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R.Graymarch, le il y a 5 années et 3 mois.
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Lord William Vance
Me voilà Lord, et un avenir radieux s’ouvre à moi. Je suis affilié à la famille royale et rien ne peut me stopper. Rien, hormis la mort. Et elle est venue vite, cette garce. Moi, William Vance, vous offre le récit de mon histoire.
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Mon domaine seigneurial
An 367
Mon père mourut d’une dépression. Il était en mon devoir d’honorer sa mémoire. Autoritaire et intangible, le travail de sa vie n’avait qu’un seul et unique but ; m’offrir des terres paisibles où asseoir mon autorité. L’ensemble de la cour fut invitée à pleurer Lothar II. Que la terre vous soit douce, père.
Mes vassaux m’aimaient, bien que cela n’empêchait pas que l’un d’eux me déteste pour diverses raisons. En soit, il était ambitieux. Trop ambitieux. Il revendiquait mes titres et souhaitait prendre mon sceptre seigneurial. S’il ne s’agissait que d’un petit Lord de pacotille, j’aurais volontiers ignoré la menace. Néanmoins, je ne pus. A lui seul, il représentait plus de quarante pourcent de mes forces.
Mon maître espion était formel. Assassiner Lord Roland Kanet était trop difficile et les soupçons se seraient immédiatement portés sur moi. Je me devais d’agir avec plus de subtilité, quitte à provoquer une guerre et la mort d’hommes innocents. Ainsi, je fis en sorte qu’il soit accusé de trahison envers moi. Afin d’accomplir ce dessein, les agents de mon fidèle espion colportèrent la rumeur au sein de mes terres vassales.
Mon père rêvait d’Harrenhal, et je tenais à le lui offrir à titre posthume. Mon justicier fut envoyé afin d’appuyer ma volonté sur la forteresse maudite.
La vie est ce qu’elle est. Ma femme adorée, qui a su m’offrir un garçon, n’a su résister à la maladie. Sa mort m’attristait énormément, mais je ne pus rester sans épouse.
Mon cousin, le Roi Guyard Baratheon, m’offrit la main de sa deuxième fille âgée de seulement cinq ans.
An 368
Au milieu de l’année, mon maître-espion m’apprit que l’un de ses agents fut arrêté. C’est alors, qu’au même instant, un certain nombre seigneurs locaux entrèrent dans l’antichambre. Ces derniers étaient furieux ! Je sus, dès lors, qu’ils savaient. J’avais fait l’erreur de manigancer à l’encontre de Lord Roland Kanet.
Je sus calmer leur mécontentement, non sans dégâts. Me voilà connu comme étant un conspirateur et le surnom de « William le Sanglant » me fut attribué.
Je m’efforçais, malgré cet incident, de renforcer ma puissance militaire en concluant des alliances. Lord Emen Cox, qui n’était qu’un bambin de quelques quatorze printemps, accepta d’en forger une. La puissance de Darry et Salins étaient avec moi !
Les humeurs sont à elles seules de grands mystères pour les mestres de la Citadelle, et encore plus pour moi même. Je me rendis compte, au fil des mois, que j’étais en pleine dépression. La mort de ma première épouse et mon échec cuisant pour révoquer Lord Kanet firent mouche sur mon moral.
En parallèle, mon beau-frère accepta de conclure une alliance avec ma maisonnée. Les Terres de l’Orage sont prêtes à guerroyer pour moi !
An 370
La dépression était toujours sur moi, et l’anxiété eut la bonne idée de l’accompagner. A ça, s’ajoute la rage.
Je perdis vite mes moyens et mon mestre m’assurait une bonne santé si je faisais confiance à ses traitements. Quelle erreur ! Il osa toucher à mon faciès, et me rendit immontrable aux yeux de quiconque. J’étais devenu un monstre. Est-ce là le châtiment des Sept pour avoir fomenté un complot à l’encontre de Lord Kanet ?
A terme, et fort heureusement pour moi, la mort vint me cueillir bien rapidement.
Mon règne fut court et honteux. J’espère que l’Histoire saura m’oublier.
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Je suis Axel Vance, lord de Harrenhall. Ma lignée est des plus ancienne, et je suis sans aucun doute le seigneur du Conflans le plus puissant de ma génération. Mon ambition fut grande, mais je fus la proie de nombreux coups du sort. Mort de folie suite à l’effondrement de mon monde, mon fantôme est condamné à hanter les murs d’Harrenhall pour l’éternité. Voici mon histoire.
J’ai 23 ans lorsque j’hérite des titres de mon père Lothar. Celui-ci fut un bon lord pour notre maison : je possédais près du tiers du Conflans. J’étais marié à Tilly Penrose . Même si elle ne venait pas d’une maison très prestigieuse, elle était une épouse des plus convenables tout en étant une formidable commandante. Nous avions un fils, Lothar , pour prendre ma succession. Ma sœur Tyta était veuve depuis peu, et ma plus jeune sœur Mina n’était encore qu’un bambin. La maison Vance, composée de multiples branches fieffées, était très solide.
À cette époque, Valiette Tully était suzeraine du Conflans et mon oncle Reginald Baratheon siègeait sur le Trône de Fer. Petit fils du grand Robert Baratheon, il était évident que ma race était appelée à régner, et c’était à moi de saisir les occasions pour accomplir notre destin. M’emparer du Conflans ne devrait pas être trop difficile : il suffisait que je gagne en prestige et que Valiette se révèle tyrannique pour que je puisse afficher mes prétentions. Entretemps, je devais faire preuve de patience et d’initiative.
