[DOH10] Tour 1 – Assassinats

[Ædianys Exterminateur de SauvageonsPosts : 852]

Les porte-paroles ont un badge de mégaphone doré, les adjoints ont un badge de mégaphone argenté, et les informés ont un badge de journal.

Les Loups de l’Hiver ont jusqu’à mardi 28 mars à 22h pour me faire parvenir leurs ordres par mail avec comme objet « [DOH10] Tour 1 – Assassinats ».

Le compte rendu de cette phase pourrait avoir lieu plus tôt si tous les ordres ont été envoyés avant cette date, et que le Fantôme l’y autorise.

Ben-les-Os, Abel, le Vervoyant et les éventuels Schlingues peuvent également me faire part de leurs demandes durant cette phase. Abel et le Vervoyant pourront faire leur demande plus tard dans le tour s’ils le souhaitent.

Doran plays to win, whether at cyvasse or the game of thrones.
« We princes make our careful plans and the gods smash them all awry. »
[DOH9] La Harpie étourdie

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[LadyMacbeth Éplucheur avec un ÉconomePosts : 42]

Macbeth marchait d’un pas actif dans la rue, se dirigeant vers une vendeuse de petits pains, sachant à quel point sa femme pouvait être irritable les matins durant sa grossesse sans ces petites merveilles. Il sentait une aura lourde autour de lui, comme si chacun pressentait que quelque chose de grave pourrait se produire très prochainement.

En même temps, en période de semi-guerre civile avec des loups infiltrés dans la cité, à quoi s’attendaient-ils tous ? Les temps qui courent seront loin d’être joyeux et il ne fallait pas s’attendre à ce que le conflit se règle en un jour ! Bien que les résultats des élections semblaient prometteurs.

Un paquet de ces précieux petits pains serré dans une main, Macbeth entreprit le chemin de retour à la maison, appréhendant les pleurs et les petits pieds courant partout. Heureusement que ses deux fils plus âgés aidaient à contenir leurs petits frères et sœurs.

C’est alors qu’il croisa, dans une petite rue très fréquentée non loin de la taverne du coin, un bien étrange personnage, vêtu d’une cape rouge. Ses yeux s’étaient attachés à cette silhouette qu’une seule seconde, mais il sentit une étrange attraction, quelque chose d’inexplicable. C’est comme si, dans une situation différente, il aurait pu suivre cet homme et lui être loyal. C’était complètement absurde, mais Macbeth ne put s’enlever cette idée de la tête. Il quitta finalement la rue pour s’engouffrer dans un passage qui le mènerait directement chez lui, mais pas sans avoir entendu un étrange tintement de bracelets, semblant tout droit sorti d’un rêve lointain, quand une ombre passa près de lui.

 

Bonne survie à tous ^^’

"Hie thee hither,
That I may pour my spirits in thine ear,
And chastise with the valour of my tongue
All that impedes thee from the golden round,
Which fate and metaphysical aid doth seem
To have thee crowned withal."
Lady Macbeth, William Shakespeare

[Aspics des sables Pisteur de GéantsPosts : 1055]

De retour dans sa chambre, Serena profita de l’intimité que cette dernière lui prodiguait pour se mettre plus à l’aise. La vie en collectivité qu’imposait l’armée donnait trop peu de temps à soi, l’amour de ses filles aussi.

Alors qu’elle commençait à se détendre, son regard fut attiré par deux parchemins posés sur sa table, l’un écrit dans une langue étrangère, l’autre portant le cachet de cire de sa Maison.

Elle allait devoir, pour comprendre le contenu du premier, interpeler un Mestre, ces derniers étant les seuls à avoir les connaissances pour le lui traduire et prendre le temps de s’installer à sa table pour répondre au deuxième.

Tout cela pouvait bien, pensa-t-elle, attendre demain matin.

Pour l’heure, elle avait juste envie d’un bon bain chaud, histoire de faire disparaitre les douleurs accumulées par la journée d’entrainement, le danger mis en avant par Lord Bolton rappelant l’importance de ne pas négliger ce dernier.

