Ce récit narre aussi l’adoption du Pacte sur Ténébreuse, interdisant l’utilisation d’armes qui auraient une portée supérieure au bras humain, concrètement une épée. En effet, cette période est marquée par l’usage du laran dans les guerres, et notamment le feuglu qui n’est rien d’autre qu’une substance radioactive. Le parallèle avec la prolifération des armes nucléaires (roman publié en 1980) est évident, mais c’est bien de s’en souvenir.

    #139329
    Nymphadora
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    Je valide « Tyrion Lannister : Un héros ou une héroïne plus intelligent que tout le monde » avec « Sherlock : Le Guide de la série » de Steve Tribe (et donc je triche lééégèrement en décrétant que Sherlock Holmes étant le point central de la série, et donc du guide de la série, le livre traite d’un héros plus intelligent que tout le monde :p ).

    Ce bouquin revient sur la conception de la série Sherlock (enfin des trois premières saisons plus précisément). Ca se lit étonnamment bien. Très documenté, l’ouvrage propose beaucoup d’interviews des créateurs qui reviennent à la genèse de la série et racontent le processus créatif des différents épisodes, les réactions des créateurs à la réception enthousiaste du public au fil des trois saisons, tout en mettant en regard quelques scripts de Sherlock avec le texte de Doyle, et en illustrant le tout de photos de tournage. J’imagine que ça n’apprend rien à un fanatique de la série, mais c’est bien fichu pour quelqu’un qui a apprécié la série et veut en savoir plus. Et ce même des années après alors que le bouquin ne traite même pas de l’intégralité de la série, ce qui en soit est un gage de qualité du contenu (genre je suis pas sûre que les pléthore de bouquins guides créés autour de GOT vieilliront aussi bien ^^).

    ~~ Always ~~

    #139337
    Yduros
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    Beaucoup trop de motivation pour reprendre la lecture grâce à vous ^^

    Mon dernier projet et petit protégé https://www.dadi-online.it

    #139485
    FeyGirl
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    Je valide l’item « Bief : Un livre où l’agriculture joue un rôle important » avec les Héritiers d’Hammerfell, de Marion Zimmer Bradley.

    Dans les montagnes de Ténébreuse, les familles d’Hammerfell et de Storn se livrent à une vendetta meurtrière depuis des générations. Une nuit, le seigneur de Storn envahit le château des Hammerfell et tue son ennemi. La duchesse s’enfuit avec un de ses jumeaux, tandis que le vieil écuyer du roi cache son frère. Chacun grandira en croyant être le seul survivant de sa lignée, et en espérant reconquérir la terre de ses ancêtres…

    Ce roman du cycle se déroulant pendant l’Âge des Cent Royaumes est assez plaisant à lire, avec une écriture plus fluide que d’autres récits de l’auteure.

    Après un démarrage tonitruant, et promettant des tensions et des déchirements, le lecteur comprend vite que la fin sera très positive. Marion Zimmer Bradley aurait pu accentuer le drame, mais elle a ici choisi de conclure avec ce qui ressemble à un conte. Les protagonistes passent assez rapidement de motivations guerrières à des souhaits de paix, dans une atmosphère qui se transforme en conte. Ça convient si on est de bonne humeur, mais en réalité un tel changement d’ambiance dans un roman nuit à la crédibilité.

    Ce n’est pas le meilleur roman du cycle, malgré tout il offre un moment de lecture léger si on n’est pas trop exigeant sur l’évolution psychologique des personnages.

    On peut noter que l’histoire du dépouillement des paysans irlandais est reprise, quand ceux-ci furent chassés et réduits à la misère par les Anglais qui voulaient transformer leurs terres en pâturages pour les moutons, activité bien plus lucrative que la culture traditionnelle. L’auteure a ici choisi une motivation rationnelle — les sols s’appauvrissent et la culture devient impossible — en mettant en scène la population d’Hammerfell qui se retrouve contrainte par le clan Storn de quitter sa terre natale pour s’engager comme manœuvre dans les villes lointaines et étrangères. Ce qui aurait pu dégénérer en conflit entre les jumeaux, qui n’ont pas la même conception du rôle d’un seigneur, trouve dans ce roman une issue un peu trop heureuse.

