Alors que quelques instant encore il marchait dans le plus beau jardin qu’il n’avait jamais vue elle était descendue du ciel et en se posant sa taille incroyable avait plié les arbres et écrasé les délicats murets de pierres. La bête était affreuse, son corps était rouge et rougeoyait comme la braise, son dot était orné de deux ailes de cuir dont le battement projetait une épaisse fumée noir, au bout de ses 3 coups surmontés d’épines acérées comme des épées trônait trois tête reptiliennes au traits grossièrement humain surmonté de cornes d’or et d’argent. La bête entra dans une folie furieuse, ses 3 têtes s’ouvrirent simultanément et délivrèrent à l’unissons un toran de feu. Le jardin devint aussitôt au océan de flamme tandis que montait les cris apeuré d’habitants invisibles. Odeon compris que la folie destructrice de ce monstre n’était pas dirigé contre lui mais qu’il dévorerait quiconque se trouverait sur son passage. Pris de panique il s’enfui en direction des ruelles. Les briques de toute les couleurs auraient pue leurs donner un aspect chaleureux mais sous les yeux effrayés d’Odeon la ville se métamorphosait en un gigantesque labyrinthe ardent tandis qu’autour de lui les bâtiments s’embrasait. Il eu beau courir le feu était partout, il l’entourait et se refermait sur lui comme un piège diabolique. Il finit acculé sur une petite place dont la fontaine centrale rejetais une eau rouge et bouillante. Affolé Odeon s’imaginait déjà périr brûle vif quand il senti une importante pression sur ses épaules. A peine eu t’il eu le temps de remarquer l’ombre au sol qu’il s’élevait dans les aires. « La bête » pensa t’il un instant, mais non la créature qui l’avait agrippé par les épaules était tout autre. C’était un oiseau géant, ses plumes multicolores lui donnait l’apparence d’un arc-en-ciel vivant, ses serres délicates qui le tenait sans lui faire mal était de bronze. Survolant le brasier la créature amena Odeon près de la mer, là où le feu n’avait pas encore progresse et le déposa délicatement près d’une barque. Ce fut à ce moment où il toucha le sol qu’Odeon remarqua que l’oiseau avait une tête humaine. Le visage vaguement familier lui adressa un sourire et reparti vers l’enfer qu’était la cité affronter le monstre de feu dans ce qui semblait un combat perdu d’avance. Odéon resta quelques instants immobile stupéfait par le spectacle auquel il venait d’assister puis se réveilla dans son lit en nage.
Quel affreux cauchemar ! Lui qui avait le sommeil lourd, et ne pouvait se souvenir de la dernière fois qu’il avait rêvé voilà que surgissait de quelques passé enfoui de tel vision d’horreur ! Quel tour pouvaient donc bien lui jouer les anciens dieux ?
Persuadé que cette vision recelait plus qu’un simple rêve Odeon se rendit le lendemain au bois sacré espérant recevoir quelque signe du baral ancestrale, mais dans le silence de son recueillement rien ne lui parvint hormis le murmure du vent et le croassement de quelques corbeaux. Odeon allait quitter le bois sacré lorsqu’il croisa un chevalier à qui il n’adressa qu’un regard discret et surtout pas un mot. Quand tout à coup il s’immobilisa ! Le chevalier, c’était Corondar et il l’avait vue dans son rêve ! C’était donc lui l’oiseau qui l’avait sauvé dans son rêve ! Voilà pourquoi son visage lui était familier, les dieux voulait qu’il prête attention à Corondar ! A peine eu t’il rejoint le réfectoire que les conseillères indiquèrent qu’elle soutiendraient les candidatures au poste de capitaine des chevalier Grendel et … Corondar. Cette fois le doute n’était plus permis, les anciens dieux lui avait envoyé un message, Corondar était la lumière qui les sauverait de la destruction des loups de l’hiver ! Odeon marcha d’un pas décidé vers le bureau de vote des capitaines et déposa immédiatement une pierre dans l’urne correspondante.
HRP : Comment ne pas voter pour notre Harpie préféré. 😉
N'est pas mort ce qui à jamais dort et au long des ères étranges peut mourir même la Mort .