Bonne chance à tous pour ce premier tour d’assassinats. De mon côté, je file au travail, je n’aurais donc connaissance de ces derniers que tard dans la nuit. Pour rappel, Serena porte le prénom d’une Stark qui s’est mariée à un Omble, merci donc de la laisser tranquille ; )

PS : Malgré le fait qu’elle soit étudiante, dans une autre ville, je vois que je reste collée à ma fille ^^

• Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 8 mois par Aspics des sables.
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[Ædianys Exterminateur de SauvageonsPosts : 852]

Le soleil s’était couché depuis quelques heures sur Winterfell, les torches éclairait les intérieurs d’une lueur orangée. L’inspecteur Drozo et Quoifils se tenaient dans les cuisines, devant un Godry à la mine déconfite.
« Et donc vous dites que c’est à 16h38 que vous avez constaté que quelque chose clochait ?
— Oui, cela faisait déjà deux jours que la dame Feygirl lui avait imposé un nouveau menu pour la garnison. Cela n’avait pas été facile depuis… »

« Pff, et puis qu’est-ce qu’elle y connaît à la cuisine hein ? Elle devrait retourner à sa place, au conseil de Lord Bolton ! J’ai pas raison Yoda Bor ?
— Borf, moi tu sais je prends les corvées de cuisine uniquement pour éviter les tours de garde dehors hein.
— Hé bien laisse moi te dire que c’est pas en servant de la viande et du fromage à tous les repas qu’on échappera aux assassinats. Figure toi que j’avais un très bon amis à la citadelle qui n’arrêtais pas de dire qu’en mangeant trop de viandes on pouvait attraper tout un tas de maladie ! Et puis lui en plus il mangeait jamais de viande. Sois disant parce que de là où il venait on respectait les animaux ou un truc du genre. Enfin bref, s’il y avait que ça… Comment je vais expliquer à Lord Bolton qu’il ne pourra bientôt plus y avoir de la viande et du fromage à sa table moi ? Si ça se trouve la dame Feygirl elle veut forcer la main du Lord pour qu’il fasse un sortie et en finisse avec le siège. Tout ça c’est un complot de son bâtard si tu veux mon avis. Hé, tu m’écoutes Yoda Bor ? Hého ?

— Hein ? Quoi ? Pardon je m’étais endormie, tu disais ?
— Non rien, c’est pas grave. Tu veux bien sortir nourrir les cochons ? Tu devrais trouver les tonneaux de gruau dans l’arrière salle.
— Y a pas de tonneaux dans l’arrière salle. T’es sûr que tu les as pas déjà sortis ?
— Sûr de chez sûr ! Roh non, je vais encore me faire réprimander par la dame… J’ai plus qu’à me saouler. Après tout c’est l’avantage des dernières mesures, on a deux fois plus de vin à boire.

———————————-

« Vous vous êtes alors dirigé vers le bois sacré où vous alliez régulièrement boire en compagnie d’autres gardes, c’est ça ?
— Oui, au pied de l’arbre cœur j’ai rejoins une compagnie de gardes et de chevalier qui festoyaient. »

« Hé bien Ser Aiglon, je ne pensais pas que vous étiez un aussi bon vivant ! s’exclama Buveurdelatreille
— Il ne faut pas se fier à mon habit soldat, après tout, une de mes connaissances le portait justement pour que les tâches de vin ne se voit pas !
— Je peux me joindre à vous ?
— Ah, Godry, bien sûr, asseyez-vous ! Avec tout le vin que vous nous apportez, vous êtes toujours le bienvenue ici !
Le cuistot ouvrit une bouteille et se mit à boire à grande gorgées.
— Hé bien Godry, qu’est-ce qu’il se passe ? Quelque chose ne va pas ?
— J’ai paumé les tonneaux de gruau qu’on avait mis de côté à cause des consignes de dame Feygirl.
— La poisse !
— Tu l’as dit, jamais je les retrouverais.
— Alors tu vas rire, mais tout à l’heure j’ai croisé tout un tas de corbeaux en me promenant dans Winterfell. Si ça se trouve ils ont trouvé le gruau eux !
— Attendez Godry, on va aller les chercher ensemble ces foutus tonneaux. Ils peuvent pas être bien loin ! »

———————————-

« Vous dites que vous vous êtes d’abord dirigés vers la tour des mestres, puisque c’était là que se trouvaient les corbeaux ?
— Pour sûr qu’on y est allés, après tout, je suis peut-être pas très malin, mais moi je sais que c’est les mestres qui s’occupent des corbeaux !
— Oui bien entendu, répondit Drozo en se tenant le front. Et je suppose que le tonneau n’était pas là ?
— Mais bien sûr qu’il était là inspecteur ! Mais attendez que je vous raconte… »

