[DOH8] Tour 2 – Assassinats

[Sylvia Éplucheur avec un ÉconomePosts : 28]

« Bonjour à tous.

Mestres Ser Aemon Balaerys, CloudEater, Schrö-dinger, Ezor, Grendel, Don Celmar, La Main de Thys, Worgen Stone, Little Big Finger et De-mil. Je vois que vous êtes tous présents pour mon premier cours sur les herbes médicinales. Je regrette l’absence parfaitement justifiée des mestresses Amy Silk et Aspics des sables. Nos pensées vont aujourd’hui vers elle, ainsi qu’à Richard III.

Et ce sera d’ailleurs sur la défense contre nos agresseurs que portera le cours d’aujourd’hui. En effet je fais déjà une entrave au programme sur les « plantes médicinales », mais les remèdes enseignés ici ne vous défendront pas des assassins infiltrés parmi nous.

Aussi, comme les plantes n’ont pas encore fait leur preuve pour guérir les étranglements, brûlures suivies de chutes mortelles ni de perforation de part en part, je vais aujourd’hui vous apprendre à neutraliser votre éventuel futur assassin.

Le cours d’aujourd’hui portera donc sur la fabrication d’un souffleur de toxine botulique. Vous le conserverez toujours sur vous et en cas d’attaque vous pourrez empoisonner votre agresseur. Bien sûr, le temps que la toxine botulique agisse, vous serez mort vous aussi. Mais cela empêchera votre assassin de récidiver.

Maintenant que le cadre est donné, commençons le cours. Vous avez devant vous, sur votre plan de travail, des fioles contenant une culture de bactéries Clostridium Botulinum, des vessies de porcs nettoyées, un bouchon de liège et des jeunes pousses de bambou. Voici les instructions pour la confection du souffleur de toxine botulique :

1. Insérer les jeunes pousses de bambou flexibles à l’intérieur de la vessie par l’orifice non cousu, de façon à créer une structure interne maintenant la vessie ouverte.

2. Vider le contenu de la fiole, avec précaution, dans la vessie. Attention à ne pas en respirer pendant le transfert. Pour cela, se couvrir le visage avec un linge mouillé.

3. Refermer la vessie au moyen du bouchon de liège. »

Après avoir donné les instructions, Sylvia regarda les mestres s’atteler à la tâche. Certains avaient le regard inquiet, d’autres au contraire déterminé. Sylvia savait bien que parmi ses élèves se trouvaient justement des infiltrés de Greyjoy. Et qu’ils auraient donc une longueur d’avance pour contrer le souffleur de toxine. Mais c’était là la solution la plus efficace qu’elle connaissait pour que les victimes de ces massacres aient une chance d’emporter avec elles leurs assassins.

Après quelques vessies percées ett un empoisonnement général évité à cause de la fiole de Little Big Finger tombée accidentellement par terre, tous les mestres avaient finalement réussi à fabriquer leur souffleur de toxine botulique. Sylvia leur montra comment les attacher et les dissimuler sous leurs robes puis les libéra de son cours, espérant qu’ils n’auraient jamais à les utiliser.

[Aspics des sables Pisteur de GéantsPosts : 1054]

Aspic perçut un mouvement au niveau de la grande porte, elle releva à nouveau la tête, et si elle ne perçut qu’une ombre, l’odeur du combustible s’imposa à elle et les flammes suivirent quasi dans l’immédiat. Les Hommes du Choucas avait préféré, pour la tuer, jouer la sécurité plutôt que risquer leur vie en venant se frotter à elle et ça lui convenait.

Elle se savait seule, la plupart étant sortis fêter les nombreuses promotions – même la vieille Lyn parait-il ! – et l’unique sortie lui était interdite, les flammes l’ayant condamnée. Il ne lui restait qu’une seule possibilité, si elle voulait ne pas mourir asphyxiée, la fenêtre. Il suffisait, se dit-elle, de descendre au gré des pierre qui constituaient la Tour, elle pouvait donc s’en sortir si elle se pressait, la chaleur se faisant de plus en plus sentir, la fumée aussi.