    #139638
    Nymphadora
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    Je valide « Brienne de Torth : Une héroïne qui sort de sentiers battus » avec Circé, de Madeline Miller #keurkeur

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    #139797
    DNDM
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    Allez, je valide Margaery Tyrell : Une rose sur la couverture en trichant, puisque la rose en question est un bateau (La rose de Java, de Joseph Kessel).

    Et je valide également une autre case mais c’est plus ou moins un spoiler, donc Nympha si tu veux pas te spoiler et spoiler les autres tu peux mettre Spoiler Mystère dans la case du tableau. ^^

    Spoiler:
    Cersei Lannister : Un livre avec une grande méchante avec Le lecteur de cadavres d’Antonio Garrido.

    Ou alors sinon tu mets Résurrection de Sherlock Holmes y’a une ou deux nouvelles avec des « méchantes ».

    Auteur de "Les mystères du Trône de Fer", tome I, co-auteur du tome 2: https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-les-mots-sont-du-vent/ & https://www.lagardedenuit.com/forums/sujets/les-mysteres-du-trone-de-fer-2/
    Présentation & autres pub(lications) : www.lagardedenuit.com/forums/sujets/presentation-dndm/

    #139798
    Nymphadora
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    De mon côté je valide « L’Étranger: Lire un roman d’horreur » avec Sandman, tome 1 : Préludes et Nocturnes, de Neil Gaiman en étirant légèrement la définition du roman au roman graphique xD

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    #139821
    Quintus Cularo
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    Nouveau doublé pour moi.

    Je commence avec le thème « Vieille Nan » avec Les Contes Fantastiques de Ernst Theodor Amadeus Hoffmann. Ne sachant pas dans quel sens prendre ce thème je suis parti sur ce livre, mon édition datant de 1979 et trainant depuis dix ans dans ma bibliothèque. Pour la lecture en elle-même je dois admettre à mon grand regret que je suis un peu déçu. Ça vient surtout de mes attentes, pensant tomber sur des nouvelles fantastique au sens moderne du terme. Je ne doute pas de l’influence importante d’Hoffmann dans le domaine de la littérature fantastique, mais il faut prendre en compte l’âge des nouvelles. Ici le fantastique est très subtil, les nouvelles parlant plus des passions humaines avec un ton très poétique.

     

    Je valide aussi le thème « Rob Stark » avec Les Hauts de Hurle-Vent d’Emily Brontë. Un mariage qui se passe mal c’est très en deçà de la réalité dans ce livre. Plusieurs mariage dans l’histoire, et pas un dont on peu réellement considéré qu’il se termine autrement. Les Hauts de Hurle-Vents nous montre comment la haine et le ressentiment s’entremêlent détruisent les destins de plusieurs personnes avec au centre Heathcliff, figure majeure de la littérature anglaise, impossible innocenter, impossible à tenir comme responsable. Alors le roman n’est pas sombre du début à la fin, présentant surtout le récit de plusieurs vies, des vies qui seront souvent gâchées par les passions humaines.

    N'est pas mort ce qui à jamais dort, mais en d'étranges ères peut mourir même la mort.

    #139929
    FeyGirl
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    Je valide deux items :

     

    « Hodor : Un livre dont le titre n’a qu’un mot » avec Redécouverte (La Romance de Ténébreuse 6, de Marion Zimmer Bradley

    Ce tome de la Romance de Ténébreuse relate un moment clé du cycle : après 2 000 ans d’isolement où la société ténébrane a évolué en oubliant son passé, un vaisseau spatial terrien arrive et découvre l’existence de cette communauté humaine. Évidemment, ça ne se fera pas sans heurts ni choc culturel, des deux côtés.