Quand on est arrivés dans le bureau, mestre Worgen avait l’air en train d’expliquer des tas de trucs au soldat MacBeth.
« Et puis il y a d’autres remèdes que le fait de les abandonner. Il existe des moyens pour qu’elle n’ait plus de gamins.
— Quoi mais je vais pas la tuer quand même ? Après on va croire que je suis un de ces Loups.
— Non, je parlais de contraceptif Macbeth, une potion pour empêcher d’avoir des bébés. Vous allez voir, ça va vous changer la vie.
— Roh vous savez, moi c’est surtout les cris qui me dérangent. D’ailleurs, qu’est-ce qu’ils sont excités les corbeaux aujourd’hui ?
— Si, en effet. Attendez je vais chercher mestre Tybalt. C’est lui qui s’occupe des corbeaux normalement, c’est que ça fait mal au dos de monter toutes ces marches. »

Et c’est en bas de la tour qu’on l’a rencontré. Ils nous a demandé de trouver mestre Tybalt pour lui dire d’aller s’occuper de ses corbeaux. Mais nous on devait déjà trouver nos tonneaux alors le mestre jeunot là on l’a mis de côté, et on s’est dit que quitte à aller voir les corbeaux on pourrait aussi s’en occuper. Après tout, nous on a beau pas être très malins, on est débrouillards. On a monté toutes les marches et là paf coup de chance !

« Comment ça paf coup de chance ? Vous avez retrouvé tous vos tonneaux dans la rookerie ?
— Ho là, pas entièrement. Non, on a retrouvé le mestre Tybalt et un tonneau ! Mais c’était déjà ça, le problème c’est que le mestre voulait pas s’occuper des corbacs. Il avait la tête ailleurs, dans le tonneau pour être précis. Il avait laissé un panneau à côté de lui disant « On veut des frites à la cantine ». Quel culot quand même de vouloir manger tout ce gruau et de réclamer en plus des frites, vraiment les jeunes de nos jours… »

———————————-

« Très bien, vous avez dit que vous n’aviez trouvé là qu’un seul tonneau, je suppose que vous avez continué à les chercher ?
— Bien sûr, on est descendu et après avoir informé mestre Worgen que mestre Tybalt était en train de manger toutes les rations des corbeaux on s’est dirigés vers la cour principale. C’est là qu’on a rencontré les capitaines. »

« Vous savez Homaël (La main de Thys), je sais que nos maisons différentes sont sources de bien des conflits, mais nous ne sommes pas si différents que ça. Regardez Ser Serena (Aspics des Sables) en bas. Loyale. Courageuse. Tout le monde la respecte, dans nos deux maisons. Toujours à s’entraîner.
— Mouais, c’est pas parce que vous avez des gens compétents que votre maison n’est pas ignoble.
— Voyons, répondit DonCelmar, en tant que porte-paroles, notre devoir n’est pas d’être sectaire mon vieux. Ah voilà nos hommes qui s’approchent. Et regardez, ils se mélangent entre nos maisons ! Buveurdelatreille, Ser Aiglon, Godry, qu’est-ce qui vous amène ici ?
— Hé bien, hum, c’est assez délicat, dit Godry, vous n’auriez pas vu des tonneaux par le plus grand des hasards ?
— Figure-toi que si ! Ser Serena s’entraîne en ce moment même avec l’un d’entre eux. Quelle acharnement. À 54 ans vous y croyez vous ?
— Mouais, nous chez les Manderly, les gamins apprennent ça quand ils sont tout jeunes, grommela Homaël.
— Entrainement dignes des fer-nés oui. Je l’ai toujours dit que la mer ça rendait fou. Même que j’ai des amis qui ont dit  avoir vu des hommes poissons ! reprit Godry