Voir les livres prendre feu l’avait arrêtée dans son élan, horrifiés de la perte de ce que cela représentait. Elle se lança alors vers le rayon des ouvrages les plus estimables, attrapant tous ceux qu’elle pouvait, laissant ainsi les flammes la rattraper. Quand elle se décida à partir, le coin de sa robe s’embrasa et elle était quasi enflammée quand elle arriva à la fenêtre, ne pouvant plus percevoir les pierres qu’elle pensait emprunter, telle une torche, elle sauta de la Tour, les livres serrés contre son corps.

Lorsqu’elle ouvrit les yeux, Aspic pensa qu’elle avait fait un mauvais rêve, n’ayant pas perçu le choc de sa chute, ni la brulure des flammes, tout était extrêmement doux et paisible autour d’elle. Seule le bruit des touches d’une vieille machine à écrire – je sais, je sais, c’est anachronique mais j’aime bien cette idée – était perceptible. Ce qui était plutôt agréable, le son étant, selon elle, réconfortant. Elle était installée à la table de la bibliothèque, les livres de cette dernière tout autour d’elle et, s’il en manquait, elle ne le vit pas. Le célèbre envoyé spécial du Daily Stark – Less T. Val – était à ses côtés, ce qui ne la surprit pas alors même qu’elle le savait décédé.

Son cœur qui s’était emballée pendant son cauchemar s’apaisa. Il y avait le calme et la sérénité, des livres pour étudier, elle se dit qu’elle avait peut-être atteint, plus rapidement qu’elle le pensait, ce que l’on nommait la sagesse. A cette pensée, elle reprit la lecture là où elle s’était arrêtée.

Merci beaucoup, Jean-Rémy, de ton accueil <3  Et bonne continuation à tous !

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[Worgen Stone Terreur des SpectresPosts : 1599]

La soirée avait été accablante, et elle avait accepté de participer à un cours de @Sylvia le lendemain.

Nombre de jeunes gens s’étaient brûlé les mains en tenant de sauver les livres, parfois gravement. Il avait fallu enduire et panser leurs brulures, mais aussi écouter et rassurer quelques acolytes traumatisés par les événements de la soirée. Pas vraiment la spécialité de Worgen.  Pas celle de Tybalt Ouestrelin non plus, qui  avait proposé spontanément son aide. @nicedem venait des terres de l’Ouest, et souhaitait progresser dans l’obtention de son anneau d’argent.

Il s’était révélé compétent, voire précieux.  Il connaissait déjà beaucoup de remèdes et de techniques qu’il avait acquises dans les livres et lors de ses voyages.  Elle aurait préféré la compagnie de DonCelmar, mais ce soir, c’était l’efficacité qui primait.  Et ils avaient formé une bonne équipe.

Il n’en faudrait pas moins reconstituer les stocks : bandes de lin, huiles végétales, fleurs apaisantes et surtout ces grosses tiges qu’on ne trouvait que dans les Iles d’été.   Ce serait le plus difficile, avec le blocus.  

Mais pas autant que de remplacer les victimes.
Valar morghulis. Puissent-ils trouver le bonheur loin de cette vallée de souffrance.

Worgen n’arrivait pas à s’endormir. La pluie avait contribué à rafraîchir la ville et éteint l’incendie. La canicule n’en reviendrait pas moins dans les tout prochains jours. A l’idée de devoir encore porter son épaisse robe de Mestre en plus de sa tenue civile, la mauvaise humeur la gagna.
« Et encore, je ne suis pas enceinte…Ca, ça doit être vraiment insupportable ».
Avoir des enfants ne l’avait jamais tentée. Se marier, pas davantage. Elle avait prononcé ses vœux avec joie, répudié son nom de famille et tout projet de famille sans hésitation. Elle avait de même renoncé à toute aventure sentimentale depuis son admission à la Citadelle.

Car même dans ce temple de l’intelligence et du savoir qu’était la Citadelle, elle n’avait rencontré aucun homme qui vaille la peine de lui consacrer quelques heures de son précieux temps.

Aucun, vraiment ?

Elle se consacrait à ses activités de soignante sans répit, outre la mission discrète qu’elle menait au surplus. Soigner, guérir, et maintenant enseigner, lui apportaient toute satisfaction.