    Le roman trace deux arcs narratifs qui se rejoignent grâce à Léonie, une jeune Ténébrane qui se destine à devenir Gardienne. Douée d’un pouvoir télépathique très fort, et d’un don de prémonition, elle sent que quelque chose va venir de l’espace, qui modifiera profondément le destin des siens. Peu à peu, elle entre en contact télépathique avec Ysayne, Terrienne spécialiste des ordinateurs. Mais Léonie est arrogante, égoïste, imbue de sa personne, et enfreint régulièrement le code moral des Comyn, ce qui aura de graves conséquences.

    Quant aux Terriens, certains découvrent, stupéfaits, qu’ils ont aussi des dons… Cependant, leurs supérieurs ne croient pas en ces fables, et prennent des décisions logiques de leurs points de vue, mais sans comprendre la réalité de la société de Ténébreuse. Ils restent de bonne volonté et s’efforcent de respecter ce monde nouveau, du moins, la plupart d’entre eux…

    Le thème majeur est naturellement celui du premier contact entre deux civilisations qui ont des niveaux de développement très éloignés, avec Ténébreuse ressemblant au Moyen Âge et la Terre qui est à l’ère spatiale. Néanmoins, cette rencontre est complexifiée par le laran que les Terriens ne comprennent pas, voire considèrent comme impossible.

    Ce récit sème des graines qui impacteront l’avenir de la planète. Un roman bien amené, qui fait le lien entre la Ténébreuse isolée et la future société de la saga, avec les prémisses de tensions à venir. Au-delà de l’aspect « transition » de l’histoire, les protagonistes ont un développement intéressant et plutôt crédible, ce qui n’est pas le cas de tous les tomes du cycle.

     

    « Vieille Nan : Un vieux livre de votre bibliothèque » avec La Chaîne Brisée (La Romance de Ténébreuse 7) de Marion Zimmer Bradley, un des premiers romans de la saga que j’avais acheté, à l’époque.

    Ce tome est un des très bons romans de la saga. Une génération après le récit précédent, il suit le destin de trois femmes grâce à trois parties distinctes dont chacune est la protagoniste.

    Dame Rohana fait appel aux Amazones Libres, cette organisation de femmes refusant la misogynie de la société ténébrane et entraînées à se défendre. Elle désire délivrer sa cousine Dame Melora enlevée douze ans auparavant par les Séchéens, ce peuple à part dont les femmes portent des chaînes qui entravent leurs mouvements. Nous sommes évidemment ici dans la matérialisation du joug qui s’impose aux femmes dans les civilisations traditionnelles.

    Magda, Terrienne née et élevée sur Ténébreuse, est une membre talentueuse des Renseignements terriens, qui s’infiltre régulièrement dans la ville de Thendara pour observer et comprendre la société locale. Elle souffre de ne pouvoir monter les échelons si elle reste sur Ténébreuse, car les Terriens savent qu’ils ne peuvent pas y affecter une femme à des postes diplomatiques. Malgré tout, elle aime Ténébreuse et elle est écartelée entre ses aspirations à être reconnue et son attachement à sa planète natale. Elle partira dans un dangereux périple, où elle découvrira un pan de la société ténébrane bien différent de ce qu’elle imaginait.

    Jaëlle, la fille de Melora, est le centre de la troisième partie. Je ne peux pas vous en dire plus sans dévoiler la conclusion de la première partie.

    Ce roman est la première vraie évocation des Villes Séchéennes dans le cycle, mais surtout il explore la vie de femmes écartelées entre leur famille, leur devoir, leur désir de liberté, dans un univers médiéval qui peu à peu se confronte à l’arrivée des Terriens. Ces derniers restent prudents et souhaitent préparer l’avenir en entretenant de bonnes relations avec les maîtres de la planète, sans avoir connaissance du réel pouvoir de ceux-ci, le laran. Les Comyn cachent leurs dons aux nouveaux venus, mais le lecteur ne peut pas s’empêcher de penser qu’ils protègent surtout leur position sociale.