— Ser Serena, ça fait combien de temps qu’elle s’entraîne ?
— Ça doit bien faire une heure qu’elle y est en continue. Enfin je n’étais pas là quand elle avait commencé, mais elle bat tous les records, c’est sûr, affirma DonCelmar. Raison de plus de ne pas la déranger.
— Plus j’y réfléchis, et je me dis qu’il y a anguille sous roche. C’est louche, même nous chez les Manderly on arrive pas à tenir aussi longtemps.
— Vous savez quoi, on va récupérer le tonneau et on va lui dire qu’elle peut arrêter de s’entraîner. »

« Et bah vous allez pas le croire, mais Ser Serena, elle avait décidé de monopoliser le tonneau. Même pas qu’elle nous répondait. Pourtant ça faisait bien longtemps qu’elle l’avait battu son record d’apnée. On a décidé de la laisser tranquille, et c’est là qu’on a remarqué l’écriteau posé à côté du tonneau: « Ci-git Serena du Gruau – Jusqu’où va t’il falloir aller pour avoir quelque chose de décent à manger ? ». On s’est pas trop posé de question, mais faut dire qu’il y avait des gens qui avaient remarqué la présence des tonneaux et qui se demandaient si on allait pas recommencer à en mettre à tous les repas. »

———————————-

« Cela nous fait donc deux tonneaux, quid des autres ? demanda Quoifils.
— On les a retrouvés tous déversés… Mon pauvre gruau, irrécupérable, je me demande bien pourquoi il a pu faire ça…
— Qui ça ?
— Attendez, je vous explique. Quand on est rentrés au bois sacré, dépités de ne pas avoir trouvé les autres tonneaux, on été accueillis par nos anciens compagnons de beuverie. Enfin, on a été accueillis par Fitz qui jouait à cache-cache avec les autres. Comme on était sympa, on a décidé de l’accompagner pour trouver les copains. On a passé un moment dans le bois sacré à les chercher. Je me demande pourquoi on y avait pas pensé plus tôt, c’est vraiment le terrain idéal pour jouer comme ça. Mais bon, c’était sans compter sur les talents incroyables que possédaient certains.
— Comment ça ?

— CloudEater avait tellement peur que Buveurdelatreille lui en veule qu’il avait réussit à se cacher un bon bout de temps, mais ce n’était clairement pas le meilleur. Enfin, le meilleur était surtout un sacré égoïste et un voleur ! On a passé une bonne heure à le chercher, surtout qu’en plus comme c’est pas un soldat, on aurait vraiment pu se faire taper sur les doigts si jamais on l’avait pas retrouvé. Il faisait tout nuit en plus, donc c’était compliqué de le trouver. Au bout d’un moment, on a vu des corbeaux en train de béqueter de la neige, c’est là qu’on a compris qu’il devait sûrement être là. Mon papa il m’a toujours dit que là où les gens se cachent pendant trop longtemps sans bouger, il y avait des corbeaux qui tournaient forcément autour.
— Et donc, il s’était bien caché là ?

— Oui, il avait déversé tout un tas de gruau et l’avait repeint en blanc pour faire croire à de la neige. C’est qu’il est vraiment malin le capitaine Yunyuns, se cacher sous un tas de gruau… Sans les corbeaux on l’aurait jamais trouvé. Enfin, tout ce gruau est perdu maintenant… Et vous savez quoi ? Le pire c’est qu’en plus de nous avoir mis tous en retard au dîner, il avait laissé un panneau avec écrit « On veut des frites. » Je sais qu’il est capitaine, mais quand même ! Il peut pas gâcher tout le gruau qu’il restait rien qu’à lui tout seul et demander des frites ensuite ! »

———————————-

« Tout ça ne nous avance pas beaucoup Quoifils… Et puis pourquoi avait-ils donc tous une jambe en moins ?
— Vous pensez qu’ils auraient sciemment coupé leur jambes pour pouvoir manger les restes du gruau ?
— Non, ça semble quand même beaucoup pour trop peu. Et puis connaissant le capitaine Yunyuns il aurait partagé. Quoifils, la question qu’il faut se poser, c’est qui est derrière tout ça ?
— Je ne sais pas, peut-être faudrait-il chercher du côté des frites ?
— Tout à fait mon cher Quoifils. Les frites ne sont elles pas des patates découpées ? Si les patates à la vapeur nécessite un travail d’épluchage comparable aux traditions Bolton, nous devons remarquer que les frites elles sont également découpées, chacune comme un soldat. Qui plus est, il ne s’agit pas seulement de les faire cuire au dessus d’un feu mais de les faire dorer. Les frites sont également un des aliments qui ravissent les cœurs des petits comme des grands. Dites-moi Quoifils, quel seigneur arborant une couronne dorée mène des soldats sous une bannière de cœur en feu ?
— Lord Stannis !
— Je crois bien que nous avons notre coupable, je vais de ce pas exposer mes conclusions aux Grands Vassaux. »

 

Le capitaine Yunyuns, et les chevaliers Aspics des Sables et Tybalt Ouestrelin ont été assassinés.