…Rien ne lui manquait. Sauf… rien. Rien ne lui manquait.

[Babar des Bois Fléau des AutresPosts : 4850]

« AH ON HEIN, on avait dit PAS la bibliothèque ! »

Son esprit flottait rageusement au dessus des volutes de fumée. Vraiment ces hommes-poulpes… il allait falloir qu’elle en touche deux mots au roi. Tuer et étriper des humains, pas de soucis, ça grouille de partout. Mais alors les livres !! Nonnononononononononon. SURTOUT que le dernier qu’elle avait lu, un très bel ouvrage intitulé Kraken et poulpe géant : Comment différencier les deux monstres marins les plus meurtriers des mers de l’Ouest n’avait pas survécu, alors qu’elle était en pleine lecture ! (Enfin pas elle directement, mais au dessus des épaules de l’humaine violette et de l’humaine verte quand elles le lisaient à tour de rôle… Mais voila, on se comprend !).

Groumpfnimzfabrfeommf

Bon, la seule bonne nouvelle là dedans, c’est que ça y est, elle allait enfin retrouver dans le monde des fantômes l’humaine violette si éprise de bibliothèque et la deuxième humaine violette qui chantait si gracieusement (bon, sous l’océan, ce qui était étrange, mais qui était elle pour juger les habitudes après tout). Sans plus attendre, elle tourna le dos à ce spectacle affreux qu’était la bibliothèque en feu () pour partir à la recherche des nouveaux venus. Elle croisa une truite qui frétillait de joie à la vue du spectacle de ce soir (pfff), la fantôme-inspectrice qui lui ressemblait (en plus étrange ; là elle se penchait, avec sa loupe, et examinait le sol, dos tourné à l’auberge), et le chaton-reporter tout mignon qu’elle suivait souvent dans ses reportages (oui, il lui avait dit de ne pas lire par dessus son épaule pendant qu’il écrivait, que c’était malpoli. M’enfin !), et arriva devant trois fantômes qui commençait à devenir bleuté (zut comment elle allait faire pour les différencier maintenant ?).
« Hey, venez, j’ai des trucs à vous montrer ! »

#hihihi
Co-autrice : "Les Mystères du Trône de Fer II - La clarté de l'histoire, la brume des légendes" (inspirations historiques de George R.R. Martin)
Première Prêtresse de Saint Maekar le Grand (© Chat Noir)

[Yfos Terreur des SpectresPosts : 1995]

Yfos n’avait pas participé à la vie de la citadelle pendant quelques jours, toute occupée qu’elle était à préparer ses examens.

Elle ne s’était même pas jointe à la fête organisée par Liloo pour célébrer son anneau d’argent et avait fini par s’endormir sur ses parchemins.

Elle avait été tirée de son sommeil par des cris : la bibliothèque était en feu. Encore plus horrible : elle avait assisté à la chute d’Aspic des Sables, en flammes, par la fenêtre. Comme d’autres, elle avait participé au sauvetage de certains livres, trop peu malheureusement.

Au petit matin, Yfos avait appris la mort de Richard III et Amyris, si fraîchement promu, assassinés durant la fête de Liloo.

Maigre consolation il n’y avait que 3 morts cette nuit mais qui étaient donc ces barbares, qui, non contents d’assassiner des habitants de la Citadelle, s’en prenaient au symbole de la connaissance ?

Et, au milieu de tout ça, une petite considération égoïste : resterait-il des mestres pour enseigner aux acolytes et faire passer les examens ?

[Corondar Pisteur de GéantsPosts : 1437]

Les assassinats avaient certes été moins nombreux que précédemment (avec notamment une tentative ratée), mais la Citadelle avait de nouveau été endeuillée.
L’acolyte Coco s’interrogeait : fallait-il y voir là une baisse de l’influence des Fer-Nés, ou alors un subterfuge visant à mystifier les Mestres ? N’ayant pas les réponses ni aucun indice pour pouvoir répondre à cette question, Coco reprit sa besogne de classement : les parchemins n’allaient pas se ranger tout seuls…

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