Les premières années de mon règne furent relativement paisibles. Mon oncle le roi Reginald eut à affronter quelques révoltes, mais avec le soutien de la majeure partie des lords suzerains il vainquit sans grande difficulté. Tilly me donna deux autres enfants : mon deuxième fils Forrest ainsi que ma première fille Rylenna. Ma sœur Tyta épousa le seigneur de l’orage Omrys.
Je vécu un premier deuil en 359, à la mort de ma mère Olenna Baratheon. Avec sa disparition, je devenais un candidat au Trône de Fer. Certes, je n’étais que le fils de la quatrième fille du roi Robert, mais qui sait, les successions se succèdent parfois si rapidement. Peut-être devais-je tourner mes efforts vers le trône de fer…
Je m’enthousiasmais de ce projet pendant quelques temps, mais quelque temps, mais le destin sembla m’envoyer une autre couronne. Et cette couronne avait pour porteuse une certaine Perra Hardyng. Perra était la fille de Lord Marwyn Hardyng, et elle devint dame du Val à la mort de son père. Elle fut toutefois rapidement chassé des Éryés par ses vassaux , qui jurèrent fidélité à Ronnel Arryn, membre chef d’une branche cadette de la famille Arryn vivant à Goeville. Cette injustice me sidéra, et je jurai de redonner à la jeune lady Perra ses terres. Pour prouver ma dévotion à sa cause, je lui offris mon fils Lothar en fiançailles. Ainsi, la maison Vance règnerait un jour sur la Val.
Tilly me donna également deux autres enfants : Orland et Jennelyn.
En 362, le roi Reginald mourut et mon cousin Quarlton monta sur son trône. Se faisant, il annonçait la fin de la lignée royale des Baratheon : il avait été décidé que ses enfants feraient parties de lignée de leur mère, les Tedburry. La montée sur le trône de Quarlton causa une immense révolte mené par Randyll Fossovoie, seigneur du Bief, qui réclamait son indépendance. Valiette Tully rejoignit le camp des rebelles. Pour venir en aider, je lui déclarai la guerre : je récupérerai la suzeraineté sur Lolliston par la même occasion. Je la vainquit très rapidement.
https://zupimages.net/up/18/47/poh2.png
Pas de chance pour Quarlton, qui n’occupa le trône de fer qu’un an avant de mourir de vieillesse. Son fils Harold devint roi, inaugurant ainsi la maison royale des Tedburry. Le nouveau roi arrivait dans un contexte de guerre civile. De plus, une terrible épidémie se répandit dans le royaume peu après le couronnement, emportant mon fils ainé Lothar. Lady Perra Hardyng fut donc immédiatement fiancée à mon nouvel héritier, Forrest.
Le roi Harold succomba également à l’épidémie. Le trône alla à son fils ainé, Durwald. La guerre civile continua : aucune des parties n’étant capable de dominer l’autre. En 364, Forrest et Perra se marient.
Eh c’est au tour de Durwald de mourir, dans des circonstances suspectes. Son jeune frère Endrew monte sur le trône. Peu de temps après nait mon premier petit-fils Axel.
La situation dans le Val est des plus chaotiques : les prétendants s’échangent le trône des Éryés sans arrêt. C’est en 271 que je décide de déclarer la guerre à la reine Lucia Arryn pour appuyer la revendication de ma belle-fille Perra. Le conflit s’enlise mais me semble favorable : j’ai le plus de troupes. Malheureusement, le destin en a décidé autrement : je suis capturé durant une bataille. Je perds donc la guerre et Perra est forcée de renoncer à toutes ses revendications sur le Val. Je me retrouve donc fortement endetté, et mes vassaux profitent de l’occasion pour me déclarer la guerre. Grâce à mon allié le seigneur de l’Orage, je les écrase et leur prends leurs terres.
En 375, Endrew meurt à son tour et laisse le trône à sa fille, Saranella. J’écrase une autre révolte. Mon domaine est donc extrêmement vaste et je dois redistribuer des terres. Je passe donc les années qui suivent à me trouver des vassaux fidèles et compétent. Ma situation n’était pas si mal : j’avais peut-être perdu tout espoir de voir ma lignée s’emparer du Val, mais je restait le seigneur le plus puissant du Conflans et mon domaine était pacifié. L’avenir de la lignée Vance semblait assez prometteur. Jusqu’à ce que…
Des mers du Crépuscule arriva un empereur aux mœurs étranges. Il prétendait descendre du roi de l’Hiver Brandon Stark qui était parti avec une flotte explorer cette mer mystérieuse.
Personne ne fut capable de s’opposer aux troupes de l’empereur et il fut bientôt maître de l’Ouest et du Conflans. Même si mon nouvel empereur eut la générosité de me laisser mes terres, il me retira tous mes titres de haut lord, je perdu donc tous mes vassaux. Je ne put que me reproclamé haut lord d’Harrenhall.
Royce pris le Nord, et se mis en tête de conquérir le Val.
Heureusement pour moi, je n’eu pas à subir ce païen très longtemps. Je perdis l’esprit et mourut peu après.
Ce fut donc mon règne à la tête de la maison Vance. Moi qui voulais la voir grandir, je dois reconnaitre que je l’ai laissé dans un état pire que je ne l’ai reçu. Mais tout n’est pas fini pour nous. Forrest, tu es notre nouvel espoir…
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