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[DOH9] La Harpie étourdie

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[La main de Thys Frère JuréPosts : 73]

Ecœuré par les commentaires de ses frères sur le gruau gâché, dégouté à l’idée que son frère d’arme était mort, Homaël était à deux doigts de faillir. Il vomit là où il se tenait, en plein milieu de la cour impériale. Heureusement, les autres étaient trop occupés pour s’en apercevoir… Seul un homme semblait tout aussi gêné… Le capitaine de Winterfell et porte parole de la maison Omble avait l’air dans le même état que lui. Tout en abandonnant les vieilles querelles sur lesquelles ils s’entretenaient de prime abord, Homaël se rapprocha de lui, d’un pas mal assuré. Il se rendait compte que fasse à ses horreurs, leurs maisons pouvaient bien mettre de côté leurs querelles quelques temps.

Il invita Don Celmar à le suivre sur la muraille, à l’abri des regards, pour échanger quelques mots.

Les hommes sont comme les nuages. Ils sont chassés en avant par un vent mystérieux et invisible face auquel ils sont impuissants. Ils croient maîtriser leur route et se moquent de la faiblesse des nuages, mais leur vent à eux est mille fois plus fort que celui qui souffle là-haut.

[Aspics des sables Pisteur de GéantsPosts : 1055]

Bon, ben, la malédiction du Tour 2 est rompue pour devenir celle du Tour 1. Je crois que je vais arrêter les frais par respect pour mes personnages ^^

Je sais que Chevalier est un statut très prisé par les loups donc forcément Ser Serena partait avec un sacré handicap pour survivre mais je regrette sa mort, étant qu’au début de son histoire et aimant bien ce personnage (et l’évolution que je voulais en faire).

Merci à AEdianys d’avoir mis en valeur l’aspect honorable de cette dernière dans son RP (pas besoin, du coup, d’en faire un, il est parfait ainsi) et très bonne continuation à tous < 3

• Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 8 mois par Aspics des sables.

[Yunyuns Terreur des SpectresPosts : 1984]

Encore une partie de DOH extrêmement longue pour moi. Au moins je n’ai pas été exécuté, il faut voir le côté positif.

Un jour j’aurais une vraie partie de DOH. Quand on tombera vers le haut et que les poissons porteront des écailles en guise de plumes.

Fan n°1 de Victarion Greyjoy, futur Roi des Sept Couronnes.

"Yunyuns le pourfendeur de Tolkien."

[Aerolys Fléau des AutresPosts : 3099]

Lysandre sentit quelque chose d’humidité lui caresser la joue. Il se réveilla allongé dans l’enclos des cochons. Mocassins, le marcassin qu’il avait adopté, lui léchait la joue.

L’homme de tout juste trente ans se leva difficilement. Le petit suidé continua son léchage en s’attaquant à la main droite de son maître. Celui-ci caressa doucement la tête de son compagnon avec sa main gauche.

L’affection que lui montrait le petit animal lui faisait chaud au cœur. Le porcin connaissait son maître depuis sa naissance, le prenant pour son père. De son côté, Lysandre s’était juré de protéger l’animal comme si c’était son propre fils.

Cela entraînait quelques moqueries. Lysandre a fini par se faire appeler le « Chevalier au sanglier ». Au lieu de le prendre mal, il le prit avec fierté ! Tant qu’à faire, il serait fort heureux d’arborer le sanglier ou un marcassin sur son bouclier. Qu’ils deviennent son emblème !
Mais bon, avant de penser à autre chose, il devait se remettre de sa gueule de bois de la veille. « Un chevalier des Manderly se doit d’être présentable. » Répétait-il sans cesse. Ironique quand on le voyait dans cet état. Mais bon, c’était son seul écart depuis bien longtemps. Il était temps de reprendre son sérieux, comme à son habitude.