    L’auteure en profite pour explorer diverses situations de femmes sur cette planète et montrer la complexité de son univers. Certains conflits intérieurs et renoncements sont bien pensés et réalistes.

    Ce roman lance la trilogie des Renonçantes, qui est concomitante à la duologie de Damon Ridenow.

    #140119
    no_one
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    Menu « Personnages de glace et de feu » – 20 livres

    Bran Stark : lire une histoire de chevaliers Star Wars – Chevalier errant Tome 1. Ignition (Star Wars: Knight Errant Volume 1: Aflame) de John Jackson Miller, Ivan Rodriguez, Frédérico Dallochio et Michael Atiyeh
    Catelyn Stark : Une héroïne mère de famille Antarès Épisode 2 de Leo
    Daenerys Targaryen : Le héros ou l’héroïne prend le pouvoir Injustice : Les dieux sont parmi nous – Année 1 (Injustice: Gods Among Us: Year One) de Tom Taylor, 7 dessinateurices et 5 coloristes
    Eddard Stark : Un héros ou une héroïne au sens moral accru Chevalier errant (Knight Errant) de John Jackson Miller
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    Asha Greyjoy : Une histoire de pirates
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    Menu « Les Sept » – 7 livres

    Le Père : Un procès joue un rôle important dans l’intrigue Le Pied-Tendre par Morris et René Goscinny
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    L’Aïeule : Le héros est guidé par un vieux sage
    Le Guerrier : Une guerre est en toile de fond
    Le Ferrant : Le héros est artisan
    La Jouvencelle : Un roman classé Young Adult mettant en scène une héroïne Fascination (Twilight) de Stephenie Meyer
    L’Étranger : Lire un roman d’horreur

    Menu « Sept Couronnes » – 9 livres

    Nord : Une intrigue qui se déroule dans le froid La Nuit des temps de René Barjavel
    Val d’Arryn : Une intrigue qui se déroule dans les montagnes
    Terres de l’Ouest : Un héros ou une héroïne très riche Joker : Le Deuil de la famille (Batman: Death of the Family) de Scott Snyder, James Tynion IV, Greg Capullo, Jock, FCO Plascencia et David Baron
    Bief : Un livre où l’agriculture joue un rôle important
    Terres de l’Orage : Une violente tempête fait basculer l’intrigue
    Conflans : Une intrigue se passant sur un fleuve
    Dorne : Un soleil sur la couverture Antarès Épisode 1 de Leo
    Îles de Fer : Un livre se passant sur une île Moi, Magnéto… (I, Magneto…) de Chris Claremont, Dave Cockrum et Glynis Wein
    Terres de la Couronne : Le héros est un roi ou une reine Thor/Loki (Loki) de Robert Rodi et Esad Ribić

    J’arrive aux 2/3 du parcours en finissant en cette fin de semaine 19 l’analyse de Klemperer, qui s’ajout donc à 2 romans, 1 fic + 7 œuvres graphiques – il faut dire qu’il y a(vait) de belles affaires cet été entre les 48HBD, « Cet été on bulle ! », « Les grandes batailles » Marvel à 3€ & « Le meilleur de DC » à 5€. Commentaires à suivre.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 4 années et 3 mois par no_one.

    "It's both possible, and even necessary, to simultaneously enjoy media while also being critical of its more problematic or pernicious aspects."
    "Damsel in Distress: Part 1", Tropes vs. Women in Video Games, Anita Sarkeesian

    #140148
    O’Cahan
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    Si c’est pas de la triche…

    please mind the gap between your brain and the platform

    #140166
    FeyGirl
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    Je valide l’item « Le Guerrier : Une guerre est en toile de fond » avec L’Hiver de la Sorcière, de Katherine Arden, troisième et dernier tome de la trilogie Winternight. La toile de fond est le conflit au XIVe siècle entre le Grand Prince de Moscou et la Horde d’Or (les Mongols, qui avaient soumis l’équivalent actuel de la Russie européenne et l’Ukraine). Le Grand Prince Dimitri refuse de continuer à payer le lourd tribut.