Toutes les plus belles histoires commencent par une brique sur le pied.

Si Theon ouvre un bar, c'est le Baratheon.

Spoiler:

[Flokki Éplucheur de NavetsPosts : 17]

Flokki était en train de discuter avec les membres de la Maison Omble lorsque la nouvelle de la mort de deux de leurs chevaliers les a frappés. Les visages des personnes présentes étaient tous empreints de choc et d’horreur. Flokki savait que c’était son devoir d’annoncer la terrible nouvelle.

Il se leva et tapa sur son verre pour attirer l’attention de tous. Les conversations s’arrêtèrent et tous les yeux se tournèrent vers lui.

« Mes frères et sœurs, je suis désolé de vous annoncer une nouvelle terrible. Deux de nos chevaliers ont été assassinés. Ser Serena et let Mestre Thibalt sont morts. Je suis dévasté par cette perte et je suis sûr que vous l’êtes tous également. »

Il fit une pause pour laisser ses mots s’installer avant de continuer.

« Ce qui est encore plus inquiétant, c’est que ces assassinats ne sont pas des actes isolés. Nous avons également appris que le capitaine Yunyuns a été assassiné. Cela nous amène à la conclusion que nous avons un loup de l’hiver parmi nous. Quelqu’un qui a trahi notre confiance et notre fraternité. »

Il marqua une pause pour permettre aux membres de la Maison Omble d’assimiler l’information.

« Mais nous ne nous laisserons pas abattre par la peur et la méfiance. Nous devons rester unis et travailler ensemble pour identifier ce traître. Je demande à tous les membres de la Maison Omble de rester vigilants et de signaler tout comportement suspect. Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour protéger notre maison et notre famille. »

Il se rassit en laissant un silence lourd de sens, avant que les discussions ne reprennent doucement entre les membres présents.

 

Pour ceux qui veulent la théorie en clair: Il est clair qu’il y a au moins un chevalier / capitaine en tant que loup de l’hiver.

Pourquoi ? Tout simplement parce que la somme d’influence pour réussir les assassinats et de minimum 11. et il n’y a maximum que 10 loups de l’hiver.

[Worgen Stone Terreur des SpectresPosts : 1606]

Mestre Worgen était dépité. Si jeune, si prometteur, si cultivé… A peine commençait-il à gouter le plaisir de former un assistant que celui-ci disparaissait, laissant un vide dont le vieux Mestre prenait conscience par petites touches.
Et Lady Serena. Une si belle femme, qui lui rappelait Lady Mormont. Une autre Dame courageuse.
La Maison Omble pouvait être fière d’être capable d’attirer des personnes d’une telle valeur.
Son regard se posa sur le flacon que le premier avait composé à l’intention de la seconde. Un onguent contre l’arthrose, une toute nouvelle recette mise au point à la Citadelle, qui contenait – Mestre Tybalt le lui avait révélé – un ingrédient secret, qu’il avait ajouté de sa propre initiative.
Ces loups ne reculaient vraiment devant aucune bassesse… Worgen était outré.
Quant à la troisième victime… Il était si stupide d’assassiner un vaillant capitaine alors que deux chevaliers avaient déjà péri de sanglante façon.

Mestre Worgen ne connaissait pas bien le Capitaine Yunyuns qui ne faisait pas partie de la Maisonnée des Omble. Un homme qui lui avait paru intelligent, capable de rédiger des parchemins chiffrés sans aide.

Puisse le Dieu Père les juger en toute équité.  Puisse l’Aïeule éclairer les Grands Vassaux et Lord Bolton afin qu’ils soient vengés.

[CorbeauRouge Frère JuréPosts : 52]

La nuit précédente avait été un massacre. Trois des défenseurs de Winterfell, et non des moindres, avaient lâchement été assassinés. Parmi eux, un capitaine Manderly, Yunyuns. Denys ne le connaissait que peu, n’ayant rejoint les troupes Manderly que récemment, mais savait qu’il jouissait d’un grand respect au sein de l’armée. Qu’un soldat si valeureux, si expérimenté périsse par le poignard dégoûtait le chevalier. Ces prétendus défenseurs de la mémoire des Stark n’avaient-ils donc aucun honneur ? L’identité des deux autres victimes semblait confirmer cela. Qui d’autre qu’un lâche se tapirait dans l’ombre pour assassiner un mestre et une femme ? Une femme chevalier certes (ces Nordiens avaient décidemment des coutumes bien étranges), mais qui n’en restait pas moins aux yeux de Denys un être que chacun se devait de défendre, tout comme ces gardiens du savoir que sont les mestres.

Tout cela tourmentait l’esprit de Denys, alors qu’il se dirigeait vers l’endroit où le capitaine survivant et porte-parole des troupes Manderly, un certain Homaël, avait donné rendez-vous à un certain nombre de ses subordonnés. Celui-ci entendait apparemment mener l’enquête parmi ses hommes, afin de déterminer qui parmi les valeureux soldats de lord Wyman pourrait se révéler n’être qu’un misérable traître. Malheureusement, le chevalier du Val ne connaissait que peu ses pairs et était donc bien incapable de fournir la moindre information utile. Il n’était pas le seul à ne pas pouvoir faire avancer l’enquête, mais il sentait déjà le soupçon et la méfiance tracer leur chemin au sein des esprits de ses camarades. La confiance n’était plus de mise à Winterfell depuis ces trois morts, si tant est qu’elle l’ait été un jour…

En rentrant de cette réunion, Denys Stone croisa quelques soldats Omble, et remarqua que la suspicion dans leurs yeux était encore plus marquée qu’elle ne l’était chez ses camarades Manderly. Le destin de Winterfell était-il donc de s’entre-déchirer entre factions rivales ? Un Omble viendrait-il bientôt l’assassiner dans son sommeil ? Ou peut-être même un Manderly, à qui pouvait-on faire confiance en ces temps troublés ? Frissonnant, autant à cause du froid que de la peur s’installant dans son esprit, Denys pressa le pas pour se diriger vers le château. A l’entrée de celui-ci, un corbeau était posé. Il semblait presque attendre le bâtard du Val car dès que celui-ci arriva, l’oiseau s’envola pour se poser sur son épaule.

DOH8 : Bran Helioz, Conseiller tyroshi au service de Villevieille

DOH9 : Mirri, Grâce alcoolique et révolutionnaire

DOH10 : Ser Denys Stone, Change-peau et Tourne-casaque

[Liloo75 Fléau des AutresPosts : 3747]

Tous les Omble, quel que soit leur grade, étaient rassemblés dans la salle commune quand Flokki prit la parole pour leur conter les événements de la sombre nuit qui venait de s’écouler. Une nuit de malheur pour les Manderly, comme pour les Omble.

Deux des nôtres avaient été sauvagement assassinés. Ainsi qu’un capitaine chez les Manderly.

Liloo serrait les poings dans une dérisoire tentative pour contenir sa colère.  

Sa première pensée fut pour ser Serena, une fière guerrière qui savait se battre avec honneur et dont la réputation n’avait rien à envier aux piqueuses que l’on pouvait trouver de l’autre côté du Mur.

Liloo aurait tant aimer mieux la connaître.

Elle songea également au jeune mestre Tybalt, lui aussi partit trop tôt. Un mestre assassiné ! Comment avaient-ils pu oser porter la main sur un homme de science ? Mestre Worgen, qui avait pris son jeune acolyte sous son aile depuis leur arrivée, paraissait encaisser le choc avec difficulté. Liloo décida qu’elle irait lui parler afin de tenter de lui apporter un peu de réconfort.

Les rumeurs selon lesquelles des loups avaient réussi à s’infiltrer au sein de la forteresse étaient donc fondées. Et les circonstances qui entouraient ces meurtres avaient de quoi révulser même les plus endurants des hommes.

Liloo lisait de l’inquiétude sur les visages qui l’entouraient ; de la peur même. Et bientôt viendrait la suspicion. Car Liloo l’avait entendu clairement, Flokki avait attiré leur attention sur le fait que le ou les traites pouvaient se trouver parmi eux, là, tout proches.

Dans une telle situation, comment Liloo pouvait-elle savoir à qui faire confiance, à qui se fier, se confier ?