    Ce troisième et dernier opus de la trilogie est la suite immédiate du roman précédent. Dans une Moscou dévastée par un incendie, la colère de la foule est attisée par le prêtre Konstantin qui l’incite à punir Vassia en l’envoyant au bûcher. Mais l’homme d’Église lui-même a pactisé avec l’Ours, un des tchiorti les plus puissants et les plus dangereux…

    Toute une partie du roman relate le voyage de Vassia dans un monde à la fois merveilleux et inquiétant, où le temps et les distances sont très différents de notre univers, et habités par des esprits. Le lecteur est plongé dans un conte empreint du folklore russe, mystérieux et fascinant. Vassia y retrouvera Morozko, le dieu de la Mort si étrange, mais aussi d’autres tchiorti symbolisant la nature ou les peurs des hommes. C’est un des meilleurs moments du livre !

    Son retour dans le monde réel oblige Vassia à s’impliquer dans les confits des hommes, dans un contexte historique où le Grand-Prince de Moscou cherche à s’affranchir de la tutelle des Mongols. L’auteure arrive à mêler la magie des tchiorti avec l’Histoire. Les esprits craignent les hommes, mais ils en ont besoin pour exister. Si les humains ne font plus d’offrandes aux êtres surnaturels, ceux-ci disparaissent… Or les cloches des églises sonnent, et les hommes oublient les tchorti. Quant à Vassia, elle s’est révélée être une sorcière, et elle est menacée dans ce monde qu’elle veut pourtant aider.

    Le dernier épisode relaté dans ce livre exprime sans détour que certains esprits des contes sont l’allégorie des peurs des hommes : crainte de la mort, de la noyade, du feu… tandis que d’autres sont le reflet du paganisme dans une Russie encore très marquée par les vieilles superstitions et les récits merveilleux.

    Avec ce récit, le lecteur voyage dans la Rus’ médiévale, partagée entre des campagnes sauvages et une jeune ville de Moscou, entre les anciennes croyances et le christianisme orthodoxe, entre la nature et un monde féodal qui se structure.

    Ce roman offre une belle conclusion à une trilogie dépaysante, qui réussit avec brio à faire revivre un folklore et des événements historiques que nous connaissons mal en Occident.

    #140651
    Nymphadora
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    Je valide « Sansa Stark : Une histoire d’amour » avec… Fromages et ténèbres, tome 1 : Tomme 1 de Mell Jemsef et Fanny Damiens.

    J’avais envie d’un livre pas prise de tête en parallèle d’une lecture sur laquelle je patine un peu. Et, ayant acheté ce « Tomme 1 » lors d’une opération numérique parce que le titre me faisait beaucoup marrer, je me suis lancée dans la lecture… Bah c’était plutôt pas mal. Je n’avais pas de grosses attentes et je voulais un livre popcorn, et le contrat est tout à fait rempli : c’est drôle (bourré de jeux de mots bien nazes comme je les aime) ça se lit facilement, l’héroïne (Blue d’Overgne, oui oui… xD) est attachante. On suit ses péripéties lorsqu’elle libère un dragon d’une meule de cantal et doit l’aider à retrouver des fragments de son âme démoniaque en résolvant des meurtres (dans le tome, on suit 3 enquêtes). C’est efficace, sans prise de tête, et évidement sans jamais se prendre au sérieux. C’est pas un chef d’oeuvre de la littérature, mais ça fait le job quoi.
    (Et donc dedans y a aussi une histoire d’amour, qui d’ailleurs m’a parue très dispensable, mais ça me permet de valider Sansa ^^)

    ~~ Always ~~

    #140818
    Quintus Cularo
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    Je valide le thème Jaime Lannister avec Hyperborée et Poséidonis de Clark Ashton Smith, aux éditions Mnémos. Bon pour le doré on repassera, mais la couverture a bien des dominantes de jaune.

    Voici la preuve :

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    L’ouvrage constitue en réalité un assemblage de deux recueils de nouvelles.