Elle essaya de calmer les pulsations de son cœur, elle sentait les veines de son poignet gauche se contracter toutes seules, comme soumises à un courant que rien ne peut arrêter. Elle posa sa main droite sur son poignet gauche, comme pour essayer de dissimuler sa tension. Elle savait néanmoins que celle-ci n’était pas perceptible de l’extérieur. Mais il s’agissait d’un signal qu’elle devait prendre en compte. Oui, il lui fallait suivre son instinct, il ne l’avait jamais trahie. Liloo était une fille de la nature sauvage, des grands espaces. Elle avait grandi dans un village où chacun se connaissait, où le rang, la fortune ou encore le sexe n’étaient pas déterminants. La solidarité et l’entraide n’étaient pas de vains mots. Là-bas, la confiance allait de soi, il n’y avait pas de place pour l’hypocrisie ou les faux-semblants.

Ici, c’était différent. Justement, cette dissemblance d’ambiance, d’intonations dans les voix, de lumières sur les visages, de regards, elle pouvait les sentir. Elle était en mesure de distinguer les bonimenteurs, les comédiens de papier, au milieu des vrais Omble.

Ses yeux se portèrent sur la foule autour d’elle et elle palpa une impression familière. C’était une autre femme venue comme elle à Winterfell dans les rangs des Omble. Elle sentait qu’elle pouvait lui faire confiance.  

Liloo s’avança vers elle.

 

• Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 8 mois par Liloo75.
• Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 8 mois par Liloo75.

- De quels diables de dieux parlez-vous, lady Catelyn ? (…) S’il existe vraiment des dieux, pourquoi donc ce monde est-il saturé de douleur et d’iniquité ?
- Grâce aux êtres de votre espèce.
- Il n’y a pas d’êtres de mon espèce. Je suis unique.

[Sandrenal Pas TrouillardPosts : 731]

Sandrenal observait pensivement les bannières au triton flotter sur les ruines de Winterfell. Quel contraste entre l’agitation permanente de Blancport et le silence glacial et funèbre émanant des ruines.

Sandrenal avait rejoint la garde de Wyman Manderly à l’âge de 14 ans, suivant ainsi une tradition familiale vieille de plusieurs siècles. Vétéran de la bataille du Trident, et de la rébellion Greyjoy, il s’était vu refuser l’honneur de participer à la Guerre des 5 rois. « Trop vieux » lui avait assené son sergent de l’époque. Ce sergent était mort pendant les combats et Sandrenal était toujours vivant. Contrairement à plusieurs de ses camarades, il n’éprouvait aucune rancune particulière envers Roose Bolton, n’ayant perdu aucun proche aux Noces Pourpres.

A sa grande surprise, il avait été sélectionné pour rejoindre l’escorte de Lord Manderly pour les noces du bâtard Bolton et d’Arya Stark, à condition lui avait indiqué son capitaine, que ses fils restent à Blancport. La situation à l’intérieur des murs s’était tendue depuis l’arrivée de tous les contingents nordiens. Stannis Baratheon, l’adorateur du Dieu Rouge approchait des murs avec une armée, et les maisons nordiennes se trouvaient à couteaux tirés. La nuit dernière, une bande de traîtres à la solde de Stannis avait assassiné le capitaine de Sandrenal et 2 chevaliers Omble. Roose Bolton avait exigé que les maisons Omble et Manderly lui fournisse des coupables.

Un climat de suspicion généralisée s’abattait sur Winterfell, sur fond de rivalité entre maisons Manderly et Omble. Sandrenal n’avait aucun grief particulier envers les chaînes, à part leur adoration douteuse des arbres. En homme de devoir, il ne s’autorisait d’entretenir comme grief, que ceux de son seigneur.

[Yfos Terreur des SpectresPosts : 1995]

Yfos était choquée.  3 assassinats commis par des pseudos nordiens.

Elle ne connaissait pas le capitaine Manderly, Yunyuns, mais il était respecté par les siens.

Elle était beaucoup plus proche de Ser Serena, une des rares femmes qui, comme elle, vivait dans un monde d’hommes.

 Mais tous deux étaient des guerriers qui avaient accepté de risquer leur vie, même si cela aurait dû être au combat. Pas un meurtre commis par des traitres dans l’obscurité de la nuit. En plus, ils avaient tourné cette mort en ridicule.

Mais Mestre Tybalt? Les mestres étaient là pour soigner tout le monde, pas pour se battre. Comment les loups avaient pu en venir à tuer l’un d’eux?

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