    Le premier prend place sur le continent hyperboréen … d’Hyperborée. Censé se situer à l’emplacement du Groenland actuel et en des temps immémoriaux. Nous y retrouvons une humanité finalement pas si primitive et aux prises avec des « divinités » (ou en tout cas des forces que la dépasse largement). Pour l’amoureux d’H.P. Lovecraft que je suis tout cela a été fortement plaisant. Mais je préviens : les nouvelles se ressembles beaucoup, tant par l’ambiance que par l’histoire en elle-même. Donc il vaut peut-être mieux y aller par petit bouts.

    A l’inverse Poséidonis (Atlantide en réalité) se lit beaucoup plus facilement d’une traite. Les histoires sont moins sombres, mais plus désespérée. On y ressent beaucoup l’aspect « fin du monde » qui colle avec le thème, et les nouvelles sont beaucoup plus suivies, notamment par la récurrence d’au moins un personnage.

    Globalement cette lecture, à mis chemin entre Lovecraft et Howard, m’a charmé et à confirmé mon amour pour cette littérature issue des pulps américain.

    N'est pas mort ce qui à jamais dort, mais en d'étranges ères peut mourir même la mort.

    #141065
    FeyGirl
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    Je valide l’item « L’Aïeule : Le héros est guidé par un vieux sage » avec Le Sorcier de Terremer (Cycle de Terremer, tome 1) d’Ursula Le Guin.

    Le héros suit l’initiation conduite par le Sorcier Ogion. Il ira ensuite à l’école des Sorciers, mais se rendra auprès d’Ogion quand les événements tourneront mal. Celui-ci le guide plus que les mages de l’école des sorciers, et lui apprend autre chose que la maîtrise de la magie. Il est un peu son mentor et le conseille sur les décisions à prendre.

    Un jeune garçon grandit sur Terremer, lieu étrange couvert d’îles habitées par des populations prétechnologiques et quelques sorciers qui aident leurs voisins avec leur magie. Vivant dans un village pauvre et reculé, l’enfant s’avère avoir le pouvoir des mots, ce don qui révèle et manipule la réalité. Après une première initiation, il se rendra sur l’île de Roke auprès des maîtres qui enseignent le contrôle de la magie si particulière de cet univers.

    Ce premier tome du cycle de Terremer a tous les aspects du roman d’apprentissage typique de la Fantasy. Le jeune Ged doit non seulement suivre l’instruction dispensée par des mages, mais aussi dominer son caractère arrogant. Par défi, il commettra l’irréparable qui marquera un tournant dans sa vie, et devra entamer une longue quête solitaire et dangereuse pour affronter l’Ombre qu’il a libérée.

    Ursula Le Guin a créé un univers qui ressemble peu à ce qui se publiait à cette époque (années 60), et visiblement son imagination a été inspirée par des cultures diverses et par le taoïsme, pour proposer un monde unique et cohérent. Le travail sur le texte transparaît assez vite, hissant ce roman au niveau des livres littéraires.

    J’ai nettement plus apprécié cette histoire que la précédente que j’avais lue, La Main gauche de la nuit, roman que j’avais trouvé intellectuel et froid. Le Sorcier de Terremer est moins cérébral tout en restant de grande envergure. J’ai eu davantage l’impression que les personnages étaient de chair et de sang, avec un peu de sentiments, même si susciter des émotions pas la qualité première de l’auteure. Ged, le héros, est complexe et intéressant à suivre.

    L’aventure n’est pas oubliée, parfois comme prétexte à exposer l’univers, parfois comme nécessaire à l’évolution de Ged, son caractère et son destin. Ses périples sont l’occasion de maintes péripéties, et elles permettent au protagoniste de découvrir un monde qu’il connaît si peu, car malgré ses pouvoirs il reste l’ancien enfant pauvre ayant grandi dans un village reculé.

    Même si ce n’est pas un coup de cœur, c’est avec intérêt que je lirai la suite du cycle.

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